Dictionnaire des rimes
Les rimes en : mehoudin
Mots qui riment avec "un"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "mehoudin".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : un , uns , unt , unts , in , ins , int , ints , ingt , aim , aims , ien , iens , éen , éens , yen et yens .
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byzantin
?- Relatif à Byzance.
- Dès l’époque byzantine, la prononciation du β grec s’est modifiée en [v]. Ceci permet d’expliquer pourquoi la lettre cyrillique в se prononce [v] et non [b].
- Relatif à l’Empire romain d’Orient.
- D’origine berbère ou carthaginoise, elle passa successivement sous la domination romaine, vandale, byzantine et arabe. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 145)
- L'héritière médiévale, malgré la fidélité aux sources antiques dont elle se réclame, malgré une connaissance minutieuse des agronomies orientale et byzantine contemporaines, s'avère plus expérimentale et libre de superstitions. — (Lucie Bolens, Agronomes andalous du Moyen-Age, Librairie Droz, 1981, p. 219)
- C’est là plus qu’une métaphore. Hippocrate fut représenté à l’époque byzantine comme un Christ en gloire tenant ouvert son livre des Aphorismes. — (Jacques Jouanna, Hippocrate, Fayard, 1992)
- (Théologie) Relatif à l'école de théologie de Byzance, et aux rites religieux spécifiques à cette église.
- Le plein-nimbe de la Madone en habits de ciel, brillait, rosacé de la croix byzantine dont les fins et rouges linéaments, fondus dans le reflet, ombraient d’une teinte de sang l’orient ainsi allumé des perles. — (Auguste de Villiers de L'Isle-Adam, Véra, dans les Contes cruels, 1883, page 18)
- Le rite chaldéen ou syrien oriental, fait partie des six familles de rites qui subsistent aujourd'hui avec le rite antiochien (syrien occidental), alexandrin,byzantin, arménien et latin. — (Irak, le monde redoute une purification religieuse, journal La Croix, 23 juillet 2014)
- (Péjoratif) Qui est d’une subtilité excessive, compliqué à l’excès.
- Si c'est de la sorte que Kaulbach entend le réalisme, nous aimons encore mieux les abstractions les plus nuageuses ou les imitations les plus archaïquement byzantines. — (Théophile Gautier, L’Art moderne, Paris : chez Michel Lévy frères, 1856, page 272)
- J’échafaudais des raisonnements byzantins à propos des jouets trop grands pour pouvoir logiquement passer dans la cheminée, le Père Noël les ayant lâchés d’en haut. — (Michel Leiris, L’âge d’homme, 1939, collection Folio, page 33)
- Il ne s’agit pas de byzantines subtilités. — (Claude Hagège, Dictionnaire amoureux des langues, 2009)
- Discussion byzantine, croirons-nous d’abord ; essentielle au contraire, découvrons-nous bientôt. — (Luc Fraisse, Les Fondements de l’histoire littéraire, Honoré Champion, 2002, page 166)
- (Sens figuré) Discuté, incertain (par allusion aux disputes sur le « sexe des anges » qui occupaient les Byzantins alors que leur ville était assiégée par les Turcs).
- Comment décrire la beauté de cet ange au sexe byzantin, la ferveur immédiate qui nous a unis, l’ivresse que me prodiguaient sa voix si douce et ses mots salvateurs ? — (Amélie Nothomb, Mercure, Éditions Albin Michel, Paris, 1998, page 212)
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flein
?- Petit panier en osier destiné à présenter des fleurs coupées.
- Le flein est un panier spécial muni d’une anse. — (La Tribune horticole, volume 2, 1907)
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nécromancien
?- Personne qui pratique la nécromancie, la manipulation des morts.
- Je lui avais attribué, dans mon esprit, la silhouette médiévale d’un nécromancien. Il nous aurait reçus, drapé dans une robe de soie constellée d’étoiles et marquée aux équations de la Kabbale, que je n’en eusse pas été surpris. — (Maurice Dekobra, La Madone des sleepings, 1925, réédition Le Livre de Poche, page 12)
- (Par extension) Magicien.
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brodequin
?- Chaussure de peau ou d’étoffe qui couvre le pied et le bas de la jambe et se lace sur le dessus du pied.
- Isaac, […], se jeta aux pieds du généreux outlaw, et, frottant sa barbe contre ses brodequins, il cherchait à baiser le pan de sa casaque verte. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Les mouvements de la marche relevaient par instants la robe de la jeune fille, et permettaient de voir, au-dessus des brodequins, la rondeur d’une jambe finement moulée par un bas de soie à jours. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Ses mains, grassement effilées, faisaient se jouer à travers les œillets le lacet du brodequin comme une navette agile, sans songer au jupon qu’il fallait rabattre. — (Charles Baudelaire, La Fanfarlo, 1847 ; réédition Gallimard, 2012, collection Folio, page 53)
- Un beau matin il s’est amené ici avec une paire de brodequins à recoudre. — (Louis Pergaud, Un point d’histoire, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Morel s’éloigna du pas lourd de ses brodequins. Bien qu’il ne mît plus jamais les pieds dans la boue, il avait conservé l’habitude des souliers de chasse, son premier luxe, bien avant l’achat de sa première presse à injecter, quand il était encore tâcheron, avec deux compagnons. — (Roger Vailland, 325.000 francs, 1954, réédition Le Livre de Poche, page 212)
- (Vieilli) Chaussure que portaient les acteurs de comédie. Note : S’oppose ainsi au cothurne et au socque des acteurs de tragédie.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Cyclisme) (Vieilli) Chaussure que portent les coureurs cyclistes.
- Il accéléra et passa à quarante-cinq à l’heure. Le sang coulait de la cuisse sur les jambes et sur les brodequins. — (Roger Vailland, 325.000 francs, 1954, réédition Le Livre de Poche, page 40)
- (Histoire) (Au pluriel) Torture qui se donnait avec des planches et des coins dont on serrait fortement les jambes de l’accusé.
- Supplice des brodequins.
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capucin
?- (Religion) Membre de l'ordre des frères mineurs capucins.
- Les capucines étaient non-seulement confessées et dirigées par les capucins, mais nourries par eux et du produit de leurs quêtes. — (Jules Michelet, Du prêtre, de la femme, de la famille, 3e éd., Hachette & Paulin, 1845, page 92)
- Les secrétaires redoublaient de silence et d’ardeur, lorsque, la porte s’ouvrant rapidement de chaque côté, on vit paraître debout, entre les deux battants, un capucin qui, s’inclinant les bras croisés sur la poitrine, semblait attendre l’aumône ou l’ordre de se retirer. — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, Michel Lévy frères, 1863)
- Oui, le Père capucin devait être un brave homme. Il était un peu gros, comme ils le sont tous, il avait la figure ronde, le teint coloré, mais on lui voyait deux bons yeux bleus très doux, au regard très droit, deux beaux yeux comme en ont les enfants lorsqu’ils vous embrassent. — (Charles-Louis Philippe, Dans la petite ville, 1910, réédition Plein Chant, page 48)
- Ainsi qu'ailleurs, par exemple au Mans et à Saint-Jacques de Paris, Reims construira un lazaret ou « bureau de santé » pour les pestiférés, et ce bureau sera tenu par les Capucins. — (R. P. Ubald d'Alençon (Léon-Louis Berson), « Les frères mineurs capucins de Reims (1593-1903) », dans les Travaux de l'Académie nationale de Reims, tome 137 (1922-1923), Reims : chez Monce, 1924, page 98)
- (Par extension) (Vieilli) Homme qui prêche la morale et la dévotion d'une manière affectée et triviale.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Zoologie) Sajou, singe de la famille des Cébidés, ainsi nommé parce qu’il a une barbe rappelant celle des capucins.
- Mais d’autres fois se mettait à tomber la pluie dont nous avait menacés le capucin que l’opticien avait à sa devanture. — (Marcel Proust, À la recherche du temps perdu, Du côté de chez Swann, 1913, Éditions Gallimard, réédition Folio, n° 1924, 1987, page 148)
- Nom vernaculaire du lièvre, en particulier dans la région des Ardennes.
- Nommé également « capucin », le lièvre d’Europe est tout à fait reconnaissable et bien connu des amateurs de chasse comme des non-chasseurs. — (Le lièvre d’Europe sur www.chassons.com)
- Les quelques compagnies de perdrix, les trois ou quatre capucins qui boultinaient par les éteules étaient tôt fusillés et cuits ; […]. — (Maurice Genevoix, Raboliot, 1925, troisième partie, chapitre 3, réédition Le Livre de Poche, page 154)
- (Entomologie) Nom donné à des coléoptères dont la tête est cachée sous le pronotum comme celle d’un moine sous la capuche.
- Certains insectes ne s’attaquent qu’aux grains et aux céréales, comme vu à la page précédente. D’autres, comme les capucins, font aussi un festin de denrées variées, parmi lesquelles le manioc. — (Claire König, Les insectes « généralistes » : capucins, blattes et compagnie, futura-sciences.com, 24 octobre 2016)
- (Élevage) Variété de pigeon d'ornement.
- L'élevage des pigeons est pratiqué depuis l'Antiquité et il existe des douzaines de variétés d'agrément – romagnol, roubaisien, capucin, carneau, frisé, king, culbutant, strasse, etc. - élevées pour leur apparence et l'ornement, parfois avec des effets extravagants, […]. — (Jennifer Ackermann, Le génie des oiseaux, traduit de l'américain par Patrice Salsa, Éditions Marabout, 2019)
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chapelain
?- (Religion) Prêtre qui dessert une chapelle privée.
- Le chapelain du château apprendra au jeune garçon à écrire, à lire dans les livres religieux rédigés en latin, à compter et à dire ses prières. — (Coppin, Brigitte, À la découverte du Moyen Âge, Père Castor Flammarion, 1998)
- L’architecte montréalais A. Préfontaine choisit la pierre pour l’ensemble conventuel, sobre et dépouillé, comprenant un bâtiment d’accueil, une chapelle, deux maisons (jadis occupées par le chapelain et le sacristain) et le monastère comme tel, qui forme une cour carrée, dans la pure tradition médiévale. — (Le Devoir, 1er juin 2004)
- En écrivant ces quelques lignes, je ne pouvais pas m’empêcher de penser aux Trois messes basses d’Alphonse Daudet, notamment au moment où dom Balaguère, le chapelain de circonstance, demande à son petit clerc Garrigou de lui parler du réveillon qui l’attend au château : dindes truffées, carpes, truites géantes et, bien sûr, les vins de la propriété, qui n’ont certes rien à voir avec la piquette du vin de messe. — (Le Devoir, 23-24 décembre 2006)
- (Histoire) Bénéficier titulaire d’une chapelle.
- Les chapelains de Dame. Les chapelains de la Sainte-Chapelle.
- (Histoire) Dans l’ancienne monarchie, prêtre officier du roi, dont la fonction était de dire la messe au roi, à la reine, etc.
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dorien
?- Relatif au peuple qui se répandit en Grèce vers le XIIe siècle avant Jésus-Christ.
- Invasion dorienne.
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coquin
?- Le latin coquinus (« culinaire, de cuisine ») peut être accepté du point de vue sémantique (→ voir cuistre issu latin *coquistro de coquere) ; mais le substantif, en latin médiéval coquinus au sens de « mendiant » n’est apparemment qu’une latinisation du français et cela supposerait une formation demi-savante qui ne correspond pas aux formations populaires des mots français issus du latin[2].
- Comme coquet[1] dérivé de coq mais aucun des dérivés ne présentant un sens proche de coquin[2].
- Le dérivé de coque au sens de « coquille » pour désigner un mendiant ou un gueux portant une coquille pour faire le faux pèlerin (→ voir coquillard) est impossible du point de vue chronologique : coquin apparait au douzième siècle[2].
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bédouin
?- Relatif aux Bédouins.
- […] Yasmina jouait distraitement avec des brindilles vertes et chantait une complainte bédouine où, comme dans la vie, l’amour et la mort se côtoient. — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
- Casablanca est une ville bédouine. Le gros de sa population se recrute parmi les tribus voisines. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 22)
- Sous la tente maure, une petite loge de tissus isole parfois la couche conjugale, tandis que sous la tente bédouine , une cloison de roseau circonscrit le horma (pluriel : harem), l'espace intime réservé à une épouse et à ses jeunes enfants. — (Olivier D’Hont, Techniques et savoirs des communautés rurales : approche ethnographique du développement, Karthala, 2005, chapitre 14, page 172)
- (Par extension) Relatif aux communautés nomades, tribales.
- L'émergence des empires telle que la décrit Ibn Khaldûn requiert, on l'a dit, trois conditions : [...] ; un contact établi entre une ambition bédouine et un bassin de population sédentarisée ; [...]. — (Gabriel Martinez-Gros, Brève histoire des empires, 2014)
- Relatif au Versoud, commune française située dans le département de l’Isère.
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- Relatif à Longessaigne, commune française située dans le département du Rhône.
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- Relatif à Plénise, commune française située dans le département du Jura.
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- Relatif à Port, commune française située dans le département de l’Ain.
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- Relatif à Précy-Notre-Dame, commune française située dans le département de l’Aube.
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argentin
?- (Vieilli) Qui a l’éclat et la blancheur de l’argent.
- Onde, flots argentins.
- (Peinture) (Vieilli) Qui rappelle le blanc de l’argent, en parlant d’un ton, d’un effet de couleur.
- Tu sais ce que c’est que la couleur argentine, n’est-ce pas ? »Elle hésita.« Ou plutôt la couleur gris-perle ?— Gris-perle, oui, monsieur. — (Hector Malot, En famille, 1893)
- Qui a le son clair de l’argent.
- Charles accourut à sa sœur près du pont, et j’entendis qu’il lui disait d’une voix argentine : — Pourquoi donc que tu n’es pas venue dire adieu à mon bon ami ? — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- L’innocent paradis, plein de plaisirs furtifs,Est-il déjà plus loin que l’Inde et que la Chine ?Peut-on le rappeler avec des cris plaintifs,Et l’animer encore d’une voix argentine,L’innocent paradis plein de plaisirs furtifs ? — (Charles Baudelaire, « Moesta et errabunda » in Les Fleurs du mal)
- Doña Luz partit d’un éclat de rire argentin dont les notes perlées auraient rendu un rossignol jaloux. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
- La Julie, lui tournant le dos, était en train de traire et, du pis qu’elle pressait en cadence, le lait tombait dans le chaudron de fer battu avec un roulement semi-argentin de tambour. — (Louis Pergaud, La Vengeance du père Jourgeot, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
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alevin
?- (Zoologie) (Élevage) Petit des poissons ou des larves de poissons qui dépendent du sac vitellin pour leur nourriture.
- Tout alevin, quel que soit le régime alimentaire de l’adulte, commence par être planctonophage. — (Olivier Schlumberger, Mémento de pisciculture d’étang, 2000)
- (Pêche) Menu poisson qui sert à peupler les étangs.
- Il faut jeter de l’alevin dans cet étang.
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bernardin
?- (Religion) Relatif aux cisterciens, fondés par Robert de Molesme, mais dont la réforme monastique est propagée principalement par Bernard de Clairvaux.
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- Relatif à La Bernardière, commune française située dans le département de la Vendée.
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- Relatif à la rue Bernard, à Montréal [1].
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- Relatif à Saint-Bernard, commune française située dans le département de l’Isère.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Relatif à Saint-Bernard, municipalité québécoise [1].
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Relatif à Saint-Bernard-de-Lacolle, municipalité de paroisse québécoise [1].
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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broussin
?- (Sylviculture) Excroissance ligneuse, qui vient sur le tronc ou sur les branches de certains arbres par le foisonnement localisé de bourgeons ou des branches qu’ils ont formées.
- Les broussins de quelques arbres ont une grande valeur dans le commerce, soit à raison de l’entrelacement de leurs fibres qui rend leur bois infendable, soit à raison de leur coloration qui fait ressembler leur bois à du marbre. — (André Thouin & al., Nouveau cours complet d’agriculture théorique et pratique ou Dictionnaire raisonné et universel d’agriculture, tome second, Deterville, Paris, 1809, page 530)
- […] les arbres fruitiers sont fréquemment porteurs d’excroissances que les botanistes dénomment loupes ou broussins. — (Roussy ds F. Widal, P.-J. Teissier, G.-H. Roger, Nouveau traité de méd., fasc. 5, 1920-24, page 617)
- Les broussins correspondent à un « foisonnement » anarchique local de bourgeons, gourmands et picots engendrant une prolifération des traces dans le bois. Ils nécessitent une purge localisée, l’arbre étant déclassé en charpente s’il est brogneux, c’est-à-dire couvert de nombreux broussins. — (Thierry Sardin, Chênaies continentales, Office national des forêts, 2008, ISBN 978-2-84207-321-3 → lire en ligne)
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disconvins
?- Première personne du singulier du passé simple du verbe disconvenir.
- Deuxième personne du singulier du passé simple du verbe disconvenir.
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économétricien
?- Économètre.
- Pour présenter une solution, l’économétricien doit faire appel à ses connaissances en économie, en mathématiques et en statistique.
- Un économétricien peut bien revêtir d’oripeaux mathématiques n’importe quelle erreur d’observation, il ne transformera pas cette erreur en vérité, même si ses raisonnements sont corrects au point de vue formel. — (Revue de l’Institut international de statistique, Volumes 14 à 15, 1946)
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béotien
?- (Antiquité) Relatif à la Béotie ou aux Béotiens.
- Suivant les positions qu'ils adoptent à l'égard de l'évolution politique de Thèbes et des cités béotiennes, les commentateurs de Ps-Xénophon interprètent son allusion à l'intervention athénienne en Béotie de façons très différentes. — (La Constitution d'Athènes attribuée à Xénophon, traduite et commentée par Claudine Leduc, Annales littéraires de l'Université de Besançon, 1976, page 223)
- Mais il permet de se faire une idée assez précise de l'organisation de la confédération béotienne dans la seconde moitié du Ve siècle, que vient souvent confirmer tel ou tel passage de Thucydide ou de Xénophon. La confédération béotienne, à l'inverse des ligues péloponnésiennes ou athéniennes, ne semble pas avoir d'abord été une symmachie, mais bien plutôt se rattacher à ces Koina qui rassemblaient autour d'un sanctuaire les cités d'un même ethnos. — (Claude Mossé, Les institutions grecques à l'époque classique, éd. Armand Colin, 2008, chapitre 8)
- (Péjoratif) Qui est d’un esprit lourd, qui manque de goût, peu lettré, rustre.
- Nous n’aspirions plus qu’à retourner à Paris, à revoir nos parents, nos amis, les chers boulevards, les chers ruisseaux ; je crois, Dieu me le pardonne, que je nourrissais le désir secret d’assister à un vaudeville ; bref, la vie civilisée, oubliée pendant six mois, nous réclamait impérieusement. Nous avions envie de lire le journal du jour, de dormir dans notre lit, et mille autres fantaisies béotiennes. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, 1840, édition Charpentier, 1859)
- On se rejettera avec ivresse dans la musique simple et mélodieuse : on voudra jouir machinalement, sans aucune intervention de l'esprit. Ce seront là, nous n'en doutons pas, des jours de deuil et de consternation pour la critique. Les hommes spéciaux protesteront et railleront amèrement la vulgarité toute béotienne de cette réaction. Mais le public, heureux de se divertir enfin sans fatigue, la saluera comme une délivrance. — (Albert Lefaivre, La critique musicale en Allemagne, chap. 7, dans la Revue contemporaine, Paris, 1860, série 2, vol. 16, page 62)
- Grand amateur de viande et de femmes, changeant de religion et de conviction tous les trois ans et, à part ça, complètement béotien. — (Gilles Martin-Chauffier, Les corrompus, 1998)
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chambertin
?- Vin produit sur le territoire de Gevrey-Chambertin, en Côte-d’Or.
- Il y avait Bibulus O’Bumper. Il dit son mot sur le latour et le markbrünnen, sur le champagne mousseux et le chambertin, sur le richebourg et le saint-georges, sur le haut-brion, le léoville et le médoc, sur le barsac et le preignac, sur le grave, sur le sauterne, sur le laffite et sur le saint-péray. Il hocha la tête à l’endroit du clos-vougeot, et se vanta de distinguer, les yeux fermés, le xérès de l’amontillado. — (Edgar Allan Poe, Lionnerie, Nouvelles Histoires extraordinaires, 1835, traduction de Charles Baudelaire, 1857)
- Au début, avec un bon verre de mercurey, on ne parla pas des ruses et des feintes du gibier et de la malice ou de la science des chiens, mais lorsqu’on eut servi la gruillotte au chambertin, chacun raconta les choses à sa façon. — (Henri Vincenot, La Billebaude, 1978, page 361)
- […], Beau Geste se leva et, […], se mit à tonner : “Aubergiste, à boire ou je tue le chien ! Donne à mes hussards ton meilleur vin de Moselle et descends pour nous dans la cave. Tu devrais trouver dans un recoin poussiéreux deux belle bouteilles de chambertin qui ne sont pas loin d'avoir mon âge. — (Olivier Barde-Cabuçon, Les Adieux à l’Empire, Actes Sud, 2017, chapitre 2)
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chagrin
?- Qui éprouve du déplaisir, de la tristesse.
- André est chagrin de la conduite de son fils.
- inquiet, chagrin, je redoublai d’ardeur et d’efforts — (Pierre-Victorien Lottin de Laval, Manuel complet de Lottinoplastique, 1857, lire en ligne)
- Au milieu du lac, il y avait une bête que Julien ne connaissait pas, un castor à museau noir. Malgré la distance, une flèche l’abattit ; et il fut chagrin de ne pouvoir emporter la peau. — (Gustave Flaubert, Trois Contes : La Légende de Saint Julien l’Hospitalier, 1877)
- Dans les ténèbres qui m’enveloppaient, j’évoquais sa figure, et je le distinguais nettement, troublé, chagrin de trouver la pauvre femme dans un tel désespoir. — (Émile Zola, La Mort d’Olivier Bécaille, 1879)
- Je sais que ma composition est ratée, et maintenant que le souvenir de la face pâle est moins vif, et que les fumées de notre banquet sont évanouies, je me sens chagrin, j’éprouve comme des remords. — (Jules Vallès, L’Enfant, G. Charpentier, 1889)
- — Les domestiques en auront peut-être cassé.— Mon chéri, lui dis-je, chagrin de son irrespect, les domestiques de l’Élysée ne cassent rien. Les patrons non plus, d’ailleurs. — (Paul-Jean Toulet, Mon Amie Nane, 1922)
- Qui marque du déplaisir, de la tristesse.
- Sa petite moue chagrine trahissait l’importance qu’elle avait mise à se trouver à cette revue. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Qui est porté à l’humeur sombre et difficile.
- La vieillesse chagrine incessamment amasse ;Garde, non pas pour soi, les trésors qu'elle entasse ;Marche en tous ses desseins d'un pas lent et glacé ;Toujours plaint le présent et vante le passé ;Inhabile aux plaisirs dont la jeunesse abuse,Blâme en eux les douceurs que l'âge lui refuse. — (Nicolas Boileau, Art poétique, 1674, chant III, v. 383 à 388)
- La dame des Belles-Cousines étoit née vive & sensible, mais elle l’ignoroit encore. Un vieux époux, chagrin & grondeur, avec lequel elle n’avait vécu qu’un an, n’avoit eu ni le temps ni le don de le lui apprendre. — (Louis-Élisabeth de La Vergne de Tressan, Histoire du petit Jehan de Saintré et de la dame des Belles-Cousines, 1792, pages 10-11)
- Mais au milieu de tant d’exemples édifiants et touchants, on trouve quelquefois de ces personnes malcontentes et chagrines, à qui tout déplaît dans leur profession, et dont la vie, par-là même, n'est qu'amertume et dégoût. — (Louis Bourdaloue, Sur l'Observation des règles, dans les Œuvres de Bourdaloue - tome 4, Paris : chez Lefèvre & chez Pourrat frères, 1838, page 537)
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empreins
?- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe empreindre.
- Deuxième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe empreindre.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe empreindre.
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engin
?- Instrument.
- Renart, indiquant du doigt le vivier : « Mon oncle, » dit-il, « c’est là que se tiennent en quantité les barbeaux, les tanches et les anguilles ; et précisément voici l’engin qui sert à les prendre (Il montrait le seau.) » — (Anonyme, Le Roman de Renart)
- La pêche au bord de la mer, quand on n’a ni barque ni filets et qu’on ne peut la faire qu’aux engins ou à la ligne, est un chanceux métier. — (Honoré de Balzac, Un drame au bord de la mer, 1834, réédition Gallimard, Folio, page 75)
- Terme générique pour des machines ou outils ayant une fonction définie.
- Il était bulliste, conducteur de bulldozer. La puissance de son engin rejaillissait sur lui, il savait dominer les monstres des Blancs. — (Michel Croce-Spinelli, Aurélien le Magnifique, Éditions Bernard Grasset, 1978, p. 161)
- Dans les engins de construction, nous classons la pelleteuse, la niveleuse,le tombereau, le tractopelle, etc.
- (Militaire) Terme général pour désigner du matériel militaire.
- Engins de guerre.
- Engins de destruction, engin explosif.
- (Populaire) Objet ayant une forme bizarre ou dont on ignore la fonction.
- C’est quoi cet engin?
- (Par extension) Personne à l'apparence ou au comportement étrange.
- J'me comprends ! — Eh ben j'sais pas comment vous faites ! Ma parole, des engins comme vous, ça devrait être fourni avec une notice ! — (Lionnel Astier, Kaamelott, Livre I, épisode La Potion de fécondité)
- (Désuet) Adresse. Il n’est plus employé dans ce sens que dans le vieux proverbe :
- Mieux vaut engin que ruse.
- (Argot) Pénis.
- Oh ! monsieur, m'écriai-je dès que je sentis le monstrueux engin du capitaine me sonder le derrière, je n'ai rien dit aux coups de fouet — (Marquis de Sade, Histoire de Juliette, ou les Prospérités du vice, 1801)
- (Gymnastique) Nom générique des accessoires utilisés en gymnastique rythmique.
- (Militaire) Missile.
- Sous-marin lanceur d’engins
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bénin
?- Doux et bienveillant.
- Les terribles prêcheurs des Seize, les moines qui portaient le mousquet aux processions de la Ligue, s'humanisent tout à coup ; les voilà devenus bénins. C'est qu'il faut bien essayer d’endormir ceux qu'on n'a pas pu tuer. — (Jules Michelet, Le prêtre, la femme, la famille, Paris : Chamerot, 1862 (8e éd.), p.17)
- Ô Seigneur, vous qui donnez aux juges ces regards bénins, ces oreilles attentives et ce cœur toujours ouvert à la vérité. — (Jacques-Bénigne Bossuet, le Tellier.)
- (Ironique) Trop bon, dont la tolérance tourne à la faiblesse.
- On n’est pas plus bénin que cet homme-là.
- Les maris les plus bénins du monde. — (Molière, Éc. des f. I, 6.)
- (Sens figuré) Propice, favorable.
- Être né sous un ciel bénin.
- Nous bénéficions d’une influence bénigne.
- Les cœurs sont saisis d’une joie soudaine par la grâce inespérée d’un beau jour d’hiver, qui après un temps pluvieux vient réjouir tout d’un coup la face du monde ; mais on ne laisse pas de lui préférer la constante sérénité d’une saison plus bénigne. — (Jacques-Bénigne Bossuet, Marie-Thér.)
- Un astre plus bénin vient d’éclaircir tes jours. — (Pierre Corneille, Théod. V, 3.)
- J'ai de vœux parjurés trahi les dieux bénins. — (Mathurin Régnier, Élégies, IV)
- Mais si d’un œil bénin vous voyez mes hommages. — (Molière, Tart. IV, 5.)
- (Médecine) Qui n’est pas alarmant.
- Un rhume, en apparence bénin peut, s’il est négligé, dégénérer en bronchite ou en pneumonie ; le plus sage serait d’éviter de courir ce risque en prenant des précautions nécessaires pour que vous ne vous enrhumiez pas. — (Mieux vaut prévenir que guérir, dans Almanach de l’Agriculteur français - 1932, p. 33, éditions La Terre nationale)
- (En particulier) Qualifie une affection qui n’est pas cancéreuse.
- Une tumeur bénigne.
- (En particulier) Qui agit doucement.
- C’est un remède bénin.
-
cousin
?- Fils ou fille de l’oncle ou de la tante d’une personne ; cousin germain.
- Rabalan était le dernier représentant d’une famille de sorciers qui, durant plus d’un siècle, régnèrent dans Trélotte. Son arrière-grand-père, son grand-père, son père, tous ses oncles et tous ses cousins avaient été sorciers, et l’on racontait d’eux des choses terribles et merveilleuses. — (Octave Mirbeau, Rabalan)
- Peut-être donnerait-elle au Maître un garçon. Eh bien ! tant mieux ! la fortune, du moins, n’irait pas aux neveux et aux cousins du Cheikh qui la convoitaient déjà. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans « Trois contes de l’Amour et de la Mort », 1940)
- (Par extension) Descendant (en excluant la fratrie) d’un ancêtre commun.
- J’effraye Michal comme on effraye une cousine en Normandie, avec l’aide d’une rainette, d’une araignée. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
- On trouve en Bretagne des anatifes cramponnés en colonies serrées au bas des à-pics rocheux sans cesse battus par les vagues. Ces étranges crustacés cirripèdes sont de lointains cousins des minuscules balanes. — (Georges Fleury, La pêche à pied, Grasset, 1997)
- (Argot) Dénonciateur, personne donnant des renseignements à la police. → voir balance, donneuse et indic
- Quentin avait 16 ans quand son daron avait écopé de six ans ferme. Balancé, le père Cointreau. Par le cousin d’un lardu, un petit fourgue sépharade de la porte de Clignancourt auquel Guy Gilbert aurait donné son blouson sans concession. — (Luc Baranger, Maria chape de haine, ch. 3, Baleine, 2010)
- (Par analogie) (Sens figuré) Ce qui est en relation de genre ou de type avec autre chose.
- Ce qui les angoisse vraiment, ce sont les cousins maléfiques des selfies : les sextos. Nous mettons nos filles en garde : « N'envoie jamais, au grand jamais, de messages sexuellement explicites à quiconque, […]. » — (Peggy Orenstein, Girls & Sex : une étude américaine, traduit de l'anglais (États-Unis) par Claire Richard, 2018)
- (Argot) Beur ; Maghrébin.
- Wesh Cousin !
- Titre que, dans ses lettres, le roi donnait à des princes étrangers, aux cardinaux, aux pairs, aux ducs, aux maréchaux de France, aux grands d’Espagne et à quelques seigneurs du royaume.
- Napoléon III a répondu au tsar qui lui donnait froidement et contrairement aux convenances du « cher ami » au lieu de « cher cousin » : « Je suis touché de votre missive, on choisit ses amis, on subit sa famille. »
- (Sens figuré) Celui avec lequel on est en bonne intelligence.
- Si vous faites telle chose, nous ne serons pas cousins.
- Depuis cette fâcheuse affaire, je ne suis pas très cousin avec lui.
-
lointain
?- Qui est fort éloigné du lieu où l’on est ou dont on parle.
- La poussière du Vieux-Port, chargée de salures, éparpille un relent lointain de choses épicées. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Enfin les îles sorties des eaux (atolls) portent une flore extrêmement pauvre, venue par des apports lointains. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, page 69)
- Qui provient de loin.
- On entendait vers Noisseville des hourras et des accents lointains d'une musique allemande. — (Paul et Victor Margueritte, Le Désastre, 86e édition, Plon-Nourrit & Cie, page 168)
- […], et mon long sommeil réparateur n'est interrompu que pendant quelques instants par des aboiements furibonds répondant aux glapissements lointains d'un chacal. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, p. 40)
- (Par extension) Qui est fort éloigné dans le temps.
- Et nous autres, leurs fils lointains, à travers les milliers d'années, nous ne sommes guère moins touchés en lisant aujourd’hui ces vénérables enfances du genre humain. — (Jules Michelet, Bible de l'Humanité, Calmann-lévy, 1876, page 28)
- Des jours lointains. - Les siècles les plus lointains.
- (Sens figuré) Qui semble être ailleurs, venir d'ailleurs, se diriger ailleurs.
- On eût dit que son regard, triste et lointain comme le regard des hommes qui ont longtemps vécu sur la mer ou dans les solitudes immenses, gardait comme un reflet de l’infini. — (Octave Mirbeau, Les eaux muettes )
-
condylien
?- (Anatomie) En lien avec un condyle.
- Une protubérance condylienne.
-
chrétien
?- (Christianisme) Qui professe la religion issue des enseignements de Jésus-Christ.
- Le rapport qui existe entre la doctrine chrétienne et la rectitude des mœurs, Taine le lui avait montré : chaque fois que l’homme se fait païen, il se retrouve voluptueux et dur. — (Abbé Paul Buysse, Vers la Foi catholique : L’Église de Jésus, 1926, page 189)
- Sur le front, juste au milieu, la croix berbère était tracée en bleu, symbole inconnu, inexplicable chez ces peuplades autochtones qui ne furent jamais chrétiennes et que l’islam vint prendre toutes sauvages et fétichistes, pour sa grande floraison de foi et d’espérance. — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
- Mais la grosse voix du curé, la voix claire des gamins arrivaient encore à son oreille et continuaient derrière elle :- Êtes vous chrétien ?- Oui, je suis chrétien.- Qu’est-ce qu’un chrétien ?- C’est quelqu’un qui, étant baptisé…, baptisé…, baptisé. — (Gustave Flaubert, Madame Bovary, 1857)
- Qui appartient ou qui est propre au christianisme.
- Toutes les religions prêtent la main au despotisme ; je n’en connais aucune toutefois qui le favorise autant que la chrétienne. — (Jean-Paul Marat, Les Chaînes de l’esclavage, 1774)
- Les vieux symboles chrétiens, tant expliqués, tant traduits, présentent à l’esprit, dès qu’on les voit, une signification trop claire. Ce sont des symboles austères de mort, de mortification. — (Jules Michelet, Du prêtre, de la femme, de la famille, 3e éd., Hachette & Paulin, 1845, page 181)
- (Par extension) Qui adopte un comportement généreux, supposé conforme aux préceptes de la religion de Jésus-Christ.
- Cette sollicitude ne la surprenait guère : Alice avait toujours eu cette espèce de charité très chrétienne, qui attendait que l'on fût au fond du trou pour vous tendre la main. — (Laure Pfeffer, Si peu la fin du monde, Éditions Buchet-Chastel, 2019)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.