Dictionnaire des rimes
Les rimes en : mertrud
Mots qui riment avec "ude"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "mertrud".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ude , udes et ud .
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similitude
- (Didactique) État de deux choses semblables, similarité.
- La similitude de deux triangles.
- Il y a entre ces deux espèces d’animaux une grande, une exacte similitude de conformation.
- (Littéraire) Comparaison prolongée, analogie.
- Les similitudes sont souvent employées dans l’évangile.
- (Langage courant) Ressemblance.
- Cette similitude harmonique avait une cause géogastronomique : Un déjeuner en compagnie d’un secrétaire de mairie dans une auberge médoquine, la proximité d’un excellent pinard du cru, une belle journée de printemps peuvent en effet enrichir ces fréquences d’une vibration issue du fond des âges, comme qui dirait, une remontée du temps par des voies papillaires dans un double-fond de terroir. — (Jean-Luc Blanchet, Marée blanche en Atlantique, Geste éditions, 2010, chapitre 6)
- (Mathématiques) Transformation composée d'une homothétie et d'une rotation, dans un espace affine.
- chambalud
- hestrud
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rude
- Âpre au toucher ; brut ; dur.
- Le poil du mouflon, que l’on trouve en Asie, est plutôt rude et ressemble à celui de la chèvre ordinaire avec lequel on le confond souvent. Il est employé pour la confection des tapis et feutres grossiers, …. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature; 1re partie: Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- Elle ne pleurait plus, sa voix était caressante, elle appuyait sur sa gorge blanche et délicate la grosse main rude de Javert, et elle le regardait en souriant. — (Victor Hugo, Les Misérables, I, 5, 13 ; 1862)
- Les sables sont les matières que l'on mélange le plus habituellement à la chaux pour former les mortiers ; ils doivent être rudes au toucher et crier quand on les serre dans la main. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 21)
- Âpre au goût ; corsé.
- On but à larges goulées le vin rude qui vous râpait la gorge et chantait aux tempes ; à grandes bâfrées, on s'empifra de viandes. Oui, jamais ne fut plus joyeux réveillon. — (Yvonne Pagniez, Pêcheurs des côtes de France, Fernand Lanore, 1977, page 124)
- Raboteux.
- Les chemins en ce pays-là sont fort rudes.
- (Sens figuré) Pénible ; fatigant.
- Sa jeunesse se dépensait ainsi dans un travail rude et mal payé. — (Victor Hugo, Les Misérables, I, 2, 6 ; 1862)
- Manier du fer quand il y a de la glace entre les pavés, c'est rude. Ça vous use vite un homme. — (Victor Hugo, Les Misérables, I, 7, 10 ; 1862)
- On a marché depuis le point du jour, on est au soir d’une longue et rude journée ; on a fait le premier relais avec Mirabeau, le second avec Robespierre, le troisième avec Bonaparte; on est éreinté. Chacun demande un lit. — (Victor Hugo, Les Misérables, IV, 1, 1 ; 1862)
- Violent ; impétueux.
- – Ah! monsieur le prêtre, vous n’aimez pas les crudités du vrai. Christ les aimait, lui. Il prenait une verge et il époussetait le temple. Son fouet plein d’éclairs était un rude diseur de vérités. — (Victor Hugo, Les Misérables, I, 1, 10 ; 1862)
- La roue du tilbury reçut un choc assez rude. Le courrier cria à cet homme d’arrêter, mais le voyageur n’écouta pas, et continua sa route au grand trot. — (Victor Hugo, Les Misérables, I, 7, 5 ; 1862)
- L’impression de cette première décharge fut glaçante. L’attaque était rude et de nature à faire songer les plus hardis. — (Victor Hugo, Les Misérables, IV, 14, 1 ; 1862)
- Tous les actes extérieurs de sa vie, son âpre ambition, sa rude soif de l'or, tout cela n'était qu'un moyen et non un but. — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- Essuyer une rude tempête.
- Difficile à supporter ; rigoureux.
- Il arriva qu'un hiver fut rude. Jean n’eut pas d’ouvrage. La famille n’eut pas de pain. — (Victor Hugo, Les Misérables, I, 2, 6 ; 1862)
- Il se rappelait ses anciens compagnons ; comme ils étaient misérables ; ils se levaient dès l’aube et travaillaient jusqu’à la nuit ; à peine leur laissait-on le sommeil ; ils couchaient sur des lits de camp, où l’on ne leur tolérait que des matelas de deux pouces d’épaisseur, dans des salles qui n’étaient chauffées qu’aux mois les plus rudes de l’année. — (Victor Hugo, Les Misérables, II, 8, 9 ; 1862)
- L'hiver 1953-1954 fut particulièrement rude. Des clochards moururent de froid, ainsi qu'un enfant dans une famille mal logée. — (Bertrand Marchand, Paris, histoire d'une ville XIXe-XXe siècle, Éditions du Seuil, 1993, p.279)
- Un rude hiver s’est abattu sur la campagne bourguignonne : les quelques arpents de vigne qui font vivre la famille ont gelé. — (Rosa Moussaoui, Zéphyrin Camélinat (1840-1932) Un long chemin, de la commune au communisme, dans L'Humanité, 7 septembre 2011)
- Les temps sont rudes se dit du temps où l’on a beaucoup à souffrir, surtout lorsqu’il y a peu de travail et beaucoup de misère.
- C’est un rude coup pour lui, cet événement est très fâcheux pour lui.
- Une rude épreuve, une situation difficile et pénible.
- Sa vertu fut mise à une rude épreuve, à de rudes épreuves.
- Une rude tentation, une tentation à laquelle il est difficile de ne pas succomber.
- Ce trait est un peu rude, se dit d’un propos ou d’un procédé difficile à supporter, à accepter.
- (Familier) Difficile à croire.
- Cela me paraît rude.
- Bah ! Tant pis ! Ce n’est pas ma faute. C'est l’affaireDu bon Dieu. Ce sont là des accidents profonds.Pourquoi donc a-t-il pris leur mère à ces chiffons ?C’est gros comme le poing. Ces choses-là sont rudes.Il faut pour les comprendre avoir fait ses études.— (Victor Hugo, La Légende des siècles, Les Pauvres gens, X ; 1859)
- Choquant, grossier, désagréable.
- Il avait son sac sur l’épaule, son bâton à la main, une expression rude, hardie, fatiguée et violente dans les yeux. Le feu de la cheminée l’éclairait. Il était hideux. — (Victor Hugo, Les Misérables, I, 2, 3 ; 1862)
- Tout à coup, la voix rude de la Thénardier la rappela à la réalité : – Comment, péronnelle, tu n’es pas partie ! — (Victor Hugo, Les Misérables, II, 3, 4 ; 1862)
- Un auteur qui a le style rude.
- Ces vers-là sont rudes.
- Ce peintre a le pinceau rude, il peint sans grâce.
- Ce coiffeur a la main rude, il ne rase pas légèrement.
- Ce cavalier a la main très rude, il mène durement son cheval.
- Des mœurs rudes, des mœurs d’une simplicité grossière.
- Fâcheux, dur, sévère.
- Il lui était resté juste assez d’âpreté pour assaisonner sa bonté ; c’était un esprit rude et un cœur doux. — (Victor Hugo, Les Misérables, IV, 3, 4 ; 1862)
- Un maître qui est rude envers ses domestiques.
- Dire des paroles rudes à quelqu’un.
- Il a reçu un traitement très rude.
- Il est rude en affaires, se dit d’un homme qui traite avec dureté ceux qui ont affaire à lui.
- Rigide, austère.
- La règle de ces religieux, de cet ordre est très rude.
- (Familier) Redoutable.
- Vous avez là un rude adversaire.
- C’est un rude dialecticien.
- C’est un rude jouteur, c’est un homme avec lequel il ne fait pas bon se mesurer.
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foultitude
- (Nom collectif) (Familier) Un grand nombre.
- Il y a l’argot des duchesses, témoin cette phrase écrite dans un billet doux par une très grande dame et très jolie femme de la restauration : « Vous trouverez dans ces potains-là une foultitude de raisons pour que je me libertise. » — (Victor Hugo, Les Misérables, 1862, tome 4, livre 7, chapitre I)
- C’était là que nous entreposions des voitures, des motos et des bicyclettes abandonnées, volées, retrouvées et pas réclamées, et rangions nos véhicules cassés, la cahute en ciment abritant des foultitudes d’objets illicites, tels revolvers, carabines, couteaux de toutes sortes, pilules, poudres et herbes de toutes autres sortes, publications cochonnes (de toutes autres sortes encore) et des tonnes de biens dérobés à droite et à gauche. — (Michael Malone, Juges et assassins, 1994)
- Ainsi, dans l’après-midi, à l’aide de vieilles photos, et d’une foultitude de souvenirs, ils tissèrent les débuts d’une relation qui allait durer sept ans. — (Jacques Salomé, Je croyais qu’il suffisait de t’aimer, 2013)
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platitude
- (Didactique) Ce qui est plat.
- De place en place, une dune ressort sur cette platitude, donnant sa note propre avec ses grands pignons ou ses buissons de tamaris, seuls à résister au vent de la côte, et parfois de véritables bois comme cette extraordinaire génévraie des Bièges. — (Annales de la Faculté des sciences de Marseille, 1937, page 8)
- D’après ses propres calculs, l’engin devrait être en mesure de monter à une altitude de cinq cent cinquante mètres, une altitude suffisante de son point de vue pour prouver la platitude de notre planète. — (Fred, Mike Hughes renonce une nouvelle fois à prouver que la Terre est plate sur FredZone.org. Mis en ligne le 6 février 2018)
- (Sens figuré) Caractère de ce qui est plat, sans relief, qui manque de caractère.
- Comme pour Joe Biden présentement, sa platitude lui procurait un statut de valeur sûre pour qui espérait seulement un retour à la tranquillité. — (Claude Villeneuve, «Un président normal», Le journal de Montréal, 25 octobre 2020)
- Ce discours, ce livre est de la dernière platitude.
- La platitude de son style me dégoûte.
- Sa conduite a été d’une platitude révoltante.
- Par rapport à la sensation, absence de goût.
- Ce vin est d’une platitude extrême.
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stud
- (Cartes à jouer) Forme de jeu de poker.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Sport) (Belgique) Crampon.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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infinitude
- Caractère de ce qui est infini.
- Paul Ricœur parle de « constitution ontologique instable » par laquelle l’homme est à la fois plus grand et plus petit que lui-même, la faillibilité se trouvant de ce fait dans la disproportion entre finitude et infinitude. — (Jacques Sys, Les imaginaires christologiques, 2000)
- La vie n’est rien ; la mort est tout. Cependant il n’existe pas quelque chose qui soit la mort, indépendamment de la vie. C’est justement cette absence de réalité distincte, autonome, qui rend la mort universelle ; elle n’a pas de domaine à elle, elle est omniprésente, comme tout ce qui manque d’identité, de limite, de tenue : une infinitude indécente. — (Cioran, De l'inconvénient d'être né, 1973, NRF Essais, page 179)
- begude
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.