Dictionnaire des rimes
Les rimes en : loess
Que signifie "loess" ?
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- Variante orthographique de lœss.
- La petite Russie, en général, et le gouvernement de Poltava en particulier, sont recouverts de ce même loess fertile qui nourrit toute la Chine et le Turkestan russe et forme un des sous-sol les meilleurs et les plus caractéristiques de la terre noire russe. Le loess typique, autrement dit terre jaune, est un terre argileuse marneuse, rarement zonée, de couleur jaune-clair, quelquefois jaune-pâle, de structure tendre, farineuse même, fortement, mais peu profondément poreuse, avec une foule de veines calcaires très fines et ramifiant dans tous les sens, de petits tubes et quelquefois de concrétions en forme de noix (chatons blancs) formés de la même substance. — (W. W. Dokoutchaïev, Les steppes russes, autrefois et aujourd’hui, traduit par F. Tastevin et D. Anoutchine, dans Congrès international d’archéologie préhistorique et d’anthropologie : 11-ème session, à Moscou, tome I, 1892)
- Le 4 avril 1700, un certain Schraishohn, grenadier du duc de Wurtemberg, découvrit accidentellement une accumulation de dents et d’ossements dans une couche de loess (un limon déposé par le vent durant les périodes glaciaires) à Cannstatt, près de Stuttgart. — (Éric Buffetaut, Fossiles et croyances populaires. Une paléontologie de l’imaginaire, Le Cavalier Bleu, 2017, page 43)
Mots qui riment avec "esse"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "loess".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : esse , esses , aisse , aisses , èce , èces et ess .
-
promesse
?- (Sens propre) Action de promettre ; ou résultat de cette action.
- Mettez-vous en garde contre ces belles promesses, elles cachent souvent la plus infame des tromperies. — (Gabriel Maury, Des ruses employées dans le commerce des solipèdes, Jules Pailhès, 1877)
- Et il réfléchissait. Ce qui est inintelligible, se dit-il, c’est la disproportion qui existe entre les promesses que Jésus lui fit et les résultats qu’elles obtinrent. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- Si Dimitri ne voulait pas épouser Phoebe, il aurait au moins dû avoir le courage de l’avouer et de rompre formellement sa promesse. Au lieu de cela, il avait opté pour le silence et l'hypocrisie, […]. — (Lucy Monroe , Pour l'honneur des Pétronides, traduit de l'anglais, dans le volume Séducteurs, éd. Harlequin, coll. Coup de Cœur, 2012)
- (Sens figuré) Ce que l'on espère obtenir.
- Le talent, chez les hommes est donc à peu près, quant au moral, ce qu’est la beauté chez les femmes, une promesse. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Le curé de Melotte […] n’était plus craint. Ses foudres de carton, ses tonnerres lointains, l’évocation des bûchers infernaux, la promesse des félicités paradisiaques dans un éden, somme toute, passablement morne et fort problématique, ne faisaient plus guère frémir que quelques vieilles dévotes et les gosses de neuf à onze ans […]. — (Louis Pergaud, Le Sermon difficile, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Parmi les fléaux qui s'abattent sur la vigne, le plus terrible, dans ses effets, est évidemment la grêle. Le vignoble est beau, et plein de promesses, et cinq minutes plus tard il n'en reste rien ; […]. — (Sachez soigner vos vignes grêlées, dans Almanach de l'Agriculteur français - 1932, page 59, éditions La Terre nationale)
- (Droit) Engagement à terme.
- Il faudrait, en premier lieu, répandre parmi nous, par le perfectionnement des institutions de crédit, l'usage des billets, des promesses, des reconnaissances. C'est dire que nos banques devraient cesser de vivre sous l'empire d'un monopole aussi absolu qu'injuste et funeste. — (Michel Gustave Partounau du Puynode, De la monnaie, du crédit et de l'impôt, 1853, page V)
-
politesse
?- Bonne manière de vivre, d’agir ou de parler avec quelqu’un, civile, honnête ou courtoise.
- […]; et quand elles se parlaient, c'était avec politesse, mais avec une mutuelle indifférence. — (Marie-Jeanne Riccoboni, Histoire d’Ernestine, 1762, édition Œuvres complètes de Mme Riccoboni, tome I, Foucault, 1818)
- Massalie répand sur quelques-uns de nos rivages, avec le langage de la Grèce, la politesse de ses mœurs et l'élégance de son génie. — (Jean-Jacques Ampère, La Littérature française dans ses rapports avec les littératures étrangères au Moyen Âge, Revue des Deux Mondes, 1833, tome 1)
- Il est à remarquer que la politesse française, autrefois proverbiale, a disparu depuis que l’on a cessé de porter l’épée. Les lois contre le duel achèveront de nous rendre le peuple le plus grossier de l’univers. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
- La vieille politesse, en effet, n’est plus guère propre qu’à faire des dupes. Vous donnez, on ne vous rend pas. La bonne règle à table est de se servir toujours très mal, pour éviter la suprême impolitesse de paraître laisser aux convives qui viennent après vous ce qu’on a rebuté. Peut-être vaut-il mieux encore prendre la part qui est la plus rapprochée de vous, sans la regarder. Celui qui, de nos jours, porterait dans la bataille de la vie une telle délicatesse serait victime sans profit ; son attention ne serait même pas remarquée. — (Ernest Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, 1883, collection Folio, pages 201-202.)
- Sans doute les gamins qu’il évangélisait n’usaient pas toujours entre eux et avec leurs camarades des villages voisins d’une politesse et d’une mansuétude qui rappelaient la vieille galanterie française et la charité chrétienne, […] — (Louis Pergaud, Le Sermon difficile, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Je fis mine d’ignorer que sa formule de politesse cachait en fait un ordre. — (Antoine Bello, Les Éclaireurs, 2009 ; édition Folio, 2010, page 261)
- Actions conformes à la politesse.
- Tous les passants que je rencontrais portaient la main à leur chapeau de feutre et m'honoraient d'un salut respectueux; ceux que je croisais pour la dixième fois me saluaient une dixième fois, et j'avais fort à faire pour tenir tête à un pareil assaut de politesses. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 49)
- possesse
-
relaisse
?- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe relaisser.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe relaisser.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe relaisser.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe relaisser.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe relaisser.
-
loess
?- Variante orthographique de lœss.
- La petite Russie, en général, et le gouvernement de Poltava en particulier, sont recouverts de ce même loess fertile qui nourrit toute la Chine et le Turkestan russe et forme un des sous-sol les meilleurs et les plus caractéristiques de la terre noire russe. Le loess typique, autrement dit terre jaune, est un terre argileuse marneuse, rarement zonée, de couleur jaune-clair, quelquefois jaune-pâle, de structure tendre, farineuse même, fortement, mais peu profondément poreuse, avec une foule de veines calcaires très fines et ramifiant dans tous les sens, de petits tubes et quelquefois de concrétions en forme de noix (chatons blancs) formés de la même substance. — (W. W. Dokoutchaïev, Les steppes russes, autrefois et aujourd’hui, traduit par F. Tastevin et D. Anoutchine, dans Congrès international d’archéologie préhistorique et d’anthropologie : 11-ème session, à Moscou, tome I, 1892)
- Le 4 avril 1700, un certain Schraishohn, grenadier du duc de Wurtemberg, découvrit accidentellement une accumulation de dents et d’ossements dans une couche de loess (un limon déposé par le vent durant les périodes glaciaires) à Cannstatt, près de Stuttgart. — (Éric Buffetaut, Fossiles et croyances populaires. Une paléontologie de l’imaginaire, Le Cavalier Bleu, 2017, page 43)
- epesses
- favresse
- lespesses
-
souplesse
?- Qualité de ce qui est souple, de ce qui se plie aisément.
- L'humidité donne de la souplesse et de l'élasticité aux fils, et c'est en vue de la facilité du travail que les filateurs maintiennent l'air de leurs salles de préparation et de métier à filer à un degré hygrométrique suffisant. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature; 1re partie: Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- Il avait saisi l’arbre à pleins bras, […]. À chaque effort, il se haussait d’une demi-coudée. Dans ses reins se mouvaient des souplesses de lézard ; l’écorce pétillait sous ses orteils nus ; […]. — (Alphonse de Châteaubriant, Monsieur des Lourdines, chap.1, 1910)
- Le singe est un animal qui a beaucoup de souplesse.
- Ce cheval a de la souplesse dans les jarrets.
- (Sports d’hiver) Flexibilité.
- (Gymnastique) Renversement du corps vers l’avant ou vers l’arrière terminant en position verticale après un passage en pont.
- Les pouces joints, prêts à saisir la poutre, je ferme mon esprit à tout sauf à la trajectoire de la souplesse arrière — (Alpheratz, Requiem, 2015, page 22.)
- (Sens figuré) Qualité d'esprit, de style, de voix, etc., qui est souple
- Il a beaucoup de souplesse dans l’esprit.
- Il a une grande souplesse de talent.
- Son style a de la souplesse.
- Sa voix n’a aucune souplesse.
- (Sens figuré) Docilité, complaisance, soumission aux volontés d’autrui.
- Avoir de la souplesse dans les affaires.
- Il est difficile de réussir dans le monde, si on n’a pas à souplesse, si l’on manque de souplesse.
- Il a beaucoup, il a trop, il n’a pas assez de souplesse dans le caractère.
- (Œnologie) Caractérise un vin bien équilibré dont la teneur en tanin et en acide ne heurte pas le palais. Pour les vins qualifiés de souples, la rondeur l'emporte sur l'astringence.
-
piperesse
?- (Vieilli) (Littéraire) Variante de pipeuse.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- becheresse
- cardesse
- gargilesse
-
rudesse
?- Caractère de ce qui est rude, âpre au toucher.
- La rudesse de la barbe, de la peau.
- La rudesse de la toile neuve.
- Une crainte confirmée dès les premiers tours de roue, alors que les vibrations du train m'obligent à glisser sous mes fesses la fameuse saucisse pour amortir les secousses et rendre plus confortable la rudesse granitique du bois de la banquette. — (Richard Di Domenico, Moi, Lautrec / docteur litho - mister ribaud, Editions Phi, 2021)
- (Sens figuré) Violence, impétuosité.
- L’attaque fut d’une telle rudesse que l’ennemi lâcha pied aussitôt.
- Caractère de ce qui est rigoureux, pénible.
- La rudesse de l’hiver.
- Caractère de ce qui, par sa dureté, est choquant, désagréable à voir, à entendre, à lire, etc., en parlant de choses.
- Ses traits ont de la rudesse.
- – Tu as raison, répondit le père d’un ton de douceur qui contrastait avec la rudesse de la jeune fille, mais c’est qu’on ne te laisserait pas entrer dans les églises. — (Victor Hugo, Les Misérables, III, 8, 7 ; 1862)
- La rudesse de son style.
- (Sens figuré) Caractère de ce qu’il y a de rude dans l’esprit, dans le caractère, dans l’humeur, dans les manières d’agir de certaines gens.
- En entrant, il s'était incliné devant M. Madeleine avec un regard où il n'y avait ni rancune, ni colère, ni défiance, il s'était arrêté à quelques pas derrière le fauteuil du maire ; et maintenant il se tenait là, debout, dans une attitude presque disciplinaire, avec la rudesse naïve et froide d'un homme qui n'a jamais été doux et qui a toujours été patient. — (Victor Hugo, Les Misérables, I, 6, 1 ; 1862)
- La rudesse de son caractère, de son humeur.
- Quelle rudesse de langage!
- La rudesse de l’accueil qui lui a été fait.
- Traiter quelqu’un avec rudesse.
-
graisse
?- Substance onctueuse, de peu de consistance et fondant facilement, dite en chimie corps gras et répandue en diverses parties du corps de l’homme ou de l’animal.
- Elle était hideuse ainsi. On voyait derrière ses lèvres relevées, débarrassées de rouge, décolorées et molles, ses dents malpropres ; un bourrelet de graisse saillait sous le menton. — (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 57)
- La graisse l’incommode.
- (Cosmétologie, Cuisine) Substance onctueuse et aisée à fondre tirée du corps des animaux, servant à diverses utilisations, notamment dans le domaine de la cuisine et de la cosmétique.
- Devant une bonne choucroute au jambon, ils oublièrent le pudding de graisse de phoque farci aux myrtilles ! — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928, édition Librairie de l’Œuvre Saint-Charles à Bruges, 1938, p.134)
- Dans un coin, au-dessus de quelques charbons, grillait une tranche de porc dont la graisse pétillait dessus en tombant sur le feu. — (Gustave Flaubert et Maxime Du Camp, Par les champs et les grèves (Voyage en Bretagne), 1886, Le Livre de poche, p. 154, 2012)
- La graisse d'ours favorisait, dit-on, la pousse des cheveux. — (C. Lapointe, A. Bain et R. Auger, Le site archéologique du palais de l'intendant à Québec, éd. du Septentrion, Québec, 2019, page 124.)
- Graisse de bœuf, de chapon.
- Faire fondre de la graisse.
- Il est tombé de la graisse sur sa robe.
- (Industrie) Corps gras utilisé pour les besoins de l’industrie d’origine diverses, aussi bien organique que minéral.
- Graisses animales ou suifs (beurre, margarine, etc.).
- Graisses végétales (huile d’olive, de noix, de colza, etc.).
- Graisses minérales (vaseline, etc.).
- (Mécanique) Corps gras, le plus souvent minéral, servant de lubrifiant pour les systèmes mécaniques.
- Le plateau de ton vélo a besoin d’un bon coup de graisse.
- Il va falloir donner de la graisse à tout ça, les rouages sont tout crasseux.
- (Par analogie) Altération qui se produit dans les vins, les cidres, etc., et qui les fait filer comme de l’huile.
- Ce vin tourne à la graisse.
- La maladie de la graisse est due à la bactérie Pediococcus damnosus.
- (Cartographie, Typographie) (Topographie) Épaisseur du trait ou du jambage d’un caractère ou d'une police[1].
- (Dans la Bible) Fertilité de la terre, du sol (→ voir engrais).
- Que Dieu vous donne une abondance de blé et de vin, de la rosée du ciel et de la graisse de la terre - Bible, Genèse, XXVII, 28, dans la traduction de Louis Isaac Lemaistre de Sacy (1613-1684)
- candresse
-
comtesse
?- (Noblesse) Épouse ou veuve d’un comte.
- Quoique la comtesse aspirât à régner sur Paris et qu’elle essayât de marcher de pair avec mesdames les duchesses de Maufrigneuse, de Chaulieu, les marquises d’Espard et d’Aiglemont, les comtesses Féraud, de Montcornet, de Restaud, madame de Camps et mademoiselle Des Touches, elle ne céda point à l’amour du jeune vicomte de Portenduère qui fit d’elle son idole. — (Honoré de Balzac, Le Bal de Sceaux, 1830)
- Je connais des époux assortis : Quand « Monsieur » court le guilledou « Madame » court la prétantaine Et Madame gagne toujours d'une longueur.Voilà, comtesse, des steeples-chases autrement divertissants, avouez-le, que ceux de la Marche ou de Vincennes. — (Émile Villars, Les oeufs de Pâques de M. le Baron, dans Le roman de la Parisienne, Paris : librairie centrale, 1866, page 48)
- (Noblesse) Femme possédant un comté.
- En 1214, il fit hommage du sénéchalat de Champagne à la comtesse Blanche et à son fils Thibaut, mineur, qu'il jura de défendre, comme étant son homme lige, contre les fils du comte Henri et contre toute créature morte ou vivante. — (Paulin Paris, « Essai sur la généalogie des sires de Joinville », chap. 10 de la Notice sur les manuscrits du sire de Joinville, dans Histoire de Saint Louis, par Jehan Sire de Joinville, Paris : chez Firmin Didot frères, fils & Cie, 1859, p. cxxxiii)
- L’abbaye, dit-on, doit son origine à une comtesse Cuniga, une sorte de Barbe-Bleue en jupons, qui avait empoisonné ses sept maris et terrifiait toute la contrée par ses crimes. — (Maurice Grandjean, À travers les Alpes autrichiennes, page 147, A. Mame, 1893)
- […], la comtesse fit incarcérer le meurtrier et, après jugement, celui-ci fut pendu. L’exécution eut lieu le jour de Pourim. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- longuenesse
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suissesse
?- (Extrêmement rare) Féminin singulier de suisse.
- Amir profite de quelques jours de repos à la montagne. Le chanteur a pris la pose en caleçon de bain devant un jacuzzi... la température grimpe dans les montagnes suissesses. — (Mélody Husson Garnier , « Amir torse nu fait monter la température », le 22 février 2017, sur le site de Télé Star (www.telestar.fr))
- Envie de vous expatrier en Europe ? Deux villes suissesses figurent dans le top 5. Exæquo avec San Francisco, Zurich. Puis la ville de Genève (5e) où un travailleur expatrié gagne un salaire moyen annuel de 154 000 euros. — (Natacha Le Jort, « Salaires : top 10 des villes où les expatriés gagnent le plus », le 24/07/2018, sur le site NouVelle Vie professionnelle (www.nouvelleviepro.fr))
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espèce
?- Image ; aspect ; apparence.
- Vous n’allez pas me faire croire que vous êtes, du premier coup, capable de retrouver sans hésiter, sous les espèces d’une femme de trente, une fille de douze ans ! — (Georges Bernanos, Un crime, deuxième partie, chapitre II ; Librairie Plon, Paris, 1988, page 196)
- (Théologie) Apparence des éléments consacrés (le pain et le vin) dans l’eucharistie de l’Église catholique romaine.
- Communier sous les deux espèces.
- L’espèce eucharistique.
- (Philosophie) Image extérieure des objets affectant les sens et y produisant le phénomène de la perception.
- La théorie de l’espèce sensible de Locke.
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acquéresse
?- (Droit) (Vieilli) Celle qui acquiert quelque chose.
- Il est intéressant de noter que certains féminins sortis de l’usage courant sont cependant conservés dans la langue juridique, comme demanderesse, défenderesse, venderesse, acquéresse et bailleresse. — (Michaël Lessard, Suzanne Zaccour, « Quel genre de droit ? Autopsie du sexisme dans la langue juridique », dans Revue de droit de l'Université Sherbrooke, no 47, 2017, page 227-298 [texte intégral])
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diablesse
?- (Mythologie) Démone, diable femelle.
- À mort ! à mort ! la diablesse ! et vive la vieille Angleterre ! — (Eugène Sue, Les Mystères du peuple, tome IX, Administration de librairie, Paris, 1849, page 290)
- (Sens figuré) Femme méchante et acariâtre.
- Tu en répondras à notre seigneur, alors, vieille diablesse, dit l’homme en se retirant. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Fille ou femme turbulente, espiègle ou malicieuse.
- Ah ! lorsque les filles s’intéressent aux marguerites, aux pleines lunes et aux quartiers […] l’amour est proche, la chute n’est pas éloignée. Mais pour un homme seul, avec une diablesse de cet âge, que faire sinon la marier ? — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
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gentillesse
?- Agrément accompagné de délicatesse.
- Galamment, il lui baisa la main et badina un instant avec gentillesse. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans « Trois contes de l’Amour et de la Mort », 1940)
- Cette gentillesse qui abrégeait les formes et supprimait les fadaises ridicules que tout garçon se croit tenu de débiter à la belle fille dont il essaie de faire sa maîtresse, m’avait séduit. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Pour nombre de Saujonnais, Jeannette Grenon restera cette monitrice d’auto-école, connue pour sa grande gentillesse. — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 20 août 2022, page 15)
- Tour de souplesse agréable.
- Il a dressé son chien à mille gentillesses.
- (Ironique) (Souvent au pluriel) Saillies agréables, spirituelles.
- Dire des gentillesses.
- (Ironique) Trait de mauvaise conduite, de malice, etc.
- Il a fait là une gentillesse dont il pourrait bien se repentir. — Cette gentillesse est un peu forte.
-
ogresse
?- (Mythologie) (Fantastique) Ogre femelle.
- Ces petites Ogresses avoient toutes le tein fort beau — (Charles Perrault, Le Petit Poucet, dans Histoires, ou Contes du temps passé, page 210. 1697)
- (Sens figuré) Femme avide de jeunes gens.
- — Oui, dis-je, mais selon Simon, elle le mange des yeux pendant que lui mange son « quatre-heures ». Peut-être qu’un jour ça ne lui suffira plus…— Qu’est-ce que tu veux insinuer ? Mais qui t’a appris…— C’est vrai, dit à mi-voix le Doyen, qu’il y a des ogresses… — (François Mauriac, Un adolescent d’autrefois, Flammarion, 1969, page 21)
- (Désuet) (Argot) Femme qui louait aux prostituées tout ou partie de leur toilette.
- Les filles publiques nomment ainsi les revendeuses qui leur louent la pièce qui manque à leur toilette, au besoin même la toilette tout entière ; elles ne pouvaient vraiment choisir un nom plus caractéristique, et qui exprimât mieux l’idée qu’elles voulaient rendre ; rien, en effet, ne peut être comparé aux ogresses [...]. — (Eugène-François Vidocq, Dictionnaire argot-français, réédition : Éditions du Boucher, 2002, page 99)
- (Vieilli) (Argot) Tenancière de tapis-franc ou de maison close ; femme proxénète, maquerelle.
- Les dispensés, les vieilles bêtes, les ogresses du trottoir et les femmes du monde sur le retour contemplent d’un œil béat ce spectacle nauséabond. Le départ de la classe fait baver d’aise les catins et les bistros. — (Laurent Tailhade, Discours pour la Paix, Lettre aux conscrits, L’Idée libre, 1928, pages 21-30)
- Un repris de justice, qui, dans cette langue immonde, s’appelle un ogre, ou une femme de même dégradation, qui s’appelle une ogresse, tiennent ordinairement ces tavernes, hantées par le rebut de la population parisienne ; forçats libérés, escrocs, voleurs, assassins y abondent. — (Eugène Sue, Les Mystères de Paris, § 1, 1842-1843)
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paisse
?- Nom donné au moineau domestique dans certaines régions de France.
- Pour bien se porter, il faut manger comme une paisse et chier comme une vache. — (Proverbe)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.