Dictionnaire des rimes
Les rimes en : mazette
Que signifie "mazette" ?
Afficher la définitionMasquer la définitionwiktionary.org
- (Désuet) Mauvais petit cheval.
- Il était monté sur une mazette.
- Une petite, une vieille mazette.
- (Désuet) (Sens figuré) (Familier) Celui qui manque de force ou d’ardeur, soit en marchant, soit en portant des fardeaux.
- Vous n’avancez pas, vous êtes une mazette.
- Parce que pour faire un coup pareil, en plein quartier des Halles, c'est sûrement pas une mazette ! — (F. Carco, L'homme traqué, 1922)
- Personne inhabile à quelque jeu qui demande de la combinaison ou de l’adresse.
- Il ne sait pas jouer, c’est une mazette.
- « Tireur » de l'autre camp, Madame Suzanne se classait à peu près au même niveau que moi qui « pointais » dans le camp Daste. Je pointe parfois très bien, parfois en mazette. — (Colette, « Bella-Vista » in Bella-Vista, 1931, éditions Hachette (1972), page 61)
- (Désuet) (Par extension) Personne ou chose de mauvaise qualité ; insuffisante dans son emploi.
- Ah ! ces sacrées femmes, ça ne peut pas perdre un milliard sans tourner de l’œil. Quelles mazettes ! — (Maurice Leblanc, La Comtesse de Cagliostro, 1924)
- Le docteur Bonfant est mort, c’est bien, nous avons le devoir de nous taire, mais le moins qu’on pourrait dire, si le silence au-dessus d’une tombe n’était pas sacré, c’est qu’il était une mazette et un criminel. — (Jean Anouilh, Le Voyageur sans bagage, 1937)
- Décidément, les types de l’autre rive tiraient comme des mazettes. — (Jean de Baroncelli, Vingt-six hommes, Grasset, 1941, page 155)
Mots qui riment avec "ette"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "mazette".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : aite , aites , ept , ète , ètes , ette , ettes , aîte , ête et êtes .
-
placette
- Petite place.
- Des adolescents parmi des mobylettes, devant le bistrot de la placette, c’est leur quartier général, bien connu de la police qui pour l’instant contrôle les papiers. Sans raison, routine. Ça rassure la population […]. — (Christiane Rochefort, Encore heureux qu’on va vers l’été, Grasset, 1975)
- (Écologie, Métrologie) Lieu d’un relevé statistique.
- Chaque placette a fait l’objet d’un prélèvement de sol pour analyse en laboratoire et d’un inventaire floristique chronométré le plus complet possible (par 1 seul opérateur). — (Paulina Pinto, Jean-Luc Dupouey, Jean-Claude Gégout, Jean-Christophe Hervé, Myriam Legay, Pierre Montpied, Christian Piedallu, Noémie Pousse et Stéphanie Wurpillot, Faut-il des relevés de flore exhaustifs pour caractériser et cartographier l’acidité et les propriétés nutritionnelles des sols ? in Office national des forêts, RenDez-Vous techniques n°61-62, hiver-printemps 2019, (ISSN 1763-6442) → lire en ligne)
-
bouffette
- Petite houppe qu’on attache à divers objets pour servir d’ornement.
- Il faut des bouffettes à ce harnais.
- On se sent transporté dans un monde inouï, impossible et cependant réel. ― Les troncs d’arbre ont l’air de fantômes, les hommes d’hyènes, de hiboux, de chats, d’ânes ou d’hippopotames ; les ongles sont peut-être des serres, les souliers à bouffettes chaussent des pieds de bouc ; ce jeune cavalier est un vieux mort, et ses chausses enrubannées enveloppent un fémur décharné et deux maigres tibias. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
- Le théâtre de Marseille avait prêté les costumes ; l’or, la soie, le velours, les étendards brodés, les écus d’armes, les cimiers, les caparaçons, les rubans, les nœuds, les bouffettes, les fers de lance, les cuirasses faisaient flamber et papilloter l’Esplanade comme un miroir aux alouettes. — (Alphonse Daudet, La défense de Tarascon, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, collection Le Livre de Poche, 1974, page 61)
- Le premier mouvement des chiens avait été de suivre leur maître, mais je leur ordonnai de rester près de moi, et, habitués à obéir, ils revinrent sur leurs pas. Je m’aperçus alors qu’ils étaient muselés, mais au lieu d’avoir le nez pris dans une carcasse en fer ou dans un filet, ils portaient tout simplement une faveur en soie nouée avec des bouffettes autour de leur museau ; pour Capi, qui était à poil blanc, la faveur était rouge ; pour Zerbino, qui était noir, blanche ; pour Dolce, qui était grise, bleue. C’étaient des muselières de théâtre. — (Hector Malot, Sans famille, Dentu E., 1887, pages 1-347)
- (En particulier) Nœuds de ruban un peu renflés qui font partie de certains ajustements d’homme ou de femme.
- Leurs robes […] offraient à l’œil plusieurs rangs de garnitures, où brillaient l’or, l’argent, les perles, au milieu de bouffettes de gazes et de guirlandes de fleurs artificielles. — (Julie de Quérangal, Philippe de Morvelle, Revue des Deux Mondes, T. 2 ,4, 1833)
- (Histoire, Marine) Troisième voile du grand mât de galère. [2]
-
montagnette
- (Familier) Petite montagne.
- (Alpes) (Construction) Espèce d’habitation temporaire de montagne, mieux aménagée qu’un chalet et comportant des aménagements pour le bétail.
- La montagne et le village peuvent se dédoubler. À la partie inférieure de la zone pastorale, parfois même au-dessous de cette zone, existe alors la montagnette. Toujours occupée par les animaux au printemps et à l’automne, la montagnette est essentiellement un habitat pastoral, mais parfois elle possède des cultures, de sorte qu’elle doit être définie tantôt comme une montagnette pastorale, tantôt comme une montagnette pastorale agricole. Sous l’une comme sous l’autre forme, la montagnette n’est pas particulière aux Alpes françaises ; elle n’est autre, en effet, que le mayen du Valais, le Vorsass ou Voralm de la Suisse allemande, le Maiensass allemand, la casolare italienne du Tyrol, le fourest du Val Pellicce, la casina du Valcamonica, le stavolo des Alpes carniques. — (Philippe Arbos, La Vie pastorale dans les Alpes françaises : étude de géographie humaine, A. Colin, 1922)
- Le bas de l’étage pastoral, parfois même la bande située au-dessous, tôt débarrassés de neige, reçoivent le bétail au printemps et à l’automne : la montagnette des Alpes françaises, le mayen du Valais, le Vorsass ou Voralm de la Suisse allemande, le Maïensass allemand, la casolare italienne du Tyrol, la casina du Val camonica, le stavolo des Alpes carniques, autant de noms pour désigner cette station, — nous négligeons les nuances d’exploitation entre la montagnette pastorale et la montagnette agricole. — (Maximilien Sorre, Les Fondements biologiques de la géographie humaine, A. Colin, 1950)
- Une difficulté se présente quand on recherche où se trouvent les montagnettes dans les diverses régions des Alpes françaises du Nord. Les bâtiments dont le rôle est celui que nous venons de rappeler ne portent pas toujours le nom de montagnette et il faut éviter de les confondre avec des remues ou des petites montagnes. Dans le Chablais, à Montriond et à Morzine, on utilise les pâturages du milieu, véritables montagnettes, puisque l’on y conduit le bétail au printemps et que le troupeau y revient pendant une quinzaine de jours en automne après l’inalpage. Dans la vallée d’Abondance (Chablais), et à Samoëns (Giffre) on emploie l’expression basse-montagne. Or certaines d’entre elles sont de véritables montagnettes, fréquentées du 20 mai au 21 juillet et, après l’inalpage, en septembre. Dans la vallée du Doron de Bozel, Saint-Bon, Pralognan, Saint-Jean, Saint-Martin possèdent des montagnettes mais, aux Allues, on a des mandes, à Planay et à Champagny-le-Bas, des hameaux ou métairies. En Maurienne, le paysan ne fait pas toujours de différences entre montagnette et petite montagne. Dans la commune de Valmeinier, les uns appellent montagnettes ce que d’autres désignent sous le nom de remue.II. — Les types de bâtiments : Les caractères générauxLa montagnette, intermédiaire entre le village et la montagne, tient également le milieu entre la maison permanente et le chalet. C’est une véritable habitation, plus petite, et d’un aménagement plus simple que celle du village, mais possédant l’essentiel pour permettre à un ménage de vivre pendant plusieurs semaines et, dans le cas des montagnettes agricoles et pastorales, plusieurs mois. Le plus souvent, une seule pièce à la fois cuisine, salle à manger et chambre à coucher. Pour le bétail, une ou deux écuries, parfois une porcherie, si possible isolée tout en s’accolant au bâtiment. Pour les récoltes, une grange. Pour le beurre et le fromage, comme il s’agit toujours de la tomme familiale, la cuisine suffit pour la fabrication. Un caveau à lait, parfois une cave à fromage complètent l’installation. Comparée au chalet de montagne, la montagnette est certainement plus vaste. La grange, destinée à contenir le fourrage réservé au bétail et celui que l’on descendra au village en automne et en hiver, ne ressemble pas à l’étroit grenier des chalets de montagne. La montagnette est aussi mieux construite. Grâce à des chemins relativement aisés, on peut apporter à pied d’œuvre des matériaux que l’on ne trouve pas toujours sur place, et la bâtisse dépendra moins que le chalet, plus difficilement accessible, des conditions du milieu. Enfin, la montagnette doit abriter humains et troupeau au printemps et en automne, à ces saisons intermédiaires où le climat capricieux peut connaître de brusques coups de froid, des chutes de neige tardives ou précoces. Alors que le chalet, demeure estivale, n’aura guère besoin de se protéger contre le mauvais temps, le bâtiment-étape devra se montrer plus prudent. — (Mélanges géographiques offerts au doyen Ernest Bénévent, professeur de géographie à la Faculté des lettres d’Aix, 1920–1953, Éditions Ophrys, 1954)
- Ainsi va le troupeau, de remue en remue. Après un séjour d’un mois à la montagnette juste le temps de faire quelques tommes pour les besoins du ménage, on donne le signal de l’emmontagnée, vers le 10 juin. Bêtes et hommes entament la longue marche vers les hauts alpages, proches des neiges éternelles qui narguent les blancs nuages. À la Saint-Michel (29 septembre), on prend doucement le chemin du retour, en s’accordant une étape généreuse à la montagnette, où le troupeau consomme la réserve de foin engrangée sur place au long de l’été.[…]Remue : déplacement des troupeaux, des hommes et du matériel d’un chalet à l’autre à l’alpage, ou entre le village et la montagnette.Montagnette : petite montagne [sic : Sens erroné !].Emmontagnée : la montée à l’alpage des troupeaux, des hommes et du matériel. — (Roger Loyet, Les Sentiers du petit bonheur, La Fontaine de Siloé, Montmélian, 2001, illustrations de Véronique Foltran et Jean-Luc Sollero, ISBN 2-842206-180-2 ISBN invalide)
- (Sens figuré) Petit tas.
- Je suis alors obligé par ma seule force psychique de dématérialiser cette montagnette de bois rouge, de la vaincre par les associations qui lui sont corrélées, tels le souvenir de parties effrénées ou la poésie que le jeu contient en lui-même avec ses caractères, ses bambous et ses dragons qui m’avaient tant plus que j’avais écrit à 20 ans 1 nouvelle intitulée 1 partie de mah-jong que je dois posséder dans mes archives, et qui racontait, autant qu’il m’en souvienne, le destin croisé de divers joueurs dans l’ambiance à la Duras et à la Paul Morand. — (Thomas Clerc, Intérieur, Gallimard, Paris, 2013)
-
zuchette
- Variété ou espèce de concombre.
-
allumette
- Bâtonnet de bois ou de carton recouvert, à une extrémité, d’un produit inflammable.
- Je m’apprête à allumer la lampe. Je frotte une allumette. Elle ne prend pas, le phosphore s’écaille, elle se casse. Je la jette, et, un peu las, j’attends… — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
- On lui avait toujours dit que les allumettes étaient dangereuses pour deux raisons : parce qu’elles étaient du poison et parce qu’elles pouvaient mettre le feu. Par quoi allait-il commencer ? — (Charles-Louis Philippe, Dans la petite ville, 1910, réédition Plein Chant, page 143)
- Les allumettes étaient toutes là, avec une tête rouge. Il ne put s’habituer à l’idée qu’elles étaient de simples allumettes. Il ne put s’empêcher de les caresser du bout des doigts. Puis il serra la boîte dans sa main, de crainte qu’elles ne s’envolassent comme des oiseaux. — (Charles-Louis Philippe, Dans la petite ville, 1910, réédition Plein Chant, page 143)
- Jim se curait les ongles à l'aide d'une allumette. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- En parlant des cafés, on ne saurait passer sous silence le bar-tabac. Car en France, le tabac, les cigarettes, les allumettes, les timbres-poste, les timbres fiscaux et les vignettes-auto se vendent dans les bars-tabac. — (E. Wesley O'Neill, La France d'aujourd'hui: une anthologie de conférences, University of Maine Press, 1968, page 48)
- Gaston craque dans l'âtre une longue allumette nommée « togearde » puisque fabriquée par les paysans de Toges, un village de l'Argonne ardennaise. — (Yanny Hureaux, Le pain de suie, Jean-Claude Lattès, 1999)
- Pâtisserie composée de pâte feuilletée glacée au sucre.
- Donnez-moi deux allumettes et une tartelette à la fraise.
- (Cuisine) Morceau de viande taillé en allumette, généralement du porc.
- (Île Maurice) Petite quantité, en parlant d'alcool, en France on dit plutôt un doigt.
- -Vous prendrez bien un verre ? - Oui, alors juste une allumette.
-
margoulette
- (Familier) Mâchoire.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Par métonymie) Visage, gueule.
- Mais, buvez un verre de vin, vous le méritez bien. Il faut vous mettre du velours sur l’estomac, si vous voulez entretenir convenablement votre margoulette. Monsieur, le vin de Vouvray, bien conservé, c’est un vrai velours. — (Honoré de Balzac, L’Illustre Gaudissart, 1832)
- Vous me paraissez tous de bons garçons, et assez convaincus pour aller vous faire casser la margoulette. Ces margoulettes, je les salue, mais j’efface la mienne !… — (Jules Vallès, L’Insurgé, 1886)
-
enfaîte
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe enfaîter.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe enfaîter.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe enfaîter.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe enfaîter.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe enfaîter.
-
musiquette
- (Familier) Petite musique.
- La radio avait repris son train-train de musiquettes. — (Alain Demouzon, Section rouge de l’espoir, 1979, chapitre 9)
- Une horde d’anciens combattants, drapeaux et musiquette en avant, remontaient les Champs-Elysées pour aller donner du feu à leur malheureux pote. — (René Fallet, Le triporteur, Éditions Denoël, Paris, 1951, page 242.)
-
manchette
- Extrémité, empesée ou non, des manches de chemise, formant une sorte de poignet fixe ou mobile.
- Il se redresse. Il tire ses manchettes de celluloïd, qui préservent ses manchettes blanches. — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 261)
- Jim tirait ses manchettes et rectifiait sa cravate, en s’inclinant d’un air modeste. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- Des mains coupées à la manchette applaudissaient autour de moi. — (Henri Troyat, Le mort saisit le vif, 1942, réédition Le Livre de Poche, page 165)
- L’on remarquait, entre les deux fenêtres sans rideaux, le portrait d’un homme qui croisait les bras sur la poitrine dans une attitude pleine d’assurance, et laissait voir de grandes manchettes empesées, d’une blancheur de neige. — (Julien Green, Moïra, 1950, réédition Le Livre de Poche, page 142)
- (Vieilli) Ornement de mousseline, de batiste, de dentelle, qui terminait la manche de la chemise.
- Manchettes de dentelle.
- (Habillement) Ornement analogue que l’on pose au poignet d’une robe.
- Les dames de la ville s’étaient flattées d’avoir à critiquer cette toilette et cette tournure qu’on avait annoncées si étranges ; elles étaient forcées d’admirer et de dévorer du regard ces étoffes moelleuses négligées dans leur richesse, ces coupes élégantes d’ajustements sans roideur et sans étalage, nuance à laquelle n’arrivera jamais l’élégante de petite ville, même lorsqu’elle copie exactement l’élégante des grandes villes ; enfin toutes ces recherches de la chaussure, de la manchette et de la coiffure, que les femmes sans goût exagèrent jusqu’à l’absurde, ou suppriment jusqu’à la malpropreté. — (George Sand, « Pauline », 1839-1840, in Nouvelles, Paris, des femmes-Antoinette Fouque, 1986, 2018, page 361)
- (Habillement) Empiècement de tissus épais ou de cuir situé au genou et destinée à éviter l’usure du pantalon au contact du haut des bottes.
- (Volley-ball) Renvoi de balle avec les avant-bras (les manches).
- (Catch) Type de coup donné avec l’avant-bras dans le cou[2].
- J’avais souvent réussi à mettre en pratique les torsions de bras, chères à Nick Carter, ou les manchettes de bas en haut, qui avaient fait la gloire de Nat Pinkerton. — (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, page 363)
- Il enchaîna par un violent uppercut au menton, suivi d’une série de manchettes rapides. — (Michel Houellebecq, La carte et le territoire, 2010, J’ai lu, page 364)
- (Militaire) Pièce de tissus, ou de passementerie qui jadis garnissait la partie haute de la lame, sous la poignée du sabre d’infanterie, et se trouvait coincée entre la poignée et le fourreau.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Chirurgie) Lambeau de peau que l’on préserve lors d’une amputation et que l’on positionne ensuite sur le moignon pour le recouvrir.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Partie rembourrée de l’accoudoir d’un canapé ou d’un fauteuil.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Marque rouge laissée au niveau du poignet et faite en serrant ce dernier avec la main et en tournant.
- Mais elle empoigna celui-là si maladroitement, qu’elle se fit une manchette, une longue brûlure au poignet — (Émile Zola, L’Assommoir, 1877)
- Gros joint flexible circulaire assurant l’étanchéité entre la cuve d’un lave-linge et son ouverture.
- Le joint de hublot, souvent dénommé manchette par les professionnels, est un gros joint caoutchouc qui assure l’étanchéité entre la cuve de votre machine à laver et la porte-hublot. — (site https://atelier.sos-accessoire.com/changer-joint-porte-hublot-lave-linge/)
- (Imprimerie) Notes et indications marginales.
- Il n’y a pas de manchettes dans ce livre.
- (Journalisme) Titre en gros caractères destinées à frapper l’attention du lecteur et qui figurent généralement à la première page d’un journal.J'accuse… !, en manchette.
- Faire la manchette des journaux, être en tête de l’actualité, faire les gros titres.
- Le journal portait une manchette énorme. Elle lut ces mots : « Chute du ministère ». — (Anatole France, l'Anneau d'améthyste, 1899)
- (Suisse) Affichette placée sur un kiosque ou une caissette de journaux, reprenant le titre d’un article du journal.Des caissettes de journaux à Genève avec des manchettes.
-
ascète
- (Religion) Celui, celle qui se livre, par piété, à des exercices spirituels et physiques, à des mortifications.
- Quiconque mange bien peut défier le ciel. Ce sont les ascètes et les meurt-de-faim aux estomacs débilités qui ont inventé les dieux. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 191)
- (Par extension) Celui, celle qui mène une vie austère.
- Vivre en ascète.
-
démouchette
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe démoucheter.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe démoucheter.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe démoucheter.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe démoucheter.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe démoucheter.
-
cadette
- Chacune des sœurs qui viennent après l’aîné par ordre de naissance.
- Sœur par rapport à un frère ou à une sœur qui précède par ordre de naissance.
- Il était allé dire crûment la chose à Lise, pour qu’elle empêchât son mari de recommencer ; et celle-ci, après lui avoir crié de se mêler de ses affaire, s’était emportée contre sa cadette : tant pis pour elle, si elle agaçait les hommes ! car autant d’hommes, autant de cochons, fallait s’y attendre ! — (Émile Zola, La Terre, quatrième partie, chapitre II)
- Fille née l’avant-dernière parmi les enfants → voir benjamine.
- (Par analogie) L'enfant dont l'âge se situe entre celui de deux personnes qui sont frère ou sœur.
- C’est ma cadette de six mois.
- (Par extension) Personne plus jeune qu’une autre.
- [...] Paul Valfroicourt était un médiocre ayant eu la chance de séduire une jeune fille naïve et très riche, de quinze ans sa cadette. — (Exbrayat, Au « Trois cassoulets », Le Masque, Librairie des Champs-Élysées, 1971, page 12)
- (Désuet) Petite pierre de taille destinée au pavage.
- En 1756, on entoura [la Terrasse] d'une barrière de bois peint qui fut remplacée en 1778 par un mur d'un pied de hauteur, recouvert de cadettes. — (Harold de Fontenay, Autun et ses monuments, Dejussieu père et fils, 1889, page 329, 541 pages)
- (Désuet) (Billard) Petite queue de billard.
-
calculette
- (Informatique) Calculatrice électronique de petite dimension.
- Passe-moi ta calculette.
- S’il est vrai que l’utilisation de la calculette peut engendrer de mauvaises habitudes de travail et faire passer l’enfant à côté d’'apprentissage de base, elle peut être envisagée selon une optique positive. — (Xavier Roegiers, Les mathématiques à l’école primaire, Volume 1: 1. Nombres et numération, 2. Opérations, 2000)
-
entête
- Variante orthographique de en-tête. (orthographe traditionnelle)
- À l’intérieur, il y avait plusieurs feuilles à entête de la clinique. — (Sire Cedric, La mort en tête, 2013)
-
déclavette
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe déclaveter.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe déclaveter.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe déclaveter.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe déclaveter.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe déclaveter.
-
bête
- (Injurieux) Sot, stupide, abruti, etc., en parlant de la conduite, des propos, des manières, etc.
- […] j’ai bien cru que c’était une de ces femmes comme on en voit beaucoup, qui prennent un mari pour avoir une contenance, qui le choisissent riche pour se donner du bon temps, et bête pour le duper sans danger. — (Casimir Colomb, « Mademoiselle Renée », dans La Revue des deux mondes, tome LXXXVIII, 1870, page 154)
- – Imbécile de cataracte ! – maugréa Bert. – Y a-t-il rien de plus bête que de tomber comme ça tout le temps. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 361 de l’édition de 1921)
- Il a connu aussi un idiot, qui vendait des journaux et auquel on n’a jamais pu repasser une pièce fausse; il ne faudrait pas croire que les idiots soient plus bêtes que les autres. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
- La SNCB n’utilise pas de composteurs automatiques réservés à la clientèle, cela évite sans doute la confusion contrôlés contrôleurs, pas bêtes les Belges ! — (Pascal Liandrat, Aventure poétique en e-mails, volume 2, Société des Écrivains, Paris, 2014, page 43)
- (Québec) En colère, de mauvaise humeur.
-
côtelette
- (Cuisine) Côte détachée d’un animal et à laquelle on a laissé tenir une certaine quantité de viande.
- J'y ai dîné, et même assez mesquinement, car nous étions quatre inattendus, et la côtelette de veau jouait un principal rôle dans ce festin, comme sur nos tables d'hôte depuis quelques jours. — (Saintine, Les métamorphoses de la femme, Paris : Charlieu, 1857, page 202)
- Vous avez tort de ne pas goûter à mes côtelettes, dit celui-ci. J’ai un excellent cuisinier. — (André Dhôtel, Le Pays où l’on n’arrive jamais, 1955)
- Avez-vous inventé des corsets mécaniques ou des biberons, des pompes à incendie ou des pare-crottes, des cheminées qui ne consomment pas de bois, ou des fourneaux qui cuisent les côtelettes avec trois feuilles de papier ? — (Honoré de Balzac, Les Employés, édition définitive)
- (Au pluriel) (Rare) Sortes de favoris que les hommes se laissent pousser et qui s’élargissent au bas des joues.
- Est-ce que, vraiment, j’ai pu aimer ce bellâtre, avec sa face blanche et malsaine, ses côtelettes noires d’ordonnance, sa raie au milieu du front ? — (Octave Mirbeau, Journal d'une femme de chambre, chapitre XV, 1900)
- Et Garnier-Pagès, dans son faux col, Ferry, entre ses côtelettes, Pelletan, au fond de sa barbe, avaient l’air d’écoliers pris en flagrant délit d’ignardise. — (Jules Vallès, L’Insurgé, G. Charpentier, 1908)
- Il y avait encore assez de jour pour qu’il pût suivre sur le visage blême, encadré de côtelettes cotonneuses, les progrès d’une terreur sans nom. — (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 117)
- ... un Français chauve dont les côtelettes larges comme la main lui mangeaient la moitié du visage... — (Pierre Lemaître, Le Grand Monde, Calmann-Lévy, 2022)
-
oeillette
- Mauvaise orthographe de œillette.
-
pesette
- Petite balance de précision pour les monnaies, les bijoux, etc.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Désuet) Autre nom de la vesce, plantes herbacées grimpantes fourragères.
- Elle y fait semer chaque année du blé, du mil, du tournesol, du chenevis, des pesettes, généralement de tous les grains que les oiseaux aiment & l’on n’en moissonne rien. — (Jean-Jacques Rousseau, Collection complète des œuvres de J. J. Rousseau, s.n., 1782, page 117.)
-
extraite
- Participe passé féminin singulier de extraire.
-
porphyrogénète
- (Antiquité) Né pendant le règne de leur père, en parlant des empereurs byzantins
- Un appartement du palais de Byzance était revêtu de porphyre ; les impératrices l’occupaient lorsqu’elles devenaient enceintes, et afin de désigner l’extraction royale de leurs enfans, on les appelait Porphyrogenètes, ou nés dans la pourpre.— (Edward Gibbon, Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain, tome 09 (1819), Lefèvre, 1819, pages 140-260)
- (Littéraire) (Par analogie) Qui a été élevé dans le luxe impérial.
- Et des chœurs porphyrogénètesS’agenouillaient ingénument :C’était des saints et des poètes — (Guillaume Apollinaire, Poème (incipit :« Le chemin qui mène aux étoiles », La Phalange, n°21, 15 mars 1908)
-
pêchette
- Petit filet servant à la pêche aux écrevisses.
- Elle courait dʼun point à un autre sans relâche, car chaque fois quʼune pêchette bien remplie dʼécrevisses était signalée quelque part, on appelait la jeune fille pour quʼelle eût le plaisir de la relever. — (Le Correspondant - Volume 213, 1903)
-
colonnette
- (Architecture) Petite colonne.
- Parvenu sur la galerie des colonnettes, il souffla un moment, et jura contre l’interminable escalier par je ne sais combien de millions de charretées de diables. — (Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, 1831)
- La salle des Ambassadeurs, dont les magnifiques portes subsistent dans toute leur intégrité, est peut-être plus belle et plus riche que celle de Grenade ; malheureusement l’on a eu l’idée de profiter de l’intervalle des colonnettes qui soutiennent le plafond pour y loger une suite de portraits des rois d’Espagne depuis les temps les plus reculés de la monarchie jusqu’à nos jours. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, 1840, édition Charpentier, 1859)
- À droite, le mur peu élevé qui fermait la cour portait scellés des débris précieux de frises, des fûts rompus de colonnettes. — (Anatole France, Le Lys rouge, 1894, réédition Le Livre de Poche, page 278)
- Et c'était là, dans une petite maison blanche à terrasse et à colonnettes, qu'ils l'avaient laissée deux mois après, …. — (Pierre Louÿs, Aphrodite, Mercure de France, Paris, 1896)
- À l'intérieur, quatre colonnes corinthiennes et les colonnettes cannelées du chancel supportent le jubé de bois, orné de panneaux en bas-relief polychrome. — (Alain Stéphan, Guide du Finistère, Éditions Jean-Paul Gisserot, 2004, page 25)
-
distraite
- Féminin singulier de distrait.
- En effet, en écoutant le Coran, fût-ce d’une oreille distraite, on est immédiatement frappé par la fréquence avec laquelle il mentionne - et souvent en des termes identiques - notamment l’Eau, le Feu et la Terre. — (Nouveaux actes sémiotiques, Les quatre éléments dans le Coran : l’Au-delà)
-
gypaète
- (Ornithologie) Grand rapace diurne qui vit en hautes montagnes et se nourrit de charognes.
- Les gypaètes volaient en traçant d’immenses cercles. — (Jules Verne, Cinq semaines en ballon, chapitre 191, J. Hetzel et Cie, Paris, 1863)
- Des oiseaux passaient à grand bruit d’ailes, et le moindre d’entre eux, par suite de cette illusion d’optique, paraissait plus grand qu’un condor ou un gypaète. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.