Dictionnaire des rimes
Les rimes en : maisse
Mots qui riment avec "esse"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "maisse".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : esse , esses , aisse , aisses , èce , èces et ess .
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doctoresse
?- (Médecine) (Vieilli) ou (Suisse) Femme titulaire d’un doctorat en médecine. Professionnelle de santé chargée de guérir et soigner les maladies, les pathologies, les blessures.
- N’y en a-t-il pas qui s’intitulent sur leurs cartes de visite : « Maître Gisèle Martin, avocat », et d’autres qui se font adresser leur correspondance au nom de Mademoiselle le Docteur Louise Renaudier ? Le bon sens populaire a jusqu’ici résisté à cette extraordinaire entreprise ; on dit couramment une avocate, une doctoresse, mais il est à craindre que la ténacité des intéressées n’emporte le morceau, et que cet usage ne finisse par s’introniser dans la langue française. — (Jacques Damourette, Édouard Pichon, Des mots à la pensée : essai de grammaire de la langue française, volume I, D’Artrey, Paris, 1930, page 320-321, § 277)
- Une nouvelle grossesse s’étant manifestée, une doctoresse pronostiqua la naissance de deux jumeaux. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Leurs systèmes éducatifs se réclament d’une pédagogie novatrice, auxquels des continuateurs de Pestalozzi, Frœbel, Itard, Seguin, etc., ont attaché leurs noms, comme John Dewey, le docteur Decroly, la doctoresse Maria Montessori. — (A. de Boismilon, « Montessori : plus d’un siècle de pédagogie alternative », dans Le Figaro, 8 avril 1936 [texte intégral])
- Les médecins y étaient nombreux et il y eut même une doctoresse juive, Sara de Saint Gilles. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- (Éducation) (Rare) Femme promue dans une université au grade le plus élevé de quelque faculté.
- Eh bien, tu collectionnerais tous les diplômes de la création : licenciée, doctoresse, agrégée, académicienne… et même décorée, tu ne pourrais pas enseigner la grammaire. — (Léon Frapié, La Maternelle, 1908 (1re édition 1904), page 2)
- « Le jury de thèse m’a décerné le grade de doctoresse », assure d’emblée Caterina Vâlcu, contactée par Numerama. — (Marcus Dupont-Besnard, « Une université refuse le terme « doctoresse » : pourquoi féminiser les titres scientifiques reste difficile », dans Numerama, 16 octobre 2019 [texte intégral])
- (Désuet) Épouse d’un médecin.
- Qui se refuserait à une dépense d’un millier de roubles, quand il s’agit d’empêcher que, dans la ville, il ne soit dit que la capitainesse, la doctoresse, la pharmacienne, la négociante, la popesse avait une plus belle robe ? — (Nicolas Vassiliévitch Gogol, traduit par Ernest Charrière, Les Âmes mortes, tome 1, 1859, page 267)
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guinderesse
?- (Marine) Gros cordage employé à caler les mâts.
- — Il serait avantageux d’adapter dans l’épaisseur des chouquets une mortaise de chaque côté pour y recevoir un réa en fonte ayant son essieu en fer et pour servir à passer les guinderesses. — (Victor Hugo, Les Travailleurs de la mer, tome 1, page 246, 1866, réédition de 1891, Émile Testard)
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sagesse
?- Prudence, circonspection, sentiment juste des choses.
- De W. était jeune ; il était attiré par les cadavres, comme l’homme de Platon. J’avais et j’eus toujours la sagesse de ne pas regarder ces choses de près. — (Alain, Souvenirs de guerre, Hartmann, 1937, page 27)
- Il agit avec sa sagesse ordinaire.
- Il a trop de sagesse pour s’embarquer dans cette affaire.
- Modération, retenue, maîtrise de soi.
- Dans ses plus grandes prospérités, il a toujours conservé beaucoup de sagesse.
- Le prix de sagesse, Le prix qu’on donne, dans les écoles, à l’élève le plus sage.
- (Désuet) Modestie, pudeur, chasteté, surtout en parlant des jeunes filles et des femmes.
- Elle a un air de sagesse dans tout ce qu’elle dit, dans tout ce qu’elle fait.
- Elle a toujours eu beaucoup de sagesse.
- Elle est d’une sagesse exemplaire.
- Caractère prudent, circonspect, d’actions, de paroles, etc.
- La sagesse de sa conduite, de sa politique.
- Il a fait une réponse pleine de sagesse.
- En parlant des ouvrages de l’esprit ou des œuvres d’art, soin que l’on met à éviter ce qui est outré, extravagant, à se renfermer, non sans quelque timidité, dans les bornes prescrites par la raison et par le goût.
- Son ouvrage manque d’imagination, de chaleur, mais il est composé, ordonné avec sagesse.
- Connaissance naturelle ou acquise des choses, les lumières de l’esprit.
- Le texte exact de Platon est : « Dans l’ordre des vertus, la sagesse est la première; la tempérance vient ensuite; le courage occupe la dernière place. » — (Julien Benda, La trahison des clercs, 1927, édition revue & augmentée, Grasset, 1946, page 205, note 1)
- La clé de la sagesse épicurienne consiste à comprendre que nous pouvons être heureux si nos désirs, au lieu d’être illimités, se ramènent à la dimension restreinte des besoins de notre corps. — (Roger-Pol Droit, Lucrèce, l'épicurien, en préface à la traduction de Lucrèce, De la nature de José Kany-Turpin, éditions Flammarion, 2008, page XV)
- Connaissance inspirée des choses divines et humaines.
- Le don de sagesse est un des sept dons du Saint-Esprit.
- La sagesse de Salomon.
- Le livre de la sagesse, ou simplement « la sagesse », est un des livres deutérocanoniques des Bibles chrétiennes antérieures à la Réforme, apocryphe pour le judaïsme et le protestantisme.
- […] jamais la solution ne peut avoir pour nom la « sagesse ». Celle-ci, en effet, est perçue comme un état stable, serein, où l’homme est en pleine domination de lui-même. Aussi bien dire que cette sagesse n’est qu'un idéal, ou une idée régulatrice pour parler comme Kant, ou encore un fantasme, ou pis encore, un masque que certains portent pour impressionner et exploiter de plus naïfs. — (Pierre Bertrand, Éloge de la fragilité, éditions Liber, Montréal, 2000, page 122)
- La sagesse est « la philosophie descendue dans les entrailles ». Un bouddhiste peut faire sienne cette forte parole de Sénèque. — (Hervé Clerc, Les choses comme elles sont, Gallimard, coll. « Folio essais », 2011, page 52)
- (Sports hippiques) Aptitude d’un cheval de trot à rester sage, c’est-à-dire à ne pas se montrer fautif en se mettant au galop.
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caisse
?- Contenant rigide, de forme cubique ou parallélépipédique, constitué par l'assemblage de panneaux pleins ou à claire-voie, dans lequel on peut mettre des objets, pour les stocker ou les transporter.
- Ces pierres factices […] sont composées d’un mortier parfaitement dur, mêlé de cailloux concassés de la grosseur d’un œuf, et ont dû être façonnées dans des caisses de bois. — (Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888)
- Lors de mon déménagement, j'ai mis toutes mes affaires dans des caisses.
- (En particulier) Coffret dans lequel on serre argent et valeurs.
- […], Rinaldi expliquait si gaiement comme quoi, son père le destinant à la moinaille, on l'avait enfermé en un couvent d'où il s'était enfui, un beau jour, avec la caisse de l’économe, la nièce de l’abbé et une douzaine de mots latins dans la cervelle pour tout bagage, […]. — (Adrien Paul, Les Malvivants, ou le Brigandage moderne en Italie, Paris : Librairie centrale, 1866, page 131)
- (En particulier) (Commerce) Machine dans laquelle le marchand enregistre les transactions et place l'argent qu'il reçoit du client lors d'un achat.
- Les courses sont faites ! Passons à la caisse maintenant.
- (Par métonymie) Comptoir où les transactions au comptant se déroulent.
- David, le vendeur fier comme un p'tit banc, l'accompagna à la caisse où une fausse blonde – […] – ramassa, avec un doigté qui n'avait rien à envier à un proctologue, prestement les trois talbins de cinquante euros dont Triquard se fendit. — (Georges Hudiné, Les Coquelicots de Chaville, Société des Écrivains, 2013, page 20)
- Fonds dont dispose un banquier, un négociant, une administration, etc.
- Les coopératives ont été longtemps dénoncées comme n'ayant aucune utilité pour les ouvriers ; depuis qu'elles prospèrent, plus d'un politicien fait les yeux doux à leur caisse […]. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap.V, La grève générale politique, 1908, page 208)
- Sa caisse est de six cent mille francs.
- Livre de caisse. Registre de la caisse.
- Établissement où l’on dépose des fonds pour différentes destinations.
- Caisse d’amortissement.
- Caisse d’épargne.
- Caisse des dépôts et consignations.
- (Par extension) Système où les fonds servent soit ultérieurement, soit sont répartis.
- Les affaires courantes de la Caisse, en tant qu’elles ne sont pas expédiées par les employés de la Caisse, pourront, par décision du Conseil d’administration, être confiées à des commissions spéciales […]. — (Statut de la Caisse locale générale de secours en cas de maladie pour l'arrondissement de Metz-campagne - Valable à partir du 1er janvier 1914, § 90, imp. H. Jauch, Metz, 1914, page 44)
- (En particulier) (fr) (Loire) Caisse primaire d’assurance maladie.
- (Par métonymie) (fr) (Loire) Arrêt maladie, arrêt de travail.
- Être en caisse.
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archiduchesse
?- (Noblesse) Fille ou épouse d’un archiduc.
- Un autre, elle refuse de saluer sa belle-sœur, une archiduchesse d’Autriche, qui vient de mettre au monde une fille et qu’elle n'a pas revue depuis ses couches, « ce qui fit effet aux spectateurs », ajoute avec perplexité Charles-Félix. — (Charles Dupêchez, La reine velue, 1993)
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grandesse
?- (Histoire) Dignité du grand d’Espagne.
- — Les spécialistes vous le diront : aucune aristocratie n’arrive à la cheville de l’espagnole. C’est si vrai que nous avons dû inventer un nouveau mot pour désigner la noblesse de notre pays.— La grandesse. — (Amélie Nothomb, Barbe bleue, Albin Michel, Paris, 2012, p. 26)
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prophétesse
?- (Bible) (Religion) Celle qui prédit l’avenir par inspiration divine.
- Par exemple, avez-vous quelquefois réfléchi à certains mots irréguliers de notre langue qui ne prennent pas le féminin, comme les autres mots de la même famille, tels que : poëte, auteur, écrivain, peintre, sculpteur, architecte, compositeur, littérateur, etc. ? Pourquoi ne dit-on pas : peintresse, architectesse, poëtesse, comme on dit : prophétesse ou prêtresse ; ni sculptrice ou autrice, comme on dit : actrice ou lectrice ; ni littérateuse ou compositeuse, comme on dit : chanteuse ou danseuse ; ni écrivaine, comme on dit : souveraine ? Pourquoi, dans ces cas-là, faut-il avoir recours à la périphrase : une femme auteur, une femme peintre, une femme compositeur, et ainsi de suite ? — (Émile Deschamps, « Mémoire sur les femmes littéraires », dans L’investigateur : journal de la Société de l’Institut historique, 1847, vol. 7, 2e série, page 121 [texte intégral])
- Une prophétesse âgée de vingt-sept à vingt-huit ans fut arrêtée il y a environ dix-huit mois, et menée devant M. d'Alais. Il l'interrogea en présence de plusieurs ecclésiastiques. Cette créature, après l'avoir écouté, lui répond d'un air grave et modeste, et l'exhorte à ne plus tourmenter les vrais enfans de Dieu; […]. — (Mémoires du Maréchal de Villars, écrits par lui-même, dans le tome 9 de la Nouvelle collection des mémoires pour servir à l'histoire de France depuis le XIIe siècle jusqu'à la fin du XVIIIe;, par MM. Michaud & Poujoulat, Paris & Lyon : chez Guyot frères, 1850, page 142)
- Je plaignais cette mère douée de voyance d’avoir peut-être participé au sort de toutes les prophétesses, qui est de savoir, sans pouvoir l’empêcher, l’avenir. — (Marguerite Yourcenar, Souvenirs pieux, 1974, collection Folio, page 117)
- En Grèce ancienne, la mousa de la mousikè avait pour nom Érato. Elle était une prophétesse de Pan, le dieu de la panique, voyageant dans la transe sous l’effet de la boisson et de la consommation de chair humaine. — (Pascal Quignard, La haine de la musique, Gallimard, 1996, collection Folio, page 14)
- vandenesse
- onesse
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oppresse
?- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de oppresser.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de oppresser.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de oppresser.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de oppresser.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de oppresser.
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lesse
?- Sonnerie pour les morts.
- Tour du ressort.
- Laisse pour attacher.
- Si je voulais voir Louis malheureux et faire fleurir une séparation de corps, je n’aurais qu’à me mettre à sa lesse. — (Honoré de Balzac, Mémoires de Deux Jeunes Mariées, 1842, chapitre XVIII)
- longuesse
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ménesse
?- (Argot) Femme ; fille.
- Et si la gonzesse est vraiment maousse, houlpète, à l’arnache autrement dit, alors, c’est une ménesse, quelque chose de tout à fait bien, l’article vraiment supérieur. Une ménesse qui prend de la bouteille, ça tourne vite en rombière, […]. — (Georges Duhamel, Le désert de Bièvres, Le Mercure de France, 1963, page 218)
- À ce moment-là, un bruit insolite se fit esgourder. La ménesse, curieuse comme une ménesse, tourna brusquement la carafe et poum ! le pot au lait dans les orties. — (Jean-Louis Azencott, « La laitière et le pot au lait », dans Les fables de La Fontaine en argot Montargis : Éditions Les Asphodèles, 2010, page 38)
- (Argot) Prostituée.
- Un peuple, voyez-vous ça : le bistrot du coin, le marchand de cacahuètes, l’entrepreneur de pompes funèbres, le pâle souteneur qui guette sa ménesse, le flic, le brave ouvrier, le croquant, le calicot et le poète sublunaire que j’étais, […]. — (Victor Méric, La "der des der", Les Éditions de France, 1929, page 82)
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compresse
?- (Médecine) Morceau de linge simple, ou plié en plusieurs doubles, qu’on applique sur un pansement pour le maintenir ou directement sur une partie blessée ou malade.
- Elle déchira un des voiles de son sein, dont elle fit une première compresse, qu’elle attacha avec une boucle de ses cheveux. — (François-René de Chateaubriand, Atala, ou Les Amours de deux sauvages dans le désert)
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scélératesse
?- Manière d’être, d’agir de celui qui est scélérat ; résultat de cette action.
- Je drape la vile nudité de ma scélératesse sous quelques vieux haillons volés à l’évangile et passe pour saint à l’heure où je fais le diable. — (William Shakespeare, Richard III, acte I, scène 3)
- Sire, je suis confondu que vous accueilliez avec cette gaieté sympathique une scélératesse que j’aurais jugée digne de toutes les flétrissures, en attendant les châtiments. — (Pierre Louÿs, Les Aventures du roi Pausole, 1901)
- Comparez le prince de Fénelon avec celui de Machiavel ; […]. Vous verrez dans l’autre la scélératesse, la perfidie, et tous les crimes. — (Frédéric II et Voltaire, L’anti-Machiavel, 1739 (édition de 1947))
- Les fastes du crime offrent peu d’exemple d’une scélératesse tout à la fois si déshonorée et si mal habile. — (Mirabeau, En réponse sur la procédure du Châtelet dans l'affaire du 5 et 6 octobre 1789 - Assemblée constituante du 2 octobre 1790)
- La raison d'État n'est le plus souvent qu'un manteau commode pour couvrir l'ignorance, la bêtise ou la scélératesse d'une oligarchie... — (Maurice Paléologue, Journal de l'Affaire Dreyfus 1894-1899 : L'affaire Dreyfus et le Quai d'Orsay, Paris : Librairie Plon, 1955, p. 91)
- Lecteur averti de ces textes, Raphaël Kempf revient sur l’élaboration et l’application de ces lois d’exception et nous en livre la formule : votées dans l’émotion, elles donnent un pouvoir extraordinaire à l’État, à la police et au ministère public pour réprimer des adversaires politiques, avant de cibler peu à peu tous les citoyens. De la loi « contre les menées anarchistes » au XIXe siècle, aux lois « anticasseurs » et « antiterroristes » d’aujourd’hui, ce sont là autant d’indices des scélératesses législatives. — (Reporterre, « Ennemis d’État », rencontre autour du livre, à Paris, 18 septembre 2019 → lire en ligne)
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défenderesse
?- (Droit, Justice) Celle à qui on fait une demande en justice, la partie à laquelle le procès est intenté, par opposition au demandeur ou à la demanderesse.
- Le portrait de Zanze dans le mémoire du demandeur est si ressemblant, qu’on le retrouve dans la réplique de la défenderesse : même sentiment de religion et d’humanité, même réserve, même ton de mystère, même désinvolture molle et tendre. — (François-René de Chateaubriand, Mémoires d’outre-tombe, tome 6, Garnier, Paris, 1910 (1re édition 1849), page 317)
- La défenderesse s'est donc rangée à gauche à 50 ou 75 pieds de la moto et elle a mis en fonction ses clignoteurs de gauche. A quinze pieds en avant de l'automobile, le demandeur a soudainement viré à gauche. — (Les recueils de jurisprudence du Québec, publiés par le Barreau de Québec : Cour supérieure, E. Doucet, 1973, page 979)
- Les employés de la défenderesse rédigèrent divers rapports, pour lesquels le demandeur paya 12 000 fr. — (Laurent Olivier Gilliard, La disparition de L’enrichissement, 1985)
- Il est intéressant de noter que certains féminins sortis de l’usage courant sont cependant conservés dans la langue juridique, comme demanderesse, défenderesse, venderesse, acquéresse et bailleresse. — (Michaël Lessard, Suzanne Zaccour, « Quel genre de droit ? Autopsie du sexisme dans la langue juridique », dans Revue de droit de l’Université Sherbrooke, no 47, 2017, page 227-298 [texte intégral])
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rebaisse
?- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de rebaisser.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de rebaisser.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de rebaisser.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de rebaisser.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de rebaisser.
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surbaisse
?- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe surbaisser.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe surbaisser.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe surbaisser.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe surbaisser.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe surbaisser.
- possesse
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rudesse
?- Caractère de ce qui est rude, âpre au toucher.
- La rudesse de la barbe, de la peau.
- La rudesse de la toile neuve.
- Une crainte confirmée dès les premiers tours de roue, alors que les vibrations du train m'obligent à glisser sous mes fesses la fameuse saucisse pour amortir les secousses et rendre plus confortable la rudesse granitique du bois de la banquette. — (Richard Di Domenico, Moi, Lautrec / docteur litho - mister ribaud, Editions Phi, 2021)
- (Sens figuré) Violence, impétuosité.
- L’attaque fut d’une telle rudesse que l’ennemi lâcha pied aussitôt.
- Caractère de ce qui est rigoureux, pénible.
- La rudesse de l’hiver.
- Caractère de ce qui, par sa dureté, est choquant, désagréable à voir, à entendre, à lire, etc., en parlant de choses.
- Ses traits ont de la rudesse.
- – Tu as raison, répondit le père d’un ton de douceur qui contrastait avec la rudesse de la jeune fille, mais c’est qu’on ne te laisserait pas entrer dans les églises. — (Victor Hugo, Les Misérables, III, 8, 7 ; 1862)
- La rudesse de son style.
- (Sens figuré) Caractère de ce qu’il y a de rude dans l’esprit, dans le caractère, dans l’humeur, dans les manières d’agir de certaines gens.
- En entrant, il s'était incliné devant M. Madeleine avec un regard où il n'y avait ni rancune, ni colère, ni défiance, il s'était arrêté à quelques pas derrière le fauteuil du maire ; et maintenant il se tenait là, debout, dans une attitude presque disciplinaire, avec la rudesse naïve et froide d'un homme qui n'a jamais été doux et qui a toujours été patient. — (Victor Hugo, Les Misérables, I, 6, 1 ; 1862)
- La rudesse de son caractère, de son humeur.
- Quelle rudesse de langage!
- La rudesse de l’accueil qui lui a été fait.
- Traiter quelqu’un avec rudesse.
- ludesse
- stratoforteresse
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tristesse
?- Affliction, état de dépression morale causé par quelque événement fâcheux.
- Il est tombé dans une grande tristesse.
- La tristesse est finalement l'expression douloureuse du manque. — (Jean-Guilhem Xerri, La vie profonde, éditions du Cerf, Paris, 2021, page 86)
- […] : légère, étourdie, folle même, elle riait de tout, ne s’intéressait à rien; confondait la tristesse avec l’humeur, et ne voyait dans une personne affligée qu’une personne ennuyeuse. — (Marie-Jeanne Riccoboni, Histoire d’Ernestine, 1762, édition Œuvres complètes de Mme Riccoboni, tome I, Foucault, 1818)
- La physionomie de la Renaude prit une expression de gravité et de tristesse profonde. — (Octave Mirbeau, La Bonne, dans Lettres de ma chaumière, 1885)
- C'est l’absence de sublime qui fait peur à Renan ; comme tous les vieillards en leurs jours de tristesse, il pense à son enfance […]. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chapitre VII, La morale des producteurs, 1908, page 331)
- Et cette tristesse semblait emporter avec elle la chose à laquelle il tenait plus que tout au monde, son énergie vitale. — (Thomas Gunzig, Manuel de survie à l'usage des incapables, Gallimard, 2013, page 123)
- Je l'ai vu dans des squares avoir des tristesses. — (Yasmina Reza, Serge, éditions Flammarion, 2021, page 34)
- Mélancolie de tempérament.
- Karl s’arrêta de nouveau un instant pour examiner cette étrange tristesse, plus étrange encore chez l’hôte lui-même, qui semblait avoir donné aux autres toute la joie et n’avoir gardé que les soucis, […]. — (Alexandre Dumas, Othon l’archer, 1839)
- Yasmina avait bien remarqué la tristesse et l’inquiétude croissante de son Mabrouk, […]. — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
- C’est un homme qui est né avec un fond de tristesse.
- La tristesse est naturellement répandue sur son visage.
- Ambiance où se marque de l’affliction, de la mélancolie.
- Le dîner, la soirée a été d’une grande tristesse à la suite de cette nouvelle.
- Aspect d’une chose qui nous met dans un état d’affliction ou de mélancolie.
- Cet avis mortuaire, avec son laconisme, me parut d’une indicible tristesse et m’imposa la vision d’un de ces mornes corbillards qui, parfois, traversent Paris à vive allure sans personne derrière eux. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Ce paysage est d’une tristesse pénétrante.
- vacheresse
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prêtresse
?- (Religion) Femme qui exerce une fonction sacrée et qui préside aux cérémonies d’un culte religieux.
- Par exemple, avez-vous quelquefois réfléchi à certains mots irréguliers de notre langue qui ne prennent pas le féminin, comme les autres mots de la même famille, tels que : poëte, auteur, écrivain, peintre, sculpteur, architecte, compositeur, littérateur, etc. ? Pourquoi ne dit-on pas : peintresse, architectesse, poëtesse, comme on dit : prophétesse ou prêtresse ; ni sculptrice ou autrice, comme on dit : actrice ou lectrice ; ni littérateuse ou compositeuse, comme on dit : chanteuse ou danseuse ; ni écrivaine, comme on dit : souveraine ? Pourquoi, dans ces cas-là, faut-il avoir recours à la périphrase : une femme auteur, une femme peintre, une femme compositeur, et ainsi de suite ? — (Émile Deschamps, « Mémoire sur les femmes littéraires », dans L’investigateur : journal de la Société de l’Institut historique, 1847, vol. 7, 2e série, page 121 [texte intégral])
- Prêtresse d’Apollon, de Diane.
- (Sens figuré) Elle vint à lui, et, avec cette instinctive science de l’amour qui devait faire d’elle la plus conquérante des prêtresses de l’amour, Marion Delorme lui jeta ses bras autour du cou. — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- (Désuet) Épouse d’un prêtre, dans les rites non latins de l’Église catholique, les Églises orthodoxes ou les Églises orientales.
- Les femmes des curés sont appelées prêtresses par honneur, mais n’exercent aucune fonction sacerdotale. — (Gérard de Nerval, Voyage en Orient, Calmann Lévy, Paris, 1884 (1re édition 1851), page 303)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.