Dictionnaire des rimes
Les rimes en : lord
Que signifie "lord" ?
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- (Noblesse) Titre honorifique usité en Angleterre, seigneur, sieur.
- La Chambre des lords,
- Lord de courtoisie, titre porté par les fils aînés des ducs, marquis et comtes du Royaume-Uni.
- Seul, au coin de son feu, un lord, à ce qu'on prétend, n'ose pas croiser ses jambes, de peur d'être inconvenant; à plus forte raison n'en joue-t-il pas devant des inférieurs, alors même qu'il s'agirait de sauver sa vie. — (Fortuné du Boisgobey, Double-Blanc, tome 2, Paris : chez Plon & Nourrit, 1889, p. 80)
Mots qui riment avec "or"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "lord".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : or , ors , ort , orts , ord , ords , aur , aurs , aure , aures , orps , ore et ores .
-
incorpore
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de incorporer.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de incorporer.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de incorporer.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de incorporer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de incorporer.
-
rapport
- Revenu, produit d’une chose.
- On cultive la gesse comme les pois, soit au champ, soit au jardin. Son produit est en raison de la qualité de la terre où on la sème ; mais pour qu'elle devienne d'un grand rapport , il faut la placer dans un bon fonds. — (Cours complet d'agriculture théorique, pratique, économique, et de médecine rurale et vétérinaire, […], ou Dictionnaire universel d'agriculture, par l'Abbé Rozier, tome 3, Paris chez Buisson, chez Léopold Collin & chez D. Colas, 1809, page 580)
- Cette place, cet emploi est de grand rapport, d’un grand rapport, d’un bon rapport, Les profits, les émoluments de cette place, de cet emploi sont considérables.
- Compte-rendu d’une activité ; témoignage de choses vues ou entendues.
- Il a fait un fidèle rapport de ce qu’il a vu. — Je m’en tiens à son rapport.
- (Vieilli) Récits qu’on fait, par indiscrétion ou par malignité, de certaines choses que l’on prétend avoir vu faire ou entendu dire.
- Ajouter foi aux rapports. — On les a brouillés ensemble par de faux rapports.
- Compte qu’on rend à quelqu’un de quelque chose dont on est chargé.
- Alexandre de Gavinard, le grand financier […] rédigeait […] le septième rapport qu’il devait présenter, le jour même, à la septième société de crédit dont il était l’inévitable président. — (Octave Mirbeau, Contes cruels : Gavinard)
- Le banquier ayant le devoir de s’informer est fautif s’il consent des concours avec des documents comptables non assortis du visa du commissaire aux comptes ou lorsqu'il ne prend pas connaissance de leur rapport. — (André Buthurieux, Responsabilité du banquier, chez l’auteur/TheBookEdition, 2012, page 97)
- (Militaire) Compte-rendu des diverses opérations effectuées dans l’unité : mutations, punitions, demandes, etc.
- Aller au rapport.
- (Chasse) Compte-rendu de la quête qu’on a faite et du lieu où est la bête qu’on a détournée.
- Le lieutenant de la vénerie n’a pas encore fait son rapport. — Dès que le valet de limier eut fait son rapport.
- (Droit) Exposé qu’un juge fait d’un procès devant les autres juges d’un même tribunal.
- Ouï le rapport. — Mon procès est au rapport de tel conseiller. — Faire le rapport d’une affaire, d’un procès.
- Exposé dans lequel on rend compte d’un travail, d’un examen particulier fait par un comité, par une commission.
- Faire un rapport sur des pétitions, sur un projet de loi. — Le rapport de la commission lui fut très favorable. — On a ordonné l’impression de ce rapport.
- Témoignage que rendent, par ordre de justice ou autrement, les médecins, les chirurgiens, les experts.
- Suivant le rapport des médecins. — Selon le rapport de cet architecte, cette maison ne menace pas ruine. — Homologuer un rapport d’expert.
- Relation entre des choses ou des personnes.
- Convenance ; conformité ; analogie.
- Les glaces de la mer Blanche n’avaient que peu de rapports avec celles de la banquise, et les cargos étaient précédés et convoyés par de remarquables « brise-glaces ». — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- C’est drôle qu’il se fût plutôt entiché de la gamine… Céline Thiébault pourtant était plus en rapport d’âge avec lui. Ce n’eût été ni moins décent, ni moins excusable. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 92)
- On étudiera également les possibilités d’épelation du malade pour des mots en rapport avec son niveau scolaire. — (Julián de Ajuriaguerra et Hécaen, Le Cortex cérébral ; étude neuro-psycho-pathologique, Masson, 1960, page 170)
- Liaison, de connexion, de relation que certaines choses ont ensemble.
-
néocore
- (Antiquité) Bedeau chargé de garder les temples et d'y entretenir la propreté.
- Le néocore chargé de veiller à la décoration et à la propreté des lieux saints, et de jeter de l’eau lustrale sur ceux qui entrent dans le temple. — (BARTHÉL., Anach. ch. 21)
- montfor
-
stentor
- Homme doué d’une voix forte.
- Non, concéda encore Pierrot. Je suis entré à l’œil.− Ça c’est le comble, beugla le stentor. — (Raymond Queneau, Pierrot mon ami, Éditions Gallimard, Paris, 1942)
- Ce n’est pas le verbe de Balzac qui peut impressionner le stentor qu’est Vidock: sa parole fangeuse, illuminée par le vocabulaire des bagnes, roule sur l’assistance et hypnotise les l’auditoire. — (Bruno Roy-Henry, Vidock, éditions l’Archipel, 2001, page 271)
- Il couvre le chœur de sa voix de stentor pendant les cantiques. — (Antoine Bello, Scherbius (et moi), Gallimard, 2018, page 229)
- (Par analogie) Protozoaire cilié d’eau douce en forme de porte-voix.
- Si l’on prend un infusoire assez volumineux, tel que le stentor, et qu’on le coupe en deux moitiés contenant chacune une partie du noyau, chacune des deux moitiés régénère un stentor indépendant. — (Henri Bergson, L’Évolution créatrice, 1907)
- soulaures
-
folklore
- Ensemble des arts et traditions populaires, d'un pays, d'une région, d'un groupe humain.
- Mais il y a folkloristes et folkloristes. J'en ai vu de singuliers, quelques-uns d’effarants. On se fait un folklore à sa convenance. On attend des fées. On part à leur rencontre, le bâton de pèlerin à la main. — (Charles Le Goffic, Brocéliande, avec la collaboration de Auguste Dupouy, La Renaissance du Livre, 1932, page 98)
- C’est avec un profond respect et une grande passion que Roccu Multedo nous fait connaître le folklore de son pays magique, bâti sur une foi et une tradition ancestrale toujours vivante. — (Roccu Multedo, Le folklore magique de la Corse, 1981)
- Les grands-mères et arrière-grands-mères avaient toutes accompli le pèlerinage de Lourdes. Le folklore conservait de ces antiques pérégrinations quelques histoires scabreuses où il était question de la longueur du voyage, de l'absence de WC dans les wagons de bois […]. — (Bernard Gardey, La foi hors les murs: Grappillage de la Saint-Martin, 1912-1999, Éditions Karthala, 2001, page 50)
- En outre, fortement enracinée dans le folklore romain, la fête des Lupercales survécut à l'implantation du christianisme et fut assimilée par l'Église à la fête de la purification de la Vierge ou Chandeleur. — (Mireille Demaules, Picous ou l'enigme d'un nom dans la Folie de Berne, dans Par les mots et les textes : mélanges […] offerts à Claude Thomasset, Presses Paris Sorbonne, 2005, page 201)
- Sur un plan plus particulier, quiconque a lu mes textes sait que j'ai toujours fustigé les identités, les sectes et les folklores, ironisé sur la « gouroufication » et les « japoniaiseries ». — (Kenneth White, Dialogue avec Deleuze: politique, philosophie, géopoétique, Ed. Isolato, 2007, page 23)
- Quand je lirai plus tard la charge furieuse, et souvent injuste, de Xavier Grall contre le trop nostalgique Pierre-Jakez Hélias, « sacristain qui sonne l’office des morts », je reconnaîtrai dans sa définition du folklore, « l’alibi des esclaves », celle même de la maison. Elle aussi tenait le folklore pour un opium du peuple, la draperie décorative qui sert à dissimuler l’oppression double qui s’exerce sur le peuple breton : […] — (Mona Ozouf, Composition française, Gallimard, 2009, collection Folio, page 103)
- A l'instar de sa localisation, une vieille bâtisse fougeraise, la Tivabro est décorée à la mode Bretagne d’antan, avec goût et sans folklore tartignole. — (Jean-Paul Labourdette, Le Petit Futé Bretagne, 2009, page 399)
-
recolore
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe recolorer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe recolorer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe recolorer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe recolorer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe recolorer.
-
birotor
- (Transport) Aéronef à deux rotors.
- Équipé de deux moteurs de 1.700 ch. ce birotor en tandem se caractérise par un tonnage bien supérieur à ceux des deux appareils précédents. — (Jacques Nœtinger, L’Aviation, une révolution du XXe siècle, 2005)
-
inconfort
- Absence de confort.
- Contrairement à beaucoup d’érudits en chambre, notre confrère profitait de ses inspections communales pour mener ses enquêtes sociologiques ou folkloriques sur le terrain, souvent dans des conditions d’inconfort inimaginables. — (Pierre Boyer, Émile Dermenghem (1892-1971), Bibliothèque de l'école des chartes, 1971, vol.129, n°129-2, p.526)
- À l'instant, je me sens au milieu de nulle part. C'est une sensation de malaise indescriptible, un inconfort inqualifiable. — (Renée Pelletier, Cœur sur papier : paroles et dessins de guérison, page 27, 2005)
- L’Association du Barreau canadien (ABC), organisme où milite un très grand nombre de candidats à la magistrature pour faire preuve d’« engagement » dans la communauté, a manifesté son inconfort dans deux communiqués récents. — (Antoine Robitaille, « Un scandale étouffé », Le journal de Québec, 27 novembre 2020)
-
stégosaure
- (Paléontologie) Grand dinosaure herbivore qui a vécu à la fin du jurassique, entre 156 et 140 millions d’années.
- Puis, je me souvins : c’était le stégosaure, l’animal dont Maple White avait gardé l’image dans son album,... — (Arthur Conan Doyle, Le Monde perdu )
-
essor
- Action de l’oiseau qui s’élance pour prendre son vol.
- Avant que la nitée Se trouvât assez forte encor Pour voler et prendre l’essor. — (Jean de la Fontaine, Fab. IV, 22.)
- (Sens figuré) Ses rues, dans le silence d’un lieu désert, attendent le claquement des volets, l’ouverture des portes, le hennissement des chevaux, l’essor d’une marmaille. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- (Par analogie) Envol d’un aéronef.
- […], nous menions une vie désordonnée, parce que nous étions toujours sur le qui-vive, prêts à prendre notre essor le lendemain matin. — (Dieudonné Costes & Maurice Bellonte, Paris-New-York, 1930)
- (Sens figuré) Élan vers le haut.
- Et dès que son Dieu l’ordonne, Son âme, prenant l’essor, s’élève d’un vol rapide Vers la demeure où réside Son véritable trésor. — (Jean Racine, Cantique, II.)
- Élan hâtif.
- M’en croirez-vous, monsieur ? Prenez l’essor. — (Hauteroche, le Souper mal apprêté, sc. 18.)
- (Sens figuré) Mouvement moral, comparé à l’essor de l’oiseau, par lequel un homme, un esprit, une âme se portent aux choses élevées, étendues.
- Et quand je me demande un titre légitime D’où prendre quelque gloire et chercher quelque estime, Je vois pour tout appui de mes plus hauts essors Le néant que je suis et le rien d’où je sors. — (Pierre Corneille, Imit. III, 40.)
- Succès qu’obtient un livre, une idée.
- N’espérons plus que la haine pardonne à mes chansons leur trop rapide essor. — (Pierre Jean de Béranger, Ad. à la camp.)
- (Sens figuré) Action de débuter en quelque chose avec énergie, avec hardiesse et liberté.
- Favoriser l’essor du talent.
- (Désuet) Publication, sortie d'un livre.
- Si l’on peut pardonner l’essor d’un mauvais livre, Ce n'est qu’aux malheureux qui composent pour vivre. — (Molière, Mis. I, 2.)
- Développement qui a quelque chose de rapide comme le vol de l’oiseau.
- La vie n'avait pas encore pris un grand essor à l'époque de la formation ardoisière. Ce n'est guère que dans la partie supérieure […] que l'on trouve quelques fossiles. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 17)
- Nous avons constaté l’essor d’Alès, et Nîmes même a gagné quelques milliers d’âmes de 1912 à 1926. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Pourtant ces épreuves et tribulations suscitèrent, dans leurs rangs, un essor idéologique et organisationnel nouveau, […]. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992, p.98)
- Le XIXe siècle marque véritablement l’essor de la pêche hauturière : à Terre-neuve d'abord, puis en Islande. — (Christian Querré, La Grande Aventure de Terre-Neuvas de la baie de Saint-Brieuc, 1998)
- (Technique) Ouverture dans le haut d’une cave enterrée ou d’une galerie avec un conduit vertical vers la surface pour assurer une ventilation par convection naturelle.
- Essor d’une galerie de mine, d’une champignonnière, d’une cave à vin de champagne.....
- (Sens figuré) Libération d’une contrainte.
- On tenait ce jeune homme dans une trop grande contrainte, il a pris depuis son essor.
-
mort
- (Biologie) Arrêt définitif des fonctions vitales (assimilation de nutriments, respiration, fonctionnement du système nerveux central).
- Enfin, dans tous les groupes étudiés jusqu’ici, l’individualité de chaque être se manifeste dès la première apparition du germe, dès les premiers rudimens de l’œuf, et persiste pleine et entière jusqu’à la mort. — (Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau, Les Métamorphoses et la généagénèse, Revue des Deux Mondes, 2e période, tome 3, 1856, pages 496–519)
- Ce n’est pas par lâcheté, c’est par une immense modestie que l’on renonce ce soir à la guerre, au carnage, à sa mort, à la mort surtout des autres, des camarades […] — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
- Ne plus s’aimer, c’est pire que de se haïr, car, on a beau dire, la mort est pire que la souffrance. — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
- — Je ne connais que moi. La vie, c’est moi. Après ça, c’est la mort. Moi, ce n’est rien ; et la mort, c’est deux fois rien. — (Pierre Drieu La Rochelle, Le Feu follet (1931))
- Ton père est mort, d’une mort bête. Toutes les morts sont absurdes, d’ailleurs. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 42)
- J’avais l’impression de me noyer et une angoisse terrible, celle de la mort elle-même m’étreignit. — (Henri Alleg, La Question, 1957)
- Pourquoi dire que la mort viendra comme un voleur ? Tout nous y prépare. — (José Cabanis, Les cartes du temps, Gallimard, 1962, Le Livre de Poche, page 63.)
- Les mots usuels que nous trouvons [en parlant des paysans des années 1930 au Québec] pour dire la mort varient selon les réflexes des uns et des autres : « Il a perdu le souffle, il a défunté, il a trépassé, il a rendu l’âme… » Plus poétique : « Il est parti de l’autre bord, de l’autre côté; il était au bout de son fuseau. » Moins respectueux : « Il a levé les pattes, il a fini par crever. » — (Benoît Lacroix, Rumeurs à l'aube, Éditions Fides, 2015, page 213)
- Privatisée, laïcisée et comme aseptisée par la médecine depuis des décennies, la mort s’était effacée de notre imaginaire collectif ; elle resurgit soudain comme une réalité imprévisible, terriblement contagieuse et pour l’instant non maîtrisable par la science. — (Gérard Courtois, Emmanuel Macron face au Covid-19 : la revanche des passions tristes, Le Monde. Mis en ligne le 10 mai 2020)
- Moment ou lieu où cet arrêt des fonctions vitales se produit.
- La veuve de Henri II était vêtue de ce deuil qu’elle n’avait point quitté depuis la mort de son mari. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, C. Lévy, 1886)
- Cette chapelle renferme le tombeau de l’évêque Radulphe, dont l’inscription donne la date de 1266, comme étant celle de la mort du prélat. — (Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888)
- (Soutenu) (Rhétorique) La mort peut être souvent personnifiée → voir Mort.
- Stendhal dit quelque part que le soldat ne craint pas la mort, parce qu’il espère bien l’éviter par son industrie ; cela s’appliquait tout à fait à ce genre de guerre que nous faisions. — (Alain, Souvenirs de guerre, Hartmann, 1937, page 102)
- La mort fauche. Elle fauche à tort et à travers. Peu lui importe. Ceux qu’elle a visés, elle va les chercher là où ils semblent le plus en sécurité. — (Jacques Mortane, La Guerre des airs : Traqués par l’ennemi, Baudinière, 1929, page 40)
- L’impitoyable mort.
- Ce malheureux appelait la mort.
- (En particulier) Peine capitale, peine qui consiste dans la suppression de la vie. → voir peine de mort.
- Le régime antérieur avait été encore plus terrible dans la répression des fraudes, puisque la déclaration royale du 5 août 1725 punissait de mort le banqueroutier frauduleux […] — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chap. VI, La Moralité de la violence, 1908, page 272)
- Deux jours après, je passai devant le conseil de guerre, qui, après plaidoirie d’un avoué allemand, me condamna à mort pour espionnage […] — (Jacques Mortane, Missions spéciales, 1933, page 31)
- Sentence, arrêt de mort : Condamnation qui porte la peine de mort.
- (Par hyperbole) Grandes douleurs.
- Cette cruelle maladie lui fait souffrir mille morts.
- Souffrir mort et passion.
- (Par hyperbole) Grands chagrins.
- La conduite de son fils lui a mis la mort dans l’âme.
- (Sens figuré) Fin, cessation d’activité.
- Seuls, dans un des versants caillouteux de la forêt, deux ou trois vieux hêtres accusaient, par quelques feuilles roussies prématurément, l’arrivée prochaine de l’automne et la mort de l’été. — (Louis Pergaud, Un satyre, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- (Sens figuré) Ruine, destruction.
- Les réquisitions forcées sont la mort du commerce.
- Le monopole est la mort de l’industrie.
- (Cartes à jouer) Treizième arcane du tarot de Marseille (aussi appelée « arcane sans nom »).
-
octuor
- (Musique) Ensemble musical de huit instrumentistes qui jouent les différentes parties d’un même morceau.
- Un octuor de jazz.
- Partition à huit parties simultanées, destinée à être interprétée par huit solistes, avec ou sans accompagnement.
- Octuor en fa majeur D. 803 de Schubert.
-
cruor
- (Anatomie) Matière colorante du sang, partie solide du sang, ou, plus souvent, le caillot lui-même, et, quand il y a couenne, la partie du caillot colorée par les globules sanguins.
- Ce sont les linges, les linges,Hôpitaux consacrés aux cruors et aux fanges ;Ce sont les langes, les langes,Où l’on voudrait, ah ! redorloter ses méninges ! — (Jules Laforgue, « Les Linges, Le Cygne », in L’Imitation de Notre-Dame la Lune, 1886, p. 263)
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sonore
- Qui rend un son.
- Tous les hommes, […], écoutaient nonchalamment, sans y prêter grande attention, un mauvais phonographe, aux accents métalliques. Du pavillon sonore sortaient des paroles qui serrèrent le cœur de Bert d’une angoisse nostalgique […]. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 385 de l’édition de 1921)
- Les cris des coqs, les sabots des ânes poussés par l'encouragement sonore et monotone des paysans, réveillèrent Elhamy le lendemain. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans "Trois contes de l'Amour et de la Mort", 1940)
- Qui donne beaucoup de son, qui a un beau son.
- Deux escaliers, sous un maigre lumignon, plongent aussitôt vers un sous-sol d'où la musique sonore et nasillarde de l'accordéon monte avec des accords de banjo. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- Qui renvoie bien le son, où le son résonne bien.
- Le vieillard et sa fille […] distinguèrent alors un bruit d'éperons et un cliquetis d'épées qui retentirent sous le sonore péristyle du château. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Qui est mal isolé.
- Le palier était sombre, sonore. On entendait les bruits sourds de la maison comme les borborygmes d'un corps au repos. — (Henri Troyat, A demain Sylvie, J'ai lu, page 153)
- Qui est relatif au son.
- Le yé-yé désigne un genre, l'ensemble des exhibitions de mineurs ignares, exhibitions vocales ou instrumentales, individuelles ou collectives, caractérisées par leur outrance sonore et leur indigence d’expression. — (Jean-Louis Gérard, L'imposture Yé-Yé, dans Le Monde libertaire, n°107, décembre 1964, p.7)
- (Phonétique) Se dit d’une consonne dont la prononciation s’accompagne d'une vibration des cordes vocales.
- En français, les consonnes orales sonores sont b, d, ɡ, v z, et ʒ ; les autres sont dites sourdes.
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basidiospore
- (Mycologie) Organe reproducteur du carpophore des champignons basidiomycètes
- Par contre, le plissement et le morcellement de l’hyménophore, l’élargissement du canal stérigmatique, la sessilité, la persistance même des basidiospores sur la baside et leur symétrie axiale, pour spectaculaires qu'il paraissent et révélateurs qu'ils soient, n'ont rien ôté à la valeur reproductrice de la plante. — (Revue de mycologie, vol. 20-21, Laboratoire de cryptogamie, Muséum national d'histoire naturelle, 1955, p. 115)
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nasitort
- (Botanique) Plante de la famille des brassicacées, originaire d’Asie occidentale, de nom scientifique Lepidium sativum.
- monfort
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francfort
- Saucisse de Francfort.
- A propos, il y avait une deuxième saucisse comprise dans le prix. Qu'est-ce qui te tenterait ? Une francfort grillée ? Allan préférait une saucisse bouillie classique. — (Jonas JONASSON, Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire, Presse de la cité, 2012, traduit du suédois par Caroline Berg, page 79-80.)
-
picador
- (Tauromachie) Cavalier qui dans les combats de taureaux attaque l’animal avec la pique.
- Il y a deux classes principales de toreros : les picadors, qui combattent à cheval, armés d’une lance ; et les chulos, à pied, qui harcèlent le taureau en agitant des draperies de couleurs brillantes. Parmi ces derniers sont les banderilleros et les matadors, dont je vous parlerai bientôt. — (Prosper Mérimée, Lettres d’Espagne, 1832, rééd. Éditions Complexe, 1989, pages 38-39)
- mais le silence ne tarda pas à se rétablir, le taureau ayant fendu en deux le cheval du premier picador et désarçonné le second. — (Théophile Gautier, « Malaga, le cirque et le théâtre », Revue des deux Mondes, 1842).
- Le picador a pour arme une lance ferrée d’une pointe d’un ou deux pouces de longueur ; ce fer ne peut pas blesser le taureau dangereusement, mais suffit pour l’irriter et le contenir. Un pouce de peau adapté à la main du picador empêche la lance de glisser ; la selle est très-haute par devant et par derrière, et ressemble aux harnais bardés d’acier où s’enchâssaient, pour les tournois, les chevaliers du moyen âge ; les étriers sont en bois et forment sabots, comme les étriers turcs ; un long éperon de fer, aigu comme un poignard, arme le talon du cavalier ; pour diriger les chevaux, souvent à moitié morts, un éperon ordinaire ne suffirait pas. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
- Le picador alcoolique et grisonnant avait devant lui un verre d’eau-de-vie de cazalas et se délectait à contempler une table où avaient pris place le matador dont le courage avait fui, et un autre matador qui avait renoncé à l’épée pour redevenir banderillero, et deux prostituées apparemment très décaties. — (Ernest Hemingway, La Capitale du monde, 1936. Traduit de l’anglais américain par Marcel Duhamel, 1946. Traduction revue par Marc Sapora, 2001, page 32)
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tubuliflore
- (Botanique) Dont la corolle est tubuleuse.
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sextuor
- (Musique) Morceau de musique pour six voix ou pour six instruments.
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arbore
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe arborer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe arborer.
- Parmi eux, l’étrange butor étoilé, un petit héron nocturne au cri semblable à un mugissement de taureau, ou encore la distinguée panure à moustaches, sorte de grande mésange colorée, dont le mâle arbore sur la tête de belles plumes noires qui lui ont donné son nom. — (journal Le Télégramme, édition Morlaix, 30 juillet 2022, page 13)
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe arborer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe arborer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif présent du verbe arborer.
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détors
- Qui est détordu.
- Du fil détors, de la soie détorse.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.