Dictionnaire des rimes
Les rimes en : lis
Mots qui riment avec "i"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "lis".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : i , is , it , its , ix , ie , ies et y .
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allopathie
- Méthode thérapeutique traditionnelle, considérée par opposition à l’homéopathie et l’énantiopathie.
- L’allopathie soutire les sucs vitaux et épuise les forces du malade, le vidant par le haut et par le bas, le forçant à transpirer ou à saliver, mais surtout, comme le veux la routine régnante, par l’usage aveugle et sans ménagement de saignées profuses, gaspillage de sang irremplaçable ! Tout cela sous le prétexte que le médecin doit imiter et favoriser la nature malade dans les efforts qu’elle fait pour se rétablir. — (Samuel Hahnemann, S. M. (1952). Doctrine homœopathique ou Organon de l’Art de guérir (VI éd.). Vigot Frères, Les trois méthodes thérapeutiques)
- Au Kerala, l’État se soucie activement de la santé de ses administrés depuis des temps très anciens. Aujourd’hui, trois systèmes de médecine cohabitent : l’ayurvéda, l’allophatie et l’homéopathie. — (P. K. B. Nayar, « Le cas du Kerala, Inde », chap. 17 de La lutte contre la mort : l’influence des politiques sociales et des politiques de santé sur l’évolution de la mortalité, travaux et documents n° 108, INED/Presses Universitaires de France, 1985, p. 363)
- Lʼallopathie est plus rapide, plus spectaculaire et comme ce sont les malades qui décident, cela explique leur préférence pour lʼallopathie qui pourtant est plus chère. — (Bernard Hours, Monique Sélim, Une entreprise de développement au Bangladesh : le centre de Savar, 1989)
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adoucit
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de adoucir.
- Faut s’y faire, petite, faut s’y faire, pécaïre, l’huile ça adoucit tous les rouages du corps ». — (Marius Bailly, La Jarjille c'est la sœur du Piosou !, 1980)
- Troisième personne du singulier du passé simple de adoucir.
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aguerrie
- Féminin singulier de aguerri.
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amaigrit
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de amaigrir.
- Troisième personne du singulier du passé simple de amaigrir.
- déconfis
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agi
- Participe passé masculin singulier de agir.
- Ils ont tous en commun — et bien que nous ne puissions être les fabricateurs de notre histoire, mais seulement les acteurs — de nous doter d’une certaine façon et dans une certaine mesure de la capacité de « désagir » ce que nous avons « agi », de maîtriser au moins partiellement les processus que nous avons déclenchés. — (Revue d’économie politique, 1978, volume 88, page 418)
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mythologie
- Ensemble des histoires fabuleuses des dieux, des demi-dieux et des héros de tel ou tel peuple, civilisation, ou région.
- Les Féroésiens l’ont consacrée à Thor : de tous les dieux de l’ancienne mythologie scandinave, Thor est celui qui a la vie la plus dure. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 31)
- Ils manient avec une élégante aisance les mètres latins les plus compliqués et les vocables les plus choisis de la mythologie. — (J. Huizinga, Érasme, traduction de V. Bruncel, Gallimard, 1955)
- En sixième, quand on a fait la mythologie grecque, je me suis dit que c’était normal que les gouers, ils croyaient que Jésus était le fils de Dieu parce que leurs ancêtres, ils croyaient bien qu’Héraclès était le fils de Zeus. — (Houda Rouane, Pieds-blancs, Éditions Philippe Rey, 2006, page 128)
- Le portail de cette dernière est surmonté de deux sirènes, ces êtres mythiques qui, selon la mythologie inca, servaient de messagers entre le monde d’en bas (urin) et le monde d’en haut (hanan). — (Pérou, Michelin, 2010, page 220)
- (Péjoratif) Ensemble des idées qu'un groupe humain se fait de certaines choses.
- Il y a présentement le risque d'une mythologie du nègre en soi qui n'est qu'une évasion du blanc devant ses propres problèmes. Il existe le danger d'une négrophilie philistine, d'une négrophilie sans obligation ni sanction ; […]. — (Georges Mounin, Émile Dermemghem et Magdeleine Paz, « Premières réponses à l'enquête sur le « Mythe du Nègre » », dans Présence Africaine 1948/1 (n° 2), page 197)
- Ainsi la télévision publique est-elle un thème de débat, une posture obligée, une rhétorique de salon qui mériterait de figurer dans les mythologies des couches cultivées. — (Monique Dagnaud, L’État et les Médias: Fin de partie, Éditions Odile Jacob, 2000)
- Mythologie du village français ? Oui, complètement ! C’est même drôle à quel point nous recouvrons la réalité par des métaphores et des mythes. Actuellement, ce sont l’image de la guerre et de l’abri qui dominent. — (Michel Eltchaninoff, « Carnet de la drôle de guerre », dans la newsletter du 21/03/220 de Philosophie Magazine.)
- (Par extension) Ouvrage qui traite de cette matière.
- Il a acheté une mythologie.
- Science qui étudie les mythes.
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amincie
- Féminin singulier de aminci.
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afféterie
- Manière précieuse de parler ou d’agir.
- Je pouvais être ravie par la vivacité de son sourire intelligent, la forme de ses yeux de chevreuil, un port de tête exceptionnellement fier, éloigné de l’afféterie. — (Sidonie-Gabrielle Colette, Le Képi, Fayard, 1943 ; éd. Le Livre de Poche, 1968, page 13)
- S’exprimant avec afféterie, petites façons précieuses, complimenteur sans arrêt. — (Paul Léautaud, Journal littéraire : Juin 1928-Février 1940, 1986)
- Non qu’il fût laid ou contrefait, mais il se dégageait de ses moindres attitudes une afféterie veule, une petitesse et un manque de conviction qui énervaient dès les premières minutes. — (Amélie Nothomb, Le Sabotage amoureux, Albin Michel, 1993)
- Il se rend compte qu’il a en face de lui un être « vrai », dénué de toute afféterie. — (Monique de Huertas, Louise de La Vallière, éditions Pygmalion/Gérard Watelet, Paris, 1998, page 42)
- Plus tard, beaucoup plus tard, c’est une femme, une très belle femme, —la seule que je connaisse à parler encore naturellement, sans affectation ni afféterie, le parigot populaire, idiome inventif, plein d’humour et de trouvailles langagières— qui emploiera devant moi ces expressions désignant la chance : « T’as le cul bordé de médailles ! », ou, encore plus étrange, plus ordurier aussi, « T’as le cul bordé de nouilles ! » — (Jorge Semprún, Le Mort qu’il faut, 2001, page 170)
- Employer le pluriel italien ne se fait plus guère, c’est plutôt de l’afféterie.— (« Tous les scénarii sont sur la table », Le Monde, 2021 → lire en ligne)
- L’afféterie du style.
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acrophobie
- (Psychiatrie) Peur, phobie de ce qui est élevé, de ce qui est en hauteur.
- Par ailleurs, la plupart des volontaires étaient atteints d’acrophobie depuis au moins une trentaine d’années ! — (Yohan Demeure, La réalité virtuelle réduirait de moitié la peur du vide !, SciencePost.fr, 10 septembre 2018 → lire en ligne)
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pervertit
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de pervertir.
- Troisième personne du singulier du passé simple de pervertir.
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privacy
- Vie privée, Intimité.
- The law will protect your privacy,
- La loi protègera votre vie privée.
- Solitude.
- I'd like some privacy, please!
- Privauté.
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équarrit
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe équarrir.
- Troisième personne du singulier du passé simple du verbe équarrir.
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sushi
- (Cuisine) Préparation culinaire d’origine japonaise à base de riz vinaigré et de poisson cru ou de légume.
- C’était Rinri qui préparait les repas. Il cuisinait mal, mais mieux que moi, […]. Au lieu de lui signifier que c’était inavalable, je lui parlais de ma passion pour les sashimis et les sushis. — (Amélie Nothomb, Ni d’Ève ni d’Adam, Albin Michel, Paris, 2007, p. 78)
- (Par métonymie) Type de restaurant où l’on peut manger ou acheter des sushis.
- La première fois, j’invite plutôt une fille au McDo ou au sushi, parce que le cadre est plus favorable. Question de déco, d’ambiance. Le grec, ça leur fait un peu peur. Mais une fois qu’on est ensemble, on peut y aller sans souci. — (Jérôme Porier, « Pour 20 euros, t’as quatre kebabs » in le supplément « L’époque » du quotidien Le Monde (édition sur papier) daté des dimanche 19 et lundi 20 juin 2016, page 3 (du supplément), colonne 3. Équivalent en ligne. Consulté le 16 août 2016)
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merci
- (Littéraire) (Vieilli) Miséricorde, grâce, pitié.
- On devrait beaucoup prier pour les familles, les familles me font peur. Que Dieu les reçoivent à merci! — (Georges Bernanos, Journal d’un curé de campagne, 1936, réédition Le livre de poche, 1968, page 162)
- Les informaticiens joueront un grand rôle dans la croyance selon laquelle le langage humain est réductible à de l’information, manipulable à merci pourvu qu’on dispose de la clef. — (Philippe Breton, La parole manipulée, La Découverte / Poche, 2000, page 182)
- (Sens figuré) Ne vous ai-je pas dit que vous trouveriez assez de demoiselles chrétiennes, qui regarderaient comme un péché de refuser à un si brave chevalier le don d’amoureuse merci ; […]. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820.)
- Prendre, recevoir à merci. – Se rendre à merci. – Selon d’anciennes coutumes féodales, le peuple était réputé corvéable et taillable à merci et miséricorde.
- Bon vouloir par lequel on épargne quelqu’un.
- Alors s’engagea une lutte terrible et sans merci entre ces hommes qui savaient qu’ils n’avaient pas de pitié à attendre. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858.)
- Et, de fine force, je me trouvai dessous et bien battu, sans me pouvoir dégager. Nonobstant, je ne voulus crier merci, et quand il vit que je m’y ferais tuer, il se comporta en homme généreux. — (George Sand, Les Maîtres sonneurs, George Bell and sons, 1908, page 72)
- Si une chose frappe particulièrement, ces années-ci, lorsqu’on voit se déployer la frange radicale de ceux qui se croient en insurrection contre un Système qu’ils peinent à définir mais qu’ils ne cessent de maudire, c’est la conviction profonde que l’Histoire mettrait en scène un affrontement irréductible entre des forces obscures, agissantes, maléfiques et, de l’autre côté, une résistance composée de guerriers héroïques, déchiffrant à travers l’actualité les signes invisibles aux autres de cette lutte sans merci. — (Mathieu Bock-Côté, Couvre-feu: je réponds à vos questions!, Le Journal de Québec, 10 janvier 2021)
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mycologie
- Science qui étudie les champignons.
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acquis
- Qui est obtenu, sans que cela ait été auparavant déjà possédé.
- Il faut bien distinguer les défenses innées des défenses acquises.
- Définitif, incontestable.
- C’est une chose acquise, nous n’y reviendrons plus.
- (En particulier) (Sylviculture) Qualifie des semis, une fructification ou une régénération suffisante pour couper les semenciers qui les ont générés.
- Une fois les peuplements ouverts et en l’absence de semis, le parterre des coupes se « salit » (colonisation par les graminées, par les rejets de taillis…) et, peu de temps après, le terrain devient impropre à la germination des glands. Les coupes d’ensemencement doivent donc être réalisées, soit sur semis acquis, soit sur glandée annoncée ou au sol. — (Thierry Sardin, Chênaies continentales, Office national des forêts, 2008, ISBN 978-2-84207-321-3 → lire en ligne)
- Maintenir un renouvellement en chêne passe donc par une gestion très réactive de l’ouverture du couvert sur glandée acquise pour le [c]hêne pédonculé ou sur semis acquis pour le [c]hêne sessile. — (La futaie irrégulière — Guide pratique à destination des sylviculteurs de Lorraine, du Luxembourg et de la région Wallonne, 5 mai 2008 → lire en ligne)
- (Médecine) Survenant après la fécondation.
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apagogie
- (Littéraire) Raisonnement philosophique consistant à démontrer la vérité d’une proposition en prouvant l’absurdité de la proposition contraire.
- L’apagogie est aussi appelée raisonnement par l’absurde.
- Ce qui est donné pour accompli, dans la forme et le style, est rendu stérile par sa perfection même; la chance d’énoncer une vérité réside dans l’ironie, le détour, l’analogie et jusqu’à l’apagogie. — (La Nouvelle revue française, numéros 448 à 451, 1990)
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maladie
- (Médecine) Problème de santé chez un être vivant qui se traduit par une baisse des capacités physiques ou par un dysfonctionnement, une altération du métabolisme.
- De toutes les maladies, la plus sauvage, c'est de mépriser notre être. — (Montaigne)
- […] je ne voulais pas me faire à l’idée que mon père fût mort, et que plus jamais il ne reviendrait. Durant sa maladie, on m’avait défendu de pénétrer dans sa chambre, et il était parti sans que je l’eusse embrassé. — (Octave Mirbeau, Contes cruels : Mon oncle)
- Une maladie est tout processus qui porte atteinte aux fonctions normales d’un animal. Toutefois, si un individu dont un membre est fracturé peut, en principe et dans la mesure où il ne peut plus se mouvoir correctement, être considéré comme souffrant d’une maladie, il reste que, dans la pratique, ce terme exclut en général les dysfonctionnements d’origine accidentelle. Les maladies se divisent en plusieurs types […] — (Archie Hunter, Gerrit Uilenberg, Christian Meyer et al., Santé animale, vol 1. Généralités, Collection Agricultures tropicales en poche, Cirad/CTA/Karthala/MacMillan, 2006, page 9)
- Après Prévost, il faudra attendre près de 50 ans encore et traverser les terribles famines d’Irlande pour que l'on reconnaisse enfin de façon irréfutable que les champignons vivants peuvent être la cause de maladies chez les végétaux. — (Jean Semal, Pathologie des végétaux et géopolitique, 1982)
- Pasteur diagnostiqua le mal : c’était la maladie dite des morts flats ou flacherie, indépendante de la pébrine. Contrairement à l’opinion générale, deux maladies différentes, mais concomitantes, décimaient les magnaneries. — (Maurice Vallery-Radot, Pasteur, Librairie académique Perrin, 1994)
- (Par euphémisme) (Désuet) (Précédé de l'article défini) Menstruations.
- Ce mois-ci, donc, j'attendais la maladie vers le 10 juin. — (Marcelle Gauvreau, Lettre à Marie-Victorin, 24 mai 1940, dans Lettres au frère Marie-Victorin, éditions Boréal, Montréal, 2019, page 199)
- (Sens figuré) Mal moral.
- On se souvient que le pape avait décrit 15 maladies à Noël en 2014, lors de son adresse au haut clergé de la curie vaticane. Le cardinal Wuerls ne serait-il pas atteint de la maladie 14, celle des cercles fermés? En effet, il a fait carrière comme évêque de Pittsburgh de 1988 à 2006, puis archevêque de Washington. Vivait-il dans un genre de bulle ecclésiastique? — (Alain Pronkin, Le plus grand secret du Vatican, Fides, 2020, page 150)
- (Familier) Affection excessive pour quelque chose ; manie.
- Rome a eu l’équivalent des purges et procès à grand spectacle, et de la maladie du soupçon ; tout sénateur était soupçonnable, et il en fut ainsi jusqu'à la fin de l'Empire. — (Paul Veyne, Le Pain et le Cirque : Sociologie historique d'un pluralisme politique, éditions du Seuil, 1976)
- Tu regardes tous les jours ce vieux feuilleton ? C’est une vraie maladie !
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zootaxie
- Classification méthodique des animaux.
- [...] mais il n’en restait pas moins dans presque toutes les parties de la zoologie une confusion extrême, et, pour rendre plus fructueuse, abordable même, cette science agrandie de la sorte, il fallait avant tout y introduire de l’ordre, de la méthode. Ce besoin, toujours croissant, fit naître et développa rapidement une nouvelle branche de l’histoire naturelle des animaux que l’on appelle la zootaxie. — (Alphonse Milne-Edwards, Rapport sur les progrès récents des sciences zoologiques en France, Imprimerie impériale, Paris, 1867, page 8)
- Ces restes consistent surtout en molaires, qui présentent de l’un de ces types à l’autre les caractères différentiels les mieux accentués. D’après les règles de la zootaxie, elles appartenaient donc à deux espèces bien distinctes. — (Victor-Amédée Meunier, La Science et les savants en 1867, Germer-Baillière, Paris, 1868, page 135)
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paradis
- (Bible, Religion) Jardin de délices, d’éden.
- Dieu chassa Adam du paradis.
- (Bible, Religion) Selon certaines religions, lieu de bonheur éternel et de délices où vont les hommes bienheureux, les âmes des justes (parfois aussi les animaux), après leur mort.
- Les approches du bonheur sont, pour les vrais amants, comparables à ce que la poésie catholique a si bien nommé l’entrée du paradis, pour exprimer un lieu ténébreux, difficile, étroit, et où retentissent les derniers cris d’une suprême angoisse. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Les âmes de nos chastes fondateurs, […] et de ces sept saints qui se sont réunis les premiers pour le service du Temple sont troublées même dans les joies célestes du paradis. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Sous la première République, au moment même où toute l’Europe nous tombait sur le dos, c'est les curés qui ont excités la guerre civile en Vendée, fanatisant les paysans, les menant au combat, et leur promettant le paradis s'ils étaient tués. — (Émile Thirion, La Politique au village, Fischbacher, 1896, page 203)
- Des associations d’idées s’étaient, là-dessus, faites en lui naturellement, et bien malin eût été celui qui l’aurait pu convaincre que l’église est le vestibule d’un lieu de délices appelé « Paradis ». — (Louis Pergaud, Une revanche, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Et sais-tu ce que je me disais à l’instant, en t’apercevant, si gracieuse, qui cueillais les fleurs parmi la rosée du matin ? Que les jeunes Parisiennes, et même que les houris qui nous attendent au paradis sont, à coup sûr, moins belles que toi […] — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans « Trois contes de l’Amour et de la Mort », 1940)
- (Par extension) Lieu merveilleux, qui apporte le bonheur ; séjour délicieux, charmant, orné par la nature ou par l’art.
- […] le professeur Haug […] nous signala l’intérêt qu’il y avait à recueillir des ammonites et autres fossiles sur la Terre de Jameson ; ce paradis des géologues, côte Nord de L’Hurry Inlet, était à une vingtaine de milles de la station de Rosenving. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Cette île est un paradis perdu en pleine mer. - Ce magasin de jouets est un paradis pour les enfants. - Cette campagne, cette vallée, ce jardin est un paradis terrestre, est un vrai paradis, un petit paradis, un paradis.
- (Par extension) L’état le plus heureux dont on puisse jouir.
- Si je pouvais me réincarner, je serai plante, plus précisément coton. Car avec un peu de chance je finirai comme bonnet de sous-tif, le paradis quoi..... — (Erick Belot, Pensées, Passez....., BoD/Books on Demand France, 2010, page 37)
- (Architecture) Étage le plus élevé d’une salle de spectacle ou d’un théâtre.
- Les deux plus intrépides hurleurs qui se répondaient de l’orchestre au paradis, avaient cessé leurs cri. — (Joris-Karl Huysmans, Marthe, histoire d’une fille, 1877)
- J’ouvrais les narines toutes larges pour humer l’odeur de gaz et d’oranges, de pommades et de bouquets, qui rendait l’air lourd et vous étouffait un peu. Comme j’aimais cette impression chaude, ces parfums, ce demi-silence !… ce froufrou de soie aux premières, ce bruit de sabots au paradis ! Les dames décolletées se penchaient nonchalamment sur le devant des loges ; les voyous jetaient des lazzis et lançaient des programmes. Les riches mangeaient des glaces ; les pauvres croquaient des pommes ; il y avait de la lumière à foison ! — (Jules Vallès, L’Enfant, G. Charpentier, 1889)
- Trois rangées d’arcades superposées, et au-dessus un très haut mur avec les trous très nets où s’inséraient les poutres de la charpente qui faisaient le paradis, les septièmes loges. — (Hippolyte Taine, Carnets de voyage : Notes sur la province, 1863-1865, Hachette, 1897)
- (Jeux) Dernière case du jeu de la marelle, celle où l'on a gagné.
- Quand j’arrivais au « paradis » , c’était vraiment le paradis. — (Marie Cardinal, Les mots pour le dire, Le Livre de Poche, page 76)
- (Antiquité) Jardin d'agrément.
- Arsame promit de nous conduire à la fête de Milyta, et nous invita à diner pour le lendemain à son paradis, avec une autre de ses maîtresses. — (Étienne-François de Lantier, Voyages d’Anténor en Grèce et en Asie avec des notions sur l’Égypte, Paris : Belin & Bernard, an VI, 2e édition, tome 3, pages 25-26)
- Les satrapes (gouverneurs des satrapies, régions de l'Empire perse) se sont mis à imiter le roi en bâtissant des jardins dans leur palais que les grecs ont nommé "paradeiso", qui veut dire "paradis". Un satrape de Babylone, entre l'époque d'Hérodote et celle d'Alexandre le Grand, aurait très bien pu bâtir un jardin dans le palais royal, en s'inspirant à la fois des paradis perses et des jardins assyriens. — (Les Jardins suspendus de Babylone, site http://lemondeantique.org, lu le 14-10-2014)
- (Beaujolais) Jus qui coule du pressoir avant même sa mise en action. Ce jus donne un vin de beaujolais particulièrement alcoolisé.
- On appelle “paradis”, en Beaujolais, le premier jus qui sort du pressoir. Le paradis est d'ailleurs un vin tout à fait délicieux. — (Édouard Brasey, L'effet pivot, Éd. Ramsay, 1986)
- (Marais poitevin) Jardin, verger planté d’arbres fruitiers.
- Elle savait un peu conduire, maintenant ; sans trop de peine, elle gagna la conche Saint-Jean, tourna au premier fossé et alla aborder dans un pré planté d’arbres fruitiers, dans un paradis pour appeler les choses par leur vrai nom. — (Ernest Pérochon, Les Gardiennes, 1924, réédition Les Moissons, 2021, page 130)
- Et faible encore, la poitrine sifflante, le cœur défaillant, elle s’aventura jusqu’au pré paradis nouvellement acquis que les grandes eaux baignaient. — (Ernest Pérochon, Les Gardiennes, 1924, réédition Les Moissons, 2021, page 173)
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alogie
- (Rare) (Désuet) Absurdité, impertinence.
- (Psychologie) Perte de la faculté de parler.
- Pauvreté du discours ou de son contenu reflétant la pauvreté de la pensée[1]
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noirci
- Devenu noir.
- d’aujourd’hui
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amortie
- Féminin singulier de amorti.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.