Dictionnaire des rimes
Les rimes en : micromelien
Mots qui riment avec "un"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "micromelien".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : un , uns , unt , unts , in , ins , int , ints , ingt , aim , aims , ien , iens , éen , éens , yen et yens .
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néocomien
?- (Géologie) Qualifie un étage du Crétacé inférieur.
- La mer primitive […] baignait les derniers escarpements des collines néocomiennes de Nîmes, de Lunel et de Montpellier, et avait, à peu de chose près, pour rivage la ligne actuelle du chemin de fer de Tarascon à Cette. — (Charles Lenthéric, Le Rhône, histoire d'un fleuve, Plon, 1892, p. 26)
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baratin
?- (Rhétorique) (Familier) Bavardage utilisé pour duper ses auditeurs ou ses clients.
- Il la revoyait sur le trottoir de la rue Commines où il s’était décidé à l’aborder. Elle l’avait regardé sans surprise excessive, le laissant patauger dans le baratin stupide où il avait le sentiment de s’enliser. — (Philippe Delerm, La bulle de Tiepolo, Gallimard, 2005, collection Folio, page 23.)
- Après quoi vient tout le baratin habituel : tu viens souvent ici, t'es du coin et patati et patata. — (Bérangère C. Didier, Humides et chaudes, Lulu.com, 2008)
- Bruno, épargne-moi ton baratin de Rock Machine. T’as de la misère à écraser une araignée. — (Alain Beaulieu, Le Fils perdu, Québec Amérique, 2013, chap. 3)
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gardien
?- Personne qui garde, qui surveille, qui défend.
- […], les bêtes levèrent leur mufle humide et, dociles à l’invite de leur jeune gardien, gravirent le coteau pour reprendre, […], le chemin de terre bordé de haies vives aboutissant au village. — (Louis Pergaud, Un satyre, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Il pense au gardien de la mine d’Ichmoul mettant en fuite les bandits avec les quatre cartouches de son vieux mousqueton. — (Bachaga Boualam, Les Harkis au service de la France, France-Empire, 1963, page 44)
- Il fit état de la tendresse et de l’affection que le couple de lions manifestait à leur gardien. — (Richard W. Burkhardt, « La voix du gardien du lion, ou les significations multiples des animaux de la ménagerie du Muséum d’Histoire Naturelle », Annales historiques de la Révolution française, volume 2014/3, n° 377, Armand Colin, Paris, juillet-septembre 2014, pages 145-173)
- Celui qui protège ou qui est commis pour protéger quelqu’un ou quelque chose.
- Celui qui garde quelque chose, qui est chargé de veiller à sa conservation.
- Le gardien d’un monument public.
- Gardien de musée, de bibliothèque.
- Profitant des possibilités de sens offertes par le mot « gardien », qui peut désigner un gardien de cimetière mais aussi un gardien de zoo ou de cirque, le texte propose une descente dans le règne animal et prend dès lors l’allure d’une visite à une ménagerie de cirque. — (Pierre Schoentjes, Claude Simon par correspondance : Les Géorgiques et le regard des livres, Librairie Droz, Genève, 1995, page 158)
- (En particulier) (Justice) Celui qui est commis par justice pour garder des meubles saisis, des scellés, etc.
- On l’a établi gardien des effets saisis, des meubles, des scellés.
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bénédictin
?- Religieux de l’ordre de Saint-Benoît.
- Les bénédictins dans cette occurrence péchèrent donc par orgueil. Ils se fièrent aux nombreux domestiques du couvent qu’ils croyaient capables de repousser une attaque. […]. Ils se fièrent aussi en Dieu, les pauvres moines, et en leur bonne cause.[…]. Mais les bénédictins avaient mal placé leur confiance. Dieu pour les éprouver sans doute, jugea à propos de les abandonner. — (H. Leymarie, « Excursion à Die », dans la Revue du Lyonnais, Lyon : chez Léon Boitel, 1835, volume 1, page 466)
- Il y existait de toute ancienneté une abbaye […] Elle était primitivement desservie par des bénédictins ; mais vers 1343 Philippe de Valois en fit don aux cordeliers. — (Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau, L’Archipel de Chausey, souvenirs d’un Naturaliste, Revue des Deux Mondes, tome 30, 1842)
- Wary de Dommartin la rebâtit ; d’abord bénédictin au monastère de Saint-Epvre à Toul, puis prieur de Varangéville il céda ensuite son prieuré, moyennant redevance, à Jean de Nicolinis […] — (Gustave Fraipont, Les Vosges, 1923)
- (Sens figuré) Érudit qui se livre au travail sans que rien puisse jamais l’en distraire.
- Néanmoins, il se trouve […] des hommes qui chérissent une vie à l’ombre, un travail tranquille, des Bénédictins égarés dans notre société sans monastère pour eux. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- « Ah çà ! me dit-il, où en es-tu ? Depuis six mois, tu veilles, tu te morfonds ; tu mènes une vie de séminariste qui a fait des vœux, de bénédictin qui prend des bains de science pour calmer la chair ; où cela t’a-t-il mené ? » — (Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, page 124)
- Depuis son installation définitive à Plassans, il menait une existence de bénédictin, cloîtré dans ses livres, loin des femmes. — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre VI)
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boudin
?- (Cuisine) Boyau rempli de sang et de graisse de porc, avec l’assaisonnement nécessaire. — Note : Au Moyen Âge, il était nommé « saucisse de sang » (expression qui est restée en américain moderne et en allemand (Blutwurst)).
- En arrivant chez les Messelon, Honoré entendit la rumeur infâme des calotins. Sans perdre la tête il arrêta la voiture au ras de la fenêtre, sauta du siège dans la cuisine, courut au placard prendre l’entonnoir qui servait à couler le boudin et, l’embouchant comme il eût fait un porte-voix, hurla par deux fois :« Nom de Dieu de nom de Dieu de bordel de merde ! » — (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 182)
- Les plus anciens ont la larme à l’œil et la salive à la bouche en se partageant le boudin et en rappelant les bâfrées de jadis. — (Jean Ferniot, Morte saison, Grasset, 1996)
- Elle disposa sur la table plusieurs entrées d'un hors-d’œuvre gargantuesque : acras - sorte de beignets épicés –, mousses d'avocat agrémentées de lait de coco, le fameux boudin créole et pour finir, du féroce de morue à l'avocat. Ma bouche chauffa après les acras, s'enflamma suite au boudin et s'arracha horriblement dès la première bouchée du féroce de morue. — (Laurence Hébert, Franck : « Soleil Noir », Éditions Edilivre, 2015)
- (Textile) Cordon de fibre textile, avant l’étirage et la torsion.
- On distingue parmi eux : les fils flammés ou marbrés (obtenus par l’alimentation régulière et continue d’un fil simple et de l’alimentation intermittente, à intervalles réguliers, d’un boudin provenant de la carde boudineuse), […] — (D. de Prat, Nouveau Manuel complet de filature ; 1re partie : Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- (Marine) Coussinet de grosse toile empli de sable qui maintient les plats et les assiettes à bord des navires dans les grands roulis.
- (Chemin de fer) Bourrelet de la partie intérieure d’une roue, qui assure le guidage sur la voie ferrée.
- (Marine) Bourrelet de cuir qui fait le tour du navire à la hauteur du second pont.
- (Par analogie) (Architecture) Gros cordon de la base d’une colonne.
- (Sellerie) Petit porte-manteau de cuir, en forme de valise, qu’on attache sur le dos d’un cheval.
- (Serrurerie) Ressort qui est formé d’une spirale de fil de fer, d’acier, de cuivre.
- (Coiffure) Boucle de cheveux en spirale qui est ferme et un peu longue.
- Être frisé en boudins.
- [À Londres, aux Communes], le président et les secrétaires seuls portaient la robe de soie et la perruque sacramentale de laine grise à deux ou trois boudins. — (François-Xavier Garneau (1809-1866), Voyage en Angleterre et en France dans les années 1831, 1832 et 1833 (1855))
- Les boudins de sa chevelure formaient des étages, et un collier de saphirs étincelait à sa poitrine, grasse et blanche comme celle d’une femme. — (Gustave Flaubert, Trois Contes : Hérodias, 1877)
- (Industrie minière) (Désuet) Mèche avec laquelle on mettait le feu à la mine.
- (Par extension) (Populaire) Mot qui désigne beaucoup de choses ou de réalisations qui se présentent sous forme d’un cordon ou d’un bourrelet.
- Il a formé un boudin de mastic qu’il a utilisé pour colmater la fuite au raccord du tuyau.
- Il a formé des boudins de terre glaise qu’il a utilisé pour canaliser l’eau.
- « Mais cette redingote te va comme un gant ! À peine quelques plis sous les bras et des effets de boudin dans la région du ventre. » — (Jules Romains, Les Copains, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 119)
- Elle plongea son avant-bras entre le dossier et le siège, explora toute la longueur du capitonnage, ramena du tabac pulvérisé, de la cellophane froissée en boule, un crayon, un comprimé d’aspirine, mais ne rencontra aucun pyjama roulé en boudin. — (Colette, Le toutounier, 1939)
- (Familier) (Injurieux) Fille disgracieuse, laideron.
- Une grande fille vêtue solide mais guère suivez-moi jeune homme, des cheveux raides rituellement permanentés au mois de mai depuis la première communion, en langage d’homme ça s’appelle un boudin. Des tas de filles savent « s'arranger d'instinct ». Moi pas. — (Annie Ernaux, La femme gelée, 1981, réédition Quarto Gallimard, page 371)
- C’est quand même incroyable, y a pas moyen de trouver un mec un peu sympa pour passer la nuit dans ce bled ! On n’est quand même pas des boudins ? — (Bertrand Blier, Notre histoire, 1984)
- « J’ai toujours appelé les filles les boudins », répond alors avec le plus grand naturel l’animateur. Pourtant, on ne l’y reprendra plus. — (Raphaëlle Bacqué, Patrick Poivre d’Arvor, Nicolas Hulot, Gérard Louvin… Retour sur l’âge d’or des intouchables de TF1, Le Monde, 19 janvier 2022)
- (Sens figuré) Qui ressemble à un boudin.
- Il commença par Rosa la Rosse, qui découvrit une chose informe, toute ronde, sans cheville, un vrai « boudin de jambe », comme disait Raphaële. — (Guy de Maupassant, La maison Tellier, 1881, réédition Le Livre de Poche, page 27)
- (Belgique) Traversin.
- Surnom des auxiliaires de police en Suède[1].
- Le boudin respire lourdement, reste longtemps silencieux. — (Niklas Natt och Dag, 1794, Sonatine, 2021, page 182)
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garibaldien
?- Relatif à Giuseppe Garibaldi.
- Victor-Emmanuel II, quant à lui, confirme les accords franco-italiens et désavoue l'initiative garibaldienne.
- Les époques se brouillaient dans ma tête. De loin, dans le soleil, une chemise rouge d’estafette garibaldienne qui filait ventre à terre me faisait l’effet de la simarre du cardinal de Retz. — (Alphonse Daudet, Paysages d’insurrection, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, collection Le Livre de Poche, 1974, page 86)
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chilien
?- Propre ou relatif au Chili, État d'Amérique du Sud.
- Les généraux renégats sont les représentants d'une classe qui, pour survivre en tant que telle, a renoncé à la nation chilienne et est sciemment devenue l'alliée de l'impérialisme nord-américain. — (Armando Uribe, Le livre noir de l’intervention américaine au Chili, traduction de Karine Berriot & Françoise Campo, Seuil, 1974)
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aristotélicien
?- Qui est conforme à l’aristotélisme.
- L'Encyclopédie aristotélicienne apparut comme la somme de connaissances humaines auxquelles l'esprit humain peut accéder par ses propres forces. — (Louis Rougier, Histoire d'une faillite philosophique: la Scolastique, 1925, éd.1966)
- Loin de paraître comme inconciliables avec la piété, les commentaires nouveaux pouvaient sembler à certains mystiques parisiens un compromis heureux entre le néoplatonisme augustinien, l’abélardisme aristotélicien et l’esprit positif des savants ou des astrologues. — (Matthieu-Maxime Gorce, L' essor de la pensée au moyen âge : Albert le Grand - Thomas d'Aquin, Paris : Letouzey et Ané, 1933, Slatkine Reprint, 1978, page 55)
- Bustamante balaya la remarque d'un revers de main de l'air de dire que la logique aristotélicienne ne s'appliquait pas dans cette affaire. — (Antoine Bello, Les Producteurs, 2015 ; édition Blanche, 2015, p. 454)
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aryen
?- (Désuet) Proto-langue des langues indo-iraniennes.
- Un autre terme servit aussi, outre l’ancien « japhétique », le « thrace » de Rask et les « indo-celte », « indo-classique », « souche sanscrite », « caucasique », etc., : celui d’aryen, issu du nom que se donnaient les anciens Indiens, Àrya. Comme les anciens Iraniens se donnaient le même nom, il est en fait approprié de l’utiliser pour désigner la famille aussi appelée indo-iranienne, c’est-à-dire la branche des langues indo-européennes qui comprend les langues iraniennes et indiennes. C’est l’emploi auquel on est revenu nos jours. — (Bernard Sergent, Les Indo-Européens. Histoire, langues, mythes., 1995, page 31)
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félin
?- Qui se rapporte au chat ou aux félidés.
- La race féline.
- (Sens figuré) Qui a l’attitude ou le caractère des félins et plus spécialement du chat.
- Une position féline.
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euskarien
?- Variante orthographique de euscarien.
- Cela a suffi à faire bifurquer nos deux sorts auparavant communs et l’euskarien est resté en usage, sans se dissoudre dans le latin ou ses dérivés. — (Jean Amédée-Saubion, L'énigme de Marie Gascogne, 2000)
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couffin
?- Berceau de petite dimension facilement transportable.
- Trois hommes et un couffin. — (film par Coline Serreau, 1985)
- Cabas.
- Elle marchait sur les genoux, arrachant activement l’ivraie qu’elle jetait dans un couffin. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, 1871)
- Entre Yari et Sissy, dans une savane immense de gamba, nous avons croisé, ce matin, quatre Manga menant à Kano dix ânes chargés de pains de sel et de couffins de natron — une production de ce pays très particulier où abondent les mares salines. — (Louis Alibert, Méhariste, 1917-1918, Éditions Delmas, 1944, page 32)
- Il passa en faisant claquer ses petits pas d'âne léger sur les dalles du pont. Les couffins, qui bringuebalaient sur son dos, étaient pleins jusqu'aux bords de branches d'argélas en fleur. — (Henri Bosco, L’Âne Culotte, 1937)
- « – Ce matin, ma mère veut que nous ramassions un petit couffin d’olives vertes, pour les mettre à la potasse ! » — (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, page 213)
- L'outillage d'extraction comprend : deux couffins en alfa tressé, d'une contenance de deux ouïbas chacun; une pioche du genre pic, […]. — (Jean-Louis Combès, Les potiers de Djerba, Secrétariat d'État aux affaires culturelles et à l'information, 1967, page 51)
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latin
?- (Histoire) Qui est originaire ou se rapporte aux Latins, les habitants du Latium.
- La mythologie latine.
- (Par extension) Romain, relatif à l’empire romain.
- Le droit latin.
- Empire latin d’Orient.
- (Linguistique) Relatif au latin, la langue.
- La littérature française du moyen-âge n'a guère que des antécédens latins. Les poésies celtique et germanique n’y ont laissé que de rares et douteux vestiges ; la culture antérieure est purement latine. C’est du sein de cette culture latine que le moyen-âge français est sorti, comme la langue française elle-même a émané de la langue latine. — (Jean-Jacques Ampère, La Littérature française au moyen-âge, Revue des Deux Mondes, 1839, tome 19)
- L’homme ne doit savoir littérairement que deux langues, le latin et la sienne ; mais il doit comprendre toutes celles dont il a besoin pour ses affaires ou son instruction. — (Ernest Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, 1883, collection Folio, pages 166-167)
- « Votre castillan et notre français, et l’italien encore ne sont que des dialectes issus du latin parlé », poursuivit Joanny, récitant malgré lui sa grammaire ; « ce sont des langues vulgaires, d'anciens patois de paysans. Un temps viendra, vous dis-je, où de nouveau on enseignera le latin dans toutes les écoles de l'Empire, le latin classique, et où tous les vulgaires seront oubliés. — (Valery Larbaud, Fermina Márquez, 1911, réédition Le Livre de Poche, pages 143-144)
- Toute la nuit, il avait rêvé qu’il récitait un discours latin en présence de l’Archevêque, et il lui avait semblé prononcer, ore rotundo, un nombre infini de belles terminaisons et de nobles désinences : abunt, arentur, ibus, arum… — (Valery Larbaud, Fermina Márquez, 1911, réédition Le Livre de Poche, page 210)
- Les plus énormes bêtises qui sortaient de la bouche de Johnson prenaient en effet je ne sais quel accent de véracité qui tenait sans doute au style de l’orateur, à la parfaite symétrie de ses phrases et à son redoutable arsenal de mots savants à désinences latines. — (Julien Green, Samuel Johnson, dans Suite anglaise, 1972, Le Livre de Poche, page 12)
- Le jeune jésuite chargé de la classe de latin lit à haute voix les thèmes des élèves sur un ton de persiflage, pour faire rire. Michel en particulier, nouveau venu expulsé depuis peu par une institution laïque, sert de cible.– Voici, Messieurs, du latin de lycée.– Cela vous changera de votre latin de sacristie. — (Marguerite Yourcenar, Archives du Nord, Gallimard, 1977, page 225)
- Qui s’exprime dans cette langue.
- Les auteurs latins.
- – Je prenais sur mes nuits pour parfaire ma connaissance des maîtres latins. Car je les préfère aux Grecs. Ceux-ci sont plus élégants, peut-être. Mais les autres sont plus vigoureux, et ont davantage le sens du droit. — (Pierre Benoit, Le lac salé, 1921, réédition Le Livre de Poche, page 203)
- (Religion) Relatif à l’Église catholique romaine.
- L’église latine ; de rite latin.
- Qui a certaines caractéristiques des habitants du Latium, des anciens Romains et, par extension, des peuples qu’ils ont longtemps et durablement colonisés et influencés.
- Il releva ses cheveux. Sa beauté était célèbre à Tolède : nez aquilin, yeux très grands, le masque conventionnel de beauté latine. — (André Malraux, L’Espoir, 1937, page 622)
- Qui a pour origine la langue latine, qui à l’origine parlait le latin.
- Les peuples latins.
- (En particulier) Espagnol, portugais et italien par opposition à anglo-saxon.
- Amérique latine.
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chagrin
?- Qui éprouve du déplaisir, de la tristesse.
- André est chagrin de la conduite de son fils.
- inquiet, chagrin, je redoublai d’ardeur et d’efforts — (Pierre-Victorien Lottin de Laval, Manuel complet de Lottinoplastique, 1857, lire en ligne)
- Au milieu du lac, il y avait une bête que Julien ne connaissait pas, un castor à museau noir. Malgré la distance, une flèche l’abattit ; et il fut chagrin de ne pouvoir emporter la peau. — (Gustave Flaubert, Trois Contes : La Légende de Saint Julien l’Hospitalier, 1877)
- Dans les ténèbres qui m’enveloppaient, j’évoquais sa figure, et je le distinguais nettement, troublé, chagrin de trouver la pauvre femme dans un tel désespoir. — (Émile Zola, La Mort d’Olivier Bécaille, 1879)
- Je sais que ma composition est ratée, et maintenant que le souvenir de la face pâle est moins vif, et que les fumées de notre banquet sont évanouies, je me sens chagrin, j’éprouve comme des remords. — (Jules Vallès, L’Enfant, G. Charpentier, 1889)
- — Les domestiques en auront peut-être cassé.— Mon chéri, lui dis-je, chagrin de son irrespect, les domestiques de l’Élysée ne cassent rien. Les patrons non plus, d’ailleurs. — (Paul-Jean Toulet, Mon Amie Nane, 1922)
- Qui marque du déplaisir, de la tristesse.
- Sa petite moue chagrine trahissait l’importance qu’elle avait mise à se trouver à cette revue. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Qui est porté à l’humeur sombre et difficile.
- La vieillesse chagrine incessamment amasse ;Garde, non pas pour soi, les trésors qu'elle entasse ;Marche en tous ses desseins d'un pas lent et glacé ;Toujours plaint le présent et vante le passé ;Inhabile aux plaisirs dont la jeunesse abuse,Blâme en eux les douceurs que l'âge lui refuse. — (Nicolas Boileau, Art poétique, 1674, chant III, v. 383 à 388)
- La dame des Belles-Cousines étoit née vive & sensible, mais elle l’ignoroit encore. Un vieux époux, chagrin & grondeur, avec lequel elle n’avait vécu qu’un an, n’avoit eu ni le temps ni le don de le lui apprendre. — (Louis-Élisabeth de La Vergne de Tressan, Histoire du petit Jehan de Saintré et de la dame des Belles-Cousines, 1792, pages 10-11)
- Mais au milieu de tant d’exemples édifiants et touchants, on trouve quelquefois de ces personnes malcontentes et chagrines, à qui tout déplaît dans leur profession, et dont la vie, par-là même, n'est qu'amertume et dégoût. — (Louis Bourdaloue, Sur l'Observation des règles, dans les Œuvres de Bourdaloue - tome 4, Paris : chez Lefèvre & chez Pourrat frères, 1838, page 537)
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alun
?- (Chimie) Nom générique donné aux sulfates doubles d'aluminium avec un autre ion, mais aussi à d'autre sulfates ou l'aluminium est remplacé par d'autres métaux
- (Chimie)(En particulier) Sulfate acide d’aluminium et de potassium, ou d’ammonium. Sel astringent utilisé dans les arts, en teinturerie et en thérapeutique.
- La salure en est beaucoup plus forte que celle de la mer, et elle produit sur les lèvres l’effet d’une forte solution d’alun. — (François-René de Chateaubriand, Itinéraire de Paris à Jérusalem, 1811)
- Plus tard on a reconnu que les acides chromique, chlorique, borique, acétique, et oxalique, ainsi que les chlorures de magnésium et d'étain, et enfin les aluns, se comportaient comme l'acide fluorhydrique. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature; 1re partie: Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- Des eaux qui arrosent ce pays, aucunes ne sont ferrugineuses. Elles contiennent quelque partie d’alun d'un fluide extrêmement léger; […]. — (Comptes Rendus et Mémoires de la Société d'histoire et d'archéologie de Senlis, 1907, page 180)
- On a donné plusieurs formules d’alunage, soit à l’aide de l’alun de potasse, soit à l’aide de l’alun de chrome : […]. — (Agenda Lumière 1930, Paris : Société Lumière & librairie Gauthier-Villars, page 226)
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condylien
?- (Anatomie) En lien avec un condyle.
- Une protubérance condylienne.
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calcin
?- (Verrerie) Verre récupéré et recyclé, le plus souvent dans l’industrie verrière.
- Heureusement, nos produits peuvent être une source importante de matières premières secondaires : le calcin (verre récupéré pour faire du nouveau verre, avec une réduction importante de l’énergie utilisée) ; le gypse qui reste toujours du gypse ; la ferraille que l’on fond. — (Christine Bénard, Dominique Levesque, La poutre et la paille écologiques: L’industrie à la rescousse du climat, 2015)
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affin
?- Qui présente une affinité.
- (Géométrie) (Belgique) Variante de affine.
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ancien
?- Qui existe depuis très longtemps.
- Le curé de Melotte était donc encore universellement aimé et respecté : n’était-il pas un des plus vieux du village et des plus anciens de la paroisse! — (Louis Pergaud, Le Sermon difficile, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- C’est une ancienne coutume. — Un bâtiment très ancien.
- Antique, concernant une époque historique précédant le Moyen Âge.
- Dans l’Égypte ancienne, on construisit les pyramides.
- L’usage ancien voulait que l’on pratique le baisemain.
- (Antéposé) Se dit de quelqu’un qui a changé de situation ou de quelque chose qui a changé de destination.
- Cheminant vers la rue Saint-Joseph, elle songe avec nostalgie à l’ancienne Suzanne, celle qui s’épivardait dans la rue avec ses enfants pendant les récréations et qui, parfois, grimpait au pommier en déchirant sa jupe... — (Anne-Marie Sicotte, Les accoucheuses, tome 1 : La Fierté, Éditions 12/21, 2015, chap. 3)
- C’est l’ancien président du club.
- Il habite dans une ancienne boucherie.
- (Sylviculture) Arbres réservés qui ont plus de trois fois l’âge du taillis dans lequel ils se trouvent, par opposition à moderne.
- Marquer en réserve les arbres anciens, les modernes et les jeunes ou baliveaux de l’âge du taillis.
- Sert aussi à distinguer un personnage historique d’un autre portant le même nom.
- Pline l’ancien et Pline le jeune.
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coin
?- Pièce de fer ou de bois ou de toute autre matière dure, de forme prismatique, dont on se sert principalement pour fendre du bois, des pierres, en la faisant entrer de force avec un maillet ou un marteau.
- Et il me remit un coin pour l’aider à détacher un morceau de houille qu’il avait entamé par dessous ; car les piqueurs se font aider par les rouleurs. — (Hector Malot, Sans famille, 1878)
- Au milieu de la nuit, soudain, je m’éveillais, la poitrine ravagée par une toux violente qui déchirait ma gorge et ma trachée, semblant s’enfoncer de plus en plus profondément en moi, comme un coin ou une cognée. — (Michel Leiris, L’âge d’homme, 1939, collection Folio, page 64)
- Faire entrer le coin, les coins dans une pièce de bois pour la fendre.
- (Par analogie) Pièce de bois, de métal ou de plastique pour serrer ou pour assujettir certaines choses.
- On coinse aussi de la même manière, avec des coins de proportion, les mâts de hune & de perroquets dans leurs chouquets. — (Encyclopédie méthodique : ou par ordre de matières, volume 1, 1783, page 353)
- C’est entre les biseaux et les barres du châssis que se mettent encore d’autres pièces de bois beaucoup plus courtes, taillées aussi en biseau, nommées les coins, qu’il chasse à coups de marteau, à l’aide d’un cognoir ou décognoir, qui est un véritable coin de bois. — (Dictionnaire raisonné universel des arts et métiers, tome 2, nouvelle édition, Lyon : chez Amable Leroy, 1801, page 497)
- (Sens figuré) (Par analogie) Entrave.
- À chaque progression militaire, Vladimir Poutine enfonce un coin dans la solidarité occidentale. — (Raphaël Pirro, Voici 5 options de Poutine pour la suite des choses, Le Journal de Montréal, 6 juillet 2022, page 13)
- Poinçon qui sert à marquer de la vaisselle, des bijoux d’or et d’argent.
- De la vaisselle marquée au coin de Paris.
- (Numismatique) Morceau d’acier gravé en creux dont on se sert pour frapper de la monnaie, des médailles. → voir fleur de coin.
- L’homme est un balancier qui frappe une monnaie à son coin. — (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
- Cette médaille est à fleur de coin : Elle est parfaitement conservée.
- (Sens figuré) Marque.
- Cet ouvrage est frappé au coin du génie.
- […] pas de recette miracle en contrepoint, mais une analyse frappée au coin du bon sens qui dézingue méthodiquement la plus grande supercherie du siècle — (Marine {de Tilly, Bonheur et boniments, Le Point n° 2350, 21 septembre 2017)
- Endroit, lieu où se trouve un angle saillant ou rentrant.
- Sur la gauche est l’auberge du Veau qui tette, renommée pour ses pieds de mouton à la poulette, et que les gastronomes ne confondent point avec celle du coin de la rue Saint-Denis, à l’enseigne du Veau qui mange. — (Place du Grand Châtelet à Paris, dans Nouveau voyage pittoresque de la France, Paris : Ostervald l’aîné, 1817, volume 1 (note de bas de page, non paginé))
- […] car il est une règle que les hiverneurs ne doivent point oublier : « faire la guerre aux coins ! » En effet, les coins, les angles, sont autant de réceptacles à glaces ; les cloisons empêchent la ventilation de s’opérer convenablement, et l’humidité, bientôt transformée en neige, rend les chambres inhabitables, malsaines, […] — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- J’avançai en rampant comme je pouvais vers un coin pour y appuyer mon dos et soulager mes épaules tordues par des crampes. — (Henri Alleg, La Question, 1957)
- (Éducation) Coin de la salle de classe où doit se tenir debout un élève puni.
- Dans la classe enfantine, la toute jeune Mlle Berry poussa soudain un éclat de rire strident et fit faire dix minutes de coin à Bonbon pour lui apprendre à se coller sur la figure un faux nez rouge en forme de topinambour. — (Paul Berna, Le cheval sans tête, 1955, réédition Le Livre de Poche, 1980, page 138)
- (Par extension) Endroit qui n’est pas exposé à la vue.
- — Cependant la nuit que tu viens de passer a dû te donner à réfléchir ?— Bien certainement, j’aimerais mieux un bon lit et le coin du feu.— Le veux-tu, le coin du feu et le bon lit, avec le travail bien entendu ? — (Hector Malot, Sans famille, 1878)
- […] et l’on court se mettre en pantoufles et en robe de chambre pour popoter avec lui au coin du feu. — (Octave Uzanne, Les Zigzags d’un curieux, Maison Quantin, 1888, page 218)
- La Moussotte allait de temps à autre jusqu’au seuil de la porte, interrogeant le coin du bois d’où la route s’échappait de la forêt, la main en abat-jour sur les yeux […] — (Louis Pergaud, Le Retour, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Longtemps, Bert resta assis, seul dans un coin de la cabine de Kurt, ne bougeant pas, ne s’aventurant même pas à ouvrir la porte […] — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 173 de l’édition de 1921)
- Dans un coin, le sosie de Rossi di Palma écoute d’un air pénétré un type tout en lézard. — (Luc Arbona, Escualita : Trans Paris Express, Les Inrockuptibles, 26 novembre 2014)
- (Par extension) Endroit retiré et peu fréquenté.
- Pendant ce temps nous bavardions avec les Norvégiens, et même dans ce coin perdu du monde, les potins marchaient grand train. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- On ne fait plus d’enfants, chez nous, sauf dans les coins pouilleux, dans les milieux de misère, certains samedi de paye, après stations devant les comptoirs des bistrots. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 75)
- Ce coin de campagne agricole était tombé au pouvoir d’une bande de malandrins que commandait un certain Bill Gore […] — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 428 de l’édition de 1921)
- Le capitaine annonça solennellement à Sarah qu’il lui enverrait sous peu le lieutenant Adam Ovambo, l’un de ses meilleurs éléments, un ancien de la criminelle du Cap, chargé depuis peu de ce coin perdu et brousseux d’Afrique du Sud. — (Jérôme Pierrat et Emmanuel Pierrat, Qui a tué Mathusalem ?, Éditions Denoël, 2012, chapitre 2)
- (Par ellipse) (Par métonymie) Quartier.
- Il ne répugne pas non plus accueillir les policiers qui, la nuit, patrouillent dans le quartier, et à leur signaler tel individu louche qu’il a vu zoner dans le coin. — (Jean-Louis Debré, Meurtre à l'Assemblée, Éditions Fayard, 2009, chapitre 17)
- (Par extension) Lieu, région.
- « Il y en a qui sont carrément pris dans le coin. Ils ne peuvent plus revenir avec leur marchandise. C’est un vrai bordel », affirme Francis Rouleau, directeur général de l’Association des routiers professionnels du Québec (ARPQ). — (Francis Halin, Camionneurs coincés par les inondations en Colombie-Britannique: «C’est un vrai bordel», Le Journal de Québec, 19 novembre 2021)
- Je sais qu’ils sont abonnés à L’Union agricole, comme tous les gens de la terre, et au Journal de Criquetot, qui leur donne les nouvelles du coin. — (Robert Cottard, Les Calendriers, Éditions de l’Olivier, Paris, 2019, ISBN 978-2-8236-1508-1, p. 19)
- (Par ellipse) (Par métonymie) Partie.
- Départ à neuf heures, par un temps toujours indécis. Mais les nuages montent et se déchirent par places, laissant voir quelques coins de ciel bleu. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 139)
- Extrémité.
- Les coins de la bouche.
- Le coin de l’œil.
- Parement décoratif, souvent brodé, sur les côtés d'un bas, généralement dans la partie inférieure.
- Un instant après, nous déroulions des bas de soie rose tendre à coins verts... — (Gérard de Nerval, Les Filles du feu, Sylvie, 1854)
- Morceau, portion de quelque chose.
- Un petit coin de terre.
- (Reliure) Pièces de parchemin, de cuir ou de métal dont on garnit les angles d’un livre, d’un registre.
- (Militaire) (Vieilli) Troupe d’infanterie formant un bataillon triangulaire dont une pointe était tournée vers l’ennemi.
- (Hippologie) Incisives qui sont le plus près des crocs, de chaque côté de la bouche du cheval.
- Il y a lieu de remarquer que la béguité des coins est très prononcée, et extrêmement commune ; le plus souvent ces dents n’ont pas encore rasé à 10, 11 ans et même plus tard. — (Journal de médecine vétérinaire et de zootechnie, volume 67, A. Rey, 1921, page 745)
- (Échecs) Une des quatre case du coin de l’échiquier (a8, a1, h1 ou h8).
- (Populaire) Emplacement, souvent secret, de récolte de plantes, de champignons.
- J’ai trouvé un de ces coins à cèpes !
-
emprunt
?- Action ou chose qu'on emprunte.
- Un emprunt à la bibliothèque.
- Euphémisme, en parlant de vol, de plagiat.
- Cet auteur a soin de cacher ses emprunts.
- – C’est pour vous dire que livre de Tourny comporte quelques emprunts. Il a quelquefois oublié les guillemets, mais son précis fait cependant autorité. — (Richard Jorif, Le Burelain, éditions François Bourin, 1989, page 87)
- (En particulier) Capitaux empruntés par un particulier, un État, une société financière.
- Faire un emprunt à la caisse d'épargne.
- La vie laborieuse, active, toute estimable, toute positive, d’un conseiller d’État, d’un manufacturier de tissus de coton ou d’un banquier fort alerte pour les emprunts, est récompensée par des millions, et non par des sensations tendres. — (Stendhal, De l'Amour, 1822, 1re préface de 1826)
- Mon oncle faisait le bilan des sacrifices de son passé. Ça n’était pas sa faute s’il avait été ruiné dans l’affaire de l’emprunt russe et si les actions des tramways de Shanghai ne valaient presque plus rien. — (Jean L’Hôte, La Communale, Seuil, 1957, réédition J’ai Lu, page 16)
- Nous avons, aux articles de la capacité des parties contractantes, rapporté un arrêt qui a déclaré un ex-maire personnellement responsable d’un emprunt qu’il avait fait en cette qualité. — (Claude Étienne Delvincourt, Cours de code civil, volume 5, 1825, page 321)
- (Sens figuré) Caractérise une chose artificielle, forcée.
- Beauté d’emprunt, sourire d’emprunt, vertus d’emprunt, etc.
- (Linguistique) Mot rapporté d’une langue à une autre ; emprunt lexical.
- Contrairement à une idée reçue, les apports africains sont négligeables. Par contre les emprunts – aux langues caraïbes, au malgache, au portugais selon les cas - sont plus importants. — (Jean-Marie Klinkenberg, Des langues romanes : Introduction aux études de linguistique romane, Éditions De Boeck Supérieur, 1999, page 240, note 3)
-
farcin
?- (Hippologie) Forme cutanée de la morve, chez les chevaux et mulets, avec adénites et lymphangites.
- Un mois plus tard, les moutons, atteints de la clavelée, se trouvaient dans un pitoyable état ; deux chevaux avaient la morve et les trois autres le farcin. — (Raoul de Navery, Le Témoin du meurtre, G. Téqui, 1878, page 172)
- On ne cite aucune manœuvre employée par l’acheteur pour simuler le farcin : mais il est facile au marchand qui vous donne une bête avec une tumeur ou un engorgement farcineux sous le ventre, à la face interne des membres, de vous persuader que ce n’est rien. — (Gabriel Maury, Des ruses employées dans le commerce des solipèdes, Jules Pailhès, 1877)
-
chrétien
?- (Christianisme) Qui professe la religion issue des enseignements de Jésus-Christ.
- Le rapport qui existe entre la doctrine chrétienne et la rectitude des mœurs, Taine le lui avait montré : chaque fois que l’homme se fait païen, il se retrouve voluptueux et dur. — (Abbé Paul Buysse, Vers la Foi catholique : L’Église de Jésus, 1926, page 189)
- Sur le front, juste au milieu, la croix berbère était tracée en bleu, symbole inconnu, inexplicable chez ces peuplades autochtones qui ne furent jamais chrétiennes et que l’islam vint prendre toutes sauvages et fétichistes, pour sa grande floraison de foi et d’espérance. — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
- Mais la grosse voix du curé, la voix claire des gamins arrivaient encore à son oreille et continuaient derrière elle :- Êtes vous chrétien ?- Oui, je suis chrétien.- Qu’est-ce qu’un chrétien ?- C’est quelqu’un qui, étant baptisé…, baptisé…, baptisé. — (Gustave Flaubert, Madame Bovary, 1857)
- Qui appartient ou qui est propre au christianisme.
- Toutes les religions prêtent la main au despotisme ; je n’en connais aucune toutefois qui le favorise autant que la chrétienne. — (Jean-Paul Marat, Les Chaînes de l’esclavage, 1774)
- Les vieux symboles chrétiens, tant expliqués, tant traduits, présentent à l’esprit, dès qu’on les voit, une signification trop claire. Ce sont des symboles austères de mort, de mortification. — (Jules Michelet, Du prêtre, de la femme, de la famille, 3e éd., Hachette & Paulin, 1845, page 181)
- (Par extension) Qui adopte un comportement généreux, supposé conforme aux préceptes de la religion de Jésus-Christ.
- Cette sollicitude ne la surprenait guère : Alice avait toujours eu cette espèce de charité très chrétienne, qui attendait que l'on fût au fond du trou pour vous tendre la main. — (Laure Pfeffer, Si peu la fin du monde, Éditions Buchet-Chastel, 2019)
-
fedayin
?- (Histoire) À l’époque médiévale, membres de la célèbre secte des Assassins (nizârites).
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Histoire) (France) Membre de l’armée de lutte pour l’indépendance de l’Algérie.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Combattant palestinien engagé dans la lutte contre Israël.
- C’est pendant la guerre de 1956 que les premiers fedayin apparaissent dans la bande de Gaza, nous l’avons déjà écrit. — (Lucas Catherine, Palestine: la dernière colonie ?, 2003)
-
carolingien
?- Relatif à Charlemagne, son règne, son époque et à la dynastie qu’il a fondé.
- Notre cité ne figure dans aucune des chartes de l'époque mérovingienne, dans aucune des donations des princes carolingiens. — (Gustave Fraipont; Les Vosges, 1923)
- La période carolingienne, pendant laquelle un nouveau pouvoir impérial prend un temps une tournure césaro-papiste semblable à ce qui s’observe à Constantinople et s’impose sur les évêques, joue un rôle-clé dans l’homogénéisation et la structuration de l’Église latine — (Joseph Morsel avec la collaboration de Christine Ducourtieux, L’Histoire (du Moyen Âge) est un sport de combat…, 2007)
- Cela donne l’occasion à la Bretagne de montrer qu’elle n’a pas oublié ses traditions saunières multiséculaires qui acquièrent aux temps carolingiens une nouvelle jeunesse. — (Jean-Christophe Cassard, Les Bretons de Nominoë, 2015)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.