Dictionnaire des rimes
Les rimes en : marginalisme
Que signifie "marginalisme" ?
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- (Économie) Théorie économique qui repose sur l’idée que la valeur économique résulte de l’utilité marginale.
- L'importance théorique du marginalisme tient au fait que les hypothèses théoriques sur lesquelles il s'est développé ont révolutionné la théorie de la valeur, c'est-à-dire la théorie des prix relatifs. — (Le Marginalisme)
Mots qui riment avec "isme"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "marginalisme".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : isme et ismes .
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mithridatisme
- Synonyme de mithridatisation, immunité acquise à l'égard d'un poison par ingestion répétée de doses croissantes de ce poison.
- L'usage de certaines substances actives établit une tolérance, un mithridatisme ; cela se voit même pour les substances alimentaires. — (Cl. Bernard, Princ. méd. exp., 1878, page 234)
- Immunité naturelle ou mithridatisme spontané, notre tante à héritage possédait sans nul doute ce talent inhabituel ! — (Alain Demouzon, Mes crimes imparfaits, 1978)
- (Sens figuré) (Littéraire) Insensibilité, indifférence acquise par l'habitude.
- En disant « Babal », « Mémé », pour désigner des gens qu'elle ne connaissait pas, l'ambassadrice de Turquie suspendait les effets du « mithridatisme » qui, d'ordinaire, me la rendait tolérable. — (Proust, Sodome, 1922, page 660)
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hiératisme
- Caractère hiératique, aspect hiératique.
- La tour, qui permet d’accéder directement au toit, est une idée de Spreckelsen et le joujou de Reitzel. Esthétique avant tout : il s’agit de casser le hiératisme du grand Cube, d’y introduire de l’animation. — (Laurence Cossé, La Grande Arche, 2016, page 309)
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existentialisme
- (Philosophie) Courant philosophique mettant en avant la liberté de l’homme et sa vocation à décider lui-même de sa propre existence.
- Comme toutes les étiquettes philosophiques, le nom d’existentialisme désigne plutôt une tendance qu’une doctrine. — (Roger Verneaux, Histoire de la philosophie contemporaine, 1960)
- Pour ce faire, la jeunesse parisienne a choisi l’originalité et opte pour la tendance philosophique que prônent Sartre, Camus et Simone de Beauvoir au cœur du Quartier Latin. Là, l’existentialisme s’en donne à cœur joie. Sans oublier les farfelus utopistes tels que Ferdinand Lope[sic], assisté de ses « Lopettes ». — (Jacques Lévêque, Croque-notes: Une autobiographie musicale, Publishroom, 2016, chap. 2)
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infantilisme
- (Physiologie) Persistance chez l’adulte de certains caractères de l’enfance.
- À l’étude de l’infantilisme on a récemment joint celle du puérilisme, du féminisme, du masculinisme. — (Anatomie & anatomie descriptive et comparée, anthropologie, embryologie, histologie, actes du XVe Congrès International de Médecine, Lisbonne, 19-26 Avril 1906, imp. A. de Mendonca, 1908, p. 127)
- (Sens figuré) Nature infantile.
- Un écrivain de second ordre peut faire un scénariste génial, alors qu'un Bunuel, un Eisenstein ou un Walt Disney, dans la littérature, ne feraient pas illusion une minute : leur infantilisme éclaterait aussitôt. — (Pierre Gripari, Frère Gaucher, ou, Le voyage en Chine, 1991, p.134)
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zoroastrisme
- (Religion) Religion monothéiste de tolérance fondée par Zoroastre et pratiquée en Perse jusqu’à l’arrivée de l’islam.
- Ainsi parlait Hérodote des Sassanides, soulignant la particularité du zoroastrisme, culte officiel de l’État perse de l'époque : son monothéisme. Bien avant l’avènement du christianisme et sans doute du judaïsme, les zoroastriens plaçaient leur foi en une divinité unique et abstraite, Ahura Mazda (…). — (Célian Macé, Ainsi parlait le zoroastrien, dans Libération (journal), du 3 août 2012, p.IV)
- Mais qui était véritablement Zarathustra ? Prophète du mazdéisme (on dit aussi " zoroastrisme ") religion des anciens Iraniens vouée au culte de Ahura Mazdâ, Zarathustra a vécu vers 1000 ou 1200 avant Jésus-Christ. — (Lionel Dumarcet, Zarathustra, De Vecchi, 2000)
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catéchisme
- (Religion) Instruction sur les doctrines de la foi chrétienne, particulièrement destinée aux enfants.
- […] il se meut à l’aise dans le bel univers sphérique de son catéchisme, où la Sainte Trinité garantit tout : l’incorruptibilité des essences, la bonté de la création, le sens providentiel de l’histoire, l’infaillibilité du Pape, le dogmatisme ingénu des vicaires de village et des poètes catholiques. — (Pierre-Henri Simon, Les Raisins verts, 1950)
- […], quelqu’un aurait dit aux parents du gamin : « C’est bien fait pour vous ! Si vous l’aviez mis à l’école des Frères, on lui aurait fait apprendre son catéchisme, au lieu de lui faire perdre son temps à apprendre l’histoire et la géographie de la France ». — (Émile Thirion, La Politique au village, page 325, Fischbacher, 1896)
- Je me revois tout chétif, tout mièvre, suivant les cours du catéchisme, où j’arrivais bon premier. Ma piété, mon application épataient le bon curé […] — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 247)
- Le 30 avril 1752, huit enfants du pays, dont l’histoire a conservé les noms, se rendaient à Villers-le-Tourneur, dont Neuvizy était alors l’annexe, pour assister au catéchisme de première Communion. — (A. Deville, Rapport sur la Maison de Neuvizy, dans Missions de la Congrégation des Missionnaires Oblats de Marie Immaculée, Rome, Maison générale O.M.I., 1932, page 27)
- Le catéchisme consiste en notions à croire et à apprendre et il est contredit par toutes les affirmations et suggestions de la société moderne. — (Arnaud Desjardins, Les chemins de la sagesse, La Table Ronde, Pocket spiritualité, 1999, page 447)
- (Par extension) (Religion) Livre qui contient cette instruction.
- Qu’un catholique romain qui n’a jamais vu que le clocher de son village, qui n’a lu que son catéchisme et son livre d’heures, reproche aux chrétiens évangéliques leur défaut d’unité, à la bonne heure ! mais cet homme ne sera pas vous monsieur le vicaire ; […]. — (Questions d’un vicaire et réponses d’un suffragant, page 15, Georges Bridel à Lausanne, 1845)
- Son oubli vaut algarade et répétition, semaine après semaine, d’une identique sentence, martelée avec un fort accent breton : « Celui qui vient au catéchisme sans son catéchisme est comme le chasseur qui va à la chasse sans son chien. » Nous ouvrons donc le livre dès l’arrivée pour lire la leçon du jour, que le père Dagorn ne commente guère. — (Mona Ozouf, Composition française, Gallimard, 2009, collection Folio, page 143)
- (Par extension) (Sens figuré) Titre donné à certains ouvrages de vulgarisation, qui contiennent l’exposition abrégée d’une science, et qui sont rédigés par questions et réponses.
- Catéchisme d’économie politique.
- Vuillet était la bête noire d’Aristide. Il ne se passait pas de semaine sans que les deux journalistes échangeassent les plus grossières injures. En province, où l’on cultive encore la périphrase, la polémique met le catéchisme poissard en beau langage : Aristide appelait son adversaire « frère Judas », ou encore « serviteur de saint Antoine », et Vuillet répondait galamment en traitant le républicain de « monstre gorgé de sang dont la guillotine était l’ignoble pourvoyeuse. » — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, ch. III ; réédition 1879, p. 99)
- (Péjoratif) Ensemble de doctrines que l’on assène péremptoirement.
- L’historien n’a pas à délivrer des prix de vertu, à proposer des projets de statues, à établir un catéchisme quelconque ; son rôle est de comprendre ce qu’il y a de moins individuel dans les événements […] — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence - Avant-propos de la première publication (1906), 1908)
- Chaque Français de douze ans puise dans l’École l’essence extraite pour lui de la Philosophie. Un catéchisme moral est enseigné. Un catéchisme où les démonstrations ne sont pas faites. Mais ce catéchisme est donné comme le résultat des méditations pénibles et consciencieuses et méritoires des hommes de bien qui fabriquent la Philosophie. — (Paul Nizan, Les Chiens de garde, 1932)
- Épris d’absolu, s’étant fabriqué une sorte de catéchisme de principes et d’idées auquel il n’admettait d’autres modifications que celles qu’il apportait lui-même, il écrasait de son mépris, il combattait avec une violence effrénée les idées qui s’opposaient aux siennes, les hommes qu’il rencontrait en face de lui. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
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analphabétisme
- Incapacité complète à lire et à écrire, le plus souvent par manque d’apprentissage.
- Si la fameuse liquidation de l’analphabétisme, tant admirée, tarde tant à s’accomplir, c’est aussi que les malheureux instituteurs, travailleurs isolés, n’arrivent souvent pas à toucher leur maigre traitement […]. De sorte que l’on se demande comment les instituteurs vivent encore et si, avant la liquidation de l’analphabétisme, on n’assiste pas à celle du professorat. — (André Gide, Retouches à mon "Retour de l'U.R.S.S.", 1937)
- L’analphabétisme est en constante régression dans le monde, même si, aujourd’hui encore, trop d’enfants n’ont pas accès à l'école. — (Sophie Chautard, Comprendre la géopolitique, 2006)
- Parfois, est réputé alphabète celui qui sait lire et écrire son nom. Ces critères assez simplistes se reflètent encore parfois, de nos jours, soit dans les programmes d’alphabétisation, soit dans la détermination des dimensions du problème de l’analphabétisme. — (Fathi El-Rashidi, Aspects humains du développement, Institut international des Sciences administratives, 1970, page 65)
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absolutisme
- (Politique) (Sens propre) Régime politique fondé sur le pouvoir absolu du dirigeant, hors de toute limite institutionnelle.
- A l'absolutisme prétendu divin, qui, nécessairement interprété par les hommes, n’a jamais produit que l’oppression mortelle, l'écrasement de l’esprit, le massacre des corps - […] - opposons l’heureuse liberté de la diversité humaine, avec ce que nous pouvons concevoir et faire de justice faillible dans des conflits d'égoïsme universel. — (Georges Clemenceau; Article du 14 juin 1899, paru dans Justice militaire en 1901)
- Mais il était poète aussi et la poésie, à cette époque d'absolutisme et de barbarie, était chose dangereuse lorsqu'on avait l'esprit aussi caustique que Thierrat ; […]. — (Gustave Fraipont; Les Vosges, 1923)
- Bismark jugea tout autrement. La République devait causer, à son avis, la décadence définitive des Gaules alors que le quasi-absolutisme germanique maintiendrait la prééminence allemande. Les événements de 1914 ont tranché le différend. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942, p.27)
- Nationalisme et Socialisme en tant que nouveaux credo du pouvoir, furent expérimentés et se révélèrent insuffisants, car tous deux, comme le réformisme avant eux, sombrèrent sur l'écueil de l’absolutisme. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992, p.73)
- (Par extension) Manière d’être intransigeant dans sa pensée ou sa façon d’agir.
- C’est le contact avec l’absolutisme de Bradley qui va permettre ce changement de perspective. — (Francois Houang, De L’humanisme a L’absolutisme, Vrin, 1964, page 66)
- (Philosophie) Métaphysique de l’absolu.
- L’absolutisme philosophique de Platon est en lui-même une révolution. — (Jean-Cassien Billier, Aglaé Maryioli, Histoire de la philosophie du droit, Armand Colin, 2001)
- (Religion) Intolérance issue de la règle divine.
- Ils avaient à défendre la plus belle des causes, celle de la liberté de conscience contre l’absolutisme religieux, mais ils la trahirent […] — (Charles Chenevière, Farel, Froment, Viret, réformateurs religieux au XVIe siècle, Ch. Gruaz, 1835, page 264)
- (Sciences humaines) Forme inconditionnelle de comportement social.
- Enrégimentés sous un chef suprême […] les templiers de la doctrine […] se distinguent […] sans aucun catéchisme écrit, ni verbal, par une certaine allure sacerdotale de l’esprit et de la physionomie, par un certain absolutisme conventionnel dans leurs théories, du reste très souples et très élastiques […] — (Évariste Bavoux, Philosophie politique ou de l'Ordre moral dans les sociétés, Delloye, 1840)
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dilettantisme
- Caractère ou manière d’être de celui qui est dilettante, qui n’est pas professionnel.
- Il va de soi que cette capacité d'écrire sur des sujets aussi différents lui valut son lot de critiques : on lui reprocha ainsi de ne pas connaître suffisamment les sciences sur lesquelles il écrivait et, en fin de compte, de faire preuve de dilettantisme. — (Esther Benfredj, « Arthur Koestler : itinéraire d'un enfant du siècle », in Argument, vol. 18, n° 2, printemps-été 2016, p. 65)
- Elle n'était pas amoureuse, mais elle aimait paraître avec le bel Italien qui exhibait sa fortune de manière un peu ostentatoire et démontrait un dilettantisme ajoutant à son charme. — (Justine Laval, Les Romanesques, tome 5 : L'enfant de l'amour, Éditions 92, 2011, chap. 3)
- Faire quelque chose par dilettantisme, par pur dilettantisme : Sans y tenir, sans y avoir intérêt, par plaisir.
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didactisme
- Caractère didactique de quelque chose, de quelqu’un.
- Le didactisme d’une œuvre.
- Le théâtre d'O'Neill rejoint souvent la pièce à thèse, mais il ne tombe jamais dans le didactisme. — (Arts et littérature, 1936)
- Le mérite du Voyage en Italie serait bien d’abord celui du relâchement de ce didactisme impérieux. — (Jean-Pierre Guillerm, Vieille Rome: Stendhal, Goncourt, Taine, Zola et la Rome baroque, 1998)
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embolisme
- Intercalation d'un mois lunaire supplémentaire dans le calendrier athénien, les années 3, 5 et 8 d'un cycle de 18 ans, pour faire coïncider l'année lunaire et l'année solaire.
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immoralisme
- (Philosophie) Morale différente ou inverse de la morale courante, et particulièrement de la morale chrétienne.
- Nietzsche et l’immoralisme.
- L’immoralisme, le matérialisme scientifique et l'athéisme remplaçant définitivement l'antithéisme des anciens révoltés, ont fait corps, sous l'influence paradoxale de Hegel, avec un mouvement révolutionnaire qui, jusqu'à lui, ne s'était jamais séparé réellement de ses origines morales, évangéliques et idéalistes. — (Camus, Homme révolté, 1951, page 179)
- L’œuvre la plus célèbre de Barbey d’Aureville est son recueil de nouvelles Les Diaboliques, paru en 1874, dans lesquelles l’insolite et la transgression, plongeant le lecteur dans un univers ambigu, ont valu à leur auteur d’être accusé d’immoralisme.
- (Par extension) Remise en cause, mépris de la morale établie.
- L’immoralisme de Gide.
- La vie amoureuse de Brentano exprime toute la complexité de cette âme faite de hardiesse et de crainte, d’immoralisme et de scrupule, de faiblesse et de brusque décision. — (Béguin, Âme romant., 1939, page 271)
- Et toutes les théories de la liberté, de Gide à Sartre, ne sont que des immoralismes conçus par des célibataires irresponsables. — (Michel Houellebecq, La carte et le territoire, 2010, J’ai lu, page 174)
- Scepticisme quant à l’influence de la morale sur le comportement des individus.
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monocaméralisme
- Monocamérisme, système parlementaire à une seule chambre.
- Le monocaméralisme a été adopté au Danemark, le 5 juin 1953.
- De leur côté, les notions de « bicaméralisme » et de « monocaméralisme » désigneraient des doctrines prônant la présence ou l’absence d'une seconde chambre au sein d’un régime politique. — (Vincent Boyer, La gauche et le seconde chambre de 1945 à nos jours, 2007)
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bigotisme
- Caractère du bigot.
- Cadogan faisait agir les prédicants, et remuait par leur moyen les passions du bigotisme protestant. — (Saint-Simon, 496, 255)
- Elle ajoutait à la pruderie le bigotisme, doublure assortie. — (Victor Hugo, Les Misérables, 1862)
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biculturalisme
- Fait d’être biculturel, d’avoir deux cultures.
- Et on voyait grand, avec de belles réalisations dont, en culture, le dernier coup d’éclat fut sans doute cette entente sur le biculturalisme que la troïka franco-canado-québécoise a imposée aux Nations Unies, obtenant gain de cause face aux impérialistes du bloc anglo-saxon: ce qui n’est pas une mince victoire. — (« Un 5 octobre glorieux pour le Québec », LeDevoir.com, 5 octobre 2011)
- Mais derrière cette unité de façade, la Nouvelle-Zélande est toujours noyée sous la mêlée du biculturalisme. — (« Rugby : la Nouvelle-Zélande hypocrite envers les Maoris », Rue89.com, 23 septembre 2011)
- Enfin, la promotion du français dans les pays de langue arabe s’accompagne désormais d’une réflexion sur les nouveaux bilinguismes et biculturalismes franco-arabes, [...]. — (République française, Ministère des Affaires étrangères et européennes, « Les actions par zones géographiques : Afrique du Nord et Moyen-Orient », 17 juin 2010)
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naturisme
- Une manière de vivre en harmonie avec la nature, caractérisée par la pratique de la nudité en commun, ayant pour conséquence de favoriser le respect de soi-même, le respect des autres et de l’environnement. (FFN - Agde 1974)
- Mouvement qui prône la proximité avec la nature, le retour à un état naturel et, incidemment, la nudité, pour assurer une bonne hygiène du corps et de l'esprit.
- Le naturisme est né en France, sous la plume et dans l’entourage du géographe Élisée Reclus, (deuxième moitié du XIXe siècle).
- (Désuet) Désignait le naturalisme.
- Jean-Louis exultait, s'exaltait au point de convergence de ses tendresses essentielles : son naturisme et son christianisme. — (Pierre-Henri Simon, Les Raisins verts, 1950)
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onanisme
- (Sexualité) Forme de masturbation ou de contraception naturelle, qui consiste à retirer son pénis du vagin de sa ou son partenaire, avant l’éjaculation, pour éviter la fécondation de l’ovule.
- Nous en donnerons encore une autre grave raison : c'est que ces actions solitaires et postcoïtales peuvent inspirer à la femme la passion de l’onanisme solitaire, comme l'expérience nous l'a appris depuis peu. — (Pierre-Jean-Corneille Debreyn, Moechialogie ou traité des péchés contre les sixième et neuvième commandements du Décalogue, Paris : chez Poussielgue-Rusand, 1845, page 401)
- Une de ces formes, qui apparaît finalement de plus en plus au premier plan et qui réalise la transition vers la vie sexuelle mûre, est l’onanisme (masturbation ; autosatisfaction). — (Michel Onfray, Antimanuel de philosophie, 2001)
- Le lendemain matin, Adams et moi prenons notre petit-déjeuner dans les cuisines quand nous assistons à un très étrange manège : quatre marmitons, penchés sur une poêle, se livrent à une séance collective d’onanisme. — (David McNeil, 28 boulevard des Capucines, Gallimard, 2012, collection Folio, page 59)
- (Catholicisme) Éjaculation en dehors du vagin, dont la masturbation.
- L’onanisme manuel est ainsi très fréquent chez les mâles sexués et en étant l’initiateur de tous les autres modes, comme il est démontré page 503 de l’Onanisme sous toutes ses formes, les pseudo-hermaphrodites sont prédisposés à toutes les aberrations antisexuelles. — (Pierre Garnier, Anomalies sexuelles apparentes et cachées, Paris : chez Garnier frères, 1889, page 194)
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anticonformisme
- Doctrine, manière de vivre, opposée au conformisme, aux usages établis.
- L’anticonformisme dans le domaine des mœurs et de la culture ne recoupe pas les clivages politiques. — (Jean-Pierre Le Goff, Mai 68, l’héritage impossible, 1998)
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donjuanisme
- Comportement de don Juan.
- L'interlude mahorais permit, par une nécessaire campagne de rectification, de triompher de quelques fâcheuses tendances petit-bourgeoises (indiscipline, alcoolisme, donjuanisme) […]. — (Alain Deschamps, Les Comores d'Ahmed Abdallah - Mercenaires, révolutionnaires et cœlacanthe, Karthala, 2005, p.121)
- (Psychologie) Manie pathologique de séduire.
- Les jeunesses communistes (les komsomols), soucieuses de laver leur image entachée par des scandales d'orgies et de viols en groupe les années précédentes, déclarent à leur tour des mesures disciplinaires à l'encontre des jeunes communistes visitant des prostituées, cherchent à populariser les idées de Lénine sur le sexe, et pourfendent publiquement le donjuanisme. — (Quora, «Les bolcheviques, des avant-gardistes du polyamour», Slate, 26 décembre 2021)
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paramagnétisme
- (Magnétisme) Propriété qu’a le magnétisme de donner aux corps une direction parallèle à la ligne des pôles, quand ces corps sont placés entre les deux pôles d’un électro-aimant énergique, courbé en fer à cheval.
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dogmatisme
- (Philosophie) Caractère des doctrines philosophiques qui affirment certains principes, certaines vérités.
- La doctrine médicale de l’Ayurvéda est un pur dogmatisme ; elle est toute entière en théories, dont le dogmes, clairs et précis, se tiennent et se relient, et par leur solidarité composent un corps aussi nettement circonscrit que celui de la systématisation galénique. — (Augustin Cabanès, « Médecine », dans La grande encyclopédie : inventaire raisonné des sciences, des lettres et des arts, par une société de savants et de gens de lettres, tome 23, Paris : Société anonyme de "La Grande encyclopédie", s.d. (vers 1900), p. 513)
- […] il se meut à l’aise dans le bel univers sphérique de son catéchisme, où la Sainte Trinité garantit tout : l’incorruptibilité des essences, la bonté de la création, le sens providentiel de l’histoire, l’infaillibilité du Pape, le dogmatisme ingénu des vicaires de village et des poètes catholiques. — (Pierre-Henri Simon, Les Raisins verts, 1950)
- La rigidité du corps auquel il appartenait, se mariant avec une sévérité innée, l’emprisonnait dans un carcan de dogmatisme. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires : (I) Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
- (Par extension) (Péjoratif) Disposition à donner à ses opinions, à ses raisonnements un caractère affirmatif, impérieux.
- Ce que nous reprochons au bon sens, c’est son dogmatisme, c’est d’être celui qui affirme toujours : — C’est ceci ! ou : c’est cela ! — et d’être celui qui a toujours, qui veut toujours avoir raison. — (Franc-Nohain, Guide du bon sens, Éditions des Portiques, 1932)
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obscurantisme
- (Péjoratif) Attitude des penseurs et des prédicateurs à qui l'on reproche de s'opposer au progrès de la raison et des lumières, dans le domaine scientifique, dans les questions de morale, et dans la vie de tous les jours, parce qu'ils prétendent maintenir et imposer coûte que coûte des préjugés et des croyances d'un autre âge.
- L’obscurantisme est un péché, non pas peut-être envers l’esprit saint, mais envers l’esprit humain, c’est-à-dire un péché dont, loin d'accorder jamais le pardon, on doit garder toujours et partout une rancune implacable à celui qui s’en est rendu coupable, pour lui en témoigner son mépris en toute occasion, tout le temps qu’il vit, et même jusqu’après la mort. — (Schopenhauer, Le monde comme volonté et comme représentation, Supp. au Livre 2, ch. 43, 1859, trad. Burdeau, 1912)
- On sait qu'au programme de l'école primaire, la Révolution tient une place capitale. On s'attache surtout à persuader aux enfants que la période qui précéda cette époque mémorable fut un temps de barbarie, d'obscurantisme et de souffrance où le peuple se composait de faibles agneaux dévorés par les bêtes féroces de la noblesse et du clergé.Il serait donc logique que les faits marquants de la Révolution demeurassent gravés dans la mémoire de ceux à qui on les fit apprendre avec tant de parti pris. — (Adolphe Retté, Au pays des lys noirs, 1913)
- Va-t-il me falloir enregistrer que Castelsarrasin, centre d’un obscurantisme homicide, évolue à rebours de la civilisation ? Non ! — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- À l’inverse, l’idéologie si moderne du libéralisme ne parvient à s’imposer qu’en s’appuyant ici et là sur des obscurantismes d’un autre temps. Ethnicisme, racisme biologique ou social, retour de la charité publique : […]. — (Pour un autre monde ; Un autre chemin, motion pour le congrès socialiste de Dijon du 16 au 18 mai 2003)
- Cette loi livrait les trois degrés de l’enseignement à l’Église et coiffait la France du trirègne de l’obscurantisme. — (Anatole France, L’Église et la République, Paris : Edouard Pelletan, 1904 - éd. J.-J. Pauvert, 1964, p.60)
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antagonisme
- État de lutte, de rivalité ou d'opposition entre deux forces, deux principes.
- À un fouriériste ardennais qui constate une lutte des classes inéluctable, il répond : pas d’antagonisme sous le régime de la liberté économique, il y a intérêt pour les deux parties à se rencontrer pour discuter des salaires. — (Henri Manceau, Des luttes ardennaises, 1969)
- L’absence de liberté résulte donc de l’antagonisme de deux déterminismes comportementaux et de la domination de l’un sur l’autre. — (Henri Laborit, Éloge de la fuite, 1976, Le Livre de poche, page 72)
- L’antagonisme de ces deux puissances a causé de longues guerres.
- L’antagonisme de ces deux partis a troublé la paix publique.
- Antagonisme d’opinions, de vues, de systèmes.
- (Physiologie) Action de deux muscles, de deux organes, de deux substances agissant en sens contraire.
- L'antagonisme du biceps et du triceps dans le bras.
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éréthisme
- (Médecine) Augmentation morbide de l’activité d’un organe.
- Dès qu’on le prononce devant lui, immédiatement une partie de ses cellules cérébrales entre en éréthisme. — (Yves Guyot, La Prostitution, 1882)
- Éréthisme mercuriel, symptômes induits par une intoxication au mercure — (Dr Michael Koller, Dr Claudia Pletscher, Dr Marcel Jost, Factsheet Mercure, SUVA. Mis en ligne le janvier 2013)
- (En particulier) (Médecine) Augmentation des bruits du cœur.
- (Sens figuré) Passion maladive à l’état d’exaltation.
- Personne ne pense tant aux plaisirs sexuels que ceux chez lesquels l’amour a été réprimé.(…). La nuit et le jour ces malheureux sont la proie de rêvasseries lubriques qu’accompagne un éréthisme pénible. — (Jean Marestant, « L'Éducation Sexuelle », Éditions de la Guerre Sociale, 1910)
- La grande faiblesse de l’enchantement marchand, c’est sa tendance irrépressible à la banalisation accélérée. Ses prodiges ne sont qu'éphémères, ses merveilles sans épaisseur. Il est donc obligé de compenser, par un éréthisme continuel et de plus en plus exacerbé des sensations chez les sujets à stupéfier, l’ennui et la déception qui dérivent comme une fatalité de ses produits, ou mieux sont contenus en eux comme leur composante essentielle. — (Joël Gayraud, La Peau de l’ombre, éditions José Corti, Paris, 2004, page 229)
- L’éréthisme de mon cœur est d’une extraordinaire brutalité. — (Éric Mortier, Et cueillir des fruits, éditions Edilivre, Paris, 2011, page 110)
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arianisme
- (Religion) Doctrine hérétique des débuts du christianisme des sectateurs d’Arius, qui niait la consubstantialité de Jésus-Christ avec Dieu-le-Père.
- Car si les Goths, les Francs et les Burgondes embrassèrent le christianisme, ils le firent d’une manière superficielle et ils se laissèrent facilement gagner aux hérésies, en particulier à l’arianisme. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.