Dictionnaire des rimes
Les rimes en : maghrébine
Mots qui riment avec "ine"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "maghrébine".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ine , ines , inne , innes , îne , înes , yne et ynes .
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déracine
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de déraciner.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de déraciner.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de déraciner.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de déraciner.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de déraciner.
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narcotine
- (Chimie) Alcaloïde de formule brute C22H23NO7 que l’on trouve dans les papavéracées, et dont le nom officiel est noscapine.
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gâtine
- (Agriculture) Terre marécageuse, en friche ou de faible rendement, difficile à cultiver.
- […] : car il n'y a nulle justesse à opposer les seules terres cultivables de l’Égypte, à toutes les terres de la France en général: il falloit au moins en excepter les forêts, les gâtines, les bruieres, les landes de Bourdeaux, & d’autres cantons, qui ne valent pas mieux que les hauteurs de la Thébaïde, où le bédouins trouvent de quoi faire paître leurs chevaux. — (Corneille de Pauw, Recherches philosophiques sur les Egyptiens et les Chinois, tome 1, Berlin , chez G. J. Decker, 1773, page 100)
- La départementale 59, dont nous parcourons les longues lignes droites depuis notre départ, est mollement vallonnée, roulante et peu encombrée. Les manuels de géographie nous disent que cette région est une gâtine – très précisément la gâtine de Loches et de Montrésor - terme qui signifiait « désert » en vieux français et « terre marécageuse, imperméable et stérile » dans les dictionnaires actuels. Ces définitions suffisent à décrire l’environnement sans grand intérêt que notre petit groupe traverse. — (Gilbert Jaccon, Le Livre de mes Rayons du Centre, tome 2 (2006-2010), chez l'auteur/Lulu.com, nouvelle édition, janvier 2016, page 162)
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amidopyrine
- Substance cristalline blanche aux usages analgésiques et antipyrétiques.
- Un analogue structurel de la phénazone, l'amidopyrine, présente des propriétés antipyrétiques supérieures à la phénazone.
- L’amidopyrine, longtemps utilisée pour ses puissantes propriétés antalgiques, a été retirée du marché français en janvier 1982. — (Muriel Poubeau, Données récentes sur la toxicité de l’amidopyrine, 1983)
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olivine
- (Minéralogie) Minéral de couleur verdâtre du groupe des silicates, sous-groupe des nésosilicates qui cristallise dans le système orthorhombique; considéré en joaillerie comme une pierre fine (semi-précieuse).
- Cet élément-trace est aussi présent dans les émeraudes, le grenat-pyrope et l’olivine. — (Philippe Dorbaire, L’influence des astres sur votre santé, 1996, page 120)
- La source la plus considérable est le manteau terrestre, où les péridotites sont justement formées de minéraux ferro-magnésiens comme les olivines et les pyroxènes. — (Cyrille Delangle, Le Fer rubané, Centre de Géologie Terrae Genesis, février 2016)
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myrosine
- (Chimie) Enzyme extraite des graines de différentes brassicacées (anciennement crucifères), dont la moutarde. Nommée aussi thioglucoside-glucohydrolase.
- J'ai donné le nom de myrosine à une substance qui n'est pas encore, pour moi, parfaitement définie,... — (Bussy, Journal de Pharmacie et des sciences accessoires, année 1840 tome 26, page 44)
- En présence d'eau la myrosine hydrolyse la sinigrine pour donner naissance à un organo-sulfuré, l'isothiocyanate d’allyle ayant un goût piquant. C'est un mécanisme de défense de la moutarde contre les herbivores.
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ovalbumine
- Principale protéine du blanc d’œuf.
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dicline
- (Botanique) Dont les fleurs mâles et femelles sont nettement séparées sur le rameau porteur.
- En Afrique, dans la région des Grands-Lacs, de nombreux flamboyants à fleurs bleues alternent avec des flamboyants à fleurs rouges, notamment le long du lac Tanganyika. La fleur rouge est du genre dicline, non hermaphrodite, avec un pistil qui constitue l’organe femelle ; la fleur bleue est aussi du genre dicline, mais avec des étamines contenant des graines de pollen, fameuse substance mâle. — (Jean-Louis Baghio'o, Le flamboyant à fleurs bleues, Éditions Caribeénnes, 1981, page 22)
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cavatine
- (Musique) Air d’opéra, ordinairement assez court, qui n’a ni reprise ni seconde partie.
- Le jugeur, qui ne s’étonne de rien, qui se mouche au milieu d’une cavatine aux Bouffons, y crie brava avant tout le monde, et contredit ceux qui préviennent son avis, était là. — (Honoré de Balzac, La Peau de chagrin, 1831)
- Elle se tourne, alerte et d’un mouvement vif… — Sur vos lèvres alors meurent les cavatines… — (Arthur Rimbaud, Roman, 1870)
- Il n’y a que certains paysages, et encore à certains moments, qui présentent la beauté achevée. Ordinairement on n’a que des commencements de sensations, des motifs de cavatine ! Pour les avoir parfaites, il faut les corriger, les compléter. — (Hippolyte Taine, Carnets de voyage : Notes sur la province, 1863-1865, Hachette, 1897)
- L’ensemble faisait le bruit d’une charrue roulant sur des pavés mais en prêtant l’oreille on entendait, comme un souffle lointain, le murmure émouvant d’une cavatine de Lully. — (Jean-Christophe Rufin, Sauver Ispahan, chapitre 21, page 214. Éditions Gallimard, 1998)
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phalline
- (Chimie)(Désuet) Ancien nom de la phallolysine.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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indiscipline
- Manque de discipline.
- La garde mobile de la Seine n'était pas encore organisée, qu'il était facile déjà de reconnaître le mauvais esprit qui l'animait. Elle poussait l'amour de l'indiscipline jusqu'à l'absurde. — (Amédée Achard, Récits d'un soldat - Une Armée Prisonnière; Une Campagne Devant Paris, 1871)
- Durant l’avant-midi, l’adolescente n'avait pu s'empêcher de se plaindre de l’indiscipline de ses deux frères qui acceptaient mal son autorité. — (Michel David, Au bord de la rivière, tome 1 : Baptiste, Kennes Éditions, 2017/Éditions Hurtebise inc, 2011)
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églantine
- (Botanique) Fleur de l’églantier.
- Et l’églantine du ménestrel sera fanée, que fleurira toujours la giroflée, chaque printemps […] — (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
- C’étaient des regards doux et délicats comme les lotos bleus qui nagent sur les eaux, des expressions fugitives comme les faibles parfums de l’églantine, des mélancolies tendres comme le velours des mousses ; fleurs de deux belles âmes qui naissaient d’une terre riche, féconde, immuable. — (Honoré de Balzac, Illusions perdues, première partie : Les Deux Poètes)
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nectarine
- (Botanique) Variété de pêche à la peau lisse et brillante.
- Les brugnons redeviennent à la mode depuis trois ans. Il ne faut pas les confondre avec les nectarines qui ont à peu près le même aspect et qui sont souvent vendues sous leur nom. Ce sont des variétés créées pour être plus résistantes, la chair est plus jaune et plus filandreuse et le noyau se détache aisément, ce qui n'arrive jamais dans un brugnon. — (Elle, 30 juin 1969, page 82, col. 4)
- (Entomologie) Espèce de vespidae d'Amérique du Sud, dont le corps noir est arrondi. Elles construisent des nids formés par un emboîtement de sphères concentriques. Appellation binomiale : Nectarina lecheguana Latreille.
- C'est la nectarine qui construit les plus grands nids et qui, pour cette raison est cultivée ou recherchée... — (Du Buysson, in Beiträge zur Kenntnis der Hymenopterenfauna von Paraguay article en français : Vespides et Chrysidides, 1905)
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lettrine
- (Imprimerie) Lettre majuscule, simple ou ornée d’un corps supérieur à celui du caractère employé pour le texte, que l’on place au début d’un chapitre ou d’un paragraphe et qui occupe une ou plusieurs lignes.
- Lettre majuscule qui se met au haut des colonnes ou des pages d’un dictionnaire, pour indiquer les initiales des mots qui s’y trouvent.
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fascine
- Fagot de petit bois.
- Le travail à exécuter était difficultueux, car les castors devaient, après les avoir rognées à la dimension convenable, traîner à travers la vase bûches et fascines. — (James Oliver Curwood, Kazan, 1914, traduit de l’anglais par P. Gruyer et L. Postif, Hachette, 1937, page 208)
- Fagot de branchages dont on se sert pour combler des fossés, réparer de mauvais chemins et faire des ouvrages de défense.
- Au temps de Vercingétorix, trois enceintes de fascines et de terre battue, revêtues de pierres sèches, s’arrondissaient en amphithéâtre sur le flanc de la colline. — (George Sand, Jeanne, 1844)
- On fait alors des puits d’un mètre de diamètre environ, cerclés par des fascines destinées à retenir les terres qui pourraient s’ébouler. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 81)
- La circulation dans des rigoles ouvertes, l’écoulement sur des fascines sont très efficace à cet égard. — (Odette Bussard, Cultures légumières, 1943)
- La tranchée était plutôt bâtie que creusée, composée de sacs, de fascines et de claies, trop mince rempart que nous consolidions toutes les nuits. — (Jean Guéhenno, Journal d’un homme de 40 ans, Grasset, 1934, réédition Le Livre de Poche, page 181)
- Comme dans les Rhunes, les parois de la tranchée étaient retenues par des fascines. — (Robert Merle, Malevil, 1972)
- Construction de fagots disposés à l'horizontale entre deux rangs de pieux, qui sert comme barrière ou pour empêcher l'érosion des berges d'un cours d'eau ou de ruissellement de surface.
- Assemblage.
- Des étudiants, des ouvriers couraient. Il passa devant des fascines de barbelés (à quoi ça pourrait-il servir ?), monta, contourna la mitrailleuse atteignit le palier. — (André Malraux, La Condition humaine, 1946, réédition Folio Plus Classiques, 2019, page 249)
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bismuthine
- (Minéralogie) Synonyme de bismuthinite.
- La bismuthine est accompagnée d’agrégats de bismuth à l’état natif. — (Jörn Brinckmann, Isidore Bapfeguhita, La géologie et la minéralisation primaire de l’or de la Chaîne Kibarienne, nord-ouest du Burundi, Afrique orientale, 2001)
- (Chimie) (Indénombrable) Composé chimique inorganique de formule brute BiH3.
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cornaline
- (Minéralogie) Pierre précieuse rouge et un peu transparente, variété de calcédoine.
- Sa broche ovale lui servait souvent à agrafer, l’un sur l’autre, les bords d’un accroc dans sa robe de taffetas noir, et son petit doigt s’ornait d’un cœur de cornaline rosée, où flambaient les mots ie brusle, ie brusle, —une bague ancienne trouvée en plein champ. — (Sidonie-Gabrielle Colette, La Maison de Claudine, Hachette, 1922, coll. Livre de Poche, 1960, page 109)
- Tête gravée sur une cornaline. - Cachet de cornaline. - Il y a des cornalines de plusieurs couleurs. - Cornaline sanguine.
- Il semblerait pourtant que les femmes du fleuve préfèrent les grosses cornalines de formes les plus diverses, et les belles agates qu’elles portent enfilées en colliers brillants. — (Marie-Françoise Delarozière, Guy Ciampini, Catherine James, Les Perles de Mauritanie, 1985)
- À la cornaline, on reconnaît un grand nombre de propriétés, dont celle de fournir une protection complète contre le mauvais sort. — (Gisèle Simard, Petites Commerçantes de Mauritanie, 1996)
- (Jeux) Bille pour jouer, bille de verre contenant des veinures colorées, agate. Belle bille par opposition aux billes en terre cuite utilisées autrefois par les enfants.
- On le voit: on y retrouve les mots "agate" et "cornaline". Les billes merveilleuses de Gide enfant doivent aussi avoir été polies et brillantes, comparables aux ongles de Ludwigson. — (Harald Emeis, Présence d'André Gide dans Les Thibault de Roger Martin du Gard, tome 2, éditions Die Blaue Eule, 2006)
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biguine
- (Danse) Danse et musique guadeloupéenne, née au XIXe siècle.
- La biguine possède de nombreux traits communs avec le jazz de la Nouvelle Orléans.
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voisine
- Femme qui est, qui demeure auprès d’une autre.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Cité (du genre féminin) dont le terroir est proche de celui d'une autre.
- Du même coup, Épernay passe de 4.000 habitants vers 1850 à 20.000 vers 1900, à 23.000 de nos jours, entraînant dans sa prospérité ses voisines Ay, Dizy, Magenta. — (René Crozet, Petite Histoire de Champagne : des origines au début du XXe siècle, Cressé : Éditions des Régionalismes, 2018, p. 196)
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fine
- (Typographie) Terme utilisé communément dans l’imprimerie et par les typographes pour désigner une espace insécable, mais d'une largeur fixe non justifiable (en cas de justification des lignes complètes de paragraphes entre les deux marges), et plus fine (entre un sixième et un quart de cadratin, selon les polices de caractères utilisées) que l’espace normale (un demi cadratin) séparant les mots ; la fine est utilisée soit en juxtaposition avec certains signes de ponctuation, soit aussi (dans les conventions typographiques françaises) comme séparateur de groupes de chiffres dans un nombre ou un numéro.
- On insèrera en français une fine avant les signes de ponctuation double comme les deux-points, le point-virgule, le point d’exclamation, le point d’interrogation, ainsi qu’à l’intérieur des guillemets français, ou parfois aussi après une puce ou un tiret demi-cadratin en tête d’un élément dans une liste ou énumération afin que les premiers termes de chaque élément apparaissent verticalement alignés en cas de justification des paragraphes. On utilisera aussi la fine comme séparateur de groupes de chiffres dans les nombres et numéros.
- Les fines typographiques juxtaposées aux signes de ponctuation dans les documents déjà mis en page sont le plus souvent codées U+2009 (un cinquième de cadratin, soit 0,2 em) dans les normes Unicode et ISO/IEC 10646. Cependant les typographes francophones recommandent traditionnellement souvent plutôt U+2005 (la fine d’un quart de cadratin, soit 0,25 em), contrairement aux typographes anglophones qui lui préfèrent traditionnellement U+2006 (la fine d’un sixième de cadratin, soit 0,166 em, presque invisible et très souvent omise). La différence de largeur entre les fines dépend de la façon dont sont conçues les polices de caractères utilisées, et notamment de l’approche incluse dans les glyphes eux-mêmes, puisque les typographes français ont souvent utilisé dans leurs polices une avance plus réduite que les typographes anglophones, afin de faire tenir plus de texte dans les lignes de paragraphes, sans trop augmenter le nombre de pages dans les ouvrages imprimés. Les polices de caractère modernes tiennent compte de la conception de leur glyphes pour ajuster la largeur de la fine typographique U+2009 qu’elles contiennent. Les autres fines à largeur constante U+2005 et U+2006 sont réservées aux typographes pour le rendu final des documents déjà totalement mis en page, avec des polices de caractères bien déterminées.
- Dans certains cas, la fine typographique U+2009 peut être partiellement justifiable (et légèrement agrandie) mais uniquement en cas d’activation de la justification des espaces d’approche intercaractère. La justification usuelle des paragraphes ne fait souvent pas appel à cet ajustement (nécessaire seulement dans la présentation de colonnes de texte très étroites afin d’éviter des espacements excessifs entre les mots lorsque les paragraphes sont justifiés), mais ne justifiera que les autres espaces. Les autres espaces fixes U+2000..U+2006, exprimées en cadratins, ne sont normalement pas affectées par la justification, et sont donc recommandées chaque fois que l’espace doit absolument conserver une largeur fixe, mais elles restent sécables.
- Toutefois, toutes ces fines ont le défaut de rester encore sécables (à cause d’une omission non corrigeable dans les propriétés Unicode du caractère U+2009), et une autre fine de largeur équivalente (mais insécable) a été ajoutée plus récemment (depuis Unicode 5.1) pour corriger ce défaut, codée U+202F. Cette dernière n’est pas encore supportée par nombre de polices, et les navigateurs internet ou moteurs de rendus, s’ils la traitent correctement comme insécable, omettent souvent de la remplacer par U+2009 quand cette dernière est disponible dans les polices utilisées. Pour ces raisons, la fine typographique devrait plutôt être représentée en SGML de façon symbolique avec « &nnbsp; », afin que les moteurs de rendus puissent déterminer plus librement le caractère Unicode équivalent à utiliser ; en HTML cependant (et aussi dans les documents graphiques SVG), cette référence symbolique (absente de leurs normes) n’est que rarement supportée par les moteurs de rendu : on lui préférera alors «   » (U+2009), un caractère bien supporté mais rendu insécable par une propriété CSS « white-space:nowrap ».
- (Vieilli) Eau-de-vie de raisin, en particulier cognac, de qualité supérieure. Apocope de fine champagne.
- — Je veux, dit Bénin, un grog au rhum.— Tiens ! moi aussi.— Je ne connais pas ça messieurs…, mais j’ai de la fine que je ne vous dis que ça.— Donnez de la fine ! — (Jules Romains, Les Copains, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 83)
- Sur ces mots, il a commandé trois nouvelles fines à l'eau. — (Jo Barnais, Mort aux ténors, chapitre IX, Série noire, Gallimard, 1956, page 89)
- Ce traitement, on l’imagine N’est que pour la petite angine,Car s’il s’agit d’une grosse angineFaut ajouter un litre de fine. — (Jean Constantin, La petite angine, 1960)
- L’oncle Jules rapportait du Roussillon des raisins à l’eau-de-vie, des gâteaux mielleux qui collaient aux dents, un foie d’oie comme un cœur de veau, de la fine d’avant le déluge, et des R remis à neuf. — (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, page 26)
- Toute seule au barDans un coin noirUne blonde platineSirote sa fine — (Chagrin d'amour (groupe), Chacun fait (c'qui lui plaît), 1981)
- (Industrie minière) Fraction fine issue d’un concassage ou d’un broyage.
- Les opérations de broyage marquent usuellement le terme des opérations d’épuration des fines, que celles-ci soient destinées à l’agglomération ou à la carbonisation. — (Ch. Berthelot, Épuration, séchage, agglomération et broyage du charbon, Paris : chez Dunod, 1938, page 362)
- Aphérèse de perle fine.
- Et voilà au cou de Bertille, médusée, deux cents fines tirées du profond des mers chaudes où le requin parfois vient croquer du plongeur. — (Hervé Bazin, Cri de la chouette, Grasset, 1972, réédition Le Livre de Poche, page 114)
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embobine
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de embobiner.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de embobiner.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de embobiner.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de embobiner.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de embobiner.
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courtine
- (Mobilier) Rideau servant à dissimuler ou à décorer un lit.
- Et tout ce qu’il vit, c’est que les courtines de son lit étaient closes, et que, pour sûr, elle était dedans. — (George Sand, François Le Champi, 1847)
- Il ferait beau voir qu'un grand coquin comme moi se prélassât sous les courtines, tandis qu'une fillette comme vous dormirait sur la dure. Ce serait le monde renversé ! — (Maurice Sand, Raoul de la Chastre: aventures de guerre et d'amour, Paris : chez Michel Lévy frères, 1865, page 277)
- Il y avait du même côté un second lit un peu plus petit, lui aussi demi-clos de courtines. — (Maurice Genevoix, Raboliot, 1925)
- J’avais capturé de mon séant, dans l’ombre de mes courtines, ce furtif papillon […] — (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
- Parce que j’avais trop chaud l’été sous les courtines de reps du grand lit. — (Marcel Proust, Du côté de chez Swann, 1913 ?)
- (Vieilli) (Religion) Tenture disposée derrière un autel.
- (Fortification) Mur ordinairement rectiligne, reliant deux bastions.
- Ici, on eût dit les ruines blanchies d’une ville, avec ses monuments, ses colonnes, ses courtines abattues […] — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- L’archer qui tout le long du jour se promenait sur la courtine, dès que le soleil brillait trop fort, rentrait dans l’échauguette, et s’endormait comme un moine. — (Gustave Flaubert, Trois Contes : La Légende de Saint Julien l’Hospitalier, 1877)
- Les tours, espacées entre elles de 25 à 30 mètres environ, sont cylindriques à l’extérieur, terminées carrément du côté de la ville et réunies entre elles par de hautes courtines […] — (Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888)
- (Argot) (Sports hippiques) (Au pluriel) Courses hippiques.
- Pendant des années, j’ai fréquenté les courtines. Je ne suis pas un flambeur invétéré, mais tout de même, il ne me déplaît pas d’exercer ma sagacité à la recherche d’un outsider [sic]. — (Jo Barnais, Mort aux ténors, chapitre XXI, Série noire, Gallimard, 1956, page 190)
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houssine
- Verge ou baguette flexible de houx ou d’autre arbre dont on se sert pour aiguillonner des animaux au labour et au débardage ou pour battre des habits, des meubles, etc.
- Je te ferai faire sur le dos un carillon de houssines par les carrefours de Paris. — (Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, 1831)
- Vicente tourna la tête d’un air d’inquiétude pour voir s’il n’était pas observé ; il hâta le pas du cheval d’un coup de houssine, et, tout en courant à côté de moi, il haussait légèrement la tête, ouvrant la bouche et levant les yeux en l’air, signe d’affirmation ordinaire à des gens qu’on serait tenté de croire silencieux, vu la difficulté que l’on éprouve pour en tirer une réponse à une question précise. — (Prosper Mérimée, Lettres d’Espagne, 1832, rééd. Éditions Complexe, 1989, page 110)
- Si le cheval n’a pas de l’âme, à chaque enjambée du garçon il est aiguillonné par la houssine ou le bâton qui agit adroitement, quand toutefois ce stimulant n’est pas remplacé par le claquement du fouet, […]. — (Gabriel Maury, Des ruses employées dans le commerce des solipèdes, Jules Pailhès, 1877)
- L’officier allemand s’avançait d’un pas à la fois nonchalant et élastique. Il tenait dans sa main droite une houssine dont il décapitait, distraitement, les hampes des larges fleurs bleues dont la clairière était parsemée. — (Pierre Benoit, Monsieur de la Ferté, Albin Michel, 1934, Cercle du Bibliophile, page 321.)
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glossine
- Mouche tsé-tsé.
- Ce hallier, comme ceux de la région dont nous venions, était caractéristique de la zone à glossines, les dangereuses mouches propagatrices de la maladie du sommeil. — (René Thévenin, Les Chasseurs d’hommes, in Sur l’autre face du monde et autres romans scientifiques de Sciences et Voyages, Robert Laffont, 1973, page 126)
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échine
- Partie du dos de l’homme ou de certains animaux, en forme d’épine, qui va de la nuque au coccyx.
- Il a une douleur le long de l’échine.
- Il entre, souriant, l’échine basse, frétille autour de vous, vous appelle « cher maître », et ne s’en ira pas sans emporter votre dernier livre. Rien que le dernier ! — (Alphonse Daudet, Le dernier livre, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, collection Le Livre de Poche, 1974, page 183)
- « Gardes ! Au Roi ! » cria Philippe le Bel.Sa voix fit passer le froid dans l’échine des assistants, et se répercuta, insolite, terrible, à travers le château et la nuit. — (Maurice Druon, Les Rois maudits, tome 1, « Le Roi de fer »)
- (Sens figuré) Il sentait couler dans ses veines toute la sanie des rêves impuissants, des appétences infécondes, et sur son échine s'appesantissait le fardeau de la résignation et de la timidité. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 27)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.