Dictionnaire des rimes
Les rimes en : menoux
Mots qui riment avec "ou"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "menoux".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ou , ous , out , outs , oux , oup , oups , oût , oûts , oue et oues .
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doudou
?- (Psychologie) Objet procurant un réconfort psychologique à un petit enfant (généralement une couverture ou une peluche).
- Comme d’habitude, elle a apporté un livre qu’elle a soigneusement choisi à la bibliothèque et, surtout, une doudou. À son arrivée dans la classe, une petite fille se lève d’un bond. Sa mamie à temps partiel est arrivée. — (Le Devoir, 23-24 avril 2005).
- La bouffe, la litière, les jouets, la doudou sont de retour. — (Michel Beaudry, « Salut Chef! », dans Le journal de Montréal, 17 octobre 2020)
- Or, pouce ou sucette, le palais du bébé, très malléable, se déforme avec l'un comme avec l'autre. On a pensé que la sucette était tout de même préférable, parce qu'en grandissant, le bébé s'attachera à un « doudou » et qu'il abandonnera la sucette, tandis que le pouce risque de durer beaucoup plus longtemps. — (Aldo Naouri, Réponses de pédiatre, éd. Odile Jacob, 2000).
- Je lui ai amené le doudou d'Antoine. C'était la peluche qu'il avait choisie pour compagnon à sa naissance, parmi une foule d'autres prétendants. Un doudou, c'est toujours un élu. — (Romain Guérin, Le Journal d'Anne-France, 2017, p. 139).
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cagou
?- (Ornithologie) Échassier de la Nouvelle-Calédonie ; il ne vole pas, ses ailes ne lui servant qu’à accélérer sa course[2].
- M. le comte Vignes a fait don au Muséum de vingt-six couples d’oiseaux des plus rares, et entre autres d’une paire de cagoux ; c’est la première fois que ces oiseaux, qui appartiennent à la famille des échassiers, ont pu être rapportés vivants de la Nouvelle-Calédonie ; haut de trente centimètres environ, le cagou est gris cendré. — (Journal officiel 2 février 1875, page 884, 1ière colonne)
- mazous
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moue
?- Grimace que l’on fait en rapprochant et en allongeant les lèvres, en signe de dérision ou de mécontentement.
- Vos deux lèvres s’allongent comme si vous faisiez la moue : d’où vient que si vous la voulez faire à quelqu’un, et vous moquer de lui, vous ne sauriez lui dire que : U. — (Molière, Le Bourgeois gentilhomme, 1670, acte I, scène 4)
- Quand on lui demandait son avis, il répétait poliment l’opinion de la majorité. Rien ne parvint à lasser sa patience, ni les rêves creux du marquis qui parlait des Bourbons comme au lendemain de 1815, ni les effusions bourgeoises de Roudier, qui s’attendrissait en comptant le nombre de paires de chaussettes qu’il avait fournies jadis au roi citoyen. Au contraire, il paraissait fort à l’aise au milieu de cette tour de Babel. Parfois, quand tous ces grotesques tapaient à bras raccourcis sur la République, on voyait ses yeux rire sans que ses lèvres perdissent leur moue d’homme grave. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, ch. III ; réédition 1879, p. 96-97)
- Elle le regarda avec une moue un peu moqueuse qui retroussait ses yeux noirs, et cette expression lui venait de ce qu’elle se savait aimée et qu’elle n’était pas fâchée de l’être et de ce que cette figure-là irrite un amoureux, l’excite à se plaindre, l’induit à se déclarer s’il ne l’a pas encore fait, ce qui était le cas d’Évariste. — (Anatole France, Les Dieux ont soif, Calmann-Lévy, 1912, chap. 3, p. 31)
- Nazira ne put dissimuler une moue de contrariété. Mais elle cacha adroitement sa pensée. — (Out-el-Kouloub, Nazira, dans Trois contes de l’Amour et de la Mort, Éditions Corrêa, 1940)
- Poulouc n’eut qu’une moue pour signifier qu’il n’entendait que couic à ce genre de problème. — (René Fallet, Le Beaujolais nouveau est arrivé, Éditions Denoël, Paris, 1975, chap. 8)
- Ted Neuville est un « crâne d’œuf » typique, chauve, imberbe et affublé de lunettes, du genre qui, en d’autres temps, aurait servi de modèle à une pub pour un antivirus. Il hausse son absence de sourcils avec une moue désabusée. — (Jean-Marc Ligny, Exodes, éd. L’Atalante, 2012, chap. 22)
- coutarnoux
- dampjoux
- grealou
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bagout
?- Autre orthographe, fréquemment rencontrée, de bagou.
- Et les autres écoutaient, étonnés de cette intarissable faconde, de ce « bagout » plus pailleté d’or que l’eau-de-vie de Dantzig, dont les commis-voyageurs de la Bourse grisent leurs pratiques… — (Émile Gaboriau, L’Argent des autres, 1874)
- Au logis, ce bavard, qui s’est conquis par son bagout la confiance de tout un pays, n’ouvre la bouche que pour manger, boire ou ronfler. — ( Roger Martin du Gard, Vieille France, Gallimard, 1933 ; éd. Le Livre de Poche, p. 92-93.)
- La « réussite » accédait au rang de valeur transcendante, définissait la « France qui gagne », de Paul-Loup Sulitzer à Philippe de Villiers, auréolait un type « parti de rien », Bernard Tapie. C’était le temps des bagouts. — (Annie Ernaux, Les années, Gallimard, 2008, collection Folio, page 154.)
- Autre cause du succès de l’ancien ministre, son bagout exceptionnel, son appétence pour les projecteurs, qui en font un « bon client » pour les médias. — (Vanessa Schneider, Claude Allègre et le climat : retour sur un flagrant déni, Le Monde. Mis en ligne le 21 décembre 2018)
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énoue
?- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe énouer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe énouer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe énouer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe énouer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe énouer.
- bascous
- frechou
- caussou
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giou
?- (Montréal) (Argot) Délicieux, savoureux.
- Mes filles m’ont surpris hier soir. Nous conversions de choses et d’autres quand l’une m’a dit : « C’est giou ». Ça vient du créole « gou », au sens de délicieux, et ça se prononce « guiou ». — (Jean-Benoît Nadeau, Cette langue qui ne voulait pas changer , L'Actualité, 3 juin 2019)
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foufou
?- (Familier) Espiègle, écervelé, tout fou (affectif).
- Le jeune comte Octavian, assez foufou, assez lancé sous les jupes des dames pour être connu sous le tendre nom de « Quinquin ». — (C. Clément, L’Opéra ou La Défaite des femmes, Paris, Grasset, 1979, page 208)
- Bigle un peu le chanteur foufou… encore un qui la soigne, sa publicité. — (Jo Barnais, Mort aux ténors, chapitre XII, Gallimard, 1956)
- Éparpillé, impulsif et « foufou » dans l’immédiat après-2008, le maire gagna en gravitas dans les dernières années. — (Antoine Robitaille, Rusé, Labeaume a su bien jouer ses cartes, Le Journal de Québec, 6 mai 2021)
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flou
?- (Gravure, Peinture, Photographie, Sculpture) D'un coloris sans vigueur, qui manque de netteté des contours ou des arêtes.
- Je suis consterné. Grâce aux progrès du progrès, il va devenir impossible de faire des photos floues. — (Alain Rémond, « Il est fou, ce flou ! » in Marianne du 6 au 12 octobre 2007)
- Qualifie une chose un peu indistincte, dont le caractère n’est pas facilement déterminable ou discernable.
- Ces idées floues Là comme un serment qui gêneJe sais tu t'en fousC'est un soupirUn frisson qui ne vaut pas cesTrois francs six sousJ'ai les idées flouesJe sais tu t'en fousJ'ai les idées floues. — (Enzo Enzo, Deux, 1994, Les idées floues)
- ceilloux
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doux
?- Agréable au toucher.
- Mince, brune, dure de tout le corps, elle représentait le type parfait de la race métisse, la chola, avec ses cheveux noirs lisses, sa peau fine et douce. — (Georges Arnaud, Le Salaire de la Peur, 1950)
- D’une saveur peu prononcée, ni acide, ni amer, ni piquante. Se dit aussi d’une saveur crémeuse et à la texture soyeuse.
- Puisque vous êtes sensible, je vous conseille cette sauce plus douce.
- Agréable à entendre, ni heurté, ni fort.
- Que cet air de Caccini est doux !
- Il parle d'une voix plus douce que la première neige et a ce regard tendre et profond des êtres d'exception. — (Anaïs Barbeau-Lavalette, La femme qui fuit, éditions Marchand de feuilles, Montréal, 2015, p. 356)
- Pour une eau, à teneur faible en minéraux, en particulier le sel.
- Cette espèce vit aussi bien dans l’eau douce que dans l’océan.
- Sucré, en évoquant une nourriture, ou une boisson.
- Ce vin est doux et très fruité.
- Apportant du réconfort, du bien-être.
- Je te souhaite une douce nuit.
- Qui n’a rien de fatigant.
- Sur des routes aux doux reliefs, vous prendrez la direction de Champlay, Neuilly et Laduz, où vous pourrez visiter un intéressant musée des Arts et Traditions populaires. — (Balades à vélo en Bourgogne 2009 Petit Futé, p.234)
- Qualifie une consonne sonore, qui n’est pas sourde.
- Il parlait couramment anglais, mais avec un fort accent tudesque, qu’on remarquait spécialement dans la prononciation des lettres v et b ; il adoucissait ses th jusqu’à faire entendre le son dz très doux […] — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 153 de l’édition de 1921)
- « g » est une consonne douce.
- (Sens figuré) D’un caractère affable et conciliant.
- Un peuple doux et hospitalier.
- (Sens figuré) Peu pénible, peu difficile à supporter, à endurer, à observer, qui n’est pas imposé ou infligé avec trop de rigueur.
- C’est une peine trop douce pour ce criminel.
- Qui est de température tiède.
- Chaque période interglaciaire amène un adoucissement du climat, qui prend le type froid et sec ou bien doux et humide. — (Henri Gaussen, Géographie des plantes, Armand Colin, 1933, p. 58)
- (Métallurgie) Qui se plie aisément sans se casser.
- Le fer le plus doux est le plus propre à faire de l’acier.
- aroue
- rouairoux
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kinkajou
?- Mammifère mustéloïde arboricole et nocturne de la forêt humide des Guyanes, de l’Amazonie, des Andes et de l’Amérique centrale, de nom scientifique Potos flavus.
- Une fois encore il suivait le kinkajou, cette créature aux grands yeux longtemps apparentée aux singes. — (Neal Shusterman, Les liberés, 2015)
- capoue
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roudoudou
?- (Confiserie) (Populaire) Confiserie constituée de caramel coloré coulé dans un contenant individuel de petite taille, habituellement une coquille de coquillage.
- On s’écrasait autour du cirque, des loteries à la vaisselle, des marchands de roudoudous. — (Marcel E. Grancher, Sous le pavillon noir, Éditions Gutenberg, 1944, page 131.)
- — Tiens, lui dit-il en tendant vingt sous, tu t'achèteras du roudoudou. — Du roudoudou, sans blague ? Je suis plus une môme. Je me paierai des cibiches. — (Roland Dorgelès, Le Marquis de la Dèche, Éditions Albin Michel, 1971, chap. 1)
- « Chez Bébé » était un lieu de perdition pour les gourmands. C’est là que passaient toutes nos petites économies, en achats de bonbons de toutes sortes, de pochettes-surprises, de bâtons de réglisse et des fameux « roudoudous », sorte de sucre mou, coloré en rouge, vert ou jaune, contenu dans de petits fonds de boîte en bois, et qui vous collaient aux dents et aux doigts. On en avait deux pour un sou. Les roudoudous étaient la tentation suprême. Offrir un roudoudou à un ami était le fin du fin. Et pourtant, malgré sa grande vogue, le roudoudou était, quand on y pense, une bien médiocre friandise. — (Édouard Bled, « Mes écoles », Robert Laffont, 1977, page 64.)
- Quand on m’amenait un prisonnier, celui-ci n’avait qu’une idée : s’évader. Alors, il y avait des tractations, il me disait :« Si tu me paies un roudoudou quand tu auras un sou, je ne me débinerai pas. »L’affaire se concluait et le jeu se poursuivait. Mais quand il y avait plusieurs prisonniers, je ne pouvais payer ces roudoudous à tout le monde avec un sou ! — (Édouard Bled, J’avais un an en 1900, Fayard, 1987, Le Livre de Poche, page 17.)
- arroux
- arrout
- baloue
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.