Dictionnaire des rimes
Les rimes en : magnétisme
Que signifie "magnétisme" ?
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- Partie de la physique qui regroupe les propriétés des aimants et des champs magnétiques.
- Pendant l’absence de nos naturalistes, M. Idrac mena à bien ses mesures de magnétisme terrestre […] — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Doctrine dont les partisans croient qu’on peut produire sur le corps humain, par des attouchements ou par des passes, des impressions propres à guérir les maladies.
- Endormir quelqu’un par le magnétisme.
- Il commença le lendemain même un ouvrage qu’il intitula Traité de la volonté ; ses réflexions en modifièrent souvent le plan et la méthode ; mais l’événement de cette journée solennelle en fut certes le germe, comme la sensation électrique toujours ressentie par Mesmer à l’approche d’un valet fut l’origine de ses découvertes en magnétisme, science jadis cachée au fond des mystères d’Isis, de Delphes, dans l’antre de Trophonius, et retrouvée par cet homme prodigieux à deux pas de Lavater, le précurseur de Gall. — (Honoré de Balzac, Louis Lambert, 1832)
- Nous verrons ce matin ce qu’est le magnétisme, qui sont les magnétiseurs, qui les consultent, que raconte le recours à ces pratiques sur notre société, qui semble de plus en plus accepter le magnétisme… — (« Que penser des magnétiseurs ? », radiofrance.fr, 11 janvier 2024 ; page consultée le 19 janvier 2024)
- (Sens figuré) Ce qui semble produire un tel effet.
- Quant aux convulsionnaires, c'étaient les fauteurs et les fauteuses, les aboyeurs et les miaulantes, les extatiques et les illuminés. L'hystérie, le magnétisme, le mal caduc, l’imitation, la fourberie, telles étaient les causes et l'origine des convulsions. — (Alexandre Dumas, Louis XV et sa cour, tome 1, 1849, texte établi par Alain Chardonnens, Presses universitaires du Canada, 2019, page 72)
- Un étrange magnétisme s’en dégageait, si chargé de sens pour moi […] — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Cette présence était comme un serpent qui se lovait autour de moi et m’étouffait dans ses anneaux. Pourquoi avait-il ce magnétisme destructif ?. — (Víctor del Árbol, Avant les années terribles, Actes Sud, 2021)
Mots qui riment avec "isme"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "magnétisme".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : isme et ismes .
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fractionnisme
- Action tendant à créer une rupture au sein d'un groupe, d'un parti politique, d'un syndicat.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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panthéisme
- (Philosophie) Système philosophicoreligieux qui affirme l’identité substantielle de Dieu et du monde et n’admet d’autre Dieu qu’une substance infinie dont tous les êtres sont des modes.
- Le panthéisme est l'idée fondamentale de la doctrine de Bouddha, mais c'est un panthéisme raffiné. Or, le panthéisme, quand on le raffine, mène loin : s'il n'y a qu'une substance absolue dont toutes les existences particulières sont des manifestations, on sera facilement conduit à nier que ces existences soient autre chose que de purs phénomènes, c'est-à-dire des apparences, […]. — (Jean-Jacques Ampère, « La Chine et les travaux d'Abel Rémusat », Revue des Deux Mondes, 1832, tome 8)
- La réalité à donner aux substances finies pour échapper à l'éléatisme ou au panthéisme a gêné à l'excès tous les philosophes ; […]. — (Jules Simon, Introduction de : « Œuvres de Descartes », édition Charpentier à Paris, 1845)
- Les babys conservent le Coran, mais en l’altérant sensiblement sur plusieurs points; ainsi ils croient à la métempsycose, ils veulent l’émancipation de la femme, ils remplacent le théisme par un véritable panthéisme, […]. — (J. Chantrel, Statistique religieuse dans le monde, dans Le Catholique du 7 août 1869, page 94)
- Et puis, de mes contemplations continuelles des choses de la nature, de mes méditations devant les fossiles venus des montagnes ou des falaises et entassés dans mon musée, naissait déjà, au fin fond de moi-même, un vague panthéisme inconscient. — (Pierre Loti, Le Roman d'un enfant, 1890)
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hispanisme
- (Linguistique) Locution propre à la langue espagnole, ou mot espagnol emprunté par une autre langue tel quel ou sous une forme adaptée.
- La mode des hispanismes, qui était venue, dans les années 1620-1630, équilibrer tant soit peu les anciens « italianismes », est la dernière grande vague d'emprunts à l'étranger, avant les anglicismes de la fin du XVIIIe siècle. — (Mille ans de langue française, Perrin, 2007)
- Étude de la culture de l'Espagne et de l'espace hispanique.
- Caractère propre à cette culture.
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donatisme
- (Religion) Doctrine chrétienne schismatique puis hérétique qui prit son essor dans le diocèse d’Afrique romaine aux IVe et Ve siècles.
- Le principal problème qui se pose à l’historien est le décalage entre une identité chrétienne spécifiquement africaine au IVe s., qui s’exprime dans le donatisme, et la lenteur avec laquelle les chrétiens d’Afrique acquirent une réelle identité sociale. — (Claude Briand-Ponsart, Christophe Hugoniot, L’Afrique romaine: De l’Atlantique à la Tripolitaine, 146 av. J.-C. - 533 ap. J.-C., 2006)
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panlogisme
- Doctrine philosophique selon laquelle la réalité est totalement intelligible, c’est-à-dire qu’elle peut être appréhendée par les concepts et les lois de l’esprit.
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électoralisme
- (Politique) (Péjoratif) Comportement démagogique consistant à chercher à obtenir le suffrage des électeurs par tous les moyens.
- Dans la Résistance intérieure, les éléments ex-vichyssois, les champions de l’électoralisme, les réactionnaires n'avaient qu'une minime influence. Dans l'appareil « gaulliste », au contraire, les hommes de la droite, et même d'anciens cagoulards, avaient des places éminentes. — (Pierre Hervé, La Libération trahie, éd. Grasset, 1945, p. 104)
- La thèse de l’électoralisme et du clientélisme utilisée pour expliquer la crise des finances publiques a beaucoup d’adeptes, au Canada, chez les disciples de l’école dite du public choice. — (André Bernard, Problèmes politiques : Canada et Québec, PUQ, 1994)
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gnosticisme
- (Religion) L’ensemble des croyances hérétiques de la gnose.
- Le gnosticisme ancien était religieux -il entendait, par la connaissance du vrai Dieu, libérer l'esprit de toute attache au monde matériel, abandonné aux forces mauvaises. Le gnosticisme moderne, quant à lui, entend par la technique, soumettre le monde à l'esprit. — (Olivier Rey, Une question de taille, Stock, 2014)
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néologisme
- (Vieilli) (Péjoratif) Abus de la création de mots nouveaux ou de l’emploi de mots anciens dans de nouveaux sens[1].
- Fait d’employer ou d'inventer des mots nouveaux (nom commun, adjectif, etc.) ou des expressions nouvelles.
- Rimbaud, champion du néologisme avec son « abracadabrantesque » repris par Jacques Chirac.
- (Linguistique) Mot nouveau ou récemment forgé pour répondre à un manque ou pour son caractère expressif.
- En linguistique, le caractère neuf d’un néologisme — sa néologicité — peut perdurer plusieurs années.
- La Fontaine, qui employa tant de mots, n’en inventa guère : il est à remarquer que les bons écrivains sont généralement fort sobres de néologismes. Le fonds commun du langage leur suffit. — (Anatole France, Article sur la langue de La Fontaine, recueilli dans Le Génie latin, 1913)
- Le syntagme figé « énergivoraces » apparaît dans une phrase de type coercitif : « Nous sommes tous des « énergivoraces ». Or ce type de contrainte est neutralisé par l'effet humoristique du néologisme. — (Henri Pierre Jeudy, Publicité et son enjeu social , Presses Univ. de France, 1977, page 129)
- Branduit. Néologisme créé par Jean-Louis Swiners. Exemples de branduits : le Coca-Cola, le Stabilo, etc. — (Jean-Marc Lehu, L'Encyclopédie du marketing, Eyrolles, 2004, page 96)
- Les néologismes sont en effet des constructions momentanées, la plupart du temps non reprises, et qui rapidement disparaissent. Ceux qui, au contraire, ont la faveur des locuteurs s'instituent en langue grâce au processus de lexicalisation. — (Guy Cornillac, De la nécessité de concevoir pour l'esquimau un dictionnaire sans mots, dans les Actes : La "découverte" des langues et des écritures d'Amérique, Paris, 7-11 septembre 1993, A.E.A., 1995, page 204)
- C'est ce qu’illustre bien la confusion régnant autour du terme d'« illectronisme ». « Illectronisme » est un néologisme et mériterait de le rester. Ce sera probablement le cas, puisque les hommes politiques, qui sont les seuls à utiliser ce vocable, emploient toujours la périphrase « ce qu'on appelle l’"illectronisme" ». — (Alain Giffard, Bernard Stiegler & Christian Fauré, Pour en finir avec la mécroissance : Quelques réflexions d'Ars industrialis, éd. Flammarion, 2009)
- Nouveau sens donné à un mot existant ; néosémie.
- Le mot souris désignant un petit boîtier relié à un ordinateur est un néologisme. Comme mulot, d'ailleurs. Mais l'un a pris et l'autre non.
- (Neurologie) Mot qui n’existe pas utilisé par quelqu’un souffrant de certains troubles du langage (aphasie…).
- "Foucra bouldou ! Bistroye ! Bistroye !", ajouta-t-il avec conviction. Depuis quelque temps déjà, l’illustre écrivain avait contracté cette manie d’employer des mots bizarres, parfois désuets ou franchement impropres, quand ce n’étaient pas des néologismes enfantins à la manière du capitaine Haddock. Ses rares amis restants, comme ses éditeurs, lui passaient cette faiblesse, comme on passe à peu près tout à un vieux décadent fatigué. — (Michel Houellebecq, La carte et le territoire, 2010, J’ai lu, pages 168-169)
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intellectualisme
- (Philosophie) Doctrine métaphysique d’après laquelle tout dans l’univers est subordonné à l’intelligence.
- Wolff n’a fait que verser, en quelque sorte, du côté où penchait déjà Leibniz, lorsqu’il a professé le pur intellectualisme. — (Revue critique, 23 septembre 1876, p. 202)
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immobilisme
- Tendance à valoriser le statu quo, aversion au changement.
- 10 mai 1940 – Une sourde inquiétude règne ; on se plaignait cet hiver de l’immobilisme, mais maintenant on voudrait retarder le moment de commencer. — (Benoîte et Flora Groult, Journal à quatre mains, Denoël, 1962, page 12)
- [À propos du franquisme] pendant quarante années, l’Espagne vit sous la coupe d’un immobilisme tant sur le plan social qu’économique.
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bipartisme
- (Politique) Système organisé autour de deux partis politiques.
- Le bipartisme est un système politique né en Angleterre. Il traduit l’émergence de deux forces politiques majeures, les Tories et les Whigs alternant au pouvoir. — (Doudou Sidibé, Démocratie et alternance politique au Sénégal, 2006)
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hitlérisme
- (Politique) Totalitarisme pratiqué par Adolf Hitler.
- L’attitude de l’occupant vis-à-vis de l’occupé évolue aussi. Elle change même du tout au tout. La poigne de fer de l’hitlérisme, relâchée les premiers mois, se resserre brutalement. — (Robert Bailly, Les feuilles tombèrent en avril, Paris, Éditions sociales, 1977, p. 69)
- Après la nuit des Longs Couteaux, l'adoption des lois de Nuremberg et la montée de l'hitlérisme, les interdits et les tourments s'abattent sur la population juive et le baron Hermann von Weinbrenner n'est pas épargné. — (Nuit blanche, automne 2017, p. 24)
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hospitalisme
- État dépressif se manifestant chez certains enfants séparés précocément de leur mère.
- Le phénomène de l’hospitalisme décrit par René Arpad Spitz démontre que l’être humain, pour pouvoir vivre, « demande » plus que manger et se désaltérer. — (Évelyne Caralp, Alain Gallo, Dictionnaire de la psychanalyse et de la psychologie, 2004, p. 36)
- Dans le syndrome d’hospitalisme, on peut observer un brusque arrêt dans le développement moteur et psychologique. — (Catherine Audibert, L’incapacité d’être seul, Payot & Rivages, 2011, page 38)
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mutualisme
- (Biologie, Éthologie, Zoologie) Collaboration entre individus d’espèces différentes mais sans vivre toujours en contact direct les unes avec les autres comme dans la symbiose vraie.
- Le poisson-clown vit en mutualisme avec une anémone de mer : recouvert de mucus, il participe à lui fournir sa nourriture et elle le protège de prédateurs.
- (Biologie, Botanique, Mycologie) Symbiose entre une plante ou une microalgue (lichen) ou une macroalgue, avec une champignon (mycorhize), une bactérie, ou les deux à la fois, dans lesquels les échanges sont complémentaires et réciproques à la fois.
- (Philosophie) Lien qui fait de l’entraide et de la solidarité humaines un devoir.
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industrialisme
- Système d’après lequel l’industrie est considérée comme le principal ressort de la société moderne.
- Ces deux courants dominants de notre époque, le nationalisme et l'industrialisme sont en conflit constant et inévitable. L'industrialisme tend à embrasser tout le globe dans sa sphère d'activité. — (Emery Reves, « Anatomie de la Paix », 1945)
- Viens te purifier au sein des solitudes,Si l’industrialisme a fatigué tes sens. — (Robert Caze, Ritournelles, Invitation ; Librairie Sandoz et Fischbacher, Neuchâtel-Paris, 1879, page 20)
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nationalisme
- Sentiment qui consiste dans l’exaltation de l’idée nationale, doctrine politique basée sur ce sentiment.
- Le mépris où il tenait le nationalisme dont j’ai toujours eu l’aversion, le dédain qu’il témoignait pour les trémolos sur le grand air de patrie qui enchantaient le sentimentalisme alangui de mon cher Paul Deschanel achevèrent de m’attacher à lui. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires : (I) Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
- Si la nation est un mode d'être, soit une présence distincte et originale au monde, le « nationalisme » est un mode d'expression. [...] Volonté de puissance chez les grands peuples, le nationalisme, chez les petits, est une volonté d'être. — (Jean Bouthillette, Le Canadien français et son double, Montréal, 1972)
- La période de l’entre-deux-guerres fut pourtant dominée, en pays musulmans, par la suprématie politique d’élites dirigeantes laïques visant à promouvoir une idéologie politique séculière, le nationalisme. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992)
- L’huile qu’on jette sur le feu du sentiment anti-turc en Europe donne lieu à un nationalisme anti-européen aveugle en Turquie. — (Orhan Pamuk, cité dans Le Devoir, 14-15 octobre 2006)
- Il en naît un sentiment de haine diffuse et tenace pour l’étranger, un nationalisme exacerbé, un recours aux extrémismes et aux fanatismes, un dangereux complexe d’infériorité. — (Jean-Paul Roux, Histoire de l’Iran et des Iraniens des origines à nos jours, Fayard, Paris, 2006)
- Nous inquiéter aussi devant la montée des nationalismes, l’incitation au « choc des civilisations », la radicalisation religieuse et la multiplication des régimes autoritaires. — (Motion pour le congrès de Reims du Parti Socialiste, Un monde d’avance ; la Gauche décomplexée, 2008)
- Sous influence d'un gourou arabe, Chakib Khalil qui vivait à Genève, Messali issu d'un milieu fétichiste, tomba totalement sous l'influence de ce sbire du nationalisme arabe alors en gestation, jusqu'à devenir une marionnette entre ses mains […]. — (Tarab Omar, Dans une autre vie, Editions Publibook, 2012, page 233)
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bonapartisme
- (Politique) Attachement au gouvernement impérial fondé par Napoléon, et à sa dynastie.
- Il parlait à son père du prince Louis Bonaparte comme de l’homme nécessaire et fatal qui seul pouvait dénouer la situation. Il avait cru en lui avant même son retour en France, lorsque le bonapartisme était traité de chimère ridicule. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, 1871)
- Les premières formes du nationalisme à la française, le bonapartisme et le boulangisme, doivent aussi composer avec l’individualisme égalitaire du fond anthropologique. — (Daniel Azuélos, L’entrée en bourgeoisie des Juifs allemands ou le paradigme libéral (1800-1933), 2005)
- Autrement dit, en toute société démocratique, et bien plus encore dans les bonapartismes, on ne peut que constater un décalage entre le mode de légitimité du pouvoir et la vérité effective de son fonctionnement. — (Serge Audier, Machiavel, conflit et liberté, 2005)
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monométallisme
- (Économie politique) Système monétaire d’après lequel un seul métal, l’or ou l’argent, sert d’étalon pour la monnaie, avec cours légal illimité.
- D’ailleurs, peu à peu, le bimétallisme disparaît partout pour faire place au monométallisme de droit ou de fait. — (Huguette Durand, La monnaie et les institutions financières, 1969, page 21)
- Le monométallisme est la doctrine économique d'après laquelle un métal unique doit servir à faire de la monnaie, par opposition au bimétallisme, qui admet plusieurs étalons. — (Anselme Polycarpe Batbie, Traité théorique et pratique de droit public et administratif, 1886, page 449)
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conformisme
- Tendance à se conformer aux idées, aux modes, aux mœurs, au langage du milieu dans lequel on vit, du groupe auquel on appartient.
- L’art qui se soumet à une orthodoxie, fût-elle celle de la plus saine des doctrines, est perdu. Il sombre dans le conformisme. — (André Gide, Retour de l’U.R.S.S., 1936)
- Loin des réalités du front, les civils se laissaient plus facilement bourrer le crâne, selon l'expression familière aux combattants. À moins qu'ils n'aient adopté, par conformisme, le langage imposé par la société. — (Rémy Cazals, Les mots de 14-18, Presses universitaires du Mirail, 2003, page 21)
- L’homme, libre de se soumettre au conformisme ambiant, bombe le torse, étale ses décorations sur sa poitrine, fait le beau et peut ainsi satisfaire l’image idéale de lui qu'il s’est faite en regardant son reflet. — (Henri Laborit, Éloge de la fuite, 1976, Le Livre de poche, page 76)
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hébertisme
- Système d’éducation mentale, morale et physique, fondé sur la pratique d’activités en lien avec la nature.
- L’hébertisme est une philosophie de vie holiste développée par Georges Hébert. En plus de l’apprentissage des métiers manuels courants, de la culture mentale et morale, intellectuelle et esthétique (danse, chant, arts...) et d’une "initiative naturiste" (nutrition, hygiène, naturopathie...), l’hébertisme promeut un entraînement physique complet par la Méthode Naturelle. — (Hébertisme ou Méthode Naturelle ?, sportnat.be, 2019)
- (En particulier) La partie de cette doctrine consacrée à l’éducation physique.
- Ainsi, il aura fallu trois ans pour que chaque cité cheminote du réseau nord devienne un centre de promotion de l’hébertisme. Sur chaque site, des leçons d’éducation physique sont données sur des stades implantés au cœur de la cité et comportant, systématiquement, un terrain d’évolution en plein air et une salle couverte (gymnase ou hangar). — (Tony Froissart, Raoul Dautry et l'hébertisme (1920-1939), dans la Revue du Nord 2004/2 (n° 355))
- L’hébertisme consiste en une activité physique régulière, qui se déroule en plein air. Peut-on pour autant parler d’un sport ou de plusieurs sports ? « Créé par Georges Hébert au début du XXe siècle, il s’agit d’une méthode de gymnastique, mais qui s’inspire de gestes naturels » explique Monique Fargier, du centre hébertiste nantais. — (La gymnastique naturelle du centre hébertiste, ouest-france.fr, 30 septembre 2013)
- Employer l’hébertisme comme activité physique chez les enfants et adolescents, tel est le but de ce cahier qui donne beaucoup d'idées et une approche de cette discipline qui entre tout à fait dans le cadre des activités scoutes. — (Présentation su cahier Hébertisme, lesscouts.be, 2019)
- (En particulier) (Québec) Activité physique de loisir pratiquée sur des parcours extérieurs présentant un certain nombre d’obstacles à franchir (et appelés à l’origine « parcours Hébert »).
- D’Arbre en Arbre® c’est le réseau de parcours d’aventure d’hébertisme aérien au Québec! Parcours Tyroliennes, passerelles et sentiers suspendues, hébertisme aérien, saut pendulaire, pont de cordes... — (Parc d'Arbre en Arbre®, arbreenarbre.com, 2011)
- Comme bien des enfants, j’ai passé mes étés dans des camps de vacances. Je raffolais en particulier de la piste d’hébertisme. On nous avait dit que c’était un monsieur Hébert qui avait inventé ce genre de parcours en forêt, de là le mot « hébertisme ». — (Anne Marie Parent, L’hébertisme: une façon de bouger en pleine nature!, vifamagazine.ca, 16 septembre 2014)
- Les petits aventuriers seront heureux de retrouver un parcours d’hébertisme au sol pour mettre à l’épreuve leur agilité et un mini labyrinthe pour travailler leur débrouillardise. — (Les activités hivernales à Voiles en Voiles, voilesenvoiles.com, 2015)
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fatalisme
- Doctrine exposant que la situation et les événements (désagréables) sont à mettre au compte de la fatalité, ou de la volonté divine. Négation du libre arbitre.
- Bêtises, bêtises ! je voudrais bien que vous vous donnassiez la peine d’étudier le fatalisme, religion de l'empereur Napoléon. — (Honoré de Balzac, Les Employés, édition définitive)
- [À propos de] l’indiscrète manière d’attribuer à la providence les sottises ou les fautes des individus, et de trouver bien, les événements quels qu’ils soient, par le seul fait qu’ils sont accomplis, et par conséquent permis, ou voulus de Dieu. Ce charabia de piété mal entendue, en glorifiant tout abusivement, ressemble fort au fatalisme musulman. — (Amiel, Journal intime,1866)
- Claude Bernard explique très bien les deux termes : « Nous avons donné le nom de déterminisme à la cause prochaine ou déterminante des phénomènes. Nous n’agissons jamais sur l’essence des phénomènes de la nature, mais seulement sur leur déterminisme, et par cela seul que nous agissons sur lui, le déterminisme diffère du fatalisme sur lequel on ne saurait agir. Le fatalisme suppose la manifestation nécessaire d’un phénomène indépendant de ses conditions, tandis que le déterminisme est la condition nécessaire d’un phénomène dont la manifestation n’est pas forcée. Une fois que la recherche du déterminisme des phénomènes est posée comme le principe fondamental de la méthode expérimentale, il n’y a plus ni matérialisme, ni spiritualisme, ni matière brute, ni matière vivante ; il n’y a que des phénomènes dont il faut déterminer les conditions, c’est à dire les circonstances qui jouent par rapport à ces phénomènes le rôle de cause prochaine. » […] Comme le dit très bien Claude Bernard, du moment où nous pouvons agir, et où nous agissons sur le déterminisme des phénomènes, en modifiant les milieux par exemple, nous ne sommes pas des fatalistes. — (Émile Zola, Le Roman expérimental, 1880)
- (par extension) (Familier) Résignation devant le cours des choses, sur lequel on s’abstient d’agir.
- […] le fatalisme n’opposant aucune précaution contre la peste, ce terrible fléau y enlève très souvent une partie très considérable de la population. — (Adriano Balbi, La Population des deux mondes, Revue des Deux Mondes, tome 1, 1829)
- Et Yasmina essayait de le consoler, de lui inculquer son tranquille fatalisme.- Mektoub, disait-elle. Nous sommes tous sous la main de Dieu et tous nous mourrons, pour retourner à Lui… — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
- Mais comment y parvenir, ajoutent-ils, considérant l’apathie formidable et le fatalisme de nos classes dirigeantes ? — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- (par extension) Enchaînement fatal, inévitable, logique.
- Suis-je une brute inconsciente, livrée au despotisme de l’instinct, vouée au fatalisme de la perversité ? — (Octave Mirbeau, Contes cruels : La Chanson de Carmen (1882))
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hypnotisme
- (Médecine) Ensemble des phénomènes classés sous le nom d’hypnose.
- Étudier l’hypnotisme.
- (En particulier) État hypnotique.
- C’est de l’hypnotisme.
- Provocation des faits d’hypnose par divers procédés.
- Michel à Londres avait assisté avec passion à de nombreuses séances d’hypnotisme. Un soir où le fameux Pittman s’exhibait sur la scène d’un grand music-hall, le magnétiseur, selon l’usage, fit appel à des spectateurs de bonne volonté. — (Marguerite Yourcenar, Archives du Nord, Gallimard, 1977, page 321)
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cartésianisme
- (Philosophie) Philosophie de Descartes.
- Ce principe de la philosophie cartésienne, je pense, donc je suis, est ce que les adversaires du cartésianisme ont attaqué avec le plus de persévérance ; et cela se conçoit, car ce principe admis, l’autorité de la conscience et de la raison s’ensuit nécessairement. — (Jules Simon, Introduction de : « Œuvres de Descartes », édition Charpentier à Paris, 1845)
- Mais, avec le triomphe du Newtonisme et de l’Empirisme en Angleterre, du Cartésianisme en France, le règne de la Scolastique prend fin. — (Louis Rougier, Histoire d’une faillite philosophique : la Scolastique, 1966)
- (Par extension) (Philosophie) Ensemble des philosophies qui se réclament des principes et des thèses de Descartes.
- Leibniz, Malebranche, et Spinoza sont les trois grandes figures du cartésianisme au XVIIIe siècle.
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orphisme
- (Religion) Ensemble des doctrines et des mystères orphiques.
- L’orphisme, qui rappelle le poète Orphée et ses voyages, était au VIe siècle avant J.C. une philosophie ayant pour corps de doctrine et d’enseignement l’immortalité de l’âme et ses pérégrinations dans des cycles de réincarnations. — (Robert Bourdiu, L’If, Actes Sud, Le Nom de l’arbre, 1997, 96 pp., page 14)
- Nous pouvons ici songer à l'orphisme et au pythagorisme, dont les disciples prônent la diète sans viande. — (Alexia Renard et Virginie Simoneau-Gilbert, Que veulent les véganes?, Fides, 2021, p. 58)
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mendélisme
- Théorie de la transmission de l’hérédité, selon les lois de Gregor Mendel.
- Après la redécouverte des lois de Mendel et le grand succès du « mendélisme », ce courant de pensée se trouve associé à l’idée d’une évolution « discontinue ». — (Revue d’histoire des sciences, volume 58, pages 267 à 552, 2005)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.