Dictionnaire des rimes
Les rimes en : melun
Mots qui riment avec "un"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "melun".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : un , uns , unt , unts , in , ins , int , ints , ingt , aim , aims , ien , iens , éen , éens , yen et yens .
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choroïdien
?- (Anatomie) Relatif à la choroïde.
- Les [artères ciliaires] courtes postérieures ou choroïdiennes au nombre de deux, se divisent chacune en 4 à 8 branches, qui entourent le nerf optique. — (G. Gérard, Manuel d'anatomie humaine, 1912)
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bovin
?- Relatif au bœuf et aux autres bovins : les veaux, les vaches ou les taureaux.
- Cette lésion très fréquente dans l’espèce bovine ne doit donc jamais être considérée comme significative. — (Yan Chérel, Patrice Couillandeau, Christian Spindler, Olivier Lecomte, Thibaut Larcher, Autopsie des bovins, 2006)
- (Par analogie) (Péjoratif) Qui tient des bovins.
- […], et le bellâtre à tête plus ou moins simiesque, bovine, équine, porcine, corvidée ou batracienne, — toute la lyre esthétique ! — exulte devant son miroir, se tient pour la copie la plus parfaite de l’Antinoüs, et se fait a lui-même les yeux doux. — (Auguste Dietrich, 31 décembre 1911, « Préface » de Fragments sur l'histoire de la philosophie, par Arthur Schopenhauer, Paris : Librairie Félix Alcan, 1912, p. 12)
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clavecin
?- (Musique) Instrument de musique, longue épinette à un ou plusieurs claviers dont les cordes sont de métal.
- Il entendit Herman jouer sa Coquette, pièce de clavecin qui faisait fureur dans les salons. — (Castil-Blaze, « Étienne Nicolas Méhul », dans la Revue de Paris, 1834, vol.1, p.25)
- Tenant dans ses bras Marie, âgée de trois ans, il la présentait avec orgueil aux ambassadeurs étrangers et voulait qu'elle jouât du clavecin en leur présence. C’était merveille de voir courir de si faibles doigts sur les touches avec précision et rapidité. — (Adelaïde Celliez, « Marie Tudor », dans Les Reines d'Angleterre, Paris : chez P.-C. Lehuby, 1852, page 461)
- Un instant après on entendit Andrée attaquer vigoureusement les touches de son clavecin. — (Alexandre Dumas, Joseph Balsamo, 1846)
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bambin
?- (Familier) Bébé, enfant.
- Depuis le début, c’est un site révolutionnaire pour toutes les mamans hypercréatives et débordées, sur lequel tout est centralisé et trié par thème pour organiser le goûter d’anniversaire de ses bambins adorés. — (Lisa Gachet, Make my party, 2013, page 194)
- Mais supprimez donc la dictée de ces bambins! Qui protesterait? Nous? Certainement non. Eux? — (Pierre Louÿs, Une réforme dangereuse, 1904, dans Archipel, 1932)
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copain
?- (Familier) Camarade, personne que l’on apprécie bien.
- Il appela un de ses copains, un jeunot coiffé d'une gapette américaine à viscope pointée vers le ciel. — (Léo Malet, Les rats de Montsouris, Éditions Robert Laffont, 1955)
- Ça tombe bien : El Padrino marche à voile et à vapeur, et ce sont, semble-t-il, des copains de son milieu qui lui dégotent en 1983 un emploi de top-model masculin à Mexico, capitale fédérale. — (Patrick Bard, La Frontière, Éditions du Seuil, 2002, 2015)
- – Tu veux dire que toi et James Dean, vous êtes copains?– Au sens où vous l’entendez, vous les Français, oui. Sans hésiter, je peux dire que nous partageons souvent le même pain. — (Jean-Pierre Alaux, Une dernière nuit avec Jimmy, Calmann-Lévy, 2010, page 63)
- C’est pourquoi José n’avait pas compris grand-chose aux raisons fournies par Esprit et qui voulaient qu’on épargnât Castagnier, meurtrier de ses copains, ses copains qui avaient eu confiance en lui. — (Exbrayat, Les Menteuses, Librairie des Champs-Élysées, 1970, chapitre IV)
- (Familier) Amoureux.
- Bonjour, moi et mon copain habitons à 1h30 de route.
- Bien sûr que j’ai déjà eu des copains, tu m’as pris pour une blédarde ou quoi ? Je suis née et j’ai grandi en France, moi ! Hi hi hi !!! Mon dernier mec, je l’ai plaqué il y a 15 jours, parce qu’il était un peu trop jeune pour moi, niveau sexuel ! — (Alain Berthoud, Banlieue Sud : Garçons et Filles, Lulu.com, 2015, page 147)
- Elle était envoyée chez le proviseur presque aussi souvent que Dan Swansea, à cause de sa propension à siffler des imprécations du genre : « Tu mourras en enfer, sodomite » aux filles qui roulaient des patins à leurs copains dans les couloirs. — (Jennifer Weiner, Des amies de toujours, Éditions Belfond, traduit de l’anglais par Hélène Colombeau, 2011)
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bernardin
?- (Religion) Relatif aux cisterciens, fondés par Robert de Molesme, mais dont la réforme monastique est propagée principalement par Bernard de Clairvaux.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Relatif à La Bernardière, commune française située dans le département de la Vendée.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Relatif à la rue Bernard, à Montréal [1].
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Relatif à Saint-Bernard, commune française située dans le département de l’Isère.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Relatif à Saint-Bernard, municipalité québécoise [1].
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Relatif à Saint-Bernard-de-Lacolle, municipalité de paroisse québécoise [1].
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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brodequin
?- Chaussure de peau ou d’étoffe qui couvre le pied et le bas de la jambe et se lace sur le dessus du pied.
- Isaac, […], se jeta aux pieds du généreux outlaw, et, frottant sa barbe contre ses brodequins, il cherchait à baiser le pan de sa casaque verte. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Les mouvements de la marche relevaient par instants la robe de la jeune fille, et permettaient de voir, au-dessus des brodequins, la rondeur d’une jambe finement moulée par un bas de soie à jours. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Ses mains, grassement effilées, faisaient se jouer à travers les œillets le lacet du brodequin comme une navette agile, sans songer au jupon qu’il fallait rabattre. — (Charles Baudelaire, La Fanfarlo, 1847 ; réédition Gallimard, 2012, collection Folio, page 53)
- Un beau matin il s’est amené ici avec une paire de brodequins à recoudre. — (Louis Pergaud, Un point d’histoire, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Morel s’éloigna du pas lourd de ses brodequins. Bien qu’il ne mît plus jamais les pieds dans la boue, il avait conservé l’habitude des souliers de chasse, son premier luxe, bien avant l’achat de sa première presse à injecter, quand il était encore tâcheron, avec deux compagnons. — (Roger Vailland, 325.000 francs, 1954, réédition Le Livre de Poche, page 212)
- (Vieilli) Chaussure que portaient les acteurs de comédie. Note : S’oppose ainsi au cothurne et au socque des acteurs de tragédie.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Cyclisme) (Vieilli) Chaussure que portent les coureurs cyclistes.
- Il accéléra et passa à quarante-cinq à l’heure. Le sang coulait de la cuisse sur les jambes et sur les brodequins. — (Roger Vailland, 325.000 francs, 1954, réédition Le Livre de Poche, page 40)
- (Histoire) (Au pluriel) Torture qui se donnait avec des planches et des coins dont on serrait fortement les jambes de l’accusé.
- Supplice des brodequins.
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commun
?- Qui sert, qui peut servir à tout le monde ou seulement à plusieurs personnes.
- Un puits commun.
- Une cour commune.
- Passage, escalier, chemin commun.
- Cela est commun à tout le bourg, commun aux deux maisons.
- Les biens les plus précieux, répondit M. Bergeret, sont communs à tous les hommes et le furent toujours. L'air et la lumière appartiennent en commun à tout ce qui respire et voit la clarté du jour. — (Anatole France, Monsieur Bergeret à Paris, chapitre XVII, 1901)
- Partagé par différents êtres ou par différentes choses.
- La cour d’appel partagea alors les dommages, selon les principes de la faute commune, constatant que la victime s’était imprudemment aventurée sur un boulevard passager, sans prendre les précautions nécessaires. — (Orville Frenette, L'incidence du décès de la victime d'un délit ou d'un quasi-délit sur l'action en indemnité, Librairie de l'Université d'Ottawa, 1961, page 85)
- Le boire et le manger sont communs à l’homme et aux animaux.
- La vie végétative est commune aux animaux et aux plantes.
- Qualités communes.
- Traits, caractères communs.
- Ami commun.
- Péril commun.
- Des goûts communs les rapprochèrent.
- Cette douleur, cette joie m’est commune avec bien des gens.
- Entreprendre une chose à frais communs.
- La commune mesure de deux quantités.
- J’ai cela de commun avec lui.
- Cette affaire n’a rien de commun avec celle dont il s’agit.
- (En particulier) Mutuel, réciproque.
- D’un commun accord.
- Public, collectif.
- L’intérêt commun
- Le bien commun.
- Général ; ordinaire ; habituel ; moyen ; qui appartient ou peut appartenir à la plupart des hommes ou à un grand nombre d’hommes.
- Le meilleur préservatif contre les souris est un chat, non pas un chat angora, mais un chat à poil lisse et ras, rayé de gris et de brun, de la race commune appelée chat de gouttière. — (« Souris », dans la Grande encyclopédie illustrée d’Économie domestique et rurale, par Jules Trousset, Paris : chez Fayard frères, s.d. (vers 1875), page 2310)
- À huit heures et demie la directrice fut remplacée par une adjointe, Mme Galant, grosse femme assez commune, qui avait l’air d’une marchande des Halles cossue, plutôt que d’une institutrice. — (Léon Frapié, La maternelle, Librairie Universelle, 1908)
- […] une décence qu'on ne trouve pas à ce point dans les campagnes où la trivialité est si commune. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 31)
- C’est l’opinion commune.
- Une erreur très commune.
- Une destinée commune.
- L’usage en est fort commun.
- Il n’y a rien de si commun, rien n’est plus commun.
- Cette terre donne tant de revenu, année commune, bon an, mal an, en compensant les mauvaises années avec les bonnes.
- Répandu et abondant ; fréquent ; courant.
- Les melons sont fort communs cette année.
- Les bons muscats sont communs en Languedoc, en Provence.
- Il est commun de croiser des cerfs dans ces forêts.
- (En particulier) (Mathématiques) Propriété valable pour plusieurs nombres ou entités.
- Diviseur commun.
- Le plus grand commun diviseur.
- Dénominateur commun.
- (Géométrie) Ce qui appartient à la fois à deux figures que l’on compare.
- L’angle a, le côté b et c sont communs à tel triangle et à tel autre.
- (Droit de la copropriété) Relatif à une communauté de biens.
- Époux communs en biens.
- Le contrat porte que les époux seront communs en biens.
- (Linguistique) Qualifie les mots, les termes ordinaires d’une langue, par opposition à ceux qui ne sont usités que dans les arts et dans les sciences.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Linguistique) Qualifie la langue qui est parlée le plus généralement dans un pays, ou parfois sert de langue d'échange (koiné).
- En France, le français est la langue commune.
- Qui est médiocre, qui ne sort pas de l’ordinaire, qui est peu estimable dans son genre.
- Il a fait un discours très commun.
- C’est un orateur fort commun.
- Une invention commune.
- Rien de plus commun.
- De peu de valeur et d’une qualité médiocre.
- Un marchand qui n’a que des marchandises très communes.
- Il n’y a là rien que de commun.
- Vulgaire, bas, par opposition à noble, distingué.
- Son langage est bien commun.
- Cette femme a des manières communes.
- Tu as tous les mauvais instincts. Par-dessus le marché, tu es commune. J’ai honte de toi. Dès ta petite enfance, j’ai compris que tu ne serais jamais une dame. — (Julien Green, « Moïra », 1950, réédition Le Livre de Poche, page 40)
- (Grammaire) Épicène, ayant une terminaison identique au masculin et au féminin [2].
- (Linguistique) Dans certaines langues, genre grammatical avec tous ses articles issu d'une fusion du masculin et du féminin, alors que le neutre demeure.
- Le mot lag (« loi ») est du genre commun en suédois.
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argentin
?- (Vieilli) Qui a l’éclat et la blancheur de l’argent.
- Onde, flots argentins.
- (Peinture) (Vieilli) Qui rappelle le blanc de l’argent, en parlant d’un ton, d’un effet de couleur.
- Tu sais ce que c’est que la couleur argentine, n’est-ce pas ? »Elle hésita.« Ou plutôt la couleur gris-perle ?— Gris-perle, oui, monsieur. — (Hector Malot, En famille, 1893)
- Qui a le son clair de l’argent.
- Charles accourut à sa sœur près du pont, et j’entendis qu’il lui disait d’une voix argentine : — Pourquoi donc que tu n’es pas venue dire adieu à mon bon ami ? — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- L’innocent paradis, plein de plaisirs furtifs,Est-il déjà plus loin que l’Inde et que la Chine ?Peut-on le rappeler avec des cris plaintifs,Et l’animer encore d’une voix argentine,L’innocent paradis plein de plaisirs furtifs ? — (Charles Baudelaire, « Moesta et errabunda » in Les Fleurs du mal)
- Doña Luz partit d’un éclat de rire argentin dont les notes perlées auraient rendu un rossignol jaloux. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
- La Julie, lui tournant le dos, était en train de traire et, du pis qu’elle pressait en cadence, le lait tombait dans le chaudron de fer battu avec un roulement semi-argentin de tambour. — (Louis Pergaud, La Vengeance du père Jourgeot, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
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marin
?- Qui appartient à la mer.
- Enfin, comme à dessein de le rendre plus complexe, des odeurs de caroube, de denrées coloniales, de goudron, d'air marin arrivaient puissamment du port et se mêlaient à celles qui montaient des pavés et des caves. — (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 42)
- Il plongea ensuite entre ses cuisses, là où la matrice avait le goût salé des embruns marins. — (Philippe Morvan, Ours, Calmann-Lévy, p.199, 2018)
- Veau, loup, cheval marin.
- Terrains marins : Couches du sol qui ont été formées par des alluvions de la mer.
- Les dieux marins : les dieux de la mer.
- Qui est spécialement destiné à la marine.
- Carte, aiguille marine.
- Lieue marine : Lieue d’un vingtième de degré de latitude et qui vaut environ 5 555 mètres.
- Trompette marine : → voir trompette
- Avoir le pied marin : Savoir marcher sans difficulté à bord d’un vaisseau agité par le mouvement de la mer.
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enfreint
?- Participe passé masculin singulier de enfreindre.
- Troisième personne du singulier du présent de enfreindre.
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embonpoint
?- État d’une personne un peu grasse.
- C'était une grande femme qui avec moins d’embonpoint eût eu la taille belle, et une beauté romaine que bien des gens préféraient à celle de sa sœur. — (Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon, Paris : A. Sautelet & Cie ; Alexandre Mesnier, 1829, vol.11, page 206)
- Quoique La Brière fût alors mince, il appartient à ce genre de tempéraments qui, formés tard, prennent à trente ans un embonpoint inattendu. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- C’était à cette époque une femme de cinquante-deux à cinquante-trois ans à peu près, qui conservait, grâce à son embonpoint plein de fraîcheur, les traits de sa première beauté. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre VI)
- Bakounine était d’une colossale stature, encore que son embonpoint fût évidemment dû à sa maladie. — (Debagori-Mokrievitch, Souvenirs sur Bakounine, traduits par Marie Stromberg, La Revue blanche, 1895)
- Elhamy, de son côté, changeait. Il prenait de l'embonpoint; ses traits s'empâtaient quelque peu. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans "Trois contes de l'Amour et de la Mort", 1940)
- (Sens figuré) — La Verse ou le versage des blés, et de beaucoup de plantes céréales, est un accident occasionné, ou par de grands vents, des orages, de fortes pluies, ou par le trop d’embonpoint que prennent les plantes dans les temps chauds et humides. — (Jean Baptiste Henri Joseph Desmazières, Agrostographie des départemens du Nord de la France, page 130, 1812)
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circonvins
?- Première personne du singulier du passé simple du verbe circonvenir.
- Deuxième personne du singulier du passé simple du verbe circonvenir.
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capitolin
?- Du Capitole.
- Jupiter capitolin.
- Vénus capitoline.
- Jeux capitolins.
- Fastes capitolins, tables de marbre trouvées à Rome en 1447, avec la série des consuls de l’an de Rome 250 à 765.
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galantin
?- (Vieilli) Homme ridiculement galant auprès des femmes.
- Laisse donc cette enfant tranquille, galantin de la Canebière ! — (Willy et Sidonie-Gabrielle Colette, Claudine à l’école, Le Livre de Poche, 1900, page 74)
- – Alors ils ont eu une discussion terrible… La Mouravieff, qui n’a peur de rien, a marqué d’un grand coup de canne la figure de son galantin, qui est sorti du bureau en claquant la porte et en refusant de signer l’ordre… — (Maurice Dekobra, La Madone des sleepings, 1925, réédition Le Livre de Poche, page 197)
- Eh bien, monsieur le duc, j'ai toujours remarqué au cours de ma longue carrière — et ce jeune homme qui est là, dit le galantin chevronné […] ne me démentira pas — que quand on a envie d’une fille, si on y va carrément, neuf fois sur dix elle ne vous dit rien, mais si on relève tout doucement ses jupes pour regarder ce qu’il y a dessous, le plus souvent, elle vous fout en correctionnelle. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942, page 62)
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eurasien
?- (Géographie) Relatif à l’Eurasie.
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arachnéen
?- Relatif à l’araignée.
- (Littéraire) (Sens figuré) Dont la légèreté, la finesse, fait penser à la toile d’araignée.
- J’ouvris ce sac-là et en retirai une arachnéenne culotte de nylon, noire et bordée de dentelle. — (Léo Malet, L’Ours et la Culotte, 1955, chapitre V)
- (Usage substantivé) Mais dans les infinies nuances proposées par la lingerie, de l’honnête inusable à l’arachnéen lascif, elle faisait maintenant des concessions à la beauté qu’elle eût déclarées naguère indignes d’une femme intelligente. — (Robert Musil, L’Homme sans qualités, 1930-1932 ; traduction de Philippe Jaccottet, 1956, tome 1, page 419)
- Elle portait un voile arachnéen.
- (Sens figuré) Qui dessine des réseaux comme dans une toile d’araignée.
- Des vidéos associées permettent d’appréhender dans l’espace le développement de cette architecture arachnéenne. — (Florence Rosier, Des images d’embryon d’une précision inégalée porteuses d’espoirs pour la recherche, Le Monde. Mis en ligne le 15 janvier 2018)
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chapelain
?- (Religion) Prêtre qui dessert une chapelle privée.
- Le chapelain du château apprendra au jeune garçon à écrire, à lire dans les livres religieux rédigés en latin, à compter et à dire ses prières. — (Coppin, Brigitte, À la découverte du Moyen Âge, Père Castor Flammarion, 1998)
- L’architecte montréalais A. Préfontaine choisit la pierre pour l’ensemble conventuel, sobre et dépouillé, comprenant un bâtiment d’accueil, une chapelle, deux maisons (jadis occupées par le chapelain et le sacristain) et le monastère comme tel, qui forme une cour carrée, dans la pure tradition médiévale. — (Le Devoir, 1er juin 2004)
- En écrivant ces quelques lignes, je ne pouvais pas m’empêcher de penser aux Trois messes basses d’Alphonse Daudet, notamment au moment où dom Balaguère, le chapelain de circonstance, demande à son petit clerc Garrigou de lui parler du réveillon qui l’attend au château : dindes truffées, carpes, truites géantes et, bien sûr, les vins de la propriété, qui n’ont certes rien à voir avec la piquette du vin de messe. — (Le Devoir, 23-24 décembre 2006)
- (Histoire) Bénéficier titulaire d’une chapelle.
- Les chapelains de Dame. Les chapelains de la Sainte-Chapelle.
- (Histoire) Dans l’ancienne monarchie, prêtre officier du roi, dont la fonction était de dire la messe au roi, à la reine, etc.
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archidiocésain
?- Qui dépend d’un archevêché, qui appartient à un archevêché.
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bouquetin
?- (Zoologie) Espèce de chèvre sauvage vivant en montagne ou en plaine, dont le mâle a de longues cornes à bourrelets et recourbées vers l'arrière.
- Il voulait saisir la crinière de Jehol quand il vit enfin descendre, en dansant, une famille de bouquetins. — (Joseph Kessel, Les Cavaliers, Gallimard, 1967)
- (Zoologie) Variante de bouquetin des Alpes (caprin).
- (Héraldique) Meuble représentant l’animal du même nom dans les armoiries. Il se blasonne comme le bouc dont il se distingue par la forme des cornes. À rapprocher de bouc, chamois, chèvre et mouflon.
- D’argent au bouquetin de sable rampant, accorné d’or et vilené de gueules, qui est de Gais en Suisse → voir illustration « armoiries avec un bouquetin »
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chien
?- (Zoologie) Mammifère carnivore de la famille des Canidés, apparenté au loup (dont il est considéré comme une sous-espèce) et domestiqué par l’être humain, existant sous de nombreuses races aux morphologies variables, de nom scientifique : Canis lupus familiaris.
- Il faut que les piqueurs aient l’œil à terre dans tous les lieux où ils croiront de pouvoir en revoir, afin d’aider à leurs chiens & s’assurer que c’est le cerf de la meute qu’ils chassent. — (Encyclopédie ou Dictionnaire universel raisonné des connoissances, tome 42, 1775, page 19)
- Le chien s’était mis à rôder dans les environs, fouillant avidement les tas d’ordures, sans doute pour y déterrer un os ou quelque régal de ce genre. — (Octave Mirbeau, « La Mort du chien » dans Lettres de ma chaumière, 1886)
- Quelques chiens, des braques hongrois, gambadent sur les pelouses. — (Daniel Apruz, Le coq, 1992)
- Le chien, qui se faisait vieux et n’aimait point à découcher, était, comme d’habitude, rentré dès le premier soir et gardait le coin du feu, car on était en hiver. — (Louis Pergaud, Le Retour, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Les chiens distinguent-ils les hommes de leurs sœurs les jeunes filles, de leurs femmes les femmes ; les chiens peuvent-ils être attentifs à d’autres qu’à la vieille demoiselle en visite qui leur dit, grattant le dessous de sa chaise : « Le chat ! » — (Jean Giraudoux, Provinciales, Grasset, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 123)
- L’ouverture donnait sur la loge de Gaby Million où la vedette avait laissé ses chiens. Les bêtes se mirent à aboyer. — Naturellement c’est plein de cabots, crut devoir déclarer spirituellement Mr. Morgan. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- (Sens figuré) (Familier) Personne rude ou sévère, avare, déloyale, ou faisant autrement preuve de bassesse.
- Oui, pourquoi, roumi, chien, fils de chien, viens-tu encore à cette heure, avec ta femme trois fois maudite, me narguer jusque dans ce bouge… — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
- – Maintenant on a la certitude que c’est cette ordure de Jacques qui l’a donné, c’est exactement le même coup que pour Lafont… Son compte est bon !... Ce chien ! Ce chien ! Ce chien ! Ce chien ! » Il sortit de la pièce. — (Elsa Triolet, Le premier accroc coûte deux cents francs, 1944, réédition Cercle du Bibliophile, page 75)
- (Sens figuré) (Bible) Prostitué homosexuel.
- Tu n’apporteras point dans la maison de l’Éternel, ton Dieu, le salaire d’une prostituée ni le prix d’un chien, pour l’accomplissement d’un vœu quelconque ; car l’un et l’autre sont en abomination à l’Éternel, ton Dieu. — (Deutéronome, XXIII, 19, traduction de Louis Segond)
- (Cartes à jouer) Talon de cartes constitué par celui qui distribue au jeu de tarot, le preneur devra écarter autant de cartes avant que la partie commence.
- Faire son chien.
- (Marine) Mâchoire métallique empêchant les deux hunes d’un chalut de s’écarter pendant le trait.
- (Technique) (Vieilli) Chariot servant au transport du minerai.
- (Technique) (Vieilli) Outil de tonnelier.
- (Technique) (Vieilli) Barre de fer avec deux crochets, dont l’un est mobile pour assembler la menuiserie.
- (Technique) Outil utilisé par les cordonniers pour assembler les chaussures.
- Le chien (10) d’un révolver (Par analogie) (Armement) Pièce d’une arme à feu portative, qui assure la percussion de l’amorce de la cartouche.
- L’inconnu arma le pistolet, et l’on entendit au milieu du profond silence qui accompagnait les intervalles du dialogue le craquement du chien. — (Alexandre Dumas, Joseph Balsamo, 1846)
- C’était le petit Gavroche qui s’en allait en guerre. Sur le boulevard il s’aperçut que le pistolet n’avait pas de chien. — (Victor Hugo, Les Misérables, IV, 11, 1 ; 1862)
- Le jeune homme caressait son arme avec amour ; il rabattit le chien à plus de vingt reprises, introduisit son petit doigt dans le canon, examina attentivement la crosse. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, chapitre I ; réédition 1879, page 13)
- […] un très joli fusil, qui paraissait tout neuf. Les canons étaient d'un beau noir mat, la gâchette était nickelée et, sur la crosse sculptée, s'allongeait un chien, noyé dans le bois verni. — (Marcel Pagnol, La gloire de mon père, 1957, collection Le Livre de Poche, page 231)
- La crosse n'en était pas sculptée, et elle avait perdu son vernis ; la gâchette n'était pas nickelée, et les chiens étaient si grands qu'ils avaient l'air d'un ouvrage de ferronnerie. — (Marcel Pagnol, La gloire de mon père, 1957, collection Le Livre de Poche, page 233)
- (Sens figuré) (Familier) En parlant des choses : très mauvais, exécrable.
- Il alla à la fenêtre. La neige tombait toujours et rayait le gris du ciel. – Quel chien de temps ! dit-il. — (Victor Hugo, Les Misérables, III, 8, 8 ; 1862)
- Cela n’est pas tant chien. : Cela n’est pas trop mauvais.
- – Savez-vous, reprit le père, qu’il fait un froid de chien dans ce galetas du diable ? — (Victor Hugo, Les Misérables, III, 8, 8 ; 1862)
- (Ichtyologie) Synonyme d’émissole lisse car elle se rassemble souvent en meutes comme les chiens (poisson).
- Le chien (13) d’une vielle (Musique) Pièce de bois placée entre un bourdon et la table d’harmonie d’une vielle qui permet au joueur de rythmer la mélodie avec un son grésillant.
- Armoiries avec un chien (14) (Héraldique) Meuble représentant l’animal du même nom dans les armoiries. Il s’agit généralement d'un braque mais la race importe peu sauf quand il s’agit d'un lévrier. Il est généralement passant. À rapprocher de goupil, levrette, lévrier, loup et renard.
- Coupé, au premier d’azur, au deuxième ondé d’argent et d’azur de six pièces, au chien braque d’or colleté et bouclé de sable lampassé de gueules brochant sur le tout, qui est d’Hundsbach d’Alsace → voir illustration « armoiries avec un chien »
- (Technique) Pinceau court, en poils de sanglier, utilisé par les doreurs, et destinés à lustrer l’assiette avant la pose d’une feuille d’or.
- (Technique) Héridelle.
- (Maçonnerie) Outil utilisé pour griffer un enduit frais de manière à pouvoir ensuite faire tenir par dessus un parement ou un crépi.
- (Familier) Charme provocant.
- - Oh, elle était belle, continua-t-elle sans tenir compte de l’interruption. Terriblement sexy. Un chien à fleur de peau, et elle savait en jouer, croyez-moi ! — (Tito Topin, Brelan de nippons, Série noire, Gallimard, 1982, page 116)
- Objet d'une ancienne taxe perçue par les communes.
- Le contrôleur lui-même sait que pour ma famille les chiens de chasse n’ont pas plus d’importance que des chiens de berger, et il se garde de les taxer plus d’un franc. — (Jean Giraudoux, Provinciales, Grasset, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 48)
- (Lorraine) (Champagne) (Foresterie, Agriculture, Viticulture) Repas commun célébrant la fin de la période de travail (saison de martelage, vendanges, moissons…).
- Après les vendanges, on tue le chien.
- Suivant l'expression consacrée, les agriculteurs de Pâlis auront donc fait le chien de moisson ce lundi, symbole de la fin des quelques jours de travail intensif qui caractérisent désormais cette épisode toujours délicat dans la saison du paysan. — (Matthieu, Chien de moisson, 31 juillet 2008 → lire en ligne)
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daim
?- (Zoologie) Cervidé d’une grandeur moyenne entre le cerf et le chevreuil, à la robe tachetée et au bois plat et palmé.
- Parfois un daim montrait sa tête effarouchée au-dessus des hautes herbes et disparaissait au loin en bondissant. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
- (En particulier) Daim européen.
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adjoins
?- Première personne du singulier de l’indicatif présent de adjoindre.
- Deuxième personne du singulier de l’indicatif présent de adjoindre.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de adjoindre.
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néanmoins
?- Malgré cela ; en dépit de cela.
- Le Président a qualifié d’« hypothétique » la possibilité de démilitariser Quemoy et Matsu en échange d'un cessez-le-feu, néanmoins il a reconnu que c'était théoriquement envisagé par la diplomatie américaine. — (L'Année politique, économique et sociale en France : 1958, Presses Universitaires de France, 1958, p. 440)
- Le théâtre pouvant accueillir 1 400 personnes à la fois, les foules ne constituent pas un problème en soi. Néanmoins, comme il s'agit d'un spectacle très couru, et qu'il peut parfois être présenté à guichets fermés, arrivez 30 min à l’avance. — (Claude Morneau, Disney World : Animal Kingdom, éd. Ulysse, 2013)
- Par régulation thermostatique, la chaudière se déclenche seulement si la chaleur solaire est insuffisante; néanmoins l’eau caloporteuse est préchauffée et réduit l’augmentation de température nécessaire. — (« Notre sélection parmi les produits les plus performants », dans Copropriété & Travaux, n° 3 : automne 2007, p. 29)
- Lorsqu'un écrivain « de sf » subit une crise d’agraphie non lésionnelle (parfois appelée flemmingite, mélancolie, coma éthylique, etc.) mais désire néanmoins assurer ses fins de mois — c'est-à-dire obtenir à peu près l'équivalent du S.M.I.C. — plusieurs possibilités s'offrent à lui. — (Pierre Bernard, Les fenêtres internes: anthologie composée et présentée, Union Générale d'éditions, 1978, p. 11)
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chevrotin
?- (Zoologie) Petit du chevreuil au-dessous de six mois.
- Peau du chevreuil ou du chevreau corroyée.
- Des gants de chevrotin.
- Fromage fermier AOC de Savoie, fait avec du lait cru de chèvre, à croûte fleurie.
- Synonyme de chevret, un fromage au lait de vache du Jura.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.