Dictionnaire des rimes
Les rimes en : macroséisme
Que signifie "macroséisme" ?
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- Séisme perceptible par l’homme contrairement au microséisme, que seuls les sismographes perçoivent.
- Un tremblement de terre, c'est en fait un macroséisme, détectable par l'homme.
- Un macroséisme détruit de nombreux ouvrages par l’entremise de tels phénomènes. — (Markus Weidmann, Tremblements de terre en Suisse, 2003)
Mots qui riment avec "isme"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "macroséisme".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : isme et ismes .
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évangélisme
- (Christianisme) (Désuet) Synonyme de luthéranisme.
- (Christianisme) Courant dominant du protestantisme.
- C’est ainsi qu’en France, le mouvement précurseur du protestantisme était déjà appelé évangélisme ou biblianisme et Érasme a cherché, lui aussi, à caractériser la foi des « évangéliques » car l’appellation désignait les protestants en général. — (Guillermo Uribe, Les transformations du christianisme en Amérique latine - Des origines à nos jours, 2009)
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lamarckisme
- (Biologie) Théorie selon laquelle l'environnement dans lequel vit une espèce végétale ou animale amène cette espèce à se modifier pour s'adapter.
- Si donc le darwinisme, pas plus que le lamarckisme, ne nous éclairent sur l'origine des callosités, quelle hypothèse explicative nous reste-t-il? La mutationniste, qui rallie aujourd'hui la pluralité des savants. — (Jean Rostand, La vie des crapauds, 1933)
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élitisme
- Attitude favorisant la formation d’une élite et l’accession des individus jugés comme étant les meilleurs aux postes de responsabilités.
- Il aimait l’élitisme et ne jurait que par les plus forts de la classe. — (Julie Carry, L’Élitisme à la française, 2018)
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didactisme
- Caractère didactique de quelque chose, de quelqu’un.
- Le didactisme d’une œuvre.
- Le théâtre d'O'Neill rejoint souvent la pièce à thèse, mais il ne tombe jamais dans le didactisme. — (Arts et littérature, 1936)
- Le mérite du Voyage en Italie serait bien d’abord celui du relâchement de ce didactisme impérieux. — (Jean-Pierre Guillerm, Vieille Rome: Stendhal, Goncourt, Taine, Zola et la Rome baroque, 1998)
- directivisme
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fatalisme
- Doctrine exposant que la situation et les événements (désagréables) sont à mettre au compte de la fatalité, ou de la volonté divine. Négation du libre arbitre.
- Bêtises, bêtises ! je voudrais bien que vous vous donnassiez la peine d’étudier le fatalisme, religion de l'empereur Napoléon. — (Honoré de Balzac, Les Employés, édition définitive)
- [À propos de] l’indiscrète manière d’attribuer à la providence les sottises ou les fautes des individus, et de trouver bien, les événements quels qu’ils soient, par le seul fait qu’ils sont accomplis, et par conséquent permis, ou voulus de Dieu. Ce charabia de piété mal entendue, en glorifiant tout abusivement, ressemble fort au fatalisme musulman. — (Amiel, Journal intime,1866)
- Claude Bernard explique très bien les deux termes : « Nous avons donné le nom de déterminisme à la cause prochaine ou déterminante des phénomènes. Nous n’agissons jamais sur l’essence des phénomènes de la nature, mais seulement sur leur déterminisme, et par cela seul que nous agissons sur lui, le déterminisme diffère du fatalisme sur lequel on ne saurait agir. Le fatalisme suppose la manifestation nécessaire d’un phénomène indépendant de ses conditions, tandis que le déterminisme est la condition nécessaire d’un phénomène dont la manifestation n’est pas forcée. Une fois que la recherche du déterminisme des phénomènes est posée comme le principe fondamental de la méthode expérimentale, il n’y a plus ni matérialisme, ni spiritualisme, ni matière brute, ni matière vivante ; il n’y a que des phénomènes dont il faut déterminer les conditions, c’est à dire les circonstances qui jouent par rapport à ces phénomènes le rôle de cause prochaine. » […] Comme le dit très bien Claude Bernard, du moment où nous pouvons agir, et où nous agissons sur le déterminisme des phénomènes, en modifiant les milieux par exemple, nous ne sommes pas des fatalistes. — (Émile Zola, Le Roman expérimental, 1880)
- (par extension) (Familier) Résignation devant le cours des choses, sur lequel on s’abstient d’agir.
- […] le fatalisme n’opposant aucune précaution contre la peste, ce terrible fléau y enlève très souvent une partie très considérable de la population. — (Adriano Balbi, La Population des deux mondes, Revue des Deux Mondes, tome 1, 1829)
- Et Yasmina essayait de le consoler, de lui inculquer son tranquille fatalisme.- Mektoub, disait-elle. Nous sommes tous sous la main de Dieu et tous nous mourrons, pour retourner à Lui… — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
- Mais comment y parvenir, ajoutent-ils, considérant l’apathie formidable et le fatalisme de nos classes dirigeantes ? — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- (par extension) Enchaînement fatal, inévitable, logique.
- Suis-je une brute inconsciente, livrée au despotisme de l’instinct, vouée au fatalisme de la perversité ? — (Octave Mirbeau, Contes cruels : La Chanson de Carmen (1882))
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béotisme
- Défaut de celui qui est béotien.
- On ne se convertit pas de la finesse au béotisme. — (Ernest Renan, L’Avenir de la science, pensées de 1848, Édition C. Lévy, 1890, chapitre v, pages 102.)
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figurisme
- Doctrine de ceux qui regardent les événements de l’Ancien Testament comme des figures de ceux du Nouveau.
- Le figurisme est ainsi, aux yeux de C.-L. Maire, le fil directeur qui met en évidence la cohérence de la trajectoire janséniste à travers tout le siècle. — (Revue d’histoire de l’Église de France, volume 82, numéros 208 à 209, 1996)
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loyalisme
- Obéissance fidèle à son souverain, au gouvernement établi.
- Dans le Haouz, dont la population était en général plus maniable et où il n’y avait qu’une garnison de mokhaznis à Marrakech, le makhzen s’appuyait sur quelques tribus d’un loyalisme plus ou moins éprouvé […]. — (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les éditions de la porte, 1947, page 75)
- Toutefois, les cités islamiques n’avaient jamais créé d’institutions autonomes […] Leurs habitants n’avaient aucun loyalisme civique ; ils n’étaient pas d’authentiques citoyens. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992)
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italianisme
- (Linguistique) Tour, mot ou usage propres à la langue italienne transposés dans une autre langue.
- Un compte chypriote de 1367 offre l’exemple d’un français truffé d’italianismes et parsemé de mots empruntés au grec. — (Mille ans de langue française, Perrin, 2007)
- La mode des hispanismes, qui était venue, dans les années 1620-1630, équilibrer tant soit peu les anciens « italianismes », est la dernière grande vague d’emprunts à l'étranger, avant les anglicismes de la fin du XVIIIe siècle. — (Mille ans de langue française, Perrin, 2007)
- Trop plus, trop mieux, le plus de temps sont des italianismes (traductions de troppo più, troppo meglio et il più del tempo) que l’on trouve dans les traductions de Jacques Amyot (1513-1593).
- Il y a de nombreux italianismes chez les poètes français du XVIe siècle.
- (Architecture, Art) Goût pour ce qui vient d’Italie.
- L’italianisme, dont le marbre faisait partie essentielle, connut sa plus grande expansion de 1670 à 1680. — (Jean de La Varende, Versailles, édition Henri Lefebvre, 1959, page 91)
- (Musique) Façon d’écrire la musique caractéristique de ce qui se fait en Italie.
- Sa production [de Prætorius], impressionnante, presque entièrement consacrée à la musique sacrée, tente de concilier l’aspect savant et rigoureux, très allemand, et des accents d’italianisme […]. — (Le Devoir, 21 décembre 2007)
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paganisme
- Religion des païens, sorte de polythéisme.
- Le paganisme des Grecs était l’une des principales causes de la perfection de leur goût dans les arts : ces dieux, toujours près des hommes, et néanmoins toujours au-dessus d’eux, consacraient l’élégance et la beauté des formes dans tous les genres de tableaux. — (Germaine de Staël, De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales, 1800)
- La Gaule était restée longtemps en dehors de cette christianisation. Pendant près de deux siècles, le paganisme résista aux entreprises de la nouvelle religion. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Jamais, peut-être, pareille orgie ne s’était déroulée à la face du ciel depuis les tristes âges du paganisme, et, si je n’avais été prévenu, je me serais cru transporté par un songe diabolique dans les sentines de Suburre, dans les lupanars de Capoue. — (Pierre Louÿs; Les Aventures du roi Pausole, 1901)
- L’enfance de la jeune fille s’était écoulée pâle et décolorée, au milieu de pratiques religieuses outrées, dans ce pays où la religion du Christ est plutôt un paganisme que la foi pure, noble et simple de nos contrées. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
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atavisme
- (Biologie) Réapparition, chez le descendant, d’un ou plusieurs caractères qui avaient appartenu à un de ses ancêtres, sans se manifester dans les générations intermédiaires.
- Mais ne nous arrêtons pas à toutes ces définitions qui n’expliquent rien ; retenons seulement que, contrairement à la définition de Littré, d’après Darwin et ses élèves, pour qu’il y ait atavisme il faut qu’il y ait interruption dans la ressemblance ; si la chaîne n’est pas interrompue, c’est de l’hérédité ordinaire. — (Ch. Fauvelle, « De l’atavisme », Bulletins de la Société d’anthropologie de Paris, série 3, tome 9, 1886, page 77)
- Transmission héréditaire de certains traits physiques ou moraux.
- Pourtant, il doutait de l’atavisme, son opinion était, malgré un exemple singulier pris dans sa propre famille, que la ressemblance, au bout de deux ou trois générations, doit sombrer, en raison des accidents, des interventions, des mille combinaisons possibles. — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre II)
- "L’Évasion" [de Brieux], c'est la révolte contre l'atavisme ; c'est la négation de la fatalité physiologique et morale de la race. […] Oui, c'est montrer aux fils qu'ils ne sont pas coupables des fautes et des tares de leurs pères ; qu'ils peuvent s'en affranchir, et libérés de l'étreinte du passé, s'élancer hardiment vers l'avenir !. — (Adrien Bertrand, Eugène Brieux (1910))
- Ses cheveux lisses et noirs, jetés en arrière, son collier de barbe noire courte et bouclée, son teint olivâtre et ses pommettes un peu saillantes trahissaient un atavisme tartare, ce qui n’empêchait pas M. Varichkine de se conduire avec la plus parfaite courtoisie d’un diplomate occidental. — (Maurice Dekobra, La Madone des sleepings, 1925, réédition Le Livre de Poche, pages 55-56)
- « Un atavisme douloureux a fait de Marie une enfant étrange, à sensibilité terriblement pénétrante et tourmentée d’orgueil. » — (Léon Frapié, L’orpheline, dans Les contes de la maternelle, éditions Self, 1945, page 53)
- La paranoïa constatée chez de nombreux despotes relève davantage de l’inévitable accident de travail que de l’atavisme. — (Mikal Hem, Et si je devenais dictateur, traduit du norvégien par Jean-Baptiste Coursaud, Gaïa, 2017, page 192)
- Elles imprègnent son esprit par atavisme et par réflexe de protection — (Philippe Pons, Corée du Nord, un État-guérilla en mutation, éditions Gallimard, avril 2016, page 199)
- D'ailleurs, le choix fait de mettre un terme aux rezzous procédait directement de cet atavisme ethnique voulant que le nomade « vive sur la bête », en l'occurrence sur le sédentaire, à l'image du laborator médiéval dont le destin était d'assurer l'entretien du bellator. — (Emmanuel Garnier, L'Empire des sables : La France au Sahel 1860-1960, Éditions Perrin, 2018)
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hydrargyrisme
- (Médecine) Intoxication par le mercure [1], synonyme d’hydrargyrie.
- Selon l’historien M. Molina pourtant, l’hydrargyrisme ne semblait plus représenter à cette époque un danger pour les travailleurs du fond. — (Carmen Salazar-Soler, Anthropologie des mineurs des Andes: dans les entrailles de la terre, 2002)
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épéisme
- (Escrime) Escrime pratiqué avec une épée.
- Mais il serait nécessaire pour cela d’amener à composition les conservateurs endurcis de la méthode fleurettiste et les réactionnaires obstinés de l’épéisme pratique. — (Achille Édom, L’Escrime, le duel & l’épée, 1908)
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anglicanisme
- (Christianisme) Doctrine de l’église protestante qui domine en Angleterre.
- L’anglicanisme, qui fait preuve d’une grande tolérance interne, est donc très divers. — (Hubert Bost, Jean Baubérot, Protestantisme, 2000)
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millénarisme
- (Religion) Doctrine qui soutient l’idée d’un règne terrestre du Messie, après que celui-ci aura chassé l’Antéchrist et préalablement au jugement dernier.
- Le millénarisme a été l’objet d’une multitude d’études: théologiens, historiens et sociologues considèrent volontiers qu’il s’agit d'un courant de pensée digne d’intérêt. — (Pascal Bouvier, Millénarisme, messianisme, fondamentalisme: permanence d’un imaginaire politique, 2008)
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dilettantisme
- Caractère ou manière d’être de celui qui est dilettante, qui n’est pas professionnel.
- Il va de soi que cette capacité d'écrire sur des sujets aussi différents lui valut son lot de critiques : on lui reprocha ainsi de ne pas connaître suffisamment les sciences sur lesquelles il écrivait et, en fin de compte, de faire preuve de dilettantisme. — (Esther Benfredj, « Arthur Koestler : itinéraire d'un enfant du siècle », in Argument, vol. 18, n° 2, printemps-été 2016, p. 65)
- Elle n'était pas amoureuse, mais elle aimait paraître avec le bel Italien qui exhibait sa fortune de manière un peu ostentatoire et démontrait un dilettantisme ajoutant à son charme. — (Justine Laval, Les Romanesques, tome 5 : L'enfant de l'amour, Éditions 92, 2011, chap. 3)
- Faire quelque chose par dilettantisme, par pur dilettantisme : Sans y tenir, sans y avoir intérêt, par plaisir.
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intellectualisme
- (Philosophie) Doctrine métaphysique d’après laquelle tout dans l’univers est subordonné à l’intelligence.
- Wolff n’a fait que verser, en quelque sorte, du côté où penchait déjà Leibniz, lorsqu’il a professé le pur intellectualisme. — (Revue critique, 23 septembre 1876, p. 202)
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caféisme
- Consommation excessive et chronique de café.
- Il serait superflu de rappeler ici le tableau de l'alcoolisme […] ; mais nous voulons appeler l'attention sur la ressemblance que présentent avec lui le caféisme, le théisme, le cocaïsme, états pathologiques beaucoup plus rares et beaucoup moins connus, mais pourtant réels. — (Actes de l'Académie nationale des sciences, belles-lettres et des arts de Bordeaux, 3e série, 32e année, Paris, E. Dentu, 1870, p.207)
- En août 1883, Mme M... est atteinte d'une pneumonie droite franche qui, malgré la grossesse et malgré le caféisme, évolue très normalement en 9 jours ; […]. — (Octave Guelliot, Du Caféisme chronique, Reims, imprimerie Matot-Braine , 1885, p.9)
- Addiction au café.
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essentialisme
- (Philosophie) Doctrine qui s’attache à l’étude de l’essence.
- (Biologie) Conception selon laquelle les diverses espèces animales et végétales diffèrent entre elles par essence, ce qui implique la reconnaissance de la discontinuité du vivant.
- (Par extension) Conception selon laquelle les diverses ethnies et leurs identités socioculturelles diffèreraient entre elles par essence.
- (Sociologie) Conception selon laquelle, en raison d'un déterminisme biologique, les hommes et les femmes ont par nature des caractéristiques, des aptitudes, des rôles sociaux distincts et immuables.
- Les analyses féministes ont largement critiqué l’essentialisme car il favorise l’émergence de discours enfermant les femmes dans leurs corps (dans leurs caractéristiques anatomiques, biologiques et dans leur fonction reproductrice) — (Lorena Parini, Essentialisme, anti-essentialisme et féminisme, 2007 → lire en ligne)
- Sur la question du féminisme, le différentialisme revient à un essentialisme, puisqu'il insiste sur des différences de nature (d'essence) entre hommes et femmes.— (Féminisme différentialiste → lire en ligne)
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cyclisme
- Sport qui consiste à monter une bicyclette ou une motocyclette (bien qu’on dise plutôt motocyclisme dans ce second cas).
- Elle ne faisait sûrement pas assez de bicyclette pour avoir droit à la mention cyclisme, comme un coureur.. — (Paul Guth, Le mariage du Naïf, 1957, réédition Le Livre de Poche, pages 95-96)
- Les pages qui suivent s’adressent au débutant comme au sportif confirmé et à toutes les personnes désireuses de parfaire leur condition physique en profitant je l’espère, des bienfaits que peut leur apporter le cyclisme, sport d’endurance par excellence. — (Bernard Lecoanet, Cyclisme et condition physique, 2011)
- Moi, je dis toujours « cyclisme », pas « vélo »…– Ah oui? – Oui, je pense qu’il y a un rayonnement supérieur dans le mot « cyclisme » qui convient mieux au sport en question.– Oui, c’est vrai, mais en même temps, le mot « vélo » fait un lien entre l’enfance émerveillée et le sport cycliste de haut niveau, si vous voulez…– Oui? Alors… c’est parce que moi…– C’est mieux « vélo » que « bicyclette », quand même.– Je sais pas…. « vélo », pour moi, c’est le facteur de Jacques Tati, enfin… c’est l’instrument quotidien des campagnes, des villes, c’est l’élément avec lequel on se transporte. Le cyclisme, c’est autre chose qui s’imprègne d'une certaine religiosité. — (Philippe Brunel et Alain Finkielkraut, à l’émission « Répliques », France Culture, le 4 janvier 2020 (vers 4:00))
- (Philosophie) Doctrine d’après laquelle tous les événements se reproduisent perpétuellement de manière cyclique.
- Le cyclisme peut alors être qualifié d’« intégral ». — (« forme cyclique » dans Wikipédia)
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panlogisme
- Doctrine philosophique selon laquelle la réalité est totalement intelligible, c’est-à-dire qu’elle peut être appréhendée par les concepts et les lois de l’esprit.
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onirisme
- (Psychologie) État mental dans lequel on prend ses rêves pour la réalité.
- Il est atteint d’un délire aigu, accompagné de tremblements, de fièvre et d’onirisme.
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individualisme
- Subordination de l’intérêt général à l’intérêt de l’individu.
- Des observateurs, […] signalent chez les campagnards du Lot comme une tare tout à fait caractéristique un individualisme outrancier, féroce, têtu, rétrograde qui leur a laissé ignorer jusqu’à ce jour les bienfaits de la solidarité, de l’entr’aide et même, dans bien des cas, de l’assurance et du remembrement. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Tout d'abord, j'aimerais souligner que l'individualisme est un point de départ normal dans l'état d'esprit du sujet en voie de s'éduquer. — (« Doit-on en finir avec le projet d'indépendance? » in Argument, vol. xx, n° 1, automne-hiver 2017-2018, p. 172)
- Les années quatre-vingt ont consacré l’enfant-roi mais aussi travaillé en profondeur les mentalités vers toujours plus d’individualisme, cet état ambivalent de l’autonomie et de l’hypersolitude. — (Emmanuel Lemieux, Génération Tonton, Éditions Don Quichotte, 2011)
- Doctrine qui place l'individu au-dessus de tout.
- Dans le nouvel état des choses, l’individualisme serait bien plus libre, plus intense, plus efficace qu’aujourd’hui. Je en parle pas du grand individualisme imaginaire des poètes que j’ai cités, mais d’un individualisme lui aussi grand et réel, latent chez tous les hommes. Car la reconnaissance de la propriété privée a vraiment nui à l’individualisme, l’a obscurci, en confondant l’homme avec ce qu’il possède. Elle l’a complètement foudroyé. Lui a assigné pour seule mission le gain, non l’élévation de soi. L’homme a cru qu’il importait d’avoir, ignorant qu’il importe d’être. — (Oscar Wilde, L’Âme humaine. 1891. Traduction de Nicole Vallée, 2006. p. 23-24.)
- L’individualisme libertaire, l’insoumission aux nécessités fondamentales d’une société la dissolvent. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Il est paradoxal de voir à quel point les grands bourgeois, partisans de l’individualisme théorique, adoptent pour eux-mêmes un collectivisme pratique. — (Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot « III. Les espaces de la bourgeoisie », Michel Pinçon éd., Sociologie de la bourgeoisie. La Découverte, 2016, pp. 46-76.)
- (Par extension) Égoïsme.
- Le muflisme, c'est le triomphe du moi-égoïste sur le moi-humain. C'est la multiplication de cet individualisme qui dit : « Moi d’abord!... les autres s’il en reste ». C'est le puffisme appuyé sur l'argent et l’absence de scrupules. — (L'Encyclopédie anarchiste de Sébastien Faure)
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papisme
- (Religion) (Péjoratif) Terme dont les protestants se servent pour désigner le catholicisme.
- La Conspiration des Poudres consomma pour longtemps la ruine du catholicisme en Angleterre. Le papisme devint lié, dans les esprits, à de sombres images de complot contre la sûreté de l’État, […]. — (André Maurois, Histoire d'Angleterre, Fayard, 1937, page 392)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.