Dictionnaire des rimes
Les rimes en : lestrade
Mots qui riment avec "ade"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "lestrade".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ade , ades , oide , oides et ad .
-
dégoulinade
- Liquide pâteux ou visqueux qui s'écoule lentement.
- C’est quoi ça? s'exclama-t-elle, montrant du doigt une dégoulinade de vomi qui séchait sur la manche. — (Sylvain Meunier, Lovelie D'Haïti, Éditions La courte échelle, 2003).
- Trace laissée par la coulure de ce liquide.
- « Tu feras un excellent garçon de café, me confia le vieil homme en vérifiant l’état de son verre plein à ras bord sans aucune dégoulinade. — (Kaléidoscope)
- (Sens figuré) Excès dans un sens péjoratif.
- Ce film est une dégoulinade de bons sentiments.
- La dégoulinade de choix, impossible de trouver quelque chose simplement, il y a vingt mayonnaises, trente huiles d’olive, cent types de yaourts différents. — (Christophe André, Les états d’âme: un apprentissage de la sérénité, Éditeur Odile Jacob, 2009)
-
tardigrade
- (Zoologie) Taxon de panarthropodes au corps très petit (0,5 à 1,5 mm), cylindrique, couvert d'une cuticule, avec 4 paires de petites pattes munies de griffes et qui sont présents en milieu humide et en mer, se nourrissant de végétaux tels les mousses et les lichens.
- Les tardigrades ont la propriété de se dessécher sans périr et reviennent à la vie, comme les rotifères.
- (Désuet) Famille de mammifères qui n’ont pas de dents incisives, dont les doigts sont réunis jusqu’aux ongles et qui sont remarquables par la lenteur de leurs mouvements.
- On dirait que tu te souviens aujourd’hui d’avoir été le plus grand tardigrade de la création. — (George SAND, Laura. Voyages et impressions, Paris, Calmann-Lévy, 1881, Laura.Voyage dans le cristal (1e édition 1864), I, p. 31.)
-
mitraillade
- Tir, décharge d'armes à feu en rafales.
- Des isolés tirent toujours.À 22 heures, forte mitraillade. — (Édouard Bled, « Mes écoles », Robert Laffont, 1977, page 322.)
-
embrassade
- Action de deux personnes qui s’embrassent.
- Il y avait quelque chose d’enivrant dans ces embrassades fréquentes, données et reçues, qu’on aurait pris tous les passans pour des voyageurs qui revenaient d’une terre étrangère, et qui revoyaient la patrie. — (Alexandre Dumas, La Vendée après le 29 juillet, La Revue des Deux Mondes T.1, 1831)
- Pour comprendre le bonheur que nous éprouvions à embrasser notre vache et à être embrassés par elle, il faut se rappeler que ni Mattia ni moi, nous n’étions gâtés par les embrassades : notre sort n’était pas celui des enfants choyés, qui ont à se défendre contre les caresses de leurs mères ; et tous deux cependant nous aurions bien aimé à nous faire caresser. — (Hector Malot, Sans famille, 1878)
- Tout d’abord, rappeler à l’entrée de chaque bureau de vote, à l’aide d’un écriteau, quelles sont les « mesures barrières » à adopter pour ne pas répandre le virus : « saluer sans se serrer la main, éviter les embrassades, se laver les mains très régulièrement, tousser ou éternuer dans son coude », etc. — (« Les municipales à l’heure du coronavirus », dans Le Monde, 10 mars 2020 [texte intégral])
-
caronade
- (Histoire, Marine, Militaire) Sorte de canon gros et court, moins lourd mais de même calibre que ceux qui servaient alors, surtout en usage dans la marine de guerre.
- Tonnerre ! s’écria le général, comme c’est pointé ! Ils ont des caronades faites exprès. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Le cuivre des caronades étincelait comme de l’or, les planches luisaient comme le palissandre du meuble le mieux verni. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, 1840, édition Charpentier, 1859)
-
estrapade
- Supplice qu’on faisait subir à un condamné, en l’élevant en haut d’une longue pièce de bois, les mains liées derrière le dos avec une corde qui soutenait tout le poids du corps, puis en le faisant tomber avec force jusqu’à quelques décimètres du sol, dans l’eau, parfois dans un bucher. Cela lui disloquait les bras.
- Le monde venait de subir le supplice de l’estrapade : soulevé par de grands espoirs au sortir de la guerre froide, il était tombé de très haut.— (Stephen Smith, La Ruée vers l’Europe, Grasset, 2018, page 67)
- L’estrapade, ou les baptêmes de feu consistaient à suspendre un protestant au-dessus d'un bûcher, à le plonger à différentes reprises dans la flamme en abaissant et en relevant la corde. — (François-René de Chateaubriand, Études historiques, 1831)
- (Sexualité) — Notre étreinte fut foudroyante. Il me gougnotta le cul, en fit ce que l’estrapade avait omis de commettre, et je plantai moi-même les ongles dans ses cicatrices qui versèrent à nouveau leur nectar. — (Céline W. Barney, Guillotine !, collection Gore, n° 95, Fleuve Noir, 1989, chapitre 10)
- (Par métonymie) Potence.
- Ah! te voilà enfin, gibier d’estrapade ! s’écria le capitaine en frappant du poing sur la table. — (George Sand, Les Beaux Messieurs de bois-doré, 1868, page 140)
- (Gymnastique) Action de se suspendre par les mains à une corde et de faire passer le corps entre les deux bras écartés.
- Les écarts et les estrapades gymnastiques de mon avocat. — (Charles Nodier, Fée Miettes, 1831)
-
cornade
- Coup de corne.
- Au péril de cent mille cornades, je combats des taureaux.
- J’en ai parlé avec mon frère qui avait subi une cornade ; il m’a dit qu’effectivement il était, lui aussi, dans ce moment de calme, qu’il était assez serein. — (Carlos Pereira, Jocelyne Porcher, Toréer sans la mort ?, 2011)
-
ruade
- Action d’un cheval, d’un mulet, etc., qui lance vivement en arrière les pieds de derrière, en s’appuyant sur les pieds de devant.
- Alors les chevaux, excités par les coups de fouets des chasseurs, se précipitèrent dans toutes les directions en hennissant et en lançant des ruades. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
- Pour l’essai des chevaux appareillés, les ruses des maquignons ne sont pas moins variées ; ainsi le plus paresseux est mis sous verge ; […] ; le croupionnement peut être évité, la ruade amoindrie par les courroies dites rueuses, […]. — (Gabriel Maury, Des ruses employées dans le commerce des solipèdes, Jules Pailhès, 1877)
- (Sens figuré) (Familier) Brutalité inattendue d’homme grossier et emporté.
- peyrelevade
-
alidade
- Règle mobile qui tourne sur le centre d’un instrument avec lequel on prend la mesure des angles.
- […] on procéda à ce relèvement au moyen d’un niveau spécialement construit à cet effet, formé d’une alidade mobile autour d’une charnière placée au sommet d’une équerre en bois. — (Jules Verne, Aventures de trois Russes et de trois Anglais, 1872)
- Je passe donc la nuit dans cet observatoire où je pointe l’alidade du triangle de visée sur les lueurs des canons boches. — (Guillaume Apollinaire, lettre à Madeleine Pagès du 30 août 1915)
- Vaste et vide comme, à l’aube, une salle des pas perdus, la passerelle était vitrée sur toute sa périphérie. Sous le contrôle somnolent d’un officier, deux timoniers s’y relayaient toutes les quatre heures devant les consoles, sondeurs et radars, l’œil rivé sur l’alidade de visée. — (Jean Echenoz, Je m’en vais, Les Éditions de Minuit, Paris, 1999, page 34)
-
bastonnade
- Volée de coups de bâton.
- Le 7 septembre 1700, le major lui fit donner une bastonnade de soixante-seize coups de la corde goudronnée et trempée à la mer. Le lendemain, il lui fit donner une seconde bastonnade de quarante-un coups, lui disant : « À demain, à demain ; songe à ce que tu auras à faire. » — (Journal des galères, dans le Bulletin historique et littéraire, Paris, 1869, vol.18, page 237)
- Dans les premiers âges historiques, on ne voit pas seulement les maîtres frapper et fouetter leurs esclaves ; les rois eux-mêmes administrent le supplice de la bastonnade. — (La bastonnade et la flagellation légales, dans Le Magasin pittoresque, 1854, vol.8, page 54)
- Qu’est-ce que c’est que cette batterie où vous avez contus de bastonnade un petit vicomte Albert de Ramonchamp ? — (Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, 1831)
-
carbonade
- (Cuisine) Variante orthographique de carbonnade.
- Chez les bouchers, quand la vieille Annou demandait une carbonade, l’étalier lui riait au nez ; il ne savait pas ce que c’était une « carbonade », ce sauvage !… — (Alphonse Daudet, Le petit chose, 1868, rééd. Le Livre de Poche, page 19)
- Je comprends pourquoi on ne trouve pas de cassoulet ni de carbonade flamande aux USA. — (René Goscinny, Strapontin - Ruée vers l’ivoire, 1961, réédition Le Lombard, 1998, page 100)
- Les bières brunes s'associent pour un accord de caractère avec des rognons grillés ou un civet de marcassin, sans oublier la fameuse carbonade, du boeuf en sauce à base de bière. — (Olivier Bompas, On pousse et ça mousse !, journal Le Point, n° 2222, 9 avril 2015, page 132)
-
pochade
- (Peinture) Croquis enlevé de verve et destiné à fixer une impression.
- Ce n’est qu’une pochade.
- Les petites filles ont des bonnets aussi développés que ceux de leurs grand-mères, ce qui leur donne l’air de ces gamins turcs à tête énorme et à corps fluet des pochades de Decamps. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
- Son regard, errant sur les murs jaunis, s’arrêtait à des pochades familières, à des tableautins sans cadres. — (Colette, Le toutounier, 1939)
- (Par analogie) (Littérature) Œuvre rapide et seulement ébauchée.
-
grillade
- (Cuisine) Action de griller, manière d’apprêter certains morceaux de viande ou de poisson en les grillant.
- Mettre des tranches de filet de bœuf à la grillade.
- Se dit aussi de personnes.
- Non, non, j’ai pris sur-le-champ la résolution d’aider à quelque bonne œuvre, comme à la grillade d’une sorcière, à un combat judiciaire ou à quelque service pareil, et voilà pourquoi je suis ici. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
-
rigolade
- (Familier) Action de rire, de s'amuser librement.
- Dans cette foule de jeunes gens, hommes et femmes, partout le sérieux, la décence; pas le moindre soupçon de rigolade bête ou vulgaire, de gaudriole, de grivoiserie, ni même de flirt. On respire partout une sorte de ferveur joyeuse. — (André Gide, Retour de l'U.R.S.S. - 1936)
- Vois-tu, dans le monde entier, question rigolade et satisfaction, il n'y a que Paris qui compte, et dans Paris, Montmartre. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- En l’air, au-dessus de la jeune fille américaine, il y avait un écriteau avec écrit « HOT DOG ». J’ai dit que ça voulait dire « CHIEN CHAUD » et que c’était marrant, parce que les Américains, c’est toujours la rigolade, Laurel et Hardy, tout ça. — (François Cavanna, Lune de miel, Gallimard, 2011, collection Folio, page 173)
- (Par extension) Chose peu sérieuse.
- Ce n'est pas moi qui traiterais la Révolution comme une rigolade, et qui promènerais le drapeau de nos pères comme un jouet — (Jules Vallès, Le Bachelier, 1881)
- Tout le monde sait derrière les comptoirs, surtout en province, que les études d’un peintre, par exemple, ne sont qu’une vaste rigolade. Pour ce qui est des commencements littéraires d’un poète, c’est bien autre chose et on doit se garder d’y faire allusion devant les jeunes filles. — (Léon Bloy, Exégèse des Lieux Communs, 1902)
- Chose aisée à faire ou à supporter.
- Réparer ça, c'est de la rigolade, je te le fais en cinq minutes!
- — On se pèle le cul en Scandinavie, tu sais, ajouta Wilhelm. Les hivers de Weimar, c'est de la rigolade à côté des nôtres. — (Johana Gustawsson, Block 46, éd. Bragelonne/Milady, 2016)
-
défilade
- (Marine) Action de défiler.
- (Sens figuré) (Familier) Il se dit de morts arrivant coup sur coup dans une compagnie.
- La défilade commence.
- Défilé.
- Vient ensuite une défilade de signatures qui n'en finit plus. — (« Autour d'une protestation » in Le Gaulois, 5 mars 1894)
-
mouclades
- Pluriel de mouclade.
-
turlupinade
- (Histoire de la littérature) Genre de farce grossière jouée par les trois acteurs Turlupin, Gros-Guillaume et Gaultier-Garguille en France au XVIIe siècle.
- L'homme au nez pointu, qui paraissait être le chef de ce trio, c'est-à-dire Legrand, c'est-à-dire Turlupin, reprit : " [...] Pour assister à nos turlupinades, il en coûtera à chacun deux sols six deniers. — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- (Courant) Plaisanterie vulgaire, mauvais jeu de mots.
- Sur ce qu’il répétait toujours, « Je veux être tondu si j’avance rien de faux », le père Garasse, dont on connaît le style grossier et les turlupinades, lui répliquait : « Oui, vous serez tondu, et c’est moi qui serai votre barbier ». — (Augustin Simon Irailh, Querelles littéraires, t. 3, 1761, p. 231)
- Non, monsieur ! J’en suis las, moi, des enterrements, et des catastrophes soudaines, et des ruptures d’anévrisme, et des gouttes qui remontent au cœur, et de toute cette turlupinade de laquelle on ne saurait dire si elle est plus grotesque que lugubre ou plus lugubre que grotesque ! — (Georges Courteline, Messieurs les ronds-de-cuir, 1893, 1re partie, chap. 2)
- Autant autrefois on la punissait pour la moindre faute, autant maintenant on fermait les yeux sur ses plus audacieuses turlupinades d’écolière. — (Alphonse Momas, La Chute des vierges, 1907, chap. 8)
-
varades
- Forme dérivée de vara.
-
thyiade
- Variante de thyade.
- Un chef de guerre, voyant autour de lui la peur ravager les cœurs, se fait posséder par Arès, personnification de l'ardeur guerrière, en appelant à la bataille, tel un bacchant, tel une thyiade en délire. — (Revue des études grecques, Volumes 71 à 72, Édition Ernest Leroux, 1958)
-
canonnade
- Tir simultané de plusieurs canons.
- La canonnade de Valmy retentissait encore à l’heure où se réunissait la Convention nationale, le 21 septembre 1792. — (Ch. Rémond, Les trois Républiques et les trois Carnot Paris : chez Georges Maurice, 1881, page 32)
- Vers huit heures, la canonnade est si violente que la brume se lève. — (Jean Giraudoux, Retour d'Alsace - Août 1914, 1916)
- Les Français qui étaient sortis de l'Argonne, avaient occupé la colline de Valmy d'où ils canonnèrent les Prussiens. Brunswick dut livrer contre eux une bataille à front renversé ; il fut surpris par l'allant des Français et la vigueur de leur canonnade. — (Guy Cabourdin, Yves Burnand, Encyclopédie illustrée de la Lorraine: Histoire de la Lorraine, vol.2, 1992, page 30)
- (Sens figuré) Suite d'éléments servant à faire une attaque.
- Un moment désarçonnés par une attaque aussi inattendue, ils répliquent par une canonnade de cinq articles signés « Un ultramontain ». — (Patrice Groulx, François-Xavier Garneau – Poète, historien et patriote, Montréal, Boréal, 2020, p. 155)
-
rebuffade
- Attitude de refus brutal d’une demande ou d’une attente.
- Il m’a dit les larmes aux yeux que son assuidité au presbytère lui valait beaucoup de rebuffades, de railleries. — (Georges Bernanos, Journal d’un curé de campagne, 1936, réédition Le livre de poche, 1968, page 87)
- J’aime à trouver, quand je rentre, quelqu’un qui me connaît, qui a subi mes rebuffades et ne me pose pas de questions. — (Paul Lévy, Ouragans, 1959, page 106)
- La décision de Barack Obama de renoncer à un sommet prévu entre l’Union européenne et les États-Unis, au printemps, constitue une rebuffade de plus pour les Européens. — (Ouest France n° 19897, 3 février 2010, page 2)
- Je subis notamment quelques rebuffades de retraités anglais (ce qui n’était pas très grave, on ne peut jamais être bien accueilli par l’Anglais, l’Anglais est presque aussi raciste que le Japonais dont il constitue en quelque sorte une version allégée). — (Michel Houellebecq, Sérotonine, Flammarion, 2019, pages 33-34.)
- Je lui ai tendu une perche en lui demandant directement, et j'ai essuyé une rebuffade, puis une pirouette. — (site forum.psychologies.com)
-
vade
- (Vieilli) (Rare) Mise au jeu.
- Quand l’on est à la dernière ronde, la vade ne peut être moins de dix jetons, reste ou non reste. — (Jeu de prime de Lyon, 1693)
- Faire vatout en termes de jeux, c'est faire la vade ou le renvoi de tout ce qu'on a devant soi. — (Nouveau dictionnaire universel des arts et des sciences, français, latin et anglais : contenant la signification des mots de ces trois langues et des termes propres de chaque état et profession: avec l'explication de tout ce que renferment les arts et les sciences, T. 2 / trad. de l'anglais de Thomas Dyche ; par le P. E. Pézenas et l'abbé J.-F. Féraud, Thomas Dyche, Avignon, 1756)
- (Par extension) (Vieilli) Intérêt, participation dans une affaire.
-
foirade
- (Populaire) (Vulgaire) action de foirer, résultat de cette action.
- Surtout, ne mangez-pas ces fruits, ils ne sont pas mûrs et vous allez attraper une bonne foirade !
- Échec, désastre.
- Il étouffa dans le creux de sa main un rire qui s’y acheva en foirade, car le chef, d’un geste bref, venait de lui imposer silence. — (Georges Courteline, Messieurs les ronds-de-cuir, 1893)
-
cotriade
- (Cuisine) Recette bretonne de soupe de poissons.
- Une cotriade, mijotée selon l’art, est un des mets les plus délicieux qui se puissent goûter. Monette me dit la composition de celle que je savourais avec tant de plaisir ; deux congres noirs, deux raies bouclées, quatre mulets, une dorade, six maquereaux et un demi-cent de pelons (petites dorades de la deuxième année), avec poivre, sel, oignons, piments et filet de vinaigre : en tout, une soixantaine de livres de poissons. — (Paul Féval, Le Poisson d’or, Soirée chez la marquise, chapitre II ; Albin Michel éditeur, Paris, 1925, page 31)
- Ce précieux condiment [la marjolaine] est employé pour parfumer la cotriade chère aux marins, mélange de poissons cuits à l’eau et fortement poivrés. — (Mme Couraud [Éva Jouan], Le tour de Belle-Isle, première journée, dans les Annales de la Société académique de Nantes, volume 8e de la 8e série, 1907 ; Imprimerie C. Mellinet Biroché & Dautet succrs, Nantes, 1908, page 202)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.