Dictionnaire des rimes
Les rimes en : lord
Que signifie "lord" ?
Afficher la définitionMasquer la définitionwiktionary.org
- (Noblesse) Titre honorifique usité en Angleterre, seigneur, sieur.
- La Chambre des lords,
- Lord de courtoisie, titre porté par les fils aînés des ducs, marquis et comtes du Royaume-Uni.
- Seul, au coin de son feu, un lord, à ce qu'on prétend, n'ose pas croiser ses jambes, de peur d'être inconvenant; à plus forte raison n'en joue-t-il pas devant des inférieurs, alors même qu'il s'agirait de sauver sa vie. — (Fortuné du Boisgobey, Double-Blanc, tome 2, Paris : chez Plon & Nourrit, 1889, p. 80)
Mots qui riment avec "or"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "lord".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : or , ors , ort , orts , ord , ords , aur , aurs , aure , aures , orps , ore et ores .
-
xiphophore
?- (Ichtyologie) Poisson d’eau douce tropical.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
-
météore
?- Phénomène atmosphérique.
- Le tonnerre, les éclairs, la pluie, la neige, la grêle sont des météores.
- L’arc-en-ciel est un météore.
- Météore aérien, aqueux, lumineux, igné, enflammé.
- Ce n’était qu’un orage qui avait passé avec cette rapidité spéciale aux météores électriques. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- Corps solide qui se consume en traversant l'atmosphère.
- [Mayer] explique l’incandescence des météores par une perte d’énergie cinétique dans l’atmosphère. — (Hist. gén. sc., t. 3, vol. 1, 1961)
- (En particulier) Traînée lumineuse produite par l’entrée dans l’atmosphère d’un météoroïde.
- Aussi son règne fut-il comme le cours d’un météore rapide et étincelant qui parcourt le ciel, répandant autour de lui une lumière éblouissante, mais inutile, que remplace aussitôt une obscurité profonde. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- (Sens figuré) Personne qui a une renommée éclatante, mais passagère ; chose qui fait une impression vive, mais peu durable.
- Il est dans le caractère français de s’enthousiasmer, de se colérer, de se passionner pour le météore du moment, pour les bâtons flottants de l’actualité. — (Honoré de Balzac, Eugénie Grandet, 1834)
- Thom ne fut-il qu’un météore polaire, qui déchira la toile du ciel canadien pour vomir son fiel contre les Canadiens français et les Métis, puis repartir, le mal fait, vers son Écosse natale ? — (Marc Chevrier, « La rançon de Brennus », Argument, volume 19, no 2, printemps-été 2017, page 125)
-
surdore
?- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe surdorer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe surdorer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe surdorer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe surdorer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe surdorer.
-
pécore
?- (Vieilli) (Élevage) Petit animal de troupeau, petite bête.
- La chétive pécore s’enfla si bien qu’elle creva. — (Jean de La Fontaine, La Grenouille qui veut se faire aussi grosse que le Bœuf, 1668)
-
blastopore
?- (Zoologie) Cavité formée lors du développement embryonnaire des métazoaires triblastiques.
-
désaccord
?- Le fait de n’être pas d’accord, en parlant des personnes et des choses.
- Ainsi, comme il arrive très-souvent, l’homme est en désaccord complet avec les produits de sa pensée. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844 ; page 157 de l’édition Houssiaux de 1855)
- (En particulier) Manque d'accord dans le son rendu par des instruments de musique.
-
anaphore
?- (Grammaire, Linguistique) Mot ou syntagme qui, dans un énoncé, assure une reprise sémantique d’un précédent segment appelé antécédent ou, plus simplement, rappelle par un moyen grammatical une idée déjà exprimée ou un fait qui s’est déjà produit.
- Dans la phrase « Jean n’avait pas de stylo : je lui ai prêté le mien. », « le mien » est une anaphore dont l’antécédent est « stylo ». De même dans la phrase « Oui, vous êtes déjà venu lundi, je le sais…», « le » forme une anaphore dont l’antécédent est « vous êtes déjà venu lundi ».
- (Littérature) (Rhétorique) Figure de style consistant en la répétition, la reprise d’un même segment ou d’un même mot, en tête de vers, ou en tête de phrase.
- Son anaphore, qui reflète probablement les traditions pré-nicéennes de la Cappadoce, comporte une préface dont la partie finale ne se distingue pas vraiment du type représenté par la préface déjà citée des Constitutiones Apostolorum VIII : la cour céleste chante le trisagion. — (Cinquante années d'études médiévales à la confluence de nos disciplines : actes du colloque organisé à l’occasion du cinquantenaire du CESCM, Poitiers, 1er-4 septembre 2003, Université de Poitiers : Centre d’études supérieures de civilisation médiévale, Éditions Brepols, 2005, p. 359)
- Comme dans la phrase suivante l’auteur utilise une anaphore en répétant le mot Paris : "Paris, Paris outragé ! Paris brisé ! Paris martyrisé ! mais Paris libéré !..." — (Charles de Gaulle Discours)
-
bickford
?- (Technique) Mèche de sûreté pour mines.
- Si l’horizon s'éclaircissait, je me charge de l'affaire de Tiong’i, tout doucettement et je vous fous mon billet que de la miséricorde, je leur en foutrai plein le cul, avec un peu de bickford au bout. — (Lettres et carnets de route du commandant Briquelot de 1871 à 1896 : Correspondances, éditées et commentées par André Aubry, Éditions Le Manuscrit, 2001, p. 260)
- Je fais un paquet de trois rouleaux de dynamite dont l’un est amorcé et muni d’un bickford dont la longueur est calculée pour brûler vingt secondes. — (Henry de Monfreid, Trilogie de la mer Rouge: Les secrets de la mer Rouge - Aventures de mer - Les Deux Frères, 2014)
-
messidor
?- Dixième mois du calendrier républicain, qui commençait le 19 ou le 20 juin.
- (Art) Se dit d’une lourde imitation des styles antiques, en vogue sous le Directoire.
- Beaucoup de gens sont encore de cet avis en Espagne, où le goût messidor fleurit dans toute sa pureté [...]. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
-
mirliflor
?- (Familier) Variante de mirliflore.
- Ce refus, que la détestable courtoisie de ce mirliflor rendait encore plus implacable, pétrifia cette vieille mère qui tomba sur un fauteuil auprès de l’abbé Goujet, joignit les mains et fit un vœu. — (Honoré de Balzac, Une ténébreuse affaire, 1841, chapitre 1, page 291)
- Elle m’a mené voir l’Hippodrome — nous sommes revenus à pied. Elle aime marcher, moi pas. J’ai l’air mélancolique.« Monsieur fait le triste, maintenant ! Tu ne faisais pas le triste quand tu jouais au mirliflor dans une bonne seconde et que tu regardais les écuyères. »Au mirliflor ??? — (Jules Vallès, L’Enfant, G. Charpentier, 1889)
-
stégosaure
?- (Paléontologie) Grand dinosaure herbivore qui a vécu à la fin du jurassique, entre 156 et 140 millions d’années.
- Puis, je me souvins : c’était le stégosaure, l’animal dont Maple White avait gardé l’image dans son album,... — (Arthur Conan Doyle, Le Monde perdu )
-
accort
?- (Littéraire) Qui est avenant, qui agrée.
- Un homme de village est toujours mal accort. — (Jacques Du Lorens, Satires, 1869, livre I, satire 2)
- Une servante accorte avait apporté le thé. — (Arthur Conan Doyle, Archives sur Sherlock Holmes, Le vampire du Sussex, traduit par Evelyn Colomb, 1956, Robert Laffont, page 189)
- Rigott était une petite vieille accorte, un peu grasse, aux splendides bandeaux d'argent ; éternellement vêtue d'une robe de surah noir, copieusement blindée de passementeries anciennes. — (Jean Ray, Harry Dickson : Le Portrait de Mr Rigott, 1935)
- A peine entré dans le commerce, c’est comme si une alarme retentissait dans l’esprit de l’accorte boulangère. Ses cervicales gyroscopiques se tournent alors vers nous et, avec un grand sourire, elle émet généralement une phrase du type : « Ohoho, je crois qu’il y a des enfants par ici ! Vous voulez une chouquette, les loulous ? » — (Nicolas Santolaria, Parentologie : la chouquette, cette pâtisserie qui nous garde en enfance, Le Monde. Mis en ligne le 24 janvier 2021)
- Habile.
- il estoit si accort & si inuentif, qu'incontinent qu'il fut à deux ietz d'arc de la ville, trouua façon d'auoir vne iument — (Bonaventure Des Périers, Nouvelles récréations et joyeux devis, Lyon, 1561)
-
exhaure
?- Épuisement des eaux d'infiltration ou des eaux des profondeurs, principalement employé dans les mines et milieux souterrains.
- D’après l’article 18 de l’arrêté du 22 septembre 1994 relatif aux carrières, les seuls rejets d’eau autorisés dans le milieu naturel sont constitués par les eaux d’exhaure, les eaux de nettoyage et les eaux pluviales. — (Document d’orientation sur les risques sanitaires liés aux carrières - Juillet 2004)
- Depuis les temps les plus reculés, l’homme a toujours été placé dans l’obligation d’assurer l’exhaure de l’eau pour satisfaire ses besoins hydriques… — (K.A. Edwards, G.A. Classen et E.H.J. Schroten, L’exploitation des ressources hydrauliques en Afrique tropicale, page 93, 1988)
- (Par extension) Installation pour y parvenir.
- Ce système a l'avantage de supprimer l’attirail des tiges dans le puits d’exhaure ; il ne présente de difficulté que sous le rapport de la construction des pompes foulantes qui doivent supporter de très-grandes pressions. — (Amédée Burat, Cours d’exploitation des mines, volumes 1 à 2, 1881, page 516)
- Pompe d'exhaure.
-
massore
?- Exégèse du texte de la Bible, fait par les massorètes.
- Les docteurs furent appelés massorètes, du mot massore, qui veut dire tradition ; parce que ces docteurs s'attachèrent dans leur opération à conserver, autant qu'il leur fut possible, la tradition de leurs pères dans la manière de lire et de prononcer. — (Dumars., Mél. gramm. philos. Oeuv. t. IV, p. 55)
- En fait, il sʼagit seulement de lisibilité : le paragraphe explique dʼabord pourquoi la massore a été mise par écrit. — (Colette Sirat, La Conception du livre chez les piétistes ashkenazes au Moyen Âge, Numéro 23, 1996)
-
fluore
?- (Désuet) Variante orthographique de fluor.
- M. Berzelius dit que le fluate de potasse et celui de soude cristallisent en cubes et en octaèdres réguliers, comme les muriates des mêmes bases ; mais on n’a aucune preuve que ce fait soit décisif pour l’isomorphisme du chlore et du fluore, puisque les formes des systèmes réguliers appartiennent aux composés les plus différens. — (G. Rose, « Sur la composition de l’apatite », in Annales de chimie et de physique, tome xxxv, Crochard, Libraire, Paris, 1827)
-
matador
?- (Tauromachie) Celui qui, dans les corridas, met l’animal à mort.
- On n’emploie guère en Espagne le mot matador pour désigner celui qui tue le taureau, on l’appelle espada (épée), ce qui est plus noble et a plus de caractère ; l’on ne dit pas non plus toreador, mais bien torero. Je donne, en passant, cet utile renseignement à ceux qui font de la couleur locale dans les romances et dans les opéras-comiques. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
- Après s'être vanté d'avoir travaillé à éteindre les lampions célestes par un geste magnifique, il se donne les allures d'un matador aux pieds duquel va tomber le taureau furieux. — (Georges Sorel, Lettre à Daniel Halévy, 15 juillet 1907, dans Réflexions sur la violence, 1908)
- Le picador alcoolique et grisonnant avait devant lui un verre d’eau-de-vie de cazalas et se délectait à contempler une table où avaient pris place le matador dont le courage avait fui, et un autre matador qui avait renoncé à l’épée pour redevenir banderillero, et deux prostituées apparemment très décaties. — (Ernest Hemingway, La Capitale du monde, 1936. Traduit de l’anglais américain par Marcel Duhamel, 1946. Traduction revue par Marc Sapora, 2001, page 32)
- Le matador qui tire du danger couru l’occasion d’être plus brillant que jamais et montre toute la qualité de son style à l’instant qu’il est le plus menacé : voilà ce qui m’émerveillait, voilà ce que je voudrais être. — (Michel Leiris, De la littérature considérée comme une tauromachie, 1945-1946 (préface de L’âge d’homme, 1939), collection Folio, page 12)
- (Cartes à jouer) Dans le jeu de l’hombre, désigne les cartes supérieures.
- Spadille, manille et baste sont les trois premiers matadors.
- (Jeux) Jeu de dominos où l’on doit toujours faire sept.
- (Boucherie) Outil utilisé en abattoir pour étourdir les animaux avant la mise à mort par saignée.
-
chromatophore
?- Qui porte la couleur, la coloration.
- Tissu chromatophore, cellule chromophore.
-
taure
?- (Zoologie) (Rare) Jeune vache qui n’a pas encore porté, génisse.
- Une taure bien grasse.
- La Cévenole était jeune, alerte, rude au travail et solide des reins comme une jeune taure. — (Alphonse Daudet, Le petit Chose, 1868, rééd. Le Livre de Poche, page 159)
- Et je ne dis rien du mélange d’odeurs où seul un bon flair du pays sait trier ce qui appartient au marais, aux violettes du talus, à la taure qui secoue les crotillons de sa queue en tirant la touffe à pleine langue, au sapin qui vous adoucit la gorge rien qu’en suintant du bourgeon. — (Hervé Bazin, Qui j’ose aimer, Grasset, 1956, pp. 215-216)
- (Boucherie, Élevage) Jeune vache pleine n’ayant encore jamais vêlé.
- Il est plus rentable de faire vêler les taures de boucherie à deux ans.
-
hellébore
?- (Botanique) Genre de plantes de la famille des renonculacées, dont certaines espèces étaient employées autrefois en médecine comme purgatif.
- Des mandragores, des ciguës, des hellébores, des belladones, montait un vertige à leurs tempes. — (Émile Zola, La Faute de l’abbé Mouret, 1875)
- Selon Adanson, la plante ainsi nommée par cet ancien botaniste, est une Hellébore. — (Une société de naturalistes et d'agriculteurs, Nouveau dictionnaire d’histoire naturelle, Paris, Librairie Deterville, 1817, volume 8).
- Le charme de cette promenade réside aussi dans la variété de la flore, fougères, immortelles, hellébore, lis et doronic corses qui illuminent le sous bois. — (Robert Colonna d'Istria, Corse, 1998)
-
mor
?- (Linguistique) Code ISO 639-3 du moro.
-
pore
?- (Anatomie) Ouverture imperceptible dans la peau de l’homme ou de l’animal, par où se fait la transpiration. Il n’est guère d’usage qu’au pluriel.
- Les observateurs comprendront alors que la Péchina, chez qui la passion sortait par tous les pores, réveillât en des natures perverses la fantaisie endormie par l’abus ; de même qu’à table l’eau vient à la bouche à l’aspect de ces fruits contournés, troués, tachés de noir que les gourmands connaissent pas expérience, et sous la peau desquels la nature se plaît à mettre des saveurs et des parfums de choix. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, première partie, chapitre onzième)
- (Sens figuré) Il sue l’hypocrisie par tous les pores.
- Petits orifices, petites ouvertures analogues dans les végétaux. (→ voir plasmodesme)
- L’air était d’une transparence bleuâtre, sa lumière crue enveloppant tout, frappant tout, pénétrait jusque dans leurs pores les vieux bois gris de la barque, [...] — (Gustave Flaubert et Maxime Du Camp, Par les champs et les grèves (Voyage en Bretagne), 1886, Le Livre de poche, page 44, 2012)
- (Par extension) Interstices qui séparent les molécules d’un corps.
-
mirliflore
?- (Familier) Jeune homme qui se pique d’élégance, qui fait l’agréable, qui cherche à briller.
- — Ce sont là des inventions de Paris ! Voilà les idées de ces messieurs de la Capitale ! c’est comme le strabisme, le chloroforme et la lithotritie, un tas de monstruosités que le gouvernement devrait défendre ! Mais on veut faire le malin, et l’on vous fourre des remèdes sans s’inquiéter des conséquences. Nous ne sommes pas si forts que cela, nous autres ; nous ne sommes pas des savants, des mirliflores, des jolis cœurs ; nous sommes des praticiens, des guérisseurs, et nous n’imaginerions pas d’opérer quelqu’un qui se porte à merveille ! Redresser des pieds bots ! est-ce qu’on peut redresser les pieds-bots ? c’est comme si l’on voulait, par exemple, rendre droit un bossu ! — (Gustave Flaubert, Madame Bovary, 1857, édition Louis Conard, 1910, page 252)
- Fritz était là, devant la glace, vêtu comme un mirliflore. — (Erckmann-Chatrian, L’ami Fritz, 1864)
-
export
?- Exportation.
- Malheureusement, les ventes à l’export sont maintenant réalisées dans des conditions de rentabilité déplorables. — (Pierre Doré, Jean-Pierre Letartre, Jean-François Royer, Qu’attendez-vous pour entreprendre ? : la réussite des entrepreneurs, page 248, 1999, MAXIMA)
-
ore
?- (Linguistique) Code ISO 639-3 de l’orejón.
-
décor
?- (Architecture) Ce qui enjolive, en parlant du papier, de la peinture, des ornements.
- La porte du pullman de queue, fermée à clef, s'ouvrit : superbement, admirablement vide, la voiture offrait à ses visiteurs impromptus le plus admirable décor de marqueterie en bois de rose — jaune citron et carmin pâle — qui se pût imaginer. — (Pierre-Jean Remy, Orient-Express, vol.2, Albin Michel, 1984)
- (Cinéma, Théâtre) Ensemble des installations, décorations, matériels, dans lesquels les acteurs d’une pièce de théâtre ou d’un film évoluent.
- À l’inverse, la Metro Goldwyn Mayer revendique le luxe étincelant dans des décors de rêve, mettant en valeur son écurie de stars ultra-glamour. — (Vincent Mirabel, L’Histoire du cinéma illustrée pour les Nuls, nouvelle édition, 2017)
- Au pluriel, l’ensemble des décorations d’un théâtre.
- Les décors de cet opéra sont splendides.
- (Par extension) Aspect extérieur formé accidentellement par les choses de la nature.
- […], Henri dégusta, quelques secondes, le spectacle désolant de ces ombres errantes et pataugeantes, semblables à des bêtes d'un autre âge, grouillant dans un décor diluvien. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 9)
- Ces montagnes formaient à sa demeure un décor magnifique.
- (Par extension) (Sens figuré) (Familier) Tout ce qui entoure la chaussée d’une voie de circulation routière.
- Aller dans le décor ; rouler dans le décor.
- – Si on rentre dans les décors on sera bien avancé, patate ! — (Alphonse Boudard, La Cerise, Plon, Paris, 1963)
- (Sens figuré) Ce qui apparaît à la vue ; apparence.
- Dans les ombres du beau décor se distinguent vaguement toutes les richesses de la circonstance, les mystères de la génération, les enfers de la jalousie, tous les malheurs classiques des amants, et une foule de monstres sociaux, juridiques, pécuniaires, religieux, gynécologiques, terriblement conséquents avec eux-mêmes, et d’ailleurs fort bien liés entr’eux. — (Paul Valéry, Tel Quel, Gallimard, édition 1943, page 185)
- La politique du Japon rappelle le caractère de ses habitants : aimable et pleine de sollicitude à la face du monde, elle opprime, vole et massacre de l'autre côté du décor. — (Albert Gervais, Æsculape dans la Chine en révolte, Gallimard, 1953, p. 14)
- Yvon n’a pas perdu de temps pour dégueulasser le décor. Une carcasse de bagnole, des débris variés s'entassent près de l'ancien puits. — (Claude Courchay, Quelqu'un dans la vallée, éd. J-C Lattès, 1997)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.