Dictionnaire des rimes
Les rimes en : maxipontain
Mots qui riment avec "un"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "maxipontain".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : un , uns , unt , unts , in , ins , int , ints , ingt , aim , aims , ien , iens , éen , éens , yen et yens .
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embonpoint
?- État d’une personne un peu grasse.
- C'était une grande femme qui avec moins d’embonpoint eût eu la taille belle, et une beauté romaine que bien des gens préféraient à celle de sa sœur. — (Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon, Paris : A. Sautelet & Cie ; Alexandre Mesnier, 1829, vol.11, page 206)
- Quoique La Brière fût alors mince, il appartient à ce genre de tempéraments qui, formés tard, prennent à trente ans un embonpoint inattendu. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- C’était à cette époque une femme de cinquante-deux à cinquante-trois ans à peu près, qui conservait, grâce à son embonpoint plein de fraîcheur, les traits de sa première beauté. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre VI)
- Bakounine était d’une colossale stature, encore que son embonpoint fût évidemment dû à sa maladie. — (Debagori-Mokrievitch, Souvenirs sur Bakounine, traduits par Marie Stromberg, La Revue blanche, 1895)
- Elhamy, de son côté, changeait. Il prenait de l'embonpoint; ses traits s'empâtaient quelque peu. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans "Trois contes de l'Amour et de la Mort", 1940)
- (Sens figuré) — La Verse ou le versage des blés, et de beaucoup de plantes céréales, est un accident occasionné, ou par de grands vents, des orages, de fortes pluies, ou par le trop d’embonpoint que prennent les plantes dans les temps chauds et humides. — (Jean Baptiste Henri Joseph Desmazières, Agrostographie des départemens du Nord de la France, page 130, 1812)
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conjoint
?- Qui est joint.
- Fait ensemble.
- (Botanique) Qualifie des parties semblables qui sont comme soudées ensemble.
- Feuilles conjointes. Pétales conjoints. Étamines conjointes.
- (Droit) Qualifie des créanciers ou débiteurs qui sont tenus ensembles de leur obligations vis à vis de leur débiteurs ou créanciers respectifs.[1]
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châtelain
?- Résident d’un château de plaisance.
- Les vastes salles des vieux châteaux me font peur, et je plains les châtelaines d’avoir été contraintes à faire l’amour dans de grands dortoirs qui avaient un air de cimetière, dans de vastes catafalques qui se faisaient appeler des lits, sur de gros monuments qui prenaient le pseudonyme de fauteuils. — (Charles Baudelaire, La Fanfarlo, 1847 ; Gallimard, 2012, collection Folio, pages 62-63.)
- Certaines ironies apparemment inoffensives sur "la belle châtelaine des Cormiers et son gentil page", livraient le sens de sa pensée. — (Pierre-Henri Simon, Les Raisins verts, 1950)
- La châtelaine s’entend très bien à pratiquer l’hospitalité.
- (Vieilli) Seigneur d’un manoir.
- Le châtelain de Coucy.
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foin
?- Herbe fauchée et séchée qui sert principalement à la nourriture des chevaux et des bestiaux.
- Ici je ne vis que des hommes fort occupés de chevaux, de foin, et des autres genres de ravitaillement ; tout cela exactement fait, et sous la pression de cette continuelle peur. — (Alain, Souvenirs de guerre, Hartmann, 1937, page 14)
- Moi aussi, les soirs trop chauds m’ont terrassée ; moi aussi, l’odeur musquée des foins, les roulades du rossignol m’ont livré à la folie, à la faute. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 10)
- Durant l’hiver, les bœufs et les moutons doivent se nourrir de foin, herbe séchée qui a poussé au printemps dans les prairies humides et ensoleillées. — (Brigitte Coppin, À la découverte du Moyen Âge, Père Castor Flammarion, 1998)
- Le moment est propice pour capter les couleurs de la campagne, plutôt jolie dans ce coin de pays : une botte de foin, une vieille grange, une vache. — (Le Devoir, 30-31 décembre 2006)
- Nous étions donc tous là ce samedi avec nos 17 enfants qui s’épivardaient dans les bottes de foin […]. — (Le Devoir, 4 mai 2007)
- Sur mes pantalons de cadre, devenus pantalons de berger, il y a maintenant du sang, du fumier, du placenta, de la laine, de la boue, du foin, de l’eau sale, des écorchures de canif émoussé, des traces de marqueur de bétail bleu, du pus, du piétin. — (Lefebure, Mathyas, D'où viens-tu, berger?, Montréal, 2006)
- Nourries au foin, les biquettes ne donnaient pas un lait aussi savoureux et parfumé. Rien ne valait les pâtures gourmandes du printemps et de l'été. — (Jérôme Deliry, L'Héritage de Terrefondrée, Éditions Calmann-Lévy, 2013, chap. 6)
- Herbe sèche avant qu’elle soit fauchée. Note : Ce terme est généralement utilisé au pluriel.
- Une pièce de foin. — Couper le foin. — Les foins sont beaux. — On coupe les foins. — La saison des foins.
- (Par analogie) Ensemble des fleurons tubulaires du capitule (fond) immature de l’artichaut.
- Prenez des artichauts que vous appropriez dessus et dessous faites-les cuire dans l'eau assez pour pouvoir enlever le foin mettez-les sur une tourtière avec huile, gousses d'ail, sel, poivre.— (Alexandre Dumas, Denis-Joseph Vuillemot, Petit dictionnaire de cuisine, 1882, page 57)
- (Au pluriel) (Familier) Fenaison.
- Depuis quand ce commerce-là durait-il ? Depuis les foins assurément, cela c’était indubitable, mais qui sait si auparavant déjà, il n’y avait pas quelque chose. — (Louis Pergaud, La Vengeance du père Jourgeot, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- (Québec) (Populaire) Argent.
- Je voudrais bien faire comme lui, mais pour ça, il faut avoir du foin. — Elle peut bien te payer ça, elle ne manque pas de foin.
- […] si nos experts économistes de la Commission Séguin (et de nombreux autres experts) ont raison, le Québec s'est fait avoir pour 50 millions de dollars par semaine depuis presque 10 ans. Pour ceux qui savent compter, tout cela commence à faire pas mal de foin. — (Le Devoir, 14 novembre 2006)
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fifrelin
?- Chose de peu de valeur, en particulier menue monnaie. → voir liard, sou et tripette, dans les expressions ne pas valoir un liard, un clou, ne pas valoir tripette.
- La faim le tiraillait. Il n’avait pas un fifrelin en poche. — (Blaise Cendrars, L’Or, Grasset, 1925)
- Et abstiens-toi de me refiler une poignée de fifrelins et de supplier pour un délai supplémentaire. — (Glen Cook, Le Château noir, IX, 1984)
- Pour autant, ces évolutions ne sont peut-être qu’un fifrelin dans ce que prépare l’État. — (Sandrine Dyckmans, « France Connect va révolutionner les marchés dématérialisés », article paru le 15 mars 2016 sur achatpublic.info ; accès réservé aux abonnés)
- Tu t’es fait avoir, c’est du toc, ça ne vaut pas un fifrelin !
- (Argot militaire) (1840 ou avant) Soldat d’infanterie de (la) ligne.
- Durant les causeries autour de la soupe, il avait appris du capitaine les choses « indispensables au métier » , que les cavaliers étaient des cavalos, […], les soldats de la ligne des fifrelins […] — (Georges d’Esparbès, La folie de l'épée, Albin Michel, Paris 1927, page 50.)
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biffin
?- Chiffonnier.
- — C’est un ancien biffin qui a gagné gros dans le chiffon, qu’il n’a quitté que quand il s’est fait écraser un bras, parce qu’un seul bras n’est pas commode pour courir les poubelles. — (Hector Malot, En famille, 1893)
- Les deux édiles demandent davantage d’effectifs policiers en vue de dissuader les biffins du haut de la rue du Faubourg-du-Temple […]. — (Direct Matin, n° 810, page 7, 2011)
- (Par extension) Personne en situation de précarité qui cherche de petits objets et matériaux usagés, puis les revend pour augmenter ses faibles revenus.
- La voie qui mène aux puces de Saint-Ouen a accueilli pendant des années un marché clandestin rassemblant jusqu’à 400 à 500 biffins. — (Le Parisien du 21 mars 2017, « Paris : la porte de Montmartre en quête de réhabilitation »).
- (Militaire) (Familier) Fantassin.
- L’appellation est née au XIXe siècle quand marins, marsouins et bigors, fiers de leur tenue impeccable (dont ils étaient propriétaires), reprochaient aux soldats de l’armée de terre d’être habillés comme des chiffonniers (biffins en argot). — (Wikipédia, article Troupes de Marine)
- Maillat entendit un bruit de roues sur les pavés, et au même instant, un petit charreton, poussé par un biffin, débouchait sur sa droite. — (Robert Merle, Week-end à Zuydcoote, 1949, réédition Le Livre de Poche, page 9)
- Je sais qu’hier et avant-hier « Dominique » fut le théâtre d’effroyables carnages. Comment le biffin fait-il pour tenir au milieu d’une boucherie pareille ? — (Marc Bertin, Packet sur Diên Biên Phu, 1991)
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éthiopien
?- Relatif à l’Éthiopie, aux Éthiopiens.
- 17 février 1941. Je dois rejoindre Harrar, en territoire éthiopien, et me mettre en contact avec les patriotes favorables à l’empereur. La meilleur façon d’y arriver reste la voie ferrée qui va de Djibouti à Addis-Abeba, en passant par Dire Dawa. Signé : cap. Koïnsky. — (Hugo Pratt, « Les Scorpions du Désert, Brise de mer (épisode 5) », 1992, dans Les Scorpions du désert - L’intégrale, Casterman, 2009, page 291)
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capétien
?- Qui est relatif à la dynastie des Capétiens.
- Les rois capétiens.
- L’armée capétiennes.
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dandin
?- (Familier) Niais qui n’a pas de contenance.
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enjoins
?- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe enjoindre.
- Deuxième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe enjoindre.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe enjoindre.
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esterlin
?- (Histoire) Monnaie d’argent ayant circulé en France capétienne et en Angleterre, y compris sur les vastes possessions françaises des Plantagenets, rois d’Angleterre, (Normandie, Anjou, Saintonge, Poitou, Aquitaine, Guyenne) et demeurée monnaie anglaise, après son interdiction en France par Louis IX, qui avait réintroduit la monnaie d’or sur le territoire du royaume de France.
- D’abord monnaie du royaume d’Angleterre, l’esterlin l’emporte même en Ecosse sur la monnaie écossaise, mais il n'est pas moins la monnaie la plus abondante dans les domaines continentaux du Plantagenêt. — (Jean Favier, Les Plantagenêts, 2004)
- Poids dont se servaient les orfèvres et qui valait environ 1,5 gramme.
- Il y a cent soixante esterlins au marc.
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empreins
?- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe empreindre.
- Deuxième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe empreindre.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe empreindre.
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humain
?- Relatif à l’espèce humaine.
- Aucune forme humaine ne surgit entre les halliers, aucun bruit humain ne m’arrive. Partout le silence et partout la solitude ! — (Octave Mirbeau, Le Tripot aux champs, Le Journal, 27 septembre 1896)
- Lorsque l’on ne peut faire autrement que d’affronter le mauvais temps, les forces humaines se décuplent et l’esprit devient plus clairvoyant. — (Dieudonné Costes et Maurice Bellonte, Paris-New-York, 1930)
- – « Tu es si humain ! » lui disait parfois ma mère, avec un accent d’indéfinissable suspicion.Elle ajoutait, pour ne le point trop blesser :– « Oui, tu comprends, tu étends la main pour savoir s’il pleut. » — (Colette, Sido, 1930, Fayard, page 68)
- La justice, en tant qu’elle veut l’inviolabilité de la personne humaine par le seul fait qu’elle est humaine, ne saurait considérer l’homme que dans l’abstrait. — (Julien Benda, La trahison des clercs : Appendice des valeurs cléricales, 1927, édition 1946)
- Elle se passa les doigts sur les paupières, les yeux reprirent une expression humaine comme si elle revenait d’une pâmoison. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Ne revenez plus, monsieur, autrement vous tueriez aussi la mère, car la puissance de Dieu est infinie, mais la nature humaine a ses limites. — (Honoré de Balzac, L’Envers de l’Histoire contemporaine, 1848, deuxième épisode)
- Confucius était un moraliste qui se méfiait de l’intelligence ; le terre à terre des relations humaines lui plaisait mieux que la spéculation ondoyante. — (Paul Demiéville, La montagne dans l'art littéraire chinois, dans Choix d'études sinologiques (1921-1970), BRILL, 1973, page 364)
- Qui est sensible à la pitié, secourable, bienfaisant.
- Cet homme est très humain et fort sensible aux misères d’autrui.
- Je ne connais pas de cœur plus humain.
- Avoir, montrer des sentiments humains.
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frangin
?- Un dérivé irrégulier de frère, le suffixe est inexpliqué, mais dans toutes les langues, les synonymes familiers de frère ont subi beaucoup de déformations ; « On dit aussi fralin » — (Dictionnaire de la langue verte: argots parisiens comparés, 1867) → voir bratr, brach et brácha en tchèque ;
- Emprunt à l’argot piémontais franzino « id. » (Bl.-W.5), mais l’inverse (emprunt à l'argot français) est aussi possible ;
- De l’argot canut lyonnais, où le mot serait une déformation de frangeur (ouvrier qui fait des franges), le nom de famille Frangin est attesté au XVIIIe siècle.
- Alice Becker-Ho rattache ce mot au romani phral, pal, bral (« frère, camarade »)[2].
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cicéronien
?- De Cicéron, ou du style de Cicéron.
- — Il ne manque pas d’un certain sans-gêne, se disait Bénin. Comme si cette grotesque réception ne suffisait pas… Il m’abrutit d’un discours cicéronien… — (Jules Romains, Les Copains, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 71)
- Il [Samuel Johnson] augurait du sort des nations, procédait sans appel à la classification en bons et en méchants de tous les êtres humains qu’il lui était donné de connaître, réglait les affaires de la politique, de la littérature et de la théologie, déroulait par tous les chemins de la pensée humaine ses longues phrases à antithèses cicéroniennes. — (Julien Green, Samuel Johnson, dans Suite anglaise, 1972, Le Livre de Poche, page 14)
- Lecture et écriture autorisent donc la maîtrise de la langue et l’exercice qui combine le mieux ces deux usus quotidiens, c’est la rétroversion, d’abord des textes cicéroniens puis plus tard des textes empruntés à Virgile et à Horace. — (Monique Bouquet, Les vicissitudes grammaticales du texte latin : du Moyen-Âge aux Lumières, 2002)
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achéen
?- (Antiquité, Géographie) Relatif au peuple des Achéens, les premiers Indoeuropéens à avoir envahi la Grèce, au IIe millénaire av. J.-C.
- Le type très antique, le type achéen célébré par Homère, n’est pas un simple souvenir ; il a reparu plusieurs fois dans le monde. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chapitre VII, La Morale des producteurs, 1908, page 336)
- La chute de la domination achéenne est traditionnellement attribuée à l’invasion dorienne.
- (Antiquité, Géographie) Relatif à l’Achaïe, région de la Grèce antique, située au nord-ouest du Péloponnèse et actuel nome dont le chef-lieu est Patras.
- La description que donnait Bechtel en 1923 du dialecte achéen au tome II de ses Griechische Dialekte, p. 869-888, contient des éléments toujours valables ; mais en incluant des faits linguistiques inhérents à la koina dorienne hellénistique parlée bien au-delà des frontières de l’Achaïe, aussi bien dans le Péloponnèse que dans les régions du Nord-Ouest, Bechtel diluait quelque peu la spécificité de ce dialecte. — (Laurent Dubois, Inscriptions grecques dialectales de Grande Grèce, tome II : Colonies achéennes, Librairie Droz, S. A., Genève, 2002)
- Au Ve siècle av. J.-C., la Ligue achéenne rassemble douze cités, sur une base sans doute plus religieuse que politique.
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bohémien
?- (Vieilli) Homme d’une population européenne nomade.
- Ce qui a achevé de donner à ce coin perdu un caractère étrange, c’est l’élection de domicile que, par un usage traditionnel, y font les bohémiens de passage. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, chapitre I ; réédition 1879, page 6)
- Et lorsque Plassans était endormi, ils entendaient encore les querelles des bohémiens, les pétillements de leur feu, au milieu desquels s’élevaient brusquement des voix gutturales de jeunes filles chantant en une langue inconnue, pleine d’accents rudes. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, 1871)
- Artiste vivant en marge de la société.
- La première personne que j’avais rencontrée en entrant était Champfleury, un de ces bohémiens qui savent parfaitement se faufiler, un de ces écrivains-peuple auxquels on ne soupçonne pas de gants blancs. — (Edmond et Jules de Goncourt, Journal, 1863)
- Synonyme de pigeon de Bohême (race de pigeons).
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comblanchien
?- Calcaire compact de teinte beige (appartenant à l’étage du bathonien) et de dureté comparable à celle du marbre.
- Grande entrée en dalles de comblanchien, expliqua Letroc avec un geste simple. Et quatre portes-fenêtres doubles sur la pelouse. — (Alain Demouzon, Carrelage au sang, in Le Crime de la porte jaune et autres nouvelles, 1985)
- Un échantillon et une lame mince qui en est issue ont été soumis au professeur P. Rat qui a formellement exclu toute identification avec le comblanchien ou la pierre de Prémeaux utilisés en Côte d’Or. — (Robert Bedon, Alain Malissard, La Loire et les fleuves de la Gaule romaine et des régions voisines, 2001)
- Une brèche béante était cependant constituée par le vaste hall d’accueil, auquel on accédait par un vaste perron aux larges marches plates en comblanchien, et qu’il fallait considérer comme la vitrine et les degrés d’une suprématie que nul ne songeait sérieusement à contester. — (Hugues Pagan, Le Carré des indigents, Rivages/Noir, 2022, page 359.)
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moyen
?- Qui se situe entre deux extrémités.
- Il n’est ni grand ni petit, il est de taille moyenne.
- Intelligence, fortune moyenne.
- Ordinaire, médiocre.
- Le Français moyen.
- Du bronze moyen, médailles de bronze d’une médiocre valeur.
- Calculé en faisant la moyenne.
- Par ailleurs, les sondages effectués démontrent que l'âge moyen du campeur adulte est passé de 28 ans en 1954 à 38 ans en 1964. — (Journal officiel de la République française: Avis et rapports du Conseil économique et social, n°1, 1966, page 283)
- L'âge moyen auquel les nourrissons de la région montréalaise font leurs nuits a été recherché et sa relation avec le mode d’allaitement au sein ou au biberon. — (Louise Séguin & Johanne Morel , Sommeil du nourrisson et mode d'allaitement, résumé, L'Union médicale du Canada, vol. 111, n° 11, 1982, p. 1005)
- (Québec) (Antéposé, employé comme superlatif)
- T'es un moyen moineau, toi !
- Faire un film musical sur la vie et la carrière de Céline Dion sans les chansons originales de la chanteuse est un moyen défi. — (Le Journal de Montréal, 24 avril 2007)
- C'est que Fuqua est ce qu'on appelle communément chez nous « un moyen quétaine ». — (Le Devoir, 23 mars 2007)
- Est-ce qu'il n'y aurait pas lieu de regarder des mécanismes ou des procédures en tout cas, pour ne pas pénaliser davantage ces villes-là? Parce que, si elles perdent puis si elles sont obligées de rembourser en plus, c'est un moyen problème, effectivement. Ça pourrait être des sommes astronomiques, d'autant plus qu'elles n'ont pas le droit de faire de déficit. — (Assemblée nationale du Québec, Journal des débats, Commission permanente de l'aménagement et des équipements, 23 janvier 1996)
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chaldéen
?- (Antiquité, Géographie) Relatif aux Chaldéens, à la Chaldée.
- Il l’avait vu dans les cuisines, ne pouvait plus s’en passer, et, ayant peine à retenir son nom chaldéen, l’appelait simplement : « l’Asiatique. » — (Gustave Flaubert, Trois Contes : Hérodias, 1877)
- Les astrologues chaldéens passaient leur temps à des observations sidérales et s'appliquaient à régler leur vie d'après les instructions qu'ils croyaient lire dans le ciel. — (Chauve-Bertrand, La Question du calendrier, 1920)
- (Linguistique) (Antiquité) (Vieilli) Relatif au chaldéen. → voir urartéen
- (Religion) Relatif à l’Église catholique chaldéenne.
- Le rite chaldéen ou syrien oriental, fait partie des six familles de rites qui subsistent aujourd’hui avec le rite antiochien (syrien occidental), alexandrin, byzantin, arménien et latin. Ces rites sont communs à la fois aux Églises orientales séparées de Rome et à celles qui lui sont unies. — (Irak, le monde redoute une purification religieuse, Journal La Croix, 23 juillet 2014)
- À l’invitation du chef de l’Église chaldéenne au Liban, Mgr Michel Kassarji, des représentants des communautés assyrienne, copte-orthodoxe et syriaque au Liban ont tenu hier une réunion conjointe pour discuter de leurs droits, à la lumière des débats en cours autour d’une nouvelle loi électorale. — (Les minorités chrétiennes réclament trois sièges parlementaires, L'Orient-Le Jour.com, 22 janvier 2013)
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alun
?- (Chimie) Nom générique donné aux sulfates doubles d'aluminium avec un autre ion, mais aussi à d'autre sulfates ou l'aluminium est remplacé par d'autres métaux
- (Chimie)(En particulier) Sulfate acide d’aluminium et de potassium, ou d’ammonium. Sel astringent utilisé dans les arts, en teinturerie et en thérapeutique.
- La salure en est beaucoup plus forte que celle de la mer, et elle produit sur les lèvres l’effet d’une forte solution d’alun. — (François-René de Chateaubriand, Itinéraire de Paris à Jérusalem, 1811)
- Plus tard on a reconnu que les acides chromique, chlorique, borique, acétique, et oxalique, ainsi que les chlorures de magnésium et d'étain, et enfin les aluns, se comportaient comme l'acide fluorhydrique. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature; 1re partie: Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- Des eaux qui arrosent ce pays, aucunes ne sont ferrugineuses. Elles contiennent quelque partie d’alun d'un fluide extrêmement léger; […]. — (Comptes Rendus et Mémoires de la Société d'histoire et d'archéologie de Senlis, 1907, page 180)
- On a donné plusieurs formules d’alunage, soit à l’aide de l’alun de potasse, soit à l’aide de l’alun de chrome : […]. — (Agenda Lumière 1930, Paris : Société Lumière & librairie Gauthier-Villars, page 226)
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coquin
?- Le latin coquinus (« culinaire, de cuisine ») peut être accepté du point de vue sémantique (→ voir cuistre issu latin *coquistro de coquere) ; mais le substantif, en latin médiéval coquinus au sens de « mendiant » n’est apparemment qu’une latinisation du français et cela supposerait une formation demi-savante qui ne correspond pas aux formations populaires des mots français issus du latin[2].
- Comme coquet[1] dérivé de coq mais aucun des dérivés ne présentant un sens proche de coquin[2].
- Le dérivé de coque au sens de « coquille » pour désigner un mendiant ou un gueux portant une coquille pour faire le faux pèlerin (→ voir coquillard) est impossible du point de vue chronologique : coquin apparait au douzième siècle[2].
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marin
?- Qui appartient à la mer.
- Enfin, comme à dessein de le rendre plus complexe, des odeurs de caroube, de denrées coloniales, de goudron, d'air marin arrivaient puissamment du port et se mêlaient à celles qui montaient des pavés et des caves. — (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 42)
- Il plongea ensuite entre ses cuisses, là où la matrice avait le goût salé des embruns marins. — (Philippe Morvan, Ours, Calmann-Lévy, p.199, 2018)
- Veau, loup, cheval marin.
- Terrains marins : Couches du sol qui ont été formées par des alluvions de la mer.
- Les dieux marins : les dieux de la mer.
- Qui est spécialement destiné à la marine.
- Carte, aiguille marine.
- Lieue marine : Lieue d’un vingtième de degré de latitude et qui vaut environ 5 555 mètres.
- Trompette marine : → voir trompette
- Avoir le pied marin : Savoir marcher sans difficulté à bord d’un vaisseau agité par le mouvement de la mer.
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épervin
?- Variante de éparvin.
- Le jardon est toujours situé au-dessous de la pointe du jarret, c’est dʼun effort de tendon; on peut y appliquer quelques pointes de feu comme à lʼépervin. — (J. B. De Graet, Le maréchal de poche, qui apprend comment il faut traiter son cheval pour le conserver en santé, Les connaissances particulières que tout acquéreur de chevaux doit avoir, Le résumé de lʼâge du cheval, précautions à prendre dans lʼachat, Observations sur la ferrure, et des accidents qui arrivent, 1853)
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bovin
?- Relatif au bœuf et aux autres bovins : les veaux, les vaches ou les taureaux.
- Cette lésion très fréquente dans l’espèce bovine ne doit donc jamais être considérée comme significative. — (Yan Chérel, Patrice Couillandeau, Christian Spindler, Olivier Lecomte, Thibaut Larcher, Autopsie des bovins, 2006)
- (Par analogie) (Péjoratif) Qui tient des bovins.
- […], et le bellâtre à tête plus ou moins simiesque, bovine, équine, porcine, corvidée ou batracienne, — toute la lyre esthétique ! — exulte devant son miroir, se tient pour la copie la plus parfaite de l’Antinoüs, et se fait a lui-même les yeux doux. — (Auguste Dietrich, 31 décembre 1911, « Préface » de Fragments sur l'histoire de la philosophie, par Arthur Schopenhauer, Paris : Librairie Félix Alcan, 1912, p. 12)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.