Dictionnaire des rimes
Les rimes en : licy
Mots qui riment avec "i"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "licy".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : i , is , it , its , ix , ie , ies et y .
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abattis
- Amas de choses abattues, telles que bois, arbres, pierres, maisons.
- On a fait dans cette forêt un grand abattis de chênes.
- Cette rue est bouchée par un abattis de maisons.
- Le charpentier n’épargnait pas la petite forêt, tout en aménageant convenablement ses abatis. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- Peut-être la terre serait-elle vendue par petits lots. Il y aurait alors de bons coups à faire. Chacun devait songer à compter ses écus, les tirer de leur cachette, énumérer ses ressources, afin d’avoir sa part dans l’abattis de Saint-Lange. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- (Militaire) Retranchement fait d’arbres abattus.
- Derrière ces abattis, j’élève un parapet avec une banquette & un fossé en avant. Je place, derrière ce parapet, des compagnies de Chasseurs & l’Infanterie des Troupes Légères. — (Lancelot Turpin de Crissé, Commentaires sur les institutions militaires de Végèce, livr.1, chap.10, Paris, Nyon aîné, 1783, p.211)
- (Par extension) (Québec) Terrain juste déboisé où les branches et les souches sont mise en tas pour être brûlées.
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anglophilie
- Attrait pour le Royaume-Uni et tout ce qui le concerne.
- Jules Verne, dans cet ouvrage, semble se tenir à égale distance de l’anglophilie, décelable chez Michel Auvray, et de l’anglophobie, qui reste malgré tout une tendance notable chez certains auteurs français jusqu’au début du xxe siècle. — (Claude Markovits, De l’Indus à la Somme: Les Indiens en France pendant la Grande Guerre, 2018)
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poésie
- Art de faire des ouvrages en vers.
- La poésie de la renaissance ne peut pas se contenter de cette simplicité biblique, et, pour célébrer cette nuit de réparation, elle appelle la Joie, personnage allégorique… — (Saint-Marc Girardin, L'Épopée chrétienne, dans la Revue des deux mondes, V.6, 1850, page 156)
- Ce cabinet était la demeure favorite du roi; c’était là qu’il prenait ses leçons d’escrime avec Pompée, et ses leçons de poésie avec Ronsard. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre III)
- Mais il était poète aussi et la poésie, à cette époque d’absolutisme et de barbarie, était chose dangereuse lorsqu’on avait l’esprit aussi caustique que Thierrat; […]. — (Gustave Fraipont, Les Vosges, 1895)
- La poésie du Divan et la poésie populaire, issues de classes sociales différentes, ont su parfois puiser aux mêmes sources d’inspiration : mais ce qui forme entre elles cloison étanche, c’est la forme de la langue : la poésie du Divan emploie le vers métrique, la poésie populaire le vers syllabique. — (Nimet Arzık, Anthologie des poètes turcs contemporains, Gallimard (NRF), 1953, page 10)
- (Spécialement) Différentes matières que l’on traite en vers et des différents styles qu’on y emploie.
- Poésie sacrée.
- Mais le seul nom qui ait été sauvé de l’oubli, dans la poésie profane, est celui de ce médiocre rimeur de Mathieu-le-Juif, d’Arras, qui vivait au XIIIe siècle […]. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Poésie noble, élevée, poésie burlesque.
- Poésie familière.
- Art et manière de faire des vers, de la simple versification.
- Il a choisi un genre de poésie convenable à son sujet.
- Qualités essentielles au genre poétique.
- La poésie est une clameur, elle doit être entendue comme la musique. Toute poésie destinée à n’être que lue, est enfermée dans sa typographie n’est pas finie, elle ne prend son sexe qu’avec la corde vocale tout comme le violon prend le sien avec l’archet qui le touche. — (Léo Férré)
- Ouvrage en prose qui tient de l’élévation et du sentiment poétiques.
- Il y a de la poésie dans Pascal, dans Bossuet.
- Les écrits de Platon sont pleins de poésie.
- Liberté, richesse particulière aux pensées, aux expressions, aux tours que l’on emploie dans la poésie.
- La poésie du style
- C’est la poésie du style qui a fait le succès de l’œuvre de Chateaubriand.
- Ce qu’il y a d’élevé, de touchant dans une œuvre, dans le caractère ou la beauté d’une personne, dans les aspects de la nature ou dans une situation.
- Il y a de la poésie dans ses regards, dans sa manière de s’exprimer.
- La poésie d’un paysage.
- La poésie d’un tableau.
- Un peu de poésie est introduite par le biais du soleil couchant. — (Bruno Chenu, Disciples d'Emmaüs, Bayard, Paris, 2003, p. 100)
- Ensemble des ouvrages en vers composés dans une langue, ou selon leurs caractères communs les plus généraux, ou des traits auxquels se reconnaît la manière d’un poète.
- Si les pièces qu’on y insère n’ont pas toutes le même mérite, au moins est-on sûr de n’y jamais rencontrer de ces fades et plattes rimailles qui, tant de fois on servi de prétexte à calomnier la Poésie. — (Journal de Paris, no 1, 1er janvier 1777, page 1)
- La poésie française.
- La poésie anglaise.
- La poésie de Victor Hugo, de Lamartine.
- La poésie grecque nous charme par son naturel.
- Tableau de la poésie française au XVIe siècle, par Sainte-Beuve.
- Une histoire de la poésie anglaise.
- Ouvrage en vers ; il ne se dit guère que des Ouvrages de peu d’étendue et s’emploie surtout en parlant des modernes.
- Les poésies de Malherbe, de Racan.
- Recueil de poésies satiriques, de poésies morales, de poésies fugitives.
- (Éducation) (Belgique) (Plus rare) Classe de cinquième secondaire, équivalente à la première française, où l’on enseigne la poésie.
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aguerri
- Qui est préparé à la guerre, au combat.
- Un des informateurs du patron —[…]– nous a refilé un tuyau d'importance. Deux malfrats aguerris et une petite frappe en devenir ont eu vent de la prochaine opération « sac à dos ». — (François-Xavier Dillard, Un vrai jeu d'enfant, Fleuve Noir, 2012, chap.6)
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zoophilie
- Attirance sexuelle et éventuellement affective d’un humain pour un ou des animaux.
- […] où l'on découvre que les hommes préhistoriques ne jouaient pas uniquement à « Moi Tarzan, toi Jane ». Leurs pratiques sexuelles étant nettement plus variées. Homosexualité, zoophilie, masturbation. — (Catherine Mallaval, Préhistoires de cul, dans Libération (journal) du 24 décembre 1996)
- En comparant les modes d'écriture des textes démonologiques et des minutes des procès, on trouve ceci :— Sont inventoriés, classés, commentés avec un luxe de détails les rapports hétérosexuels, au sens large : diables et humains, zoophilies, sodomies en tous genres. — (Homosexuelles, des sorcières, dans Sorcières n° 22, 1982, page 135)
- fait d'avoir de l'affection pour un ou des animaux.
- Attraction d'une espèce animale pour une ou plusieurs autres espèces animales.
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agonie
- Dernière lutte de la nature contre la mort.
- […] il y eut un silence funèbre entre ces trois hommes, silence interrompu seulement par le râle sourd du mourant, dont l’agonie commençait. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
- C’était bizarre. Jamalou n’éprouvait plus, devant cette face douloureuse dont les yeux révulsés, la bouche aux lèvres tuméfiée, presque noire, révélaient l’atroce agonie, aucune espèce de compassion. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- (Par extension) (Christianisme, Religion) Angoisse, combat face à une mort prochaine : en particulier, celle du Christ à Gethsémani.
- Jésus souffre dans l’agonie de sa Passion les tourments que lui font les hommes. Mais dans l’agonie il souffre les tourments qu’il se donne à lui‑même. Turbare semetipsum. C’est un supplice d’une main non humaine, mais toute-puissante. Et il faut être tout‑puissant pour le soutenir. — (Blaise Pascal, Les Pensées, fragment hors copies n° 6F (« Le Mystère de Jésus ») – RO 87-1)
- Le plus pascalien de nos romanciers du XXes., G. Bernanos, est lui aussi hanté par l’agonie du Christ. Elle inspire le thème du Dialogue des Carmélites, pièce dont le thème, moral et spirituel, est celui de la faiblesse ou du courage humain devant la certitude de la mort ou du supplice, de cette agonie qu’est la vie, de son appréhension et du pouvoir de la foi. L’angoisse qui est le lot des personnages bernanosiens les plus mystiques faits de chacun d’eux le prisonnier de la sainte Agonie. — (Chantal Labre, Dictionnaire biblique culturel et littéraire, 2002)
- Dans ce vaste ensemble iconographique, l’œuvre de Dürer mérite une attention particulière. Sans cesse, en effet, il a gravé sur le bois ou sur le cuivre, ou bien dessiné, la scène du Mont des Oliviers. De 1496 ou 1497, date de la Grande Passion, jusqu’à un dessin à la plume de 1524, il est revenu, inlassablement et comme fasciné, sur l’agonie du Christ et le sommeil des apôtres, à la recherche de l’image la plus juste. — (Daniel Ménagier, « Le Sommeil des apôtres au Jardin des Oliviers », Camenae, n° 5, novembre 2008)
- (Par extension) État d’un malade ou d’un blessé dans sa dernière extrémité.
- Cependant, dans ce masque de douleur, presque d’agonie, déjà, l’existence qu’elle menait depuis trois années n’avait laissé qu’une ombre de tristesse plus profonde… — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
- Ici un vieillard tuberculeux tisonnant un poêle et prolongeant son agonie tout en criblant innocemment de ses bacilles les tout petits confiés à sa garde. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- L’église ce dimanche, regorge de gens qui ne fréquentent qu’aux enterrements, aux bouts de l’an, à la fête patronale, des têtes de bois qui ne l’appellent que pour les derniers sacrements, et qu’il oindra, à l’agonie, dans l’inconscience quasi totale, absous néanmoins de toutes leurs fautes. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- On causait de mouches ! Vous savez pas ce que c’est que de mourir de soif, mon général. Mais j’ai étudié ça, c’est assez bichant. Votre langue va d’abord gonfler. La déglutition deviendra de plus en plus pénible. Puis viendront les troubles auditifs, les troubles visuels, ensuite. C’est l’évolution classique. Les spasmes viendront plus tard précédant de peu l’agonie. C’est à ce moment là que les mouches attaqueront. — (Michel Audiard, Un taxi pour Tobrouk, 1961)
- (Sens figuré) Décadence à son dernier terme.
- À travers un monde bouleversé et chaotique, à travers une civilisation secouée par les derniers tressauts de l’agonie, notre faubourien de Londres retrouva son Edna. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 418 de l’édition de 1921)
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finit
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de finir.
- En respectant les règles gématriques, un mathématicien, Brendan McKay, a montré qu’on trouvait aussi des messages prophétiques dans Moby Dick, le roman d’Herman Melville. En réalité, en appliquant une méthode de décryptage arbitraire à n’importe quel texte, on finit toujours par trouver des mots, voire des phrases cohérentes. — (Gérald Bronner, Cabinet de curiosités sociales, 2018)
- Troisième personne du singulier du passé simple de finir.
- Mais à force de « chapuser », d’enlever du bois au sapin, il finit par n’en laisser plus assez que pour faire un manche d’étrille. — (Charles Beauquier, Humour et sobriquets populaires, in Contes populaires et légendes de Franche-Comté, Presses de la Renaissance, 1978, pages 55-56)
- Ainsi finit la journée de Bedr, la plus décisive de l'histoire de l'islam. — (Mohammed Essad Bey, Mahomet, 571-632, Payot, 1948, page 176)
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ahuri
- Qui est pantois, stupéfait, déconcerté.
- La société [de M. Genès] nous était devenue tout à fait intolérable. […] la mesure était comble, nous en étions ahuris, abrutis. — (Gustave Flaubert et Maxime Du Camp, Par les champs et les grèves (Voyage en Bretagne), 1886, Le Livre de poche, 2012, page 186)
- (Familier) Qui est ou paraît stupide.
- Il est complètement ahuri.
- Ce roi ahuri représente le potentat africain cupide et sanguinaire, livrant ses sujets aux négriers venus du Nord. — (René Hénane, Aimé Césaire, le chant brisé, 1999)
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aboulie
- (Psychiatrie) Trouble mental caractérisé par une perte de la volonté et une grande difficulté à se décider, à agir (perte de l’initiative).
- En fait l’aboulie est toujours plus ou moins générale. — (Charles Joseph Bouchard, Joseph Babinski, Édouard Brissaud, Traité de médecine: Volume 10, 1905)
- Les prières collectives qui rythmaient les jours et les heures (…) installaient les ouailles dans une bienheureuse hébétude, et les psalmodies diffusées entre les neuf prières quotidiennes par des haut-parleurs infatigables, accrochés aux bons endroits du sanatorium, se répercutaient de cloisons en parois, de couloirs en chambrées, entrelaçant à l'infini leurs échos lénitifs pour maintenir l'attention au ras de l'aboulie. […] Dans le regard absent des orants brillait la même douce et vibrante lumière de l'acceptation, elle ne les quittait jamais. — (Boualem Sansal, 2084. La fin du monde, Éditions Gallimard, collection « Folio », 2015, pages 48-49)
- (Philosophie) Incapacité anormale du passage à l’action dans le vouloir.
- « J’ai passé mon temps à avertir et à protester contre nos postures, nos facilités, parce que cette aboulie m’est devenue insupportable » (Manuel Valls) — (AFP 14/06/2009)
- On diagnostiquera à juste titre ce que Besnier-Thomas nomment « une maladie de la volonté ». Mais cette maladie est peut-être davantage qu’une aboulie. La gauche « qui ne sait plus ce qu’elle veut » ne se contente plus de se taire, mais prend l’habitude de faire sien le grand discours de régression d’une droite dont elle envie la bonne santé, d’une droite à l’entrain réactionnaire communicatif. — (Élisabeth Guibert-Sledziewski, Une culture de régression, dans Flash sur la droite, Raison présente n° 88, 4e trimestre 1988, page 115)
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phénix
- (Mythologie) (Fantastique) Oiseau fabuleux qui, disait-on, était unique en son espèce, vivait plusieurs siècles et renaissait de ses cendres.
- Le phénix devint rapidement une figure familière dans les cercles paracelsistes, tout en suscitant des exégèses assez variées. — (Michael Maier, Sylvain Matton, Jacques Rebotier, Chansons intellectuelles sur la résurrection du Phénix, traduit du latin par M. L. L. M. (Monsieur L’abbé [Jean-Baptiste] Le Mascrier), Debure l’aîné, Paris, 1758, reproduction de J.-C. Bailly Éditeur, 1984)
- Autrement dit, le Phénix salamandrique habite dans le feu et il est l’âme iliastrique dans l’être humain. — (ibid.)
- Pour Paracelse, en effet, Adam et Ève existaient avant la chute dans un état de divine perfection qui est la « vie iliastrique » ; en revanche, après la chute, le corps de l’homme devint sujet à la corruption, et cet état correspond à la « vie cagastrique ». Toutefois au sein même de la vie cagastrique subsiste un résidu de la vie iliastrique. Ainsi y a-t-il dans l’homme à côté de l’âme cagastrique une âme iliastrique, qui correspond au phénix alchimique. — (ibid.)
- Jacques Gohory (1520–1576) insiste, en trahissant son vif intérêt pour la magie et son admiration pour Trithème, sur la signification alchimique du phénix. Après avoir décrit ce dernier d’après Pline et Albert le Grand, ainsi que le basilic, Gohory poursuit : « Je conclurai de tous ces mystères que dans les paraboles le Phénix, le Basilic, la Glaure [sic : hapax ?], la Mandragore, le Caméléon sont une même chose à propos de laquelle Roger Bacon écrit […] — (ibid.)
- Le phénix ce bûcher qui soi-même s’engendreUn instant voile tout de son ardente cendre — (Guillaume Apollinaire, « Zone », dans Alcools, 1913)
- Et je chantais cette romanceEn 1903 sans savoirQue mon amour à la semblanceDu beau Phénix s’il meurt un soirLe matin voit sa renaissance. — (Guillaume Apollinaire, « La Chanson du Mal-aimé », dans Alcools, 1913)
- (Sens figuré) Personne que l’on prétend être unique ou rare dans son espèce, que l’on trouve supérieure à toutes les autres personnes qui suivent la même carrière.
- Vous êtes le phénix des hôtes de ces bois. — (Jean de La Fontaine, « Le Corbeau et le Renard », dans Fables)
- On craignit, en recevant ce phénix berruyer, de ne pas dire des choses assez spirituelles, et naturellement on se gourma devant Mme de La Baudraye, qui produisit une espèce de terreur parmi la gent femelle. — (Honoré de Balzac, La Muse du Département, juin 1843-août 1844)
- (Botanique) Genre de palmiers de nom scientifique Phœnix[1].
- Je fus introduit par un laquais en petite tenue — habit noir sur pantalon gris fer — dans un hall jonché de peaux de bêtes, entre des floraisons excessives de phénix et de lataniers. — (Maurice Dekobra, La Madone des sleepings, 1925, réédition Le Livre de Poche, page 28)
- (Agriculture) Variété de coq domestique du Japon dont les plumes de la queue sont très longues.
- Race de poules décoratives, originaires du Japon, de taille moyenne, à très longues plumes chez le coq.
- (Héraldique) Meuble représentant l’animal fabuleux du même nom dans les armoiries. Il est généralement représenté sous la forme d'un oiseau aux ailes éployées, la tête tournée vers l’angle chef dextre, le bas du corps disparaissant dans un brasier appelé immortalité en héraldique. On doit toujours blasonner la couleur du brasier.
- D'azur au phénix d’or sur son immortalité de gueules, qui est de Sermaize-les-Bains de la Marne → voir illustration « armoiries avec un phénix »
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mûrisserie
- Local où l'on laisse mûrir les fruits.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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catégorie
- (Généralement) Classe dans laquelle on range plusieurs objets ou plusieurs personnes d’une même nature.
- Quand il suivit un peu plus tard comme externe les classes du collège d'Arbois, il appartint tout d'abord à la catégorie des élèves que l'on pourrait appeler bons-ordinaires. — (René Vallery-Radot, La vie de Pasteur, Hachette, 1900, Flammarion, 1941, page 12)
- Ce petit homme que le patron du bal avait aussitôt classé dans la catégorie des trouble-fête, eût bien été capable de causer un esclandre, pour peu qu’on le contrariât. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- Dans les premières grammaires du français, se pose le problème de la reconnaissance de l’article comme catégorie, ou plutôt celui de la forme que doit prendre son traitement. — (Jean-Marie Fournier, À propos des grammaires françaises des XVIIe et XVIIIe siècles : le traitement des exemples et des parties du discours , dans Histoire Épistémologie Langage, 1998, volume 20, n° 20-2, page 135)
- (Logique) Classe dans laquelle on range plusieurs choses qui sont d’espèce différente, mais qui appartiennent à un même genre.
- L’esprit humain conçoit toute chose sous la catégorie du temps et de l’espace.
- (En particulier) (Sport) Groupe de sportifs de valeur semblable.
- Catégorie poids-lourd, champion toute catégorie, hors-catégorie.
- (Mathématiques) Classe contenant des objets et des flèches entre ces objets, flèches qui peuvent être composées entre elles.
- La catégorie des groupes
- Le plan allait en effet s’avérer à la fois trop restrictif… et trop ambitieux. D’une part, sa rigidité empêcha de traiter de sujets pourtant unanimement jugés indispensables comme les catégories. D’autre part, l’intérêt des uns et des autres, l’évolution des mathématiques, ou simplement le manque de temps empêchèrent d’en traiter d’autres pourtant annoncés. — (Pierre Cartier, L’œuvre mathématique de Bourbaki, Bibliothèque Tangente no 61, novembre 2017, page 11)
- (Sylviculture) (Par ellipse) Catégorie de grosseur : regroupement des arbres d’un peuplement, selon leur diamètre, en petits bois, bois moyens et gros bois, voire très gros bois.
- Dans les forêts en conversion, l’équilibre est souvent loin d’être atteint. Outre le fait que la forêt peut être constituée d’un patchwork de types de peuplements très différents les uns des autres, la répartition des catégories de grosseur de bois à l’échelle de la forêt peut être nettement déséquilibrée au profit d’une ou deux catégories. — (Thierry Sardin, Chênaies continentales, Office national des forêts, 2008, ISBN 978-2-84207-321-3 → lire en ligne)
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muséologie
- (Muséologie) Science de la présentation ou de la conservation des œuvres.
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abonnit
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe abonnir.
- Troisième personne du singulier du passé simple du verbe abonnir.
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soumis
- Qui est disposé à l’obéissance ou qui en a pris le parti après avoir résisté.
- Des sujets soumis.
- Un fils soumis et respectueux.
- Les tribus, hier encore rebelles, et maintenant soumises.
- Un air soumis, des paroles soumises.
- Fille soumise — Prostituée inscrite à la police.
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affaibli
- En parlant d’une personne, physique ou morale : rendu faible, diminué physiquement, moralement ou intellectuellement.
- Elle parlait à peine, affaiblie et dolente.
- C’est dans un pays affaibli que les troupes entrèrent.
- Sa vivacité semblait avoir fondu ; ce n’était plus qu’un esprit affaibli.
- Une aube affaiblieVerse par les champsLa mélancolieDes soleils couchants. — (Paul Verlaine, Poèmes saturniens)
- Le Gouvernement sortit très affaibli de cette période d’émeutes.
- En parlant d’une sensation, d’un sentiment, d’une perception : diminué, atténué.
- Le vent amenait jusqu’à nous une odeur affaiblie de blé mûr.
- C’était un son affaibli, comme irréel.
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aérologie
- Science qui s’occupe des mouvements et variations barométriques et thermiques de l’atmosphère.
- C’est pourquoi il [Jules Marie Charles Jaumotte] est considéré, à juste titre, comme l’un des fondateurs de l’aérologie synoptique. — (Ciel et terre, volume 87, Société belge d’astronomie, météorologie et de physique du globe, Bruxelles, 1971)
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acini
- Pluriel de acinus.
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logis
- Endroit où l’on demeure.
- Si une semaine s’écoulait sans escapade, on le voyait s’ennuyer, dépérir et fureter dans le logis pour trouver une issue. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- Ces ensembles sont composés d’un bon logis auquel s’accole une grange en large. — (Beauvechain, Incourt et Jodoigne, Editions Mardaga, 2006, page 274)
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simplifie
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de simplifier.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de simplifier.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de simplifier.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de simplifier.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de simplifier.
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acquis
- Qui est obtenu, sans que cela ait été auparavant déjà possédé.
- Il faut bien distinguer les défenses innées des défenses acquises.
- Définitif, incontestable.
- C’est une chose acquise, nous n’y reviendrons plus.
- (En particulier) (Sylviculture) Qualifie des semis, une fructification ou une régénération suffisante pour couper les semenciers qui les ont générés.
- Une fois les peuplements ouverts et en l’absence de semis, le parterre des coupes se « salit » (colonisation par les graminées, par les rejets de taillis…) et, peu de temps après, le terrain devient impropre à la germination des glands. Les coupes d’ensemencement doivent donc être réalisées, soit sur semis acquis, soit sur glandée annoncée ou au sol. — (Thierry Sardin, Chênaies continentales, Office national des forêts, 2008, ISBN 978-2-84207-321-3 → lire en ligne)
- Maintenir un renouvellement en chêne passe donc par une gestion très réactive de l’ouverture du couvert sur glandée acquise pour le [c]hêne pédonculé ou sur semis acquis pour le [c]hêne sessile. — (La futaie irrégulière — Guide pratique à destination des sylviculteurs de Lorraine, du Luxembourg et de la région Wallonne, 5 mai 2008 → lire en ligne)
- (Médecine) Survenant après la fécondation.
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appris
- Participe passé masculin (singulier ou pluriel) du verbe apprendre.
- Mais, le temps de finir mes haricots sautés et de demander à boire pour Georgia et moi, j’ai appris d’elle que le surineur s’appelle Miguel Mercado, et que sa délicieuse partenaire est une Franco-Espagnole du nom de Lina Royale. — (Richard S. Prather, Un strapontin au paradis, traduction de Maurice Tassart, Gallimard, 1951, page 25)
- Première personne du singulier du passé simple du verbe apprendre.
- Deuxième personne du singulier du passé simple du verbe apprendre.
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abasourdit
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe abasourdir.
- Troisième personne du singulier du passé simple du verbe abasourdir.
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amphictyonie
- (Antiquité) Droit qu'avaient certaines villes grecques d’envoyer un député au conseil des amphictyons.
- (Antiquité) Dignité des amphictyons.
- (Antiquité) Lieu où se tenait l’assemblée des amphictyons.
- En grec, le sens général du mot amphictyonie est : réunion de voisins, de cités voisines. — (Désiré Blanchet, Jules Toutain, Histoire de l’Orient et de la Grèce..., 1908)
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accessit
- Distinction décernée dans les écoles, les collèges et les académies à ceux qui se sont le plus approchés du prix.
- J’ai été le quatrième à la dernière composition, et j’aurais peut-être bien eu un accessit à la distribution des prix si nous étions restés à la ville. — (Alphonse Karr, Feu Bressier, Revue des Deux Mondes, Période initiale, 4e série, tome 32, page 31, 1842)
- Lui-même n'avait obtenu qu'un deuxième prix en français et un accessit en gymnastique. — (Henri Troyat, Aliocha, Flammarion, 1991, page 131)
- Bien sûr, celle de l'an quaranteNe m'a pas tout à fait déçu :Elle fut longue et massacranteEt je ne crache pas dessus.Mais à mon sens, elle ne vaut guère,Guèr' plus qu'un premier accessit :Moi, mon colon, celle que j'préfèreC'est la guerr' de quatorz'-dix-huit — (Georges Brassens chanson « La guerre de 14-18 », 1962)
- À son décès, je retrouvai dans ses affaires toutes les cartes des prix qu'au fil des ans j'avais récoltés et que je lui avais remises sagement, toutes soigneusement empaquetées avec celles que lui avaient rapportées mes trois frères, même les accessit qui témoignaient d'une deuxième ou d'une troisième place. Ce terme latin, aujourd'hui bien oublié, faisait partie du système d'émulation des jésuites dans lequel nous étions formés : il signifiait que celui qui l'avait reçu s'était approché du premier rang, mais sans l'atteindre. Le lundi matin, notre professeur titulaire annonçait le résultat des examens du samedi et nous allions ensuite chercher les cartons de couleur rédigés à la plume au bureau du recteur, le bon père Réal Lebel, qui nous félicitait. — (Georges Leroux, Entretiens, propos rapportés par Christian Nadeau, Boréal, Montréal, 2017, page 21)
- (Sports hippiques) Dans une course hippique, place non gagnante rétribuée par une partie de l'allocation.
- il a une chance pour les accessits
- il vise un accessit
- premier accessit
- deuxième place
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.