Dictionnaire des rimes
Les rimes en : ligneux
Que signifie "ligneux" ?
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- Qui est de la nature de la lignine, qui en contient.
- L’Œillet des Chartreux (Dianthus Carthusianorum L.), à racine presque ligneuse; le calicule, formé de nombreuses écailles brunâtres ou rougeâtres, est entouré d’un involucre constitué par deux bractées longuement aristées. — (François Joël, Sciences physiques et naturelles, 1890, page 283)
- (En particulier) (Botanique) Qualifie une plante dont la tige a la consistance du bois, grâce à la lignine qu’elle contient.
- Structure des Fougères. — Ces sont des plantes aflores, aux tiges généralement souterraines (rhizomes) pour les espèces des régions tempérées, parfois ligneuses chez celles des zones tropicales. — (Henry Correvon, Les fougères de pleine terre et les prêles, lycopodes et sélaginelles rustiques, p. 2, Octave Droin éditeur, 1896)
- Ainsi, parmi les plantes ligneuses, le sureau et la plupart des chèvres-feuilles sont toujours les premières qui feuillent ; parmi les plantes vivaces, le safran et la tulipe. — (Louis-Auguste Clavel de Saint-Geniez, Traité de botanique, t. 1, Paris, Louis Vivès, 1855, page 84)
- Si vous êtes curieux de phénomènes ligneux, je vous conduirai voir un des peupliers qui bordent le ruisseau. Coupé au ras du sol, il donne naissance à une couronne de rameaux, poussés entre bois et écorce. Chaque rameau est entouré d'un amas de fibres, qui tendent à descendre vers le bas de l'arbre. Il y a là un fait intéressant et qui semblerait militer en faveur de la théorie des phytons, de M. Gaudichaud. — (Pierre Benoit, Le lac salé, 1921, réédition Le Livre de Poche, page 202)
- (Littéraire) (Sens figuré) Qualifie les articulations d’une personne présentant des nodosités le plus souvent dues au labeur, à la vieillesse ou à la maladie.
- Plus loin, dans la cuisine sombre, un rai de lumière traverse un rideau de poussières tourbillonnantes et vient éclairer deux mains, ligneuses comme des sarments. — (Gérard de Négri, La Brûlure des pierres, édition De Borée, 2004, page 13-14)
- Elle ouvrait ses grosses mains ligneuses comme des racines. — (Takiji Kobayashi, Le Bateau-usine, traduit par Évelyne Lesigne-Audoly, édition Yago, 1929, page 10)
Mots qui riment avec "eu"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "ligneux".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : eu , eus , eut , eux , eud , eue , eues et oeuds .
-
pernicieux
- Qui est mauvais, dangereux, nuisible, préjudiciable, le plus souvent d’un point de vue moral ou social.
- La gloire : qu’y a-t-il pour le chrétien de plus pernicieux et de plus mortel ? Quel appât plus dangereux ? Quelle fumée plus capable de faire tourner les meilleures têtes? — (Bossuet, Oraison funèbre d’Henriette d'Angleterre, 1670)
- Nous serions alors préoccupés par les inégalités, que beaucoup jugent pernicieuses, plutôt que par la pauvreté absolue, que ces mêmes personnes et beaucoup d’autres jugent plus pernicieuse encore. — (A. S. Bhalla, Mondialisation, croissance et marginalisation, page 46, IDRC-CRDI, 1998)
- Jetez cet animal traître et pernicieux. — (La Fontaine, Le Berger et le Roi)
- Jeune fille, dit-il enfin, si la compassion que je ressens pour toi est produite par quelque artifice de ton art pernicieux, ta faute est grande. — (Walter Scott, Ivanhoé, ch. XXXVIII, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- (Spécialement) (Médecine) Se dit d’une maladie dont l’évolution conduit presque toujours à la mort du malade.
- Anémie pernicieuse.
- Fièvre pernicieuse.
- Le pays de Bray, écrit textuellement Cauchois, « se dessèche par anémie pernicieuse, c’est-à-dire par le suicide lent d’une sous-natalité systématique ». Mais n’est-ce point là un verdict très sévère ? — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
-
anguleux
- (Sens propre) Qui forme un ou plusieurs angles.
- Fruit à maturité, long de 56 centimètres, légèrement anguleux ; peau presque lisse, d’un jaune orange. — (Henri Guillaume Galeotti, Nicolas Funck, Édouard Morren, Horticulteur praticien, à Paris chez A. Goin, 1858, page 262)
- (En particulier) Qualifie un visage dont les traits ont une saillie excessive.
- Anguleuse figure de la misère jalouse que l’on voit rôder sur le pavé de Paris, promenant son plan de fortune et le rêve de son assouvissement. — (Émile Zola, La Curée, 1871)
- Coupé par un immense béret, son petit visage bien rasé, triangulaire et anguleux comme celui d’un fennec, souriait. — (Henri Alleg, La Question, 1957)
-
feu
- Phénomène calorifique et lumineux produit par la combustion d'une matière inflammable ; un des quatre éléments des Anciens. Note : Utilisé avec l’article défini : « le feu ».
- La maîtrise du feu est souvent considérée, avec celle de l’outil, comme une des caractéristiques qui distinguent l’homme de l’animal. — (Jacques Collina-Girard, Le feu avant les allumettes, Paris, éditions de la Maison des sciences de l’homme, 1998, page 1)
- Brasier de petite envergure allumé à dessein pour éclairer, chauffer ou cuire.
- Lorsqu’une bande de baleines est signalée, la nouvelle se répand aussitôt dans tout l’archipel au moyen de feux allumés sur les montagnes ; […]. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 37)
- Ils arrivèrent à la grotte, tout le monde se les gelait sérieusement. Ils décidèrent de faire un feu pour la nuit. — (Eva Kavian, L'Homme que les chiens aimaient, ONLIT Éditions, 2016, page 98)
- Ils allumèrent des feux qu’ils entretinrent nuit et jour, et les hommes qu’on envoyait à la corvée du bois aux environs devaient tenir les loups en respect. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 271 de l’édition de 1921)
- Je m’habillai hâtivement et redescendis jusqu’à la salle à manger, la température était glaciale, le feu n’avait pas pris, je n’avais jamais été doué pour le feu, je ne comprenais rien à l’assemblage de bûches et de brindilles qu’il convenait de bâtir, c’était un des nombreux points qui me séparaient de l’homme de référence – mettons pour situer Harrison Ford – que j’aurais souhaité d’être, enfin pour l’instant la question n’était pas là. — (Michel Houellebecq, Sérotonine, Flammarion, 2019, page 280)
- (En particulier) Incendie.
- En saison sèche, les Garde-bœuf suivent les feux de forêt et de savane, pour manger les animaux mis à nu par la disparition de la couverture herbacée. — (Jean Claude Ruwet, Les Oiseaux des plaines et du lac-barrage de la Lufira supérieure (Katanga méridional) : reconnaissance écologique et éthologique, Université de Liège & Fondation pour les recherches scientifiques en Afrique centrale, 1965, page 41)
- (Familier) (Par métonymie) Dispositif autonome destiné à produire une petite flamme (briquet, allumette, allume-cigare…).
- Prête-moi ton feu.
- Avez-vous du feu ?
- Y a-t-il du feu dans la voiture ?
- (Vieilli) Bougie allumée pour indiquer le temps durant une mise aux enchères publiques.
- Deux antres feux successivement allumés sur cette dernière somme s’étant éteints sans enchère, la maison dont il s’agit, a été définitivement adjugée à bail à M. Nicolas Lhérault, sus-nommé, […]. — (F. M. Sellier, Le manuel des notaires, Paris : Librairie Cotillon, 1841, volume 1, page 135)
- (Par métonymie) (Vieilli) Torche.
- Il nous guidait grâce au feu qu’il portait dans la main.
- Source de chaleur pour la transformation des aliments.
- Laissez cuire vingt minutes à feu doux.
- Appareil de cuisson des aliments, cuisinière.
- Des racines coupées et des feuilles de betteraves, bouillant dans une marmite sur le feu, mêlaient leur parfum âcre à l’odeur de renfermé qui semblait stagner dans les encoignures. — (Louis Pergaud, La Vengeance du père Jourgeot, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Si tu veux, j’ai encore de la soupe sur le feu.
- (Par métonymie) Endroit où l’on fait du feu.
- — Cependant la nuit que tu viens de passer a dû te donner à réfléchir ?— Bien certainement, j’aimerais mieux un bon lit et le coin du feu.— Le veux-tu, le coin du feu et le bon lit, avec le travail bien entendu ? — (Hector Malot, Sans famille, 1878)
- […] et l’on court se mettre en pantoufles et en robe de chambre pour popoter avec lui au coin du feu. — (Octave Uzanne, Les Zigzags d’un curieux, Maison Quantin, 1888, page 218)
- (Par métonymie) (Vieilli) Foyer ; famille.
- Viennent ensuite les pays dont la population a été déterminée par plusieurs méthodes indirectes, telles que l’énumération de toutes les personnes sujettes à un impôt quelconque ; celle des familles ou feux ; celle des maisons, qu’il ne faut pas confondre, comme on le fait souvent, avec la précédente […] — (Adriano Balbi, La Population des deux mondes, Revue des Deux Mondes, tome 1, 1829)
- La paroisse compte une trentaine de feux, assez peu de fidèles. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Leur population totale, qui en 1504 ne dépassait pas 69 feux ou ménages, comme le précise un compte de cette époque, atteignait 175 feux en 1789 (100 pour Vaux, 40 pour Euilly et 35 pour Tétaigne). — (Georges Hubrecht, Le Bailliage de Mouzon à la veille de la Révolution et ses Cahiers de doléances, Bière, 1969, page 65)
- Le rôle des tailles de Barques pour 1719 porte 41 feux, dont 33 masculins ; celui de Marques : 66 feux, dont 56 masculins. — (Jacques Dupâquier, Statistiques démographiques du bassin parisien, 1636-1720, éditions Gauthier-Villars, 1977, page 530)
- (Par métonymie) (Au pluriel) Lumière.
- Des feux tantôt roses, tantôt d’un bleu acide qui tournait au vert pomme, scintillaient à l’extérieur des Folies. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- L’hypothèse a été avancée d’une extinction des feux de la piste d’atterrissage au moment de l’approche de l’avion ; mais cette version n’est pas validée, les feux ayant, semble-t-il, été éteints après le crash, dans un mouvement de panique. — (Paul Quilès, Bernard Cazeneuve et Pierre Brana, Enquête sur la tragédie rwandaise (1990-1994), édition Assemblée nationale (rapport), décembre 1998, pages 216-217)
- (Sens figuré) Signal lumineux.
- Un officier de police traverse la rue pour donner une contravention à une dame n'ayant pas immobilisé son véhicule au feu rouge. — (Veronica Brathwaite, Arrête! Le feu est rouge!: Traverser en toute sécurité, Xlibris Corporation, 2013)
- Les signaux A45 et A47 sont accompagnés de feux clignotants rouges ou blancs. — (Claude De Bruyn, Feu vert pour le permis de conduire : Je réussis l’examen, De Boeck, 2008, page 80)
- (Par métonymie) (Familier) (souvent au pluriel) Dispositif électrique qui régule le flux des véhicules et des piétons à l’aide de lumière de différentes couleurs.
- Arrête-toi aux feux !
- Brûler un feu.
- (Par métonymie) Phare maritime.
- Le vendredi 13 mars, j’aurais dû apercevoir dans la soirée le feu de Sombrero, sur lequel je voulais atterrir […] — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil ; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Le ciel, clair au départ de Saint-Louis, devient brumeux vers Dakar. Nous apercevons dans un trou le feu de la pointe du Cap-Vert, à 4 heures. — (Jean Mermoz, Mes Vols, Flammarion, 1937, page84)
- (Par métonymie) Dispositif lumineux permettant de signaler la présence d'un véhicule ou d'un aéronef, ses changements de direction, ses arrêts.
- Le troisième feu stop est maintenant obligatoire.
- Les feux de croisement sont les seuls à servir en ville et sur route.
- Les feux de navigation équipent tous les avions, du petit appareil d'aéroclub au plus gros des avions de commerce.
- (Sens figuré) (Poétique) Étoile, corps céleste brillant.
- Les feux de la nuit.
- (Sens figuré) Éclat, scintillement.
- Dans l’azur à peine noirci du couchant, l’étoile du berger brillait d’un feu paisible, sans un scintillement ; l’air était calme […] — (Louis Pergaud, Un satyre, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Jusqu’aux cravates, au petit nœud suavement bloqué par une épingle dans l’échancrure du col, jusqu’au feu d’un vrai diam’ et au cuir mat du bracelet-montre, on sentait ces messieurs soucieux de leur mise. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- (Sens figuré) Saveur brûlante, en particulier d’un alcool.
- Le feu de l’absinthe.
- (Littéraire) Excitation ; passion.
- […] le prince Jean, monté sur un palefroi gris plein de feu, caracola dans la lice à la tête de sa suite joviale […] — (Walter Scott, Ivanhoé, ch. VII, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Cette Gourguin était, comme l'on dit chez nous, un vrai chat noir, qui n’avait que la peau et les os ; toutefois, un grand feu d'esprit, et les plus beaux yeux, avec des manières hautaines : dangereuse, artificieuse, accusée de beaucoup de noirceurs ; […]. — (Élémir Bourges, « Prologue : Le mémoire d'Ivan Manès », avril 1871, dans Les Oiseaux s'envolent: et les Fleurs tombent, en feuilleton dans La Revue hebdomadaire : romans, histoire, voyages, Paris : Librairie Plon, novembre 1892 (A1 - T6), page 56 & Éditions Ligaran, 2015)
- Deux ou trois images de femmes rencontrées lui apparaissaient à l’imagination et il les suivait, d’abord pour se délasser. Puis tout le feu de ses vingt ans s’animait, tous ses sens sentaient (sic) ce que contient une femme qui passe. — (Charles-Louis Philippe, Bubu de Montparnasse, 1901, réédition Garnier-Flammarion, page 60)
- Ainsi songe Thérèse qui voudrait bien ne pas rejoindre les deux hommes ; mais dans le feu de la discussion, ils s'arrêtent au milieu de la route et gesticulent. — (François Mauriac, Thérèse Desqueyroux, Grasset, 1927)
- L’âme de Wesley avait besoin d’un feu plus vif. Un jour (24 mai 1738), dans une sorte d’illumination, il entrevit la vraie foi qui est un lien vivant et non une opération de la raison. — (André Maurois, Histoire de l’Angleterre, 1937)
- Les cerfs, bien qu’imbelles, se livrent des combats lorsque les feux de l'amour les y poussent. — (Les études classiques, volume 65, Université de Namur, 1997, page 124)
- Il y a, ô brahmane, trois sortes de feu qu’il faut abandonner, qu’il faut éloigner, qu’il faut éviter. Quels sont ces trois feux ? Ce sont le feu de l’avidité, le feu de la haine et le feu de l’illusion. — (Bouddha)
- Source d’excitation, de passion.
- Les disciples ont reproduit l’expérience du Sinaï : la Parole est un feu! — (Bruno Chenu, Disciples d’Emmaüs, Bayard, Paris, 2003, page 81)
- (Littéraire) Passion, amour.
- Brûlé de plus de feux que je n'en allumai (…) — (Jean Racine, Andromaque, 1667)
- De mes feux mal éteints je reconnus la trace, Je sentis que ma haine allait finir son cours,Ou plutôt je sentis que je l’aimais toujours. (ibid.)
- (Argot) (Par ellipse) Arme à feu, pistolet.
- (Militaire) Tirs, lors d’un combat.
- — Il fallait vivre sous Louis XIV ; on passait son temps à la cour, dans la meilleure compagnie du monde, avec madame de Sévigné, M. le duc de Villeroy, M. le duc de Saint-Simon, et l’on n’était avec les soldats que pour les conduire au feu et accrocher de la gloire, s’il y en avait. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- Notre régiment était presque à couvert du feu des Russes par un pli de terrain. — (Prosper Mérimée, L’Enlèvement de la redoute)
- Un capitaine réglait le feu : « À vous, Judin ! » Le petit lignard visait soigneusement, lâchait la détente. — (Paul Margueritte et Victor Margueritte, Le Désastre, Plon-Nourrit & Cie, 86e édition, page 168)
- M. de la Ferté s’était séparé de la première demi-section, qui avait obliqué vers la gauche, avec ordre pour Saumabère, dès qu’il entendrait les premiers coups de fusil, d’exécuter un feu à cartouches comptées, afin de donner à l’adversaire qu’il était tourné, ce qui en forêt est le prélude immédiat de la débâcle. — (Pierre Benoit, Monsieur de la Ferté, Albin Michel, 1934, réédition Cercle du Bibliophile, page 244)
- Le feu des fusils Mauser commença ; ce fut un vacarme épouvantable dans lequel on percevait le ronflement des obus à la lydite, le crépitement des fusils Metford, les éclats des mitrailleuses boers et les sifflements des Mauser. — (Le Mémorial d’Aix, 25 janvier 1900, page 1)
- En cueillant dans les blés le coquelicot rougeLa blanche marguerite et le bleuet si bleu– Ces couleurs du drapeau ! – parmi le blé qui bouge,Songez à nos soldats qui sont tombés au feu ! — (Marie Cassabois, Les Chants de l’écolier, Voix des tombes ; Édouard Privat, Toulouse, 1934, page 94)
- Il a sorti son feu et il a fait feu. — (Jean-Marc Agrati, Le chien a des choses à dire, On foutait que dalle)
- (Sens figuré) (Argot) Enthousiasme, excitation.
- L’autre jour les MCs ont mis le feu à la salle.
- Allumer le feu et faire danser les diables et les dieux. — (Pierre Jaconelli, Allumer le feu)
- (Athlétisme) (Par ellipse) Coup de feu, signal sonore qui autorise le départ d’une course. Départ d’une course.
- Dans les starting-blocks les coureurs attendaient que le feu retentisse pour partir.
- Il est parti dès le feu, sans attendre.
- (Sens figuré) Urgence, presse.
- Y a pas l’feu.
- (Familier) Il a le feu aux fesses.
- (Astrologie) Élément astrologique qui comprend les signes Bélier, Lion et Sagittaire.
- (Familier) Utilisé pour exprimer que quelque chose est génial.
- C’est le feu les licornes !
- Armoiries avec un feu (sens héraldique) (Héraldique) Meuble représentant un ensemble de flammes dans les armoiries. Il est toujours représenté flammes vers le chef. Certains auteurs blasonne le nombre de flammes (trois d’ordinaire). Il peut être meuble seul ou utilisé en complément d’un autre (marmite par exemple). On le trouve également dans des meubles composites mais il porte alors un nom différent : immortalité pour le phénix, patience pour la salamandre. À rapprocher de flamme.
- Écartelé : au 1 d’azur à la tête de loup d’or, au 2 d’or au feu de gueules, au 3 d’or à l’enclume de gueules et au 4 d’azur à la tête de lion d’or, qui est de la commune de Robert-Espagne de la Meuse → voir illustration « armoiries avec un feu »
- (Régional) Brûlure de la peau.
- — Va-t’en à l'Hardilas, dit-elle, et ramène Julie la Rouge qui traite pour le feu. Il faut tout essayer. — (Ernest Pérochon, Nêne, 1920)
- (Théâtre) Gratification accordée à chaque représentation.
- À la suite de cette représentation mémorable, le théâtre resta fermé pendant deux jours. Argent et relâche furent employés en banquets que j'offris, Amphytrion magnifique, à la troupe et aux habitués des coulisses. Je ne répondrais même pas que mes feux de quinze cents francs aient suffi pour acquitter la carte. — (Hippolyte de Villemessant, Mémoires d'un journaliste, tome 1, 1867)
- Un sociétaire à part entière gagne trois mille six cents francs par mois, plus cent cinquante francs « par feu », c’est-à-dire chaque fois qu’il joue. — (Jacques Charon, Moi, un comédien, 1975, page 239)
- Il trafiquait, par procuration, sur les billets, et il s’en était attribué, comme feux de directeur, un certain nombre qui lui permettait de dîmer les recettes. — (Honoré de Balzac, Le Cousin Pons, 1847)
-
monstrueux
- Qui a une conformation contre nature.
- Un enfant monstrueux.
- Un animal monstrueux.
- Qui est contraire aux lois de la nature.
- Accouplement monstrueux.
- (Sens figuré) Qui est contraire au sens commun ou aux règles et lois communes.
- Il avait parcouru mers et mondes avec de monstrueux forbans et il n’y avait pas d’acte de pirateries dont il n’avait pas été partie. — (Adélard Lambert, Contes de tante Rose, chap.5 : Le diable et son violon, Éditions Édouard Garand, 1927, p. 35)
- […], et jamais, jamais je n’ai chassé, car cette idée que j’aurais pu, délibérément et de sang froid, arracher la vie à un être quelconque, me semblait impossible et monstrueuse. — (Octave Mirbeau, Contes cruels : La Chanson de Carmen (1882))
- Qui est prodigieux, excessif dans son genre.
- […], nous passons sous le pont suspendu de Brooklyn et devant Manhattan et ses gratte-ciel, et ma dernière vision de New-York me laisse une impression de ville monstrueuse et titanesque. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Ne s'organise-t-il pas, assez souvent, de ces beuveries monstrueuses, du genre de celles que le préfet du Morbihan crut devoir, au début de la présente année, dénoncer, dans une lettre adressée aux maires ? — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Dès le 14 au matin, une effroyable tourmente du sud-ouest vint assaillir ces escadres, et, soulevant une mer monstrueuse, leur fit courir les plus grands périls. — (Frédéric Zurcher et Élie-Philippe Margollé, Les Naufrages célèbres, Hachette, Paris, 1873, 3e édition, 1877, p. 184)
- Dauphins monstrueux (sens héraldique) (Héraldique) Se dit d'un animal dont une partie du corps provient d'un autre animal permettant de créer des chimères qui n’ont pas de nom donné par la tradition contrairement aux sirènes, griffons, sphynx, centaures, minotaures, etc.
- D'azur au portail de chapelle d'argent flanqué à senestre de son clocher du même, mantelé ployé d'argent aux deux oiseaux affrontés d'azur sur un nid d'or contenant trois oisillons aussi d'azur, à dextre, et à l'écusson d'azur à la branche feuillée d'or en pal et au chef cousu de gueules chargé d'un soleil figuré d'or mouvant de l'angle dextre du chef, à senestre, aux deux pointes ployées d'or posées en chevron brochant sur le mantelé, chargées, celle de dextre de l'inscription VILLE surmontée d'un S à plomb et celle de senestre d'un S à plomb soutenu de l'inscription ANJOU, le tout en lettres capitales bâtardes de sable ; au chef d'or chargés de deux dauphins monstrueux à tête de lion nageant affrontés d'azur barbés, lorés et peautrés de gueules, qui est de Ville sous Anjou → voir illustration « dauphins monstrueux »
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moelleux
- Qui est rempli de moelle.
- Un os moelleux.
- Un bois moelleux.
- (Sens figuré) Qui joint la douceur à la force et qui flatte agréablement le goût, qui n’a rien d’aigre ni de dur, qui a du corps et qui est souple, doux à la main.
- Cette hospitalité que j'ai sollicitée, je l'accepte à une condition, dit Laura, c'est que tu me permettes de confectionner, pour toi et Guillaume, un gâteau de mon enfance, un gâteau moelleux aux pruneaux qu'on nomme dans mon pays far, le far breton. — (Claudette Combes, Une rose pour le soleil, Cid éditions, 1987)
- Nous nous affalons côte à côte dans le grand canapé blanc, moelleux comme un marshmallow géant ; mon corps s'enfonce confortablement dans les coussins tandis que Damen attrape la télécommande et se blottit contre moi. — (Alyson Noël, Éternels, tome 5 : Une étoile dans la nuit, traduit de l'anglais (États-Unis) par Maud Desurvire, 2012, chap. 2)
- Voix moelleuse. — Étoffe moelleuse. — Un lit moelleux. - Des tapis, des coussins moelleux.
- (En particulier) (Peinture) Qualifie un pinceau dont les touches sont larges, grasses et bien fondues, et ces touches elles-mêmes.
- (Par extension) Qualifie des contours souples et gracieux.
- Puis, ces formes trop arrondies, trop moelleuses, arriveront à diminuer la force des aspects, leur virilité. — (Jean de La Varende, Versailles, Paris, édition Henri Lefebvre, 1959, page 180)
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érugineux
- Dont la couleur est analogue (semblable) à celle de la rouille du cuivre (le vert-de-gris).
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harmonieux
- Qui a de l’harmonie.
- Ces couleurs sont harmonieuses.
- Cette poésie est harmonieuse.
- Au moment où la voiture parvint sur le pont de la Cise, plusieurs voiles blanches débouchèrent entre les îles de la Loire, et donnèrent une nouvelle harmonie à ce site harmonieux. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- À l’époque du frai, il pousse spontanément un petit cri peu harmonieux, qui participe de l'aboiement du roquet et du pépiement du poussin. — (Jean Rostand, La vie des crapauds, 1933)
- Il est à peine besoin de prévenir quʼil nʼy a pas une question de lʼorthographe en Esperanto, que lʼorthographe est logique, cʼest-à-dire phonétique. Chaque lettre a un son unique, chaque lettre se prononce et la prononciation est harmonieuse et sonore. — (Camille Aymonier, L’Esperanto, 1902)
- Il ne savait aucune des paroles du grand choral de Luther, mais il ouvrait toute grande sa bouche et émettait des sons vastes, graves et partiellement harmonieux… — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 263 de l’édition de 1921)
- [Les «premiers de cordée»] vont dans la même direction et œuvrent à un projet commun, sans tensions, sans désaccords, sans discordances dans une société faussement harmonieuse où les conflits sont abolis et où comptent avant tout les compétences.— (Simon Blin, Myriam Revault d’Allonnes : «Le macronisme invoque sans cesse l’autonomie mais on n’est pas autonome tout seul», Libération, 19 janvier 2021)
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queux
- (Vieilli) Cuisinier.
- Un hasteur, un potager, un saussier, un queux, un sommelier d’armures, deux valets de sommiers à raison de dix livres par mois chaque ! — (Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, Librairie Ollendorff, 1904 (1re édition 1832), page 364)
- Parce que j’entends que ton mari, que l’on dit être un queux recommandable, se lève, crevé ou non, et mette la main à la pâte. — (George Sand, Les Beaux Messieurs de Bois-Doré, Calmann Lévy, 1879 (1re édition 1854), page 131)
- Et de geindre, voilà que, par milliers surgis,Marmitons, queux, servants, avec des pals rougis,Des fourches, des tridents et des pieux et des piques,À la file embrochaient les moines hydropiques,Et jetaient, toute chaude et vive, dans l’enfer,La Goinfrerie, ayant pour abbé Lucifer ! — (Charles Marie René Leconte de Lisle, Les Paraboles de dom Guy, Librairie Alphonse Lemerre, 1879 (1re édition 1862), page 345)
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paresseux
- Qui est enclin à éviter l’action, le travail, l’effort, à ne pas se donner de peine.
- Le pauvre n'est plus tout à fait l'image du Christ sur terre mais un profiteur sans vergogne et paresseux, dont la paresse est fortement combattue ; une ordonnance de 1351 de Jean II condamne les vagabonds qui refusent de poursuivre une activité salariée. — (Dominique Ancelet-Netter, La Dette, la dîme et le denier: Une analyse sémantique du vocabulaire économique et financier au Moyen Âge, Presses Univ. du Septentrion, 2010, page 82)
- Je suis un spécimen athée, paresseux, assisté, profiteur et pourri, qui aime se reproduire comme des lapins. Je fais partie du Tiers-Con. Ma devise : Se lever pour une canette. — (Stanley Nagel, Tropique de Belgique, Société des Écrivains, 2013, page 7)
- Infinie tristesse d'une volonté paresseuse qui ne ne soucie plus de création. Il est temps de changer de braquet, de chercher des têtes nouvelles, des jeunes de vrai talent, ils existent, on ne les appelle pas. — (Jacques Chancel, « Capuçon (Renaud) », dans Dictionnaire amoureux de la télévision, Éditions Plon, 2011)
- Être paresseux comme une couleuvre / un lézard. : (Proverbial) Être très paresseux.
- Désigne une disposition accidentelle, particulière.
- Vous, d’ordinaire si actif, vous êtes aujourd’hui bien paresseux.
- (Médecine) Lent.
- Estomac, intestin paresseux.
-
limoneux
- Où il y a beaucoup de limon.
- Voici le Madon, affluent de la Moselle, dont les eaux limoneuses invitent peu à la baignade, malgré la grande chaleur. — (Gustave Fraipont; Les Vosges, 1923)
- Le Petit rat Justin arriva enfin à l’étang de Vergnelibert. La Croustandille s’y jetait par une large embouchure. Ses eaux limoneuses se mêlaient à celles de l’étang sans les troubler. — (Léonce Bourliaguet, Les aventures du petit rat Justin, Société universitaire d’Éditions et de Librairie, 1935, page 111)
- Terrain limoneux.
- Qui a l’aspect, la teinte du limon.
- Couleur limoneuse.
- (Québec) Rouspéteur, lambin, bougonneux.
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queue
- (Anatomie) Appendice postérieur, plus ou moins développé, qui termine la colonne vertébrale d’un très grand nombre de vertébrés.
- C’est un étalon barbe, pas grand, mais bien formé et bien musclé, un alezan étoile de blanc au front, dont la robe dorée, la queue et la crinière blondes, longues et fournies, reluisent au soleil. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 112)
- (Cuisine) Plat, mets avec cet organe.
- Servir une queue de mouton. Potage de queue de bœuf. Queue de bœuf en hochepot.
- (Anatomie) Grandes plumes qui sortent du croupion des oiseaux et qui leur servent pour se diriger dans l’air.
- La queue des hirondelles est fourchée. Une queue de paon.
- (Anatomie) Partie qui s’étend du ventre jusqu’à l’extrémité opposée à la tête, chez les poissons, les cétacés, les serpents et quelques insectes.
- Queue de saumon. Une baleine peut renverser une barque d’un coup de queue.
- (Par extension) Partie mobile d'un animalcule, qui sert à sa locomotion.
- L’œuf pondu par une ascidie composée s’organise rapidement, […]. Comme chez la hermelle et le taret, il se change en larve de toutes pièces ; cette larve à corps ovalaire est munie d’une longue queue qui lui donne quelque ressemblance avec un têtard. — (Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau, Les Métamorphoses et la généagénèse, Revue des Deux Mondes, 2e période, tome 3, 1856, pages 496-519)
- (Par analogie) Choses qui ont quelque rapport (de ressemblance ou de position) avec cet appendice :
- La queue d’une poêle.
- Se dit des cheveux à l’arrière de la tête, lorsqu’ils sont attachés ensemble près du crâne. (En particulier) Longue tresse que portent les hommes en Extrême-Orient.
- Une perruque à queue.
- Dans la plus triste des chambres éclairées par ces vitres sales, on trouvait, devant un ancien bureau de Boule, un grand homme sec, portant par principe politique, de la poudre et une queue ; car il avouait souvent et avec plaisir que les cheveux courts et sans poudre étaient bien plus commodes. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- (Billard) Canne, flèche ou tige avec laquelle le joueur pousse les billes.
- Comme on passait au billard, elle se trouva à côté de Leuwen et séparée du reste de la société ; les hommes étaient occupés à choisir des queues, elle se trouva seule à côté de Lucien. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- (Vulgaire) Pénis, sexe de l'homme.
- Le plus beau con de la famille, c'est le sien ; et je mouille pour elle quand elle ôte sa chemise, moi qui ne suis pas gousse, moi qui aime la queue. — (Pierre Louÿs, Trois filles de leur mère, René Bonnel, Paris, 1926, chapitre II)
- L’une des héroïnes des Mille et une nuits fait même l’éloge de la queue, en lui donnant toutes sortes de sobriquets : le Bélier, le Forgeron, le Père au turban, le Père des délices. Chez les Tunisiens, on parle aussi du Timide, du Pleureur, du Remuant, de l’Inspecteur, du Frotteur, du Guérisseur de l’envie, du Borgne et du Chauve. — (Le Devoir, 4 août 2006)
- Avais-je couché avec le travesti latino ? M'avait-il/elle sucé la queue pendant que j'étais dans le coaltar ? En étais-je réellement arrivé là : capable de n'importe quoi, totalement irrécupérable ? — (Dan Fante, Régime sec, 13e Note Editions, 2009)
- Mutatis mutandis, Hélène fut à M&mnoux ce que Judith Toumignon était à Clochemerle, sans atteindre la chaudasserie extrême de la Jacqueline de La Terre de Zola, qui se fait sauter du soir au matin par tout ce qui porte une queue. — (Lionel Labosse, M&mnoux, Éditions Publibook, 2018, page 157)
- (Musique) Le trait qui part du corps d’une note et monte ou descend, perpendiculairement aux lignes de la portée.
- (Typographie) Ce qui dépasse par en bas du corps de certaines lettres ("g", "j", "p", "q", "y").
- (Architecture) Extrémité d’une pierre longue, entrant dans la construction d’un mur ou d’une voûte.
- (Astronomie) Longue traînée lumineuse qui accompagne la tête d’une comète.
- Cette comète avait la queue tournée vers l’orient.
- (Aviation) Partie arrière du fuselage, et plus particulièrement l’empennage.
- Sur le bord du fleuve, […], il rencontra un autre aéroplane qui lui parut à peine endommagé. […]. Il reposait là, abandonné, et l’eau clapotait sur l’extrémité de sa longue queue. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 332 de l’édition de 1921)
- Un arbre, par-ci par-là, rompait la monotonie des arbustes alignés, mais quelque chose qui n'était pas un arbre se dressait vers le ciel : la queue d'un avion. — (Georges Simenon, Le Blanc à lunettes, ch. II, Gallimard, 1937)
- (Chancellerie) Languette.
- Lettre scellée sur simple queue, celle dont le sceau est sur la partie du parchemin coupée en forme de queue.
- Lettre scellée sur double queue, celle dont le sceau est sur une bande de parchemin qui passe au travers de la lettre.
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enjeu
- (Jeux) Somme misée par le joueur et qui est transférée du perdant au gagnant.
- Chacun des joueurs déposa son enjeu sur la table.
- (Sens figuré) Ce que l'on risque de gagner ou de perdre dans une entreprise, une compétition.
- C’est que plus leur enjeu est minime, plus poignante est leur émotion. — (Émile Gaboriau, L’Argent des autres , 1874)
- (Par extension) Objet d’une compétition ; but que l'on poursuit.
- Les mesures annoncées sont finalement assez modestes face à l’enjeu. Car il s'agit rien moins que d’imaginer l’avenir du paysage industriel français. — (Agathe Remoué, Où sont les emplois verts, dans l’Usine nouvelle, n°3177, 28 janvier 2010)
- La possession de cette colonie était l’enjeu de la guerre.
- fâcheu
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fougueux
- Qui a de la fougue.
- À cet endroit-là il y a des rivieres fougueuses.
- Et un jour, simplement, avec toute la passion fougueuse de sa race, elle se donna... — (Isabelle Eberhardt, Yasmina,1902)
- Son épouse Lili, fille d'un marchand d'art et d'antiquités, n'est pas davantage fougueuse, elle qui préfère s'adonner, en dilettante, au métier de modèle. — (Richard Di Domenico, Moi, Lautrec / docteur litho - mister ribaud, Editions Phi, 2021)
- […] et ils savent combiner, dans leurs discours pompeux, fougueux et nébuleux, l'intransigeance la plus absolue avec l'opportunisme le plus souple. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap.IV, La grève prolétarienne, 1908, p.159)
- Elle avait même abdiqué la décence qui lui était naturelle et ne craignait pas qu’on la vît à toute heure de jour et de nuit avec ce gros fougueux. — (René Boylesve, La leçon d’amour dans un parc, Calmann-Lévy, 1920, collection Le Livre de Poche, page 164)
- Elle […] n'affirme sa supériorité que dans la gymnastique amoureuse. Elle excelle aux tortillements, tour à tour fougueuse et alanguie, […]. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 199)
- Ce héros, la lance brandie en avant, l’oriflamme sacrée flottant au-dessus de sa tête, entra d'un élan fougueux dans la masse guerrière qui lui prêtait le flanc. — (Ivan Gobry, Charles VIII: Fils de Louis XI 1483-1498, Éditions Flammarion, 2012)
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impérieux
- Qui commande avec hauteur.
- Il fallait un missionnaire impérieux pour porter la civilisation aux peuples presque barbares du septentrion. Ce missionnaire fut le guerrier. — (Joachim Ambert, Le Colonne Napoléone et le Camp de Boulogne, dans Le Spectateur militaire; Recueil de science, d'art et d'histoire militaires, vol. 27, M. Noirot, 1839, page 464)
- Ses yeux bruns étaient bordés de noir ou plutôt meurtris ; sa lèvre supérieure était ornée d’un duvet brun qui dessinait une espèce de fumée ; elle avait les lèvres menues, et son front impérieux était rehaussé par une chevelure jadis noire, mais qui tournait au chinchilla. — (Honoré de Balzac, Les Petits Bourgeois, 1844, version écrite par Balzac d’un roman inachevé, repris ensuite par un autre auteur)
- — Monsieur de Gondi, vous savez ce qui vient de se passer ? Le Roi a dit tout haut : « Que notre impérieux Cardinal le veuille ou non, la veuve de Henry le Grand ne restera pas plus longtemps exilée. » Impérieux, monsieur l’abbé, sentez-vous cela ? Le Roi n’avait encore rien dit d’aussi fort contre lui. Impérieux ! c’est une disgrâce complète. Vraiment, personne n’osera plus lui parler ; il va quitter la cour aujourd’hui certainement. — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, Michel Lévy frères, 1863)
- Il s’en alla ; puis il rouvrit la porte, et dit encore d’une voix impérieuse :— Surtout, défiez-vous d’Aristide, c’est un brouillon qui gâterait tout. Je l’ai assez étudié pour être certain qu’il retombera toujours sur ses pieds. Ne vous apitoyez pas ; car, si nous faisons fortune, il saura nous voler sa part. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, chapitre III ; réédition 1879, page 101)
- (Sens figuré) — Jolie petite déesse, soigneusement recouverte de tissu, elle se balançait au-dessus du clic-clac impérieux de ses hauts talons. — (Yves Dieryck, Au pied du mur, Éditions Albin Michel, 1957, chapitre 1)
- (Sens figuré) Qualifie les choses pressantes, des choses auxquelles on ne peut résister.
- De toutes ces claires maisons, dont les toits se groupaient dans la splendeur soleilleuse du ciel, des hommes étaient sortis, un à un, qu'une même force impérieuse appelait. — (Maurice Genevoix, Jeanne Robelin, Flammarion, 1920, page 9)
- Néologisme anglo-saxon, l’urgenturie désigne une envie impérieuse et brusque d’uriner difficilement contrôlable et aboutissant le plus souvent à une perte d’urine. — (« L'incontinence urinaire par urgenturie : un besoin impérieux d’uriner », 30/09/14, Cours étudiants en soins infirmiers, sur le site infirmiers.com (www.infirmiers.com))
- Les dispositions qui créent de nouveaux régimes ou de nouvelles exigences affectant la libre prestation de services, ou qui modifient des régimes ou exigences existants, doivent elles aussi être notifiées, mais seules quatre raisons impérieuses d’intérêt général (ordre public, sécurité publique, protection de l’environnement et de la santé publique) peuvent être invoquées pour les justifier […]. — (Secrétariat général du gouvernement et Conseil d’État, Guide de légistique, 3e version, La Documentation française, 2017, ISBN 978-2-11-145578-8 → lire en ligne)
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copieux
- Qui est abondant, qui est nombreux et disponible.
- Le dîner se composait d'une soupe copieuse, d'un bon bouilli et d'une entrée suffisante pour huit personnes. — (Gustave Fraipont; Les Vosges, 1895, éd.1923)
- Alors comment redonner aux bourgeois français le goût de la famille et des progénitures copieuses ? Des ligues pour la repopulation ? Bah ! — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930)
- J'ai toujours eu trois ou quatre kilos en trop lorsque j'étais sur la route, car c'est vrai que le catering de Notre-Dame de Paris était des plus copieux et que je mangeais facilement quatre ou cinq fois dans la journée, […]. — (Renaud Hantson, Poudre aux yeux, Éditions Flammarion, 2012)
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catarrheux
- (Médecine) Qui est sujet au catarrhe.
- Un vieillard catarrheux.
- Après un demi-siècle, ces souvenirs remontent tout frais et clairs à la surface de mon âme, sous ce ciel étoilé, qui n’a pas changé depuis et dont les clartés immuables et sereines verront, sans faillir, bien d’autres écoliers comme j’étais, devenir des savants catarrheux et chenus comme je suis. — (Anatole France, Le Crime de Sylvestre Bonnard, Calmann-Lévy, 1881 ; réédition Le Livre de Poche, 1967, page 80)
- Amédée, facilement catarrheux, dut se résigner à ne sortir jamais sans foulard. — (André Gide, Les Caves du Vatican, 1914)
- Catarrhal, relatif au catarrhe.
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goudronneux
- Qui est de la nature du goudron.
- Des matières goudronneuses.
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nombreux
- Qui est en grand nombre ; qui est formé d’un grand nombre d’éléments.
- Le garde champêtre, armé d’un fusil que lui avait confié le maire, et suivi d’un cortège nombreux, s’avança jusqu’à dix pas du chien. — (Octave Mirbeau, « La Mort du chien » dans Lettres de ma chaumière, 1886)
- S’ils se sont répandus, nombreux, à travers d’autres pays, c’est soit pour fuir des catastrophes (guerres, révolutions, massacres,) soit pour échapper aux inconvénients de la surpopulation. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- De nombreuses animations sont proposées : marché traditionnel, initiation et tournoi de pelote basque, bodega, course landaise, etc. — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 16 juillet 2022, page 35)
- (Soutenu) Qui est harmonieux, qui flatte l’oreille par un choix heureux et une habile disposition des mots, en parlant du style.
- C’est inimaginable comme la plupart des écrivains actuels écrivent mal. Les autres ne nourrissent pas leurs phrases, sujet verbe attribut. C’est tout. Il n’y a plus de style nombreux. — (Guillaume Apollinaire, lettre à Madeleine Pagès du 23 août 1915)
- Un beau dimanche matin, rétabli comme par miracle et inspiré par les souffrances créatrices d’un long repliement, il déchaînait les orgues d’un élan sublime et impitoyable, en faisant donner à la fois toute la tuyauterie dans un cri nombreux, passionné, un vrai rugissement de la colère de Dieu, qui ébranlait la cathédrale. — (Marcel Aymé, Le Moulin de la Sourdine, chapitre XIII, éditions Gallimard, collection « Blanche », 1936, repris dans le tome II (page 451) des Œuvres romanesques complètes de Marcel Aymé, éditions Gallimard, dans la Bibliothèque de la Pléiade)
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ronceux
- Plein de ronces.
- En un champ désert et ronceux, bordant la route de Grenoble aux limites du Perron des Communiers, c’étaient quelques basses masures. — (Henri Béraud, Le Bois du templier pendu, Les Éditions de France, Paris, 1926)
- Se dit de l’acajou, lorsque, débité, il contient certaines dispositions veinées qui se trouvent non à la racine de l’arbre, mais à la fourche des branches principales.
- Il brisa, en effet, avec un pal de fer un précieux secrétaire d’acajou ronceux venu de Paris, qu’il frottait souvent avec le pan de son habit, quand il croyait y apercevoir quelque tache. — (Stendhal [Henri Beyle], Le Rouge et le Noir, 1830, réédition Gallimard, 2020, page 201)
- Les portes du buffet supérieur étaient vitrées, celles du corps inférieur pleines, et de bel acajou ronceux. — (Sidonie-Gabrielle Colette, Le Képi, Fayard, 1943 ; édition Le Livre de Poche, 1968, page 118)
- Arrivée au troisième étage, qui passait pour être le second, Manon s’arrêta, fit mouvoir les ressorts d’une antique serrure, et ouvrit une porte peinte en couleur d’acajou ronceux grossièrement imité. — (Honoré de Balzac, L’Envers de l’Histoire contemporaine, premier épisode, 1848)
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dispendieux
- Qui exige beaucoup de dépenses.
- Quelles fonctions plus pénibles et plus dispendieuses que celles de capitaine et de chef de bataillon de la garde nationale, dans une commune de campagne ? — (François-Vincent Raspail, Organisation ruineuse ou féconde de la dépense, dans Le Réformateur, 5 février 1835)
- Ainsi sur les 93 kilomètres de route nationale, seuls les 23 de la récente RN3 sont en excellent état ; les autres ne sont maintenus dans un état circulable qu’au prix d’un entretien lourd et dispendieux. — (Guy Fontaine, Mayotte, p. 156, Karthala Éditions, 1995)
- (Canada) ou (Vieilli) en (France) Cher.
- Fixons des chiffres : personnellement nous considérons comme assez bon marché tout parlementaire mort qui nous sera offert pour une somme d’un à cinq millions selon grosseur. Cela peut paraître dispendieux. En réalité, un calcul du niveau de l’école primaire vous met immédiatement à même de vous apercevoir que, vivant, c’est encore plus ruineux. — (Boris Vian, Le prix d’un parlementaire, 1953)
- Sous le soleil franc de janvier, dans cette scène étrange, M. Jones nous salue joyeusement. Il remonte sur son vélo dispendieux. — (Émilie Dubreuil, Insurrection appréhendée ou le blues de « Full metal jacket, radio-canada.ca, 18 janvier 2021)
- Je ne peux pas l’acheter, c’est trop dispendieux.
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délicieux
- Qui procure des délices.
- Il y a de bons mariages, mais il n’y en a point de délicieux. — (François de La Rochefoucauld, Maximes, 1664, n° 113)
- Nous nous aimions, une vie délicieuse s’ouvrait devant l’ardeur de notre jeunesse, l’espoir, le bonheur, de longs jours de félicité se dressaient dans l’avenir. — (Judith Gautier, La Marchande de sourires, G. Charpentier, 1888, acte II, scène 2)
- Quels délicieux entretiens avec la brise qui passe, avec l’insecte qui bourdonne, avec le murmure lointain du torrent ! — (Auguste Blondel, L'Âme des choses, A. Lemerre, 1889, page 182)
- Durtal le connaissait ce moment délicieux où l’on reprend haleine, encore abasourdi par ce brusque passage d’une bise cinglante à une caresse veloutée d’air. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- (Spécialement) Qui est agréable aux sens.
- Nous disons d’un mets, d’un vin, qu’il est délicieux, lorsque le palais en est flatté le plus agréablement qu’il est possible. Le délicieux est le plaisir extrème de la sensation du goût. — (Article « Délicieux » dans ’'Encyclopédie, ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers, vol. IV, 1751, page 784)
- Que voulez-vous, Monsieur ? demanda- t-elle au jeune homme d’une voix qui bruit à ses oreilles comme une musique délicieuse. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre V)
- C’était, dans l’air, un délicieux parfum des dernières violettes et des premières roses. — (Armand Silvestre, Arlette, Nilsson, 1907, p. 76)
- Qui est charmant, en parlant d’une personne ou de ses attributs.
- C’était bien un couple délicieux de volupté, de grâces, d’abandon lascif, de pudeur craintive. — (Alfred de Musset, Gamiani, ou Deux nuits d’excès, 1833, 1re partie)
- Ne suis-je pas aussi belle que votre Vénus de Milo ? dit-elle avec une petite moue délicieuse. — (Théophile Gautier, La Toison d'or dans Nouvelles, Charpentier, 1852, p. 201)
- Sa voix est une musique délicieuse, et les notes tendres en ont un charme pénétrant. — (Francisque Sarcey, Mademoiselle de Belle-Isle dans Quarante Ans de théâtre, t. 4, 1901, p. 105)
- (Ironique) Qui procure de l’amusement.
- Quoi de plus délicieux que de se moquer des gens avec talent, de les forcer à rire eux-mêmes de leur naïveté, ou bien, quand ils se fâchent, de se venger avec une nouvelle farce ? — (Guy de Maupassant, La Farce dans Gil Blas, 18 décembre 1883)
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fastueux
- Qui aime le faste.
- Un prince fastueux.
- Choses où il y a du faste, de l’ostentation.
- Cour fastueuse.
- Train, équipage fastueux.
- Douleur fastueuse.
- (Ironique) — Maintenant, il subodorait, d'un groin irrité, le fafiot libérateur, le magique et fastueux billet de cinquante qui permettrait à la maisonnée de bouffer raisonnablement deux ou trois fois dans la semaine. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 10)
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glorieux
- Qui donne de la gloire.
- Combat glorieux. - De glorieuses fatigues. - De glorieux travaux. - Je ne vois dans cette action rien de glorieux.
- Il a fait une fin glorieuse. - Préférer une mort glorieuse à une longue vie. - Une journée glorieuse.
- Qui s’est acquis de la gloire.
- Cette allusion à de glorieuses journées historiques guatémaltèques que les Européens n’ont jamais consenti à prendre au sérieux, il y en aurait trop, n’impressionna pas Hernandez. — (Georges Arnaud, Le salaire de la Peur, 1950)
- (Religion) Qui possède la gloire céleste.
- […]; - le chrétien, déjà régénéré par le baptême […] attend le retour glorieux du Christ qui brisera la fatalité satanique et appellera ses compagnons de lutte dans la Jérusalem céleste. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, 1908, page16)
- La translation du corps de l’évêque myroblyte, de Myre à Bari où il repose depuis le 9 mai 1087, n'a pas interrompu le précieux charisme, le tombeau de saint Nicolas n'a point cessé d'être glorieux, et, comme tout pèlerin de Bari peut le voir de ses yeux, la « manne » ou liqueur miraculeuse continue à découler de ses ossements. — (Eugène Marin, Saint Nicolas: évêque de Myre (vers 270-341), Paris : Librairie Victor Lecoffre, 1917, page 143)
- (Par extension) Qui se fait honneur, qui tire vanité de quelque chose.
- Il se rappelait les traits des jeunes femmes qui avaient cédé, à son charme, ou à ses cadeaux; il souriait, dans le noir, glorieux et vain. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans "Trois contes de l'Amour et de la Mort", 1940)
- Des hauteurs de Bon-Secours on distingue, dans la brume, la glorieuse cathédrale comme un dreadnought à l'ancre, comme une caravelle fantastique dominant une flotte enfumée. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Bernard sourit, hocha la tête et, glorieux de son vêtement coupé dans une étoffe cannelle de mauvais goût, m'offrit une cigarette. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- (Vieilli) (Péjoratif) Qui est vaniteux ; qui est imbu de lui-même.
- Mon père me demande : Lequel veux-tu des deux ?Je n'en veux point de riches, ils sont trop glorieux.Je veux mon amant Pierre, son cœur est généreux. — (Misère et Bonheur, chanson traditionnelle champenoise, recueillie et titrée ainsi par Prosper Tarbé dans les Romancero de Champagne, tome 2, Reims : chez P. Dubois, 1863-1864)
- Mais la plus forte tête du salon jaune était à coup sûr le commandant Sicardot, le beau-père d’Aristide. Taillé en Hercule, le visage rouge brique, couturé et planté de bouquets de poil gris, il comptait parmi les plus glorieuses ganaches de la grande armée. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, ch. III ; réédition 1879, page 93)
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frileux
- Qui est sensible au froid.
- Je me sens frileux ce soir… Viens me réchauffer…
- (Littéraire) Qui donne une sensation de froid.
- Le jour parut, frileux et triste... De grandes brumes traînaient sur les prairies, le ciel était bas. — (Octave Mirbeau, Rabalan)
- (Québec) (Populaire) Hésitant, vacillant.
- Si Radio-Canada est si frileuse, pourquoi ne pas mettre cet avertissement avant toutes leurs émissions : « La direction ne saurait être tenue responsable si le visionnement de segments caricaturaux provoque l’envie irrépressible de se rouler en petite boule. (...). — (Sophie Durocher, Radio-Canada s’est couverte de ridicule, Le Journal de Montréal, 11 novembre 2020)
- L’Halloween, c’est une fête de « transgression », une journée où l’on s’amuse à se faire peur. Les enfants sont intelligents. Ils sont capables de faire la distinction entre la réalité et la fiction. Sérieux, on est rendus très (trop) frileux. — (Geneviève Pettersen, Déguisements à l'école: la peur d'avoir peur, Le Journal de Québec, 29 octobre 2021)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.