Dictionnaire des rimes
Les rimes en : manade
Que signifie "manade" ?
Afficher la définitionMasquer la définitionwiktionary.org
- (Provence) (Languedoc-Roussillon) Élevage de chevaux ou de taureaux de Camargue.
- Une manade est un élevage en liberté de chevaux Camargue, comprenant au minimum quatre juments reproductrices, stationnée toute l’année dans le berceau de la race, sur un territoire ne comportant pas plus d’une unité de gros bétail pour deux hectares, avec un minimum de 20 hectares d’un seul tenant en propriété ou en location. — (arrêté ministériel du 9 mars 1990)
- La bandido est le retour des taureaux à la manade. — (Colonel Pierre Biais, Du feu à l'incendie, Éditions Publibook, 2009)
- (Espagne) Meute, bande.
- Il ne pouvait permettre qu’on lui dispute sa place, surtout pas devant ces loups qui l’accompagnaient et caressaient encore l’idée qu’ils pouvaient être les maîtres de la manade. — (Víctor del Árbol, Toutes les vagues de l’océan, Babel Noir, 2014)
Mots qui riment avec "ade"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "manade".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ade , ades , oide , oides et ad .
-
ratonade
?- (Peu usité) Variante orthographique de ratonnade.
- Constantine : 20 août 1955. La ratonade gigantesque fit des centaines de morts, tous algériens, abattus au fusil-mitrailleur par les Européens déchaînés et haineux protégés discrètement par les autorités coloniales de la ville... — (Rachid Boudjedra, L'Insolation, Paris [Denoël, 1972], LP, 1994, page 166-167.)
-
estocade
?- (Anciennement) Épée longue et droite, sans tranchant.
- Ambroise parut bientôt au réfectoire, où les bénédictins récitaient malines en l’attendant ; il n’avait pas quitté son froc et sa cagoule, mais endossé par-dessous une cotte de mailles et posé sur sa tête un heaume dont la visière et le ventail fermés se recourbaient comme un bec d’aiglon, et dont le cimier représentait des os de mort en croix ; il s’était précautionné de deux épées, l’une courte dite braquemard, l’autre nommée estocade ou épée de longueur, outre une miséricorde pour achever un vaincu à terre. — (Paul Lacroix, Les Francs-Taupins, histoire du temps de Charles VII, Imprimerie de Walder, Paris, 1834, page 75)
- Grand coup allongé d’épée ou de fleuret donné avec la pointe de l’arme.
- Encore un mot. Ne vous faites pas un point d’honneur de ne pas rompre ; au contraire, faites-le marcher ; il manque d’haleine, essoufflez-le, et, quand vous trouverez votre belle, une bonne estocade dans la poitrine, et votre homme est à bas. — (Prosper Mérimée, Chronique du règne de Charles IX, Charpentier, 1842, page 100)
- La Goberge n’était brave naturellement qu’à coup sûr, et depuis que ses estocades lui avaient failli, ce spadassin frissonnait en regardant seulement la poignée de sa rapière. — (Auguste Maquet, Le Comte de Lavernie, L. de Potter, 1853, t. 3, page 256)
- De Morguen se rua sur lui tête baissée et lui porta sous le busc de la cuirasse une estocade bien roide, pour lui transpercer le ventre. — (Maurice Maindron, Le Tournoi de Vauplassans, E. Plon, Nourrit et Cie, 1895, page 184)
- Au commandement d’Alcide, péremptoire, ces ingénieux guerriers, posant à terre leurs sacs fictifs, couraient dans le vide décocher à d’illusoires ennemis, d’illusoires estocades. — (Louis-Ferdinand Céline (Louis-Ferdinand Destouches), Voyage au bout de la nuit, Denoël et Stelle, Paris, 1932 (réédition Gallimard, Folio #28, 2019, page 189)
- (Par extension) (Tauromachie) Coup d’épée porté par le matador pour achever le taureau.
- L’épée lui était entrée dans le front et avait piqué la cervelle, coup défendu par les lois de la tauromachie, le matador devant passer le bras entre les cornes de l’animal et lui donner l’estocade entre la nuque et les épaules, ce qui augmente le danger de l’homme et donne quelque chance à son bestial adversaire. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, 1840, édition Charpentier, 1859)
- Les estocades produisent immédiatement la mort lorsque, pénétrant entre deux vertèbres, le fer tranche la moelle épinière, ou atteint ce que les toreros appellent la erradura. Le coup tue le taureau, même quand l’épée n'est entrée qu’à moitié. — (Théophile Gautier, La Peau de tigre, H. Souverain, 1858, t. 3, page 58)
- (Littéraire) (Sens figuré) Attaque violente et soudaine.
- Pour moi chétif, je fais la guerre jusqu’au dernier moment, jansénistes, molinistes, Frérons, Pompignans, à droite, a gauche, et des prédicants, et J. J. Rousseau. Je reçois cent estocades, j’en rends deux cents, et je ris. Je vois à ma porte Genève en combustion pour des querelles de bibus, et je ris encore ; et, Dieu merci, je regarde ce monde comme une farce qui devient quelquefois tragique. — (Voltaire, Correspondance, lettre à M. le cardinal de Bernis, 22 décembre 1766, dans Œuvres complètes, t. 41, L. Hachette, 1890, page 160)
- Brutalement, il se précipita sur elle, et, sans une parole, sans une caresse non plus, mais avec une force de rut extraordinaire, avec un élan de tout son être et de toute sa volonté, par une brève et décisive et profonde estocade d’étalon, il la viola, les yeux fermés lui aussi, et s’imaginant qu’il engrossait la terre elle-même. — (Jean Ridhepin, Le Cadet, G. Charpentier, 1890, page 121)
-
marmelade
?- (Cuisine) Préparation de fruits sucrés et très cuits, presque réduits en bouillie.
- Étalez uniformément partout de la confiture, ou de la marmelade d’abricots, de prunes, de fraises, de framboises, de cassis ; puis roulez le tout sur la longueur, de la grosseur de 7 centimètres. — (Jules Gouffé, Le Livre de Pâtisserie, 1873)
- Eh bien! tant que je vivrai, il n'entrera pas dans ma maison un seul pot de leurs confitures suisses ou de leurs marmelades anglaises. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans Trois contes de l'Amour et de la Mort, 1940)
- (Par extension) Aliment trop cuit et presque en bouillie.
- (Par extension) Broyat.
- Et cette becquée se compose d’une fine marmelade d’insectes broyés, porphyrisés entre les mandibules de la Guêpe nourrice. — (Jean-Henri Fabre, Souvenirs entomologiques – Première série, 1879)
- (Par extension) Ensemble informe.
- Des dynasties mythologiques à la sainte famille, parricide, yeux crevés, trahisons, péchés, remords, châtiments et martyre des victimes expiatoires, toute cette marmelade glaireuse et sanglante s’est prêtée à mille variations. — (René Crevel, Le Clavecin de Diderot, 1932)
- Les exploiteurs qui tiennent les cordons de la bourse et le goulot de la bouteille à l’encre ont beau ne pas regarder à la dépense et se donner une grande peine, ils n’arrivent plus à maquiller leur magma d’incohérences et de menaces. Jamais jeune soleil de mars n’avait accusé si grande marmelade. — (René Crevel, Tels qu’en eux-mêmes tous leurs propos les changent, Revue Commune, deuxième année, n°20, avril 1935)
-
caleçonnade
?- Spectacle où l’humour réside essentiellement dans une suite de situations inconvenantes.
- Il y a toujours, dans les coulisses de la politique française, un bruit de caleçonnade endiablée ou une odeur d’alcôve, désormais insupportables. — (Christophe Barbier, DSK, Icare impardonnable, lexpress.fr, 17 mai 2011)
-
ratonnades
?- Pluriel de ratonnade.
-
nades
?- Deuxième personne du singulier (tú) du présent du subjonctif de nadar.
-
parade
?- Montre, étalage de quelque chose.
- Cela n’est mis là que pour la parade.
- Faire parade, faire montre, montrer avec ostentation, tirer vanité d’une chose.
- (En particulier) Ce qui est plus pour l’ornement que pour l’usage.
- Une chambre, un meuble de parade.
- Un habit de parade.
-
pinçade
?- Action de pincer, d’en pincer pour.
- Je ne saurais me mettre en état d'appréhender ses pinçades pour notre faculté [de médecine]. — (GUI PATIN, Nouv. lett. t. I, page 92)
- Pincée.
- Le conte de fée mélange des histoires de fantasmes, une pinçade de roman gothique… de Lewis Carroll en passant par J.R.R Tolkien…
-
boutade
?- Caprice, saillie d’esprit et d’humeur [1] [2].
- Messieurs, dit-il, votre esprit s’évapore en boutades qui ne mènent à rien ; il serait temps, selon moi, de prendre les choses par le côté sérieux, et d’en parler sérieusement. — (Julie de Quérangal, Philippe de Morvelle, Revue des deux Mondes, t. 2, 4, 1833)
- Et satisfait outre mesure de cette boutade philosophique, qui lui paraissait pleine d’à-propos, le Canadien s’enveloppa d’un épais nuage de fumée. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, 1858)
- « Une partie de vos électeurs, me disait un journaliste de droite, ont voté pour vous croyant voter pour votre père. » Les résultats du scrutin montrèrent la futilité de cette boutade. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
- Accompagnez vos traits d’humour ou d’ironie d'une binette (smiley) : ":—)", qui indiquera au lecteur que vous plaisantez ou que vous désirez qu'on ne prenne pas mal votre boutade, votre allusion, etc. — (Patrick Rebollar, Les salons littéraires sont dans l'internet, Presses universitaires de France, 2002, page 176)
- « Je ne crois aux statistiques que lorsque je les ai moi-même falsifiées. » L’Union nationale de l’apiculture française (UNAF) a fait sienne la boutade de Churchill et devait publier, vendredi 24 mars, une note critique sur le programme national de surveillance de la mortalité des abeilles.— (Stéphane Foucart, Abeilles et pesticides : les acrobaties statistiques du ministère de l’agriculture Le Monde le 24 mars 2017)
- (Désuet) Vers faits par caprice [2].
- (Désuet) Danse figurée, petit ballet impromptu [2].
- Elles vous prient de ne plus tant danser la boutade et de choisir quelque danse plus grave comme les branles ou la pavane. — (Vincent Voiture, Lettres 102, 1649)
- lapouyade
-
embrigade
?- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe embrigader.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe embrigader.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe embrigader.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe embrigader.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe embrigader.
- virelade
-
cacade
?- (Populaire) Brusque décharge d'excréments, colique.
- Venette. Inspirer de la peur. La transpiration de la peur, l’horripilation, la pâleur, l’immobilisation, la cacade. Frémir, frissonner, trembler, se plier en deux. — (Pascal Quignard, La haine de la musique, Gallimard, 1996, collection Folio, page 47)
- (Sens figuré) Ratage, échec.
- Après la cacade face au Costa Rica, l’équipe d’Ottmar Hitzfeld a obtenu un bon nul (1-1) contre l’Italie à Genève, au terme de son dernier match de préparation avant le départ vers l’Afrique du Sud. — (Le Temps, 7 juin 2010)
-
tornade
?- (Météorologie) Bourrasque violente en tourbillon.
- Mais qu’une tornade, qu’un grain même éclatât à ce moment, et c’était la mort presque immédiate. — (Georges Sim (pseudonyme de Georges Simenon), L’île des maudits, éditions J. Ferenczy et Fils, 1929, réédition 1980, chapitre IX)
- Lorsque je me suis retournée, j'ai aperçu Mina qui se dirigeait vers moi à la vitesse d'une tornade, le foulard bleu pétrole noué autour de son cou se soulevant comme les ailes d'un oiseau. — (Aurélia Demarlier, Le garçon bleu, Alice Éditions, 2015, chap. 19)
- T'as vu tes slibars ? On dirait les voiles d'un trois-mâts après une tornade. Et ton odeur de crabe moisi, t'as senti ? — (Jacques Papin, Compte à rebours pour Monsieur X, Éditions Ex Aequo, 2018, chap. 17)
- (Sens figuré) Quelque chose qui emporte par sa violence.
- Au Mexique, ils en ont de plus piquants [des piments], une vraie tornade infernale que l’on met dans tous les plats, parfois même dans la salade de fruits. — (Abderrahman Beggar, L’Amérique latine sous une perspective maghrébine, L’Harmattan, Paris, 2007, page 82)
-
chiade
?- (Argot scolaire) Travail acharné en vue de préparer des concours.
- Juste avant la « chiade » (les examens de fin d’année), la Cloche de l’Université (la Cloche Anne) sonne le début d’une semaine de festivités. — (Marie-Luce Demonet, Stéphan Geonget, Les grands jours de Rabelais en Poitou: actes du colloque international de Poitiers 30 août-1erseptembre 2001, 2006)
- (Vieilli) (Argot scolaire) Bousculade.
-
dorade
?- (Ichtyologie) Poisson osseux marin, sparidé aux écailles dorées.
- J’aurais voulu montrer aux enfants ces doradesDu flot bleu, ces poissons d’or, ces poissons chantants. — (Arthur Rimbaud, Le bateau ivre, 1871)
- Quelles boules ! dit Bixiou à du Bruel, quelle belle caricature si on les dessinait sous forme de raies, de dorades, et de claquarts (nom vulgaire d’un coquillage) dansant une sarabande ! — (Honoré de Balzac, Les Employés, édition définitive)
- Le souvenir inoubliable de cette petite lecture furtive a été cause que, pendant mes quarts à la mer, chaque fois qu’un timonier m’a signalé un passage de dorades, j’ai toujours tourné les yeux pour les regarder ; et toujours j’ai trouvé une espèce de charme à noter ensuite l’incident sur le journal du bord, — si peu différent de celui que ces marins de juin 1813 avaient tenu avant moi. — (Pierre Loti, Le Roman d'un enfant, 1890)
- (Spécialement) Synonyme de daurade royale.
- Nom parfois donné au coryphène, poisson osseux marin, poisson de la famille des coryphaenidés.
- Les dorades, qui aiment le gros temps, sautent autour du Firecrest qui fait route plein Sud. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Synonyme de cétérach officinal.
-
flanconade
?- (Escrime) Botte de quarte forcée qu’on porte dans le flanc de son adversaire.
- Il lui avait, d’une vigoureuse flanconade fait sauter son épée. — (Alexandre Dumas, Les Trois Mousquetaires, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1962, page 359)
-
espagnolade
?- Évocation déformée ou imaginée de l’Espagne.
- Robert Hossein en fait une espagnolade avec chants et castagnettes, un mélodrame où une méchante mère pousse au suicide sa fille qui a « fauté ». — (Galerie Jardin des arts, numéros 143 à 148, 1975)
-
estafilade
?- Coupure, déchirure de la peau, faite avec une épée, un rasoir ou quelque autre instrument tranchant, principalement sur le visage.
- La pauvre Reine, malgré tous les soins, n’avait pu dissimuler que bien mal sous la crème et la poudre de riz quatre estafilades parallèles qui lui déchiraient le sein gauche. — (Pierre Louÿs, Les Aventures du roi Pausole, 1901)
- Il était blessé aux deux mains, il avait l’épaule droite labourée, une large estafilade à la poitrine, deux ou trois piqûres au bras. — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- Coupure, déchirure faite à un vêtement, à une robe, etc.
- Il y a une estafilade à votre manteau.
-
stade
?- (Antiquité grecque) Mesure de longueur valant à peu près 180 mètres.
- Le stade grec ou italique, stade primitif, stadion, dont 8 ⅓ formaient le mille, se divisait en 6 plèthres = 10 amma = 60 acènes = 100 orgyies = 120 bême-diploun ou pas doubles = 240 bême-aploun = 400 coudées naturelles = 600 pieds.Le stade olympique faisait 400 coudées olympiques = 600 pieds olympiques.Le stade pythique ou delphique de 1000 pieds delphiques était de même valeur que le stade olympique. — (Horace Doursther, Dictionnaire universel des poids et mesures, anciens et modernes, M. Hayez, Bruxelles, 1840)
- Aristote, d’après certains savants de son époque, considérait le stade, ou coudée égyptienne au temps de Sésostris, comme formant la cent millième partie du pôle à l’équateur. — (Jules Verne, Aventures de trois Russes et de trois Anglais, 1872)
- Or, depuis Abydos jusqu’à la côte opposée, il y a un trajet de sept stades. — (Frédéric Zurcher et Élie-Philippe Margollé, Les Naufrages célèbres, Hachette, Paris, 1873, 3e édition, 1877, page 2)
- (Par extension) Carrière ou enceinte ayant cette longueur et où les Grecs s’exerçaient à la course.
- Il est probable que, sans avoir construit d’édifices qui puissent se comparer aux cirques-hippodromes romains, les artistes grecs de la force et de l'agilité se sont produits autant sur les places publiques que dans les stades, comme celui d'Olympie, […]. — (Encyclopaedia universalis, tome 5, 1990, page 928)
- Courir dans le stade.
- Gagner le prix du stade.
- (Sport) (Par métonymie) Bâtiment qui entoure ce terrain de sport où se déroulent des compétitions sportives.
- Le stade de France.
- (Médecine) Période ou degré d’une maladie intermittente.
- Cette maladie est à un stade avancé.
- (Par extension) Degré ou palier dans une évolution.
- L’efficacité parasitaire des adultes peut se trouver limitée par la rupture de la coïncidence spatio-temporelle entre le stade réceptif des hôtes (œufs en cours d’embryogenèse) et le stade agressif du parasitoïde (Nenon, 1974). — (Annales de zoologie, écologie animale, volume 10, Institut national de la recherche agronomique, 1978, page 539)
- Une partie des larves des deuxième et troisième stades et toutes celles du quatrième stade hivernèrent. — (Revue de pathologie végétale et d’entomologie agricole de France, volumes 29-30, 1950, page 113)
- Le médecin traitant et le pneumologue en particulier ont donc un rôle important, en liaison avec le médecin du travail pour intervenir à tous les stades de la prévention primaire, secondaire et tertiaire vis-à-vis des risques respiratoires d’origine professionnelle. — (Dominique Choudat, « Risques professionnels et leur prévention », dans Pneumologie, sous la direction de Gérard Huchon, Éditions Masson, 2001, page 37)
-
pignade
?- Variante de pignada.
- Les pignades (bois de pins) de futaie n’étaient guère plus gaies que les surettes (bois de liéges). — (George Sand, Histoire de ma vie, Wolfgang Gerhard, 1855, page 53)
- Thérèse trouvait étrange d'évoquer l'après-midi accablant, le ciel gorgé de fumée, le fuligineux azur, cette pénétrante odeur de torche qu'épandent les pignades consumées – et son propre cœur ensommeillé où prenait forme lentement le crime. — (François Mauriac, Thérèse Desqueyroux, Grasset, 1927)
-
panade
?- (Cuisine) Soupe ou bouillie ordinairement faite avec de la croûte de pain, de l’eau, du sel, du beurre et un jaune d’œuf.
- Une panade bien mijotée.
- Au milieu de la table, une casserole de soupe panade. — (Marcel Arland, Terre natale, 1938, réédition Le Livre de Poche, page 13)
- Ma mère mettait le pain rassis dans une grande boîte en fer à gâteaux Lu et une fois par semaine, elle faisait une panade au lait qu’elle rendait onctueuse en ajoutant un œuf et un morceau de beurre. Qui mange de la panade aujourd’hui ? — (Édouard Bled, « Mes écoles », Robert Laffont, 1977, page 161)
- (Cuisine) Mélange d'eau, de beurre, de farine et de sel constituant le résultat de la première étape de fabrication de la pâte à choux.
- Il faut bien dessécher la panade avant d'y ajouter les œufs pour réussir la pâte à choux.
- (Cuisine) (Belgique) Repas pour bébé, composé de fruits ou de légumes écrasés.
- Snif… Mais ce n'est pas du tout ça, Modeste ! Ça peut être très mauvais pour un bébé, une panade faite n'importe comment. — (Greg et Franquin, Modeste et Pompon, 1958)
- Nous allons aborder un sujet (presque) tabou. Vaut-il mieux donner des petits pots industriels ou de la panade ? — (« Dossier : petits pots contre panades », Père au foyer, <pereaufoyer.be>, 12 mai 2010)
- [Le bébé] comprend que le monde des bruits et des sons est intimement lié à celui des personnes et qu’on peut en tirer avantage pour obtenir certains services et prévoir le comportement des autres personnes (par exemple, l’arrivée de la mère dans la chambre, la rentrée du père à la maison, la préparation du biberon et de la panade). — (Jean-Adolphe Rondal, Votre enfant apprend à parler, 2001)
- (Sens figuré) Mauvaise posture.
- Il me saute au cou et m’invite immédiatement à son club, où, nouveau hasard – je te raconte tout cela uniquement pour que tu saches combien de hasards doivent se donner rendez-vous pour sortir quelqu’un de la panade – il y avait là celle qui est devenue ma femme. — (Stefan Zweig, traduit par Alzir Hella (2002), La pitié dangereuse, Grasset, Paris, 1939, page 269)
- ailefroide
-
torsade
?- (Passementerie) Rouleau de fils de soie, d’argent, d’or tordus en spirale qu’on emploie pour orner les tentures, les rideaux, les épaulettes des officiers, etc.
- Cavalerie, ma mie, à vous de donner l’exemple. Quittez vos vieilles fanfreluches, soutaches, brandebourgs ou plastrons ; pelisses engonçantes, habits vestes étranglant la taille ; tresses et torsades gênant les mouvements. Renoncez à ces couleurs éclatantes, cibles niaisement glorieuses, devant le tir certain des armes d’aujourd’hui. — (Émile-Marcelin-Isidore Planat dit « Marcelin », « Vieux Uniformes », in La Vie parisienne : magazine mensuel artistique et littéraire, 19 décembre 1868)
- Chose tordue en spirale.
- Déposer la torsade dans un moule à cake beurré. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 26 septembre 2022, page 10)
- Quand Miette riait, renversant la tête en arrière et la penchant mollement sur son épaule droite, elle ressemblait à la Bacchante antique, avec sa gorge gonflée de gaieté sonore, ses joues arrondies comme celles d’un enfant, ses larges dents blanches, ses torsades de cheveux crépus que les éclats de sa joie agitaient sur sa nuque, ainsi qu’une couronne de pampres. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, chapitre III ; réédition 1879, pages 16-17)
- Ses cheveux tombaient en torsade sur sa nuque et j’ai été saisie par le rayonnement de son sourire, lié pour moi d’une manière mystérieuse à cette chambre dont elle sortait. — (Simone de Beauvoir, Une mort très douce, Gallimard, 1964, Le Livre de Poche, pages 47-48)
- Zaman Hadj, lui, éleva dévotement les mains jusqu’à son turban vert et dégagea de ses torsades un long porte-monnaie fait de robuste soie sauvage. — (Joseph Kessel, Les Cavaliers, Gallimard, 1967)
- (Sens figuré)
- En cachette de son époux, elle réunissait ses enfants pour leur faire admirer les plus purs poètes romantiques qu’elle découvrait avec eux. Dans le salon coulaient des torsades de vers éplorés, et il y avait des jours où tout le monde pleurait, sauf Lucienne qui n’y voyait pas raison. — (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 30)
-
croisade
?- (Moyen Âge, Religion) Ligue, expédition faite par les chrétiens contre les peuples hérétiques ou d’autres religions, ainsi nommée parce que ceux qui s’y engageaient portaient une croix sur leur habit.
- Lui aussi avait été combattre les infidèles, mais en Terre Sainte : les liens de parenté, le renom qu’il avait acquis dans la croisade, […], lui avaient ouvert les portes du château de Godesberg comme à un hôte distingué ; …. — (Alexandre Dumas, Othon l’archer, 1839)
- Pour la Papauté personnifiée dans Innocent III, la guerre contre les Albigeois était une croisade contre les hérétiques. — (Revue des questions historiques, Guerre des Albigeois, 1866)
- […]; les Sarrazins qui s'étaient assurés de la maîtrise de la Méditerranée, avaient provoqué la ruine du commerce français et il faudra attendre jusqu'aux Croisades pour voir la marine française reconquérir la libre circulation sur la mer. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Comme saisissant souvenir des Croisades, il garde encore une mosquée en ruine que Pierre d'Anglure, Comte de Bourlémont et Sire de Buzancy, avait bâtie à son retour de Palestine; fidèle accomplissement d'une étrange promesse exigée par le Sultan dont il était prisonnier. — (Vicomte Ulric-Guelfe de Civry, Un engagement de cavalerie, le combat de Buzancy, 27 Août 1870, Londres : Arliss Andrews, 1878)
- (Sens figuré) Concertation d’efforts entre plusieurs personnes pour combattre des institutions, des idées qui leur paraissent mauvaises.
- […] il faut inculquer à l'ouvrier un minimum préventif de doctrines antisocialistes, et, en un mot, organiser en face de la croisade vulgarisatrice de la science révolutionnaire, la croisade vulgarisatrice de la science chrétienne. — (Firmin Van den Bosch, À coté de sa mission sociale, la jeunesse catholique a une mission littéraire, dans La Belgique artistique et littéraire: une anthologie de langue française 1848-1914, page 582, Éditions Complexe, 1997)
- Nous ne voulons pas entreprendre de réfuter ici, les arguments de certains gourmets qui, il y a quelque dix ans, avaient entrepris une croisade contre le Potage, et juré son abolition. — (Auguste Escoffier, Le guide culinaire, Émile Colin et Cie, 1903, page 137.)
- Donald Trump, qui refuse toujours d’accepter sa défaite face à Joe Biden, a poursuivi vendredi sa croisade, suscitant des interrogations sur la façon dont il compte sortir de ce qui ressemble chaque jour un peu plus à une impasse. — (AFP, « L'étau se resserre sur Trump, qui refuse de s'avouer vaincu », Le journal de Montréal, 21 novembre 2020)
- (Vieilli) (XVe siècle-XVI) (Désuet) Croisement.
- L'espalier peut estre dressé, soit en traversant aucun desdits jardins, par croisades et autrement, ou posé ailleurs pour en faire de longues allées, droites, curves, et d’autres figures. — (Olivier de Serres; Théâtre de l’Agriculture…)
- Carrefour de chemins.
- et voilà qu’arrivé, mais qu’est-ce que je vous dirai bien, deux cents mètres par ici de la croisade, il se met à me sembler que je marche drôlement. — (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, collection Le Livre de Poche, page 248.)
- (Vieilli) (XVe siècle-XVI) (Désuet) (Religion) Signe de croix.
- Si pour cela elles ne s’amendent, on leur fera faire des croisades au milieu du dit chœur. — (Du Cange)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.