Dictionnaire des rimes
Les rimes en : meurtrière
Que signifie "meurtrière" ?
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- (Droit) Celle qui a commis un meurtre.
- Comme cette première enquête ne lui permet pas d’identifier la coupable, le professeur monte à l’aide d’Innes, d’Alice et de Fred, un stratagème destiné à démasquer la meurtrière en l’obligeant à “désassassiner” Innes… — (Jacques Baudou, Jean-Jacques Schleret, Les Métamorphoses de “La Chouette”, 1986, page 1920)
- Daniel Trussoni pour Le Maître des énigmes, une enquête haletante où un créateur de puzzles asocial tente de résoudre l’énigme dessinée par une meurtrière sur le mur de sa cellule. — (Saint-Cloud magazine, été 2023, page 27)
Mots qui riment avec "ère"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "meurtrière".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ère , ères , ere , eres , erre , erres , aire , aires , air , airs , ert et erts .
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blair
- (Argot) Nez.
- Quel gros blair !
- À peine ai-je émis ces paroles que le gardien projette, à l’angle d’un mur, son blair grotesque. — (Paul-Jean Toulet, Mon Amie Nane, 1922)
- Maintenant qu’ils ont plus le blair en l’air, hypnotisés par la chasse, les gerbes de schrapnells plein les cieux, la faim les retord aux boyaux. — (Louis-Ferdinand Céline, Féerie pour une autre fois, Gallimard, 1952)
- C’est un chenu, blanchi, voûté, avec un blair de viticulteur bourguignon, bien qu’il ne picole que du thé à la menthe ou du café ultrafort. — (San-Antonio (série), Après vous, s’il en reste, monsieur le Président, 2010)
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argentifère
- Qui contient de l’argent.
- Le plomb sulfuré ou galène argentifère est disséminé avec une certaine abondance, et d'une manière uniforme, dans des gangues de baryte sulfatée et de quartz grenu ou cristallin , qui constituent assez généralement les filons. — (Auguste Bravard, Rapport sur les mines de plomb argentifère d'Esteil, Paris : Imprimerie Boisseau & Cie, 1855, page 6)
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caractère
- Empreinte, marque, figure tracée sur une surface quelconque avec une plume, un burin, un ciseau ou de toute autre manière, et à laquelle on attribue une signification. Note : Se dit particulièrement des lettres et autres figures dont on se sert dans l’écriture ou dans l’impression.
- J’aimerais autant que vous me dissiez que l’Iliade d’Homère, ou la Henriade de Voltaire est un résultat de jets fortuits de caractères. — (Denis Diderot, Pensées philosophiques, texte établi par J. Assézat, Garnier, 1875-77)
- Ce qui m’étonne, c’est que le propriétaire dudit bouquin ne semble pas le lire de droite à gauche. Est-ce qu’il ne serait pas imprimé en caractères chinois ? — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre VI, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892, Page:Verne - Claudius Bombarnac.djvu/72)
- La littérature tatare et kiptchake (ou ancien tatar) en caractères arméniens constitue une part intégrante de la culture arménienne et possède une valeur philologique certaine. — (Claude Mutafian, Arménie, la magie de l'écrit, Centre de la Vieille Charité , éd. Somogy, 2007, page 338)
- (Imprimerie) Type dont se servaient les imprimeurs.
- Il fabriqua, en 1621, des poinçons pour former des caractères hébreux, chaldaïques, syriaques, arabes, grecs et allemands, et pour les lettres fleuries, les notes de musique, les vignettes et les fleurons, et rendit public, durant cette année, un cahier d'épreuves de ces caractères, qu'il avait gravés. — (« Jean Jannon », dans Biographie ardennaise ou Histoire des Ardennais qui se sont fait remarquer par leurs écrits, leurs actions, leurs vertus et leurs erreurs, par Jean-Baptiste-Joseph Boulliot, Paris, 1830, vol. 2, page 56)
- On appelle caractère, en typographie, toute lettre ou signe quelconque qui se trouve en relief à l’extrémité d’un petit parallélipède [sic] de métal fondu, ou d’un morceau de bois, si ce sont des lettres destinées aux affiches. — (Pierre Larousse, Grand dictionnaire universel du XIXe siècle, 1866-1877 → consulter cet ouvrage, tome 3, page 350, article « Caractère »)
- Caractères neufs. — Caractères d’imprimerie. — Graver, fondre des caractères.
- Caractère usé.
- La force de corps, l’œil d’un caractère.
- (Par métonymie) (Imprimerie) Ensemble des types d’une même famille.
- Garamond est le caractère littéraire français par excellence depuis François Ier. — (Emmanuel Hocquard, Le cours de Pise, POL Éditeur, 2018, page 82)
- Ce caractère n’a pas encore servi.
- Ce caractère est bon, est mauvais.
- (Par analogie) (Informatique) Donnée qui représente un élément de texte selon un système de codage.
- Caractère alphanumérique, de contrôle, spécial, imprimable.
- Les 128 caractères du code ASCII.
- Une requête SQL se termine toujours par le caractère « ; ». — (Nicolas Larrousse, Création de bases de données, Pearsons, 2006)
- (Par ellipse) (Programmation) Type de donnée existant dans certains langages de programmation, contenant un caractère.
- Une variable caractère.
- (Sciences) (Vieilli) Signe, abréviation utilisé dans une science, dans un art.
- Caractères algébriques, caractères astronomiques.
- (En particulier) (Chimie) (Vieilli) Signe dont les chimistes se servent pour représenter en abrégé les substances qu’ils emploient dans leurs opérations.
- Mission, autorité, pouvoir pour faire ou dire quelque chose.
- Il n’a pas caractère pour agir, il parle sans caractère.
- Ce qui distingue une personne des autres à l’égard des mœurs, de l’âme.
- Des observateurs mal informés ont pris cela pour du charme, ou même pour une faiblesse de ce qu’ils croyaient être le caractère autrichien. C’était faux ; il est toujours faux de vouloir expliquer les phénomènes d’un pays à travers le caractère de ses habitants. Car l’habitant d’un pays a toujours au moins neuf caractères : un caractère professionnel, un caractère de classe, un caractère sexuel, un caractère national, un caractère politique, un caractère géographique, un caractère conscient, un inconscient, et peut-être même encore, un caractère privé ; il les réunit dans sa personne, mais s’en trouve dissocié, et n’est plus finalement qu’un petit vallon creusé par cette multitude de cours d’eau, vallon dans lequel ils viennent s’écouler pour en ressortir ensuite et remplir d’autres vallons avec d’autres ruisselets. C’est pourquoi tout habitant de la terre possède encore un dixième caractère, qui n’est rien d’autre que l’imagination passive d’espaces non encore remplis ; ce caractère donne à l’homme toutes ses libertés, sauf une : celle de prendre au sérieux ce que font ses autres caractères (neuf pour le moins), et ce qui leur arrive ; donc, en d’autres termes, la seule liberté, précisément, qui pourrait remplir cet espace. — (Robert Musil, L’Homme sans qualités, 1930-1932, traduction de Philippe Jaccottet, 1956, pp. 42-43)
- Les desservants peuvent, désormais, disparaître ; le peuple tiendra. Il tiendra, car il est, par caractère, obstiné ; car il vit groupé dans un rayon peu étendu. — (Auguste Billaud, La Petite Église dans la Vendée et les Deux-Sèvres, 1800–1830, Nouvelles Éditions Latines, 1961, page 594)
- La tête en l’air, qui suit à Oxford quelques cours de botanique, se prépare à devenir pasteur quand une chance imprévue s’offre à elle : on lui propose de partir, au titre d’homme de compagnie du capitaine Robert Fitz-Roy, âgé de vingt-six ans et au caractère difficile, pour un très long voyage d’étude. — (Jean d’Ormesson, C’est une chose étrange à la fin que le monde, 2010, ISBN 978-2-221-12336-2)
- Montrer un grand, un beau, un noble caractère.
- Force, vigueur de caractère.
- Trait de caractère.
- Caractère doux, gai, sérieux, sournois, triste, vindicatif, perfide, etc.
- Il y a des caractères difficiles à dompter.
- Le poète dramatique doit saisir, tracer, développer habilement les caractères.
- Garder, soutenir, diversifier les caractères.
- Faire sentir l’opposition des caractères.
- Comédie de caractère.
- (Par analogie) Tour d’esprit, qualité bonne ou mauvaise qui distingue un peuple des autres.
- Les étranges figures dont tout Mangarévien bigarrait sa peau […] lui donnaient un air martial et terrible, que ne démentait pas son caractère ; car il passait, avant sa conversion, pour le plus féroce insulaire de l’Océanie. — (Caret, Archipel de Mangaréva (Îles Gambier), dans Revue de l’Orient, 1844)
- Le caractère de cette nation est la légèreté, la fierté, etc.
- (Absolument) Force d’âme, fermeté.
- Il a montré, dans cette occasion, beaucoup de caractère.
- C’est un homme à caractère.
- N’avoir pas de caractère, être sans caractère, manquer de caractère.
- Expression, air expressif, personnel, original, en parlant surtout des figures peintes ou sculptées.
- Il y a du caractère, il n’y a point de caractère dans sa physionomie.
- Cette tête a un grand caractère, est d’un grand caractère.
- (Par extension) Expression musicale.
- Un beau caractère de tête.
- Cette ouverture n’a point de caractère.
- Ce qui est le propre d’une chose ; ce qui la distingue.
- Les rives de la Moselle sont vraiment pittoresques et réjouissantes au possible ; pour les artistes elles offrent un caractère tout particulier. — (Gustave Fraipont, Les Vosges, 1895)
- Vers le soir la tempête présentait des caractères cycloniques et je pris la cape, les amures à tribord, pour m’éloigner du centre de la dépression. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil ; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Le sol y est compact, souvent imperméable, marécageux par endroits, d’où le caractère mésohygrophile de la flore […] — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, p. 14)
- Et s’il y a un judaïsme de rite aschkenazi, avec son caractère propre, qui le distingue nettement du judaïsme sefardi, ce n’est pas d’Allemagne qu’il est originaire, mais bien de France. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- À l’encontre des autres routes d’Europe, celles du Royaume Uni n’avaient jamais été soumises à aucun essai organisé de redressement et d’aplanissement, et c’est à cela sans doute qu’il faut attribuer leur caractère pittoresque. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 47 de l’édition de 1921)
- (Botanique, Géologie, Zoologie) (Au pluriel) Marque essentielle qui distingue une substance, une plante, un animal de tout autre.
- Dire quels sont les caractères d’une plante, d’un insecte.
- Caractères constants, variables.
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délétère
- (Médecine) Nuisible ou dangereux pour la santé, nocif, qui peut causer la mort.
- Il arrive donc que dans un milieu clos, et après un certain temps, tout l’oxygène de l’air est remplacé par l’acide carbonique, gaz essentiellement délétère. — (Jules Verne, De la Terre à la Lune, 1865)
- Le chagrin, l'alcool et les mille agents délétères au milieu desquels elle vivait avaient eu raison de sa robuste santé de petite nomade habituée à l'air pur de la plaine. — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
- Nous voguions vers l’Afrique, la vraie, la grande; celle des insondables forêts, des miasmes délétères, des solitudes inviolées, vers les grands tyrans nègres vautrés aux croisements de fleuves qui n’en finissent plus. — (Louis-Ferdinand Céline (Louis-Ferdinand Destouches), Voyage au bout de la nuit, 1932, Gallimard (Folio #28 réédition 2019) page 141)
- L’odeur s'est accentuée. Pas franchement délétère, vaguement irritante seulement. — (Glen Cook, Le Château noir, 1984)
- (Sens figuré) Nuisible, qui cause du tort.
- Mais avant de quitter les quatre terrains sur lesquels s’appuie la haute propriété parisienne, ne faut-il pas, après les causes morales dites, déduire les causes physiques, et faire observer une peste, pour ainsi dire sous-jacente, qui constamment agit sur les visages du portier, du boutiquier, de l’ouvrier ; signaler une délétère influence dont la corruption égale celle des administrateurs parisiens qui la laissent complaisamment subsister ! — (Honoré de Balzac, La Fille aux yeux d’or, 1835)
- […] ; or, après trois décennies d’hégémonie idéologique néolibérale et de pari sur la main invisible du marché, les retombées délétères du capitalisme de casino et l’effilochage du lien social qu’il entraine semble redonner, […], une nouvelle actualité à ce souci. — (Alexis Lacroix, « Quand la justice sociale redevient une idée neuve », dans Marianne, no 665, du 16 janvier 2010)
- Et l’annulation de la relâche, doublée des tutorats, entre autres, pourrait aider à faire reculer cet autre virus délétère, celui de l’ignorance. — (Antoine Robitaille, Pourquoi il faut annuler la semaine de relâche, Le Journal de Québec, 12 janvier 2021)
- (Sens figuré) (Morale) Pernicieux, capable de corrompre.
- Ce sont des maximes délétères.
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charretière
- (Transport) Celle qui conduit une charrette.
- En ville, les femmes exercent quantité de métiers : un recensement fait au début du xive siècle en dénombre 125 ! Broderesses, chasublières, ferronnes, maçonnes, charretières, hongresses, lavandières de tête. — (Jean Rabaut, Histoire des féminismes français, Stock, Paris, 1978, page 18)
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censitaire
- (Histoire) Relatif au cens électoral.
- Suffrage censitaire.
- Qui paie le cens.
- Ils [les libéraux] représentaient le « pays légal », les électeurs censitaires, c'est-à-dire deux cent milliers de personnes en tout. — (Bainville, Histoire de France, tome 2, 1924, page 165)
- (Par extension) Réservé à ceux qui payent pour avoir le droit de vote.
- "Je suis contre l'idée de faire payer aux Parisiens le sacre de notre candidat", affirme-t-elle, n'hésitant pas à comparer le processus de désignation à un "vote censitaire". — (Rachida Dati, citée par le Point, Municipales à Paris - Rachida Dati : "Je retire ma candidature", 23 avril 2013)
- Même si [le Conseil des chefs d’État] est censé statuer à l’unanimité, c’est en réalité un véritable suffrage censitaire qui le régit : l’Allemagne et la France y ont un poids énorme et rares sont ceux (…) qui osent s’opposer à ce condominium. — (Jean Quatremer, critiquant un documentaire de France 5, Paris outragé ! Paris brisé ! Paris martyrisé ! Mais Paris bientôt libéré grâce à France 5 !, Libération, 22 avril 2013)
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braisière
- (Cuisine) Vaisseau, récipient sur le couvercle duquel on met de la braise de manière que les aliments cuisent par-dessus et par-dessous.
- Piquez votre foie de veau de gros lard assaisonné; foncez une braisière de bardes de lard; mettez-y le foie avec des carottes, un bouquet garni, des oignons, […]. — (Alexandre Dumas, Grand dictionnaire de cuisine, Paris : Alphonse Lemerre, 1873, p.565)
- (Vieilli) (Désuet) Étouffoir à braises.
- En même temps, il poussait la braisière auprès de l'alga, et quand son maître fut convenablement étendu, le visage tourné du côté de la muraille, il introduisit le page du Ras en lui recommandant de parler bas. — (Arnauld d’Abbadie, Douze ans de séjour dans la Haute-Éthiopie, 1868)
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décadaire
- Qui correspond à une période de dix jours, ou qui a lieu tous les dix jours.
- Je reçois mon relevé bancaire décadaire au lieu du mensuel.
- Relatif aux décades du calendrier républicain.
- Par une inconcevable mansuétude, Elle avait toléré l’affront des fêtes décadaires, l’outrage de la déesse Raison vautrée sur l’autel à sa place, […]. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- (Par extension) (France) (Désuet) Qualificatif donné à une église républicaine établie sous la Révolution.
- Le « Temple de la Raison » fut appelé ensuite « Temple de l’Être suprême », puis « salle décadaire ». — (Pierre Bernadau, Histoire de Bordeaux depuis l’année 1675 jusqu’à 1836, volume 1, 1837.)
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clavaire
- (Mycologie) Champignon se développant de façon ramifiée, souvent réputés non-comestibles ou comestibles médiocres.
- La clavaire droite est un champignon qui se développe sur les vieilles souches ou bois mort.
- Les clavaires simples sont peu appréciées, bien qu’en général comestibles. — (Jacques Delmas, Les Champignons et leur culture, 1989)
- La forêt de Sénart, où j’ai passé une partie de ma jeunesse, à chercher des cèpes et des clavaires, en compagnie de mon père et de Nadar, s’est transformée en une sorte de guinguette semée de « bouchons » sans intérêt. — (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux/Vingt-neuf mois d’exil, Grasset, réédition Le Livre de Poche, page 561)
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bestiaire
- (Antiquité) Sorte de gladiateur qui affrontait des animaux féroces pendant les jeux du cirque.
- Comment concilier la passion immodérée des Romains pour les combats du cirque, et l'infamie dont ils couvraient les instrumens de ces cruels spectacles, les arénaires, bestiaires, gladiateurs ? — (« Arène », dans le Dictionnaire universel de droit français par Jean-Baptiste-Joseph Pailliet, volume 5, Paris : chez Tournachon-Molin, 1827, page 516)
- Sur la première feuille, on voit le consul assis entre deux jeunes gens debout, assistant aux jeux du cirque. En bas, un bestiaire combat contre quatre lions. — (Abbé Arbellot, « Le Diptyque consulaire de Saint-Junien au diocèse de Limoges », dans la Revue des sociétés savantes des départements, Paris : Imprimerie nationale, 1874, 5e série, tome 6, page 298)
- Quant aux présentateurs, ils étaient de deux sortes : les bestiaires, qui combattaient les bêtes et les mansuetaires, qui les apprivoisaient ou les dressaient. — (Jean Richard, Envoyez les lions ! ou le métier de dompteur, Fernand Nathan, Paris, 1971, page 66)
- (Antiquité romaine) Condamné mis à mort par des animaux.
- En même temps, le ministre des jeux s’avança pour demander s’il fallait lâcher contre le bestiaire un lion ou un taureau furieux, qu’on entendait rugir dans leurs cages. — (Alexandre Guiraud, Flavien ou de Rome au désert, Paris : chez Levavasseur, 1835, volume 3, page 185)
- (Rare) (Cirque) Endroit où on parquait les fauves des jeux du cirque.
- Et je n’entendis plus qu’un murmure confus, semblable au murmure de la marée montante, ou au rugissement sauvage qui s’élève dans le bestiaire quand on vient d’ouvrir l’arène. — (Charles Nodier, — (L’Apocalypse du solitaire), dans le Bulletin du bibliophile, Paris : chez J. Techener, 1844, page 1205)
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équimoléculaire
- Se dit de solutions renfermant le même nombre de molécules, ou alors de substances différentes proportionnelles aux poids moléculaires respectifs.
- Le sucre interverti est un mélange en quantités équimoléculaires de glucose et de lévulose.
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naguère
- (Désuet) Récemment ; il y a peu.
- A ce spectacle, tous les assistans attendris, émus, électrisés, quoique tous de différens cultes, volèrent dans les bras les uns des autres, et des larmes fraternelles coulèrent où naguère le fanatisme enflammoit tous les esprits et divisoit tous les cœurs. — (« Progrès de la tolérance », dans La Feuille villageoise, n° 32, du jeudi 3 mai 1792, Paris : Imprimerie Desenne, page 133)
- Le long de la route, notre conducteur nous dit avoir naguère rencontré un ours, le matin, dans la vallée d'Ossau. — (Michelet, Journal, 1835, page 191)
- (Désuet) Peu de temps auparavant ; auparavant.
- Pons réchauffé reprit forme humaine : la couleur vitale revint aux yeux, la chaleur extérieure rappela le mouvement dans les organes, Schmucke fit boire à Pons de l’eau de mélisse mêlée à du vin, l’esprit de la vie s’infusa dans ce corps, l’intelligence rayonna de nouveau sur ce front naguère insensible comme une pierre. — (Honoré de Balzac, Le Cousin Pons, 1847)
- Cette gamine vicieuse et prétentieuse est la fille d’une grosse commère qui tenait, naguère, une fruiterie dans les environs de Barbès. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 198)
- Il y a longtemps. Note : contrairement à l’étymologie qui implique un temps passé récent, l’usage moderne consacre le sens d’un temps antérieur, lointain, révolu.
- Cette gamine vicieuse et prétentieuse est la fille d'une grosse commère qui tenait, naguère, une fruiterie dans les environs du Barbès. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 198)
- Naguère, la masse populaire, résignée à sa vie primitive, obscure, souvent sordide, n’avait point conscience d’être malheureuse. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- En rentrant dans le giron de la nation française, Bordeaux, naguère capitale continentale du royaume d'Angleterre, subissait un dommage considérable. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Un des slogans des économies autarciques (on disait naguère économies fermées) est : Ne rien perdre. — (Maurice Lecerf, Le Fer dans le monde, Payot, 1942)
- Car les écrits modernes sont beaucoup plus nombreux que naguère, et on les trouve dans beaucoup plus de styles. — (Anne-Marie Beaudouin-Bégin, La langue affranchie, se raccommoder avec l’évolution linguistique, Québec, Éditions Somme toute, 2017, page 100.)
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bachelière
- (Éducation) Personne diplômée au baccalauréat.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Désuet) (Familier) Maitresse d’un bachelier (au xixe siècle).
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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diptère
- (Biologie) Qualifie un ordre d'insectes caractérisé par la présence de deux ailes. Elles peuvent s'être atrophiées ou avoir disparu.
- Insectes diptères.
- (Architecture) Qui a deux rangs de colonnes de chaque côté.
- Un temple diptère.
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cornière
- (Par ellipse) (Architecture) Canal de tuiles ou de plomb qui est à la jointure de deux pentes de toit et qui en reçoit les eaux.
- (Art) Pièce de fer à deux branches qui sert à maintenir les angles d’un meuble.
- (Art) Une moulure en bois, en carton ou un profilé en métal dont la section forme un L.
- (Urbanisme) Partie couverte sous les arcades de la place centrale des bastides du sud-ouest de la France.
- Aller par les rues de Barzac, c’était plonger dans le marché. Il avait envahi tout l’espace, les places entourées de cornières et les moindres ruelles. — (Philippe Delerm, Quiproquo, nouvelle, supplément au magazine « Elle », 1999, page 33)
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pierre
- Désigne dans l'usage courant une roche solide et plus ou moins dure, qui constitue une masse compacte dans le sol ou qui affleure à la surface.
- Tirer de la pierre d’une carrière.
- Sculpter la pierre.
- Escalier, pont de pierre.
- L'âge de pierre.
- Bloc de roche employé dans la construction des édifices.
- Or, cette surélévation est construite en pierres avec bossages, les créneaux sont plus espacés, l’appareil beaucoup plus soigné que dans la partie inférieure […]. — (Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888)
- Poser, mettre la première pierre à un bâtiment.
- Un tailleur de pierre ou de pierres.
- Une assise de pierres.
- Pierre faite : entièrement taillée et prête à être mise en place.
- (En particulier) Différentes sortes de pierres qui servent à divers usages :
- Pierre taillée, pierre polie, pierre éclatée : Noms donnés à différentes sortes d’armes ou d’outils primitifs, qui étaient faits en pierre.
- Pierre à bâtir, de taille.
- N’embrasse pas les morts : car ils étouffent les vivants.Aie pour les choses mortes le respect qu’on doit aux pierres à bâtir. — (Marcel Schwob, Le Livre de Monelle, Mercure de France, 1895)
- Pierre à feu.
- Où est mon briquet ? […] Zut ! Plus de pierre… Je vais en mettre une… — (Franquin, Gaston — Gala de gaffes à gogo, éditions J.Dupuis Fils, 1973, page 48)
- (Sens figuré) Symbole de la dureté.
- Une âme, un cœur de pierre : Une personne dure, insensible, que rien ne peut émouvoir.
- Bloc de taille variable ; quartier de roche, caillou.
- On a cru voir dans ce bas-relief une représentation de la mort de Simon de Montfort, tué devant les murs de Toulouse par la pierre d’un engin servi par des femmes, sur la place de Saint-Sernin. — (Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888)
- Jeter une pierre dans un puits.
- Trébucher sur une pierre.
- Se battre à coups de pierres.
- (En particulier) Gemme.
- Les peuples préhistoriques ont eu des conventions monétaires, de coquillages, pierres, pépites ou lingots de métaux précieux, de valeur intrinsèque relative constante, pour acheter des objets moins portatifs dont le possesseur était titulaire. C'était des constitutions financières démocratiques de l'âge d'or. — (Géo, Démocratie Européenne, Saint-Nazaire : Imprimerie ouvrière, 1924, non paginé : 3e page)
- Pierres gravées : Pierres fines ou compositions imitant les pierres fines, sur lesquelles on a gravé des figures en creux ou en relief.
- (Par ellipse) Pierre précieuse, en particulier diamant.
- Voilà une belle pierre.
- (Par ellipse) Pierre tombale, dalle recouvrant la tombe d’un mort.
- Personne ne vient prier sur sa pierre.
- On ne mit point d’inscription sur sa pierre.
- (Par métonymie) Bien immobilier.
- Dans un contexte d’incertitudes économiques, la pierre reste une valeur refuge pour les investisseurs. — (Béatrice Madeline, Le risque de bulle immobilière est loin d’être écarté, Le Monde. Mis en ligne le 10 août 2020)
- (Désuet) Calcul, concrétion qui se forme dans les reins, dans la vésicule ou ailleurs dans le corps.
- Trois mois après le malade pissa un calcul d’acide urique qu'on jugea le noyau d'une pierre plus volumineuse qui avait été usée et dissoute. — (Dr Petit, Traitement médical des calculs urinaires par les eaux de Vichy, dans Revue Médicale française & étrangère, juin 1838, en collection dans l’Encyclographie des sciences médicales, Bruxelles, 1838, page 107)
- Dureté ou sorte de gravier qui se trouve dans quelques fruits.
- Ces poires ont beaucoup de pierres.
- (Go) Jeton utilisé au jeu de go.
- Le jeu de go oppose deux adversaires qui placent à tour de rôle des pierres noires et blanches sur un tablier.
- (Curling) Objet sphérique en granite et muni d’une poignée servant à jouer au curling
- Les équipes jouent alternativement et chaque joueur envoie à son tour 2 pierres de 19,6 kg avec style dans un ordre immuable, quelle que soit la situation et les points en place.— (www.curling-lyon.fr, Curling Club Lyon, Tout savoir sur le curling, 2019)
- (Vieilli) Pierre à eau, ancêtre de l’évier en faïence, dans laquelle les ménagères faisaient la vaisselle et tous les lavages relatifs à la préparation de la cuisine.
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douaire
- (Droit, Histoire) Ce que le mari donnait à sa femme en faveur du mariage qu’il contractait et pour qu’elle en jouît en cas de survivance.
- Et sache, d’ailleurs, belle fille de Sion, que, si le roi très chrétien m’offrait sa fille très chrétienne, avec le Languedoc pour douaire, je ne pourrais l’épouser. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- S’estimant moins intelligente et moins raffinée que lui, elle ne voyait d’excuses à ses yeux que dans son argent. Elle lui demandait pardon de n’en avoir pas plus, elle voulait le lui prodiguer. Et de fait, elle mangea avec lui ce qu’elle n’avait pas gaspillé du douaire laissé par un premier mari assez riche, puis une partie de l’héritage de son père. — (Pierre Drieu La Rochelle, Le Feu follet (1931))
- Demandeuses ou non, elles font face à des situations diverses : spoliation de biens, demande de restitution de douaire ou de biens confisqués, garde et tutelles d’enfants mineurs. — (Valérie Deplaigne, Les femmes nobles dans les conflits de transmission de biens aux lendemains de la bataille d’Azincourt, en pays de droit coutumier français, 2007)
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devancière
- Celle qui a précédé une personne dans ce qu’elle fait.
- (Par extension) — La législature 1898-1902 avait, à la différence de ses devancières, accompli une grande œuvre fiscale. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
- (Au pluriel) (Sens figuré) Ancêtres ; aïeules.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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chaisière
- Femme qui fabrique des chaises.
- Femme qui loue des chaises dans une église.
- La chaisière de la cathédrale, à se préoccuper trop âprement de la location de ses chaises, risque d’oublier qu’elle sert un dieu. — (Antoine de Saint-Exupéry, Lettre à un otage, 1943, page 62)
- Délurier qui a poursuivi ses études aux frais des prêtres, sort du grand séminaire après trois mois de théologie pour être sacristain « dans une église, dit sa mère, où il gagnera plus d'argent que le Curé ». À cette solution personne ne perdra rien, ni la nature : il épouse la chaisière. — (Marcel Jouhandeau, Chaminadour, Gallimard, 1941 et 1953, réédition Le Livre de Poche, page 229)
- Femme qui loue des chaises dans un jardin public.
- J’entre dans les jardins du Luxembourg, tout déserts et luisants de pluie. J’erre lamentablement dans les allées. Je lorgne les statues frileuses et la pièce d’eau où l’averse crépite tristement. Ma vie me semble aussi vide et lugubre que ce parc privé de lumières. Une chaisière se hâte, le dos rond, emmitouflée de châles noirs, le long des chemins trempés. Elle a un nez rouge. Elle serre un carnet de tickets multicolores contre son ventre. On entend tinter ses sous dans sa vaste poche de drap. Et, je ne sais pourquoi, la vision de cette vieille grelottante et laide hausse mon angoisse jusqu’au désespoir. Je cours vers les grilles. Je hèle un taxi. — (Henri Troyat, Le mort saisit le vif, 1942, réédition Le Livre de Poche, pages 95-96)
- On s’assied au Luxembourg quand une chaisière n’est pas en vue et on se regarde. C’est décevant et on s’en veut. Je n’avais pas réalisé jusqu’ici que ce pouvait être un problème d’argent de s’asseoir ! — (Benoîte et Flora Groult, Journal à quatre mains, Denoël, 1962, page 227 (entrée du 29 août 1942))
- Femme qui s’occupe de placer les chaises.
- Officiellement, elle était « assistante sociale », elle était aussi « chaisière », toujours présente pour installer les chaises avant les réunions. — (Le Papier de Verre, bulletin de l’URSA (Unité pour la recherche et les soins en alcoologie), Centre hospitalier des Quatre-Villes, Saint-Cloud, n° 54, janvier 2020, page 1)
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cachottière
- Féminin singulier de cachottier.
- Quelque cachottière que fût Mlle Thuillier, qui ne disait rien de ses placements à personne, pas même à son frère ; quoiqu’elle englobât dans sa masse les économies faites sur la fortune de Mme Thuillier comme sur la sienne, il était difficile que ce jet de lumière ne passât pas sous le boisseau qui recouvrait son trésor. — (Honoré de Balzac, Les Petits Bourgeois, 1844, version écrite par Balzac d’un roman inachevé, repris ensuite par un autre auteur)
- — Eh bien ! petite, lui demanda-t-il avec sa familiarité souriante, vos affaires marchent ?… Pourquoi, diantre ! fais-tu la cachottière avec moi ?— Je ne fais pas la cachottière, répondit Félicité intriguée. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, 1871)
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artère
- (Anatomie) Tube musculaire, élastique et contractile dans lequel le sang, projeté par les contractions du cœur, est porté dans tous les organes.
- Haro sur l’huile de palme, accusée de contribuer à la déforestation et d’être nocive pour nos artères. — (Huile indésirable, dans L’Usine nouvelle n° 3186, du 1er avril 2010)
- L’artère médiane est le principal vaisseau qui alimente en sang l’avant-bras et la main lorsque le bébé se forme dans l’utérus de la mère, mais elle fait place à deux artères au cours du développement dans l’utérus, la radiale et la cubitale. — (Alain Labelle, L’humain continue d’évoluer, sur radio-canada.ca, 29 décembre 2020)
- Artère pulmonaire.
- Il eut l’artère coupée.
- Battement d’artère.
- (Sens figuré) Voies de communication et de circulation les plus fréquentées.
- Les principales artères de la ville sont pavées de bois ou macadamisées ; […]. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- On comprenait alors pourquoi les commerces de chapeaux et de chaussures existent en aussi grand nombre dans cette artère grouillante et relativement courte. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- (Sens figuré) (Électrotechnique, Télécommunications) Câble.
- Les éventuelles opérations d’élagage nécessaires avant toute pose de câble seront à la charge de l’Opérateur. (y.c toutes les démarches en vue d’obtenir les autorisations préalables nécessaires). L’élagage réalisé devra permettre de sécuriser l’ensemble des câbles présents sur l’artère. — (Orange, Règles d’ingénierie pour l’offre d’accès aux Appuis Aériens de la boucle locale d’Orange pour les réseaux en fibre optique, mai 2015 → lire en ligne)
- Lorsqu’il est possible de disposer de deux câbles souterrains en parallèle pour alimenter un poste, on utilise un tableau MT similaire à celui du poste en coupure d’artère. — (Guide de l'Installation Électrique → lire en ligne)
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canepetière
- (Ornithologie) Variante d’outarde canepetière (oiseau).
- On connaît l'histoire du faucon de Henri II, qui, s'étant emporté après une canepetière à Fontainebleau, fut pris le lendemain à Malte, et reconnu à l'anneau qu'il portait. — (Georges-Louis Leclerc de Buffon, Histoire naturelle des animaux, « Discours sur la nature des oiseaux », in Œuvres, Bibliothèque de la Pléiade, 2007, page 1074.)
- Faire de la canepetière, se dit, par allusion à la méfiance bien connue de cet oiseau, pour «être soupçonneux». — (Edgar Nicolin, Les expressions figurées d'origine cynégétique en français, 1906)
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betteravière
- Féminin singulier de betteravier.
- Une coopérative betteravière avait une problématique de sable : lors de chaque campagne betteravière (à l'automne), elle devait gérer un déchet problématique, le sable issu du lavage des betteraves (10 à 12000 t). — (Vincent Aurez & Laurent Georgeault, Économie circulaire: Système économique et finitude des ressources, De Boeck Superieur, 2019, page 122)
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droitière
- Personne droitière.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Personne politiquement droitière.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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bayadère
- Danseuse qui danse devant les temples ou pagodes, en Inde.
- BAYADERE, s. f. (Hist. mod.) nom de femmes galantes, entretenues, comme on dit vulgairement aux Indes, par les pagodes, c’est-à-dire qui passent leur vie dans l’intérieur de ces temples des dieux de la gentilité. Voyez Pagode.Les brames ou brachmanes fournissent de quoi vivre à ces femmes destinées aux plaisirs secrets des Indiens. Toutes les fois qu’on donne des fêtes particulieres, on en envoie chercher pour danser ; elles ne sortent jamais sans être mandées, ou bien dans certains jours où elles assistent en chantant & en dansant au son de divers instrumens qu’elles touchent en l’honneur de leurs dieux qu’elles précedent toujours, quand les gentils les promenent dans les villes, ou d’une pagode à une autre. — (« Bayadère » dans L’Encyclopédie, 1751)
- Viens, nous verrons danser les jeunes bayadères. — (Victor Hugo, Odes et Ballades)
- Bayadère sans nez, irrésistible gouge,Dis donc à ces danseurs qui font les offusqués :« Fiers mignons malgré l’art des poudres et du rouge,Vous sentez tous la mort ! Ô squelettes musqués, […] » — (Charles Baudelaire, Danse macabre, Les Fleurs du Mal, XCVII)
- La bayadère Amany, lorsqu’elle dansait le pas des Colombes, peut seule donner une idée de ces œillades incendiaires que l’Orient a léguées à l’Espagne ; nous n’avons pas de termes pour exprimer ce manège de prunelles ; ojear manque à notre vocabulaire. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
- Mettez devant vous un pâté de foie gras constellé de truffes, un pâté qui soit ouvert, hospitalier, bon enfant, et je parie que, sous prétexte de vous emprunter une truffe — ce diamant noir de la gastronomie,— vous verrez l’essaim des bayadères venir vous manger dans la main. — (Henri Pène, Paris amoureux, 1864)
- — Il habite, à Ceylan, un palais féerique, au milieu de jardins enchantés où, nuit et jour, dansent des bayadères. — (Anatole France, L’Étui de nacre, 1892, réédition Calmann-Lévy, 1923, page 96)
- (Tissage) Motif d'armure combinée formant des bandes dans le sens de la trame. Le résultat obtenu est un tissu à larges rayures.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Objet présentant de larges rayures, par exemple en gastronomie, un mets en verrine.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.