Dictionnaire des rimes
Les rimes en : malicieux
Mots qui riment avec "eu"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "malicieux".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : eu , eus , eut , eux , eud , eue , eues et oeuds .
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cagneux
- Qui a les jambes tournées en dedans, rapprochées au niveau des genoux et écartées au niveau des pieds.
- Le vieil homme eut un geste agacé. Il était accroupi sous un acacia, les bras posés en équilibre sur ses genoux cagneux. Dans le soleil déclinant, sa peau était aussi noire et luisante que de la poix. — (Philippe Morvan, Les Fils du Ciel, Calmann-Lévy, 2021)
- Le convoqué entra, voûté, cagneux, puant le bouc. — (Vladimir Volkoff, Les Faux Tsars, L’Âge d’homme, 1992, page 386)
- (En particulier) Tournés en dedans en parlant des genoux, des jambes.
- Lui, l’enfant unique et choyé, il avait bien ri au départ de cette fillette aux genoux cagneux, tirant sur sa jupe pour voiler la quasi maigreur de ses jambes de jeune pouliche. — (Laure Angélis, Ondine, Éditions Pierre Téqui, 1998, page 54)
- Qui a les pieds tournés vers l’intérieur en parlant des animaux, notamment des chevaux.
- Ce cheval est cagneux mais il a bon caractère.
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cieux
- Pluriel de ciel, utilisé dans un sens singulier.
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fiévreux
- Qui cause la fièvre.
- (Sens figuré) — Mais le diable a soufflé là-dessus, de son haleine fiévreuse et empestée, et les pires billevesées ont pris leur vol. L'homme a inventé les dieux et il a crée l'amour avec son cortège de sensibleries ridicules ou criminelles. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 118)
- (Par extension) Où les fièvres sont fréquentes.
- Pays, climat fiévreux.
- La poche mouillée d’un des garçons cachait le caleçon qu’il avait emporté aux étangs fiévreux […] — (Sidonie-Gabrielle Colette, La Maison de Claudine, Hachette, 1922, coll. Livre de Poche, 1960, p. 9)
- Qui a tendance à avoir de la fièvre.
- Tempérament fiévreux.
- Fébrile, qui a de la fièvre.
- Ainsi que cela se produisait chaque fois qu’il avait trop pompé le jour d’avant, il se sentait la tête un peu fiévreuse, le front chaud, les nerfs excités et la gorge sèche. — (Louis Pergaud, « Joséphine est enceinte », dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- (Sens figuré) Fébrile, soumis à une agitation intense et désordonnée.
- Les musiciens tirèrent de leurs instruments un air brutal et voluptueux qui, aussitôt, pénétra l’assistance d’une fiévreuse pâmoison. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- La nuit s’écoula sans qu’aucun bruit répondît à sa fiévreuse attente.
- Des scènes inouïes… La collision avec une baleine géante, les tempêtes épouvantables, les voiliers qui s’égarent, la recherche fiévreuse du minerai, les rencontres violentes avec les Inuits, dont l’un, que Frobisher kidnappe, par désespoir ou par défi, se mord la langue jusqu’à la sectionner. — (Jean-Luc Porquet, « Tout ce qui brille… », Le Canard Enchaîné, 21 juin 2017, page 6)
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galvaudeux
- (Populaire) Qui est paresseux, vagabond, qui vit d’expédients.
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yeux
- Pluriel de œil. Note : Souvent prononcé zjø par agglutination.
- La jeune nourrice obéit à Bras-Rouge mais, un jour qu’elle oignait le nourrisson, elle se frotta machinalement les yeux avec ses doigts encore enduits de pommade magique. — (Robert Colle, Légendes et contes d’Aunis et Saintonge, éditions Rupella, 1979, page 114)
- Isabelle a les yeux bleus. — (Les Inconnus, 1990)
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oedémateux
- Orthographe par contrainte typographique d’œdémateux.
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noduleux
- (Didactique) Qui a des nodules, des petits nœuds, généralement en grande quantité.
- Curieux, je détaillais leurs vêtements, leurs gros godillots avec de grandes boucles de cuivre, leurs chapeaux et parfois un casque terni semblable à celui des conquistadors, leurs doigts noduleux crispés sur les manches des piques… — (Andreï Makine, Le Testament français, p. 177-178, 1995)
- (Géologie) Qui a des nodules.
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partageux
- (Politique) Partisan du partage des propriétés, de la communauté des biens.
- Le mouvement des « partageux » s’amplifiant, la loi du 10 juin 1793 votée par la Convention après l’élimination des girondins, autorisa le partage des communaux suivant le principe égalitaire du partage par tête et non par ménage. — (Albert Soboul, « Les paysans “partageux” et la Révolution française », dans L’Histoire, septembre 1980 [texte intégral])
- « Cet état est violent et ne peut pas durer toujours. Ne vous y fiez pas, ô, hommes du monde : Il faut que les choses changent. » Ce partageux-là, que Le Pen aurait peut-être traité, lui aussi de voyou et de communiste, était l’évêque Bossuet, au xviie siècle. — (Maurice Ulrich, « Partageux », dans L’Humanité, 2 mars 2012 [texte intégral])
- Les partageux ne meurent jamais — (Denis Langlois, Les partageux ne meurent jamais, Les Belles Lettres, 1992)
- (Familier) Partageur.
- Mais Fouillade fait semblant de ne pas comprendre le desideratum du sire qui se dandine devant lui avec un sourire engageant, et il vide précipitamment son verre. L’autre tourne le dos, non sans grommeler qu’ils sont « pas beaucoup partageux et plutôt goulafes, ceuss du Midi ». — (Henri Barbusse, Le Feu : journal d’une escouade, Flammarion, Paris, 1916, page 155)
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ruineux
- Qui menace ruine.
- Son fils ainé Claude de Rochebaron abandonna le château de Montarcher devenu ruineux, pour la maison-forte nouvellement construite de Marandière, à Estivareilles, où se voient ses armes et la date de 1468. — (Édouard Perroy, Les familles nobles du Forez au XIIIe siècle: essais de filiation, tome 2, Saint-Étienne : Centre d’Études Foréziennes & Montbrison : La Diana, 1977, p. 683)
- Au-delà des herbes qui bordaient le chemin, zigzaguait une palissade avachie et ruineuse, et, de celles qui poussaient près d'elle émergeaient, lamentables, les mancherons d'une charrue dont le soc rouillait paisiblement parmi la broussaille [...] — (William Faulkner, Sartoris, trad. René-Noël Raimbault & Henri Delgove, éd. Gallimard, 1937, réédition Folio, page 175)
- Qui est en ruine.
- Bâtir sur des fondements ruineux, fonder ses espérances sur des choses peu solides ou établir un système sur des bases qui manquent de consistance.
- Il était presque terrible, et, malgré ses cinquante ans, avait l’air jeune, tant ses yeux bleus étaient clairs et luisaient, tant son visage jauni et creusé avait gardé d’audace ingénue, tant jaillissait de ce vieil homme ruineux l’éternelle adolescence du poète et de l’artiste. — (Anatole France, Le Lys rouge, 1894, réédition Le Livre de Poche, page 106)
- Devant nous, au-delà d’un morceau de lande rongé de chardons et flanqué de quelques maisons longues et basses, le brouillard grandissait les contours d’une espèce de forteresse ruineuse. — (Julien Gracq, Le Rivage des Syrtes, José Corti, 1951)
- La grande bâtisse ruineuse disparut derrière une paroi de roc. — (Joseph Kessel, Les Cavaliers, Gallimard, 1967)
- Qui peut ruiner.
- M. Montfort propose à M. de Gourmont de riposter « en montrant de son côté comment l’esprit protestant peut être également ruineux et nocif pour l’œuvre d’art ». — (André Gide, Journal 1889-1939, Bibliothèque de la Pléiade, Éditions Gallimard, 1951, page 298)
- Un luxe ruineux.
- Des goûts ruineux.
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sacredieu
- Juron blasphématoire.
- fâcheu
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moyeu
- (Mécanique) Milieu de la roue (la roue peut être située sur une voiture, un vélo, etc.) ; gros morceau de bois tourné ou de métal, où s’emboîtent les rais, et dans le creux duquel entre l’essieu.
- Le soleil, semblable à une grande roue d’or dont son disque était le moyeu, épanouissait comme des jantes ses rayons enflammés dans un ciel nuancé de toutes les teintes de l’agate et de l’aventurine. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, 1840, édition Charpentier, 1859)
- Elle figurait assez bien la moitié d’un moyeu de roue d’où s’emboîtaient des rais filant dans tous les sens, pour rejoindre la circonférence même de la roue. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- Un groupe mixte faisait dans le contre-jour une tache sombre, sans cesse élargie par des apports nouveaux, autour d’un personnage dont on n’apercevait que le crâne brillant et graisseux comme le moyeu d’une roue de loterie. — (Antoine Blondin, Monsieur Jadis ou l'École du soir, 1970, réédition Folio, 1972, page 165)
- (Désuet) Jaune d’œuf.
- [Les œufs de la mouette rieuse] Martens les trouva bons et semblables, pour le goût, aux œufs de vanneau ; le moyeu de l’œuf est rouge, et le blanc est bleuâtre […] — (Jacques Christophe Valmont de Bomare, Dictionnaire raisonné universel d’Histoire Naturelle,…, Lyon, Bruyset ainé et C.e, tome 9, p. 51 (lire en ligne))
- (Louisiane) Milieu, centre.
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montueux
- Qui comporte des montagnes, des collines.
- La région était montueuse, avec des bois de sapins et des plateaux dénudés. Des fermes nombreuses parsemaient les pentes ; les collines étaient profondément tranchées par des gorges. — (H.G. Wells, La Guerre dans les Airs, 1908 - Traduit en 1910 par Henry-D. Davray & B. Kozakiewicz, Mercure de France, éd. 1921, page 102)
- J’avais emporté quelques provisions pour déjeuner, et je m’assis auprès d’une de ces sources minces, fréquentes dans les pays montueux, fil grêle et rond d’eau claire et glacée qui sort du roc et coule au bout d’une feuille disposée par un passant pour amener le courant menu jusqu’à sa bouche. — (Guy de Maupassant, Histoire corse dans Contes divers, 1881)
- Nous apercevions de temps en temps une île montueuse, si légère en sa masse, si transparente, qu'on eût dit qu'elle était faite de la pâte sèche des nids de guêpes et qu'elle voguait sur les flots. — (Maurice Bedel, Le laurier d’Apollon, 1936, II, 3)
- Il devint pour tous le peintre des sommets, des vallées, des crêtes. C’étaient sur des arrière-fonds montueux que ses rares portraits de jeunes filles se détachaient, imitant du reste leurs sévères géométries. — (Stefano Massini, Le livre des mots inexistants, Globe, Paris, 2019, page 116)
- Qui a la forme de montagnes, de collines.
- La masse entière des arbres ne formait que de longs escarpements montueux et noirs, au pied desquels on distinguait les sinuosités blanchâtres des allées. — (Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, page 225)
- Sa face, maigre et allongée, semblait creusée par le coup de pouce d’un sculpteur puissant ; le front montueux, les arcades sourcilières proéminentes, le nez en bec d’aigle, le menton fait d’un large méplat, les joues accusant les pommettes et coupées de plans fuyants, donnaient à la tête un relief d’une vigueur singulière. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, ch. I ; réédition 1879, p. 11)
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captieux
- Qui tend à induire en erreur et à surprendre par quelque finesse, en parlant des raisonnements, des discours, etc.
- Tel le chien du chasseur, s’il a surpris un cerf, arrêté par un fleuve sinueux, ou saisi de frayeur à l’aspect d’un filet garni de plumes pourprées, il le poursuit sans relâche, il le presse de ses longs aboiemens : l’animal timide, qu’épouvantent tour à tour la toile captieuse et la rive escarpée, s’échappe en détours tortueux, et refait mille fois le chemin qu’il a fait : cependant, acharné sur sa proie, l’ardent limier la suit gueule béante ; il la touche, il semble la saisir, et l’on entend crier ses mâchoires grondantes : mais il n’a mordu que le vent. — (Jean-Nicolas-Marie de Guerle, L’Énéide de Virgile, traduction nouvelle, tome deuxième, Auguste Delalain, Imprimeur-Libraire, Paris, 1825, livre XII)
- Dès le lendemain matin […] le Carcan se rendrait chez le Pape et sans se laisser emberlificoter par de belles promesses et de captieux discours, le sommerait, soit de conduire Joséphine devant le maire, soit de lui verser la somme de cinq mille francs […] — (Louis Pergaud, « Joséphine est enceinte », dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Il se sentait de plus en plus encerclé par les circonstances qu’il avait laissées se poser autour de lui. Et quel plus terrible signe que celui-ci : une logique captieuse le ramenait dans un milieu dont il avait essayé de s’arracher par toutes sortes d’éclats. — (Pierre Drieu La Rochelle, Le Feu follet (1931))
- Il […] recommence vingt fois, trente fois la même expérience, sachant combien est sournoise l’erreur et à quelles captieuses inductions la précipitation nous invite. — (André Gide, Journal 1889–1939, Bibliothèque de la Pléiade, Éditions Gallimard, 1951, page 304)
- Les cinquante titres récupèrent et déroutent, avec un zeste d’ironie et, parfois, avec un léger effet captieux, le lexique sur la pandémie de COVID-19, le vocabulaire et les syntagmes titrés dans les journaux. — (Cornéliu Tocan, Aux confins de l'invisible. Haïkus d'intérieur illustrés, Créatique, Québec, 2020, page 8)
- (Par extension) Sophistique.
- C’est un raisonneur captieux.
- Raisonnement captieux. Enfin, pour étouffer mes scrupules, il n’oublia aucun des captieux raisonnements que suggère la sagesse habituelle du monde. — (Honoré de Balzac, Le médecin de campagne, 1833)
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camaïeu
- un étymon latin *chamaephaeus (lapis) (« pierre précieuse à fond sombre »), composé de chamae- (grec χαμαί « à terre, au sol » → voir cama) et phaeus (grec φαιός « gris, sombre »), proposé pour « coller » avec les formes hispaniques en -f-, manque de fondement.
- un étymon l’arabe قمعة, qama’at « relief, bosse » (« bourgeon ») avec le développement sémantique de « bourgeon » à « pierre précieuse » parallèle à gemma (« gemme »)[1][2][3].
- un étymon germanique est aussi avancé mais le moyen haut-allemand gâmahiu est un emprunt au français.
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cartonneux
- Ayant l’aspect du carton.
- Ce panorama profond, avec ses pentes gazonnées, où les ombres des arbres se dessinent en silhouettes arrêtées, où les massifs d’arbres eux-mêmes se découpent sur le ciel, nets et secs, comme taillés à l’emporte-pièce, semble d’abord trop cartonneux. — (Émile Bergerat, Journal Officiel, 25 juin 1876)
- Autrefois, les pots étaient plus larges, et caramel, citron, café ne sont venus qu’après, dans des cylindres cartonneux dont on grattait l’enveloppe de paraffine avec la pointe du couteau. — (Philippe Delerm, Dickens, barbe à papa, Gallimard, collection Folio, 2005, page 33)
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vieux
- D’un certain âge (relatif à un autre).
- Je suis le plus vieux de ma classe.
- Un vieil homme, une vieille femme.
- De vieilles gens.
- La grand-mère, tellement vieille qu’on ne voyait plus ses yeux, dormait dans un antique fauteuil, au haut duquel perchait une pie. — (Erckmann-Chatrian, Histoire d’un conscrit de 1813, J. Hetzel, 1864)
- Dernièrement, j’avais eu la maladresse de m’enrhumer en pleine chaleur. Voilà pourtant ce que c’est que de devenir vieux : on ne peut résister à rien. — (Émile Thirion, La Politique au village, Fischbacher, 1896, page 125)
- Il ne rendait visite qu’à sa mère et encore, cette dernière, entourée de vieilles personnes ridicules et sujette elle-même à des radotages, lui agaçait les nerfs […]. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- Le vieillard, c’est l’anormal. L’abîmé. Le déjà plus là. Le rêve l’ignore. On ne se rêve pas vieux. On ne pense pas sincèrement à « quand on sera vieux ». Même vieux, on ne se pense pas vieux. Quelqu’un a-t-il déjà dit que l’inconscient ne vieillit pas ? Tout enterrement est celui d’un jeune homme. (Ou d’une jeune fille.) — (François Cavanna, Lune de miel, Gallimard, 2011, collection Folio, page 294)
- Ancien, qui existe depuis longtemps.
- De vieilles rapsodies.
- Les vieilles coutumes.
- Un vieux proverbe.
- De vieux papiers, de vieux parchemins.
- Ce mot, ce terme est vieux : Il a cessé d’être en usage.
- Une vieille locution, le vieux langage.
- Ce qui m'amène à vous parler de la marotte de mon ami-prêtre homme de théâtre. Lui, c'étaient les vieilles choses. Vieux habits, vieilles chaises, vieux livres, vieilles voitures. Il fallait lui servir à manger du vieux fromage dans de vieilles assiettes, il buvait du vieux café dans de vieilles tasses, parlait des vieux pays, de vieilles traditions et se peignait avec un vieux peigne. Pourtant, de ma vie, je n'ai rencontré un homme si jeune. — (Félix Leclerc, Moi, mes souliers, 1955, I, 6)
- Chez les possédants, l'agitation sociale réveille une vieille hantise particulièrement vivace chez les bourgeois français : la peur de l'ouvrier. — (Jacques Delpierrié de Bayac, Histoire du Front populaire, Fayard, 1972, page 13)
- Qui appartient à une époque passée ou dépassée.
- D'abord, les transformations de la vieille Autriche qu'il évoque avec mélancolie, son charme suranné, la tradition artistique de Vienne qui se maintient d'abord dans les années trente alors que les nationalismes sont de plus en plus virulents, mais qui ne survivra pas à l'annexion de l'Autriche par l'Allemagne hitlérienne en 1938 [...]. — (Nuit blanche, n° 163, été 2021, page 46)
- Qui a l'apparence de la vétusté ou les dehors de la vieillesse.
- Les gendarmes étaient venus à pied, par sept kilomètres de vieux chemins. — (Joseph Jolinon, Marie Bourgogne, Éditions Didier Richard, 1931, page 190)
- Il a un air vieux.
- Être vieux avant l’âge : Présenter prématurément des symptômes de vieillesse.
- S’emploie avec les adverbes plus et moins, et autres semblables, pour marquer la différence d’âge entre deux personnes ou choses.
- Il n’a que vingt ans, et vous en avez vingt-cinq, vous êtes plus vieux que lui.
- Il n’est pas si vieux que vous.
- Il est plus vieux que lui de six ans.
- Personne qui exerce une profession, un métier, qui mène un certain genre de vie depuis longtemps.
- Vieux magistrat.
- Vieux capitaine.
- Vieux soldat.
- La vieille garde.
- Un vieux garçon, une vieille fille : Un garçon, une fille qui a passé la jeunesse et qui est encore célibataire.
- Un vieil ami : Un ami de longue date.
- Nous sommes de vieux amis.
- De vieux époux : Des époux qui sont mariés depuis longtemps.
- Sert aussi à marquer les anciennes habitudes, et surtout les habitudes vicieuses.
- Vieil ivrogne.
- Vieux débauché.
- S’emploie familièrement dans des phrases de dénigrement.
- Vieux coquin.
- Vieux sorcier, vieille sorcière.
- Vieux fou, Vieille folle.
- Vieux radoteur.
- Vieil avare.
- Tiens, c'est toi, vieille saleté, crie-t-il, tu n'es donc pas mort? — (Jean-Paul Sartre, La Nausée, 1938)
- Tous les quarts d'heure,Un paon siffleurNous traite de péquenots, de vendus, d'abrutis,De vieux débrisEt j'en oublie. — (Les Frères Jacques, chanson « La gavotte des bâtons blancs »)
- S’emploie pour exprimer la vénération qu’inspire le nom d’un homme célèbre mort depuis longtemps, en laissant une grande renommée.
- Le vieux Corneille.
- Le vieil Homère.
- (Sens figuré) Un homme de la vieille roche, noblesse de vieille roche. → voir roche
- Par comparaison et opposition à nouveau.
- La vieille ville.
- La vieille cour.
- Du vin vieux.
- La vieille mode.
- Vieux style. → voir style
- Choses qui sont usées, principalement des habits, des meubles, par opposition à neuf.
- Vieil habit.
- Vieux chapeau.
- Vieux linge.
- Vieux coffre.
- Vieille tapisserie.
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obséquieux
- Qui porte à l’excès les témoignages de respect, les égards, la complaisance, les attentions, par servilité ou hypocrisie.
- Un courtisan est un homme de la cour du roi, j’entends un homme qui a une charge ou un emploi domestique dans le palais, […], qui à ce titre reçoit de l’argent, et parle au maître avec tout le respect obséquieux, avec toutes les humbles salutations convenables à l’emploi. — (Hippolyte Taine, Philosophie de l’art, Germer Baillière, Paris, 1865, page 134)
- L’étranger arriva ici pauvre, mendiant, obséquieux et rampant, prêt à ôter son bonnet devant le dernier valet de la maison. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- D’obséquieux flatteurs le comparaient au prince Noir, à Alcibiade, à César. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 129 de l’édition de 1921)
- Par le trou de la serrure, elle entrevit une grande femme sèche et ridée, au sourire obséquieux, qui devait être la négociatrice professionnelle des mariages, […]. — (Out-el-Kouloub, Nazira, dans Trois contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
- Le huguenot, d’un air obséquieux et vain, les yeux fermés et la bouche ouverte, salua. — (Pierre Louÿs, Les Aventures du roi Pausole, 1901)
- Mais quand le sénateur obséquieux et moralisateur Ted Cruz est monté sur scène, ça ne s’est pas passé comme prévu. — (Thomas Frank, Pourquoi les riches votent à gauche - page n°359 - Editions Agone, 2018)
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irrévérencieux
- Qui manque de révérence, de respect.
- Un propos irrévérencieux.
- Je suis bien trop irrévérencieux pour me permettre une opinion sur des questions aussi graves. — (Ken Binmore, Jeux et théories des jeux, 1999)
- Son geste irrévérencieux n’a pas eu l’heur de plaire au parquet, qui l’a poursuivi pour outrage envers les fonctionnaires chargés de visualiser les images au centre d’identification de Rennes, rapporte LCI (25/4). — (« Deux doigts de trop », Le Canard Enchaîné, 2 mai 2018, page 8.)
- L'auto-ironie et l'humour irrévérencieux de Leblanc apparaissent dans les innombrables surnoms qu'il s'attribue et dont il fait suivre sa signature : on découvre « Peanuts », « la grande folle » ou « Pauline Julien in drag », « Gérard Lefou », la « putain paranoïaque », « l'énergumène », « l'Hostie crémeuse », « Gérald Piaf », parmi d'autres. — (Nuit blanche, n° 154, printemps 2019, page 16)
- Ses irrévérencieuses notes de cumin, sa texture joyeusement croustillante, ainsi que sa sauce relevée et langoureuse sur le palais — inspirée de la typique Bull’s Eye du sud-ouest des États-Unis —, me plaisent plus que tout. — (Allison Van Rassel, La folie du poulet frit : tendance ou réconfort ultime?, radio-canada.ca, 24 avril 2021)
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phlegmoneux
- (Médecine) Qui est de la nature du phlegmon.
- Inflammation phlegmoneuse.
- Érésipèle phlegmoneux.
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cireux
- Relatif à la cire.
- La préparation artificielle des acides gras ou des matières cireuses. — (Journal officiel, 30 novembre 1876)
- (Par extension) Qui a l'aspect ou l'allure de la cire.
- Les Hygrophores regroupent des champignons de taille, de forme et de coloration très variées, mais qui possèdent un caractère en commun : leurs lames sont cireuses au toucher. — (Yves Lamoureux & Matthieu Sicard, Connaître, cueillir et cuisiner les champignons sauvages du Québec, nouvelle édition revue & corrigée, Fides Éditions, 2005, page 225)
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butyreux
- Qui a la nature ou l’apparence du beurre.
- […] ces différentes qualités du lait sont relatives à la quantité plus ou moins grande des parties butyreuses, caséeuses et séreuses qui le composent — (Georges-Louis Leclerc de Buffon, Histoire naturelle des animaux, in Œuvres, Bibliothèque de la Pléiade, 2007, page 589.)
- Il restait au fond du verre une sorte de crème épaisse et presque butyreuse. — (André Gide, Journal 1889-1939, Gallimard, Pléiade, 1951, p. 163)
- Ces molécules blanchâtres , confondues avec les parties butyreuses, jaunies par la bile qui domine alors sur la matière , composent ensemble la masse des excremens qui ressemble beaucoup à des œufs brouillés. — (François Planque, Bibliothèque choisie de médecine, Paris : Veuve D'Houry, 1761, vol.6, page 319)
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pailleux
- Qui contient plus ou moins de paille.
- Fumier pailleux, fumier dont la paille n'est pas suffisamment décomposée.
- Se dit du fer et des autres métaux qui ont des pailles.
- Du fer, de l’acier pailleux.
- Fait avec de la paille.
- Une litière pailleuse.
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rubigineux
- Couvert de rouille, rouillé, oxydé.
- Le minerai est en général du fer oxydé rubigineux géodique , accompagné de parties ocreuses jaunes. — (J.J. Omalius-d’Halloy, Essai sur la géologie du Nord de la France, 1808)
- Couleur de rouille.
- Pédicelle floral généralement robuste ou assez robuste, parfois grêle de 20-55 mm de long, entièrement couvert d’un tomentum laineux, rubigineux ou brun rouge. — (Laboratoire de phanérogamie, Adansonia, Muséum National d’Histoire Naturelle, 1963)
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piqueux
- (Désuet) Synonyme de piqueur.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.