Dictionnaire des rimes
Les rimes en : ludesse
Mots qui riment avec "esse"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "ludesse".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : esse , esses , aisse , aisses , èce , èces et ess .
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peintresse
- (Art) (Peinture) Femme artiste utilisant la peinture pour son art.
- Parmi quelques desagrémens qu’il eut à essuyer dans cette ville, il eut encore le chagrin d’y perdre une femme chérie qui joignoit aux vertus de son sexe, la qualité de bonne peintresse en pastel. — (Michel Hubert, Manuel des curieux et des amateurs de l’art, contenant une notice abrégée des principaux graveurs, et un catalogue raisonné de leurs meilleurs ouvrages ; depuis le commencement de la gravure jusqu’à nos jours : les Artistes rangés par ordre chronologique, et divisés par école : L’École allemande, Zurich, 1797, page 321)
- On nous assure au dernier moment que pour sa traversée de Calais à Douvres Sarah Bernhardt sera tout simplement lancée d’une rive à l’autre au moyen d’une fusée porte-amarre, la sveltesse de la ravissante peintresse, sculpturesse, auteuresse, conférenciéresse, aérostiéresse, etcéteresse, s’adaptant parfaitement à ce genre de locomotion. — (« L’ivrogne », dans L’Éclipse : journal hebdomadaire, 29 mai 1879 [texte intégral])
- la peintresse, elle, me conte qu’à l’arrivée de l’exemplaire, s’étant jetée dessus, sa mère avait retiré d’entre ses mains, le volume ouvert à la première page, en s’écriant : « Non, il ne sera pas lu par toi, toute seule, moi, je veux le lire tout haut ! » — (Edmond de Goncourt, Journal des Goncourt : 1892-1895, G. Charpentier, Paris, 1896, page 340)
- Dans les catalogues du musée de Budapest le tableau ne figure sous le nom de la peintresse qu’en 1913 et 1924. — (Bulletin, Közlemény, 1967, page 59.)
- Une peintresse, mais que me dites-vous là ? Dans cette abbatiale de moines ? — (Anne Courtillé, La tentation d’Isabeau, Calmann-Lévy, Paris, 2010)
- (Construction, Peinture industrielle) Artisane dont le métier est de couvrir de couleur des murailles, des lambris, des plafonds, etc.
- Il paraît qu’on a vu circuler, cette semaine, dans Paris, la première afficheuse et aussi la première peintre ou peintresse en bâtiment. Nous aurons au moins cette originalité, puisque les États de l’Amérique du Nord comptent depuis plusieurs années des sénatrices, des mairesses et même des chefesses de la justice ou des surintendantes de l’Instruction publique. Si nous avons tardé à ouvrir à nos compagnes certaines professions libérales, elles se sont vengées en envahissant l’industrie et le commerce, et le mot invasion n’a rien d'excessif, il correspond exactement à une situation qui se manifeste chaque jour davantage. — (Jean Frollo, « Métiers de femmes », dans Le Petit Parisien, 30 août 1908 [texte intégral])
- Plombière, menuisière, peintresse, couvreuse, faudra-t-il s’habituer à mettre au féminin les métiers d’homme ? Sous l’effet du chômage, certaines femmes commencent à lorgner vers les professions réservées jusqu’ici à la population masculine. — (Gaston Malherbe, Une année des femmes, 1983, André Eiselé, Lausanne, 1984, page 65)
- rouesse
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relaisse
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe relaisser.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe relaisser.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe relaisser.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe relaisser.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe relaisser.
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sécheresse
- Variante, dans l’orthographe traditionnelle, de sècheresse (orthographe rectifiée de 1990).
- La sécheresse de la morale de Confucius, l’absence de toute vitalité dans le sein de cette doctrine, ont porté leurs fruits. — (Jean-Jacques Ampère, La Chine et les travaux d’Abel Rémusat, Revue des Deux Mondes, tome 8, 1832)
- La charrette s'arrêtait au bord de la gaure. C'était un petit bras de la Garonne, fermé d'un bout, comblé par la vase au temps de la sécheresse estivale, et communiquant, de l'autre, avec le fleuve dont les derniers remous, largement étalés, venaient mourir là, dans la tranquillité de l'eau morte. — (Émile Pouvillon, Pays et paysages, Paris : chez Plon & Nourrit, 1895, page 54)
- Septembre arriva, et la sécheresse bienvenue du temps des foins persista et devint une catastrophe. À en croire les Chapdelaine il n’y avait jamais eu de sécheresse comme celle-là, et chaque jour quelque raison nouvelle était suggérée, qui expliquait la sévérité divine. — (Louis Hémon, Maria Chapdelaine, J.-A. LeFebvre, Montréal, 1916)
- Il faut que la gelée ou la sécheresse craquellent la paroi pour que l'embryon puisse sortir. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, page 17)
- Une végétation arbustive, résistante à la sécheresse occupe les faces exposées au sud. — (Robert E. Ricklefs & Gary L. Miller, Écologie, De Boeck Supérieur, 2005, page 149)
- Avec 32 jours sans pluie (ou presque), la France a battu en février son record de sécheresse hivernale de 1989. — (Matthieu Combe, « En forêt, la sécheresse hivernale augmente le risque incendie », sur natura-sciences.com, 10 mars 2023)
- (Sens figuré) Absence de douceur, froideur dans les manières, dans le ton, dans les sentiments.
- L'amour de soi, combiné avec l'inévitable pensée d'une fin prochaine, donne nécessairement aux vieillards une grande sécheresse de cœur. C'est une lampe dont on abaisse la mèche, par précaution, en songeant qu'on n'a plus d'huile à y remettre. — (Hippolyte de Villemessant, Mémoires d'un journaliste, tome 1 (1867).)
- La raideur de ce visage n’exprime que sécheresse : la sécheresse de ceux pour qui rien n’a jamais existé que leur ambition de parvenir. — (Roger Martin du Gard, Vieille France, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 90)
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nièce
- Fille du frère ou de la sœur.
- Voilà le moment de donner des preuves de votre amitié à ma malheureuse nièce, et je vous prie de venir auprès d’elle, sans perdre un seul instant. Vous savez combien le marquis de St. Alban était cher à toute la famille, à moi, à ma pauvre nièce ; l’année ne se serait pas passé sans qu’il entrât dans cette famille qui l’honorait, le chérissait : hélas ! il n’est plus de bonheur pour moi, pour nous — (Gabriel Sénac de Meilhan, L'Émigré, Brunswick, Fauche et compagnie, 1797, p. 218).
- (Par extension) Fille du cousin ou de la cousine.
- « Tu as bien vu. C’était ma nièce, Zara-Maria, la petite-fille de [mon oncle] Oktavius. Elle se cherchait une chambre où se coucher. [...] » — (Jean Raspail, Hurrah Zara !, Paris, Albin Michel, 1998, page 129 sq.).
- Épouse du neveu
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stresse
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de stresser.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de stresser.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de stresser.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de stresser.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de stresser.
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décompresse
- Première personne du singulier de l’indicatif présent de décompresser.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de décompresser.
- Parce que ça me décompresse, ça me débonde, ça me débouillonne, ça me décoince, ça me débloque ! — (Françoise Dorin, L’Intoxe, suivi de Le tout pour le tout, 2015)
- Première personne du singulier du subjonctif présent de décompresser.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent de décompresser.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de décompresser.
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altesse
- Titre d’honneur qui se donne à différents princes, en parlant et en écrivant.
- Altesse royale, impériale. Altesse sérénissime. Traiter d’altesse.
- Une altesse royale en visite passant la revue de la milice à lʼAncresse n'eût pas mieux vidé la ville. — (Victor Hugo, Les travailleurs de la mer, 1866)
- pougnadoresse
- planchéiaisse
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morbidesse
- (Beaux-arts) Mollesse et délicatesse des chairs dans une figure.
- Son corps était une merveille digne de la sculpture ; mais nos uniformes gris de fer à boutons dorés, nos culottes courtes, nous donnaient une tournure si disgracieuse, que le fini des proportions de Lambert et sa morbidesse ne pouvaient s’apercevoir qu’au bain. — (Honoré de Balzac, Louis Lambert, 1832)
- Mais sous l’effet de la grimace elles paraissaient soudainement crues et voyantes ; alors tout le visage si serein, lumineux et classiquement beau un instant auparavant, évoquait les traits grotesques et enflammés des masques de carnaval avec en plus je ne sais quoi d’impudique qui dans de semblables convulsions pourraient tenir de la morbidessse, de la chaleur et de l’excitation de la chair. — (Alberto Moravia, L’Amour conjugal, 1948 ; traduit de l’italien par Claude Poncet, 1948, page 8)
- La femme gardait sur ses genoux une fillette fluette et pâle aux yeux rêveurs. Les taches de son dont elle était grêlée autour du nez élargissaient ses pommettes comme un loup vénitien et leur donnaient la morbidesse de la Primavera. — (Jean Giono, Le Hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 225)
- ... Gauthier ne cesse de s'attarder sur la plastique de la sainte, sur la morbidesse de sa chair, sur la luminosité, les reflets, les diaprures, les transparences de sa peau. — (Francis Moulina, De Rubens à la Toison d'or: La Marie-Madeleine in Bulletin de la société Théophile Gautier n° 27, 2005)
- Sorte de grâce maladive en art.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- naresse
- wordpress
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presse
- Action de presser.
- La noblesse d’Auch demande l’exemption de la milice en faveur des laboureurs et cultivateurs, hors le temps de presse, et que le tirage se fasse, lorsqu’il aura lieu, sous la direction des militaires commis à cet effet par les Etats de la province, p. 95, art. 16. — (Archives parlementaires de 1787 à 1860: recueil complet des débats législatifs & politiques des chambres françaises imprimé par ordre du Sénat et de la Chambre des députés sous la direction de J. Mavidal et de E. Laurent, Première série (1787 à 1799), Tome 7, Table des cahiers des États Généraux, Librairie administrative de Paul Dupont, 1875, page 537)
- Mécanisme qui, à l’aide d’un effort minime, permet d’exercer une pression considérable.
- Presse à vis.
- Or comment voulez-vous qu’on vienne prendre tous les détenteurs de presses à copier pour leur faire un procès ? — (revue La Céramique, volume 17, 1914 page 64)
- Les relieurs se servent de plusieurs sortes de presses.
- Mettre du linge, des étoffes à la presse.
- (En particulier) (Agriculture) Machine destinée à presser et mettre en balles ou ballots le foin, la paille.
- Le ramasseur fonctionne à la manière d’un râteau rotatif qui soulève le fourrage ou la paille en andain sur le sol et l’élève vers les organes internes de la presse. — (Fiches sécurité machines agricoles et forestières: fonctions, conception, utilisation, Cemagref Éditions, nov. 2002, page 99)
- (Imprimerie) Machine au moyen de laquelle on imprime soit les feuilles d’un livre, soit des gravures, etc.
- Je converse avec Homère et Cicéron, les Homères et Cicérons des siècles à naitre converseront avec nous, en sorte qu’on peut hésiter à prononcer si une presse n’est pas autant un véritable sens intellectuel, révélé à l’homme par Gutenberg, qu’une machine matérielle. — (Lamartine, Gutenberg)
- Dans la nuit du 9 au 10, les sectionnaires et les fédérés, dont le principal centre d’impulsion semble avoir été le club électoral siégeant à l’Évêché, brisent les presses des imprimeries girondines — (Jean Poperen, Introduction du tome II des textes choisis de Robespierre, Éditions sociales, 1957)
- (Sens figuré) (Collectif) (Journalisme) Ensemble des journaux.
- La presse aussi ne laissait pas échapper une occasion de les dépopulariser. Des articles de journaux, conçus dans les termes les plus virulens, des pamphlets satiriques, et enfin tout ce que peut inventer l’esprit de parti fut mis en œuvre pour attirer la vengeance sur les nouveaux parias politiques. — (Anonyme, Mexique.- Situation des partis, Revue des Deux Mondes, 1829, tome 1)
- Une presse complaisante jusqu’à la servilité répandait dans le public, depuis les salons jusqu’aux mansardes, les idées les plus fausses et les plus dangereuses. — (Général Ambert, Récits militaires : L’invasion (1870), page 240, Bloud & Barral, 1883)
- La presse se réjouit ouvertement de ces manifestations et félicite le peuple du fait que les juifs « ne peuvent plus maintenant comploter contre l’État sous couvert de services religieux ». — (Livre blanc anglais no 2 - « Documents concernant les traitements infligés en Allemagne aux nationaux allemands » ; présenté au Parlement par le secrétaire d’État aux Affaires étrangères, traduction officielle, 1939)
- Tous les gouvernements le tolèrent parce qu’ils y trouvent leur compte - et certains le favorisent parce que, grâce à des presses salariées et à des majorités vénales, ils sont pratiquement asservis aux Rois de la Haute Banque et de la Grande Métallurgie. — (Victor Margueritte, Debout les vivants !, 1932)
- Oui, mon petit… la presse indépendante… la presse d’idées… À peu près morte… dès sa naissance… C’est ce salaud de Girardin qui l’a zigouillée le jour où il a tué Armand Carrel… — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930)
- N’est-il pas invraisemblable que le prince de Bismarck, qui manœuvrait sa presse comme un régiment, ait été étranger à cette campagne ? — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
- Une immense joie s’empare de toute l’Italie, alimentée par les reportages dithyrambiques des journalistes embeded, comme on dirait aujourd’hui. La presse chante la victoire de la civilisation européenne sur l’obscurantisme des musulmans […]. — (Tewfik Farès, 1911 : la Libye en guerre, déjà, dans Libération (journal) du 18 mars 2011, page S12)
- Foule, multitude de personnes qui se pressent les unes les autres dans un espace plus ou moins limité.
- Le roi a passé tous les jours gras à la Muette, et, le jeudi gras, il est venu au bal de l'Opéra. Il y avait tant de monde qu'il a été expressément (note: C'est-à-dire positivement, en termes exprès) pressé, sans pouvoir aller, ni venir. Toute sa compagnie était en bergers et bergères, et lui en chauve-souris. Cette presse l'a un peu dégoûté de ce bal. — (Edmond Jean François Barbier, Avocat au Parlement de Paris, Journal anecdotique du règne de Louis XV, édition de 1847, note de l'édition de 1849, p. 5 février 1739)
- Tous ces gens, serrés les uns contre les autres […], se bousculaient […]. Si la presse devenait plus étouffante, des cris s’élevaient : « Ne poussez pas ! » — (Anatole France, Les Dieux ont soif, 1912, page 70)
- L’aubergiste avait dressé ses tables dans la grange ; à l’entrée, il y avait presse. — (Ernest Pérochon, Nêne, 1920)
- C’est un des orchestres les plus appréciés du moment, aussi y a-t-il une grosse affluence – trop grosse même : la presse est telle qu’on transpire à grosses gouttes et qu’on entend mal l’orchestre au milieu du bruit des conversations, des danseurs. — (Hugues Panassié, Cinq mois à New-York, Éditions Corrêa, 1947, page 78)
- Hâte, action de se hâter, fait d’être pressé, impatience.
- Je ne suis pas plus avancé pour de Maistre : pas un document de ceux que j’attendais ne m’est venu […] Un beau jour, de guerre lasse, je décrocherai ; mais il n’y a pas de presse. — (Charles-Augustin Sainte-Beuve, Correspondance, t. 4, 1841, page 105)
- Aux moments de presse, les patrons de bar savent ce que leur coûte le vol au rendez-moi, car s’ils refusent de s’exécuter, l’agent qu’on appelle donne forcement raison au voleur. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Elle admettait au temps de grande presse une femme de journée pour les lessives, plus abondantes à cette époque de l’année. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 22)
- Méthode d’enrôlement forcé dans les forces armées.
- Le résident supérieur du Tonkin organisa la presse, c’est-à-dire l’enrôlement forcé, à la fin de janvier 1916, quand on exigea de lui un contingent dans les trois jours ; la collaboration totale des hauts mandarins lui facilita grandement la tâche. — (Mireille Le Van Ho, Des Vietnamiens dans la Grande Guerre : 50 000 recrues dans les usines françaises, 2014, pages 57–58)
- pataugeaisse
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scélératesse
- Manière d’être, d’agir de celui qui est scélérat ; résultat de cette action.
- Je drape la vile nudité de ma scélératesse sous quelques vieux haillons volés à l’évangile et passe pour saint à l’heure où je fais le diable. — (William Shakespeare, Richard III, acte I, scène 3)
- Sire, je suis confondu que vous accueilliez avec cette gaieté sympathique une scélératesse que j’aurais jugée digne de toutes les flétrissures, en attendant les châtiments. — (Pierre Louÿs, Les Aventures du roi Pausole, 1901)
- Comparez le prince de Fénelon avec celui de Machiavel ; […]. Vous verrez dans l’autre la scélératesse, la perfidie, et tous les crimes. — (Frédéric II et Voltaire, L’anti-Machiavel, 1739 (édition de 1947))
- Les fastes du crime offrent peu d’exemple d’une scélératesse tout à la fois si déshonorée et si mal habile. — (Mirabeau, En réponse sur la procédure du Châtelet dans l'affaire du 5 et 6 octobre 1789 - Assemblée constituante du 2 octobre 1790)
- La raison d'État n'est le plus souvent qu'un manteau commode pour couvrir l'ignorance, la bêtise ou la scélératesse d'une oligarchie... — (Maurice Paléologue, Journal de l'Affaire Dreyfus 1894-1899 : L'affaire Dreyfus et le Quai d'Orsay, Paris : Librairie Plon, 1955, p. 91)
- Lecteur averti de ces textes, Raphaël Kempf revient sur l’élaboration et l’application de ces lois d’exception et nous en livre la formule : votées dans l’émotion, elles donnent un pouvoir extraordinaire à l’État, à la police et au ministère public pour réprimer des adversaires politiques, avant de cibler peu à peu tous les citoyens. De la loi « contre les menées anarchistes » au XIXe siècle, aux lois « anticasseurs » et « antiterroristes » d’aujourd’hui, ce sont là autant d’indices des scélératesses législatives. — (Reporterre, « Ennemis d’État », rencontre autour du livre, à Paris, 18 septembre 2019 → lire en ligne)
- buflesse
- vendresse
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digresse
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de digresser.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de digresser.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de digresser.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de digresser.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de digresser.
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reparaisse
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de reparaître (ou reparaitre).
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de reparaître (ou reparaitre).
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maîtresse
- Celle qui a un pouvoir de domination sur les êtres ou les choses.
- Celle qui a quelqu’un à son service.
- Ils déclarèrent qu’ils la reconnaissaient toujours pour leur dame et maîtresse, et qu’ils la défendraient envers et contre tous. — (Charles de Montalembert, Histoire de sainte Élisabeth de Hongrie, duchesse de Thuringe, Debécourt, Paris, 1836, page 186)
- Celle qui exerce un pouvoir.
- Rome fut fondée par des brigands, et Rome n’en devint pas moins la maîtresse du monde ; que cet exemple vous inspire, et faisons pour la Germanie, ce qu’ils firent pour l’univers. — (Jean-Henri-Ferdinand Lamartelière, Robert, chef des brigands, Paris, 1844 (1re édition 1793), page 77)
- Celle qui a la prééminence dans un domaine ou un lieu, qui peut y faire prévaloir son autorité.
- ou, ce qui reviendroit au même, asservir ses ministres, en ce qui regarde leurs fonctions spirituelles, à la puissance civile, devenue maîtresse dans l’Église, comme elle l’est de droit dans l’état. — (Félicité de La Mennais, De la religion considérée dans ses rapports avec l’ordre politique et civil, 1825, page 105)
- Debout l’un près de l’autre, comme le maître et la maîtresse de maison, quand les invités arrivent — (Jean Giraudoux, Sodome et Gomorrhe, 1943, page 145)
- Tout nouveau venu qui entrait dans la gargote disait en voyant la Thénardier : Voilà le maître de la maison. Erreur. Elle n’était même pas maîtresse. Le maître et la maîtresse, c’était le mari. Elle faisait, il créait. Il dirigeait tout par une sorte d’action magnétique invisible et continuelle. — (Victor Hugo, Les Misérables, Émile Testard, Paris, 1890 (1re édition 1862), page 149)
- (Spécialement) Servante(-)maîtresse, servante qui joue le rôle de la maîtresse de maison.
- Le mari a sa femme, le garçon a la maîtresse ; et le garçon qui n’a pas la maîtresse a la servante-maîtresse. — (Edmond de Goncourt, Jules de Goncourt, Journal des Goncourt : 1858-1860, H. Champion, Paris, 2005 (1re édition 1860), page 531)
- Une vieille bonne qui l’avait élevé, une de ces servantes maîtresses qui sont les tyrans des familles, vint ouvrir — (Guy de Maupassant, Monsieur Parent, Paul Ollendorff, Paris, 1886, page 5)
- Être sa maîtresse, être maîtresse de soi : être indépendante, avoir la faculté d’agir à sa guise, de disposer librement de soi.
- Ah ! quand ne serai-je plus reine, pour être ma maîtresse ! — (Eugène Scribe, Le Verre d’eau, Velhagen & Klasing, Bielefeld, 1861, page 33)
- Annette est libre, elle est maîtresse d’elle-même, et il faut lui plaire — (Honoré de Balzac, Annette et le criminel, 1824, page 111)
- N’ayant jamais un foyer qui lui appartienne, elle [la femme romaine] n’a rien de ce qui donne l’autorité dans la maison. Jamais elle ne commande ; elle n’est même jamais libre ni maîtresse d’elle-même. — (Numa Denis Fustel de Coulanges, La Cité antique, Durand, 1864, page 103)
- Être maîtresse en quelque chose ou de quelque chose : être supérieure dans un domaine, être un modèle pour autrui.
- Ô femmes ! Vous êtes nos maîtresses en fourberie ! Qui peut lutter contre vous ? — (Nicolas Edme Restif de La Bretonne, Monsieur Nicolas, ou le Cœur humain dévoilé, 1796, page 173)
- (Sens figuré) Celle qui domine, gouverne.
- Y a-t-il rien de plus bas et de plus honteux que cette passion, qui fait d’un homme une bête féroce ? et la raison ne doit-elle pas être maîtresse de tous nos mouvements ? — (Molière, Le Bourgeois gentilhomme, tome 3, Charpentier, Paris, 1910 (1re édition 1670), page 242)
- Il s’inclinait devant la nécessité, maîtresse des hommes et des dieux, et il terminait la lecture du classement par les noms de Morlot, Laboriette et Chazal, sans commentaire inutile. — (Anatole France, La Vie en fleur, Calmann-Lévy, Paris, 1925, page 97)
- Tout l’acte de la construction exige une coordination aussi parfaite que possible entre la mimique, la figuration et la musique, laquelle est ici souveraine maîtresse et doit commander l’action des personnages et des matériaux mouvants. — (Paul Valéry, Variété III, 1936, page 108)
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paresse
- Tendance à éviter toute activité, à refuser tout effort consenti par les autres lambdas, disposition habituelle à ne pas travailler, nonchalance, négligence des choses qui sont de devoir, d’obligation.
- On souhaite la paresse d'un méchant et le silence d'un sot. — (Sébastien-Roch Nicolas de Chamfort, Maximes et pensées, caractères et anecdotes)
- Une peste de psychologue, que mes parents m'avaient emmené voir sur le conseil d'une prof complètement tarée, avait parlé de « nonchaloir oriental » pour expliquer ces accès de paresse. — (Bernard Du Boucheron, Long-courrier, Éditions Gallimard., 2013)
- Le pauvre n'est plus tout à fait l'image du Christ sur terre mais un profiteur sans vergogne et paresseux, dont la paresse est fortement combattue ; une ordonnance de 1351 de Jean II condamne les vagabonds qui refusent de poursuivre une activité salariée. — (Dominique Ancelet-Netter, La Dette, la dîme et le denier: Une analyse sémantique du vocabulaire économique et financier au Moyen Âge, Presses Univ. du Septentrion, 2010, page 82)
- Se dit d’une faiblesse de tempérament qui porte à se dispenser de faire tout ce qui demande un peu d’effort.
- C’est par paresse qu’il ne va jamais se promener.
- Le théâtre est à ma porte ; si je n’y vais pas, c’est la paresse qui m’en empêche.
- Paresse d’esprit, certaine lenteur, certaine nonchalance d’esprit, qui empêche de concevoir promptement ou de s’appliquer avec force, avec persévérance.
- Amour du repos, du loisir, tranquillité du corps et de l’esprit.
- Paresse aimable.
- Une douce paresse.
- Ce poète a chanté la paresse.
- gargilesse
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sagesse
- Prudence, circonspection, sentiment juste des choses.
- De W. était jeune ; il était attiré par les cadavres, comme l’homme de Platon. J’avais et j’eus toujours la sagesse de ne pas regarder ces choses de près. — (Alain, Souvenirs de guerre, Hartmann, 1937, page 27)
- Il agit avec sa sagesse ordinaire.
- Il a trop de sagesse pour s’embarquer dans cette affaire.
- Modération, retenue, maîtrise de soi.
- Dans ses plus grandes prospérités, il a toujours conservé beaucoup de sagesse.
- Le prix de sagesse, Le prix qu’on donne, dans les écoles, à l’élève le plus sage.
- (Désuet) Modestie, pudeur, chasteté, surtout en parlant des jeunes filles et des femmes.
- Elle a un air de sagesse dans tout ce qu’elle dit, dans tout ce qu’elle fait.
- Elle a toujours eu beaucoup de sagesse.
- Elle est d’une sagesse exemplaire.
- Caractère prudent, circonspect, d’actions, de paroles, etc.
- La sagesse de sa conduite, de sa politique.
- Il a fait une réponse pleine de sagesse.
- En parlant des ouvrages de l’esprit ou des œuvres d’art, soin que l’on met à éviter ce qui est outré, extravagant, à se renfermer, non sans quelque timidité, dans les bornes prescrites par la raison et par le goût.
- Son ouvrage manque d’imagination, de chaleur, mais il est composé, ordonné avec sagesse.
- Connaissance naturelle ou acquise des choses, les lumières de l’esprit.
- Le texte exact de Platon est : « Dans l’ordre des vertus, la sagesse est la première; la tempérance vient ensuite; le courage occupe la dernière place. » — (Julien Benda, La trahison des clercs, 1927, édition revue & augmentée, Grasset, 1946, page 205, note 1)
- La clé de la sagesse épicurienne consiste à comprendre que nous pouvons être heureux si nos désirs, au lieu d’être illimités, se ramènent à la dimension restreinte des besoins de notre corps. — (Roger-Pol Droit, Lucrèce, l'épicurien, en préface à la traduction de Lucrèce, De la nature de José Kany-Turpin, éditions Flammarion, 2008, page XV)
- Connaissance inspirée des choses divines et humaines.
- Le don de sagesse est un des sept dons du Saint-Esprit.
- La sagesse de Salomon.
- Le livre de la sagesse, ou simplement « la sagesse », est un des livres deutérocanoniques des Bibles chrétiennes antérieures à la Réforme, apocryphe pour le judaïsme et le protestantisme.
- […] jamais la solution ne peut avoir pour nom la « sagesse ». Celle-ci, en effet, est perçue comme un état stable, serein, où l’homme est en pleine domination de lui-même. Aussi bien dire que cette sagesse n’est qu'un idéal, ou une idée régulatrice pour parler comme Kant, ou encore un fantasme, ou pis encore, un masque que certains portent pour impressionner et exploiter de plus naïfs. — (Pierre Bertrand, Éloge de la fragilité, éditions Liber, Montréal, 2000, page 122)
- La sagesse est « la philosophie descendue dans les entrailles ». Un bouddhiste peut faire sienne cette forte parole de Sénèque. — (Hervé Clerc, Les choses comme elles sont, Gallimard, coll. « Folio essais », 2011, page 52)
- (Sports hippiques) Aptitude d’un cheval de trot à rester sage, c’est-à-dire à ne pas se montrer fautif en se mettant au galop.
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joliesse
- (Rare) Qualité de ce qui est joli.
- Le Picard de la côte est moins dru, d'une charpente moins massive que celui qui habite l'intérieur des terres; j'ai vu dans le Vimeu des visages virils d'une rare noblesse; et la joliesse des Abbevilloises est légendaire. — (Henri Potez, La jeunesse de Denys Lambin (1519-1548), dans la Revue d'histoire littéraire de la France, éd. Armand Colin, 1902, p. 387)
- Vers sa dix-huitième année, il devait perdre tout d’un coup le fruit de ses expériences, comme se préparant à entrer dans un monde où les raffinements, les joliesses devenaient un bagage encombrant. — (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, collection Le Livre de Poche, page 122.)
- Que m’importe d’être laide ? disait-elle régulièrement à la jeune femme. La joliesse n’eût jamais pu m’apporter un destin plus heureux que de vivre avec vous. — (Amélie Nothomb, Mercure, Éditions Albin Michel, Paris, 1998, page 223)
- Leur grâce fragile disait la joliesse de l’infante défunte. — (Amélie Nothomb, Journal d’Hirondelle, Éditions Albin Michel, Paris, 2006, page 75)
- Que cette représentation soit une construction fantaisiste née de la joliesse des enluminures importe peu. — (Joseph Morsel et al., L’Histoire (du Moyen Âge) est un sport de combat…, 2007)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.