Dictionnaire des rimes
Les rimes en : longitude
Mots qui riment avec "ude"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "longitude".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ude , udes et ud .
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féminitude
- (Néologisme) Attitude, pose revendiquée de femmes, en opposition à la féminité, état ou qualité intrinsèque de la femme.
- Dans cette querelle, le Mouvement des femmes s'est engagé, selon Françoise Picq, « dans une double impasse » : naturalisme et féminitude d'un côté (Psychépo), sociologisme et conditionnement culturel de l'autre. — (Frédéric Martel, Le Rose et le noir, Seuil, Paris, 1996)
- Il existe trois états de femme possible. Le terme femme renvoie avant tout à une réalité biologique et anatomique, la féminité correspond à l'accentuation des caractères dans un rapport de différenciation par rapport à l'homme, aussi bien au plan psychologique que du comportement. La féminitude enfin, c'est le passage du stade de la femelle-femme à celui de l'individu-femme, de l'être pensant et agissant. — (Malek Chebel, La Femme marocaine tire son épingle du jeu, 1997)
- Cet antinaturalisme permet de définir la « féminitude » en termes non pas d’« essence » mais de « coalition » d’expériences sociales différentes (notamment selon la classe, la race, la sexualité et la trajectoire de sexuation) mais ayant en commun d’être formées dans « la lutte des classes entre les hommes et les femmes » [...]. — (Pauline Clochec, « Du spectre du matérialisme à la possibilité des matérialismes trans », dans Pauline Clochec et Noémie Grunenwald (dir.), Matérialismes trans, Hystériques et associéEs, 2021, 281 pages, ISBN 978-2-9567194-1-0, page 40)
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déshabitude
- Perte d’une habitude.
- Les ressorts de sa volonté, détendus par une longue déshabitude de l’empire sont impuissants à le gouverner, et son intelligence, corrompue par les images séculaires de la volupté, suscite de ses os une fumée qui l’enivre et ne lui permet pas de demander au sommeil une pureté que lui refuse le jour. — (Ferdinand-Antonin Vuillermet, Soyez des hommes: à la conquête de la virilité, 1919)
- aldudes
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certitude
- Assurance pleine et entière d’une chose.
- Dans l’esprit de nos dames, l’hypothèse eut tôt fait de se muer en certitude. Quoi d’étonnant à cela? Le sexe qui s'intitule intelligent n’agit guère d'autre façon ; voyez plutôt les dissertations savantes. — (Nicolas Gogol, Les âmes mortes -1842 ; traduction de Henri Mongault -1949)
- Elle était la maîtresse de M. de Mériolle, et s’il n’en avait pas la preuve, il en avait au moins la certitude. — (Hector Malot, Un mariage sous le Second Empire, 1873)
- La jeunesse connaît ces privilèges : Qui saurait la confondre ? L'expérience, cette béquille pour éclopés de la vie, ne vient point alourdir le survol de ses certitudes. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 26)
- J’ai connu l'Amérique de la prospérité. J’ai connu cette confiance, cette certitude, cet orgueil. J’ai connu ce peuple qui croyait, de bonne foi, monter tout entier vers une stratosphère paradisiaque. — (André Maurois, Chantiers américains, 1933)
- Bientôt tes appels ne seront plus que rauquements de plus en plus sourds, beuglements de désespoir si fatigués qu'ils ne dépasseront plus ta gorge, étranglée de terreur par la furieuse certitude, la peur atroce et annihilante, la frayeur immonde de périr en Fagne : […]. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Adhésion forte et invincible de l’esprit à une chose qu’il reconnaît vraie.
- Ce qui est plus grave, c'est que, d’auteur en auteur, les hypothèses sont devenues des certitudes et l'on peut lire dans des ouvrages de vulgarisation les plus étonnantes affirmations, jamais vérifiées, jamais critiquées, prises un jour à la source du possible et entraînées depuis dans le flot de l’indiscutable. — (André Leroi-Gourhan, Les religions de la préhistoire, Presses universitaires de France, 1971, page 144)
- Certitude morale. Certitude mathématique. (Philosophie) La question de la certitude. Les bases de la certitude.
- Stabilité, pérennité.
- Il n’y a nulle certitude dans les choses du monde.
- begude
- lapalud
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servitude
- Esclavage, captivité ; état d’un peuple entièrement subjugué.
- Historiquement, lorsqu'une ethnie envahit le territoire d'une autre ethnie, elle la réduit habituellement en servitude. — (« L’insoutenable légèreté du darwinisme », dans Le Québec sceptique, n° 60, été 2006, pages 40-47)
- Le joug de la servitude.
- Délivrer, tirer de servitude.
- Sortir de servitude.
- (Sens figuré) État d’un homme assujetti, livré à ses passions.
- Je percevais au tremblement de leur voix, au miel de leurs paroles, cette terrible servitude qui les liait à ce qu'on nomme l'amour, d'un mot trop doux parce qu'on ne veut pas lui donner son véritable visage de bestialité et d'animalité. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 32)
- Contrainte ; assujettissement.
- La servitude militaire est lourde et inflexible comme le masque de fer du prisonnier sans nom, et donne à tout homme de guerre une figure uniforme et froide. — (Alfred de Vigny, Servitude et grandeur militaires, 1835)
- De fastidieuses productions de généalogies, de froides disquisitions sur les faits, d'insipides vérifications de dates sont les charges et les servitudes de l'écrivain. — (François-René de Chateaubriand, Mémoires d'outre-tombe, 3e partie, livre 19, chapitre 1, Paris, chez Boulanger et Legrand, 1851, tome 3, page 4)
- Pourtant, il s’en trouvera pour voter pour lui avec enthousiasme. Pourquoi certains, demandait Spinoza il y a 350 ans, « combattent-ils pour leur servitude comme si c’était pour leur salut ? » — (Joseph Facal, Comment peut-on sérieusement appuyer Justin?, Le Journal de Montréal, 9 février 2021)
- (Droit de propriété) Assujettissement, une charge que doit supporter le propriétaire d’une maison, d’une terre, comme un passage, une vue, l’écoulement des eaux, etc.
- Imposer une servitude.
- Racheter une servitude.
- Il y a de fâcheuses servitudes sur cette maison.
- Servitudes urbaines.
- Servitudes rurales.
- Servitude de passage, de vue.
- Servitude de tréfonds.
- (Au pluriel) (Technique) Installation, réseau, alimentation auxiliaire qui est nécessaire au fonctionnement d’un appareil, d’un système, d’un laboratoire.
- Servitudes d’habitacle (climatisation, éclairage interne d’une voiture, d'un avion)
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rude
- Âpre au toucher ; brut ; dur.
- Le poil du mouflon, que l’on trouve en Asie, est plutôt rude et ressemble à celui de la chèvre ordinaire avec lequel on le confond souvent. Il est employé pour la confection des tapis et feutres grossiers, …. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature; 1re partie: Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- Elle ne pleurait plus, sa voix était caressante, elle appuyait sur sa gorge blanche et délicate la grosse main rude de Javert, et elle le regardait en souriant. — (Victor Hugo, Les Misérables, I, 5, 13 ; 1862)
- Les sables sont les matières que l'on mélange le plus habituellement à la chaux pour former les mortiers ; ils doivent être rudes au toucher et crier quand on les serre dans la main. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 21)
- Âpre au goût ; corsé.
- On but à larges goulées le vin rude qui vous râpait la gorge et chantait aux tempes ; à grandes bâfrées, on s'empifra de viandes. Oui, jamais ne fut plus joyeux réveillon. — (Yvonne Pagniez, Pêcheurs des côtes de France, Fernand Lanore, 1977, page 124)
- Raboteux.
- Les chemins en ce pays-là sont fort rudes.
- (Sens figuré) Pénible ; fatigant.
- Sa jeunesse se dépensait ainsi dans un travail rude et mal payé. — (Victor Hugo, Les Misérables, I, 2, 6 ; 1862)
- Manier du fer quand il y a de la glace entre les pavés, c'est rude. Ça vous use vite un homme. — (Victor Hugo, Les Misérables, I, 7, 10 ; 1862)
- On a marché depuis le point du jour, on est au soir d’une longue et rude journée ; on a fait le premier relais avec Mirabeau, le second avec Robespierre, le troisième avec Bonaparte; on est éreinté. Chacun demande un lit. — (Victor Hugo, Les Misérables, IV, 1, 1 ; 1862)
- Violent ; impétueux.
- – Ah! monsieur le prêtre, vous n’aimez pas les crudités du vrai. Christ les aimait, lui. Il prenait une verge et il époussetait le temple. Son fouet plein d’éclairs était un rude diseur de vérités. — (Victor Hugo, Les Misérables, I, 1, 10 ; 1862)
- La roue du tilbury reçut un choc assez rude. Le courrier cria à cet homme d’arrêter, mais le voyageur n’écouta pas, et continua sa route au grand trot. — (Victor Hugo, Les Misérables, I, 7, 5 ; 1862)
- L’impression de cette première décharge fut glaçante. L’attaque était rude et de nature à faire songer les plus hardis. — (Victor Hugo, Les Misérables, IV, 14, 1 ; 1862)
- Tous les actes extérieurs de sa vie, son âpre ambition, sa rude soif de l'or, tout cela n'était qu'un moyen et non un but. — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- Essuyer une rude tempête.
- Difficile à supporter ; rigoureux.
- Il arriva qu'un hiver fut rude. Jean n’eut pas d’ouvrage. La famille n’eut pas de pain. — (Victor Hugo, Les Misérables, I, 2, 6 ; 1862)
- Il se rappelait ses anciens compagnons ; comme ils étaient misérables ; ils se levaient dès l’aube et travaillaient jusqu’à la nuit ; à peine leur laissait-on le sommeil ; ils couchaient sur des lits de camp, où l’on ne leur tolérait que des matelas de deux pouces d’épaisseur, dans des salles qui n’étaient chauffées qu’aux mois les plus rudes de l’année. — (Victor Hugo, Les Misérables, II, 8, 9 ; 1862)
- L'hiver 1953-1954 fut particulièrement rude. Des clochards moururent de froid, ainsi qu'un enfant dans une famille mal logée. — (Bertrand Marchand, Paris, histoire d'une ville XIXe-XXe siècle, Éditions du Seuil, 1993, p.279)
- Un rude hiver s’est abattu sur la campagne bourguignonne : les quelques arpents de vigne qui font vivre la famille ont gelé. — (Rosa Moussaoui, Zéphyrin Camélinat (1840-1932) Un long chemin, de la commune au communisme, dans L'Humanité, 7 septembre 2011)
- Les temps sont rudes se dit du temps où l’on a beaucoup à souffrir, surtout lorsqu’il y a peu de travail et beaucoup de misère.
- C’est un rude coup pour lui, cet événement est très fâcheux pour lui.
- Une rude épreuve, une situation difficile et pénible.
- Sa vertu fut mise à une rude épreuve, à de rudes épreuves.
- Une rude tentation, une tentation à laquelle il est difficile de ne pas succomber.
- Ce trait est un peu rude, se dit d’un propos ou d’un procédé difficile à supporter, à accepter.
- (Familier) Difficile à croire.
- Cela me paraît rude.
- Bah ! Tant pis ! Ce n’est pas ma faute. C'est l’affaireDu bon Dieu. Ce sont là des accidents profonds.Pourquoi donc a-t-il pris leur mère à ces chiffons ?C’est gros comme le poing. Ces choses-là sont rudes.Il faut pour les comprendre avoir fait ses études.— (Victor Hugo, La Légende des siècles, Les Pauvres gens, X ; 1859)
- Choquant, grossier, désagréable.
- Il avait son sac sur l’épaule, son bâton à la main, une expression rude, hardie, fatiguée et violente dans les yeux. Le feu de la cheminée l’éclairait. Il était hideux. — (Victor Hugo, Les Misérables, I, 2, 3 ; 1862)
- Tout à coup, la voix rude de la Thénardier la rappela à la réalité : – Comment, péronnelle, tu n’es pas partie ! — (Victor Hugo, Les Misérables, II, 3, 4 ; 1862)
- Un auteur qui a le style rude.
- Ces vers-là sont rudes.
- Ce peintre a le pinceau rude, il peint sans grâce.
- Ce coiffeur a la main rude, il ne rase pas légèrement.
- Ce cavalier a la main très rude, il mène durement son cheval.
- Des mœurs rudes, des mœurs d’une simplicité grossière.
- Fâcheux, dur, sévère.
- Il lui était resté juste assez d’âpreté pour assaisonner sa bonté ; c’était un esprit rude et un cœur doux. — (Victor Hugo, Les Misérables, IV, 3, 4 ; 1862)
- Un maître qui est rude envers ses domestiques.
- Dire des paroles rudes à quelqu’un.
- Il a reçu un traitement très rude.
- Il est rude en affaires, se dit d’un homme qui traite avec dureté ceux qui ont affaire à lui.
- Rigide, austère.
- La règle de ces religieux, de cet ordre est très rude.
- (Familier) Redoutable.
- Vous avez là un rude adversaire.
- C’est un rude dialecticien.
- C’est un rude jouteur, c’est un homme avec lequel il ne fait pas bon se mesurer.
- mertrud
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aptitude
- Capacité, compétence, disposition naturelle à faire quelque chose.
- Le grand jeune homme dégingandé, qui s’appelait Laurier, s’était apparemment institué chef en raison de sa position sociale et de ses aptitudes naturelles. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 390 de l’édition de 1921)
- Le canard de Rouen est des plus recommandables par sa taille, sa rusticité, sa précocité et son aptitude à l'engraissement. Il est aussi le plus répandu. — (L'Élevage des Canards, dans Almanach de l'Agriculteur français - 1932, p. 106, éditions La Terre nationale)
- Assez docilement se laissa-t-il convaincre : l’aptitude pour le dessin qu'il s'était découverte en croquant, au ministère, les binettes de ses voisins de pupitre, achevait de lui supprimer toute perplexité de vocation. — (Aristide Marie, L'art et la vie romantiques: Henry Monnier (1799-1877), Paris : Librairie Henri Floury, 1931, p.21)
- Mon père dit toujours que mon sens de l’orientation en forêt est troublant – tout comme mon aptitude à retrouver mon chemin jusqu'au point de départ – mais je ne m'y fiais pas à cet instant. Je m'arrêtai sous un arbre gigantesque. — (Kelley Armstrong, Pouvoirs Obscurs, tome 5 : Soupçons, traduit de l'anglais par Audray Sorio, éd. Castelmore, 2015, chap. 6)
- (Droit) Compétence à recevoir un legs.
- bermudes
- labathude
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attitude
- Situation, position du corps.
- Belle, noble attitude.
- L’attitude d’une statue.
- Mettre le modèle, le peindre dans une certaine attitude.
- L’attitude du commandement.
- Attitude respectueuse.
- Une humble attitude.
- L’attitude qu’il faut prendre pour écrire.
- (Sens figuré) Apparence que l’on se donne, sentiments que l’on affecte.
- Une pareille entreprise est une insanité ; aussi aboutit-elle à des équivoques, quand elle n'oblige pas les députés à des attitudes d'une déplorable hypocrisie. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chapitreII, La décadence bourgeoise et la violence, 1908)
- Et rien en effet dans son langage, pas plus que dans ses silences ni dans son attitude, ne décela à sa bourgeoise qu’il avait les sens aux aguets et faisait bonne garde. — (Louis Pergaud, La Vengeance du père Jourgeot, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Une religion qui serait seulement faite de conventions extérieures, d’attitudes et de formes serait sans action sur la conscience et ne changerait rien aux secrets de la vie intime. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Tout dépend de l’attitude à la fois culturelle, ecclésiale et personnelle de ceux qui adoptent une telle posture intellectuelle (nous avons personnellement cessé depuis longtemps de croire que la posture intellectuelle suffisait à rendre compte de l’attitude réelle d'un intellectuel !). — (Denis Müller, Les passions de l'agir juste: fondements, figures, épreuves, Fribourg (Suisse) : chez Saint-Paul, 2000, page 13)
- Je pense que si Strauss-Kahn avait adopté une espèce d’attitude rocardienne, c'est-à-dire bien ancrée à gauche mais moderne, il se serait trouvé très haut dans les sondages, et en bonne posture pour être finalement désigné par le PS. — (Claude Allègre, La défaite en chantant, conversations avec Dominique de Montvalon, éditions Plon & éditions Fayard, 2013)
- (Sens figuré) Situation dans laquelle on se trouve, on se maintient à l’égard de quelqu’un, des résolutions, des dispositions où l’on paraît être.
- L’attitude de l’occupant vis-à-vis de l’occupé évolue aussi. Elle change même du tout au tout. La poigne de fer de l’hitlérisme, relâchée les premiers mois, se resserre brutalement. — (Robert Bailly, Les feuilles tombèrent en avril, Paris, Éditions sociales, 1977)
- Quand elle comprend l'importance de rester fidèle à ses aspirations, elle mesure, avec le recul, toutes les conséquences de son attitude de dévalorisation tant sentimentalement que professionnellement. — (Christian Bourit, Je m'autorise au bonheur ! En finir avec les problèmes à répétition, Thonex : Éditions Jouvence, 2006, chap. 11)
- (Astronautique) (Pilotage) Orientation.
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prude
- (Vieilli) Désigne une personne sage, honnête, vertueuse.
- (Par extension) — On n'a jamais très bien compris ce qu'on reprochait aux poses très prudes et un rien mélancolique de l'étudiante génépiste qui s'y était prêtée. — (Louis Perego, Le coup de grâce, Les Éditions de l'Atelier/Éditions ouvrières, 1995, p. 88)
- (Ironique) Qui a l’air et les manières de la pruderie.
- Elle a toujours passé pour prude. – Une mine, un extérieur prude. – Ce jeune homme a un petit air prude dont on serait la dupe.
- rictrude
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prud
- Variante de preu.
- labegude
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étude
- Apprentissage, travail pour apprendre ou approfondir des savoirs.
- Pour l’étude du comportement du vacuome au cours de la phagocytose, c'est l'amidon de riz qui représente le matériel phagocytaire le plus commode. — (« Réaction des amibocytes à l'ingestion de particules étrangères », dans le Bulletin biologique de la France et de la Belgique, vol. 66-67, Paris : Laboratoire d'évolution des êtres organisés, 1932, page 181)
- J'estimais fort l’éloquence, et j'étais amoureux de la poésie ; mais je pensais que l’une et l’autre étaient des dons de l’esprit plutôt que des fruits de l’étude. — (René Descartes, Méth. I, 9)
- L'étude a été pour moi le souverain remède contre les dégoûts de la vie, n'ayant jamais eu de chagrin qu’une heure de lecture n'ait dissipé. — (Montesquieu, Pens. div.)
- (Au pluriel) Instruction scolaire.
- Faire de bonnes études ou de mauvaises études.
- L'abbé d’Olivet avait dirigé au collége des jésuites les premières études de cet écrivain célèbre [Voltaire]. — (Jean le Rond D’Alembert, Éloges, d’Olivet.)
- Travail préparatoire.
- Quant au lysol, nous avons déjà noté, à plusieurs reprises, ses remarquables propriétés insecticides, en particulier dans nos études sur l’acariose. — (Chronique agricole, viticole et forestière du Canton de Vaud, volume 20, page 509, Institut agricole de Lausanne, 1907)
- D'après une étude réalisée en Côte d’Ivoire, dans les lieux où les éléphants avaient disparu depuis longtemps on ne trouvait plus de plants de certaines espèces forestières qu'ils ont coutume de disséminer (Alexandre, 1978). — (Yaa Ntiamoa Baidu, La faune sauvage et la sécurité alimentaire en Afrique, page 52, FAO, 1998)
- Examen préliminaire d’une question ou d’un projet.
- Une étude plus large et plus scientifique des dialectes locaux établira que, par son origine et par ses caractères essentiels, le slovaque appartient au groupe yougoslave. — (Ernest Denis, La Question d'Autriche ; Les Slovaques, Paris, Delagrave, 1917, in-6, page 97)
- Nous allons procéder maintenant à une étude d'ensemble des principaux modèles de déschisteurs automatiques pour bac à piston. — (Ch. Berthelot, Épuration, séchage, agglomération et broyage du charbon, Paris : chez Dunod, 1938, page 43)
- Le 13 novembre 1970, dans les premiers jours du gouvernement Allende, on réalisa au Chili une étude préliminaire sur les relations militaires de ce pays avec les USA. — (Armando Uribe, Le livre noir de l’intervention américaine au Chili, traduction de Karine Berriot & Françoise Campo, Seuil, 1974)
- (Art) Ébauche préparatoire, dessin, peinture, sculpture, etc., exécuté en préparation d’une œuvre.
- Une étude de draperie, de paysage.
- Les études de Raphaël.
- (Musique) Composition faite pour exercer au doigté, au jeu d’un instrument.
- Des études pour le violon.
- (Littérature) Type d’ouvrage proche de l'essai.
- Étude sur la musique grecque.
- (Théâtre) Action d’apprendre par cœur un rôle. On dit plutôt aujourd'hui étudier un rôle.
- Il ne lui est rien arrivé que je ne lui aie prédit à elle-même, en lui disant adieu, quand je sus l’étude qu’elle faisait de ce rôle. — (Pierre Corneille, Lett. à l’abbé de Pure, 12 mars 1659)
- (Par métonymie) Lieu de ce travail d’apprentissage, de ce travail intellectuel ; en particulier :
- Lieu où l’on réunit les élèves pour étudier leurs leçons et faire leurs devoirs. Synonyme : salle d’étude.
- Les études de ce collège sont vastes et bien aérées.
- Pour arriver à la cour de récréation, il me fallut traverser ce que le surveillant général avait appelé « l’étude ». C’était une classe, où trois colonnes de pupitres à deux places s’avançaient vers une chaire, installée sur une estrade d’une hauteur qui me parut anormale. Contre les murs, à la hauteur de ma tête, une longue rangée de petites armoires mitoyennes. — (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, page 269)
- Bureau d’un notaire, d’un avoué, d’un huissier.
- Il cède son étude à son premier clerc.
- (Vieilli) Chambre, cabinet où l’on étudie, où l’on compose.
- Ces vers, produits dans mon étude, Récitent tes commandements. — (Racan, Psaume 118)
- Le temps de ces exercices.
- L’étude la plus longue est celle du soir.
- (Vieilli) Connaissances acquises.
- Avoir de l’étude.
- Mais je ne trouve point de fatigue si rude Que l’ennuyeux loisir d’un mortel sans étude. — (Nicolas Boileau-Despréaux, Épit. XI.)
- (Vieilli) Soin particulier que l’on apporte à quelque chose.
- Je mettrais toute mon étude à rendre ce quelqu'un jaloux. — (Molière, Sicil. 7)
- Elles étaient coiffées avec étude et portaient de fraîches toilettes. — (Anatole France, L’Étui de nacre, 1892, réédition Calmann-Lévy, 1923, page 221)
- (Vieilli) Préméditation.
- L’indignation qu’on prend avec étude augmente avec le temps et porte un coup plus rude. — (Pierre Corneille, Pomp. IV, 1)
- Tranquille en me frappant, barbare avec étude. — (Voltaire, Irène, IV, 4)
- (Vieilli) Objet d’étude, de soin.
- Votre exemple est partout une étude pour moi. — (Pierre Corneille, Sert. III, 2)
- J'ai […] de l’inquiétude de voir qu’un sot amour fait toute votre étude. — (Molière, Sgan. 7)
- Je me suis fait une étude de cet endroit d’une de vos lettres. — (Marquise de Sévigné, 437)
- (Vieilli) (Péjoratif) Affectation, recherche.
- Que ne puis-je vous représenter cet homme simple et sans étude ? — (Esprit Fléchier, II, 124)
- Toute notre vie est une étude de vanité. — (Jean-Baptiste Massillon, Myst. Ass.)
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dissimilitude
- Absence ou manque de similitude.
- Le second état de la gravure présente une dissimilitude frappante avec le premier.
- 1. beaucoup de grammairiens ont agité la question de savoir si, dans la déclinaison des mots, il faut suivre la dissimilitude ou la similitude, c’est-à-dire, en d’autres termes, l’anomalie ou l’analogie. — (Varron, De la langue latine, livre 10, traduction dans Œuvres complètes de Macrobe, Varron, Pomponius Mela, sous la direction de M. Nisard, Paris, Dubrochet, Le Chevalier & Cie, 1850, page 572)
- Sans doute la dissimilitude que nous avons constatée entre l’"intellectus" et la "res" contredit la perfection de l’accord. — (F. M. Genuyt, Vérité de l’être et affirmation de Dieu : essai sur la philosophie de Saint Thomas, J. Vrin, 1974, page 106)
- chambalud
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planitude
- État d’une surface plane.
- Un miroir dont la parfaite planitude ne saurait être assurée. — (Hervé Faye, Académie des Sciences, Comptes rendus, tome LXXV, page 565)
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finitude
- (Philosophie) Caractère de ce qui n’est pas éternel, notamment en parlant de l’être humain.
- Alors que le romancier, riche de son don d’ubiquité, peut se dédoubler en autant de personnages que son humeur daigne susciter au fil des pages, le poète reste fixé à la finitude de son expérience, à la racine de son cri. — (Jean-Pol Madou, Édouard Glissant : de mémoire d’arbres, 1996, page 16)
- Aventureuse, prête aux expériences limites, elle [Marie de Villepin] se verrait bien propulsée « en vrai » dans le ciel vide où rouille la mémoire des hommes qui ambitionnaient de conquérir les étoiles quand ils se contentent, désormais, de crawler dans la boue de leur finitude acceptée. — (Luc Le Vaillant, « Conquête de son espace », Libération, no 10091, 23 octobre 2013, page 32)
- Tu es appelé, comme nous tous, à faire face à ta propre finitude humaine, puis à cheminer, autant que faire ce peut, vers son acceptation. C’est dans le contexte de cette impermanence de ton propre être que tu es convié à réaffirmer, jour après jour, le sens que tu donnes à ton existence. — (Jean Proulx, Grandir en humanité, Fides, 2018, page 82)
- En 2027, quoi qu’il arrive, un Macron encore quadragénaire ne sera plus président. Son apothéose scelle une finitude. — (Marc Lambron, “Un roman français”, Le Figaro Magazine, no 24211 et 24212, 24 et 25 juin 2022, page 52)
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rectitude
- Conformité à la règle droite, aux vrais principes, à la saine raison.
- Le rapport qui existe entre la doctrine chrétienne et la rectitude des mœurs, Taine le lui avait montré : chaque fois que l’homme se fait païen, il se retrouve voluptueux et dur. — (Abbé Paul Buysse, Vers la Foi catholique : L’Église de Jésus, 1926, page 189)
- La conception coranique de la politique n’est pas irénique. Elle est d’affrontement, ou plutôt manichéenne, met l’accent sur la rectitude opposée à l’erreur et sur un affrontement armé entre les deux. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992, p.39)
- Il était habillé avec cette rectitude et cette propreté méticuleuse caractéristique des Anglais qui arpentent les sables du désert dans la même tenue qu’ils auraient en se promenant sur la jetée de Ramsgate ou sur les larges trottoirs du West-End. — (Théophile Gautier, Le Roman de la momie (1858).)
- Qualité de ce qui est droit.
- La rectitude d’une ligne.
- Par exemple, la méthode suédoise, la plus usitée à l'époque, avait pour but de travailler la rectitude de la colonne vertébrale et l'amplitude respiratoire. — (Pascal Charroin dans La différence des sexes sous la direction de Nicolas Mathevon et Éliane Viennot, Belin, 2017, page 217.)
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béatitude
- (Religion) Félicité dont les élus jouissent au paradis.
- La vraie béatitude consiste dans la vue de Dieu. — Les huit béatitudes, les huit sortes de félicités dont l’évangile fait l’énumération.
- J’ai commencé dès ma douzième année à me faire une certaine idée que Donzac, l’année dernière et cette année, m’a rendue claire, c’est qu’à leur insu, les chrétiens qui nous ont élevés prennent en tout le contrepied de l’Évangile, et que de chaque béatitude du Sermon sur la Montagne, ils ont fait une malédiction : qu’ils ne sont pas doux, qu’ils ne sont pas seulement injustes mais qu’ils exècrent la justice. — (François Mauriac, Un adolescent d’autrefois, Flammarion, 1969, pages 18-19)
- (Sens figuré) (Plus courant) Bonheur parfait, satisfaction tranquille.
- Un grand chat noir, frileusement roulé en boule, rêvait dans la lueur rouge du feu, avec un tout petit ronron de béatitude. — (Isabelle Eberhardt, Le Major,1903)
- Je sens mes intestins qui ronronnent légèrement. La digestion sans heurts est le plus grand facteur d'activité. Le cerveau s'emplit avec le ventre et l'optimisme a sa source dans la béatitude des tripes. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 191)
- veslud
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.