Dictionnaire des rimes
Les rimes en : maghrébine
Que signifie "maghrébine" ?
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- Féminin singulier de maghrébin.
Mots qui riment avec "ine"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "maghrébine".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ine , ines , inne , innes , îne , înes , yne et ynes .
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limousine
- (Vieilli) Grand manteau de poil de chèvre ou de grosse laine que portaient les rouliers et dont on se servait aussi dans les campagnes.
- Les charretiers recommencèrent leur somme sous leurs limousines.— (Émile Zola, Le Ventre de Paris, Georges Charpentier, Paris, 1873)
- Il y avait un vieux gardeur de moutons, très-brave homme, qui tous les jours, à la même heure, menait ses bêtes brouter les herbes salées de la falaise. On l’apercevait, quelque temps qu’il fît, debout comme une sentinelle à deux pieds du bord escarpé : son chapeau de feutre attaché sous les oreilles, les pieds dans ses gros sabots remplis de paille, le dos abrité sous une limousine de feutre grisâtre. — (Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, page 29)
- S’ils passent la nuit dehors, il passe également la nuit dehors, roulé dans sa limousine de laine noire, usée et graissée par tous les bouères d’avant lui. — (Claude Seignolle, Le Rond des sorciers, 1993)
- (Automobile) Voiture d’usage privé, de grande dimension, fermée et garnie de glaces.
- L’auto stoppa devant le perron. Mais ce n’était pas l’habituelle limousine du Pacha, où toute sa famille se logeait à l’aise. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans "Trois contes de l'Amour et de la Mort", 1940)
- Mais un grand escogriffe en smoking et coiffé d’une casquette à carreaux sortait de la limousine et accourait vers les trois femmes qui l’accueillirent fraîchement. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- Le beau-frère de ma petite copine de l’instant étant chauffeur de limousine pour le Palace et ma petite copine étant bougrement amoureuse de moi, celle-ci fit des pieds et des mains pour m’avoir le même job que son beau-frère. — (Bertrand Latour, Un milliard et des poussières, Hachette Littératures, 2010)
- Le lit était une touche personnelle que j’avais fait rajouter pour soulager mes maux de dos, mais il présentait aussi l’unique avantage de transformer ma limousine à 96 000 dollars en baisodrome ambulant. Allez comprendre... — (Jordan Belfort, Le Loup de Wall Street, Le Livre de Poche, 2013, chap.4)
- (Horticulture) variété d'anémone verte, rouge et blanche.
- (Populaire)(Désuet) Feuille de plomb utilisée pour couvrir les toitures
- (Argot) Faire la limousine : Voler du plomb sur les toitures.
- folliculines
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gouine
- Mot normand[1] signifiant autrefois « femme » du terme scandinave kvinna (même sens). Le mot est plus tard devenu péjoratif. Le normand a aussi les termes gouënipe ou couénipe « femme de mauvaise vie ».
- Auguste Creuzé de Lesser[2] tire ce mot de la reine Goïne (à rapprocher avec le gaélique coinne, « femme », l’anglais queen, « reine ») qui trompait son mari et le fit périr pour fuir avec son amant :« Quoiqu’en amour à la bonté j’incline,Je n’en ai pas pour la reine Goïne ;Et jusqu’à nous son nom un peu changéVint justement en proverbe érigé. » — (La Table ronde, 1810)
- Auguste Scheler[3] soulignant que l’ancien français avait godine (sens identique), propose une racine god : le verbe godailler (« boire avec excès ») ayant subi lui aussi une évolution vers gouailler (« s’amuser ») d’où gouaille. Cette racine, selon ce même auteur faisant référence au philologue allemand Friedrich Christian Diez, n’est pas issue du latin gaudere (« jouir »), mais est plutôt d’origine celte et se retrouve dans le gallois god (« luxure »), l'ancien français godon (« femme de mauvaise vie ») ou, plus proche de nous, godelureau.
- De l’arabe قينة, qayna (le « ق -q » arabe étant souvent retranscrit en « g », comme dans le mot qahba donnant gaupe, et comme il est fréquemment prononcé dans certains dialectes, tel قلب qalb (« cœur » en français), prononcé « galb » en Tunisie et dans la Péninsule arabique). Une qayna était une esclave-musicienne au Moyen-Orient, d'où la réputation de femme de mauvaise vie.
- Probablement issu plus ou moins directement de la racine indo-européenne gʷḗn ("femme"). À rapprocher du sens 2.
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butyrine
- (Chimie) Substance grasse du beurre. Corps gras dérivant du glycérol et d’un acide carboxylique, c’est le triester du glycérol.
- Lorsque l’on utilise du chocolat au lait à 30 %, on tient compte de la butyrine dans ce chocolat. — (Jean-Pierre Wybauw, Tony Le Duc, Petits chocolats: Grande expérience, 2005)
- De méme, les acides oléique, butyrique, margarique, donnent trois oléines, trois butyrines, et trois margarines. — (Charles Friedel, George F. Jaubert, Revue générale de chimie pure et appliquée - Volume 7, 1904)
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fine
- (Typographie) Terme utilisé communément dans l’imprimerie et par les typographes pour désigner une espace insécable, mais d'une largeur fixe non justifiable (en cas de justification des lignes complètes de paragraphes entre les deux marges), et plus fine (entre un sixième et un quart de cadratin, selon les polices de caractères utilisées) que l’espace normale (un demi cadratin) séparant les mots ; la fine est utilisée soit en juxtaposition avec certains signes de ponctuation, soit aussi (dans les conventions typographiques françaises) comme séparateur de groupes de chiffres dans un nombre ou un numéro.
- On insèrera en français une fine avant les signes de ponctuation double comme les deux-points, le point-virgule, le point d’exclamation, le point d’interrogation, ainsi qu’à l’intérieur des guillemets français, ou parfois aussi après une puce ou un tiret demi-cadratin en tête d’un élément dans une liste ou énumération afin que les premiers termes de chaque élément apparaissent verticalement alignés en cas de justification des paragraphes. On utilisera aussi la fine comme séparateur de groupes de chiffres dans les nombres et numéros.
- Les fines typographiques juxtaposées aux signes de ponctuation dans les documents déjà mis en page sont le plus souvent codées U+2009 (un cinquième de cadratin, soit 0,2 em) dans les normes Unicode et ISO/IEC 10646. Cependant les typographes francophones recommandent traditionnellement souvent plutôt U+2005 (la fine d’un quart de cadratin, soit 0,25 em), contrairement aux typographes anglophones qui lui préfèrent traditionnellement U+2006 (la fine d’un sixième de cadratin, soit 0,166 em, presque invisible et très souvent omise). La différence de largeur entre les fines dépend de la façon dont sont conçues les polices de caractères utilisées, et notamment de l’approche incluse dans les glyphes eux-mêmes, puisque les typographes français ont souvent utilisé dans leurs polices une avance plus réduite que les typographes anglophones, afin de faire tenir plus de texte dans les lignes de paragraphes, sans trop augmenter le nombre de pages dans les ouvrages imprimés. Les polices de caractère modernes tiennent compte de la conception de leur glyphes pour ajuster la largeur de la fine typographique U+2009 qu’elles contiennent. Les autres fines à largeur constante U+2005 et U+2006 sont réservées aux typographes pour le rendu final des documents déjà totalement mis en page, avec des polices de caractères bien déterminées.
- Dans certains cas, la fine typographique U+2009 peut être partiellement justifiable (et légèrement agrandie) mais uniquement en cas d’activation de la justification des espaces d’approche intercaractère. La justification usuelle des paragraphes ne fait souvent pas appel à cet ajustement (nécessaire seulement dans la présentation de colonnes de texte très étroites afin d’éviter des espacements excessifs entre les mots lorsque les paragraphes sont justifiés), mais ne justifiera que les autres espaces. Les autres espaces fixes U+2000..U+2006, exprimées en cadratins, ne sont normalement pas affectées par la justification, et sont donc recommandées chaque fois que l’espace doit absolument conserver une largeur fixe, mais elles restent sécables.
- Toutefois, toutes ces fines ont le défaut de rester encore sécables (à cause d’une omission non corrigeable dans les propriétés Unicode du caractère U+2009), et une autre fine de largeur équivalente (mais insécable) a été ajoutée plus récemment (depuis Unicode 5.1) pour corriger ce défaut, codée U+202F. Cette dernière n’est pas encore supportée par nombre de polices, et les navigateurs internet ou moteurs de rendus, s’ils la traitent correctement comme insécable, omettent souvent de la remplacer par U+2009 quand cette dernière est disponible dans les polices utilisées. Pour ces raisons, la fine typographique devrait plutôt être représentée en SGML de façon symbolique avec « &nnbsp; », afin que les moteurs de rendus puissent déterminer plus librement le caractère Unicode équivalent à utiliser ; en HTML cependant (et aussi dans les documents graphiques SVG), cette référence symbolique (absente de leurs normes) n’est que rarement supportée par les moteurs de rendu : on lui préférera alors «   » (U+2009), un caractère bien supporté mais rendu insécable par une propriété CSS « white-space:nowrap ».
- (Vieilli) Eau-de-vie de raisin, en particulier cognac, de qualité supérieure. Apocope de fine champagne.
- — Je veux, dit Bénin, un grog au rhum.— Tiens ! moi aussi.— Je ne connais pas ça messieurs…, mais j’ai de la fine que je ne vous dis que ça.— Donnez de la fine ! — (Jules Romains, Les Copains, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 83)
- Sur ces mots, il a commandé trois nouvelles fines à l'eau. — (Jo Barnais, Mort aux ténors, chapitre IX, Série noire, Gallimard, 1956, page 89)
- Ce traitement, on l’imagine N’est que pour la petite angine,Car s’il s’agit d’une grosse angineFaut ajouter un litre de fine. — (Jean Constantin, La petite angine, 1960)
- L’oncle Jules rapportait du Roussillon des raisins à l’eau-de-vie, des gâteaux mielleux qui collaient aux dents, un foie d’oie comme un cœur de veau, de la fine d’avant le déluge, et des R remis à neuf. — (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, page 26)
- Toute seule au barDans un coin noirUne blonde platineSirote sa fine — (Chagrin d'amour (groupe), Chacun fait (c'qui lui plaît), 1981)
- (Industrie minière) Fraction fine issue d’un concassage ou d’un broyage.
- Les opérations de broyage marquent usuellement le terme des opérations d’épuration des fines, que celles-ci soient destinées à l’agglomération ou à la carbonisation. — (Ch. Berthelot, Épuration, séchage, agglomération et broyage du charbon, Paris : chez Dunod, 1938, page 362)
- Aphérèse de perle fine.
- Et voilà au cou de Bertille, médusée, deux cents fines tirées du profond des mers chaudes où le requin parfois vient croquer du plongeur. — (Hervé Bazin, Cri de la chouette, Grasset, 1972, réédition Le Livre de Poche, page 114)
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murrhine
- Féminin singulier de murrhin.
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angevine
- Féminin singulier de angevin.
- Qualifie une voûte faite entièrement avec du bois. (Note : On dit aussi une voûte plantagenêt).
- D'autres adoptent la voûte angevine, ou encore, du Périgord à Fontevraud, la file de coupoles. — (Henri Legohérel , Les Plantagenêts, Éd. P.U.F. 1999)
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lupuline
- (Botanique) (Agriculture) Luzerne à très petites fleurs jaunes.
- La lupuline est velue; elle a des racines fibreuses, des tiges étalées et anguleuses, des folioles obovales, dentelées au sommet ou entières. — (Gustave Heuzé, Les Plantes fourragères, 1861)
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piétine
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de piétiner.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de piétiner.
- Selon eux, « Amazon a wokisé le “Seigneur des anneaux” » ou « cette série piétine un chef-d’œuvre de la fantasy ». — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 12 septembre 2022, page 23)
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de piétiner.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de piétiner.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de piétiner.
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cassine
- (Vieilli) Petite maison au milieu des champs.
- Mais il y a donc plusieurs maisons de campagne à *** ? — Non, monsieur ; on dit qu’il n’y en a qu’une en tout : le reste, c’est tout des vraies cassines à paysans. — (Eugène Sue, Arthur, Journal d’un inconnu , 1839)
- Misère habitait à l’écart une pauvre cassine en pisé, où elle n’avait pour toute société qu’un chien, qui s’appelait Faro […] — (Charles Deulin, « Le Poirier de Misère », in Cambrinus et autres Contes, circa 1847–1875)
- (Militaire) (Désuet) Maison où l’on peut s’embusquer, se retrancher.
- Et, lorsqu’on disait devant lui que personne n’avait osé s’approcher du château depuis un temps immémorial : « Il ne faudrait pas me défier d’aller rendre visite à votre vieille cassine ! » répétait-il à qui voulait l’entendre. — (Jules Verne, Le Château des Carpathes, J. Hetzel et Compagnie, 1892, p. 28-37)
- (Régionalisme) Maison de peu d’importance.
- À côté de leur baraque était une cassine, sous le toit de la vieille halle, où travaillait le savetier Koniam, et plus loin se trouvait l’étalage des bouchers et des fruitières. — (Erckmann-Chatrian, Histoire d’un conscrit de 1813, J. Hetzel, 1864)
- Maison située en dehors des villes et où travaillaient des prostituées
- Mais, moi, je ne veux pas que sa maison passe pour une cassine. — (Eugène Labiche, Lubize et Paul Siraudin, Le Misanthrope et l'Auvergnat, 1852, scène 16)
- Espèce de houx (Ilex cassine) croissant aux États-Unis d'Amérique dans les Appalaches, employé comme arbre ornemental.
- Pour conclure leur pacte, Amérindiens et Français boivent du thé des Apalaches (apalachine ou cassine), une infusion de feuilles qui a la qualité dʼapaiser la soif et la faim pendant 24 heures. — (Olive Patricia Dickason, Le mythe du sauvage, 1993)
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castine
- (Art) Pierre calcaire, d’un gris blanchâtre, qui, mêlée avec certains minerais de fer, en facilite la fusion.
- Pour fondre les matières étrangères du minerai, on ajoute en outre un fondant qui est destiné à former avec la gangue terreuse des silicates fusibles ou laitiers. La nature du fondant dépend de celle de la gangue : si celle-ci est argileuse, comme c' est le cas le plus fréquent, on emploie du calcaire (castine des ouvriers) ; si elle est calcaire on ajoute de l'argile (erbue). — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 189)
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lysine
- Acide aminé dont la chaîne latérale est (-CH2-CH2-CH2-CH2-NH2).
- L'organisme est incapable d'élaborer certains aminoacides cycliques, comme le tryptophane, la lysine, l'histidine, l'arginine : ceux-ci, puisés dans l'aliment végétal, représentent le besoin qualitatif d'azote. — (Hist. gén. sc., t. 3, vol. 2, 1964)
- Les protéines, en particulier trois des huit acides aminés essentiels (la lysine, la méthionine et le tryptophane), sont contenues en belle quantité dans le jaune d’œuf et les poissons gras (sardine, anchois, hareng…), en priorité, puis les volailles sans leur peau, les viandes maigres, les céréales complètes et les légumes secs, ainsi que les yaourts nature et les fromages ni trop gras ni trop salés. — (France Mutuelle Magazine, n° 174, octobre-novembre-décembre 2022, page 24)
- (Biologie) Enzyme provoquant une lyse.
- Des lysines (enzymes) apparaissent dans le plasma lorsqu'une substance étrangère ou des corps microbiens sont introduits dans l'organisme ; dans ces cas, les lysines sont des anticorps spécifiques de l'antigène introduit. Dans d'autres cas, des lysines existent naturellement dans un liquide organique et peuvent détruire les tissus d'une espèce animale différente. Ainsi certains venins de serpent contiennent des hémolysines mortelles pour les mammifères. — (Lar. encyclop.)
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muscardine
- (Soierie) Maladie cryptogamique du ver à soie.
- Cet aspect cotonneux de la muscardine lui a valu le nom vulgaire de « dragée ». Le mal se répand par dissémination des spores ; c’est donc au moment où le ver a blanchi qu’il est dangereux pour ses voisins. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature ; 1re partie : Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
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atropine
- (Chimie) Alcaloïde à noyau tropane, très toxique, tiré, entre autre, de la belladone. C'est un antagoniste cholinergique muscarinique qui provoque la dilatation des pupilles.
- Un cobaye de 300 grammes ou une souris de 20 grammes supportent plus d’un centigramme d’atropine injecté sous la peau. — (René Hazard, Actualités pharmacologiques, volume 1, 1949)
- La physostigmine, agoniste muscarinique (qui stimule l’action de l’acétylcholine), déclenche des bâillements, alors que l’atropine, antagoniste de l’acétylcholine, les inhibe. — (Olivier Walusinski, Le bâillement : un comportement universel, Pour la Science, 1er octobre 2003)
- On retrouve de l’atropine en unidose dans les collyres pour les yeux ou dans des injections pour stimuler le cœur. — (Mathilde Frénois, Perpétuité pour Olivier Cappelaere, l’empoisonneur au collyre pour chien, Libération, 27 mai 2022)
- Difficile donc de tricher… Sauf à s’injecter de l’atropine, comme le faisaient les femmes italiennes au XVIIe siècle pour s’embellir, ou à se dessiner de larges pupilles comme Bambi ou d’autres personnages des studios Disney, dont les dessinateurs ont compris depuis bien longtemps à quel point les pupilles dilatées étaient appréciées ! — (Sylvie Chokron, « Les pupilles, véritable fenêtre sur notre activité cérébrale » , Le Monde. Mis en ligne le 10 juin 2020)
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lamine
- (Biologie) Type de filaments intermédiaires assurant la structure du noyau de la cellule.
- Leur projet : puisqu’on ne peut plus défarnésyler la lamine, un concept thérapeutique pourrait viser plus tôt dans son processus de maturation. — (Serge Braun, On peut changer le monde en vendant des crêpes et des ballons, 2014)
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aveline
- (Botanique) Variété de grosse noisette à reflets pourprès, dont on extrait une huile fine.
- La lampe vive éclaire jusqu’à la taille la jupe d’Annie ; mais sa figure allongée comme une aveline demeure, dans une ombre vermeille et foncée, pareille à une statuette d’argile rosée. — (Colette, La Retraite sentimentale, 1907)
- Et il le montre encore plus manifestement quand peu après il livre ses préceptes sur l’aveline, ce qu’il ne ferait certes pas si la juglande était l’aveline. — (Jean-Louis Charlet, La correspondance philologique de Niccolò Perotti: Édition critique, traduction et commentaire, 2018)
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doctrine
- (Philosophie, Religion) Maximes, opinions, notions, postulées vraies, qui permettent d’orienter l’action humaine et d’interpréter les faits. Dogme auquel on adhère, auquel on croit ou que l’on enseigne.
- Ces doctrines seront sans doute repoussées par certaines personnes qui ne voient pas que telle qualité qui honore un homme privé serait un vice chez un homme public, …. — (Anonyme, Des intérêts en politique. - M. Canning et M. de Metternich, Revue des Deux Mondes, 1829, tome 1)
- Si, par une analyse psychologique plus complète, Descartes avait reconnu l’importance de la notion de cause, s’il avait vu que la liberté est le fond même de la conception du moi, cela seul eût nécessairement modifié tout l’ensemble de sa doctrine ; […] — (Jules Simon, Introduction de : « Œuvres de Descartes », édition Charpentier à Paris, 1845)
- Pensez ce que vous voudrez, docteur, mais je vous en prie, ne mettez pas en pratique ici de pareilles doctrines. Je ne puis le tolérer, d'ailleurs. — (Isabelle Eberhardt, Le Major, 1903)
- Le rapport qui existe entre la doctrine chrétienne et la rectitude des mœurs, Taine le lui avait montré : chaque fois que l’homme se fait païen, il se retrouve voluptueux et dur. — (abbé Paul Buysse, Vers la Foi catholique : L’Église de Jésus, 1926, page 189)
- Brenz, au contraire, avait développé jusqu’à son maximum la doctrine de l’ubiquité, dont le but était d’expliquer la présence du corps du Christ dans le pain de la Cène — ce qu’on nomme la consubstantiation — d’une manière qui tend à rapprocher la cène luthérienne de l’eucharistie catholique, laquelle se définit par la transsubstantiation. — (Alain Dufour, Théodore de Bèze : poète et théologien, 2006, page 111)
- C’est par vostre moyen que l’on presche partout la doctrine Apostolique. — (Louis-Sébastien Le Nain de Tillemont, « Sainte Pulquerie », dans Mémoires pour servir à l’histoire ecclésiastique des six premiers siècles, vol. 15)
- (Par extension) (Politique) Idéologie, principes de base sur lesquels s’appuient une stratégie et des plans d’actions.
- Drumont comptait sans doute sur la victoire du boulangisme pour faire triompher sa doctrine et imposer aux juifs une législation moyenâgeuse ? — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Le populationnisme et spécialement le « natalisme » de toutes les institutions françaises étonne toujours les autres pays. Pour quelle raison mystérieuse la France a-t-elle choisi une doctrine exactement opposée au comportement des Français ? — (Hervé Le Bras, Les trois France, Éditions Odile Jacob, 1986, p. 243)
- (Jurisprudence) Travaux juridiques destinés à interpréter le droit.
- Dans ce procès, la décision a été prise conformément à la doctrine.
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noradrénaline
- (Neurologie) Hormone neuromédiatrice située dans l’hypothalamus.
- La variation d’un seul acide aminé dans le gène qui code pour l’enzyme COMT, un médiateur qui métabolise la dopamine et la noradrénaline, produit une différence suffisamment importante dans cette enzyme pour modifier la résistance à la douleur et de là influer sur le courage d’une personne. — (La démagogie est-elle génétique ?, dans Le Québec sceptique, n°58, p.17, automne 2005)
- […] ont souligné le rôle crucial des neurohormones et des neuromodulateurs, telles la dopamine et la noradrénaline, ces substances qui modulent et ajustent les transferts d’influx nerveux dans les réseaux neuronaux. — (R. Lestienne et al.;, La bonne influence de nos émotions, La Recherche, 2009)
- Le neurotransmetteur endogène du système sympathique est la noradrénaline et celui du système parasympathique est l’acétylcholine. — (A. Durand, « Traitement médical de l'incontinence urinaire », dans Pelvi-périnéologie, dirigé par Bernard Blanc & Laurent Siproudhis, Springer Verlag, 2005, page 117)
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burine
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe buriner.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe buriner.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe buriner.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe buriner.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe buriner.
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palmitine
- Triglycéride que l’on trouve dans l’huile de palme.
- La palmitine, découverte par Berthelot, peut être préparée artificiellement avec l’acide palmitique et la glycérine, […]. Pour l'extraire de l’huile de palme, on soumet celle-ci à une forte pression pour éliminer les corps gras liquides, puis on fait bouillir le résidu à plusieurs reprises avec de l'alcool à 95 p. 100 : les acides gras libres se dissolvent alors dans l’alcool, tandis que la palmitine y est insoluble. — (J. Fritsch, Fabrication et raffinage des huiles végétales, manuel à l'usage des fabricants, raffineurs, courtiers et négociants en huiles, Paris : chez H. Desforges, 1905, page 6)
- Et vous disiez que la plastique féminine est de la graisse ? — C'est de la graisse, dit d'un ton catégorique le conseiller […] Palmitine, oléine, stéarine, dit-il […] Que pensiez-vous ? Que c’était de l’ambroisie ? — (Thomas Mann, La Montagne magique, Fayard, 1931, le Livre de Poche, 2013, page 358)
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gélatine
- Protéine obtenue par hydrolyse du collagène issu des os et des cartilages des animaux.
- L'osséine chauffée à l'autoclave avec de l'eau donne un albumoïde de nature plus simple, la gélatine ; celle-ci se gonfle au contact de l'eau en donnant des gelées. — (Cousin & Serres, Chimie, physique, mécanique et métallurgie dentaires, 1911)
- 1° Soie de gélatine. — La matière première utilisée est un mélange de une partie de gélatine pour deux parties de trinitro-cellulose auquel on ajoute un peu de glycérine, et de l'huile de ricin ou de lin. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature; 1re partie: Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- Pour un développement d’une durée comprise entre 45 minutes et une heure, il convient d’employer un révélateur peu oxydable, ne produisant pas de voile chimique et ne colorant pas la gélatine. La pyrocatéchine et l’iconyl (glycin) remplissent parfaitement ces conditions. — (H.Cuisinier, La pratique de la photographie stéréoscopique, paris : Paul Montel, 1929, page 51)
- […] ; on donne un coup de rouleau de gélatine pour obtenir une planéité parfaite, on laisse sécher et on collodionne avec un collodion à 3 % légèrement riciné […]. — (Agenda Lumière 1930, Paris : Société Lumière & librairie Gauthier-Villars, page 248)
- Gelée obtenue en faisant bouillir puis refroidir cette protéine.
- La gélatine fond lorsqu'elle est chauffée et se solidifie lorsqu'elle est refroidie.
- Mais il venait de surgir devant eux, hilare, les mains vides. Il riait tellement que ses joues et son cou n'arrêtaient pas de trembloter comme un plat de gélatine qu'on s'amuserait à secouer. — (Robert Merle, Week-end à Zuydcoote, 1949, réédition Le Livre de Poche, page 53)
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passerine
- (Botanique) Nom usuel de Thymelaea passerina plante de la famille des Thyméléacées que l'on rencontre dans les zones sèches et rocailleuses du sud de l'Europe et Moyen-Orient
- La passerine dioïque, qui se trouve dans les Pyrénées.
- La passerine thymélée, DC, dite vulgairement herbe de Mont-Serrat, et qui était le daphné thymélée de Linné.
- (Ornithologie) Genre de passereaux de l’ordre des granivores.
- La passerine bleue, dont le mâle a été décrit sous le nom de bruant Canada ; c’est l’embérize bleue de Latham, dite aussi ministre.
- La passerine oryzivore, appelée vulgairement ortolan de riz et bruant de la Caroline ; c’est l’embérize oryzivore de Latham ; d’autres ont employé les mots « mangeurs de riz » pour traduire le nom spécifique.
- La passerine des pâturages ; elle est devenue l’embérize des troupeaux.
- La passerine musicienne (États-Unis) de Vieillot, confondue à tort avec le petit chanteur de Cuba dont elle diffère beaucoup ; ce dernier est la passerine lépide (Cuba, Haïti) de Vieillot.
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pateline
- Féminin singulier de patelin.
- Devenue pateline, douce, attentive, inquiète, elle s’établissait dans l’esprit du bonhomme Pons avec une adresse machiavélique […]. — (Honoré de Balzac, Le Cousin Pons, 1847, chapitre XXXV, page 142 de l'édition Garnier)
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créatinine
- (Chimie) Dérivé se formant dans le tissus musculaire, par dégradation de la créatine, transporté par voie sanguine elle est éliminée par voie rénale.
- ... le taux de cholestérol augmente avec l 'âge et la créatinine (biomarqueur de la fonction rénale) est plus élévée chez les hommes que chez les femmes. — (Clinical Immunologie,- Les bases biologiques d'une bonne santé - Journal de L'institut Curie, page 6, mai 2015)
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balsamine
- (Botanique) Genre (Impatiens) de plantes angiospermes sauvages ou ornementales, dont les capsules, quand on en froisse l’extrémité, lancent les graines qu’elles renferment.
- Voyons ! entre nous, quand on voit un Minard, une cruche dorée, aller complimenter le roi, se pavaner aux Tuileries ; un Popinot en train de devenir ministre… ; et vous, un homme rompu au travail administratif, qui a vu dix gouvernements, repiquant ses balsamines… — (Honoré de Balzac, Les Petits Bourgeois, 1844, version écrite par Balzac d’un roman inachevé, repris ensuite par un autre auteur)
- balsamine. Impatience. — Les anciens faisaient entrer cette plante dans la composition d’un certain baume (balsamum) dont elle a emprunté son nom. Les botanistes l’appellent aussi noli me tangere : ne me touchez pas. La capsule de la balsamine, à l’approche de sa maturité, ne peut subir le moindre contact sans lancer aussitôt, et comme avec impatience, les graines qu’elle renferme. — (Baronne de Fresne, Le nouveau langage des fleurs, des dames et des demoiselles ; suivi de la Botanique à vol d’oiseau, 1858, pages 18)
- Des balsamines, jaune paille, fleur de pêcher, gris de lin, blanc lavé de rose, emplissaient une autre vasque. — (Émile Zola, La Faute de l'abbé Mouret, 1875)
- Ainsi de la balsamine, nommée Impatiens noli me tangere, à cause de la phrase adressée par le Christ à Marie-Madeleine après sa résurrection. — (Michel Bernardot, Sentiers botaniques, 2011)
- Une maladie de peau donnait à une partie de ses joues et à son nez recourbé, les tons rose vif de la balsamine. — (Marcel Proust, À la recherche du temps perdu, Du côté de chez Swann, 1913, Éditions Gallimard, Folio n°1924, 1987, page 68)
- Balsamine double.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.