Dictionnaire des rimes
Les rimes en : limette
Que signifie "limette" ?
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- (Botanique) Agrume, fruit du limettier doux (Citrus limettioides et Citrus limetta), consommé assez couramment en Inde, notamment sous forme de jus.
- Il y avait […] des jeunes hommes au visage net et dur comme pierre qui lançaient des choses dans les flammes, des brassées de soie et de nylon et de fourrure artificielle, vert limette, rouge, violet, satin noir, lamé d’or, argent scintillant, slip bikini, soutiens-gorge transparents avec des cœurs en satin cousus pour couvrir les bouts de seins. — (Margaret Atwood, La Servante écarlate, J’ai lu, no 2781, 1987, page 259)
- Eau de limette.
Mots qui riment avec "ette"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "limette".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : aite , aites , ept , ète , ètes , ette , ettes , aîte , ête et êtes .
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porphyrogénète
?- (Antiquité) Né pendant le règne de leur père, en parlant des empereurs byzantins
- Un appartement du palais de Byzance était revêtu de porphyre ; les impératrices l’occupaient lorsqu’elles devenaient enceintes, et afin de désigner l’extraction royale de leurs enfans, on les appelait Porphyrogenètes, ou nés dans la pourpre.— (Edward Gibbon, Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain, tome 09 (1819), Lefèvre, 1819, pages 140-260)
- (Littéraire) (Par analogie) Qui a été élevé dans le luxe impérial.
- Et des chœurs porphyrogénètesS’agenouillaient ingénument :C’était des saints et des poètes — (Guillaume Apollinaire, Poème (incipit :« Le chemin qui mène aux étoiles », La Phalange, n°21, 15 mars 1908)
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insatisfaite
?- Personne qui sent qu'il lui manque quelque chose.
- Je suis une insatisfaite chronique, je change de boîte tous les trois ans. — (Nathalie Six, Pas d’enfants, ça se défend !, 2011)
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cachette
?- Petite cache.
- Le vêtement renfermait des papiers dans la doublure. Mais, quelle que fût sa curiosité, l’obscurité était trop profonde pour qu’il les sortît de leur cachette et les examinât. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 98 de l’édition de 1921)
- On parla de brigands ; les plus poltrons coururent s’enfermer et les plus riches s’empressèrent d’aller vérifier la cachette de leur argent. — (Out-el-Kouloub, « Zariffa », dans Trois Contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
- (Canada) Cachotterie.
- C’est une gang d'hypocrites ! Menteurs un jour, menteurs toujours ! Ils changeront jamais. Tout le temps des cachettes, des belles explications pour se justifier, du blabla, du blabla… pas autre chose que du blabla. — (Robert Maltais, Le Curé du Mile End, Québec Amérique, 2009, page 251)
- (Québec) (Populaire) Jeu ou tous les enfants se cachent sauf un qui doit les débusquer.
- Ingérence chinoise : «le gouvernement a l’air de jouer à la cachette», dit Blanchet. — (Agence QMI, Ingérence chinoise : «le gouvernement a l’air de jouer à la cachette», dit Blanchet, Le Journal de Québec, 6 mars 2023)
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follette
?- (Habillement) Fichu en usage au XVIIIe siècle.
- (Médecine) (Désuet) Catarrhe épidémique.
- (Botanique) Nom vulgaire de l'arroche des jardins ou Atriplex hortensis.
- Petite folle.
- « Arrête, follette, je suis pas un surhomme », avait dû protester Dylan. — (Jean-Pierre Andrevon et René Durand, Le pays des hommes au visage mort, in Compagnons en terre étrangère, tome 1, éditions Denoël, 1979)
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hâtelette
?- (Cuisine) Morceau que l’on fait cuire à la brochette, au hâtelet
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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catherinette
?- (Familier) (Vieilli) Un des noms vulgaires de la coccinelle.
- Nous voici arrivé à la dernière famille des COLÉOPTÈRES, celle des APHIDIPHAGES, dont le principal genre se compose des coccinelles, vulgairement appelées bêtes à bon Dieu, bêtes à la Vierge, catherinettes, etc., charmants petits animaux, parfaitement inoffensifs, et trop connus pour qu'il soit nécessaire de les décrire. — (Les papillons: métamorphoses terrestres des peuples de l'air, textes de Eugène Nus & Antony Meray, dessins de Amédée Varin, tome 2, Paris : chez Gabriel de Gonet, 1852, page 201)
- Qui ne connait les gentilles coccinelles, ces charmants insectes vulgairement appelés bêtes-à-Dieu, quelquefois catherinettes, petits boufs et petites tortues ? — (Jean-Jacques Bourassé, Esquisses entomologiques ou Histoire naturelle des insectes les plus remarquables, 4e édition, Tours chez Ad. Mame, 1853, page 78)
- (Familier) (Vieilli) Un des noms vulgaires de l’épurge.
- C'est le long des routes, dans les vignes, les bois, et surtout dans les terrains sablonneux que l'on rencontre l’euphorbe épurge. On la désigne ordinairement par les noms de grande esaule, euphorbe catapuce, lithymale, catherinette, ginonselle , lithymale épurge, ésule, etc . — (Dr P. J. L. Lehamau, Plantes, remèdes et maladies, Fresnes-sur-l'Escaut : chez Elie Broquet, 1886, rééd. 1914, page 147)
- (Familier) (Vieilli) Un des noms vulgaires de la ronce.
- Mais la classification botanique populaire s'est enrichie chez nous de plusieurs dénominations nouvelles , dont je citerai les suivantes : la plaine, pour désigner l'une des espèces de l'érable ; la catherinette , ainsi que parfois nous nommons ici la mûre ou la ronce ; la surette , qui n'est autre que l'oseille. — (« Terminologie franco-canadienne dans les sciences naturelles », présentée par Victor-Alphonse Huard, au Premier Congrès de la langue française au Canada, publié dans, Le Naturaliste canadien, n° 1 de juillet 1912 (39e année), Québec : imprimerie Laflamme & Proulx, page 30)
- (Par extension) (Régionalisme) Mûre d'une ronce.
- La catherinette est cette petite mûre qui pousse, en Picardie, le long des fossés et qui n'est bonne à manger qu'après les premières gelées. — (Isabelle Téchoueyres, Ripaille et marmitons: Les mots de la table, Éditions Le Robert, 2007)
- Jeune femme de 25 ans non mariée, célébrant la Sainte-Catherine en portant un chapeau grotesque.
- Avec des rires, des cris joyeux, on posa sur la tête brune de la catherinette l’édifice vaporeux et charmant qui lui donnait une grâce nouvelle. — (Suzanne Mercey, Catherinette et l'amour, Paris : Éditions Ferenczi (Collection Le petit roman), 1937, chap. 1)
- Le six décembre, en effet, la Saint-Nicolas, fête patronale des célibataires, a parfois autant d'importance dans certains milieux que la fête des Catherinettes pour les jeunes filles. — (Maurice d'Anyl, La Saint-Nicolas et l'amour, Lille : Nord-Édition, 1949, chap. 1)
- Ainsi, dans les bals de Sainte-Catherine, l’accès aux concours de chapeaux et aux élections de reine est réservé aux seules catherinettes. — (Joëlle Deniot, Catherine Dutheil, Métamorphoses ouvrières: actes du colloque du LERSCO, Nantes, Octobre 1992, 1995)
- Pour les moins chanceuses, le 25 novembre, on fêtait à V’zou, depuis au moins le XIIIe siècle, les « catherinettes », filles célibataires qui passaient vingt-cinq ans sans être mariées. — (Lionel Labosse, M&mnoux, Publibook, 2018, page 234).
- (Par extension) Vieille fille.
- Pauvre Claire... Ça lui fait un choc chaque fois qu'ils lui disent ça. Faut dire qu'avec la tête qu'elle a, elle est bien partie pour mourir catherinette. — (Yves Dangerfield, Les Petites Sirènes, Paris : chez Bernard Grasset, 1978, chap. 1)
- (Histoire) Thèses que dans les collèges de Paris on faisait soutenir, sous l'Ancien Régime, vers la fête de sainte Catherine, patronne des écoliers.
- (Histoire) (France) Religieuse qui officiait à l'Hôpital Sainte-Catherine de Paris.
- C'étaient, en effet, les religieuses de Sainte-Catherine, que le peuple de Paris appelait tout simplement les Catherinettes, qui s'étaient chargées d'ensevelir les morts inconnus ou portés à la Basse Geôle; […]. Les Catherinettes étaient très aimées de la population; mais les soins pieux dont elles entouraient depuis des siècles les pauvres morts abandonnés ne purent les sauver des spoliations révolutionnaires. — (Note de lecture de Paris qui souffre, par Ad. Guillot, […], 2e édit. revue et augmentée. Paris, P. Rouquette, lib.-éditeur, 1888, dans les Annales d'hygiène publique et de médecine légale, 3e série, tome 23, Paris : chez J.-B. Baillière & fils, 1890, page 279)
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quiète
?- Féminin singulier de quiet.
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espagnolette
?- (Serrurerie) Ferrure à poignée tournante servant à fermer et à ouvrir les châssis d’une fenêtre.
- Les malles allaient être faites, lorsqu’il voulut rouvrir un volet, que le vent venait de rabattre ; mais, par la fenêtre entrebâillée, ce fut un tel engouffrement, qu’elle dut accourir à son secours. Ils pesèrent de tout leur poids, ils purent enfin tourner l’espagnolette. — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre XI)
- Depuis une demi-heure je me trempais jusqu’aux os d’une radée qui ne décessait pas, quand j’entends le bruit d’une espagnolette. — (Alphonse Daudet, La Petite paroisse, 1895)
- À peine avait-il eu le temps de se refourrer dans sa cachette d’ombre, que l’espagnolette de la fenêtre grinça, puis celle de la persienne, qui s’ouvrit toute grande.— (Jean Richepin, La Glu, édition de 2010 chez José Corti (originale de 1881), page 208)
- (Textile) Sorte de ratine fine, anciennement fabriquée en Espagne, qui a été imitée en France.
- L’espagnolette est l’étoffe des redingotes et des manteaux. — (Marie Chiozzotto, « Les apparences vestimentaires de Louis XV : la composition de la garde-robe du souverain pour l’année 1772 », Apparence(s) : Histoire et culture du paraître, numéro 4 « Apparences vestimentaires en France au xviiie siècle », 2012, lire en ligne)
- (Rare) Jeune fille espagnole.
- Comment, petite espagnolette, ne savez-vous pas que nous avons condamné à la déportation tous les saints et toutes les saintes du paradis ? — (Charles-Pierre Ducancel, L’intérieur des comités révolutionnaires, ou Les aristides modernes, Paris : an 3 (1795), page 28)
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linguette
?- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe lingueter.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe lingueter.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe lingueter.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe lingueter.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe lingueter.
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rejette
?- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de rejeter.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de rejeter.
- Bref, c’est ici comme partout : l’urbanisme attire et dévore. Il rejette ces cosses vides : les chômeurs. — (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux / Vingt-neuf mois d’exil, Grasset, réédition Le Livre de Poche, page 526)
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de rejeter.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de rejeter.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de rejeter.
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musiquette
?- (Familier) Petite musique.
- La radio avait repris son train-train de musiquettes. — (Alain Demouzon, Section rouge de l’espoir, 1979, chapitre 9)
- Une horde d’anciens combattants, drapeaux et musiquette en avant, remontaient les Champs-Elysées pour aller donner du feu à leur malheureux pote. — (René Fallet, Le triporteur, Éditions Denoël, Paris, 1951, page 242.)
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conquête
?- Action de conquérir ; la chose conquise elle-même.
- Avant la conquête française, la Kabylie ne connaissait pas d'autre mode de répression que la vengeance privée et les Kabyles n'étaient pas de mauvaises gens. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap.VI, La moralité de la violence, 1908, p.256)
- Depuis sa conquête par César et jusqu'à la fin du Ve siècle, la Gaule n'a été qu'une terre romaine, entièrement latinisée et son histoire se confond avec celle de Rome. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours - Avant-propos, 1937)
- Je tirai sur la manette des gaz; le moteur répondit avec une docilité touchante, et nous voici partis à la conquête du ciel. — (Dieudonné Costes & Maurice Bellonte, Paris-New-York, 1930)
- À l'état naturel, les résineux comme les feuillus ont une grande puissance de conquête et une grande longévité. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, p.16)
- En mai 1925, Amundsen était parti en avion à la conquête du Pôle Nord, et la plus grande inquiétude régnait sur son sort. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Avant que le califat omeyyade de Damas n'eût cédé la place aux Abbassides de Bagdad, en 750, les conquêtes arabes avaient unifié politiquement une grande partie du monde, de l'Espagne à l'Inde. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992)
- (Sens figuré) — D'abord réservées aux scientifiques, les Pyrénées ont ensuite accueilli un tourisme prudent en attendant les pyrénéistes, ivres de conquêtes. — (André Lasserre, Petite histoire de la Bigorre, Éditions Cairn, 2015)
- Alors, vous, monsieur Antoine, que pensez-vous de la conquête de l'espace ? Antoine, la bouche pleine de croissant : — Conquête de l'espace... quézaco ? — Comment ça quézaco ? Vous n'ignorez tout de même pas que des hommes se sont baladés en jeep sur la lune ! — (Pierre Dudan, Antoine et Robert: Saint-Exupéry, Brasillach, Éditions Antagnes, 1981, p. 38)
- (Spécialement) (Histoire) (Canada) Prise de possession, par les armes (1759-1760) puis par traité (1763), du territoire de la Nouvelle-France par l'Empire britannique. → voir Conquête
- Doit-on parler d'une « conquête » pour décrire les événements de 1754-1760 ou encore de 1763?Dans la perspective des Canadiens, le terme conquête n'est pas trop fort. Les Français ne l'aiment pas. Je ne sais pas quel mot ils préfèrent, d'ailleurs. Je pense qu'ils n'aiment tout simplement pas le souvenir du traité de Paris de 1763. — (Denis Vaugeois et Stéphane Savard, Entretiens, Boréal, Montréal, 2019, page 133)
- (En particulier) Action de séduire, en parlant de l’amour, de la sympathie, voire, comme dans le sens 1, la personne séduite elle-même.
- […] ; mais vous avez certainement fait sa conquête, car ce n'est probablement pas pour moi qu'il passe sous nos fenêtres deux fois par jour depuis que vous êtes ici... Certes, il vous aime. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Certes Casanova n'est pas impie, n'est pas un démon, ne provoque ni Dieu ni les hommes. […]. Enfin il se contente de conquêtes faciles. — (Denis de Rougemont, Comme toi-même : Essais sur les Mythes de l'Amour, Albin Michel, 1961, note n°1, p.114)
- Décidément, on s’y perdait avec les conquêtes de ce Don Juan de l’opérette. — (Jo Barnais, Mort aux ténors, chapitre XIX, Série noire, Gallimard, 1956, page 174)
- Le coureur de jupons ne sait plus se tenir : En sa ligne de mire, une femme, messires ! Courant comme un heureux vers sa douce conquête On le soupçonne d’être un as de la quéquette ! Un mythe qui pourrait bien vite s’écrouler […]. — (Cassiopée M.D., Profilage (Portraits professionnels): Sociologie du monde du travail, Mon Petit Éditeur, 2013, page 26)
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chaufferette
?- Sorte de boîte percée de plusieurs trous dans le haut et dans laquelle on met généralement de la braise pour se tenir les pieds chauds.
- sa robe de laine verte laisse voir des sabots noirs souvent incendiés par sa chaufferette. — (Eugène Sue, Les Mystères de Paris, 1843)
- Je mords avec moins de plaisir dans celle qui est cuite au feu de la chaufferette que la tante tient toujours entre les jambes, et qui est le meuble indispensable des béates. — Huit jambes de béates : Quatre chaufferettes — qui servent de boîte à fil en été, et dont elles tournent la braise avec leur clef en hiver. — (Jules Vallès, L’Enfant, G. Charpentier, 1889)
- (…) ; j'étais assis sur une de ces hautes chaufferettes d'autrefois, à deux étages, si commodes pour les tout petits enfants qui veulent faire les câlins, la tête sur les genoux des grand'mères ou des grand'tantes… — (Pierre Loti, Le Roman d'un enfant, 1890)
- Tous les jeudis, des habitués venaient faire une partie de boston. Félicité préparait d’avance, les cartes et les chaufferettes. — (Gustave Flaubert, Trois Contes : Un cœur simple, 1897)
- Au fond de la pièce, près du fourneau, la vieille femme se tenait assise dans son fauteuil rouge, une capeline sur la tête et les épaules, les mains jointes au creux du tablier, les pieds sur une chaufferette. — (Marcel Arland, Terre natale, 1938, réédition Le Livre de Poche, page 29)
- Hochant la tête, elle remuait avec le crochet du fourneau les cendres de sa chaufferette. — (Marcel Arland, Terre natale, 1938, réédition Le Livre de Poche, page 31)
- Appareil portable permettant de se réchauffer.
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cigarette
?- Petit cylindre de tabac finement haché entouré d'une feuille de papier fin, que l'on fume.
- […] elle atteignit une cigarette sur la cheminée et l’alluma. — (Guy de Maupassant, Bel-Ami)
- En attendant que le moment fût venu, ils n’hésitèrent pas à rouler une cigarette. Ils l’allumèrent avec certaines précautions, en tenant l’allumette entre leurs doigts, pour que n’on ne vît pas trop sa flamme ; puis, lorsqu’ils avaient tiré une bouffée, ils entouraient de leur main la cigarette, dont le bout brillant les eût dénoncés. — (Charles-Louis Philippe, Dans la petite ville, 1910, réédition Plein Chant, page 160)
- Bernard sourit, hocha la tête et, glorieux de son vêtement coupé dans une étoffe cannelle de mauvais goût, m'offrit une cigarette. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- Elle alluma une cigarette, croisa les jambes et se renversa, languissante, dans son fauteuil. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 79)
- À travers les vitres des brasseries et des cafés, on distinguait confusément, un peu partout, la foule des consommateurs gesticulant parmi la fumée des cigarettes. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- « Tu veux une cigarette ? me dit-il changeant brusquement de tactique.— Non, je ne fume pas et je vous demande de me vouvoyer. » — (Henri Alleg, La Question, 1957)
- La vente de cigarettes à l'unité ainsi que la vente par paquets de moins de 20 pièces est, en effet, très dangereuse car elle permet à des jeunes âgés parfois de 12 à 14 ans seulement de commencer à fumer. — (Berberat Didier, 02.3247 – Postulat: Vente de cigarettes aux jeunes. Restrictions, parlement suisse, juin 2002)
- (Par extension) Tout objet qui peut rappeler la forme d’une cigarette.
- Il paraît que la nouvelle génération de hors-bord, appelés « cigarettes », a un moteur trop puissant pour la coque du bateau. — (Laurent de Wilde, Monk, 1996, collection Folio, page 81)
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doucette
?- Personne doucette (substantif dérivé de l’adjectif).
- Faire la doucette.
- C’est une petite doucette.
- Nom générique donné à la plupart des plantes de la famille des valérianelles et dont on consomme en salade les jeunes pousses, comme la mâche.
- Étoffe de soie fine et légère.
- Soude de mauvaise qualité.
- Variété de pomme.
- Variété de raisin très sucré.
- (Ichtyologie) Poisson méditerranéen nommé aussi souris de mer.
- (Boisson) Boisson légèrement alcoolisée.
- Madame Emilia ! Un litre de chicha, de la bien forte pour nous, et un petit verre, de la doucette, pour le petit ami ! — (Luis Sepúlveda, Le Monde du bout du monde, 1989 ; traduit de l’espagnol du Chili par François Maspero, 1993, page 27)
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baquette
?- (Histoire) Monnaie du Béarn, sur laquelle était représentée une vache.
- ares que pergudes sont les mies bingt et quouatre baquettes. — (Rabelais, Pantagruel)
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amourette
?- Amour de pur amusement, sans véritable passion.
- S'agit-il d'un complot ou d'un crime, eh! mon Dieu ! les chefs vont être à vos ordres; mais comprenez donc, monsieur le baron, qu'ils ont d'autres chats à fouetter que de s'occuper des cinquante mille amourettes de Paris. — (Honoré de Balzac, « Splendeurs et misères des Courtisanes », dans les Œuvres illustrés de Balzac, Paris : chez Marecq & Cie & chez Gustave Havard, 1852, volume 2, page 21)
- Ainsi donc, vous prenez, ma chère madame Mignon, les fantaisies de Modeste, les effets de ses lectures pour des amourettes. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Et ce qui s’était passé dans ce kiosque ne montrait-il pas plutôt que c’était une amourette, vive pour le moment, mais sans conséquence pour l’avenir ? — (Hector Malot, Un mariage sous le Second Empire, 1873)
- Quant à l’isolement des sexes dont le but est de prévenir les précoces amourettes, souvent charmantes, en tout cas normales, il ne réussit qu’à faire des collèges, couvents, séminaires et pensionnats, des pépinières de pédérastes et de lesbiennes. — (Jean Marestan, L'Éducation Sexuelle, Éditions de la « Guerre Sociale », 1910)
- J’avais vécu enfermée jusqu’alors, cloîtrée avec les Dames de Reims et quand je rentrais chez nous pour les vacances je n’avais pas eu la plus petite amourette. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 51)
- Des histoires, des aventures, des flirts, des romances et des liaisons. Des amourettes sans importance et sans lendemain qui, avec du recul, ne semblaient exister qu’au pluriel. — (Ida Junker, Les années fastes, chez l'auteur à Asnières, 2007, page 9)
- (Plus rare) Personne qui est objet d’un tel amour.
- Pour celui de l’automne, le bal du Commencement en octobre, je n’avais pas osé demander à mon amourette de l’époque, Sue Ann, de m’accompagner. — (Philippe Labro, L’Étudiant étranger, 1986, Éditions Gallimard, 2013, chapitre 18)
- Ce qui m’étonne encore davantage, c’est quand je regarde des photos de vous […], combien vous êtes tout au long de ces années d’exil, la Marilem de mes tendres mais fougueux désirs, et combien vous ressemblez à mon amourette de l’école primaire, qui portait souvent une jupe plissée à carreaux bleus et verts qui faisait mes délices, […]. — (Philippe Jaroussault, Fille des pures consciences, 2011, Mon Petit Éditeur, page 350)
- (Botanique) (Agriculture) Un des noms vernaculaires de la brize (Briza media) [2].
- L’herbe à Guernesey, c’est l’herbe de partout, […]. Vous y trouvez des fétuques et des paturins, comme dans la première herbe venue, plus […] l’amourette qui tremble, le souci pluvial, la fléole, le vulpin […]. — (Victor Hugo, Les Travailleurs de la mer, part. 1 : L'archipel de la Manche, éd. 1883, chapitre 4)
- (Botanique) (Agriculture) Un des noms vernaculaires d’une espèce d'arbrisseau sud-américain de la famille des moracées, à bois très dense et recherché en ébénisterie pour la fabrication d'objets haut de gamme tels les archets, les stylos de luxe, les manches de couteau, etc. (Brosimum guianense).
- (Botanique) Un des noms vernaculaires du muguet (Convallaria majalis).
- Dès 1904, les midinettes se promenaient avec un brin de muguet, appelé aussi amourette, piqué dans leur corsage. — (Michel Cointat, Histoires de fleurs : Les plus jolies fleurs du jardin, L'Harmattan, 2002, page 101)
- (Ille-et-Vilaine, Calvados) (Botanique) Un des noms vernaculaires de la matricaire (Matricaria recutita) [1].
- (Bassin parisien, Champagne, Picardie, Anjou) (Botanique) (Agriculture) Un des noms vernaculaires de la morelle noire (Solanum nigrum) [1].
- (Botanique) Un des noms vernaculaires du lychnis des prés ; fleur de coucou (Silene flos-cuculi) [2].
- Notre prédilection, ce printemps-là, se maintint pour certaines prairies pleines d’amourettes roses ; et au retour je rapportais toujours des gerbes de ces fleurs. — (Pierre Loti, Le Roman d'un enfant, 1890)
- (Botanique) Un des noms vernaculaires de la saxifrage mousse ; gazon turc (Saxifraga hypnoides) [2].
- (Boucherie, Cuisine) (Surtout au pluriel) Moelle qui se trouve dans la colonne vertébrale du veau ou du mouton, quand elle est cuite et qu’elle peut être détachée des os.
- C’est le tango des bouchers de la VilletteC’est le tango des tueurs des abattoirsVenez cueillir la fraise et l’amouretteEt boire du sang avant qu’il soit tout noir. — (Boris Vian, Les Joyeux Bouchers, 1954)
- (Boucherie, Cuisine) (Surtout au pluriel) À l’origine testicules de coq, puis d’autres animaux de boucherie. Pour les béliers, on parle plus d’animelles.
- Amourettes d’agneau. Pfff ! Elles ont un nom beaucoup trop joli pour ce qu’elles sont en réalité. J’utiliserai donc le mot « couilles » dorénavant, puisque ce mot exprime beaucoup mieux mon impression sur cette partie de la bête. — (Couilles (ou amourettes) d’agneau, site www.obsessiongourmande.com, 25 juin 2009)
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briquette
?- Petite masse faite de houille, ou de tourbe et autres matières agglomérées, que l’on moule en forme de brique, laquelle sert de combustible.
- La pratique la plus courante en France et en Belgique consiste à préparer des briquettes d'un poids unitaire de 10 kgr. telles qu'elles sont demandées par les chemins de fer et les compagnies de navigation. — (Ch. Berthelot, Épuration, séchage, agglomération et broyage du charbon, Paris : chez Dunod, 1938, page 321)
- Briquettes ou boulets, ou bien encore en vrac. Le tas de charbon voisine avec le tas de pommes de terre. — (Philippe Claudel, Parfums, Charbon, Stock, 2012)
- (Par analogie) Petite brique constituée de toute matière.
- Dans son auto, Graux transportait des briquettes de sel qu'il distribuait aux indigènes comme on donne des bonbons aux enfants. — (Georges Simenon, Le Blanc à lunettes, ch. I, Gallimard, 1937)
- (Architecture) Plaquette de céramique utilisée en parement extérieur des murs pour leur donner l’aspect d’un mur en briques.
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montagnette
?- (Familier) Petite montagne.
- (Alpes) (Construction) Espèce d’habitation temporaire de montagne, mieux aménagée qu’un chalet et comportant des aménagements pour le bétail.
- La montagne et le village peuvent se dédoubler. À la partie inférieure de la zone pastorale, parfois même au-dessous de cette zone, existe alors la montagnette. Toujours occupée par les animaux au printemps et à l’automne, la montagnette est essentiellement un habitat pastoral, mais parfois elle possède des cultures, de sorte qu’elle doit être définie tantôt comme une montagnette pastorale, tantôt comme une montagnette pastorale agricole. Sous l’une comme sous l’autre forme, la montagnette n’est pas particulière aux Alpes françaises ; elle n’est autre, en effet, que le mayen du Valais, le Vorsass ou Voralm de la Suisse allemande, le Maiensass allemand, la casolare italienne du Tyrol, le fourest du Val Pellicce, la casina du Valcamonica, le stavolo des Alpes carniques. — (Philippe Arbos, La Vie pastorale dans les Alpes françaises : étude de géographie humaine, A. Colin, 1922)
- Le bas de l’étage pastoral, parfois même la bande située au-dessous, tôt débarrassés de neige, reçoivent le bétail au printemps et à l’automne : la montagnette des Alpes françaises, le mayen du Valais, le Vorsass ou Voralm de la Suisse allemande, le Maïensass allemand, la casolare italienne du Tyrol, la casina du Val camonica, le stavolo des Alpes carniques, autant de noms pour désigner cette station, — nous négligeons les nuances d’exploitation entre la montagnette pastorale et la montagnette agricole. — (Maximilien Sorre, Les Fondements biologiques de la géographie humaine, A. Colin, 1950)
- Une difficulté se présente quand on recherche où se trouvent les montagnettes dans les diverses régions des Alpes françaises du Nord. Les bâtiments dont le rôle est celui que nous venons de rappeler ne portent pas toujours le nom de montagnette et il faut éviter de les confondre avec des remues ou des petites montagnes. Dans le Chablais, à Montriond et à Morzine, on utilise les pâturages du milieu, véritables montagnettes, puisque l’on y conduit le bétail au printemps et que le troupeau y revient pendant une quinzaine de jours en automne après l’inalpage. Dans la vallée d’Abondance (Chablais), et à Samoëns (Giffre) on emploie l’expression basse-montagne. Or certaines d’entre elles sont de véritables montagnettes, fréquentées du 20 mai au 21 juillet et, après l’inalpage, en septembre. Dans la vallée du Doron de Bozel, Saint-Bon, Pralognan, Saint-Jean, Saint-Martin possèdent des montagnettes mais, aux Allues, on a des mandes, à Planay et à Champagny-le-Bas, des hameaux ou métairies. En Maurienne, le paysan ne fait pas toujours de différences entre montagnette et petite montagne. Dans la commune de Valmeinier, les uns appellent montagnettes ce que d’autres désignent sous le nom de remue.II. — Les types de bâtiments : Les caractères générauxLa montagnette, intermédiaire entre le village et la montagne, tient également le milieu entre la maison permanente et le chalet. C’est une véritable habitation, plus petite, et d’un aménagement plus simple que celle du village, mais possédant l’essentiel pour permettre à un ménage de vivre pendant plusieurs semaines et, dans le cas des montagnettes agricoles et pastorales, plusieurs mois. Le plus souvent, une seule pièce à la fois cuisine, salle à manger et chambre à coucher. Pour le bétail, une ou deux écuries, parfois une porcherie, si possible isolée tout en s’accolant au bâtiment. Pour les récoltes, une grange. Pour le beurre et le fromage, comme il s’agit toujours de la tomme familiale, la cuisine suffit pour la fabrication. Un caveau à lait, parfois une cave à fromage complètent l’installation. Comparée au chalet de montagne, la montagnette est certainement plus vaste. La grange, destinée à contenir le fourrage réservé au bétail et celui que l’on descendra au village en automne et en hiver, ne ressemble pas à l’étroit grenier des chalets de montagne. La montagnette est aussi mieux construite. Grâce à des chemins relativement aisés, on peut apporter à pied d’œuvre des matériaux que l’on ne trouve pas toujours sur place, et la bâtisse dépendra moins que le chalet, plus difficilement accessible, des conditions du milieu. Enfin, la montagnette doit abriter humains et troupeau au printemps et en automne, à ces saisons intermédiaires où le climat capricieux peut connaître de brusques coups de froid, des chutes de neige tardives ou précoces. Alors que le chalet, demeure estivale, n’aura guère besoin de se protéger contre le mauvais temps, le bâtiment-étape devra se montrer plus prudent. — (Mélanges géographiques offerts au doyen Ernest Bénévent, professeur de géographie à la Faculté des lettres d’Aix, 1920–1953, Éditions Ophrys, 1954)
- Ainsi va le troupeau, de remue en remue. Après un séjour d’un mois à la montagnette juste le temps de faire quelques tommes pour les besoins du ménage, on donne le signal de l’emmontagnée, vers le 10 juin. Bêtes et hommes entament la longue marche vers les hauts alpages, proches des neiges éternelles qui narguent les blancs nuages. À la Saint-Michel (29 septembre), on prend doucement le chemin du retour, en s’accordant une étape généreuse à la montagnette, où le troupeau consomme la réserve de foin engrangée sur place au long de l’été.[…]Remue : déplacement des troupeaux, des hommes et du matériel d’un chalet à l’autre à l’alpage, ou entre le village et la montagnette.Montagnette : petite montagne [sic : Sens erroné !].Emmontagnée : la montée à l’alpage des troupeaux, des hommes et du matériel. — (Roger Loyet, Les Sentiers du petit bonheur, La Fontaine de Siloé, Montmélian, 2001, illustrations de Véronique Foltran et Jean-Luc Sollero, ISBN 2-842206-180-2 ISBN invalide)
- (Sens figuré) Petit tas.
- Je suis alors obligé par ma seule force psychique de dématérialiser cette montagnette de bois rouge, de la vaincre par les associations qui lui sont corrélées, tels le souvenir de parties effrénées ou la poésie que le jeu contient en lui-même avec ses caractères, ses bambous et ses dragons qui m’avaient tant plus que j’avais écrit à 20 ans 1 nouvelle intitulée 1 partie de mah-jong que je dois posséder dans mes archives, et qui racontait, autant qu’il m’en souvienne, le destin croisé de divers joueurs dans l’ambiance à la Duras et à la Paul Morand. — (Thomas Clerc, Intérieur, Gallimard, Paris, 2013)
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ciboulette
?- Plante condimentaire vivace dont les feuilles, en forme de fin tube effilé, sont employées dans les assaisonnements.
- Certains prétendent que la ciboulette aurait encore du goût séchée ou lyophilisée ; nous ne faisons pas partie de ces crédules. — (Jean-Pierre Coffe, SOS Cuisine, Paris, Éditions Stock, 2006)
- Riche en silice et en essence sulfurée, la ciboulette est indiquée pour ses propriétés digestives. — (Cathy Selena, Mes petites soupes magiques, 2008)
- De la même façon, une céréale cultivée pourra souffrir de l'emploi d'un antigraminées. Les autres monocotylédones (famille des liliacées, par exemple l'ail, la ciboulette...) ne sont pas forcément sensibles aux antigraminées. — (Éliane Lachuer, Les produits phytosanitaires: Distribution et application, Dijon : Educagri éditions, 2003, 2007, rééd. 2012, t.1, page 187)
- L’observateur rapporte qu'une paysanne ayant vendu des oignons de perce-neige en guise de ciboulette, toutes les personnes qui en mangèrent furent surprises de vomissement, qui n'eurent aucunes suites fâcheuses. — (Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des Sciences, des Arts et des Métiers, Neufchâtel : Samuel Faulche, 1765, vol.12, page 326)
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bourrette
?- (Soierie) Soie grossière ou étoffe faite avec cette soie.
- L'autre côté est disposé pour mèches de laine cardée, bourrettes et déchets de coton. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature, 1re partie, Encyclopédie Roret, 1914)
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ariette
?- (Musique) Air léger, d’un mouvement plus ou moins vif et marqué, qui s’adapte à des paroles.
- Eh! je me mouche dedans, puis, pirouettant sur mes talons, je sifflote quelque ariette en vogue. — (Alphonse Allais, À se tordre, 1891)
- Pendant tout le premier acte, Orphée se plaignit avec facilité, quelques femmes en tuniques commentèrent avec grâce son malheur, et l'amour fut chanté en ariettes. — (Albert Camus, La Peste, Gallimard, Folioplus Classiques, 2008, page 203)
- Comédie mêlée d’ariettes.
- (Poésie) Forme de poésie : rondeau réduit de 13 vers à 12 vers.
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coquette
?- Femme qui use de coquetterie.
- Variété de laitue.
- Boîte à herborisation.
- (Zoologie) Synonyme de zeuzère du poirier (papillon).
- Substantivement, par ellipse, pour une mouche coquette, grain de beauté factice placé sur la lèvre.
- En France , la mouche passionnée se plaçait au coin de l’œil , la majestueuse au milieu du front, l’enjouée sur les plis que fait la joue en souriant, la galante au milieu de la joue, la baiseuse au coin de la bouche, l’effrontée sur le nez, la coquette auprès des lèvres : la recluse cachait quelque bouton.— (Isidore Lebrun, La Bonne ville, 1826)
- La coquette est modeste. Une jeune femme qui plaçait alors une mouche sur les lèvres avait bonne envie de se la voir enlever par tout autre ravisseur que par le vent ou par les doigts de sa femme-de-chambre. — (L’esprit des journaux, 1805)
- On ne doit point semer son visage de mouches, deux ou trois suffisent. La mouche effrontée se campe sur le nez, la coquette auprès des lèvres. La receleuse est celle qui recele quelque rougeur ou quelque tache. Il y en a plusieurs autres: la mouche du Signal, du Rendez-vous, la précieuse, la mouche de débauche, l’assassine, la fripone, la gourgandine, les inséparables.— (François Gayot de Pitaval, Bibliothèque des gens de cour, ou Mélange curieux des bons mots d'Henry IV, de Louis XIV, de plusieurs princes et seigneurs de la cour, et autres personnes illustres, avec un choix de traits naïfs, gascons et comiques, de plusieurs petites pièces de poésies et de pensées, 1725)
- Testicule.
- Chang part en arrière, pousse un gémissement atroce et roule sur le plancher, les mains crispées sur ses « coquettes ». — (F. H. Ribes, KB-09 Section « K », éditions Fleuve Noir, 1973, chapitre XXI)
- (Ornithologie) Nom normalisé donné à deux genres de très petits oiseaux nectarivores de la sous-famille des trochilinés (colibris véritables, etc.) totalisant seize espèces caractérisées par leur taille souvent minuscule, et surtout par leurs plumes ornementales souvent spectaculaires telles huppes érectiles touffues, aigrettes, hackles, raquettes, filoplumes caudales très longues, etc., souvent grégaires, et propres aux forêts tropicales de l'écozone néotropicale (genres Lophornis et Discosura).
- Il y en a sur un buisson appelé la « coquette ; » au-dessus planent les colibris, rouges eux-mêmes sur la poitrine: on dirait des flammes. Ce sont les plus jolis petits êtres qu'on puisse se figurer; gras comme des bouvreuils, ils semblent pour ainsi dire assis sur l’air. La coquette et ses courtisans ailés présentent un spectacle ravissant. — (Frédérika Bremer, La Vie de famille dans le Nouveau-Monde: lettres écrites pendant un séjour de deux années dans l'Amérique du Sud et à Cuba, Traduit du suédois par Mlle R. Du Puget, Tome III, Association pour la propagation et la publication des bons livres, Paris, 1854, page 138)
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côtelette
?- (Cuisine) Côte détachée d’un animal et à laquelle on a laissé tenir une certaine quantité de viande.
- J'y ai dîné, et même assez mesquinement, car nous étions quatre inattendus, et la côtelette de veau jouait un principal rôle dans ce festin, comme sur nos tables d'hôte depuis quelques jours. — (Saintine, Les métamorphoses de la femme, Paris : Charlieu, 1857, page 202)
- Vous avez tort de ne pas goûter à mes côtelettes, dit celui-ci. J’ai un excellent cuisinier. — (André Dhôtel, Le Pays où l’on n’arrive jamais, 1955)
- Avez-vous inventé des corsets mécaniques ou des biberons, des pompes à incendie ou des pare-crottes, des cheminées qui ne consomment pas de bois, ou des fourneaux qui cuisent les côtelettes avec trois feuilles de papier ? — (Honoré de Balzac, Les Employés, édition définitive)
- (Au pluriel) (Rare) Sortes de favoris que les hommes se laissent pousser et qui s’élargissent au bas des joues.
- Est-ce que, vraiment, j’ai pu aimer ce bellâtre, avec sa face blanche et malsaine, ses côtelettes noires d’ordonnance, sa raie au milieu du front ? — (Octave Mirbeau, Journal d'une femme de chambre, chapitre XV, 1900)
- Et Garnier-Pagès, dans son faux col, Ferry, entre ses côtelettes, Pelletan, au fond de sa barbe, avaient l’air d’écoliers pris en flagrant délit d’ignardise. — (Jules Vallès, L’Insurgé, G. Charpentier, 1908)
- Il y avait encore assez de jour pour qu’il pût suivre sur le visage blême, encadré de côtelettes cotonneuses, les progrès d’une terreur sans nom. — (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 117)
- ... un Français chauve dont les côtelettes larges comme la main lui mangeaient la moitié du visage... — (Pierre Lemaître, Le Grand Monde, Calmann-Lévy, 2022)
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bonnette
?- (Architecture) Type de bastion sommaire de deux faces en forme de V, avec parapet et palissade au devant, construit lors d’un siège. La bonnette est un ouvrage très bas, construit à l’extrémité des angles saillants et rentrants d’un glacis dont elle défend les approches.
- (Marine) Petites voiles supplémentaires utilisées pour augmenter la surface de la voilure par vent faible.
- Le capitaine espagnol […] essaya de faire mettre promptement toutes ses bonnettes hautes et basses, tribord et bâbord, pour présenter au vent l’entière surface de toile qui garnissait ses vergues. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- On installa sur les haubans des sortes de bonnettes au moyen de vêtements, de fourrures, de tout ce qui pouvait donner prise au vent. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- (Optique) Lentille supplémentaire ajoutée à un objectif, vissée devant l’élément frontal, à la manière d’un filtre et ayant pour but de faire varier la distance focale
- Les bonnettes les plus courantes sont les bonnettes macro, qui augmentent le rapport de reproduction d’un objectif.
- Filtre coloré ajouté à l'oculaire d'une lunette ou d'un télescope pour permettre l'observation du soleil.
- (Audiovisuel) Protection placée sur un microphone pour limiter la captation des bruits de la pluie et du vent.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.