Dictionnaire des rimes
Les rimes en : malvenue
Que signifie "malvenue" ?
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- (Vieilli) (Rare) Mauvaise grâce, manifestation de mauvais vouloir, dans l’accueil de quelqu’un, dans l’acceptation d’une demande.
- Don fait avec pitié, mépris ou mal-venue (sic). — (Léandre Brocherie, Les pauvrettes, livre troisième, Le mendiant ; Arnauld de Vresse libraire-éditeur, Paris, 1862, page 55)
Mots qui riment avec "u"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "malvenue".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : u , us , ut , uts , ûs , ût , ûts , ue et ues .
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assidue
- Féminin singulier de assidu.
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hibiscus
- (Botanique) Plante à fleurs annuelles ou vivaces de la famille des Malvacées.
- Mais ce qui, de tous les détours des allées, frappait les regards, c’était un grand Hibiscus de la Chine, dont l’immense nappe de verdure et de fleurs couvrait tout le flanc de l’hôtel. — (Émile Zola, La Curée, 1871)
- J’apprenais à goûter l’exquise saveur des chevrettes d’eau douce enveloppées dans des feuilles d’hibiscus et rôties sur des pierres rougies au feu, un mets digne des dieux. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil ; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
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mus
- (Linguistique) Code ISO 639-2 et ISO 639-3 du creek.
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blocus
- (Militaire) Siège d’une ville, d’un port, d’une position, d’un pays pour lui couper toute communication avec l’extérieur.
- Blocus maritime, naval, interruption de toute communication entre la haute mer et une côte ennemie.
- C'est le blocus continental qui a donné naissance à l'importante fabrication du sucre de betterave ; on sait que cette mesure décrétée, par Napoléon Ier, le 21 novembre 1806, avait pour but d'exclure complètement les Anglais du continent européen, et d'entraîner la ruine de leur commerce en les empêchant d'écouler les produits de leur industrie. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 121)
- Pour faire le blocus de Monaco, il suffit de deux panneaux de sens interdit. — (Charles de Gaulle)
- Des valeurs sûres demeurent : Cuba qui lutte encore et toujours contre le plus long blocus de l’histoire de l’humanité, le Venezuela qui subira le test des élections législatives dans quelques semaines, le Nicaragua qui doit en ce moment entreprendre la phase de récupération après le passage dévastateur du cyclone tropical Èta. — (Jacques Lanctôt, « Qu’est-ce qui changera en Amérique latine avec Joe Biden? », Le journal de Montréal, 13 novembre 2020)
- (Économie) Embargo.
- Le blocus de Cuba.
- Encerclement.
- On était en train de construire, en face de la fenêtre de Christophe, une maison à six étages, qui supprimait la vue et achevait le blocus autour de lui. — (R. Rolland, Jean-Christophe, Dans la maison, 1909)
- Blocage, action de bloquer.
- Si la double inconscience immobilise les partenaires dans le blocus d'une fausse relation, et si la conscience unilatérale déverrouille ce blocus, la double conscience, elle, doit être considérée comme jeu dialectique infini. — (Jankélévitch, Le Je-ne-sais-quoi et le presque-rien, 1957)
- (Belgique) Période sans cours dans l’enseignement supérieur et l’enseignement universitaire qui permet aux étudiants de préparer leurs examens.
- Je suis en blocus à partir de samedi prochain.
- J'étudie 8 à 10 heures par jour en blocus.
- (Haïti) Embarras de circulation, embouteillage.
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cabus
- À tête pommée, en parlant de chou, de laitue, de rose.
- Mon oncle, sans vous commander, passez au jardin, rapportez-m’en quelqu'un, de ces bien pommés, bien cabus ! — (Pourrat, Gaspard des Montagnes, 1925, p. 242)
- La laitue cabusse, ou pommée. Sa feuille s'arrondit & tend d'elle-même à faire la pomme. Ce nom est devenu générique — (Encyclopédie œconomique ou Systême général : 1° d'économie rustique [...] 2° d'économie domestique [...] 3° d'économie politique [...], 1771, tome 9, page 40)
- La rose cent-feuilles (rose cabusse) est sans contredit la plus belle rose du monde — (Ludovic Chirat, Étude des fleurs : botanique élémentaire, descriptive et usuelle, 2e édition, Lyon, 1855, tome 3, pages 814-815)
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cousu
- Lié par une couture.
- (Sens figuré) Qui est plein.
- Naturellement je redouble de vitesse… mais tout à coup… pif ! paf ! pan !… des coups de revolver plein l’escalier !… Il est cousu de revolvers, ce vieux trappeur ! — (Eugène Labiche, Doit-on le dire ?, 1872)
- Les truands se dissimulaient dans toutes les encoignures des maisons, et gare au bon bourgeois cousu d'or, qui rentrait trop tard chez lui. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 43)
-
destitue
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de destituer.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de destituer.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de destituer.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de destituer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de destituer.
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perdu
- Dont on n’a plus la possession, la jouissance.
- Va te renseigner aux bureaux des objets perdus.
- Tout est perdu.
- Tu verras, mon petit Rémi, tu verras, tout n’est pas perdu. — (Hector Malot, Sans famille, 1878)
- Égaré, introuvable.
- Je suis perdu dans la ville.
- Un coin perdu du pays.
- Perdu dans ses pensées.
- Pays perdu, pays écarté.
- Je suis perdue, où allersans amis et sans famille ?Je ne suis qu’une petite filleJ’crois qu’aujourd’hui je vais pleurer.J’étais seule, j’avais peurperdue au milieu des boisIl est temps de sécher mes pleursSerre-moi bien fort dans tes bras. — (Bérengère n’a peur de rien, 1996)
- Elle tenait par la main Pépé, et Jean la suivait, tous les trois brisés du voyage, effarés et perdus au milieu du vaste Paris, (…).— (Émile Zola, Au Bonheur des Dames, 1883 - Éditions Gallimard, 1980, page 29 ISBN 2070409309)
- Isolé ; éloigné de tout.
- Le village de Rabelais, perdu en pleine montagne, à 20 kilomètres au nord du chemin de fer d’Alger à Oran et à une trentaine de kilomètres d’Orléansville, a été établi en 1889 en plein sable miocène ; son installation a coûté 78.000 francs. — (Revue Agricole de l'Afrique du Nord, n° 95 à 125, 1974, page 318)
- (Familier) Qui est sans espoir de guérir, d’être sauvé.
- Recule vite, cherche le dur, le sec, ou tu es perdu. Tu croiras t’échapper en avançant […]. Tu t’enfonce davantage […]. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Ce malade est perdu.
- (d’une personne) Qui est ruiné en affaires, sans ressources.
- Après son licenciement, c’est un homme perdu.
- Qui a été mal utilisé ou rendu inutilisable.
- Balle perdue : balle qui atteint une personne, une chose qui n’était pas visée.
- Moulage à cire perdue : moulage dans lequel la maquette en cire est détruite par l’opération.
- Puits perdu : puits dont le fond est de sable et où les eaux se perdent.
- Placer de l’argent à fonds perdus : placer son argent en viager.
- Temps perdu.
- Il y a la méditation perdue qui est rêverie, et la méditation féconde qui est incubation. Le vrai penseur couve. — (Victor Hugo, Actes et paroles — Avant l’exil, chapitre Le Droit et la Loi, 1875, page 30)
- Où on eut ou aura le dessous, où on a été ou sera vaincu.
- La bataille fut perdue.
- C’est une cause perdue.
- Ce malade est perdu, sa mort est certaine.
- Qu’on établit dans l’eau en y jetant de gros quartiers de pierre sans ciment.
- Les fondations de cette digue, de ce môle ont été faites à pierres perdues.
- Jeté dans de petites rivières non navigables, en parlant du bois, pour le rassembler à leur embouchure dans de plus grandes rivières et en former des trains.
- Faire flotter du bois à bois perdu, à bûche perdue.
- (Peinture) Qui ne tranche pas sur le fond.
- Contours perdus.
- (Couture) Fait de manière invisible et à se confondre avec le tissu de l’étoffe.
- Reprise perdue.
- (Militaire) Posté dans un lieu extrêmement avancé, chargé d’une mission dangereuse.
- Sentinelle perdue.
- Enfants perdus : se disait de ceux que l’on chargeait des expéditions, des missions les plus périlleuses.
- Il combattit à la tête des enfants perdus.
- (Par extension) Se dit de ceux que l’on pousse à faire les premières et les plus périlleuses démarches dans une affaire de parti, ou qui s’y aventurent d’eux-mêmes.
- C’est l’enfant perdu du parti.
- Il s’est avancé dans cette affaire en enfant perdu.
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bizut
- (Argot) (Éducation) Élève de première année d’une école supérieure ou de classe préparatoire aux grandes écoles.
- Aussi, dans la nuit qui a suivi, vers 1 heure du matin, deux bizuts se sont retrouvés au sol avec le lit en cathédrale. — (Roger Cavalié, Julien l'insoumis, Éditions De Borée, 2015)
- (Par analogie) Débutant.
- Malgré ma stature et ma carrure elles se seraient moquées de moi quand elles auraient appris que j’étais un bizut, aussi je ne les abordais pas. — (Édouard Bled, J’avais un an en 1900, Fayard, 1987, Le Livre de Poche, page 205.)
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irrésolue
- Féminin singulier de irrésolu.
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courbatu
- Qui ressent une lassitude extrême dans tout le corps.
- Je me couchais, le soir, heureux, courbatu, mort de saine lassitude — (Georges Duhamel, Lumières sur ma vie (1944-1953) : II. Biographie de mes fantômes. Paul Hartmann, Paris 1944)
- Dans ma hutte, je m’abattis tout de suite sur le lit de camp. Ce fut un mauvais sommeil, courbatu, fiévreux. — (Joseph Kessel, Le Lion, Gallimard, 1958)
- Ses sens apaisés, ses muscles courbatus et la douce langueur qui l'habitaient lui donnaient la réponse. — (Bernard Lentéric, Substance B, 1986, page 17)
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cossue
- Féminin singulier de cossu.
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grenu
- Qui a beaucoup de grains.
- Quand il nous restait du temps avant la rentrée du soir, nous allions les regarder avec ma mère, ces drôles de paysans s’acharner à fouiller avec du fer cette chose molle et grenue qu’est la terre, où on met è pourrir les morts et d’où vient le pain quand même. — (Louis-Ferdinand Céline (Louis-Ferdinand Destouches), Voyage au bout de la nuit, 1932, Gallimard (Folio #28 réédition 2019) page 123)
- […] si la neige grenue n’a pas été amollie par la chaleur du soleil, il est facile de cheminer par-dessus la gueule de ces abîmes cachés ; le voyageur peut les ignorer comme il ignore les grottes ouvertes dans l’épaisseur des montagnes. — (Élisée Reclus, Histoire d’une montagne, inFolio Collection Achigraphy, 2011 [édition originale en 1880], page 108)
- Racine grenue, formée de petits tubercules.
- Se dit aussi de cuirs dont le grain est beau et serré.
- Du maroquin bien grenu.
- (Biologie) Qui est ou semble composé de petits grains.
- Les antennes de cet insecte sont grenues.
- Qui semble composé de petits grains.
- Une sorte de cendre grenue et funèbre couvrait la montagne colossale, en tous ses jaillissements, tous ses retraits, jusqu’aux pans de ciel glacé, dépoli, qui lui servaient d’horizon. — (Joseph Kessel, Les Cavaliers, Gallimard, 1967)
- (Géologie, Pédologie) Ayant une structure en grains, se dit d’une roche éruptive, refroidie en profondeur, dont les cristaux sont visibles à l’œil nu.
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lapsus
- (Linguistique) Erreur involontaire qui fait dire à une personne autre chose que ce qu’elle avait prévu d’exprimer.
- Nous sommes foudroyés, dit-il. Il voulait dire « fourvoyés », mais c'était là un lapsus léger et que rendaient excusable, d'ailleurs, ces circonstances exceptionnelles. — (Georges Courteline, Train 8 h 47, 1888)
- Un lapsus, une faute de prononciation, le soufflet sur la joue d’un clown, peuvent créer un accès irrésistible avant qu’aucun couple comparatif de concepts ait eu le temps d’intervenir. Le rire a jailli avec la rapidité du réflexe ; il est souvent aussi véloce que le geste d’un instinct élémentaire. — (Lucien Fabre, Le Rire et les rieurs, Gallimard, Paris, 1929, page 43)
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incongrue
- Féminin singulier de incongru.
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capus
- Variante de capō
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tendue
- (Chasse) Action de tendre un filet, un piège.
- (Chasse) (Par extension) Lieu où l’on a tendu ce filet, ce piège.
- Le lendemain matin, après un délicieux café au lait, je m’étais installé sur la terrasse, dans une chaise longue, pour attendre neuf heures et demie, et le départ pour la tournée de la grande tendue. — (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, page 81)
- (Côte d'Or) Cloison en briques.
- Fort probablement les murs de la pièce devaient être recouverts d'une tendue de briques qui ne devait toucher le mur qu'en ses parties saillantes. — (Mémoire de la Commission des antiquités du département de la Côte-d'Or, 1947)
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fondue
- (Cuisine) Mets à base de fromage fondu dans lequel on trempe des morceaux de pain.
- Au Biberon, on mange d'excellentes fondues, accompagnées d'un biberon de vin blanc. — (journal 20 minutes édition Paris, n° 919 du 3 mars 2006)
- (Cuisine) (Par extension) Plat dans lequel chaque convive trempe des morceaux de nourriture dans un récipient commun.
- Une fondue au chocolat.
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infus
- Il se dit des connaissances ou des vertus que l’on possède sans avoir travaillé à les acquérir.
- Savoir infus.
- Science infuse.
- Sagesse infuse.
- Mais quand j’aperçus ce rayon de soleil plongeant obliquement dans cet escalier par cette fenêtre, ce fut une impression bien autrement poignante de tristesse ; quelque chose de tout à fait incompréhensible et de tout à fait nouveau, où entrait peut-être la notion infuse de la brièveté des étés de la vie, de leur fuite rapide, et de l’impassible éternité des soleils… — (Pierre Loti, Le Roman d'un enfant, 1890)
- (Familier) Il croit avoir la science infuse, se dit de quelqu’un qui se croit savant sans avoir étudié.
- (Vieilli) Répandu dans, en parlant de choses intellectuelles et morales, de qualités, de sentiments.
- Cette bonne grâce qui reluit sur tout ce qu’il fait est infuse dans des qualités solides. — (Jean-Louis Guez de Balzac, Le Romain)
- Peu de gens que le ciel chérit et gratifie Ont le don d’agréer infus avec la vie. — (Jean de la Fontaine, Fabl. IV, 5)
- Toutes les langues et toutes les sciences lui sont infuses [à Angélique, fille d’Arnaud d’Andilly] ; enfin c’est un prodige, d’autant plus qu’elle est entrée à six ans en religion. — (Marquise de Sévigné, 388)
- Claire connaissance de Dieu, amour infus de ce premier être. — (Jacques-Bénigne Bossuet, Élévat. sur myst. IV, 6)
- Pénétré de.
- Toutes vos pensées sont comme infuses de l’un et de l’autre [l'utile et l’agréable]. — (Paul-Louis Courier, Lett. I, 114)
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input
- (Anglicisme) Intrant.
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crépu
- (Coiffure) Très frisé ; crêpé.
- Sur cette côte qui s’étend depuis le détroit de Gibraltar jusqu’au cap de Bonne-Espérance, les habitants ont tous, après le Niger, la tête oblongue, le nez large, écrasé, épaté, de grosses lèvres, une chevelure crépue comme la laine de nos moutons. — (Abbé Raynal, Historique phil. XI, 10.)
- Sous son chapeau, à bords retroussés, apparaissaient, riches et crépus, des cheveux plutôt roux que blonds ; […]. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre IV)
- Quand Miette riait, renversant la tête en arrière et la penchant mollement sur son épaule droite, elle ressemblait à la Bacchante antique, avec sa gorge gonflée de gaieté sonore, ses joues arrondies comme celles d’un enfant, ses larges dents blanches, ses torsades de cheveux crépus que les éclats de sa joie agitaient sur sa nuque, ainsi qu’une couronne de pampres. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, ch. III ; réédition 1879, p. 16-17)
- (Botanique) Qualifie les feuilles dont le bord est ondulé et chargé de petites rides très rapprochées.
- Feuilles crépues.
- (Zoologie) Qui est découpée régulièrement et quelquefois transversalement par des sillons onduleux.
- Coquilles crépues.
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hypotendue
- Féminin singulier de hypotendu.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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avenue
- Voie urbaine d’importance et de taille diverses. Toutefois, en général, une avenue est moins importante qu’un boulevard.
- La grande avenue était complètement déserte : on avait accordé trois heures aux habitants pour vider les lieux, et tout le monde, semblait-il, s’était hâté d’en profiter. — (H. G. Wells, La Guerre dans les Airs, 1908, traduit par Henry-D. Davray & B. Kozakiewicz, Mercure de France, 1921, page 304)
- On les retrouve au kébab du coin, au bout de l’avenue Jean-Jaurès où une pancarte annonce : « Dernier kébab avant le périph », au Café de la musique du parc de la Villette, au café MK2 du quai de Seine. — (Régine Robin, Le mal de Paris, éd. Stock, 2014)
- L’image aérienne vient d'en révéler l'importance en mettant en évidence une grande avenue, des monuments, et surtout, les horrea, grands entrepôts d'état, généralement associés à une activité portuaire. — (Jacques Dassié, Manuel d'archéologie aérienne, Éditions TECHNIP, 1978, page 2)
- Allée plantée d'arbres conduisant à une habitation.
- Une avenue d’ormes.
- On arrive au château par une large avenue.
- Voie urbaine bordée d’arbres.
- La route que nous suivons est d’abord une belle avenue d’eucalyptus traversant des champs de céréales et montant doucement jusqu'à son point culminant, à 620 mètres. — (Frédéric Weisgerber, Huit jours à Ténériffe, dans la Revue générale des sciences pures et appliquées, Paris : Doin, 1905, vol. 16, page 1039)
- Bien qu’il connût la route, il s’avançait avec précaution, dans cette avenue que bordaient d’énormes arbres dont les cimes se perdaient dans l’ombre. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- Dans les villes, large artère rectiligne, ouvrant une perspective.
- Je me suis promené sur l’avenue des Champs-Élysées.
- L’avenue de l'Opéra conduit au palais Garnier.
- (Par extension) Rue importante, quelle que soit son orientation, en particulier quand elle est bordée d’arbres.
- Quand tout dort encore, les larges avenues de Carpentras voient affluer des amoncellements d’asperges, de petits pois, de pomme de terre, de cerises et de fraises. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- (Vieilli) Chemin par lequel on arrive en un lieu.
- Gardes, saisissez-vous de cet homme et le branchez incontinent au premier arbre de mon avenue. — (Octave Mirbeau, Le gamin qui cueillait les ceps, dans La Vache tachetée, 1918)
- Les gardes occupaient toutes les avenues du palais. — L’armée s’empara de toutes les avenues des montagnes.
- (Chasse) (Vieilli) Chemin ou sentier pratiqué en vue d’une pipée.
- Quand les perches vivantes qu'on veut faire servir sont trop grosses pour être inclinées dans l’avenue, on leur donne un léger coup de serpe à la hauteur de 3 à 4 pieds et demi, ce qui donne la facilité de les abaisser. Si on n’a pas de perches voisines de l’avenue qu'on puisse plier, on emploie les branches qu'on a coupées, soit sur l'arbre de pipée, soit pour former les allées, et on les fixe solidement en terre, en leur donnant toujours une certaine inclinaison. — (Jacques-Joseph Baudrillart, Traité général des eaux et forêts, chasses et pêches, volume 8, Huzard, Paris, 1821, page 600)
- (Par extension) Moyen qui conduit à un but.
- Cette année-là, nos relations n’allèrent pas beaucoup plus loin : une ou deux chasses où M. de Bray me pria de prendre part, quelques visites reçues ou rendues, et qui me firent mieux connaître les chemins de son village qu’elles ne m’ouvrirent les avenues discrètes de son amitié. — (Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, page 22)
- Échanger avec ses supérieurs, non selon le mode de la soumission, de la séduction ou de la révolte, mais dans une perspective d’entraide et de solidarité, représente une autre avenue de la connaissance de soi. — (Solange Cormier, La Communication et la gestion, 2006)
- Le biochar, charbon produit par pyrolyse et utilisé comme amendement, présente plusieurs avantages et s’avère une avenue prometteuse pour une agriculture durable. — (Vicky Lévesque, Amendement en biochars, 2017)
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malentendu
- Paroles ou actions prises dans un autre sens que celui où elles ont été dites ou faites.
- Les fraises des bois et le petit verre de jaune ou de verte — au choix — qu'on vous verse au café, dissipent un peu ce léger malentendu. — (Schweizer Alpen-Club, L'Echo des alpes, page 360, A. Jullien, 1894)
- Un malentendu existe entre lui et les simples mortels. […]. Il arbore superbement un scepticisme, un snobisme de décadence qui leur reste inaccessible et fermé. Son ironie naturelle les gêne et les déconcerte. Il est ennuyé, blasé ; […]. — (Anatole Claveau, Le Tout-Paris, dans Sermons laïques, Paris : Paul Ollendorff, 1898, 3e éd., p.31)
- Ainsi tous les points ayant donné lieu depuis cinq ans à quelque malentendu, soit en France, soit à l’étranger, ne serait-ce qu’exceptionnellement, ont été l’objet d’explications supplémentaires. — (Alphonse Bertillon, Identification anthropométrique, instructions signalétiques, Imprimerie Administrative, 1893, p. i-xii)
- Le philosophe doit éviter les ambiguïtés ou les plurivocités, et décider du langage qu'il entend au juste parler. Dans le cas contraire, les portes sont grandes ouvertes aux malentendus. — (Robert Zimmer, Petites distractions philosophiques: Comment apprendre à penser sans jamais s'ennuyer, Librairie Vuibert, 2017, chap. 1)
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exclue
- Féminin singulier de exclu.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.