Dictionnaire des rimes
Les rimes en : lut
Que signifie "lut" ?
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- Se dit de pâtes ou d'enduits qu'on applique sur les bouchons des vases pour en assurer la fermeture hermétique, autour des cornues, des tubes de verre pour les soustraire à l'action directe du feu, ou qu'on utilise pour obturer des trous, pour faire des joints etc.
- Lut de terre grasse.
- Lut de blanc d’œuf et de chaux.
- Mastic de garnissage.
Mots qui riment avec "u"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "lut".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : u , us , ut , uts , ûs , ût , ûts , ue et ues .
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accu
?- (Familier) Accumulateur destiné à fournir de l’électricité.
- J’ai un chargeur d’accus qui me servait autrefois pour charger mes accus pour appareil de T. S. F. — (Louis Baudry de Saunier, Pol Ravigneaux, Charles Faroux, La Vie automobile, 1936)
- (Sens figuré) Réserve d'énergie qu’une personne détient en elle-même.
- « N’est-ce pas un peu trop tôt pour publier un nouveau livre ? Vous avez rudement déchargé vos accus pour La Colère. Êtes-vous certain d’avoir eu le temps de le recharger ?… » — (Henri Troyat, Le mort saisit le vif, 1942, réédition Le Livre de Poche, page 100)
- Il plongeait sans arrêt d’un rocher en forme de pyramide. Il faisait même le saut de l’ange de manière très gracieuse. Le plongeon avait toujours eu pour lui une grande importance et un pouvoir thérapeutique. C’était le meilleur moyen – m’expliquait-il – de « se recharger les accus ». — (Patrick Modiano, Livret de famille, Gallimard, collection Folio, 1977, page 98)
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charrue
?- (Agriculture) Terme générique par lequel on désigne les différents types d’instruments de labourage qui varient selon les pays, les époques, les techniques et les besoins.
- Avant de récolter le grain qui lui servira de nourriture, avant de cueillir le fruit qui étanchera sa soif, l’habitant des terres doit planter l’arbre ou fatiguer le sol avec la charrue. — (Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau, L’Archipel de Chausey, souvenirs d’un Naturaliste, Revue des Deux Mondes, tome 30, 1842)
- Ce n’est pas un cheval irritable, […] qu’il faut pour conduire la charrue ou traîner le tombereau dans les champs ! — (Jean Déhès, Essai sur l’amélioration des races chevalines de la France, École impériale vétérinaire de Toulouse, Thèse de médecine vétérinaire, 1868)
- Ceux qui possèdent des charrues polysocs feront avec elles un déchaumage parfait en réglant la profondeur à 5 ou 6 centimètres ; […]. — (Les mauvaises herbes et leur destruction, dans Almanach de l’Agriculteur français - 1932, page 84, éditions La Terre nationale)
- Le même après-midi, à l’heure où l’on dételait les bœufs de la charrue, douze femmes sortirent de la maison du fiancé. — (Out-el-Kouloub, « Zariffa », dans Trois Contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
- (Par extension) (Vieilli) (Désuet) Quantité de terre qu’une charrue pouvait labourer annuellement.
- (Pêche) (Vieilli) (Désuet) Filet en forme de poche.
- (Québec) (Haut-Jura) Chasse-neige[1].
- (Québec) (Familier) Fille aux mœurs légères ou souffrant d’embonpoint.
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apparu
?- Masculin singulier du participe passé du verbe apparaître.
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cossu
?- (Vieilli) Qui a beaucoup de cosses, en parlant des tiges de pois, de fèves.
- champ cossu — champ qui a beaucoup de cosses de pois
- (Sens figuré) Qui est dans l’aisance, en parlant des personnes.
- M. Tuvache, le maire, avec ses deux fils, gens cossus, bourrus, obtus, cultivant leurs terres eux-mêmes. — (Gustave Flaubert, Madame Bovary, Michel Lévy frères, Paris, 1857)
- […], on les désignait généralement, le premier sous le nom de gros Zidore, le second sous celui de gros Léon, appellations qui leur seyaient d’autant mieux qu’ils avaient conquis, comme il convenait à leur âge et à leur position sociale, la pointe de bedon qui confère toute son importance au campagnard cossu. — (Louis Pergaud, Un renseignement précis, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Qui dénote l’aisance, en parlant des choses.
- Le destinataire du sulfatage ce jour-là est un général à la trogne taillée à coups de serpe habitant une villa cossue du Beau-Fraisier. — (Serge Kastell, Le maquis rouge: l'aspirant Maillot et la guerre d'Algérie, 1956, L'Harmattan, 1997 , page 236)
- Le sommier, à lui seul, était aussi grand que la hutte de ses parents, et une toile aérienne le coiffait comme une chevelure d’ange. Des meubles luisants comme de la houille et qui sentaient bon l’encaustique complétaient le mobilier cossu de la pièce. — (Philippe Morvan, Les Fils du Ciel, Calmann-Lévy, 2021)
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émut
?- Troisième personne du singulier du passé simple de émouvoir.
- Son premier cep l’émut : quand elle fit sauter le lien de paille, elle eut l’impression de déceinturer une fille, après quoi, écartant les sarments, porteurs de grappes, fourrageant entre les grosses feuilles cuirassées de sulfate, elle eut la sensation gênante de violer de ses propres mains et de fouiller elle ne savait quels ovaires dont elle ramenait les fruits, qui roulaient entre ses doigts, avant de chuter au fond du panier. — (André Monteilhet, Thamar, 1971, page 196)
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chenu
?- Qui a les cheveux blanchis par la vieillesse.
- M. de Paris, avec lequel je fis connaissance cette même nuit, est aussi chenu et de la même taille que moi. — (Ivan Tourgueniev, L’Exécution de Troppmann, avril 1870, traduction française de Isaac Pavlovsky, publiée dans ses Souvenirs sur Tourguéneff, Savine, 1887)
- […] et ma tête chenue m’apprend qu’il faut quitter les hommes et le jour. — (Mainard)
- (Par métonymie) S’applique à la barbe, aux sourcils, aux parties du corps et même aux objets en les personnifiant.
- Ses traits étaient encore jeunes, pourtant, sa barbe chenue témoignait sur lui du passage des ans.
- Un homme s’avançait voûté, chenu, blanchi. — (G. Kahn, Le Conte de l’or et du silence, 1898, page 20)
- (Poétique) Qui a la cime blanchie (par la neige ou l’écume par exemple).
- Quoique les Alpes chenues Les couvrent de toutes parts. — (François de Malherbe, II, 2)
- Qui compterait plutôt les arènes menues que baigne l’Océan de ses vagues chenues. — (Godeau, Poés. Égl. v.)
- (Par extension) Marqué par les ans (même sans notion de blancheur).
- Ce vieillard chenu qui s’avance, le temps dont je subis les lois. — (Voltaire, Ép. XLV.)
- Une chaîne de sûreté fut enlevée avec précaution et une tête chenue et décrépite parut dans l'entrebâillement,. — (Jean Ray, Harry Dickson, Le Fauteuil 27, 1937)
- Plus loin, venaient côte à côte trois cavaliers chenus mais qui avaient de la selle une telle habitude qu’ils s’y tenaient comme sur un coussin moelleux. — (Joseph Kessel, Les Cavaliers, Gallimard, 1967)
- Il était de ces êtres miraculeusement formés pour le malheur, qui ont l’air d’avoir passé neuf cents ans dans le ventre de leur mère, avant de venir lamentablement trainer une enfance chenue dans la caduque société des hommes. — (Léon Bloy, Le Désespéré, Paris, Editions de la Table ronde, 1997, page 29)
- Arbre chenu, arbre dont la cime est dépouillée.
- Solidifié, bonifié par l’âge
- Goutez-moi ce vin, particulièrement chenu, il vous séduira.
- – Voyons, Franchette, dit le médecin à sa cuisinière, deux verres ?… Et donnez-nous du chenu. — (Honoré de Balzac, La Rabouilleuse, Furne, Paris, 1843)
- De haut niveau, de grande qualité.
- Il prouvait l’existence de Dieu avec des petits morceaux de bois, des haricots.« Nous plaçons ici un haricot, bon ! — là, une allumette. — Madame Vingtras, une allumette ? — Et maintenant que j’ai rangé, ici les vices de l’homme, là les vertus, j’arrive avec les facultés de l’âme. »Ceux qui n’étaient pas au courant, regardaient du côté de la porte s’il entrait quelqu’un, ou du côté de sa poche, pour voir s’il allait sortir quelque chose. Les facultés de l’âme, c’était de la haute, du chenu ! Ma mère était flattée. — (Jules Vallès, L’Enfant, G. Charpentier, 1889)
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lut
?- Se dit de pâtes ou d'enduits qu'on applique sur les bouchons des vases pour en assurer la fermeture hermétique, autour des cornues, des tubes de verre pour les soustraire à l'action directe du feu, ou qu'on utilise pour obturer des trous, pour faire des joints etc.
- Lut de terre grasse.
- Lut de blanc d’œuf et de chaux.
- Mastic de garnissage.
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cocu
?- Dupé, trompé, victime d’infidélité conjugale.
- …il la conduirait devant le maire et devant le curé, se disant à lui-même, en manière de consolation, que, s’il était dans son destin de devenir cocu, il le serait certainement moins longtemps que s’il avait suivi l’exemple de ses anciens camarades et s’était comme ces derniers marié vers la trentaine. — (Louis Pergaud, La Vengeance du père Jourgeot, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- « Cocu » est un mot pour les riches. Moi, si ça m’arrivait, je ne serais pas cocu, je serais malheureux. — (Marcel Pagnol, La Femme du boulanger, 1936)
- Félicienne, disait-il, avait d’abord épousé un joueur de boules « professionnel » qui la quittait souvent pour aller triompher dans les concours, et c’est à cette occasion que j’appris le mot « cocu ». — (Marcel Pagnol, Le château de ma mère, 1958, collection Le Livre de Poche, page 371)
- — Regarde : toi et moi, on vient de se sortir d'un nombre d’emmerdements que même un polygame cocu il aurait pas eu assez de femmes pour faire moins bien. — (Sébastien Gendron, Road Tripes, Éditions Albin Michel, 2013, km 1245)
- On ne dit jamais d'une star qu'elle est alcoolo et cocue comme pas deux, on écrit : « D'aussi loin qu'elle se le rappelait, Simone avait toujours aimé les bons vins » et après on écrit : « D'aussi loin qu'il se le rappelait, Yves avait toujours eu beaucoup de succès auprès de la gente féminine. » — (Isabelle Alexis, Ta vie est belle : On n’a jamais conscience de son bonheur, éditions Flammarion, 2013, chap. 4)
- (Par antiphrase) Chanceux, veinard.
- Alors toi, aujourd'hui, tu es vraiment cocu, tu pourrais jouer les yeux fermés !
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altocumulus
?- (Météorologie) Nuage de l’étage moyen, qui apparaît à une altitude comprise entre 2 000 et 6 000 m.
- Plus haut, entre 2 000 et 6 000 mètres d’altitude, on trouve l’altocumulus ou l’altostratus. — (Jean-Pierre Chalon, Combien pèse un nuage ?, 2003)
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flue
?- (Pêche) Filet à maille fine que l’on place entre deux nappes tramail.
- La flue est aussi nommée demi-folle.
- La flue doit donc avoir une certaine ampleur par rapport aux aunées; on lui donne, en général, pour qu’il en soit ainsi, une hauteur égale à environ une fois et demni celle des aunées. — (Centre technique forestier tropical (France): Confection, montage et réparation des filets de pêche, 1964)
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détordu
?- Qui n’est plus tordu.
- Du fil détordu.
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émoulu
?- Jeune homme qui a terminé son temps de formation professionnelle.
- Eh quoi, se dit le jeune émoulu, vais-je devoir passer mes jours derrière ces bureaux vitrés au lieu de m’aller promener dans les prés fleuris, vais-je me surprendre plein d’espoir les veilles de promotions, vais-je supputer, vais-je intriguer, vais-je mordre mon frein, moi qui rêvais de poésie, de trains de nuit, de sables chauds ? — (Georges Perec, Les Choses, Julliard, 1965, réédition 1984, page 72)
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correspondue
?- Participe passé féminin singulier du verbe correspondre.
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dénue
?- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe dénuer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe dénuer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe dénuer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe dénuer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe dénuer.
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comparut
?- Troisième personne du singulier du passé simple de comparaître (ou comparaitre).
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branchu
?- Qui a beaucoup de branches.
- Un arbre fort branchu.
- Ainsi parle Jean-Marie Defossez, qui exerce un nouveau métier, plus branchu que branché : sylvothérapeute. En d’autres termes, celui qui soigne par… les arbres. — (Clara Bamberger, « Feu de tout bois », Le Canard enchaîné, 11 juillet 2018, page 5.)
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vendue
?- Féminin singulier de vendu.
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imprévue
?- Féminin singulier de imprévu.
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foetus
?- Variante par contrainte typographique de fœtus.
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atténue
?- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe atténuer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe atténuer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe atténuer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe atténuer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe atténuer.
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charnu
?- (Anatomie) Qui est formé de chair.
- Une masse charnue. Les parties charnues du corps.
- Au physique, Antoine n’avait que les lèvres charnues d’Adélaïde.— (Émile Zola, La Fortune des Rougon, 1870)
- (Par analogie) (Botanique) Pulpeux, succulent, en parlant des plantes et de leurs parties.
- Plante, racine, feuille charnue. Des fruits charnus. Des pruneaux bien charnus. Des olives bien charnues.
- (Sens figuré) Qui a de la consistance, de l’épaisseur.
- Ripartites helomorphus se distingue de ses congénères par le chapeau gibbeux et charnu, beaucoup plus épais que la largeur des lamelles, par l'absence de cils marginaux et par ses spores très petites à verrues basses et arrondies. — (H. S. C. Huijsman, « Observations sur le genre Ripartites », dans Persoonia, vol. 1, part. 3, 1960, page 337)
- On vient là surtout pour entendre des mots faussement familiers, des mots si charnus qu’ils semblent autant d’injures lancées à toutes les cuisines diététiques : tablier de sapeur, gras-double, tête de veau sauce gribiche, pieds paquets, saucisson chaud, fraise de veau, potée aux deux viandes. — ( Philippe Delerm, Le bistrot lyonnais, dans La sieste assassinée, Gallimard, coll. Folio, 2001, p. 73.)
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malotru
?- Celui qui est mal élevé, grossier.
- Sur ce, je me vois dans l’obligation de vous prévenir que vous êtes un fier malotru, et que je vais déposer ma plainte chez le commissaire. — (Eugène Sue, Les Mystères de Paris, 1843)
- Beaucoup de gens sont venus à la rescousse, on me disait que j’avais tort de ne pas aller à Guermantes, que je me donnais l’air d’un malotru, d’un vieil ours. — (Marcel Proust, À la recherche du temps perdu, Du côté de chez Swann, 1913, Éditions Gallimard, Folio n° 1924, 1987, page 126)
- Un jour, j’expliquais que malotru, au XVIIe siècle, ne signifiait pas mal élevé, mais mal fait, mal bâti, du latin malum astrum, né sous un mauvais astre.Les mains de Caronet semblaient s’affairer sous la table. D’abord je fis semblant de ne pas le voir. Je lançais une première citation : Le chevalier de Lorraine est très malotru et très languissant : il aurait l’air d’être empoisonné, si Mme de Brinvilliers eût été son héritière. (Mme de Sévigné.) — (Paul Guth, Le mariage du Naïf, 1957, réédition Le Livre de Poche, page 31)
- Soudain, un malotru parut, arracha la bouteille de la bouche de Nicole, en but le quart, puis, d’une façon qu'on voit tout le temps au cinéma, se versa le reste sur la tête. — (Réjean Ducharme, L’hiver de force, Gallimard, 1973, page 88)
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gradue
?- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe graduer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe graduer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe graduer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe graduer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe graduer.
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dévolue
?- Féminin singulier de dévolu.
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crépue
?- Féminin singulier de crépu.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.