Dictionnaire des rimes
Les rimes en : lorgnette
Que signifie "lorgnette" ?
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- Petite lunette d’approche dont on se sert pour voir les objets plus ou moins éloignés.
- À l’Opéra, comme autrefois,Je tiens au bout de ma lorgnetteLa Carlotta qui pirouetteOu Duprez qui poursuit sa voix.À la musique douce ou forteMa peine mêle son hélas ! — (Théophile Gautier, Le Glas intérieur dans Poésies nouvelles et inédites, 1848)
- Des observateurs munis d'une bonne lorgnette auraient pu reconnaître le Fort-Espérance, …. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- Aussi, dès le matin, se posta-t-elle à sa fenêtre, explorant la route de Bordeaux avec une lorgnette. — (Hector Malot, La Belle Madame Donis, 1873)
- Il y avait là des officiers étrangers, des aides de camp, des généraux, des maréchaux de cour, des princes, tous pourvus de lorgnettes, suivant depuis le matin l’agonie de l’armée française, comme au spectacle. — (Émile Zola, La Débâcle, 1892)
- […] Sir Thomas Lawrence : Portrait de Nelson (des quatre portraits de Nelson laissés par ce peintre, celui-ci est sans contexte le plus romantique, puisqu’il le montre tenant dans son unique main, non pas son habituelle lorgnette, mais un médaillon représentant Lady Hamilton). — (Georges Perec, Un cabinet d’amateur, 1979, Le Livre de Poche, pages 114-115)
- Petites jumelles à faibles grossissement utilisée principalement dans les spectacles.
- On ne pouvait pas dire ni faire soupçonner même qu’elle eût la jambe, la cheville ou le genou mal tourné ; les muscles jouaient sous le bas, et toutes les lorgnettes eussent crié au blasphème. — (Charles Baudelaire, La Fanfarlo, 1847 ; Gallimard, 2012, réédition Folio, page 50)
- J’avais reçu d’un ami une lorgnette de théâtre; elle était tellement bien adaptée à mes yeux que m’en servir était pour moi un véritable plaisir. — (Sigmund Freud, Psychopathologie de la vie quotidienne, Payot, 1922, traduit par Samuel Jankélévitch)
- Je décrochais les lorgnettes de mon père, je les sortais de leur étui et, comme autrefois, j’épiais les vies inconnues ; peu m’importait la banalité du spectacle ; j’étais — je suis toujours — sensible au charme de ce petit théâtre d’ombres : une chambre éclairée au fond de la nuit. — (Simone de Beauvoir, Mémoires d’une jeune fille rangée, 1958, réédition Le Livre de Poche, pages 218-219)
- (Marine) Longue-vue.
- Mais, ô malheur! le vent saute au sud-ouest et nous enveloppe d'un brouillard épais. Il ne pouvait rien survenir de plus vexatoire au moment où nous apprêtions nos lorgnettes pour jouir de la première apparition de cette Islande inconnue. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 39)
- Alban lâcha brusquement la barre de métal qu’il façonnait, et grimpa sur la plate-forme supérieure de l’aéroscaphe, muni d’une excellente lorgnette marine, afin de voir à quelle sorte d’ennemis on avait affaire. — (Gustave Le Rouge, Gustave Guitton La Princesse des airs, 1902)
- Il n’en finissait pas La Pérousse, de s’apprêter, à cause de sa jambe en bois qui s’ajustait de travers… et qu’il avait toujours eu du mal d’abord à la mettre sa jambe en bois et aussi à cause de sa grande lorgnette qu’il fallait lui retrouver. — (Louis-Ferdinand Céline (Louis-Ferdinand Destouches), Voyage au bout de la nuit, Denoël et Steele, Paris, 1932 (réédition Gallimard, Folio #28, 2019, page 452)
Mots qui riment avec "ette"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "lorgnette".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : aite , aites , ept , ète , ètes , ette , ettes , aîte , ête et êtes .
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houlette
- Bâton que porte un berger et au bout duquel est une plaque de fer faite en forme de gouttière, pour jeter des mottes de terre aux moutons qui s’écartent et les faire revenir.
- En parlant ainsi, il fit tourner sa lourde hallebarde pardessus sa tête, avec autant de facilité que l’eût fait un berger avec sa houlette. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Il lui semblait voir et entendre la Pucelle dans toute la rudesse du langage rustique qu’elle devait avoir avant de quitter la houlette pour le glaive. — (George Sand, Jeanne, 1844)
- La Guerliche, qui ramassa prestement chapeau, panetière, houlette et manteau, s’en affubla, rassembla les moutons et revint au village. — (Charles Deulin, Les Muscades de la Guerliche)
- Mademoiselle, rondelette et nantie d'une houlette à rubans, ne sort jamais qu’avec son père par les sentiers où les précèdent l'âne, la chèvre et les chiens, tandis que la mère ivre morte dort dans la cuisine où se tiennent les maîtres. — (Marcel Jouhandeau, Chaminadour, Gallimard, 1941 et 1953, collection Le Livre de Poche, page 338)
- (Sens figuré) Symbole de l’état de berger, de pasteur.
- Vous vous promenez dans le monde avec votre pauvre humble sourire, qui demande grâce, une torche au poing, que vous semblez prendre pour une houlette. — (Georges Bernanos, Journal d’un curé de campagne, 1936, réédition Le livre de poche, 1968, page 161)
- Si elle a bien compris monsieur le Curé, il faut agir auprès des âmes comme un chien de berger, regrouper les brebis égarées sous la houlette du Bon Pasteur, et sans tarder. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- (Jardinage) Ustensile dont on se sert pour lever de terre les oignons de fleurs.
- (Par analogie) (Art) Instrument en forme de pelle ou de spatule.
- (Vieilli) (Liturgie) Crosse d'un évêque[3].
- (Prestidigitation) Tour de prestidigitation où une carte semble se lever seule d’un paquet de cartes égalisées.
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branchette
- Petite branche.
- Le dimanche des rameaux, chacun trouvait dans son banc la petite branchette que le réglementaire et les sacristains avaient coupée aux sapins de la montagne collégiale. — (Denise Rodrigue, Le cycle de Pâques au Québec et dans l'Ouest de la France, 1983)
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clopinettes
- (Familier) Peu de choses, presque rien.
- […]; et quand bien même le directeur aurait été si bon qu’au lieu de quarante roubles de primes, il en aurait donné quarante-cinq, il ne serait resté malgré tout que des clopinettes, qui, dans un capital de manteau, n’auraient représenté qu’une goutte dans la mer. — (Nikolaï Gogol, Les nouvelles de Petersbourg - Le manteau, 1835 (traduction d’André Markowicz, réédition Éditions Acte Sud, 2007, page 219))
- V’là qu’on s’était décarcassés pour rien, parguienne, qu’on s’était mis en frais pour des clopinettes. — (Georges Perec, Quel petit vélo à guidon chromé au fond de la cour ?, Denoël, 2000, collection Folio, page 36)
- Mais que fait-on pour eux ? Pas grand-chose, des clopinettes, trois fois rien, ma chère enfant. — (Naïma Lahbil Tagemouati, Dialogue en médina, 2001)
- Le groupe pharmaceutique ne proposait que des clopinettes à ces deux victimes, les jugeant sans doute en pleine forme. — (Isabelle Barré, Mediator de se gêner, Le Canard Enchaîné, 25 octobre 2017, page 3)
- On a vraiment travaillé pour des clopinettes.
- Manger des clopinettes.
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courette
- (Architecture) Petite cour entourée de bâtiments.
- Un des comparses de la bande à Bonnot (il s’appelait quelque chose comme Lacombe, mais je ne réponds pas du nom) arriva à s’échapper de sa cellule, sise au troisième étage, et à descendre, par les tuyaux, dans une courette, d’où il regagna la toiture. — (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux/Vingt-neuf mois d’exil, Grasset, réédition Le Livre de Poche, pages 568-569)
- Léonora entra dans sa chambre à coucher, puis dans sa chambre de toilette et, par un escalier dérobé connu peut-être d'elle seule, gagna cette petite cour isolée dont nous avons déjà parlé — une courette large à peine de trois toises et séparée des autres cours par une haute muraille. — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- De l’autre côté de ce puits de courette, la paroi s’alluma par une, puis par deux chambres, puis des dizaines. — (Louis-Ferdinand Céline (Louis-Ferdinand Destouches), Voyage au bout de la nuit, Denoël et Steele, Paris, 1932 (réédition Gallimard, Folio #28, 2019, page 248)
- À l'extrémité du corridor, une porte coulissante s'ouvrit sur une courette inondée de soleil. — (Pierre Bordage, Wang – I. Les portes d'Occident, « J'ai Lu », 1997, page 161)
- Pour mon regard neuf, chaque détail de mon univers était source d'étonnements, de l'intensité du bleu du ciel aux herbes de notre courette deux fois plus hautes que moi. — (Monique Cluzeau, Paysanne dans une autre vie, Editions des Souvenirs d'antan, 2011, page 51)
- (Argot) Course-poursuite.
- Pendant la guerre, la Gestapo leur a fait une sacrée courette, aux gitans — (Joseph Joffo, Baby-foot, 1977)
- Ensuite, je ne lui ai donné que trois ou quatre litres de coco, et sa bagnole bouffe dix-douze litres aux cent, c'est-à-dire que dans cinquante bornes nous serons aussi débarrassés de lui s'il s'avisait de nous faire la courette. — (Michel Lebrun, Autoroute, Éditions French Pulp, 2014, chap. 15)
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quéquette
- (Familier) (Langage enfantin) Pénis, le plus souvent celui d’un jeune garçon.
- D’un vieux, un jour, j’tenais la quéquette,La sonde en main, de l’autre la cuvette,Pendant ce temps mon esprit méditaitCe que tout bas le vieillard me disait :Prenez bien soin de ces pauvres gogottes,Un jour viendra vous pisserez sur vos bottes… — (Anonyme, « Bicêtre », dans Le Bréviaire du carabin, 1976, page 20)
- J’ai la quéquette qui colle,J’ai les bonbons qui font des bonds. — (Les Mules, J’ai la quéquette qui colle, 1999)
- Cette Phèdre – ô ma mère ! –, cette fabuleuse dévoreuse de petits Hippolytes en commençant par la quéquette… — (François Cavanna, Lune de miel, Gallimard, 2011, collection Folio, page 89)
- Le coureur de jupons ne sait plus se tenir : En sa ligne de mire, une femme, messires ! Courant comme un heureux vers sa douce conquête On le soupçonne d’être un as de la quéquette ! Un mythe qui pourrait bien vite s'écrouler. — (Cassiopée M.D., Profilage (Portraits professionnels): Sociologie du monde du travail, Mon Petit Éditeur, 2013, page 26)
- (Québec) Quantité.
- C’est une plotte de grosseur une quéquette !
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avocette
- (Ornithologie) Nom générique de quatre oiseaux de la famille des Recurvirostridae.
- Elle jeta un regard distrait sur le Peterson posé sous la lampe. […]. Il était ouvert à la page de l’avocette, des barges , des courlis et des glaréoles. — (Pascal Dessaint, Mourir n’est peut-être pas la pire des choses, chapitre 12, Rivages, 2013)
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duvette
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe duveter.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe duveter.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe duveter.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe duveter.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe duveter.
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pincette
- (Technique) Ustensile de fer à deux branches égales, dont on se sert pour remuer le feu, pour atteindre les bûches et les tisons dans une cheminée.
- Un brasier s’élargissait peu à peu, un tas de cendre fine montait, une couche épaissie de feuilles noires où couraient des millions d’étincelles. Mais c’était une besogne longue, sans fin ; car, lorsqu’on jetait trop de pages à la fois, elles ne brûlaient pas, il fallait les secouer, les retourner avec les pincettes ; et le mieux était de les froisser, d’attendre qu’elles fussent bien enflammées, avant d’en ajouter d’autres. — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre XIII)
- Du bout de sa pincette, Fernand Ricard sortait des cendres un objet tordu, noirâtre, impossible à définir. — (Pierre Souvestre et Marcel Allain, Fantômas, Les Souliers du mort, 1912, Éditions Robert Laffont, Bouquins, tome 5, page 965)
- Le garde-cendre, les chenets, les pelles, les pincettes, tout était du plus grand prix. — (Honoré de Balzac, L’Envers de l’Histoire contemporaine, 1848, deuxième épisode)
- On ne le prendrait pas avec des pincettes. : se dit d’un objet sale, répugnant, d’un homme négligé dans sa mise, malpropre.
- (Dans divers métiers) Petits instruments de fer à deux branches dont on se sert pour saisir certains objets qu’on ne pourrait prendre facilement avec les doigts.
- (Suisse) Pince à linge.
- (Belgique) Fait de se blesser, et bien souvent de se faire une ampoule pleine de sang, en se pinçant.
- Il s'est fait une pincette en refermant les anneaux de son classeur sur son doigt.
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chaînette
- Petite chaîne.
- Hélène, avec la patience mélancolique des malades, s'amusait à entortiller autour de ses doigts une chaînette d'argent qui lui servait de bracelet. — (André Dhôtel, Le Pays où l'on n'arrive jamais, 1955)
- (Architecture) Sorte de voûte dont le cintre est semblable à la courbe d’une chaîne suspendue par les deux extrémités.
- Et, sous les arceaux, entre les massifs, çà et là, des chaînettes de fer soutenaient des corbeilles, dans lesquelles s’étalaient des Orchidées. — (Émile Zola, La Curée, 1871)
- (Mathématiques) Courbe plane, qui correspond à la forme que prend un câble lorsqu'il est suspendu par ses extrémités et soumis à son propre poids.
- (Élevage) La partie du harnais des chevaux de carrosse qui sert à soutenir le timon et à le reculer.
- (Imprimerie) Gouttière au bas d'un tympan.
- (Militaire) Troupe de soldats rangés en cercle et garantissant ceux qui sont chargés de fourrager.
- Accessoire, appelé aussi tricotin, permettant de tricoter un tube de laine.
- Il y avait l’époque de la chaînette comme il y avait celle des billes et de la marelle. Nous nous procurions une bobine dont le fil avait été utilisé. Nous plantions quatre petites pointes autour de l’orifice central et avec des bouts de laine et une épingle, nous nous appliquions à confectionner une chaînette régulière aux couleurs mélangées. Mais à quoi nous servait-elle ? A rien le plus souvent. C’était à qui assemblerait les tons les plus variés et ferait le plus long métrage. C'était une occupation pour l’adresse de la main et le plaisir de l’œil. — (Édouard Bled, « Mes écoles », Robert Laffont, 1977, page 25.)
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apprête
- (Vieilli) Mouillette.
- (Marine de guerre) (Vieilli) Munitions préparées pour le combat.
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éprouvette
- (Technique) Instrument à l’aide duquel on vérifie la qualité, l’état de certaines matières.
- Éprouvette pour connaître la force de la poudre.
- Éprouvette de savonnier, de potier.
- J’entre dans une longue pièce très éclairée, où il y a plusieurs longues tables sur lesquelles on voit posées debout côte à côte dans des supports de bois des éprouvettes contenant des poudres de la même couleur éclatante que les ruisseaux dans le cour, rouges, bleues, jaunes… — (Nathalie Sarraute, Enfance, Gallimard, 1983, collection Folio, page 50)
- (Chimie) Vase de verre ou de plastique, cylindrique, gradué ou non, destiné particulièrement à recueillir des fluides et employé pour de nombreuses manipulations.
- (Sciences, Technique, Industrie) Échantillon ou petite quantité de matière / matériau utilisée pour un essai de matériau, par exemple en contrôle qualité.
- (Chirurgie) Certaines sondes.
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bobinette
- Petite bobine.
- (Vieilli) (Désuet) Pièce en bois servant à fermer une porte.
- La grand mère répondit: "Tire la chevillette et la bobinette cherra. — (Le Petit Chaperon rouge, Charles Perrault)
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cornette
- (Habillement) Coiffure de certaines religieuses.
- Comme l’auvent de sa cornette maintenait la fumée devant son visage, elle amenuisa ses yeux ; avec son nez de lion et sa bouche très gourmande, elle apparut alors à travers le brouillard bleu comme la personnification d’une très vieille sagesse. — (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 198)
- Moins l’habit et la cornette, c’est une sœur de la charité qui pose des ventouses, des cataplasmes, applique des sinapismes, masse les rhumatisants, ensevelit les morts. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Tous les cœurs se rallient à sa blanche cornette […] — (Georges Brassens, La Religieuse, 1969)
- Dans une allée, je croise une femme aux cheveux cachés sous un voile noir d’où dépasse une bande blanche, analogue aux cornettes des religieuses de ma jeunesse, les bonnes sœurs qui suscitaient nos moqueries, moins par leur costume que par leur vœu de chasteté perpétuelle, lequel nous paraissait insensé – jamais un homme, comment était-ce possible ! — (Annie Ernaux, « Regarde les lumières mon amour », Seuil, 2014, page 58)
- (Habillement)(Par extension) Coiffe folklorique de femme.
- La ronde s’anime, les cornettes blanches tournoient, s’entrouvrant sur les côtés comme des ailes de papillon. — (Alphonse Daudet, La moisson au bord de la mer, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, réédition Le Livre de Poche, page 217)
- (Habillement) Coiffure dont les femmes se servaient dans leur déshabillé.
- Les femmes arborent leurs plus beaux atours, « affutiaux, cornettes, calipettes », leurs châles les plus recherchés. — (Jean Revel, L'émondeur, dans les Contes normands, Paris : Éditions Fasquelle, 1901 & Éditions La Piterne, 2015)
- Outil servant à découper le cuir.
- (Vexillologie) (Marine) Sorte de long pavillon à deux pointes ou cornes, qui est la marque distinctive de l’officier qui commande une division de trois bâtiments au moins.
- La cornette se hisse à la tête d’un mât comme une flamme.
- (Vieilli) Étendard d’une compagnie de cavalerie ou de chevau-légers.
- La cornette blanche ou cornette de France était l’étendard du roi.
- (Suisse) Coquillette. (Ce terme est généralement utilisé au pluriel.)
- Les pâtes courtes comme les coudes, les bagues, les cornettes et les rigatoni sont aussi fabriquées par les filières. — (Germain Ménard , Le Blé, Éditions Presses Universitaires de Laval (Québec), 1992)
- (Construction) Protection métallique mise dans les angles en bas des murs pour éviter que les véhicules ne les dégradent.
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guète
- (Vieilli) Action de guetter.
- (Vieilli) Personne chargée de faire le guet.
- Tourelle de guetteur dans un château fort.
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montagnette
- (Familier) Petite montagne.
- (Alpes) (Construction) Espèce d’habitation temporaire de montagne, mieux aménagée qu’un chalet et comportant des aménagements pour le bétail.
- La montagne et le village peuvent se dédoubler. À la partie inférieure de la zone pastorale, parfois même au-dessous de cette zone, existe alors la montagnette. Toujours occupée par les animaux au printemps et à l’automne, la montagnette est essentiellement un habitat pastoral, mais parfois elle possède des cultures, de sorte qu’elle doit être définie tantôt comme une montagnette pastorale, tantôt comme une montagnette pastorale agricole. Sous l’une comme sous l’autre forme, la montagnette n’est pas particulière aux Alpes françaises ; elle n’est autre, en effet, que le mayen du Valais, le Vorsass ou Voralm de la Suisse allemande, le Maiensass allemand, la casolare italienne du Tyrol, le fourest du Val Pellicce, la casina du Valcamonica, le stavolo des Alpes carniques. — (Philippe Arbos, La Vie pastorale dans les Alpes françaises : étude de géographie humaine, A. Colin, 1922)
- Le bas de l’étage pastoral, parfois même la bande située au-dessous, tôt débarrassés de neige, reçoivent le bétail au printemps et à l’automne : la montagnette des Alpes françaises, le mayen du Valais, le Vorsass ou Voralm de la Suisse allemande, le Maïensass allemand, la casolare italienne du Tyrol, la casina du Val camonica, le stavolo des Alpes carniques, autant de noms pour désigner cette station, — nous négligeons les nuances d’exploitation entre la montagnette pastorale et la montagnette agricole. — (Maximilien Sorre, Les Fondements biologiques de la géographie humaine, A. Colin, 1950)
- Une difficulté se présente quand on recherche où se trouvent les montagnettes dans les diverses régions des Alpes françaises du Nord. Les bâtiments dont le rôle est celui que nous venons de rappeler ne portent pas toujours le nom de montagnette et il faut éviter de les confondre avec des remues ou des petites montagnes. Dans le Chablais, à Montriond et à Morzine, on utilise les pâturages du milieu, véritables montagnettes, puisque l’on y conduit le bétail au printemps et que le troupeau y revient pendant une quinzaine de jours en automne après l’inalpage. Dans la vallée d’Abondance (Chablais), et à Samoëns (Giffre) on emploie l’expression basse-montagne. Or certaines d’entre elles sont de véritables montagnettes, fréquentées du 20 mai au 21 juillet et, après l’inalpage, en septembre. Dans la vallée du Doron de Bozel, Saint-Bon, Pralognan, Saint-Jean, Saint-Martin possèdent des montagnettes mais, aux Allues, on a des mandes, à Planay et à Champagny-le-Bas, des hameaux ou métairies. En Maurienne, le paysan ne fait pas toujours de différences entre montagnette et petite montagne. Dans la commune de Valmeinier, les uns appellent montagnettes ce que d’autres désignent sous le nom de remue.II. — Les types de bâtiments : Les caractères générauxLa montagnette, intermédiaire entre le village et la montagne, tient également le milieu entre la maison permanente et le chalet. C’est une véritable habitation, plus petite, et d’un aménagement plus simple que celle du village, mais possédant l’essentiel pour permettre à un ménage de vivre pendant plusieurs semaines et, dans le cas des montagnettes agricoles et pastorales, plusieurs mois. Le plus souvent, une seule pièce à la fois cuisine, salle à manger et chambre à coucher. Pour le bétail, une ou deux écuries, parfois une porcherie, si possible isolée tout en s’accolant au bâtiment. Pour les récoltes, une grange. Pour le beurre et le fromage, comme il s’agit toujours de la tomme familiale, la cuisine suffit pour la fabrication. Un caveau à lait, parfois une cave à fromage complètent l’installation. Comparée au chalet de montagne, la montagnette est certainement plus vaste. La grange, destinée à contenir le fourrage réservé au bétail et celui que l’on descendra au village en automne et en hiver, ne ressemble pas à l’étroit grenier des chalets de montagne. La montagnette est aussi mieux construite. Grâce à des chemins relativement aisés, on peut apporter à pied d’œuvre des matériaux que l’on ne trouve pas toujours sur place, et la bâtisse dépendra moins que le chalet, plus difficilement accessible, des conditions du milieu. Enfin, la montagnette doit abriter humains et troupeau au printemps et en automne, à ces saisons intermédiaires où le climat capricieux peut connaître de brusques coups de froid, des chutes de neige tardives ou précoces. Alors que le chalet, demeure estivale, n’aura guère besoin de se protéger contre le mauvais temps, le bâtiment-étape devra se montrer plus prudent. — (Mélanges géographiques offerts au doyen Ernest Bénévent, professeur de géographie à la Faculté des lettres d’Aix, 1920–1953, Éditions Ophrys, 1954)
- Ainsi va le troupeau, de remue en remue. Après un séjour d’un mois à la montagnette juste le temps de faire quelques tommes pour les besoins du ménage, on donne le signal de l’emmontagnée, vers le 10 juin. Bêtes et hommes entament la longue marche vers les hauts alpages, proches des neiges éternelles qui narguent les blancs nuages. À la Saint-Michel (29 septembre), on prend doucement le chemin du retour, en s’accordant une étape généreuse à la montagnette, où le troupeau consomme la réserve de foin engrangée sur place au long de l’été.[…]Remue : déplacement des troupeaux, des hommes et du matériel d’un chalet à l’autre à l’alpage, ou entre le village et la montagnette.Montagnette : petite montagne [sic : Sens erroné !].Emmontagnée : la montée à l’alpage des troupeaux, des hommes et du matériel. — (Roger Loyet, Les Sentiers du petit bonheur, La Fontaine de Siloé, Montmélian, 2001, illustrations de Véronique Foltran et Jean-Luc Sollero, ISBN 2-842206-180-2 ISBN invalide)
- (Sens figuré) Petit tas.
- Je suis alors obligé par ma seule force psychique de dématérialiser cette montagnette de bois rouge, de la vaincre par les associations qui lui sont corrélées, tels le souvenir de parties effrénées ou la poésie que le jeu contient en lui-même avec ses caractères, ses bambous et ses dragons qui m’avaient tant plus que j’avais écrit à 20 ans 1 nouvelle intitulée 1 partie de mah-jong que je dois posséder dans mes archives, et qui racontait, autant qu’il m’en souvienne, le destin croisé de divers joueurs dans l’ambiance à la Duras et à la Paul Morand. — (Thomas Clerc, Intérieur, Gallimard, Paris, 2013)
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castagnettes
- Pluriel de castagnette.
- J’avais acheté une vieille 4L dont les cardans exténués rendaient d’inquiétants sons de castagnettes et je roulais des journées entières sur des routes où la mort guettait à chaque virage. — (Bernard Fauconnier, Kaïros, Grasset, 1997, chapitre 3)
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maigrelette
- (Familier) Personne particulièrement maigre.
- Elle reprend trente kilos, son mari la quitte, définitivement, non sans l’avoir copieusement trompée avec une maigrelette qui travaille à l’étage audessous. — (Éric Nataf, Régime mortel, 2008)
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brouette
- Petit tombereau à une roue (plus rarement deux), permettant de transporter des charges lourdes sur des chantiers ou dans un jardin et qu’on pousse d’ordinaire devant soi, ou que l'on tire si le terrain monte.
- Une brouette métallique standard permet de transporter de 30 litres 0,03 m3 à 60 litres 0,06 m3 de terre — (A.G. Coche, J.F. Muir, Pisciculture continentale: Les étangs et leurs ouvrages - ouvrages et agencement des fermes piscicoles, Volume 2, 1994)
- Le travail du sel n’a pas beaucoup changé depuis que les moines cisterciens ont tracé le plan des salines en 945. Le changement technologique le plus important, ici, c’est peut-être l’apparition de la brouette ! — (Léo Pajon, Guérande, la fine fleur du sel, Le Monde. Mis en ligne le 8 septembre 2021)
- (Par métonymie) Désigne le contenu d’une brouette, une brouettée.
- Il nous faut deux brouettes de terre et une brouette de paille.
- (Par analogie) Jeu dans lequel une personne marche sur les mains pendant qu’une autre lui tient les jambes à la façon des brancards d’une brouette.
- Cette kermesse se clôt avec la course de brouettes.
- (Par analogie) (Sexualité) Position du coït durant laquelle un des partenaires se tient sur ses mains et l’autre lui tient les jambes.
- Sorte de véhicule, chaise à porteur montée sur deux roues que l’on rencontrait aux XVIIe et XVIIIe siècles.
- La brouette à porteurs serait une invention de Pascal
- Cinq-Mars, mettant pied à terre, l’aida à monter dans une sorte de petite voiture fort basse, que l’on appelait brouette, et dont Louis XIII conduisait lui-même les chevaux très-dociles et très-paisibles. — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, chapitre XIX, 1826)
- (Vieilli) (Familier) Se dit d’un véhicule, motorisé ou non, lent et souvent en mauvais état ou ancien.
- On va arriver dans deux heures avec ta brouette !
- — « Cette mauvaise brouette-là ne m’a pas coûté bien cher, reprit-il, ni le mulet non plus ; mais c’est tout ce qu’il me faut, quoique ce chemin-là soit un ruban de queue un peu long. » — (Alfred de Vigny, Servitude et grandeur militaires, 1835)
- (Familier) Se dit d’un appareil lent ou ancien.
- « Maman, tu travailles trop, tu ne sais pas vivre. » Elle levait les yeux, ses lèvres se tordaient, et, en retenant un sanglot : « Je ne suis heureuse qu’à ma brouette », répondait-elle. — (Jean Guéhenno, Journal d’un homme de 40 ans, Grasset, 1934, réédition Le Livre de Poche, page 59)
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dandinette
- Pêche à la ligne utilisant un leurre, généralement un poisson d'étain garni d'hameçons, que l'on remue sans cesse et que l'on remonte par petites secousses.
- Autre anomalie : ce juriste, président de la « Canne Nantaise » et que j’ai vu maintes fois rejeter fort civiquement au bouillon des prises qui ne faisaient pas la taille, ose pêcher à la dandinette sur bord réservé. — (Hervé Bazin, Qui j’ose aimer, Grasset, 1956. p. 112.)
- Ce leurre lui-même.
- Alors qu'il jiggait le doré en face du barrage de Beauharnois avec de la 8 livres/test et une dandinette jaune de 3/4 d'once, Jeffrey Barone a eu toute une surprise et un combat spectaculaire lorsque ce beau maskinongé de plus de 20 lb a engouffré son offrande. — (Patrick Campeau, Trophées des pêcheurs, Le Journal de Montréal, 4 février 2023)
- Des hameçons d'os ou d'ivoire étaient utilisés pour la pêche à la dandinette par les Amérindiens.
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cachette
- Petite cache.
- Le vêtement renfermait des papiers dans la doublure. Mais, quelle que fût sa curiosité, l’obscurité était trop profonde pour qu’il les sortît de leur cachette et les examinât. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 98 de l’édition de 1921)
- On parla de brigands ; les plus poltrons coururent s’enfermer et les plus riches s’empressèrent d’aller vérifier la cachette de leur argent. — (Out-el-Kouloub, « Zariffa », dans Trois Contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
- (Canada) Cachotterie.
- C’est une gang d'hypocrites ! Menteurs un jour, menteurs toujours ! Ils changeront jamais. Tout le temps des cachettes, des belles explications pour se justifier, du blabla, du blabla… pas autre chose que du blabla. — (Robert Maltais, Le Curé du Mile End, Québec Amérique, 2009, page 251)
- (Québec) (Populaire) Jeu ou tous les enfants se cachent sauf un qui doit les débusquer.
- Ingérence chinoise : «le gouvernement a l’air de jouer à la cachette», dit Blanchet. — (Agence QMI, Ingérence chinoise : «le gouvernement a l’air de jouer à la cachette», dit Blanchet, Le Journal de Québec, 6 mars 2023)
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bannette
- (Papeterie) Réceptacle à papier, généralement en plastique.
- Frédéric était chargé de traduire toutes les données administratives qui lui tombaient sous la main et proposer, en toute décomplexion, une première sélection dont on discutait ensuite en de plus hautes instances. Première bannette : dossiers particulièrement intéressants, personnes à fort potentiel. — (Carole Declercq, Ce qui ne nous tue pas …, Éditions Terra Nova, 2015)
- (Vieilli) Petite banne en osier.
- Ensuite Mlle d’Andervilliers ramassa des morceaux de brioche dans une bannette, pour les porter aux cygnes sur la pièce d’eau. — (Gustave Flaubert, Madame Bovary, Michel Lévy frères, Paris, 1857)
- Les tapisseries de ces murs, ces meubles, ces flambeaux, ces vases et jusqu’à ces fleurs dont j’eusse pu dire presque d’où elles venaient, dans leurs bannettes dorées, et combien elles avaient coûté, enfermaient fatalement mon imagination dans les limites d’un salon aussi banal que bien d’autres qui avaient au moins cette excuse de n’être point situés dans les dessous de l’Opéra. — (Gaston Leroux, Le Fantôme de l'Opéra, 1910)
- (Vieilli) (Régionalisme) Petite bâche.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Commerce) (Désuet) Paquet de peaux.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Marine) Couchette d’équipage à bord d’un navire de guerre.
- Voilà une trentaine de minutes qu’ils ont quitté le port et l’autre et le troisième homme se sont blottis dans leurs bannettes cigarette à la bouche. — (Bertrand Belin, Littoral, P.O.L., Paris, 2016)
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pêchette
- Petit filet servant à la pêche aux écrevisses.
- Elle courait dʼun point à un autre sans relâche, car chaque fois quʼune pêchette bien remplie dʼécrevisses était signalée quelque part, on appelait la jeune fille pour quʼelle eût le plaisir de la relever. — (Le Correspondant - Volume 213, 1903)
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catherinette
- (Familier) (Vieilli) Un des noms vulgaires de la coccinelle.
- Nous voici arrivé à la dernière famille des COLÉOPTÈRES, celle des APHIDIPHAGES, dont le principal genre se compose des coccinelles, vulgairement appelées bêtes à bon Dieu, bêtes à la Vierge, catherinettes, etc., charmants petits animaux, parfaitement inoffensifs, et trop connus pour qu'il soit nécessaire de les décrire. — (Les papillons: métamorphoses terrestres des peuples de l'air, textes de Eugène Nus & Antony Meray, dessins de Amédée Varin, tome 2, Paris : chez Gabriel de Gonet, 1852, page 201)
- Qui ne connait les gentilles coccinelles, ces charmants insectes vulgairement appelés bêtes-à-Dieu, quelquefois catherinettes, petits boufs et petites tortues ? — (Jean-Jacques Bourassé, Esquisses entomologiques ou Histoire naturelle des insectes les plus remarquables, 4e édition, Tours chez Ad. Mame, 1853, page 78)
- (Familier) (Vieilli) Un des noms vulgaires de l’épurge.
- C'est le long des routes, dans les vignes, les bois, et surtout dans les terrains sablonneux que l'on rencontre l’euphorbe épurge. On la désigne ordinairement par les noms de grande esaule, euphorbe catapuce, lithymale, catherinette, ginonselle , lithymale épurge, ésule, etc . — (Dr P. J. L. Lehamau, Plantes, remèdes et maladies, Fresnes-sur-l'Escaut : chez Elie Broquet, 1886, rééd. 1914, page 147)
- (Familier) (Vieilli) Un des noms vulgaires de la ronce.
- Mais la classification botanique populaire s'est enrichie chez nous de plusieurs dénominations nouvelles , dont je citerai les suivantes : la plaine, pour désigner l'une des espèces de l'érable ; la catherinette , ainsi que parfois nous nommons ici la mûre ou la ronce ; la surette , qui n'est autre que l'oseille. — (« Terminologie franco-canadienne dans les sciences naturelles », présentée par Victor-Alphonse Huard, au Premier Congrès de la langue française au Canada, publié dans, Le Naturaliste canadien, n° 1 de juillet 1912 (39e année), Québec : imprimerie Laflamme & Proulx, page 30)
- (Par extension) (Régionalisme) Mûre d'une ronce.
- La catherinette est cette petite mûre qui pousse, en Picardie, le long des fossés et qui n'est bonne à manger qu'après les premières gelées. — (Isabelle Téchoueyres, Ripaille et marmitons: Les mots de la table, Éditions Le Robert, 2007)
- Jeune femme de 25 ans non mariée, célébrant la Sainte-Catherine en portant un chapeau grotesque.
- Avec des rires, des cris joyeux, on posa sur la tête brune de la catherinette l’édifice vaporeux et charmant qui lui donnait une grâce nouvelle. — (Suzanne Mercey, Catherinette et l'amour, Paris : Éditions Ferenczi (Collection Le petit roman), 1937, chap. 1)
- Le six décembre, en effet, la Saint-Nicolas, fête patronale des célibataires, a parfois autant d'importance dans certains milieux que la fête des Catherinettes pour les jeunes filles. — (Maurice d'Anyl, La Saint-Nicolas et l'amour, Lille : Nord-Édition, 1949, chap. 1)
- Ainsi, dans les bals de Sainte-Catherine, l’accès aux concours de chapeaux et aux élections de reine est réservé aux seules catherinettes. — (Joëlle Deniot, Catherine Dutheil, Métamorphoses ouvrières: actes du colloque du LERSCO, Nantes, Octobre 1992, 1995)
- Pour les moins chanceuses, le 25 novembre, on fêtait à V’zou, depuis au moins le XIIIe siècle, les « catherinettes », filles célibataires qui passaient vingt-cinq ans sans être mariées. — (Lionel Labosse, M&mnoux, Publibook, 2018, page 234).
- (Par extension) Vieille fille.
- Pauvre Claire... Ça lui fait un choc chaque fois qu'ils lui disent ça. Faut dire qu'avec la tête qu'elle a, elle est bien partie pour mourir catherinette. — (Yves Dangerfield, Les Petites Sirènes, Paris : chez Bernard Grasset, 1978, chap. 1)
- (Histoire) Thèses que dans les collèges de Paris on faisait soutenir, sous l'Ancien Régime, vers la fête de sainte Catherine, patronne des écoliers.
- (Histoire) (France) Religieuse qui officiait à l'Hôpital Sainte-Catherine de Paris.
- C'étaient, en effet, les religieuses de Sainte-Catherine, que le peuple de Paris appelait tout simplement les Catherinettes, qui s'étaient chargées d'ensevelir les morts inconnus ou portés à la Basse Geôle; […]. Les Catherinettes étaient très aimées de la population; mais les soins pieux dont elles entouraient depuis des siècles les pauvres morts abandonnés ne purent les sauver des spoliations révolutionnaires. — (Note de lecture de Paris qui souffre, par Ad. Guillot, […], 2e édit. revue et augmentée. Paris, P. Rouquette, lib.-éditeur, 1888, dans les Annales d'hygiène publique et de médecine légale, 3e série, tome 23, Paris : chez J.-B. Baillière & fils, 1890, page 279)
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enfaîte
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe enfaîter.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe enfaîter.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe enfaîter.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe enfaîter.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe enfaîter.
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manette
- (Mécanique) Poignée, généralement de métal, qui sert à actionner un mécanisme, un levier, un robinet, une roue…
- Je tirai sur la manette des gaz; le moteur répondit avec une docilité touchante, et nous voici partis à la conquête du ciel. — (Dieudonné Costes & Maurice Bellonte, Paris-New-York, 1930)
- Je mis le moteur en mouvement, le fis tourner quelque minutes, puis je tirai sur la manette des gaz pour démarrer. — (Jean Mermoz, Mes Vols, page 62, Flammarion, 1937)
- Comme il manquait la manette pour régler le radiateur, il était impossible de baisser la chaleur, et elle laissait toujours grands ouverts les deux battants de la fenêtre. — (Patrick Modiano, Une jeunesse, Gallimard, collection Folio, 1981, pages 30-31)
- (En particulier) (Par ellipse) Manette de jeu.
- Loin des conventions des plus célèbres viviers vidéoludiques que sont le Japon, les Etats-Unis ou le Canada, la scène helvétique s’est imposée en quelques années comme le laboratoire fou de la manette, grâce à sa production à la fois iconoclaste, arty et déjantée. — (William Audureau, La Suisse, pays des jeux vidéo déjantés, et plus si affinités sur LeMonde.fr, Le Monde. Mis en ligne le 19 août 2017, consulté le 20 août 2017)
- (Québec) Télécommande.
- Petite main, menotte.
- — Mme Jargogne, donc, entre familièrement, avec tout un murmure de jupes de soie : « Bonjour, la plus jolie. Et ces manettes ! Il faut encore leur faire les griffes » — (Paul-Jean Toulet, Mon Amie Nane, 1922)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.