Dictionnaire des rimes
Les rimes en : leu
Que signifie "leu" ?
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- (Linguistique) Code ISO 639-3 du kara (Papouasie-Nouvelle-Guinée).
Mots qui riment avec "eu"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "leu".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : eu , eus , eut , eux , eud , eue , eues et oeuds .
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révérencieux
- (Familier) (Par plaisanterie) Qui affecte de faire quantité de révérences.
- Il était impossible de ne pas remarquer la tonalité révérencieuse que prit la fin de la péroraison, ce qui éveilla un écho réceptif dans le cœur de chacun. — (Forster, La machine s’arrête, 1909 ; traduit de l’anglais britannique par Laurie Duhamel, 2014, pages 71-72)
- Voilà un homme bien révérencieux.
- (Sens figuré) Qui est humble et cérémonieux.
- L’étranger assistait à chaque convoi, suivant le corps d’un air révérencieux, et donnant les marques d’une affliction telle que ses gémissements et ses sanglots l’empêchaient de mêler sa voix aux cantiques religieux. — (E.T.A. Hoffmann, Le Diable à Berlin, 1820, Traduit par Henry Egmont)
- N’est-il pas plus convenable, dit le grand maître, de voir ce Damien, […], se tenant dans un silence révérencieux devant son supérieur, …. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Le rapporteur conseiller d’État Laubardemont, qui les avait dirigés en tout, était à leur tête. Joseph leur parla souvent à l’oreille avec une politesse révérencieuse, tout en regardant en dessous Laubardemont avec une ironie féroce. — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, chapitre XXV, 1826)
- Un soir, à la description révérencieuse de la maison de campagne des Aldobrandi, je m’emportai plus que de coutume et quittai brusquement la salle, presque les larmes aux yeux. — (Julien Gracq, Le Rivage des Syrtes, José Corti, 1951)
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capiteux
- Qui porte à la tête, en parlant des liqueurs fermentées.
- On prépare encore une boisson très-capiteuse et agréable au goût, nommée cidresse, avec les poires, en les brassant avec partie égale de pommes bien mûres. Mais elle passe vîte à l’acescence. — (Précis analytique des travaux de l'Académie royale des sciences, belles-lettres et arts de Rouen, pendant l'année 1824, Rouen : Imprimerie de P. Periaux père, 1825, note 1 de la page 70)
- On m’a indiqué le plus ancien cocher de la ville, dans la fumeuse Kneipe où il boit la bière d’octobre, capiteuse et parfumée. — (Jean Ray, La Ruelle ténébreuse, 1932)
- Simon et Fernand apprécièrent surtout la bouteille de "Rabelais", un vin d'Algérie lourd et capiteux, dont les treize degrés, associés à la température extérieure, ne tardèrent pas à rendre les têtes un peu lourdes. — (Bernard Maurin, La fille de là-bas, Éditions Le Manuscrit, 2005, page 72)
- (Par extension) (Parfumerie) Qui porte à la tête, en parlant d’une odeur.
- Et les fleurs donc !... De grandes campanules bleues, des digitales de pourpre à longs calices, toute une forêt de fleurs sauvages débordant de sucs capiteux !… — (Alphonse Daudet, Lettres de mon moulin, La chèvre de monsieur Seguin)
- Les Américaines ont un faible pour la tubéreuse, une fleur blanche solaire et très capiteuse. — (Le parfum de Béatrice Boisserie, février 2016)
- (Par extension) Qui enivre, en parlant d’une personne ou d'une partie de son corps.
- Muserolle.– Dis donc… tu as une portière très capiteuse… elle est rondelette… J’aime ce genre de beauté. — (Eugène Labiche, Doit-on le dire ?, 1872)
- Non, François ne se troublait pas. Cette jouvencelle aux yeux de paille mûre, cette blondeur capiteuse de la chevelure, cet arôme violent d'un corps en plein épanouissement, le remarquait-il ? — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 33)
- Une « show-girl américaine [...] blonde et capiteuse ». — (Jean-Michel Charlier et Jean Giraud, L’homme qui valait 500 000 $, Dargaud, 1984, page 3, case 5, 48 p. ISBN 978-2-205-04342-0 ISBN invalide)
- À intervalle régulier, le mouvement saccadé de ses bras découvrait la fine toison sous ses aisselles et des effluves capiteux remontaient jusqu’à Gabriel. — (Philippe Morvan, Ours, Calmann-Lévy, page 8, 2018)
- (Par extension) (Musique) Qui enivre, en parlant d’une musique.
- Le mélomane peu sensible à ces considérations sera toujours sûr de trouver chez Korngold un métier solide, des sonorités capiteuses et des mélodies sensuelles. — (Jacques-Emmanuel Fousnaquer, « Erich Wolfgang Korngold », in Musiciens de notre temps depuis 1945, éditions Plume et SACEM, Paris, 1992, page 279)
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laborieux
- Qui travaille beaucoup, qui aime le travail.
- Le P. du Han était fort laborieux, et l'on peut dire qu'il consomma autant d'huile que de vin pendant le cours de sa vie. — (Jean-Baptiste-Joseph Boulliot, Biographie ardennaise ou Histoire des Ardennais, Paris, 1830, vol.2, p. 13)
- C’est aussi l’époque où les écureuils laborieux courent et bondissent partout désespérément, essayant de récolter le maximum de provisions pour tenir durant l’hiver.— (Haruki Murakami, Autoportrait de l’auteur en coureur de fond, 2007)
- Qui est pénible, qui oblige à beaucoup de travail, de fatigue, d’efforts.
- L'hôpital est, en effet, dans l'esprit de la solide bourgeoisie, le « couronnement » naturel d'une vie désintéressée de poète et d'une vie laborieuse de pauvre homme. — (Remy de Gourmont, Le Chemin de Velours - Nouvelles dissociations d'idées, Mercure de France, 1902, éd. 1911, p. 299)
- Cette existence, si laborieuse et si monotone, du marcaire vosgien, au début du XVIIIe siècle, était cependant moins pénible que celle de ses émules de certaines régions des Alpes. — (Pierre Boyé, Les hautes-chaumes des Vosges : étude de géographie et d'économie historiques, Berger-Levrault, 1903, p. 369)
- Certaines thèses avancées par les théoriciens du complot font appel à de nombreux faits troublants que seules de laborieuses analyses poussées pourraient clairement réfuter. — (Louis Dubé, L’argument déterminant et les théories du complot, dans Le Québec sceptique, n° 67, p. 5)
- (Politique) Relatif à la classe sociale des travailleurs.
- C'est ainsi que pour Sheila Delany (1987), La Cité des Dames serait l'œuvre d’une misogyne, d’une réactionnaire pudibonde pro censura et d'une exploitante éhontée de la classe laborieuse. — (Thérèse Moreau, « Promenade en Féminie: Christine de Pizan, un imaginaire au féminin », dans Nouvelles Questions féministes, vol. 22, n°2, Éditions Antipode, 2003, p. 16)
- (Péjoratif) Qualifie les productions de l’esprit où l’effort paraît.
- Style laborieux.
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hernieux
- (Médecine) Relatif à la hernie.
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laqueux
- Qui est de la nature ou de la couleur de la laque.
- Gomme laqueuse.
- Il y a trop de tons laqueux dans ce tableau.
- La Campine, grisâtre au premier plan, glacée de tons laqueux dans le lointain, avec sa tonalité sourde, laissait toute sa valeur à l’atmosphère, que pénétrait un soleil caché pourtant et comme voilé par des superpositions de gaze. — (Théophile Gautier, Ce qu’on peut voir en six jours, 1858, réédition Nicolas Chadun, page 138)
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interosseux
- (Anatomie) Qui est placé entre les os.
- Muscles interosseux, ligaments interosseux.
- Artères, veines interosseuses.
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irrespectueux
- Qui manque au respect, ou qui blesse le respect.
- Le mot de Renan à propos de Louis-Philippe : « Il faut pardonner aux rois leur médiocrité ; ils ne se sont pas choisis » n’est pas nécessairement irrespectueux. — (André Gide, Journal 1889-1939, Bibliothèque de la Pléiade, Éditions Gallimard, 1951, page 353)
- Il se montra fort irrespectueux envers son supérieur.
- Contenance irrespectueuse.
- Propos irrespectueux.
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lieux
- Pluriel de lieu (portion de l’espace).
- Nous nous arrêtons dans ces citations si incomplètes, si difficiles à faire comprendre sans la musique et sans la poésie des lieux et des hasards, qui font que tel ou tel de ces chants populaires se grave ineffaçablement dans l'esprit. — (Gérard de Nerval, Les Filles du feu, Chansons et légendes du Valois, 1854)
- (Vieilli) Toilettes.
- Au bout de deux mois, ça finit par m’ennuyer de passer par ce corridor où il y a des araignées, de pousser la porte des lieux (on dérange toujours quelqu’un), de marcher sur ces gravats qui usent les souliers. — (Jules Vallès, Le Bachelier, G. Charpentier, 1889)
- Vous ne pouvez plus aller aux lieux sans vous croire dans l’obligation de faire une préface ? — (Georges Courteline, Messieurs les ronds-de-cuir, 1893)
- « Au fait, je vais me repiquer, il faut pourtant que cette héroïne serve à quelque chose. Me voilà au bar, je vais aux cabinets.Les cabinets, les lieux, comme on dit. Le lieu. » — (Pierre Drieu La Rochelle, Le Feu follet, 1931)
- La nuit, en allant aux lieux, on trébuche sur les domestiques étendus par terre et ronflant dans les corridors. — (Marguerite Yourcenar, Archives du Nord, Gallimard, 1977, page 337)
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incestueux
- Qui est coupable d’inceste.
- Un homme incestueux.
- Une femme incestueuse.
- On dit de même, surtout en poésie :
- Des mains incestueuses.
- Des regards incestueux.
- Où il y a inceste.
- Amour, commerce incestueux.
- Mariage incestueux.
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pleut
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de pleuvoir.
- Les savoureux jeux de mots sont déclinés en cartes postales, tee-shirts et casquettes : « Rodin des Bois », « Complètement Miró », « Le Titien à sa mémère », « À Bruxelles, il ne pleut jamais mais qu’est-ce qu’il drache », « Oui, mais non » à dégoter au BOZAR SHOP. — (Petit Futé Bruxelles guide un grand week-end, 2013, page 7)
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mécheux
- Qui forme mèche.
- Quand on trouve des navets au marché de la place des Fêtes, ils sont durs ou très mous, avec de la ficelle à l’intérieur. Ils sont mécheux, dit grand-mère. — (Jean Bailleul, témoignage publié dans le recueil Paroles de l’ombre, rassemblé par Jean-Pierre Guéno, 2009, p. 48).
- Des laines mécheuses.
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généreux
- Qui est de nature élevée, noble.
- Se montrer généreux.
- Âme généreuse.
- Si le loup est le plus fort, il déchire, il dévore sa proie ; le chien, au contraire, plus généreux, se contente de la victoire, et ne trouve pas que le corps d'un ennemi mort sente bon ; il l'abandonne pour servir de pâture aux corbeaux et même aux autres loups […]. — (Georges-Louis Leclerc de Buffon, Histoire naturelle des animaux, « Le Loup », in Œuvres, Bibliothèque de la Pléiade, 2007, page 769.)
- Qui est l’indice d’une âme généreuse ; qui part d’une âme généreuse.
- C’était elle qui assumait dans la maison les travaux de l’homme que sa vieillesse lui eût rendus difficiles. Combien de ménagères auraient, d’elles-mêmes, pris cette initiative généreuse ! — (Louis Pergaud, La Vengeance du père Jourgeot, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Offrir cinq cents flacons de vinaigre des quatre-voleurs comme produit désinfectant au bureau de bienfaisance du XIe arrondissement, c'est un acte généreux ; faire savoir qu'il provient de la maison Maille, Robillard, Segond et Cie, cela devient de la réclame […]. — (Ange-Pierre Leca, Et le choléra s'abattit sur Paris - 1832, Albin Michel, 1982, page 199)
- Qui est porté à donner plus qu’il n’est tenu de donner, ou à recevoir moins que ce qu’il a le droit de réclamer.
- Cheikh Gaafar se montra généreux pour la dot et les cadeaux. Il fit célébrer de belles fêtes pour le mariage. […]. Le village entier fut en liesse. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans Trois contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
- Elle collectionne aussi toutes les plaques officielles des rues, et à chaque instant un généreux donateur arrive, apportant des panonceaux ou des affiches. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
- Mais les vivants aujourd'hui ne sont plus si généreux :Quand ils possèdent un mort ils le gardent pour eux. — (Georges Brassens, Les Funérailles d'antan, 1960)
- (Par extension) Qui produit beaucoup.
- Sol généreux, terre généreuse.
- Qui a du corps et qui réconforte.
- Vin généreux : Vin agréable, de bonne qualité.
- (Désuet) Qui est de bonne race, de race noble, qui a le sens de l’honneur. On ne retrouve plus cette acception que dans les expressions poétiques :
- Un lion généreux.
- Un généreux coursier.
- (Par métonymie) Présent en grandes quantités ; volumineux.
- Si Lanfear n’avait pas été là, Graendal serait à coup sûr passée pour un parangon de beauté. Vêtue d’une robe de soie verte au décolleté plongeant, elle arborait entre ses seins généreux un rubis de la taille d’un œuf, et une couronne incrustée de pierres précieuses reposait sur sa longue chevelure blonde. — (Robert Jordan, Les Feux du ciel, traduit par Jean-Claude Mallé, Bragelonne, 2013, ISBN 978-2-35294-664-9)
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pisseux
- Qui a rapport avec la pisse, l'urine.
- Rien qu'à y penser j'ai déjà l'odeur pisseuse des ascenseurs dans le nez ! — (Didier Daeninckx , Cités perdues, Éd. Verdier, 2005)
- (En particulier) Qui est sali avec de l'urine
- Mort au champ d'honneur pour une femme, sous la lune, c'est quand même autre chose que le lit pisseux d'un hôpital. — (Olivier Germain-Thomas , Soleils de cendre, Éd. A. Michel, 1979)
- [...] il lui devenait impossible de continuer à ignorer les hurlements du chiard et où il lui faudrait changer sa couche pisseuse. — (Jean-Pierre Carasso, Jacqueline Huet, Hubert Jr Selby , Last exit to Brooklyn, Éd. A. Michel, 2014)
- (En particulier) Qui a la couleur de l’urine.
- Pendant qu'elles discutent, le blond pisseux disparaît progressivement sous le produit que la coiffeuse étale sur la chevelure à l'aide d'un pinceau. — (Stéphane Hurel, Tatouée du dragon, Éditions Le Manuscrit, 2004, page 78)
- Une bannette collée à la cloison d'un jaune pisseux se repliait pour mieux faire le lit. — (Pasabaco, L'arbre et la racine, en même temps !, Éd. Société des écrivains, 2019)
- (En particulier) Dont la couleur est passée, affadie, ternie, délavée
- Tiens, vois-tu, petite, disait Ginginet, étendu sur le velours pisseux de la banquette, tu ne chantes pas mal, tu es gracieuse. — (Joris-Karl Huysmans, Marthe, histoire d’une fille, 1877)
- J’ai vite arraché mes quatre galons qui faisaient pitié, les pauvres, tant ils étaient fanés, rougeâtres, pisseux… et me voilà libre ! — (Jules Vallès, L’Insurgé, G. Charpentier, 1908)
- Il avait une redingote pisseuse, trop large à la taille, trop étroite aux épaules ; et un chapeau de soie qui semblait un gibus greffé sur un bicorne. — (Jules Romains, Les Copains, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 70)
- Dans une sorte d’alcôve, sur un divan pisseux, trois filles se tenaient enlacées. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- Au village de Claquebue naquit un jour une jument verte, non pas de ce vert pisseux qui accompagne la décrépitude chez les carnes de poil blanc, mais d’un joli vert de jade. — (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 5)
- (Par extension) Sale, crasseux, défraîchi, sans que cela ai un quelconque rapport avec la présence d'urine.
- […] Rancy en particulier. On se rend alors compte où qu’on vous a mis. Les maisons vous possèdent, toutes pisseuses qu’elles sont, plates façades, leur coeur est au propriétaire. — (Louis-Ferdinand Céline (Louis-Ferdinand Destouches), Voyage au bout de la nuit, Denoël et Steele, Paris, 1932 (réédition Gallimard, Folio #28, 2019, page 296)
- Le foyer Sonacotra était un petit immeuble pisseux des années soixante-dix, aux fenêtres déglinguées, de longues traînées de rouille qui dégoulinaient des toits. — (Pierre-Jean Remy, État de grâce, Éd. A. Michel, 2012)
- (Par analogie) Par analogie à la couleur claire de l'urine, de dit de choses très diluées.
- [...] et il restaient là jusqu'au matin à s'agiter , à taper des pieds, à se raconter des blagues,à boire du café pisseux et à se dire que ce purgatoire allait finir, qu'il y aurait bientôt la relève, laquelle (soit dit en passant) ne vint jamais. — (Jean-Pierre Milovanoff, L'offrande sauvage, Éd. Grasset, 2008)
- Guylain qui mangeait et buvait autre chose que des céréales fadasses accompagnées de thé pisseux, [...]. — (Jean-Paul Didierlaurent, Le Liseur du 6h27, Éd. Au diable vauvert, 2014)
- N'empêche que c'est en l'honneur de Chris que nous buvons ce vin pisseux. Depuis que les Bordelais ont frelaté leur mélange pour nous filouter, le diable m'emporte si je dépense jamais une maudite cenne pour du vin hexagonal ! — (Gérard Bessette, La garden-party de Christophine, Éd. Québec/Amérique, 1980)
- (Canada) (Péjoratif) Peureux → voir pisser ou faire dans son froc pour le sens.
- Il n’ira jamais, il est trop pisseux.
- Caractérise un animal d'élevage dont la viande de boucherie laisse exsuder beaucoup d'eau pendant la cuisson.
- [...] porc dont les muscles apparaissent décolorés et laissent facilement exsuder un abondant suc musculaire. Ces carcasses que dans leur langage les charcutiers appellent du porc « pisseux » sont fortement dévalorisées car elles se prêtent très mal à la salaison et donnent des produits de qualité médiocre. — (Recueil de médecine vétérinaire, Éd. Vigot, 1957, volume 133, page 299)
- Vous vous demandez parfois aussi pourquoi votre jambon ou votre côtelette de porc, par exemple, ont un aspect pâle, suintant, « pisseux » (c'est le terme technique). — (Gerald Messadié, L'alimentation suicide, Éd. Fayard, 1973)
- Il y avait autant d'écart qu'entre une tranche de bœuf charolais et un rôti pisseux de baby-beef, gavé à la farine de poisson poison. — (Journal l'Exppress, 1986)
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envieux
- Qui a de l’envie, qui est sujet à l’envie.
- Il est envieux de ma bonne fortune.
- Envieux du bien d’autrui.
- Un esprit envieux.
- Un regard envieux.
- – Pourquoi être envieuse ? Je comprends pas qu’on soit envieuse du moment qu’on a sa part… pas vrai, Rose ? — (Léon Frapié, La bonne visite, dans Les contes de la maternelle, éditions Self, 1945, page 41)
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dieu
- (Religion) Être surnaturel objet de déférence d’une religion.
- Rôde-t-il de par l’univers je ne sais quel dieu de la malédiction et du carnage ayant pouvoir à de certaines heures d’arracher de la vie les fils aînés de la famille humaine taillés pour lui faire obstacle ? — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
- Mais le diable a soufflé là-dessus, de son haleine fiévreuse et empestée, et les pires billevesées ont pris leur vol. L’homme a inventé les dieux et il a créé l’amour avec son cortège de sensibleries ridicules ou criminelles. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 118)
- Malheur dieu pâle aux yeux d’ivoireTes prêtres fous t’ont-ils paréTes victimes en robe noireOnt-elles vainement pleuréMalheur dieu qu’il ne faut pas croire. — (Guillaume Apollinaire, « La Chanson du mal-aimé » in Alcools, 1913)
- Vivre comme un dieu exige que l’on cesse de croire aux dieux. Ainsi, la leçon des épicuriens est que la philosophie change les hommes en dieux en leur enseignant qu’il n’y a pas sur cette terre d’autres dieux qu’eux-mêmes dès lors qu’ils auront cessé de croire et vainement d’espérer. — (Robert Redeker, Les épicuriens, professeurs de liberté, dans Marianne du 5 au 11 février 2011, p.72-73)
- (Sens figuré) Celui qui est l’objet d’un grand enthousiasme, d’une vénération profonde, d’une vive reconnaissance, d’un extrême attachement.
- Goldsmith, l’auteur d’Obermann, Charles Nodier, Maturin, les plus pauvres, les plus souffrants étaient ses dieux; elle devinait leurs douleurs, elle s’initiait à ces dénûments entremêlés de contemplations célestes, elle y versait les trésors de son cœur; […] — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- (En particulier) Personne qui démontre un talent exceptionnel dans un domaine particulier.
- Il est le dieu du jazz.
- (Islam) Être ou objet adoré.
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harengueux
- (Marine, Pêche) Bateau spécialisé dans la pêche du hareng.
- Nos harengueux repeints en gris, flanqués sur la coque d’un numéro d’immatriculation, deux lettres et deux chiffres, partageaient les bassins avec la deuxième escadre légère, des sous-marins, les torpilleurs de la Dover Patrol. — (Michel Caffier, Corne de brume, 2011)
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glorieux
- Qui donne de la gloire.
- Combat glorieux. - De glorieuses fatigues. - De glorieux travaux. - Je ne vois dans cette action rien de glorieux.
- Il a fait une fin glorieuse. - Préférer une mort glorieuse à une longue vie. - Une journée glorieuse.
- Qui s’est acquis de la gloire.
- Cette allusion à de glorieuses journées historiques guatémaltèques que les Européens n’ont jamais consenti à prendre au sérieux, il y en aurait trop, n’impressionna pas Hernandez. — (Georges Arnaud, Le salaire de la Peur, 1950)
- (Religion) Qui possède la gloire céleste.
- […]; - le chrétien, déjà régénéré par le baptême […] attend le retour glorieux du Christ qui brisera la fatalité satanique et appellera ses compagnons de lutte dans la Jérusalem céleste. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, 1908, page16)
- La translation du corps de l’évêque myroblyte, de Myre à Bari où il repose depuis le 9 mai 1087, n'a pas interrompu le précieux charisme, le tombeau de saint Nicolas n'a point cessé d'être glorieux, et, comme tout pèlerin de Bari peut le voir de ses yeux, la « manne » ou liqueur miraculeuse continue à découler de ses ossements. — (Eugène Marin, Saint Nicolas: évêque de Myre (vers 270-341), Paris : Librairie Victor Lecoffre, 1917, page 143)
- (Par extension) Qui se fait honneur, qui tire vanité de quelque chose.
- Il se rappelait les traits des jeunes femmes qui avaient cédé, à son charme, ou à ses cadeaux; il souriait, dans le noir, glorieux et vain. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans "Trois contes de l'Amour et de la Mort", 1940)
- Des hauteurs de Bon-Secours on distingue, dans la brume, la glorieuse cathédrale comme un dreadnought à l'ancre, comme une caravelle fantastique dominant une flotte enfumée. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Bernard sourit, hocha la tête et, glorieux de son vêtement coupé dans une étoffe cannelle de mauvais goût, m'offrit une cigarette. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- (Vieilli) (Péjoratif) Qui est vaniteux ; qui est imbu de lui-même.
- Mon père me demande : Lequel veux-tu des deux ?Je n'en veux point de riches, ils sont trop glorieux.Je veux mon amant Pierre, son cœur est généreux. — (Misère et Bonheur, chanson traditionnelle champenoise, recueillie et titrée ainsi par Prosper Tarbé dans les Romancero de Champagne, tome 2, Reims : chez P. Dubois, 1863-1864)
- Mais la plus forte tête du salon jaune était à coup sûr le commandant Sicardot, le beau-père d’Aristide. Taillé en Hercule, le visage rouge brique, couturé et planté de bouquets de poil gris, il comptait parmi les plus glorieuses ganaches de la grande armée. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, ch. III ; réédition 1879, page 93)
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rouvieux
- (Médecine vétérinaire) Maladie cutanée du cheval, sorte de gale qui se montre ordinairement dans les plis de l’encolure, près de la crinière, et qui cause la chute du crin et du poil.
- (Par analogie) Gale invétérée des chiens.
- Ce cheval, ce chien a le rouvieux.
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pellagreux
- Qui a rapport à la pellagre, qui est atteint par cette maladie.
- Sans discuter les détails, ces cas étaient caractérisés par un syndrome pellagreux viscéral très réduit. — (Société de biologie (Paris, France), Comptes rendus des séances de la Société de biologie et des ses filiales, 1936)
- Cʼest une bête effilée, pellagreuse, au ventre creux et aux reins tordus. — (Emma Locatelli, Les haines pures, 2013)
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affreux
- Qui cause ou qui est propre à causer de la frayeur, de l’effroi.
- Le divorce entre la production et les producteurs va créer une économie abstraite, entièrement inconnue au Moyen Âge, et qui favorisera le développement de la plus affreuse pauvreté. — (André Maurois, Histoire de l’Angleterre, Fayard & Cie, 1937, p. 590)
- Quand il voyait, sur le sable des allées un piquet de chat, il entrait aussitôt dans une colère affreuse. — (Octave Mirbeau, Contes cruels : Mon oncle)
- Le temps se modère un peu; la mer toujours affreuse; le navire se comporte toujours très-bien, la mâture ne bouge pas quoique le navire tangue beaucoup , […]. — (Les feux flottants, dans le Magasin pittoresque, 1868, vol.36, p.118)
- Que je le plains, pécheur, en ton heure dernière !Les maux les plus affreux sont amassés sur toi ;Le noir enfer, séjour rempli d’effroi,T’attend au bout de la carrière. — (Mort du pécheur, dans Félix Dupanloup, Manuel des petits séminaires et des maisons d’éducation chrétienne, 1844, 2e édition, page 106)
- (Par hyperbole) Qualifie une personne d’une grande laideur ou une chose très désagréable.
- Avez-vous été à l’Odéon, monsieur, me dit-il, et avez-vous remarqué que les femmes qui viennent là sont les plus affreuses créatures du monde ? — (Octave Mirbeau, Contes cruels : La Tête coupée)
- Avant la paix d’Amiens, cet Anglais avait résolu le problème de couvrir le buste sans assommer le corps de cet affreux carrick qui finit aujourd’hui sur le dos des vieux cochers de fiacre ; mais comme les fines tailles sont en minorité, la mode du spencer pour homme n’eut en France qu’un succès passager, quoique ce fût une invention anglaise. — (Honoré de Balzac, Le Cousin Pons, 1847)
- (Sens figuré) Qualifie une personne fort dépravée, capable des actions les plus noires, les plus viles. — Note : Se dit souvent au sens moral.
- Leur sort est affreux.
- C’est affreux à voir, à dire.
- (Sens figuré) Qualifie ce qui peut susciter une grande pénibilité ou une extrême douleur.
- Dès le début du XXe siècle, un avocat de Rocroi, François Cazin, constatait : « Souvent, j’ai vu la brigade de service sortir de Rocroi pour aller se mettre en embuscade dans les lieux les plus cachés et les plus difficiles et par les temps les plus affreux. […] » — (Jacques Lambert , « Un douanier ardennais, inventeur astucieux, Jean Victor Risse », dans Le Journal du confinement, du mercredi 24 juin 2020, Charleville-Mézières : Éditions Terres Ardennaises)
- C’est une ingratitude affreuse, une affreuse calomnie. — Il est affreux de calomnier cet homme. — Il était dans une affreuse misère.
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hébreu
- (Linguistique) Langue sémitique, langue officielle d’Israël.
- La langue hébraïque était ici l’instrument capital, puisque, des deux Bibles chrétiennes, l’une est en hébreu et que, même pour le Nouveau Testament, il n’y a pas de complète exégèse sans la connaissance de l’hébreu. — (Ernest Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, Calman-Lévy, Paris, 1883, page 286)
- L’étude de l’hébreu est, par ses leçons, singulièrement facilitée. Je suis tombé de surprise quand je me suis trouvé en présence de cette langue si simple, sans construction, presque sans syntaxe, expression nue de l’idée pure, une vraie langue d’enfant. — (Ernest Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, Calman-Lévy, Paris, 1883, page 287)
- Ben Yehuda fonde la première famille hébréophone du monde moderne, ayant pris la décision d’élever en hébreu les enfants que lui donne son épouse, rencontrée autrefois à Polotsk. — (Claude Hagège, Halte à la mort des langues, Éditions Odile Jacob, 2000, page 309)
- Tandis qu’un banquier néoplatonicien régnait sur Florence, le jeune comte de Concordia, Pic de la Mirandole (1463-1494), s’initiait à l’hébreu, à l’araméen et se faisait traduire par l’énigmatique Flavius Mithridate, juif sicilien […] — (Chaim Wirszubski, Pic de la Mirandole et la cabale, traduction de Jean-Marc Mandosio, éditions de l’Éclat, Paris & Tel-Aviv, 2007)
- (Familier) Ce qu’on se reconnaît incapable de comprendre.
- Évidemment Fantômas, le criminel, les aventures, la police et le reportage, cela devait être pour eux de l’imaginaire, du roman, de l’hébreu ! — (Pierre Souvestre et Marcel Allain, Fantômas, L’Agent secret, tome 1, collection Bouquins, Éditions Robert Laffont, 1911, page 958)
- Tout cela, c’est de l’hébreu pour moi.
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orageux
- Qui cause, qui annonce l’orage.
- Le temps, le ciel est orageux.
- Qui est sujet aux orages.
- Une fois engagé dans ces mers orageuses et ignorées, sa perte était certaine. Une tempête jeta dix-sept navires sur la côte d’Irlande […] — (Frédéric Zurcher et Élie-Philippe Margollé, Les Naufrages célèbres, Hachette, Paris, 1873, 3e édition, 1877, page 13)
- La Hollande était un pays presque inhabitable. C'étaient de vastes lacs orageux, semblables à une série de mers. — (Edmondo de Amicis, La Hollande, 1878)
- Qui est troublé par l’orage.
- Nous avons eu une saison, une journée, une soirée, une nuit orageuse.
- Juillet avait été particulièrement chaud et orageux et ce premier jour d’août ne le contredisait pas. — (Eugène Choloux, Crécerelles: terre des Mauges, 1999)
- (Sens figuré) Qui est troublé, tumultueux, sujet aux agitations du cœur.
- La véritable affaire n’était pas encore commencée. On n’entendait ni les cris antidynastiques qui étaient attendus ni le grondement orageux de La Marseillaise. — (Ivan Tourgueniev, L’Exécution de Troppmann, avril 1870, traduction française de Isaac Pavlovsky, publiée dans ses Souvenirs sur Tourguéneff, Savine, 1887)
- Après de nombreuses séances orageuses, on finit cependant par décider la création de tabors chérifiens dans les ports ouverts. Ces forces ne devaient pas excéder 2.500 hommes au total […]. — (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les éditions de la porte, 1947, page 150)
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neigeux
- Qui est chargé ou couvert de neige.
- Le paysage était d'une indicible grandeur. De tous côtés surgissaient des montagnes plongeant à pic dans la mer, tandis que leurs cimes neigeuses se perdaient dans les nuages; […]. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 31)
- Il s’émerveille des beautés de la nature; des vergers riches d'arbres fruitiers, des vignes étagées sur les pentes situées au midi, des forêts verdoyantes qui drapent les pentes, douces d'abord puis abruptes, des vallées dominées par les massifs rocheux couronnés, encore à cette saison, par les sommets neigeux. — (François Peyrot, Les Vaudois, vol. 1: Les Colporteurs de L’Évangile, L'Âge d'Homme, 1988, page 9)
- (Par extension) Abondant en neige.
- On mesure environ 200 jours de pluie annuels. La période neigeuse, rarement importante, peut s'étendre de novembre à avril. — (Petit Futé Bruxelles 2015, page 10)
- Fraîche en été, chaude en hiver, elle fumait dans les temps neigeux et par les grands froids, alors que partout ailleurs une glace épaisse emplissait les pièces d'eau du pays. C’était là que la bonne fée prenait ses bains et faisait ses ablutions. — (A. Madelaine, Au bon vieux temps: récits, contes et légendes de l’ancien Bocage normand, Delesques, 1907, page 315)
- Ainsi , une automne belle est suivie d'un hiver neigeux avec beaucoup de vents, ou du moins d’un printemps pluvieux. — (Pierre Étienne Morin, Mémoires composés au sujet d'une correspondance météorologique : Premier mémoire, Paris : chez Treuttel & Wurtz, chez Bachelier & chez Carrillan-Goeury & Nevers : chez Bonnot, 1827, page 29)
- Qui a l’aspect de la neige.
- Puis Mouley Abdelaziz paraît, vêtu de blanc neigeux, immobile comme une idole sur un superbe coursier noir caparaçonné de vert et d'or, […]. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 108)
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nauséeux
- Qui provoque des nausées.
- La science ordonne d’avaler les remèdes les plus amers ou les plus nauséeux, nous avalons ; elle conseille de changer quelque chose à nos habitudes, nous refusons. — (Hector Malot, Un mariage sous le Second Empire, 1873)
- Nous nous faisons servir du pain, un saucisson plat [...] et des œufs frits dans une huile un peu nauséeuse. — (André Gide, Journal 1889-1939, Bibliothèque de la Pléiade, Éditions Gallimard, 1951, page 315)
- — Nous approchons ! nous approchons ! Je sens l’odeur de la caserne. Mon nez me dénonce le mélange nauséeux de la sueur, du cuir et du coaltar ! Humez cette haleine ! Flairez ce vaste pet ! Ne croiriez-vous pas que monte le soupir d’une bouche d’égout en hiver ? Non… c’est moins douceâtre, moins alangui, plus viril… — (Jules Romains, Les Copains, 1922, réédition Le Livre de Poche, pages 120-121)
- Pourtant, la BBC présentait tout récemment un énième reportage sur les atrocités que subissent les Ouïghours, les camps d’internement dans lesquels ils sont torturés, les viols collectifs, la stérilisation obligatoire, les travaux forcés et la surveillance orwellienne. Ce qu’on y apprend est nauséeux, sinon carrément insupportable. — (Nathalie Elgrably-Lévy, Ouighours: des États brillent par leur inaction, Le Journal de Québec, 12 février 2021)
- Qui a des nausées.
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miséricordieux
- Qui a de la miséricorde ; qui est enclin à la miséricorde.
- Il songeait à la Vierge […]. Par delà les âges, Elle demeurait l’éternelle orante et l’éternelle suppliée ; miséricordieuse et reconnaissante, à la fois ; miséricordieuse pour ces infortunes qu’Elle allégeait et reconnaissante envers elles. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- La chose la plus miséricordieuse en ce bas monde est l’incapacité de l’esprit humain à mettre en corrélation toutes les informations qu’il contient. — (H. P. Lovecraft)
- L’enfer prouve que Dieu n’est ni bon, ni miséricordieux. — (Sébastien Faure, Douze preuves de l'inexistence de Dieu, conférence de 1908)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.