Dictionnaire des rimes
Les rimes en : malvenu
Mots qui riment avec "u"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "malvenu".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : u , us , ut , uts , ûs , ût , ûts , ue et ues .
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gibus
- Haut-de-forme qui s’aplatit et se relève à l’aide de ressorts mécaniques.
- Mon habit et mon pantalon étaient assez râpés, mais à la lumière cela passe ; mon chapeau était déformé, en m’asseyant dessus j’en fis sur-le-champ un gibus ; bref, je parvins à me faire assez élégant, mais il me fallait absolument des gants neufs : à ma dernière paire, il n’y avait plus aucun pouce […] — (Charles Paul de Kock, Carotin, page 99, 1845)
- Ensuite, et ce que nous venons de dire le comporte, il faut au comique une personne en cause : on ne rira d’un gibus écrasé qu’en évoquant la mine du propriétaire. — (Lucien Fabre, Le Rire et les rieurs, Gallimard, Paris, 1929, page 67)
- Notre voisin, enrhumé et doux, secoué d’éternuements en série, ne manquait pas de déguiser ses cerisiers en vieux chemineaux et coiffait ses groseilliers de gibus poilus. — (Colette, Sido, 1930, Fayard, page 35)
- Il ne faut pas vous fier à leur gibus, vous savez, monsieur. Dessous, c’est une chose dont je ne dirai pas le nom devant madame mais qui ne sent pas bon. — (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 385)
- Nous n’étions plus au temps où les professeurs se rendaient au lycée en gibus.. — (Paul Guth, Le mariage du Naïf, 1957, réédition Le Livre de Poche, page 9)
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cactus
- (Botanique) Famille de plantes succulentes dont la tige est en général charnue, garnie d’aiguillons en faisceaux et ordinairement dépourvue de feuilles. Ce sont des plantes dites xérophytes qui stockent dans leurs tissus des réserves de suc pour faire face aux longues périodes de sécheresse. → voir Cactaceae
- Comme un coup de tonnerre au milieu du silence,Dans le poudroîment d’or du pollen qu’elle lance,S’épanouit la fleur des cactus embrasés. — (José-Maria de Heredia, Fleurs de feu, 1893, p. 128)
- Le jour s'élevait peu à peu. Sous les haies de cactus en raquette séjournaient des brumes courbes comme des montées de neige. — (Pierre Louÿs, Les aventures du roi Pausole, 1901)
- L'adolescence est comme un cactus. — (Anaïs Nin, Une espionne dans la maison de l'amour, 1954)
- Le monde entier est un cactus,Il est impossible de s'asseoir,Dans la vie, il y a des cactus,Moi je me pique de le savoir,Aïe ! aïe ! aïe !, ouille ! ouille ! — (Jacques Lanzmann, Les Cactus, 1966)
- La Native American Church, connue aussi sous le nom de « religion du peyote », est un mélange de religion traditionnelle indienne et de christianisme, avec consommation rituelle du peyote, un petit cactus hallucinogène. — (Françoise Perriot, Sagesse des indiens d'Amérique : Sur la voie Hopi, Hachette Pratique, 2016, p. 118)Cette euphorbe n'est pas un cactus.
- Nom parfois utilisé à tort pour désigner des plantes succulentes, pourvues ou non d'épine et qui ressemblent à des cactus sans être de cette famille de plante (par exemple certaines euphorbes).
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courue
- Temps pendant lequel on laisse écouler l'eau d'un étang vers un ruisseau ou un canal qui sert à flotter du bois.
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déplut
- Troisième personne du singulier du passé simple de déplaire.
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diffus
- Qui se répand dans tous les sens. (En particulier) (Physique) Qui est renvoyé par réflexion irrégulière.
- Lumière diffuse, chaleur diffuse.
- (Botanique) Dont les ramifications, naissant de tous côtés, s’étalent horizontalement.
- La tige diffuse de la fumeterre.
- Des rameaux diffus.
- (Sens figuré) Qualifie ce qui exprime la pensée avec trop d’abondance et sans ordre.
- Style diffus.
- Langage diffus.
- Tout ce qu’il écrit est presque incompréhensible à force d’être diffus.
- Un écrivain diffus.
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écobue
- (Agriculture) Pioche large et recourbée comme une houe, pour pratiquer l'écobuage.
- (Par métonymie) Parcelle ayant subi un écobuage.
- Mon Dieu ! quelle belle écobue! pour un grain nous en aurons dix ! — (Théodore Hersart de La Villemarqué, Jeanne-la-Flamme in Barzaz Breiz, 1883, p. 194.)
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ictus
- (Médecine) Atteinte subite d’une maladie.
- Cependant la santé du roi Louis donne depuis quelques années de sérieuses inquiétudes. […]. En mars 1480, il présente aux Forges, près de Chinon, une première attaque, un premier ictus. — (Docteur J. Colombe, Portraits d’ancêtres - I - Jacques Coitier, Hippocrate revue d'humanisme médical, janvier 1949, n° 1, page 20)
- Accentuation forte d’un mot, d’une syllabe ou, dans un vers, d’un pied.
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distendue
- Féminin singulier de distendu.
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échu
- Participe passé au masculin singulier de échoir.
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aperçue
- Participe passé féminin singulier de apercevoir.
- L’art apparaît comme une pénétration de l’objectivité qui s’applique à la donnée aperçue pour la décorporaliser. — (Revue d’esthétique, 1955, volume 8, page 65)
- découvrue
- conquéru
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attribut
- Ce qui est propre et particulier à un être ou à une chose.
- Cependant les faits exceptionnels observés jusque chez l’homme, peut-être les fables mêmes des anciens, avaient depuis longtemps préparé les naturalistes à voir certains animaux réunir les attributs du mâle et de la femelle. — (Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau, Les Métamorphoses et la généagénèse, Revue des Deux Mondes, 2e période, tome 3, 1856, pages 496 à 519)
- Appartenant à la grande confrérie des conteurs et chanteurs errants, ce troubadour marocain ne possède pour toute fortune qu’un âne famélique, un vieux haïk en lambeaux, une pipe et une blague à kif et un petit instrument primitif à deux cordes, un gimbri, attribut de son état. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris, Ernest Leroux, 1904, page 32)
- À l’inverse, l’étendue de telle plaine divisée en une mosaïque de parcelles culturalement distinctes se verra différenciée par des contenus, eux aussi dotés d’attributs géométriques et de surface, mais sans que des discontinuités topologiques les séparent pourtant. — (Yves Poinsot, Comment l’agriculture fabrique ses paysages, Karthala Éditions, 2008, page 15)
- La magnitudo virtutis ne peut être considérée comme un attribut, car elle n’énonce pas une détermination supplémentaire, comme le font les propriétés transcendentales convertibles, elle énonce la chose même selon l’intensité qui lui revient en tant qu’elle est cette chose qu’elle est. — (François Loiret, Volonté et infini chez Duns Scot, Éditions Kimé, 2003, page 418)
- (Familier) (Au pluriel) Organes sexuels.
- Sa maîtresse tire-t-elle d’un coup sec sur son joug qu’il [un chien en laisse] abaisse l’arrière-train jusqu’à terre et, sans plus de cérémonie, se lèche les attributs. — (Muriel Barbery, L’élégance du hérisson, 2006, collection Folio, page 74)
- Il me rassura immédiatement en me précisant que je n’avais qu’un problème de préservatif inadapté à mes attributs. — (Bertrand Jeanne, Perle: Une fée kidnappée par Kadhafi, Société des Écrivains, 2014, page 62)
- À cet âge, les garçons inventent des jeux stupides, comme le chat-bite dont le but est de saisir les attributs d’un partenaire. — (Thomas Lélu, Perdu de vue, Éditions Léo Scheer, 2015)
- Deux minutes plus tard il avait baissé son rideau et son froc, me demandant d’en faire autant. […]. Mais au lieu de cela, ma première réaction fut de rire devant la riquiquitude de son attribut comparable à une knacki ball. — (« Looking for Miles », le 24 février 2020, sur le blog de Patricia Blanchet (www.patriciablanchet.com))
- (Logique) Ce qui s’affirme ou se nie du sujet d’une proposition.
- Dans : Dieu est tout-puissant, « Dieu » est le sujet et tout-puissant est l’attribut.
- (Grammaire) Fonction syntaxique d’un mot (adjectif qualificatif ou déterminant), ou d’un groupe de mots (proposition subordonnée conjonctive, proposition subordonnée relative, ou groupe prépositionnel), qui exprime une qualité ou une propriété du sujet ou de l’objet (complément d’objet) au moyen d’un verbe dit attributif. [1]
- Malade, dans « Il est malade ; il devient malade », est un attribut.
- Dans « Je le crois riche », « riche » est l’attribut de « le ».
- En iconographie religieuse, mythologique ou symbolique, ce qui sert à caractériser un sujet, tel qu’un personnage, une science, une valeur morale, un événement.
- Le trident est l’attribut de Neptune.
- Le glaive et la balance sont les attributs de la Justice.
- Sainte Élisabeth de Hongrie et sainte Élisabeth de Portugal ont l’une et l’autre la rose pour attribut. — (Société française d'archéologie, Bulletin monumental, Paris, 1955)
- (Informatique) Informations qui décrivent les propriétés associées aux fichiers, dans le contexte d’un système de fichiers.
- (Programmation orientée objet) Variable associée à un objet, une instance d’une classe, ou encore une classe, commune à toutes ses instances dans le cas d'un attribut statique.
- (Informatique) Entités qui définissent les propriétés d’un item. Ces entités consistent en un nom (ou clef) et en une valeur.
- Dans certains langages à balises comme SVG, la couleur peut être décrite par l’attribut color qui prend une valeur comme brown ou green ou une description numérique selon le modèle RVB.
- (Bases de données) Colonne d’une table de base de données relationnelle.
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entrevu
- Participe passé masculin singulier du verbe entrevoir.
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combattu
- Participe passé masculin singulier de combattre.
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haïku
- (Poésie) Petit poème japonais de trois vers comportant respectivement 5, 7 et 5 mores (ou syllabes en français) et contenant un kigo (mot de saison).
- Il y a deux formes de poésie moderne dans le Japon : le haïku et le tanka.
- André Duhaime est un pionnier du haïku au Québec et par son écriture, et par ses initiatives pour encourager cette forme d'écriture. Dès 1981, il publie le premier de plusieurs recueils de haïkus, puis en 1990 un recueil de tankas. — (Nuit blanche n° 167, été 2022, p. 25)
- Ne décrivant ni ne définissant, le haïku (j’appelle ainsi finalement tout trait discontinu, tout événement de la vie japonaise, tel qu’il s’offre à ma lecture), le haïku s’amincit jusqu’à la pure et seule désignation. C’est cela, c’est ainsi, dit le haïku, c’est tel. — (Roland Barthes, L’empire des signes, Éditions du Seuil, 1970, page 114)
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tenue
- (Génériquement) Action de tenir.
- Bonne tenue au feu, très bonne stabilité au vieillissement. — (Isolation Antivibratoire et Antichoc, Éditions Techniques Ingénieur, page 16)
- (Marine) Ancrage d’un navire.
- (Marine) En quelqu’endroit qu’on foit mouillé (dans le port de Baldivia au Chili) on eft toujours en füreté de tous vents, parce que la tenue eft bonne, fur un fonds de vafe dure, […]. (sic) — (Dictionnaire universel françois et latin, Par la Compagnie des Libraires Associés, 1771, page 1032)
- (Comptabilité) Remplissage et maintien à jour des livres comptables.
- Conformément à leurs traditions, ils commencèrent bien, dans toutes leurs tenues du temps de la régie, en 1749, 1750, 1752 et 1754, par demander que la Bretagne fût exempte d’un impôt destructif de ses immunités (2). — (Armand Rébillon, Les États de Bretagne, de 1661 à 1789, Éditions A. Picard, 1932)
- (Équitation) (Vieilli) Art de garder une bonne assiette et une position correcte à cheval.
- Il faut attendre qu’il soit bien placé, avant de lui demander de la tenue. — (François Bohan, Principes pour monter et dresser les chevaux de guerre, Demonvilla, 1821, page 30)
- (En particulier) Période pendant laquelle certaines assemblées se tiennent.
- Pendant la tenue des états.
- Durant la tenue du concile.
- À la dernière tenue des assises.
- (En particulier) (Franc-maçonnerie) Réunion ouverte et fermée rituellement.
- Ce qui surprend dans les tenues blanches ouvertes, par rapport à des conférences publiques, c’est la rigueur avec laquelle les débats sont menés. — (Philippe Benhamou, Christopher Hodapp, La Franc-maçonnerie pour les Nuls, 2011)
- Manière de tenir, d’entretenir, de soigner.
- La tenue d’une maison.
- Façon de se tenir, du maintien, des manières ; dignité dans la conduite ; correction, soin dans le style.
- C’est un homme qui a de la tenue.
- Il a une bonne tenue, une mauvaise tenue.
- Un jour, ma femme à moi aussi me regardera de ses yeux consternés ; je souffrirai d’un cancer ou bien je serai estropié. Rien à faire ! Je perdrai toute tenue, je me dégonflerai, sans compter les mille petites misères qui fondent sur les malades et sur les morts : faire sur un bassin, ne plus dominer son sphincter, sentir mauvais, se liquéfier. — (Michel Leiris, L’âge d’homme, 1939, collection Folio, page 112.)
- Monsieur William vous manquez de tenue,Qu'alliez-vous faire dans la treizième avenue. — (Jean-Roger Caussimon et Léo Ferré, chanson "Monsieur William", 1950.)
- Vous manquez de tenue, Archibald ! — (Titre d’un roman de Charles Exbrayat, 1965)
- Ce style n’a pas de tenue.
- '(Militaire) Ce régiment a une belle tenue : il a une belle allure.
- (Habillement) Manière d’être habillé, habit.
- Il était entièrement vêtu de casimir noir, ainsi qu’il convient à un notaire. Mais comme on se trouvait au plus fort de l’été, M. Bernard avait cru pouvoir égayer sa tenue sévère d’une ombrelle d’alpaga blanc. — (Octave Mirbeau, « La Mort du chien » dans Lettres de ma chaumière, 1886)
- Sur le pont, en tenue légère, étaient des matelots américains, tous abondamment tatoués. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil ; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Sa tenue suffisait à prouver qu’il ne pensait point à rendre visite à ses voisins : des bottes de roulier dont les tirants pendaient, une lévite d’un vert bouteille défraîchi, un carnier en bandoulière, et sa fourchetine sous le bras. — (Alphonse de Châteaubriant, Monsieur des Lourdines, chapitre 2, 1910)
- Il préférait la musique classique et les chemisettes à carreaux mais, pour attirer les concupiscences, il devait avoir la tenue wesh-wesh, l'allure racaille, la casquette Nike, visière retournée en prime. — (Antoine Gouguel, Chifoumi !, Éditions du Frigo, 2011, page 77)
- La foule était considérable. En tête, dans sa tenue d’apparat, coiffé d'un bicorne, hallebarde sur l'épaule, le bedeau ouvrait le ban. — (Nathalie de Broc, La Tresse de Jeanne, Place des éditeurs, 2012, chap.2)
- (Militaire) Uniforme avec tout ce qu’il comporte comme effets et insignes.
- C’était l’époque de la Chambre bleu horizon, comme on l’appelait, une Chambre d’extrême droite et d’un patriotisme sourcilleux. Lors de la grève des employés du métro, j’ai vu, de mes yeux, les polytechniciens en grande tenue et en gants blancs conduire les rames de wagons pour faire échec aux ouvriers. — (Georges Simenon, Un homme comme un autre, 1975)
- Au bout d'une minute, la porte s'ouvrit et une fliquette en tenue, une brune plutôt mimi, mais gâchée par l'air sévère qu'elle se sentait obligée de prendre, sortit et avança vers la guérite. — (Laurent Chalumeau, Bonus, éditions Grasset, 2010, chapitre Treize)
- (Musique) Action de tenir, de prolonger une note.
- (Droit féodal) Fief qui relève d’un autre fief, tenure.
- (Franc-maçonnerie) Réunion rituelle habituelle
- Notre tenue du 12 avril se déroulera successivement aux trois premiers grades
- (Sports hippiques) Capacité d'un cheval de course à résister à l'effort sur un long parcours.
- un cheval de tenue
- (Pêche) Endroit où se tient le poisson.
- Un silence qui pouvait lui faire croire que la journée ne faisait que commencer et qu’il allait, en compagnie d’un vieux pêcheur un peu braconnier, repérer les meilleurs tenues du poisson. — (Alain Demouzon, La Pêche au vif, 1977, chapitre 14)
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inattendue
- Féminin singulier de inattendu.
- L’une d’elles, inattendue, est une certaine libération par rapport à la Loi en tant qu’écrit qu’il faudrait talmudiser à l’infini. — (Daniel Sibony, Nom de Dieu. Par-delà les trois monothéismes, 2017)
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crépue
- Féminin singulier de crépu.
- discourue
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chenu
- Qui a les cheveux blanchis par la vieillesse.
- M. de Paris, avec lequel je fis connaissance cette même nuit, est aussi chenu et de la même taille que moi. — (Ivan Tourgueniev, L’Exécution de Troppmann, avril 1870, traduction française de Isaac Pavlovsky, publiée dans ses Souvenirs sur Tourguéneff, Savine, 1887)
- […] et ma tête chenue m’apprend qu’il faut quitter les hommes et le jour. — (Mainard)
- (Par métonymie) S’applique à la barbe, aux sourcils, aux parties du corps et même aux objets en les personnifiant.
- Ses traits étaient encore jeunes, pourtant, sa barbe chenue témoignait sur lui du passage des ans.
- Un homme s’avançait voûté, chenu, blanchi. — (G. Kahn, Le Conte de l’or et du silence, 1898, page 20)
- (Poétique) Qui a la cime blanchie (par la neige ou l’écume par exemple).
- Quoique les Alpes chenues Les couvrent de toutes parts. — (François de Malherbe, II, 2)
- Qui compterait plutôt les arènes menues que baigne l’Océan de ses vagues chenues. — (Godeau, Poés. Égl. v.)
- (Par extension) Marqué par les ans (même sans notion de blancheur).
- Ce vieillard chenu qui s’avance, le temps dont je subis les lois. — (Voltaire, Ép. XLV.)
- Une chaîne de sûreté fut enlevée avec précaution et une tête chenue et décrépite parut dans l'entrebâillement,. — (Jean Ray, Harry Dickson, Le Fauteuil 27, 1937)
- Plus loin, venaient côte à côte trois cavaliers chenus mais qui avaient de la selle une telle habitude qu’ils s’y tenaient comme sur un coussin moelleux. — (Joseph Kessel, Les Cavaliers, Gallimard, 1967)
- Il était de ces êtres miraculeusement formés pour le malheur, qui ont l’air d’avoir passé neuf cents ans dans le ventre de leur mère, avant de venir lamentablement trainer une enfance chenue dans la caduque société des hommes. — (Léon Bloy, Le Désespéré, Paris, Editions de la Table ronde, 1997, page 29)
- Arbre chenu, arbre dont la cime est dépouillée.
- Solidifié, bonifié par l’âge
- Goutez-moi ce vin, particulièrement chenu, il vous séduira.
- – Voyons, Franchette, dit le médecin à sa cuisinière, deux verres ?… Et donnez-nous du chenu. — (Honoré de Balzac, La Rabouilleuse, Furne, Paris, 1843)
- De haut niveau, de grande qualité.
- Il prouvait l’existence de Dieu avec des petits morceaux de bois, des haricots.« Nous plaçons ici un haricot, bon ! — là, une allumette. — Madame Vingtras, une allumette ? — Et maintenant que j’ai rangé, ici les vices de l’homme, là les vertus, j’arrive avec les facultés de l’âme. »Ceux qui n’étaient pas au courant, regardaient du côté de la porte s’il entrait quelqu’un, ou du côté de sa poche, pour voir s’il allait sortir quelque chose. Les facultés de l’âme, c’était de la haute, du chenu ! Ma mère était flattée. — (Jules Vallès, L’Enfant, G. Charpentier, 1889)
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irrésolu
- Non résolu, en parlant d’un problème, d’une question, d’une énigme, d’un mystère.
- Qui a peine à se résoudre, à se déterminer.
- Ce parti de la neutralité est celui qu'embrassent le plus souvent les princes irrésolus qu'effraient les dangers présents, …. — (Frédéric II & Voltaire, L'anti-Machiavel - 1739 - (édition de 1947))
- Le roi n’en était que plus irrésolu; enfin il se décida, et, au grand scandale de la cour, il choisit deux de ses ministres, MM. Turgot et de Malesherbes, dans le parti des philosophes. — (Julie de Quérangal, Philippe de Morvelle, Revue des Deux Mondes, T.2,4, 1833)
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retenue
- Action de retenir.
- (Comptabilité, Finance) Ce qu’on retient, en vertu de la loi ou d’une stipulation convenue, sur un traitement, un salaire, ou sur une rente.
- La retenue est de tant pour cent.
- Subir une retenue.
- Retenue légale.
- Franc et quitte de toute retenue.
- Dix mille francs, nets de toute retenue.
- (Arithmétique) Chiffre, le nombre que l’on retient.
- La retenue est deux.
- Il a oublié la retenue.
- (Éducation) Privation de sortie, infligée à un écolier comme punition de quelque faute.
- Pour la moindre incartade, je foudroyais toute l’étude de pensums et de retenues… — (Alphonse Daudet, Le petit Chose, 1868, réédition Le Livre de Poche, page 81)
- Il ajouta qu’il ne fallait pas croire, pour autant, qu’un lycée fût une pétaudière, et il insista particulièrement sur les « retenues », qui sont une espèce de condamnation aux travaux forcés, et qui font monter le rouge au front d’une famille. — (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, page 260)
- Cet enfant est en retenue.
- On l’a mis en retenue.
- Faire sa retenue.
- Réservoir où l’on retient de l’eau.
- Pour arroser son jardin, il avait une retenue d’eau.
- Espace entre deux écluses où l’eau est retenue.
- Retenue de chasse — Sorte d’écluse dans certains ports de mer, qui sert à retenir l’eau et que l’on ouvre tout à coup, de manière que le courant chasse les galets et le sable qui obstruent l’entrée du port.
- (Sens figuré) Action de se retenir, modération, discrétion, modestie.
- Un avocat raconta à ses voisins une cause jugée dans la journée. Il s’exprimait avec retenue, presque en confidence, à raison du sujet. — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
- Mutisme et retenue semblent les mots d’ordre lorsqu’il est maintenant question du député de Rimouski. — (Gilles Turmel, Député accusé d’agression sexuelle: le malaise Harold LeBel, Le Journal de Québec, 17 décembre 2020)
- Il ne s’emporte jamais, j’admire sa retenue.
- Il faut avoir de la retenue.
- Ne garder, ne mettre aucune retenue dans sa conduite.
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entrebattu
- Participe passé masculin singulier du verbe entrebattre.
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cubitus
- (Courant) Plus long des deux os de l’avant-bras, au côté du petit doigt, dont l’extrémité supérieure forme le coude.
- Une autre cause de cette plus grande flexibilité consiste dans la manière dont le triquetrum s'articule avec le cubitus. Le cubitus se termine en pointe et n'a par conséquent qu'un très petit point de contact avec le triquetrum qui est entièrement libre. — (« Recherches d'anatomie comparée sur le genre Stenops d'Illiger », par J.L.C. Schroeder van der Kolk & W. Vrolik, dans Bijdragen tot de dierkunde, vol. 2, part. 1, 1851, p. 43)
- La main était déviée vers le bord radial et repoussée en dehors par le cubitus qui s’accroissait normalement en longueur et dont la tête faisait une forte saillie en dedans et en arrière. — (Bulletin médical, Volume 44, 1930)
- Pièce de l'avant, la raquette a comme base osseuse les carpes, le radius, le cubitus, l'humérus, le scapulum. — (Collectif, Abattage et Transformation des viandes de boucherie: Les produits élaborés à base de viande, Educagri Editions, 2001, p. 15)
- (Désuet) (Anatomie) Ulna. Le mot cubitus était utilisé dans l’ancienne nomenclature anatomique.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.