Dictionnaire des rimes
Les rimes en : marâtre
Mots qui riment avec "atre"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "marâtre".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : atre , atres , âtre , âtres , attre , attres , oitre , oitres , oître et oîtres .
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âtre
- (Rare) Noir foncé et mat.
- La jusquiame y croissait aussi, avec ses couleurs âtres et ses fleurs meurtrières. — (Nodier)
- Et son voile brumeuxLes zigzags du tonnerreEt la sombre colèreDu flot âtre et spumeux. — (Amédée Pommier, Océanides et fantaisies, page 42)
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combattre
- Attaquer son ennemi, ou en soutenir l’attaque.
- Les deux vaisseaux combattirent trois heures durant, […], jusqu’à ce que le crépuscule et aussi les nuages poussés par un vent de rafale les eussent dérobés à la vue. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 419 de l’édition de 1921)
- Le 8 février, il combat contre un triplace, armé de trois mitrailleuses, et l'oblige à descendre dans nos lignes. — (Un héros de la France : Guynemer, Paris : éd. Jean Cussac, anonyme, s.d (1918), non paginé)
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Par extension) Faire la guerre.
- Le recto nous montre le Donjon du Château de Sillery dans la Marne après le bombardement. C'est là que combat Jules, dans les tranchées, comme artilleur, dans la bataille de la Marne. — (Véronique Battut, Mille bécots de ton Lucien : Certes postales à Thérèse 1914-1919, chez l'auteur/Lulu.com, 2018, page 198)
- Combattre pour son pays. — Combattre les ennemis de son pays.
- (Sens figuré) Lutter, tant au sens physique qu’au sens moral.
- Or savez-vous quels sont ses deux instincts naturels, irrésistibles dans l’ordre psychique ? c'est l’amour et la liberté. Ces deux instincts naturels se sont socialement combattus jusqu’à présent ; il a fallu que l’homme immolât ou plutôt subordonnât l’un à l’autre. — (Alexandre Dumas fils, La question du divorce, 1880, 12e éd., p.131)
- […]; c’est ainsi qu’en 1872 un écrivain belge recommandait de remettre en honneur les exorcismes, qui lui semblaient être un moyen efficace pour combattre les révolutionnaires. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, 1908, p.28)
- Admettre cette préséance, c'est léser l'esprit républicain, porter atteinte aux principes de 89, faire fi des sacrifices consentis par les révolutionnaires de 1830 à 1871, c’est accepter de voir rétablir les iniquités qu’ils ont combattues au prix de leur sang ! — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Le pauvre n'est plus tout à fait l'image du Christ sur terre mais un profiteur sans vergogne et paresseux, dont la paresse est fortement combattue ; une ordonnance de 1351 de Jean II condamne les vagabonds qui refusent de poursuivre une activité salariée. — (Dominique Ancelet-Netter, La Dette, la dîme et le denier: Une analyse sémantique du vocabulaire économique et financier au Moyen Âge, Presses Univ. du Septentrion, 2010, page 82)
- Combattre les difficultés, les raisons, les sentiments, les opinions d’autrui, un avis par des raisons solides.
- Combattre contre l’injustice.
- Ce remède pourra combattre le mal avec succès.
- Combattre de civilité, de politesse, de générosité, etc., faire assaut de civilité, etc.
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archiatre
- (Antiquité) Premier médecin d’une cour, d’un district, etc.
- Émerveillé de la distinction subtile d’un fameux archiatre de nos jours entre l'assassinat positif et l'assassinat négatif. — (Diderot, Essai sur les règnes de Claude et de Néron et sur les moeurs et les écrits de Sénèque)
- Le médecin qui n’aurait pas été, je crois, fort émerveillé de la distinction subtile d’un fameux archiatre de nos jours entre l’assassinat positif et l’assassinat négatif, mais qui ne connaissait pas mieux que le facultatiste le péril auquel on s’expose en commençant un forfait et la récompense qu’on s’assure en le consommant. — (Diderot, Essai sur Claude)
- En 1715, à la mort de Louis XIV, le poste d’archiatre s’achevait ; mais Fagon conserva la surintendance du Jardin Royal, où il se retira et y vécut, jusqu’à sa mort, le 11 mars 1718. — (Fagon - Vie - Carrière - Œuvre, Urofrance)
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accroître
- Augmenter ; rendre plus grand ou plus étendu.
- Au cœur du modèle néolibéral, le libre-échange sans précaution a accru le phénomène des délocalisations. — (Contribution générale « Réaliser le changement », pour le congrès de 2012 du Parti socialiste (France))
- … l'assassinat de la duchesse de Praslin, par son mari, pair de France, accrurent l'irritation publique. — (Alfred Barbou, Les Trois Républiques françaises, A. Duquesne, 1879)
- Autrefois, nos écorces se vendaient à vil prix, et nos cuirs n’avaient pas une grande valeur ; mais nos écorces et nos cuirs, une fois bonifiés, la rivière nous permit de construire des moulins à tan, il nous vint des tanneurs dont le commerce s’accrut rapidement. — (Honoré de Balzac, Le Médecin de campagne, 1833, édition de 1845, chapitre premier)
- Il était alors composé de soixante-douze chanoines et le nombre s’accrut encore, car lorsque la Révolution survint, il s’élevait au chiffre de soixante-seize. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- La chèvre belge, quoique abâtardie, pouvait fournir de 4 à 8 pintes de lait (2 à 4 litres et plus) par jour, rendement qui pourrait, par la sélection, être encore accru. — (Paul Diffloth, Zootechnie : Chèvres, porcs, lapins , Encyclopédie agricole J. B. Baillière, & fils, 4e édition, 1918, page 63)
- Aller en augmentant, devenir plus grand.
- Son bien, son revenu accroît tous les jours.
- (Droit) (Intransitif) Revenir au profit de quelqu’un par la renonciation ou l’empêchement d’une autre personne, en parlant d'une chose.
- Entre colégataires, la portion de l’un accroît à l’autre ; la part de l’héritier renonçant accroît à ses cohéritiers.
- (Par extension) Cette portion de terre est accrue à son champ, à son héritage par alluvion, par atterrissement.
- (Pronominal) Aller en augmentant, devenir plus grand.
- Dès avant l'hibernation, les ovaires s'étaient considérablement accrus et remplissaient la cavité générale ; ils ont encore un peu grossi pendant l'hibernation aux dépens des réserves nutritives accumulées dans l'organisme. — (Jean Rostand, La vie des crapauds, 1933)
- Depuis 1870 le nombre des insulteurs du Dieu des chrétiens s’est accru d'une dizaine de millions ; vous le constatiez vous-même l'an dernier. — (Henri Louatron, À la messe noire ou le Luciférisme existe, Mamers (Sarthe) : à compte d'auteur, s.d. (vers 1918-1920), page 39)
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matre
- (Famille) Mère.
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opiniâtre
- Qui est trop fortement attaché à son opinion, à sa volonté, en parlant des personnes.
- Tous les sots sont opiniâtres, et tous les opiniâtres sont des sots. — (Baltasar Gracián, L'homme de cour, traduction de Amelot de la Houssaie, 1702)
- Celui-là est défendu contre les quémandeurs trop opiniâtres par une sorte de femelle revêche, bourrue, grimaçante, qui s'entend à merveille à décourager les volontés les plus obstinées. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 183)
- Un esprit opiniâtre.
- Un enfant opiniâtre.
- La nature envers moi moins mère que marâtreM'a formé très rétif, et très opiniâtreSurtout lorsque quelqu'un veut m'imposer la loi. — (Philippe Néricault Destouches, Le Glorieux, Philinte, Acte III, sc.7)
- (Par extension) Se dit des choses où l’on met de la persévérance, de l’obstination, de l’acharnement.
- Le combat fut opiniâtre.
- Une défense opiniâtre.
- Un travail opiniâtre vient à bout de tout.
- Il a gardé un silence opiniâtre.
- (Par extension) La nature opiniâtre de Cédric dut fléchir devant de tels obstacles. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- (Médecine) Qui dure longtemps, qui résiste aux remèdes.
- Bien qu'il fût Islandais pur sang , il semblait supporter difficilement le climat de son pays : il était affligé d'une toux opiniâtre. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 78)
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ranatre
- Genre d’insecte fin et allongé de l’ordre des hémiptères.
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verdâtre
- Qui tire sur le vert.
- Le soleil pâlit au milieu de son cours, et l'azur du ciel, traversé de bandes verdâtres, semble se décomposer dans une lumière louche et troublée. — (François-René de Chateaubriand, Les Martyrs, livre dix-neuvième, volume 2, éd. Le Normant, 1809, page 239)
- Quand on voit le résultat, on n’a pas envie de se taper des générations de mous de la cuisse au teint verdâtre de poireau bouilli ! — (Maëster, Sœur Marie-Thérèse des Batignolles, La Guère Sainte, Drugstore, 2008, ISBN 978-2226175601)
- Le Choin, au contraire, garde toute l'année une teinte terne, gris-verdâtre, qui s'anime à peine au printemps , […]. — (Pierre Allorge , Les Associations végétales du Vexin français, thèse de doctorat, faculté des sciences de Paris, 24 novembre 1922, page 129)
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pédiatre
- Médecin spécialiste des enfants.
- Le gouvernement continue d’étudier la possibilité d’allonger le congé des Fêtes des jeunes. Une pédiatre assure que la fermeture des écoles devrait être la dernière option. — (TVA Nouvelles, « Congé de Noël prolongé: «On est vraiment les cancres nationaux», dit une pédiatre », Le journal de Québec, 20 novembre 2020)
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bleuâtre
- Qui tire sur le bleu.
- Puis, dans le lointain, l'élégante lanterne des Invalides flamboie entre les masses bleuâtres du Luxembourg et les tours grises de Saint-Sulpice. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Mazeppa, qui n’a plus la force de se tordre dans ses nœuds, gît, inerte, bleuâtre et glacé, ne sachant pas que, selon la magnifique expression du poète, il va se relever roi. — (Théophile Gautier, Théodore Chassériau vu par Gautier, La Presse, 27 mars 1844)
- […]; de temps en temps seulement un éclair livide illuminait les appartements sombres d’un reflet bleuâtre qui disparaissait aussitôt. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre II)
- Une lueur bleuâtre glissait sur les murs et les arbres, jetant des ombres profondes dans tous les renfoncements et les recoins qui semblaient des abîmes. — (Isabelle Eberhardt, Yasmina,1902)
- Pendant quelques secondes il roula son cigare entre le pouce et l’index, à hauteur de l’œil droit, suivit du regard le mince filet de fumée qui montait en spirale bleuâtre, […]. — (Octave Mirbeau, Le colporteur,)
- […], ces infortunés, depuis les temps les plus anciens, se sont évertués à épierrer ces immensités du Causse, ces plateaux calcaires que leur industrie mal rétribuée a compartimenté de murets innombrables d'un gris bleuâtre. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
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idolâtre
- (Religion) Qui adore les idoles et leur rend des honneurs.
- Les nations idolâtres.
- Les peuples idolâtres.
- Rendre un culte idolâtre.
- Les Juifs ne voulaient plus de ses mœurs idolâtres, tous les autres de sa domination. — (Gustave Flaubert, Trois Contes : Hérodias, 1897)
- (Religion) Qui rend un culte divin à des êtres vivants ou à des choses autres que des idoles.
- Les Perses, qui adoraient le feu, les égyptiens, qui adoraient les crocodiles, étaient idolâtres.
- (Sens figuré) Qui aime quelqu’un avec excès, ou qui estime trop une chose, qui en raffole.
- Cette femme l’a subjugué, il en est idolâtre.
- Cette mère est idolâtre de ses enfants.
- Cette femme est idolâtre de sa beauté.
- Madame de Chasteller, bien dirigée par un mari idolâtre des petits moyens qui font tant d’effet à la cour, fut bien reçue des princesses, et jouit bientôt d’une position fort agréable. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
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débattre
- Discuter entre plusieurs personnes dont chacune expose ses arguments.
- Il n’est pas de question zootechnique qui ait été plus débattue, plus controversée que celle de l’amélioration des races chevalines. — (Jean Déhès, Essai sur l’amélioration des races chevalines de la France, École impériale vétérinaire de Toulouse, Thèse de médecine vétérinaire, 1868)
- (Sens figuré) Lutter pour surmonter une situation difficile.
- Il cracha une injure, s’élança et réempoigna la jeune femme qui, cette fois, se débattit en vain. — (Claude Orval, Un Sursis pour Hilda, Librairie des Champs-Élysées, 1960, première partie, chapitre V)
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battre
- Frapper de coups répétés.
- Soit un être animé :
- Battre quelqu’un jusqu’au sang.
- Battre un chien.
- Soit un être inanimé (par extension, s’applique aussi au vent, à la pluie, aux vagues, aux flots…) :
- Le forgeron qui doit battre le fer a la partie supérieure de son corps et les muscles des bras très-développés. — (Jean Déhès, Essai sur l’amélioration des races chevalines de la France, École impériale vétérinaire de Toulouse, Thèse de médecine vétérinaire, 1868)
- […] et l’on voyait déjà quelques embarcations filer doucement sur l’eau que battaient les grands avirons, pareils à des vols de goélands lents et bas. — (Octave Mirbeau, Les Eaux muettes )
- Battre le fer sur l’enclume : utiliser un marteau pour le déformer (dérivés : battre le fer à chaud, battre le fer à froid).
- beugnatre
- tatre
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albâtre
- Gypse d’une pâte homogène, d’un grain fin, demi-translucide, susceptible d’un beau poli, et qui présente quelquefois des veines colorées.
- ― Ô ma chère Laura, lui dis-je avec effort en appuyant mes lèvres sur sa main, comment peux-tu appliquer le mot de travail ingrat à l’admirable voyage que nous avons fait ensemble dans le cristal ? Rends-moi cette resplendissante vision des océans d’opale et des îles de lapis ! Retournons aux verts bosquets de la chrysoprase et aux sublimes rivages de l’euclase et de la spinelle, ou aux fantastiques stalagmites des grottes d’albâtre qui nous invitaient à un si doux repos ! Pourquoi as-tu voulu me faire franchir les limites du monde sidéral et me faire voir des choses que l’œil humain ne peut supporter ? — (George Sand, « Laura. ― Voyage dans le cristal/I », in Laura - Voyages et impressions, Calmann Lévy, 1881 (1865))
- Un mort était dessus. Ses pieds pâles et mats, comme de l’albâtre lavé, dépassaient le bout du drap qui l’enveloppait. — (Gustave Flaubert et Maxime Du Camp, Par les champs et les grèves (Voyage en Bretagne), 1886, Le Livre de poche, 2012, page 34)
- Je pense aussi au mot « albâtre » – dont Cléopâtre a la pureté – puis j’évoque des images de portiques, de colonnes devant lesquelles se promènent les philosophes alexandrins – vieux pouilleux en guenilles – qui interfèrent dans ma mémoire avec ce que je connais de la moderne Alexandrie. — (Michel Leiris, L’âge d’homme, 1939, collection Folio, page 138)
- Vase d’albâtre.
- (Poétique) Blanc. — #FEFEFE
- L’albâtre de son sein.
- T’aimera le vieux pâtre,Seul, tandis qu’à ton frontD’albâtreSes dogues aboieront. — (Alfred de Musset, Ballade à la lune)
- Il se plut à pétrir d’incarnat et d’albâtreLes charmes arrondis du sein de Pompadour, — (Voltaire, 1751, Épître 84, Au roi de Prusse)
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mulâtre
- (Anthropologie) (Vieilli) Métis né d’un parent noir et d’un parent blanc ou de deux parents mulâtres.
- « Nous n’avons qu’une belle mulâtre, une jolie femme, bien faite; mais elle est stérile.» — (Jean-Charles Houzeau, La terreur blanche au Texas et mon évasion, 1862)
- Si Dris Ben-Aâlem, le caïd el-mechouar, gouverneur de la cour, commandant de la garde chérifienne, porte-parole du Sultan, était un mulâtre gigantesque à voix stentorienne. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 71)
- J’ai oublié ma réserve habituelle : parodiant cette boutade célèbre d’un pamphlétaire qui reprochait à un mulâtre de ne pas avoir eu le courage d’être nègre tout à fait, je me suis mise à persifler :— M. le délégué n’a pas eu la simplicité de s’appeler communément Dubois. Il a poussé le sens de la distinction, l’effort imaginatif et précieux jusqu’à se nommer Libois. — (Léon Frapié, La maternelle, Librairie Universelle, 1908)
- Un mulâtre en chandail chiné de rouge et vert, en casquette de toile blanche, était entré derrière elle et refermait la porte. — (Georges Simenon, Le Blanc à lunettes, chapitre VI, Gallimard, 1937)
- (Haïti) Afrodescendant liotrique à la peau jaune ou café au lait et aux traits europoïdes.
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beigeâtre
- Vaguement beige.
- Aspect macroscopique : canaux à lumière dilatée, contenant un matériel épais beigeâtre, cernés par un épais liseré opaque. — (Docteur F. Burtin, Histopathologie mammaire bénigne)
- La vigne vierge débordait un peu sur la pancarte brune aux lettres beigeâtres, légèrement écaillées. — (Philippe Delerm, Sundborn ou les jours de lumière, 1996)
- louatre
- balatre
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palâtre
- (Serrurerie) Variante de palastre.
- L’étoquiau sert à relier le palâtre à la cloison d’une serrure, et à maintenir l’écartement du palâtre et du foncet.
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rabattre
- Rabaisser, faire descendre.
- Madame Fusellier la conduisit dans le salon où elle alluma le feu. Et, comme le bois fumait et ne flambait pas, elle restait penchée, les deux mains sur les cuisses.— C’est la pluie, dit-elle, qui rabat la fumée. — (Anatole France, Le Lys rouge, 1894, réédition Le Livre de Poche, page 365)
- Les aéronats roulaient, tanguaient, dérivaient ; des rafales de grêle les rabattaient vers la terre […]. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 246 de l’édition de 1921)
- […] il s'enlumina la trogne à la manière d'un clown ou plutôt d'un ivrogne, avant de rabattre sur son front une longue mèche de cheveux. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- Il saisit Héloïse, l'enlève entre ses bras […], et la transporte doucement, parmi les couvertures qu'il rabat sur elle. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- (Sens figuré) Abaisser, réprimer.
- Rabattre l’orgueil, la hauteur, le ton, la fierté de quelqu’un.
- Le froid, la grippe, les difficultés d’un voyage en diligence vinrent rabattre beaucoup de leur enthousiasme. — (Julien Green, Nathaniel Hawthorne, dans Suite anglaise, 1927, Le Livre de Poche, page 123)
- Diminuer, retrancher de la valeur d’une chose, du prix qu’on en demande.
- La consommation de stout, au lieu de saint-émilion, m’aurait rabattu environ quatre shillings et demi, soit vingt-six francs. — (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux/Vingt-neuf mois d’exil, Grasset, réédition Le Livre de Poche, page 511)
- Ces chiffres sont à rabattre, tenu compte de l'entrecroisement des sangs, le même aïeul se retrouvant fréquemment à l'intersection de plusieurs lignées, comme un même nœud à l'entrecroisement de plusieurs fils. — (Marguerite Yourcenar, Archives du Nord, Gallimard, 1977, pages 45-46)
- Il faut rabattre beaucoup du prix que vous demandez.
- Un marchand qui vend sa marchandise sans en rien rabattre.
- Il n’en rabattrait pas un sou.
- Rabattre de l’estime qu’on avait pour quelqu’un.
- Il y a beaucoup à rabattre de ce qu’il dit.
- Il faut en rabattre de moitié.
- Ramener vivement vers un endroit.
- Le général rabattit l’ennemi sur ses positions.
- L’armée ennemie se rabattit sur telle place.
- — Moi, la première fois que j’ai donné un baiser à une femme, c’était sous un noyer, où nous avions été rabattus par une de ces averses de printemps… — (Paul-Jean Toulet, Mon Amie Nane, 1922)
- (Chasse) Battre la campagne pour pousser (le gibier) vers des filets ou des panneaux tendus, ou vers la ligne des chasseurs.
- On fait du bruit pour rabattre le gibier.
- Fermer, clore.
- Peu avant d'arriver à l'angle de l'aile, non loin du perron, ils remarquèrent une croisée sur laquelle étaient rabattus les contrevents tout de guingois et que l'on pouvait ouvrir facilement. — (André Dhôtel, Le Pays où l'on n'arrive jamais, 1955)
- Penchée au-dessus du guéridon, elle choisit une cigarette dans le coffret dont elle rabattit le couvercle d'un coup sec [...]. — (Angelo Rinaldi, L'éducation de l'oubli, Denoël, 1974, page 281)
- (En parlant des plis d’une robe) Aplatir.
- (Escrime) Détourner (un coup), le rompre en rabaissant le fer de son ennemi.
- (Agriculture) Faire passer le rouleau sur les avoines déjà levées, pour aplanir la terre.
- Remplir (les ornières, les sillons) de la terre qui s’est élevée au bord.
- Tailler (un arbre, une branche) de manière qu’il ne soit plus aussi élevé ou que ce qui reste soit plus vigoureux.
- Devant la façade s’étendait une étroite terrasse, que d’antiques mûriers, rabattus en forme de treille, allongeant et tordant leurs grosses branches, ombrageaient. — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre III)
- (Pour le juge, à l’audience) Révoquer (le défaut qu’il avait donné contre une des parties, faute par elle d’avoir comparu).
- (Intransitif) Quitter un chemin et se détourner tout d’un coup pour passer dans un autre.
- Quand vous serez en tel lieu, vous rabattrez à main droite. Il faut rabattre par tel endroit.
- (Intransitif) (Argot) Arriver, revenir, rentrer.
- Tous les locataires ont vite rabattu dans ma piaule. — (Alexandre Breffort, Mon taxi et moi, Éditions de la Corne d'or, Nice, 1951)
- D'ici que les flics rabattent dans le cirque, y’a pas des kilomètres. — (Robert Tachet, Alors, pommadé, tu jactes ?, Éditions le Condor, Paris, 1953)
- Une femme mariée, sans doute, car certains jours le dab rabattait vers deux du mat’ ; […]. — (Albert Simonin, Une balle dans le canon, Série noire, Gallimard, 1958, page 147)
- (Sens figuré) (Péjoratif) Amener, par divers moyens de propagande, des clients à une entreprise financière, des adhérents à un parti, des recrues à une armée, etc.
- (En particulier) Celui qui recrute des prostituées.
- — Il raccrochait des types chics dans les relations de sa famille et, n’osant pas tarifer ses propres faveurs, rabattait pour le petit truqueur et partageait la galette avec lui. — (Colette, La Retraite sentimentale, 1907)
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douceâtre
- Qui est d’une douceur fade.
- Un goût douceâtre.
- Un sirop douceâtre.
- (Par extension) Une façon de parler douceâtre.
- (Par extension) Je lui sais presque gré de ne pas se laisser leurrer, comme un peu plus tard un de mes grands-oncles maternels, par des images douceâtres d’ouvriers au grand cœur : ces chromos sont aussi une offense au peuple. — (Marguerite Yourcenar, Archives du Nord, Gallimard, 1977, page 126)
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olivâtre
- Qui se rapproche de la couleur de l’olive. Note d’usage : Surtout usité pour parler de la peau.
- Celle qui parlait était une femme de vingt-quatre ans environ, grande, belle, malgré des cheveux noirs très-crépus et un teint olivâtre. — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, chapitre XX, 1826)
- Enfin, sa blancheur avait je ne sais quelle nuance mate, olivâtre, symptôme d'un vigoureux caractère. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Le hâle, la misère, les rudes labeurs du bagne ont bronzé son teint de cette couleur sombre, olivâtre, pour ainsi dire, particulière aux forçats. — (Eugène Sue, Les Mystères de Paris, 1843)
- D'où venaient-ils, tous, avec leurs fins visages olivâtres, leurs grands yeux noirs ou bruns, leur souplesse de félins en chasse ? — (Pierre-Henri Simon, Celle qui est née un dimanche, 1952)
- De part et d’autre de l’ile, malgré des reflets gris, j’observe la même eau olivâtre.
- [...] une lueur olivâtre et blafarde éclairait seule tous les objets de la mer et des cieux. — (Jacques-Henri Bernardin de Saint-Pierre, Paul et Virginie, 1788)
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ébattre
- Donner du mouvement en pleine liberté pour se détendre, se divertir.
- Je t'ai revue, ô douce ville, après dix ansD'absence, et j'ai revu tes bruissants ombrages,Où j’ébattais ma vie avec ceux de mon âge,Libre du noir souci que je porte à présent. — (Poètes d'aujourd'hui, Mercure de France, 1929)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.