Dictionnaire des rimes
Les rimes en : lunure
Que signifie "lunure" ?
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- (Foresterie, Menuiserie) Présence dans le duramen d’une zone de bois aux caractéristiques d’aubier.
- À cause de l’hétérogénéité de couleur qu’elle entraîne, la lunure déclasse généralement la grume entière. — (Emmanuelle Brunin, Christophe Heyninck et Delphine Arnal, Carnet d’assistance pour l’évaluation qualitative des bois sur pied et abattus, Forêt wallonne, 2012, ISBN 2-9600251-6-4)
Mots qui riment avec "ur"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "lunure".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ur , urs , ure , ures , ûre et ûres .
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liure
- Câble qui sert à lier, à maintenir les fardeaux dont une charrette est chargée.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Marine) Amarrage formé de plusieurs tours de corde qui lient deux pièces de bois ensemble. Note d’usage : Ce terme est généralement utilisé au pluriel.
- Les liures du beaupré.
- Un instant, il monta sur le beaupré et rampa jusqu’aux liures, afin d’étendre la portée de son regard, comme s’il eût cherché quelque indice à l’horizon. — (Jules Verne, Un capitaine de quinze ans, 1878)
- Sertissures des plaques d'émail fixées sur un bijou.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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électropuncture
- (Médecine) Combinaison de l’électricité et de l’acupuncture, employée dans le traitement de quelques maladies.
- L'électricité sert aussi à soigner : elle peut être utilisée telle quelle, pour administrer des électrochocs ou stimuler des tissus nerveux ou musculaires, ou encore alimenter les appareils de pointe utilisés en médecine, permettant des techniques de soin telles que radiothérapie, électropuncture, stimulateur cardiaque, prothèse, et de diagnostic telles que radiographie, scanner, résonance magnétique, endoscopie.
- Combien de parents, et même combien de médecins n’osent infliger aux jeunes paralytiques le supplice de l’électropuncture, qui est toujours douloureuse, quelque faible que soit l’intensité du courant ! — (Guillaume-Benjamin-Armand Duchenne, De l’électrisation localisée et de son application à la pathologie et à la thérapeutique par courants induits et par courants galvaniques interrompus et continus, 1872)
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pagure
- Nom plus savant du bernard-l’hermite (un crustacé).
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mercure
- (Chimie) (Indénombrable) Élément chimique de numéro atomique 80 et de symbole Hg qui fait partie de la série chimique des métaux de transition.
- La maladie de Minamata, c’est ce terrible fléau dû à la pollution par le mercure qui fit des milliers de victimes au Japon en 1950 et en 1965 : le monde entier a pu voir ces images de corps tordus d’enfants monstrueux dans les bras de leurs mères. Il y avait des cinéastes et des photographes au Japon. Il n’y en avait guère en Irak en 1956, au Pakistan en 1961, au Guatemala en 1963, au Nouveau-Mexique en 1969, où le méthyl-mercure a fait aussi des ravages. — (Sarine Hargous, Les Indiens du Canada sont contaminés par le mercure, Le Monde, 26 novembre 1979)
- Le mercure est un élément rare (seulement 0,000 008 % de la croûte terrestre), mais il est concentré dans la nature dans différents minerais. — (Claus Bliefert, Robert Perraud, Chimie de l’environnement: Air, eau, sols, déchets, 2007, page 377)
- La majeure partie du mercure présent chez l’homme se trouve sous la forme de méthylmercure. Presque tout le méthylmercure provient des poissons de notre alimentation : le mercure dans les poissons est en général sous la forme d’au moins 80% de méthylmercure. — (Colin Baird, Michael Cann, Robert Perraud, Chimie de l’environnement, 2016, page 533)
- Dans la chapellerie, par exemple, la pression commerciale conduit à banaliser l’emploi du mercure (sous forme de nitrate de mercure) pour le secrétage des peaux de lapin et de lièvre afin de produire les feutres des chapeaux. — (Jarrige, François, et Thomas Le Roux. « Chapitre II. Les nouvelles alchimies polluantes », , La Contamination du monde. Une histoire des pollutions à l'âge industriel, sous la direction de Jarrige François, Le Roux Thomas. Le Seuil, 2017, pages 50-76.)
- [Le test] vous indique non seulement si vous présentez une intoxication au mercure, mais aussi s’il s’agit de la forme organique (provenant du poisson) ou inorganique (provenant d’amalgames dentaires). — (Dale Bredesen, La fin d’Alzheimer, 2018)
- (Chimie) (Indénombrable) Corps simple de couleur argent brillant de cet élément, liquide dans des conditions normales de température et de pression.
- On nomme baromètres des instruments propres à mesurer la pression atmosphérique. Dans les baromètres ordinaires, cette pression est mesurée par la hauteur d'une colonne de mercure dans un tube de verre, comme dans l'expérience de Torricelli; […]. — (Adolphe Ganot, Traité élémentaire de physique expérimentale et appliquée et de météorologie, Paris : chez l'auteur, 7e édition, 1857, page 118)
- Il est de fait que le mercure sur lequel on fait bouillir de l’eau, communique à ce liquide la vertu la plus vermifuge ; néanmoins, l’expérience rigoureuse a prouvé à Lemery que ce métal ne perdoit pas sensiblement de son poids, […]. — (Jean Antoine Chaptal, Élémens de chimie, volume 2, page 373, Deterville à Paris, 2e édition, an III)
- Le mercure, métal subtil, d'un grand usage dans les opérations chimiques, médicales, métalliques et aérométriques, doit contenir beaucoup de feu ou calorique, puisqu'il faut un froid énorme pour le rendre solide; […]. — (Urbain-Firmin Piault, De l'existence universelle, de celle de l'homme en société et de ses fins, Paris : Firmin Didot, 1848, page 171)
- Pendant longtemps l’airain satisfit à toutes les exigences de la civilisation ; il servait aux arts de la paix comme à ceux de la guerre, et si quelques autres métaux comme l’or, l’argent, le plomb, le mercure, étaient déjà connus des anciens, on ne les appliquait qu'à des usages très limités. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 177)
- Le tumulus funéraire s'élève encore à quelques dizaines de mètres au-dessous de la plaine. D’après des récits anciens, ce tombeau avait été rempli de joyaux et d’objets précieux ; du mercure y coulait, pour représenter les rivières ; des arbalètes se détendaient automatiquement pour tirer sur tout voleur éventuel, et, pour plus de sûreté, après la mise en place du sarcophage impérial, on emmura les ouvriers qui avaient mis la dernière main à la fermeture du tombeau... — (Yvonne Rebeyrol, La Chine se penche sur son passé, Le Monde, 17 novembre 1980)
- Les premiers thermomètres de Fahrenheit étaient des thermomètres à esprit-de-vin, mais très tôt il opta pour des thermomètres à mercure, ils assureront sa réputation dans les mondes germanique et anglo-saxon. — (Robert Locqueneux, Une histoire des idées en physique, éditions Vuibert, 2009, page 101)
- (Médecine) Métal autrefois utilisé dans le traitement de la syphilis.
- Elle lui montrait sa langue et son palais qui étaient pleins de mal, qui tout le long des soirs donnaient leurs baisers aux passants et glissaient leur bave dans les bouches comme un plaisir. Elle eut mal à la gorge et sa voix râclait en passant quelque chose qui était plaqué là. Elle eut aussi des douleurs dans les os de son corps qui semblaient venir du fond d’elle-même comme d’un réservoir de douleur. Du reste, elle ne voulait pas prendre des pilules de mercure parce qu’elle entendait dire que le mercure fait sortir le mal. — (Charles-Louis Philippe, Bubu de Montparnasse, 1901, réédition Garnier-Flammarion, pages 164-165)
- (Vieilli) (Alchimie) Un des principes alchimiques composant les métaux.
- Ce soufre et ce mercure, éléments des métaux, n’étaient point d’ailleurs identiques au soufre et au mercure ordinaires. — (Louis Figuier, L’Alchimie et les Alchimistes, essai critique sur la philosophie hermétique, 1854)
- Trois éléments, suivant lui, constituaient celui-ci aussi bien que les métaux ; et, chose remarquable, Paracelse établissait entre eux des rapports intimes, en disant que, dans les métaux, le mercure représentait l’esprit, le soufre l’âme et le sel le corps. — (Journal des Savants, 1849, page 669)
- Selon Geber, l’alchimiste arabe connu également sous le nom de Abu Musa Jabir ibn Hayyan, les métaux se composent de deux principes dont le dosage diffèrent : le soufre symbolisé comme un élément mâle, actif et fixe, ainsi que le mercure, symbolisé comme un élément féminin, passif et volatil. — (Émilie Granjon, Comprendre la symbolique alchimique, 2012, pages 32-33)
- (Par extension) (Par métonymie) Thermomètre.
- (Par extension) Température.
- Le 28 juillet 1947, le mercure n’était monté « qu’à » 40,4 °C dans la capitale française. — (Stéphane Foucart, Une agence américaine confirme que le mois de juillet 2019 a été le plus chaud jamais observé, Le Monde. Mis en ligne le 15 août 2019)
- Ainsi, comme le relate Libération, le mercure est descendu, mardi, jusqu’à -62 °C à la station de Zhilinda, un record pour janvier. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 18 janvier 2023, page 15)
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empointure
- (Marine) Nom donné aux angles supérieurs d'une voile carrée.
- Le gros bout d'une antenne s'appelle carnal : c'est où est frappé l’oste , ou c'est aussi l’empointure inférieure de la voile. — (Jean-Baptiste Philibert Willaumez, Dictionnaire de marine, 3e éd., 1831, p.130)
- L'équipage était occupé à enverguer les voiles. Le gabier chargé de prendre l'empointure du grand hunier tribord perdit l'équilibre. — (Victor Hugo, Les Misérables, t. 1, 1862, p. 448)
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droiture
- Disposition à se conduire, à se comporter toujours conformément aux règles du devoir, ou le fait de se comporter ainsi.
- Pascal avait de la droiture ; mais il était peureux et crédule. — (Denis Diderot, Pensées philosophiques, Texte établi par J. Assézat, Garnier, 1875-77)
- Le commissaire aux comptes exerce sa profession avec honnêteté et droiture. Il s'abstient, en toutes circonstances, de tout agissement contraire à l'honneur et à la probité. — (Article 3 – « Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes », version consolidée au 12 décembre 2006)
- Michel Nadeau était d’une droiture inébranlable. — (Josée Legault, Michel Nadeau nous aura beaucoup donné, Le Journal de Québec, 22 octobre 2021)
- (Marine) Pour un navire, aller en droiture ou faire sa route en droiture, c'est aller à sa destination sans escale, ni relâche.
- le cabotage est presque toujours préféré, ce n'est pas en raison des difficultés de la navigation en droiture mais parce que les escales multiplient les occasions de réaliser des opérations commerciales — (Yvette Barbaza, Le paysage humain de la Costa Brava, 1966)
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polysulfure
- (Chimie) Se dit d’un sulfure sulfuré, c’est-à-dire combiné avec du soufre, en proportions nombreuses et variées.
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mouillure
- Action de mouiller ou état de ce qui est mouillé.
- Est-ce bon à manger ? On ne saurait le dire, concentré sur la sensation de mouillure et d’abandon. La figue impose la sexualité du reproche. — (Philippe Delerm, Le trottoir au soleil, Gallimard, 2011, collection Folio, page 23)
- La mouillure du papier avant l’impression.
- (Linguistique) Action de mouiller une consonne, palatalisation.
- La mouillure du « n ».
- Traces laissées par l’humidité.
- Il y a des mouillures dans ce livre.
- Exemplaire avec mouillures.
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blessure
- Plaie ou fracture produite par un coup ou un choc. — Note : On le dit plus communément des coups qui entament la chair.
- Le docteur Paul était ensuite venu, brillamment expliquer à la barre comment les coups avaient occasionné, en effet, seize blessures […]. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Recevoir une blessure. Guérir une blessure. Mourir d’une blessure.
- Ses blessures se sont rouvertes. — Il n’a pas reçu de blessure, il a seulement une contusion.
- (Sens figuré) Atteinte à l’honneur, à la réputation, à l’amour-propre.
- Les blessures faites à l’honneur, à l’amour-propre sont plus sensibles que les autres.
- Rouvrir une blessure, renouveler le souvenir d’une injure, d’une douleur passée.
- J’aurais tant voulu nous dire… ce que l’âge en nous nettoie et simplifie, ce que nous avions à ce moment escamoté de la détresse, et de l’amour, ce que nous n’avons pas pu accomplir de la consolation… et que par delà l’offense et la blessure demeure à jamais, dans l’ordre sacré de la quête et de la connivence, une vivante, essentielle affection. — (Geneviève Amyot, Je t’écrirai encore demain, « Lettre de septembre », Éditions du Noroît, Montréal, 1995, page 12)
- (Sens figuré) Peines morales que font éprouver certaines passions violentes.
- L’envie fait au cœur de ceux qui l’éprouvent de profondes blessures.
- Il lui semblait entendre la voix cruelle, mais elle venait de loin, cette voix, de si loin qu’elle ne pouvait presque plus faire blessure. — (Ernest Pérochon, Les Gardiennes, 1924, réédition Les Moissons, 2021, page 265)
- (Psychologie) Traumatisme survenu dans l’enfance qui façonne la personnalité.
- Cependant, il conclut qu’il est probable que les borderline et les personnalités narcissiques sont complémentaires l’une de l’autre. De fait, j’ignore s’il est vraiment important de les scinder car, même si elles se donnent à voir différemment, la blessure initiale est du même registre. — (Danièle Zucker, Penser la crise : L’émergence du soi, De Boeck Supérieur, collection « Oxalis », Bruxelles, 2012, page 57)
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parure
- Ornement, ajustement, ce qui sert à parer.
- On s’accorde généralement à citer les caprices des modes, qui régentent les ajustements et les parures, comme les manifestations les plus caractéristiques organisées contre le bon sens. — (Franc-Nohain, Guide du bon sens, Éditions des Portiques, 1932)
- Peu après, sa mère vint la retrouver dans la chambre où elle enlevait lentement ses parures devant le miroir. — (Out-el-Kouloub, « Nazira », dans Trois contes de l’Amour et de la Mort, Édition Corrêa, 1940)
- Deux portraits de jeunes femmes en costume traditionnel et la parure de bijoux de Savoie : boucles d’oreilles créoles, cœur en or, croix jeannette en or et chaîne. Œuvres d’Estella Canziani en 1905. — (Courchevel : Savoie - France : 1946-2006 : Le livre du 60e anniversaire, dirigé par David Déréani, Montmélian : La Fontaine Siloé, 2006)
- (Sens figuré) — Ces pelouses particulièrement riches en espèces méditerranéo-montagnardes constituent une magnifique parure de notre montagne. Elles font partie de l’alliance de l’Ononidion striatae connue surtout dans les Cévennes. — (Josias Braun-Blanquet, Jean Susplugas, Reconnaissance phytogéographique dans les Corbières, Station internationale de géobotanique méditerranéenne et alpine, Montpellier, communication n° 61, 1937)
- (Sens figuré) — Les Aconits, les Asphodèles, les grandes Gentianes qui sont la parure de nos pâturages subalpins sont des plantes refusées par le bétail. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, page 29)
- (Sens étroit) Ornementation corporelle visible destinée à embellir, à personnifier un individu. Elle se concrétise par des bijoux, des peintures et tatouages corporels, des vêtements ou des coiffures.
- En ce qui concerne la Préhistoire, les élément de parure retrouvés à la fouille sont essentiellement les bijoux destinés à orner le corps, la chevelure ou les vêtements (pendeloque, applique, perle, bouton, anneau, bracelet, épingle, labret...) et les accessoires utilisés pour le tatouage ou la peinture corporelle (matière colorante, palette à fard...). — (Hélène Barge-Mahieu, Les parures du Néolithique ancien au début de l'âge des métaux en Languedoc, éditions du CNRS, 1982, page 5)
- Garniture de pierres précieuses, destinée à servir de parure.
- Parure de diamants, parure de rubis, etc.
- Il vit avec mécontentement que sa parure, extrêmement brillante, semblait lui donner plus de vanité que cela n’eût dû être pour elle et dans un tel moment. Elle ne cessait de replacer sur son front et d’entremêler avec ses boucles de cheveux les rubis qui paraient sa tête, et n’égalaient pas l’éclat et les couleurs animées de son teint. — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, Michel Lévy frères, 1863)
- (Art) Action de parer, de préparer.
- La parure d’un morceau de viande de boucherie.
- (En particulier) L’action d’ôter de la corne du pied d’un cheval avant de le ferrer, ou d’un bovin, pour le soigner.
- La parure du pied d’un cheval,
- (En particulier) L’action par laquelle le relieur détache avec le couteau ce qui ne doit pas servir à couvrir un livre.
- La parure d’une peau,
- (Au pluriel) Rognures.
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argenture
- Argent appliqué en couches très minces sur la superficie de quelque ouvrage.
- Ouvrages de dorure et d’argenture.
- Action d’argenter un métal.
- Cet ouvrier entend bien l’argenture.
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chevelure
- Ensemble des cheveux d’une personne.
- Ce jeune homme frais, coquet et pommadé semblait ne penser qu’à sa chevelure et à l’effet de ses charmes sur son entourage féminin. — (Paul Lafargue, Pie IX au Paradis, 1890)
- Cette chevelure était éclatante et profonde, douce comme une fourrure, plus longue qu'une aile, souple, innombrable, animée, pleine de chaleur. — (Pierre Louÿs, Aphrodite, Mercure de France, Paris, 1896)
- Ses yeux bruns étaient bordés de noir ou plutôt meurtris ; sa lèvre supérieure était ornée d’un duvet brun qui dessinait une espèce de fumée ; elle avait les lèvres menues, et son front impérieux était rehaussé par une chevelure jadis noire, mais qui tournait au chinchilla. — (Honoré de Balzac, Les Petits Bourgeois, 1844, version écrite par Balzac d’un roman inachevé, repris ensuite par un autre auteur)
- Sa chevelure luxuriante, d’une nuance entre le brun et le blond, était partagée d’une manière gracieuse et élégante en nombreuses boucles où l’art avait assisté la nature. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Les étranges figures dont tout Mangarévien bigarrait sa peau, jointes à sa longue barbe et sa chevelure flottante, lui donnaient un air martial et terrible, […]. — (Caret, Archipel de Mangaréva (Iles Gambier), dans Revue de l'Orient, 1844)
- Non, François ne se troublait pas. Cette jouvencelle aux yeux de paille mûre, cette blondeur capiteuse de la chevelure, cet arôme violent d'un corps en plein épanouissement, le remarquait-il ? — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 33)
- (Astronomie) (Par analogie) Nébulosité entourant le noyau de certaines comètes et qui s’étire à l’opposé du soleil.
- La chevelure d’une comète est constituée de gaz et de particules solides arrachées au noyau.
- Les astrophysiciens ont étudié la composition de la chevelure – ou coma – de Tchouri, alimentée par les dégazages du noyau cométaire. — (Sean Bailly, Du dioxygène sur la comète Tchouri, une découverte inattendue, Pour la Science, 14 novembre 2015)
- (Poétique) Ensemble des feuilles des arbres, voire d'autres végétaux.
- C'est ainsi qu'à la ferme de la Faille près de Sainte-Marie-en-Chaux, […], le Ranunculus fluitans déploie seul ses longues chevelures sur de larges étendues, masquant presque totalement les galets du fond. — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, p. 61)
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encoignure
- Endroit où aboutissent deux murailles qui font un coin.
- Le cercle de lumière projeté par la lanterne l’éclairait faiblement, et il ressemblait, dans cette zone de clair-obscur, à ces sombres statues de chevaliers, toujours debout à l’encoignure de quelque tombe noire sous les chapelles gothiques. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Ce sont là de ces bonheurs d’employé, de ces joies de prison que connaissent seulement ces pauvres êtres rapetissés dont toute la vie tient dans une encoignure. — (Alphonse Daudet, Un teneur de livres , dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, réédition Le Livre de Poche, 1974, page 156)
- « Comme il est tard ! » se dit le brave homme, et il se dépêche ; mais le pavé glisse, les rues sont noires, et puis dans ce diable de vieux quartier, qui date du temps où les voitures étaient rares, il y a un tas de tournants, d’encoignures, de bornes devant les portes à l’usage des cavaliers. — (Alphonse Daudet, Conte de Noël. — Un réveillon dans le Marais, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, réédition Le Livre de Poche, 1974, page 190)
- Tous les jours, après avoir acheté sa feuille d’un sou à l’encoignure du faubourg Saint-Honoré, il allait chercher ses deux petits pains, puis il entrait au ministère à la façon d’un coupable qui se constitue prisonnier. — (Guy de Maupassant, En famille, dans La maison Tellier, 1891, réédition Le Livre de Poche, page 127)
- Les bâtiments et le sol de la cour, recouverts et dallés de céramique, s’unissaient au pied des murs par des encoignures arrondies… — (Pierre Louÿs, Les Aventures du roi Pausole, 1901)
- Les truands se dissimulaient dans toutes les encoignures des maisons, et gare au bon bourgeois cousu d’or, qui rentrait trop tard chez lui. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 43)
- […], je lis avec effarement, à plusieurs encoignures, des affiches enluminées […]. « Engagez-vous dans l'armée coloniale ! » s’écrie l’autre, toute enluminée de perroquets, toute rehaussée de nudités affriolantes. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- À l’encoignure du quai d’Anjou se tenait encore le magasin de nouveautés à l’enseigne « Au Petit Matelot », tel que l’avait connu César Birotteau quand il vint y acheter six chemises de toile pour s’attirer les bonnes grâces de Mlle Constance. — (Édouard Bled, « Mes écoles », Robert Laffont, 1977, page 268)
- Là un maître d’hôtel nous installa à une table située en encoignure, près d’un escalier menant à la piste de danse. — (Anne Garréta, Sphinx, page 35, 1986, Grasset, éd. 2002)
- (Par extension) Petit meuble en forme d’armoire ou d’étagère propre à être placé dans les coins des appartements.
- Une encoignure de bois de cerisier.
- (Sens figuré)
- 17 novembre 41 – Oh ! La vie vous pousse de plus en plus dans l’encoignure ; on ne peut pas se sauver et pour finir on est coincé entre la vieillesse et la mort et votre compte est bon. — (Benoîte et Flora Groult, Journal à quatre mains, Denoël, 1962, page 193)
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givrure
- (Bijouterie) Tache d’un blanc mat sur un diamant provenant de l’éclat qu’y a fait l’outil du mineur ou du lapidaire.
- Il fut surpris; il s’était attendu à trouver une givrure à la place du crapaud; mais elle était si ténue qu’elle échappait au premier regard. — (Gérald Messadié, Saint-Germain, l'homme qui ne voulait pas mourir, volume 1, 2005)
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serrure
- (Serrurerie) Mécanisme permettant d'ouvrir ou de fermer une porte, un panneau, un vantail, etc., au moyen d’une clé.
- La clef introduite dans la serrure refusa de tourner et comme le secrétaire la retirait, la porte s’ouvrit toute seule. Voilà qui était bizarre : elle n’était pas verrouillée alors qu’elle aurait dû l’être à double tour. — (Louis Pergaud, Un petit logement, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Ruisselant de sueur, Jimmy tourna la clef dans la serrure, ouvrit la porte, fit entrer Jim et la referma derrière lui. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- Ouvre, que je te parle, intima Percebois, […]. La serrure claqua deux fois, suivie d'un bruit métallique : une targette que l'on tirait, peut-être une barre de porte enlevée à force. — (Patrick Breuze, La Malpeur, Presses de la Cité, 2010, chap. 4)
- (Chemin de fer) (1897) Serrure « Bouré » : Serrure de sécurité disposée sur les leviers de manœuvre (signaux, aiguilles, etc.) et rendant impossible une fausse manipulation. Du nom de son inventeur.
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pâture
- (Élevage) Nourriture des bêtes, des oiseaux, des poissons.
- […] la plus grande partie des richesses domestiques des propriétaires saxons se composait de nombreux troupeaux de porcs, et cela surtout dans le voisinage des forêts, où ces animaux trouvaient aisément leur pâture. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Derrière lui, notre bateau laissait un sillage écumeux au milieu de l’eau jaune, sur laquelle flottaient des débris de toutes sortes, des planches, des bouts de bois, des cadavres d’animaux tout ballonnés, des bouchons, des herbes ; de temps en temps un oiseau aux grandes ailes s’abattait sur ces épaves, puis aussitôt il se relevait, pour s’envoler avec un cri perçant, sa pâture dans le bec. — (Hector Malot, Sans famille, 1878)
- Parmi les facteurs locaux, nous citerons d'abord la dégradation des pâturages causée par les abus de la transhumance, d'immenses troupeaux ayant été amenés des pays du Sud pour y trouver, pendant l'été, leur pâture. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Je vérifiai mon révolver et bouclai mes cantines avec la quasi-certitude que le surlendemain nous servirions de pâture aux corbeaux du Saïs. — (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les éditions de la porte, 1947, page 280)
- (Élevage) Lieu où croît la nourriture des animaux qui paissent.
- Il fauchait les touffes d’échaudures qui poussaient dans la pâture de derrière. — (Daniel Bernier, Les terres meurtries, volume 2 : Léona, Éditions l'Archipel, 2004)
- La plus grande métairie en superficie était Mauvy : 140 hectares environ, mais la surface labourable ne représentait que 18 % des terres (25 hectares), car l’essentiel était constitué de bruyères (72 hectares), de pâtures (24 hectares) et de taillis (14,3 hectares). — (Isabelle Aristide, La fortune de Sully, Institut de la gestion publique et du développement économique, 1990, Open Edition book, 2014, page 311)
- Nourries au foin, les biquettes ne donnaient pas un lait aussi savoureux et parfumé. Rien ne valait les pâtures gourmandes du printemps et de l'été. — (Jérôme Deliry, L’Héritage de Terrefondrée, Éditions Calmann-Lévy, 2013, chapitre 6)
- Des épines il en fallait. Beaucoup. Des kilomètres d’épines pour limiter les pâtures. — (Gilles Clément, Éloge des vagabondes: Herbes, arbres et fleurs à la conquête du monde, 2014)
- (Agriculture) Action de faire pâturer.
- Il s'agit de prairies naturelles non retournables, mises en valeur par la fauche ou la pâture. — (Ingénieries : eau - agriculture - territoire, numéro spécial 2000, page 47)
- (Sens figuré) Nourriture.
- Ils étaient partis cependant, et j’avais longtemps attendu ma nourriture, ce qui n’est pas étonnant ; le sacristain goutteux était trop occupé de sa propre pâture pour songer à la mienne. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- (Sens figuré) Ce qui nourrit, ce qui rapporte, ce qui apporte quelque chose.
- Il sonda malicieusement ce caractère propre à se courber aux exigences d’un plan pourvu qu’il y trouvât sa 'pâture. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, première partie, chapitre septième)
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pédicure
- Praticien qui soigne les pieds, qui en extirpe ou réduit les cors, les durillons et qui intervient également sur les ongles.
- Un pédicure, auteur d’un traité de corporistique, qui vous fait vos cors par abonnement, et qui, si les républicains triomphent pendant six mois, deviendra certainement immortel. — (Honoré de Balzac, Les Comédiens sans le savoir, 1846)
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mensure
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe mensurer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe mensurer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe mensurer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe mensurer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe mensurer.
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biture
- (Marine) Longueur de chaîne filant avec l’ancre au mouillage. [1]
- L'ancre de veille de tribord, empennelée d'une ancre à jet, fut mouillée par bâbord-arrière pour servir d'ancre d’évitage ; elle avait une biture de 80 brasses. — (Frédéric Zurcher et Élie-Philippe Margollé, Les Naufrages célèbres, Hachette, Paris, 1873, 3e édition, 1877, p. 156)
- (Populaire) État d’ivresse ; cuite.
- La biture du week-end progresse chez les jeunes Suisses. — (Le Temps du 01/11/2018 [1])
- En échange de ce paradis, en échange de toutes ces liches, en échange de toutes ces bitures, tu me turlupines comme un gogo. — (Joris-Karl Huysmans, Marthe, histoire d’une fille, 1877)
- J’ai la tête qui tourne et l’envie de gerber qui va avec. Tendu ! Je ne me remets pas de ma biture. Faut dire qu'avec les potes, hier, on ne s'est vraiment pas respectés. — (Johann Zarca, Le Boss de Boulogne, Don Quichotte éditions, 2014, chap. 1)
- (Argot) Vitesse.
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hémoculture
- Culture bactériologique depuis un prélèvement de sang veineux.
- Le diagnostic de certitude d’endocardite repose sur la positivité de l’hémoculture mais ce test manque de sensibilité et de spécificité. — (Pratique médicale & chirurgicale de l'animal de compagnie, volume 36, 2001)
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saumure
- (Cuisine) Préparation salée faite pour y conserver de la viande, du poisson, des olives, etc.
- La viande trichinée doit être rejetée de la consommation, et, comme il est facile qu'elle échappe à l'examen, il est toujours préférable de manger la viande de porc très cuite. Il ne faut pas croire que la saumure ou le boucanage suffisent à détruire la vitalité des trichines. — (Paul Cagny & Raoul Gouin, Hygiène et maladies du bétail, Éditions J.-B. Baillière et fils, 1909, page 365)
- Une saumure d’anchois.
- (Par extension) Eau salée.
- L’eau de mer, solidifiée par la congélation, se libère du chlorure de sodium, mais conserve les sulfates ; les embruns peuvent la saupoudrer de sels, et un peu de saumure reste emprisonnée. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
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lecture
- Action d’une personne qui lit à haute voix.
- Sa lecture est parfaite. Sa lecture est monotone.
- (En particulier) Reproduction par la voix d’un texte écrit ou imprimé.
- On fit la lecture du contrat de mariage en présence de tous les parents.
- J’ai assisté hier à la lecture d’une belle pièce.
- Ce discours est moins intéressant à la lecture qu’à l’audition.
- Cette pièce est de celles qui gagnent à la lecture.
- Action, habitude de lire seul et des yeux, pour son instruction ou pour son plaisir.
- Aristote n'a connu que le bras hectocotylisé des octopus, comme on peut s'en convaincre facilement par la lecture attentive des passages en question, mais il l'a connu fort exactement. — (Japetus Steenstrup, « La formation des hectocotyles chez les Argonautes et les Tremoctopus expliquée par la découverte d'organes analogues chez les Céphalopodes en général », dans les Archives des sciences physiques et naturelles, tome 36, Lausanne : chez Georges Bridel & Paris : chez G. Masson, 1882, page 76)
- Toute l’action, dans la lecture, est le fait de celui qui lit. Voilà pourquoi les liseurs les plus attentifs, les moins lassables, se recrutent parmi les gens habituellement environnés de repos, les gens qui ne voient pas beaucoup remuer le monde autour d’eux. — (La Revue de France, sous la direction éditoriale de Marcel Prévost & Raymond Recouly, La Renaissance du livre, 1922, vol. 2, no 5, page 686)
- Ce canapé restera pour moi celui de Guerre et Paix : on se souvient de la date et du lieu d’une lecture, quand elle a été une grande joie. — (José Cabanis, Les cartes du temps, Gallimard, 1962, Le Livre de Poche, page 23.)
- Les longs étés à Nollet, et les lectures dans la fraîcheur du salon, sur le canapé de Guerre et Paix, les lectures aussi de l’automne devant un grand feu, et les nuits tôt venues de l’hiver où dans un lit calfeutré on n’en finit plus de lire, tandis que le vent passe et tourne autour de la maison. — (José Cabanis, Les cartes du temps, Gallimard, 1962, Le Livre de Poche, page 87.)
- Sur le canapé du salon, qui serait plus tard celui de Guerre et Paix, commencèrent mes premières longues lectures de l’été, qui ont une saveur si particulière dans une pièce fraîche aux volets clos. — (José Cabanis, Les cartes du temps, Gallimard, 1962, Le Livre de Poche, pages 125-126.)
- Comme la lecture est l’acte le plus individuel qui soit (bien plus encore que l’acte sexuel), on comprend qu’elle soit un « horrible danger » pour toute inquisition réelle ou virtuelle. — (Philippe Sollers, Éloge de l’infini, Gallimard, page 367)
- S’emploie surtout au pluriel pour désigner ce qu’on lit, ce qu’on a lu.
- Les bonnes lectures, les mauvaises lectures.
- Il a bien profité de ses lectures.
- Instruction qui résulte de la lecture.
- Cette remarque pose, d’ailleurs, à l’historien, un problème. L’analyse qui est la sienne s’appuie sur SA lecture, véritable relecture dans un contexte parfaitement différent. — (Yvonne Turin, Littérature engagée et anticolonialisme européen dans l'Algérie du Centenaire: le cas singulier d'Albert Truphémus, dans la Revue d'Histoire moderne et contemporaine, tome XXIII, 1976, page 617)
- Non, ce dernier fut simplement effaré à la lecture des chiffres fournis par les grouillots du ministère de l’Éducation nationale qui, en bons subordonnés, travaillent, eux, et en plus font plaisir au chef ! — (Peggy Derder, Mon cas d'école, Flammarion, 2010, chapitre 1)
- C’est un homme qui n’a point de lecture, qui n’a aucune lecture, qui a beaucoup de lecture, qui est d’une prodigieuse lecture.
- Il est rempli, nourri de la lecture des anciens.
- Enseignement qui rend les enfants ou les illettrés capables de lire.
- Nouvelle méthode de lecture.
- Cette mère a appris à ses enfants la lecture et l’écriture.
- (Par extension) Se dit de textes particulièrement choisis pour développer l’art et le goût de la lecture chez les enfants.
- Premier livre de lecture.
- Lectures enfantines.
- Lectures pour les adolescents.
- (Par analogie) Observation visuelle.
- Cela tient de l’astrologie, de la tarologie, de la divination, des tables tournantes, de la chiromancie, ou de la lecture des viscères. Et pourtant, pendant ces trente dernières années, les dirigeants du monde occidental n'ont eu d'autre solution que de recourir à la kremlinologie pour tenter de comprendre les ressorts de la politique soviétique […]. — (Olivier Da Lage, Thomas Schreiber & Gérard Grizbec, Le Secrétaire général, Pierre Befond, Paris, 1987, chapitre 7)
- (Sens figuré) Interprétation.
- Si la lecture officielle russe de ces événements diverge (en faisant de la guerre du Donbass une simple révolte populaire réprimée par l’armée ukrainienne), elle fait aussi de Sloviansk un lieu incontournable. — (Benoît Vitkine, Le Donbass, objectif minimal de l’armée russe, Le Monde. Mis en ligne le 26 mars 2022)
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affure
- (Argot) (Rare) Profit, bénéfice, gain, licite ou non.
- Eh vite ! Ma culbute, quand je vois mon affure, je suis toujours paré. — (Vidocq, Les Voleurs, Paris, 1837)
- Vingt briques d’affure pour moi ! — (Jean Amila)
- (Par extension) Affaire qui procure un profit.
- […] elle rêve d’une industrie de bon rapport. Oh, pas un gros business, juste une affur’ perso., une entreprise unipersonnelle, un artisanat d’art, un petit tapin de campagne. — (Écriture, n°49-50, Éditions Bertil Galland, 1997, page 197)
- (Argot) (Vieilli) Avance d’argent sur un ouvrage, dans le jargon des ouvriers.
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horticulture
- (Jardinage) Art de cultiver les jardins.
- […], M. Smallways se livrait à l’horticulture, sur ce dernier bout de terrain investi de jour en jour plus étroitement par les accaparements urbains. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 7 de l’édition de 1921)
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similigravure
- (Imprimerie) Technique d’impression qui permet de reproduire un document fait de demi-teintes, qui convertit une gradation s’étalant du blanc au noir en valeurs de points de taille variable qui déterminent la quantité d’encre déposée et restituent la gradation de l’image une fois imprimée.
- (Cartographie) (Vieilli) Technique d’établissement d’un cliché tramé en relief destiné à l’impression typographique, obtenu par photographie d’un modèle de demi-teintes à travers une trame, copie sur métal et morsure à l’acide, ou par procédé d’attaque mécanique d’un bloc de résine[1].
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.