Dictionnaire des rimes
Les rimes en : marmiesse
Mots qui riment avec "esse"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "marmiesse".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : esse , esses , aisse , aisses , èce , èces et ess .
- lasgraisses
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cesse
?- (Vieilli) Fin, relâche.
- Sa haine contre vous n'aurait jamais de cesse. — (Tristan, M. de Chrispe, II, 5.)
- Ô cruauté du sort qui n'a jamais de cesse ! — (Racan, Berg. II, 2, Lisimandre.)
- L'esprit [le démon] s’en va, n'a point de cesseQu'il n'ait mis le fil sous la presse. — (Jean de la Fontaine, Ch. imp.)
- Point de cesse, point de relâche. — (Jean de la Fontaine, Fab. V, 6.)
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liesse
?- Joie débordante et collective.
- Il y avait dans le mois certains jours de splendeur, où l’on ne serait pas descendu dans la rue sans gants, jours de liesse, où l’on dînait toute la journée. — (Henry Murger, Scènes de la vie de bohème , 1848)
- Et maintenant on exigeait de lui, accablé, des chants, de la joie, une communion avec l'aveugle liesse populaire. — (Georges Rodenbach, Le carillonneur, 1917)
- Pourtant, le Roi des Rois n’est pas heureux. De la tour de son palais, à sept étages, tandis que la nuit tombe, il regarde avec colère la liesse de Babylone, la capitale du monde. — (Renée Dunan, Ces Dames de Lesbos, 1928)
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paresse
?- Tendance à éviter toute activité, à refuser tout effort consenti par les autres lambdas, disposition habituelle à ne pas travailler, nonchalance, négligence des choses qui sont de devoir, d’obligation.
- On souhaite la paresse d'un méchant et le silence d'un sot. — (Sébastien-Roch Nicolas de Chamfort, Maximes et pensées, caractères et anecdotes)
- Une peste de psychologue, que mes parents m'avaient emmené voir sur le conseil d'une prof complètement tarée, avait parlé de « nonchaloir oriental » pour expliquer ces accès de paresse. — (Bernard Du Boucheron, Long-courrier, Éditions Gallimard., 2013)
- Le pauvre n'est plus tout à fait l'image du Christ sur terre mais un profiteur sans vergogne et paresseux, dont la paresse est fortement combattue ; une ordonnance de 1351 de Jean II condamne les vagabonds qui refusent de poursuivre une activité salariée. — (Dominique Ancelet-Netter, La Dette, la dîme et le denier: Une analyse sémantique du vocabulaire économique et financier au Moyen Âge, Presses Univ. du Septentrion, 2010, page 82)
- Se dit d’une faiblesse de tempérament qui porte à se dispenser de faire tout ce qui demande un peu d’effort.
- C’est par paresse qu’il ne va jamais se promener.
- Le théâtre est à ma porte ; si je n’y vais pas, c’est la paresse qui m’en empêche.
- Paresse d’esprit, certaine lenteur, certaine nonchalance d’esprit, qui empêche de concevoir promptement ou de s’appliquer avec force, avec persévérance.
- Amour du repos, du loisir, tranquillité du corps et de l’esprit.
- Paresse aimable.
- Une douce paresse.
- Ce poète a chanté la paresse.
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dress
?- Habit.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Robe (vêtement).
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Tenue (manière d’être habillé).
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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maladresse
?- Défaut d’adresse.
- Cette personne est d’une si grande maladresse qu’elle ne peut toucher à rien sans le briser.
- (Sens figuré) Manque de savoir-faire ou manque d'habileté à bien faire.
- […], il devenait taciturne, maussade, ne répondait qu’avec difficulté aux questions qu’elle lui adressait et avec cette maladresse habituelle aux amoureux peu aguerris, il saisissait le premier prétexte venu pour la quitter. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
- Dernièrement, j’avais eu la maladresse de m’enrhumer en pleine chaleur. Voilà pourtant ce que c'est que de devenir vieux : on ne peut résister à rien. — (Émile Thirion, La Politique au village, p. 125, Fischbacher, 1896)
- Chez les écolos, l’erreur de distribution n’est pas un accident électoral, c’est une seconde nature. Cette maladresse congénitale finirait par les rendre sympathiques […]. — (Jacques Julliard, Impression, soleil couchant, dans Marianne (magazine), n° 772 du 4 février 2012)
- Les multirécidivistes sont paranos, […]. À chaque fois qu’ils tombent, ils analysent en détail le dossier judiciaire pour connaître ce qui leur a été fatal, apprenant de leurs maladresses. — (Fabio Benoit, Mauvaise personne, Lausanne & Paris : Éditions Favre, 2019)
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petitesse
?- Petite dimension, petite étendue, petit volume.
- Mais, pour contre-balancer de tels désavantages, la marquise d’Aubrion avait donné à sa fille un air très distingué, l’avait soumise à une hygiène qui maintenait provisoirement le nez à un ton de chair raisonnable, lui avait appris l’art de se mettre avec goût, l’avait dotée de jolies manières, lui avait enseigné ces regards mélancoliques qui intéressent un homme et lui font croire qu’il va rencontrer l’ange si vainement cherché ; elle lui avait montré la manœuvre du pied, pour l’avancer à propos et en faire admirer la petitesse, au moment où le nez avait l’impertinence de rougir ; enfin, elle avait tiré de sa fille un parti très satisfaisant. — (Honoré de Balzac, Eugénie Grandet, 1834)
- La Girafe […] ne soutient point longtemps cet effort, qu’elle ressent comme une fatigue : c’est que ses poumons n’ont pas assez d’ampleur ; défaut que révèle la petitesse du coffre qui les contient. — (Étienne Geoffroy Saint-Hilaire, Quelques Considérations sur la Girafe, 1827)
- Modicité, surtout en parlant de dons, de présents.
- La petitesse de ce don sera pour vous un motif de l’accepter.
- (Sens figuré) Faiblesse.
- Plus rarement, il existe des troubles cardiaques très marqués : petitesse et fréquence extrême du pouls, lipothymies et syncopes. — (Charles-Albert Vibert, Précis de toxicologie clinique et médico-légale, Paris, Baillière, 1907, p. 224)
- (Sens figuré) Étroitesse ; mesquinerie.
- Vilquin eut la petitesse d’élever un mur du côté des vergers et des potagers. Depuis cette vengeance, les quelques centiares que le bail laisse au Chalet ressemblent à un jardin de Paris. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Il y a aussi Filoche, le dieu de la petitesse, des préjugés, du mépris, de la haine... — (Romain Gary, La promesse de l'aube, Folio)
- Actions qui dénotent cette petitesse.
- C’est une petitesse à lui de s’être offensé de si peu de chose. C’est un homme plein de petitesses.
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hammerless
?- Fusil de chasse à percuteur central et sans chiens apparents.
- Parce que, quand en échange d’un hammerless de deux mille francs on leur offre un pistolet à air comprimé « Euréka », les gens qui ne sont pas fous ont l’habitude de refuser. — (Jules Romains, Knock ou le triomphe de la médecine, 1924)
- De nombreux fabricants européens on été tentés par ce fusil, et l’on peut le trouver soit en hammerless, soit en fusil à répétition. — (Tony Burnand, Connaissance et pratique de la chasse, 1967)
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passeresse
?- (Marine) Cordage servant de supplément aux cargues de certaines voiles d’étai et autres, pour bien serrer la voile contre le mât lorsque le vent est très fort.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Marine) Petit cordage qui sert à tirer une corde plus grosse dans une poulie.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Vieilli) Lacet.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- longuenesse
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stresse
?- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de stresser.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de stresser.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de stresser.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de stresser.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de stresser.
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épaisse
?- Féminin singulier de épais.
- Le pain à mie compacte et bise, à la croûte épaisse couleur de couque, sent la farine honnête. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, 1958)
- Une épaisse écharpe de hautes ronces plusieurs fois enroulée lui épine les flancs et il faut, s’y piquant, l’écarter à l’endroit du petit porche pour y pénétrer. — (Contes populaires et légendes de Guyenne et de Gascogne, Les Presses de la Renaissance, 1976, page 361)
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hautesse
?- Titre qu’on donnait au sultan.
- À mon arrivée, j’ai été informé par le capitaine d’un brûlot français qu’on a fait prisonnier environ douze des vaisseaux qui avaient combattu sous l’escadre de Vos Hautesses. — (Eugène Sue, Histoire de la Marine, éditeur Félix Bonnaire, 1837)
- Grand Prince, dis-je alors au sultan, veuillez croire que je suis d’avoir participé à cette audacieuse soustraction. Mais que Votre Hautesse veuille bien se rassurer. — (Léo de Bernard, Une séance de prestidigitation devant le sultan, paru dans Le Monde illustré, 1857)
- Au moment de nous séparer, il s’adressa à votre serviteur, à raison de mes fonctions de chancelier du Divan, que j’étais à cette époque, pour m’annoncer que Sa Hautesse, prenant en considération la requête qu’il lui avait présentée, de concert avec le sérasquier, avait bien voulu rendre la liberté à Stéfanâki, destiné à être interprète de l’armée, et à l’exilé Yacovâki, dont le sérasquiérat utiliserait les services. Il me donna, en outre, personnellement, l’ordre de promulguer, dès mon arrivée à la Sublime-Porte, les firmans relatifs à leur mise en liberté et de les délivrer au sérasquier. — (Akif-Pacha, Un diplomate ottoman en 1836 (affaire Churchill), Ernest Leroux, Éditeur, Paris, 1892, traduction annotée d’Arthur Alric)
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nièce
?- Fille du frère ou de la sœur.
- Voilà le moment de donner des preuves de votre amitié à ma malheureuse nièce, et je vous prie de venir auprès d’elle, sans perdre un seul instant. Vous savez combien le marquis de St. Alban était cher à toute la famille, à moi, à ma pauvre nièce ; l’année ne se serait pas passé sans qu’il entrât dans cette famille qui l’honorait, le chérissait : hélas ! il n’est plus de bonheur pour moi, pour nous — (Gabriel Sénac de Meilhan, L'Émigré, Brunswick, Fauche et compagnie, 1797, p. 218).
- (Par extension) Fille du cousin ou de la cousine.
- « Tu as bien vu. C’était ma nièce, Zara-Maria, la petite-fille de [mon oncle] Oktavius. Elle se cherchait une chambre où se coucher. [...] » — (Jean Raspail, Hurrah Zara !, Paris, Albin Michel, 1998, page 129 sq.).
- Épouse du neveu
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sécheresse
?- Variante, dans l’orthographe traditionnelle, de sècheresse (orthographe rectifiée de 1990).
- La sécheresse de la morale de Confucius, l’absence de toute vitalité dans le sein de cette doctrine, ont porté leurs fruits. — (Jean-Jacques Ampère, La Chine et les travaux d’Abel Rémusat, Revue des Deux Mondes, tome 8, 1832)
- La charrette s'arrêtait au bord de la gaure. C'était un petit bras de la Garonne, fermé d'un bout, comblé par la vase au temps de la sécheresse estivale, et communiquant, de l'autre, avec le fleuve dont les derniers remous, largement étalés, venaient mourir là, dans la tranquillité de l'eau morte. — (Émile Pouvillon, Pays et paysages, Paris : chez Plon & Nourrit, 1895, page 54)
- Septembre arriva, et la sécheresse bienvenue du temps des foins persista et devint une catastrophe. À en croire les Chapdelaine il n’y avait jamais eu de sécheresse comme celle-là, et chaque jour quelque raison nouvelle était suggérée, qui expliquait la sévérité divine. — (Louis Hémon, Maria Chapdelaine, J.-A. LeFebvre, Montréal, 1916)
- Il faut que la gelée ou la sécheresse craquellent la paroi pour que l'embryon puisse sortir. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, page 17)
- Une végétation arbustive, résistante à la sécheresse occupe les faces exposées au sud. — (Robert E. Ricklefs & Gary L. Miller, Écologie, De Boeck Supérieur, 2005, page 149)
- Avec 32 jours sans pluie (ou presque), la France a battu en février son record de sécheresse hivernale de 1989. — (Matthieu Combe, « En forêt, la sécheresse hivernale augmente le risque incendie », sur natura-sciences.com, 10 mars 2023)
- (Sens figuré) Absence de douceur, froideur dans les manières, dans le ton, dans les sentiments.
- L'amour de soi, combiné avec l'inévitable pensée d'une fin prochaine, donne nécessairement aux vieillards une grande sécheresse de cœur. C'est une lampe dont on abaisse la mèche, par précaution, en songeant qu'on n'a plus d'huile à y remettre. — (Hippolyte de Villemessant, Mémoires d'un journaliste, tome 1 (1867).)
- La raideur de ce visage n’exprime que sécheresse : la sécheresse de ceux pour qui rien n’a jamais existé que leur ambition de parvenir. — (Roger Martin du Gard, Vieille France, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 90)
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altesse
?- Titre d’honneur qui se donne à différents princes, en parlant et en écrivant.
- Altesse royale, impériale. Altesse sérénissime. Traiter d’altesse.
- Une altesse royale en visite passant la revue de la milice à lʼAncresse n'eût pas mieux vidé la ville. — (Victor Hugo, Les travailleurs de la mer, 1866)
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gesse
?- (Botanique) Genre de plantes herbacées grimpantes, aux tiges ailées ou non, à feuilles comportant deux stipules, deux folioles à nervures parallèles, plus grands que les stipules, et une vrille, aux fleurs papilionacées, et formant des gousses.
- On cultive la gesse comme les pois, soit au champ, soit au jardin. Son produit est en raison de la qualité de la terre où on la sème ; mais pour qu'elle devienne d'un grand rapport , il faut la placer dans un bon fonds. — (Cours complet d'agriculture théorique, pratique, économique, et de médecine rurale et vétérinaire, […], ou Dictionnaire universel d'agriculture, par l'Abbé Rozier, tome 3, Paris chez Buisson, chez Léopold Collin & chez D. Colas, 1809, p. 580)
- La gesse réussit très-bien sur les terres calcaires et les sols légers, médiocres et perméables, les terrains argileux et humides ne lui conviennent pas. On la sème en automne et même dès le mois d'août sur un seul labour : […]. — (Guillaume-Louis-Gustave Belèze, Dictionnaire universel de la vie pratique à la ville et à la campagne, Paris : Librairie de L. Hachette & Cie, 1859, p. 835)
- La gesse se sème au printemps sous le climat de Paris et se récolte au moment de la formation des gousses. — (Raoul Gouin, Alimentation rationnelle des animaux domestiques, 1911)
- Graine de la gesse domestique ou gesse commune. — Note : Il est surtout utilisé au pluriel.
- Parmi les graines, on peut manger des gesses et des vesces en farine, assaisonnées sans huile et avec du cumin écrasé. — (Notices et extraits des manuscrits de la Bibliothèque du roi et autres bibliothèques, tome 11, Imprimerie royale, 1827, p. 193)
- Même pour faire seulement de bonnes bêtes de travail, il faudrait rentrer le jeune bétail aussitôt que l'herbe devient rare sur les herbages et distribuer au râtelier une nourriture non-seulement bonne, mais un peu variée, donner des gesses, des vesces, du bon foin, en y ajoutant de petites rations de racines et de tubercules, […]. — (Jean-Henri Magne, Hygiène vétérinaire appliquée étude de nos races d'animaux et les moyens de les améliorer, 2e éd., tome 2, Paris : chez Labé, 1857, p. 388)
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confesse
?- (Religion) Action de se confesser.
- Mon grand frère l’abbé dit qu’avant toute chose on devait m’envoyer à confesse, puisque j’avais l’âge de raison. On me mena à confesse. Grande affaire ! Il fallait ramasser dans tous les coins de ma conscience un tas de vieux péchés qui traînaient là depuis sept ans. — (Alphonse Daudet, Le petit chose, 1868, réédition Le Livre de Poche, pages 11-12)
- Il parlait tout bas comme à confesse : « Plus haut ! plus haut ! » lui criait-on. — (Alphonse Daudet, Le petit Chose, 1868, réédition Le Livre de Poche, pages 231-232)
- Nous allions à confesse à jours fixes : chacune passait à son tour ; quand il n’en restait plus qu’une ou deux avant moi, je commençais à trembler. — (Marguerite Audoux, Marie-Claire, Grasset, 1910, Les Cahiers Rouges, page 51)
- Le curé était réduit à dire que Dieu suspendait sa colère en considération des mérites d’Adélaïde qui était bonne catholique, et il essayait, par des manœuvres habiles, de jeter la discorde dans le ménage Haudouin, exhortant l’épouse, lorsqu’il la tenait à confesse, à se refuser autant que possible aux caresses de son mari, ce qui leur eût valu des indulgences à tous les deux. Adélaïde ne voulut jamais consentir ce sacrifice à Dieu, mais après le plaisir elle ne manquait jamais à dire une prière ou deux, selon qu’il avait été. — (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, collection Le Livre de Poche, page 55)
- Un tremblement de terre survient, il ne demande pas si vous avez été à confesse, si vous êtes entré dans une synagogue ou une mosquée, et vous êtes emporté par le principe de causalité ! — (Alain Houziaux, La psychanalyse peut-elle guérir ?, L’Atelier, 2005, page 92)
- Il vient de confesse.
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transparaisse
?- Première personne du singulier du présent du subjonctif de transparaître (ou transparaitre).
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de transparaître (ou transparaitre).
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chasseresse
?- (Chasse) (Poétique) Variante de chasseuse, féminin singulier de chasseur.
- La ministre, ex-DRH de Danone puis patronne de l’agence Business France, est aussi, à ses heures, une photographe chasseresse d’oiseaux rares, qu’elle shoote en noir et blanc à travers le monde, de l’Afrique du Sud au Mexique, et de l’Indonésie au Japon… — (David Fontaine, Une ministre oiseau rare à Pékin, Le Canard Enchaîné, 6 septembre 2017, page 5)
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simplesse
?- (Vieilli) Simplicité naturelle ; ingénuité accompagnée de douceur et de facilité.
- L’étranger riait avec simplesse, écoutait attentivement, et buvait remarquablement bien, en paraissant aimer le vin de Champagne autant peut-être que les vins paillés du Johannisberg. — (Honoré de Balzac, L'Auberge rouge, 1831)
- Joseph dont le caractère avait cette simplesse qui surabonde au début de la vie dans l’âme des artistes, élevé d’ailleurs dans une certaine admiration de son grand frère, loin de se choquer de la préférence de sa mère, la justifiait en partageant ce culte pour un brave qui avait porté les ordres de Napoléon dans deux batailles, pour un blessé de Waterloo. — (Honoré de Balzac, La Rabouilleuse, Furne, Paris,1843)
- Vous me l'aviez donné ; je vous le rends très pur,Tout pétri de vertu, d'amour et de simplesse.C'est pourquoi, pardonnez, Terrible, à celui surLe cœur de qui, Dieu fort, sévit cette faiblesse. — (Paul Verlaine, Lucien Létinois - I,)
- Ainsi l’améthyste, miroir de l’humilité, de la simplesse presque enfantine, s’adapte dans la Bible à Zabulon qui était un être docile et sans orgueil et dans l’Evangile à Saint Matthias qui fut également un homme doux et naïf ; […]. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- Conan, une fois de plus, avait raison : « dans son idée, on ne pouvait pas lui donner tort. » Mais son « idée » restait pour moi d’une simplesse monstrueuse !… — (Roger Vercel, Capitaine Conan, Albin Michel, 1934, réédition Le Livre de Poche, page 230)
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relaisse
?- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe relaisser.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe relaisser.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe relaisser.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe relaisser.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe relaisser.
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repaisse
?- Première personne du singulier du présent du subjonctif du verbe repaître (ou repaitre).
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif du verbe repaître (ou repaitre).
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bizness
?- (Familier) Trafic en tous genres permettant de survivre ou arrondir les fins de mois.
- Les jeunes des banlieues sont les premières victimes du « bizness ». — (Le Monde, 30 mai 2009)
- Le look rappeur, avec ses panoplies fashion, les étiquettes de marques qui dépassent et le cliquetis des bijoux autour du cou, ça fait marcher flouze et bizness. C'est pour ça qu'on préfère les rebeus habillés en dollars aux rebeues fagotées en foulard. — (Lionel Labosse, Karim & Julien, Éditions Publibook, 2007, p. 68)
- (Tunisie) → voir bezness.
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maîtresse
?- Celle qui a un pouvoir de domination sur les êtres ou les choses.
- Celle qui a quelqu’un à son service.
- Ils déclarèrent qu’ils la reconnaissaient toujours pour leur dame et maîtresse, et qu’ils la défendraient envers et contre tous. — (Charles de Montalembert, Histoire de sainte Élisabeth de Hongrie, duchesse de Thuringe, Debécourt, Paris, 1836, page 186)
- Celle qui exerce un pouvoir.
- Rome fut fondée par des brigands, et Rome n’en devint pas moins la maîtresse du monde ; que cet exemple vous inspire, et faisons pour la Germanie, ce qu’ils firent pour l’univers. — (Jean-Henri-Ferdinand Lamartelière, Robert, chef des brigands, Paris, 1844 (1re édition 1793), page 77)
- Celle qui a la prééminence dans un domaine ou un lieu, qui peut y faire prévaloir son autorité.
- ou, ce qui reviendroit au même, asservir ses ministres, en ce qui regarde leurs fonctions spirituelles, à la puissance civile, devenue maîtresse dans l’Église, comme elle l’est de droit dans l’état. — (Félicité de La Mennais, De la religion considérée dans ses rapports avec l’ordre politique et civil, 1825, page 105)
- Debout l’un près de l’autre, comme le maître et la maîtresse de maison, quand les invités arrivent — (Jean Giraudoux, Sodome et Gomorrhe, 1943, page 145)
- Tout nouveau venu qui entrait dans la gargote disait en voyant la Thénardier : Voilà le maître de la maison. Erreur. Elle n’était même pas maîtresse. Le maître et la maîtresse, c’était le mari. Elle faisait, il créait. Il dirigeait tout par une sorte d’action magnétique invisible et continuelle. — (Victor Hugo, Les Misérables, Émile Testard, Paris, 1890 (1re édition 1862), page 149)
- (Spécialement) Servante(-)maîtresse, servante qui joue le rôle de la maîtresse de maison.
- Le mari a sa femme, le garçon a la maîtresse ; et le garçon qui n’a pas la maîtresse a la servante-maîtresse. — (Edmond de Goncourt, Jules de Goncourt, Journal des Goncourt : 1858-1860, H. Champion, Paris, 2005 (1re édition 1860), page 531)
- Une vieille bonne qui l’avait élevé, une de ces servantes maîtresses qui sont les tyrans des familles, vint ouvrir — (Guy de Maupassant, Monsieur Parent, Paul Ollendorff, Paris, 1886, page 5)
- Être sa maîtresse, être maîtresse de soi : être indépendante, avoir la faculté d’agir à sa guise, de disposer librement de soi.
- Ah ! quand ne serai-je plus reine, pour être ma maîtresse ! — (Eugène Scribe, Le Verre d’eau, Velhagen & Klasing, Bielefeld, 1861, page 33)
- Annette est libre, elle est maîtresse d’elle-même, et il faut lui plaire — (Honoré de Balzac, Annette et le criminel, 1824, page 111)
- N’ayant jamais un foyer qui lui appartienne, elle [la femme romaine] n’a rien de ce qui donne l’autorité dans la maison. Jamais elle ne commande ; elle n’est même jamais libre ni maîtresse d’elle-même. — (Numa Denis Fustel de Coulanges, La Cité antique, Durand, 1864, page 103)
- Être maîtresse en quelque chose ou de quelque chose : être supérieure dans un domaine, être un modèle pour autrui.
- Ô femmes ! Vous êtes nos maîtresses en fourberie ! Qui peut lutter contre vous ? — (Nicolas Edme Restif de La Bretonne, Monsieur Nicolas, ou le Cœur humain dévoilé, 1796, page 173)
- (Sens figuré) Celle qui domine, gouverne.
- Y a-t-il rien de plus bas et de plus honteux que cette passion, qui fait d’un homme une bête féroce ? et la raison ne doit-elle pas être maîtresse de tous nos mouvements ? — (Molière, Le Bourgeois gentilhomme, tome 3, Charpentier, Paris, 1910 (1re édition 1670), page 242)
- Il s’inclinait devant la nécessité, maîtresse des hommes et des dieux, et il terminait la lecture du classement par les noms de Morlot, Laboriette et Chazal, sans commentaire inutile. — (Anatole France, La Vie en fleur, Calmann-Lévy, Paris, 1925, page 97)
- Tout l’acte de la construction exige une coordination aussi parfaite que possible entre la mimique, la figuration et la musique, laquelle est ici souveraine maîtresse et doit commander l’action des personnages et des matériaux mouvants. — (Paul Valéry, Variété III, 1936, page 108)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.