Dictionnaire des rimes
Les rimes en : lestiou
Mots qui riment avec "ou"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "lestiou".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ou , ous , out , outs , oux , oup , oups , oût , oûts , oue et oues .
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absout
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif du verbe absoudre.
- (orthographe rectifiée de 1990) Participe passé masculin singulier du verbe absoudre.
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mahous
- Variante de maousse.
- brenoux
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citou
- Troisième personne du singulier du prétérit de citar.
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coup
- Impression que fait un corps sur un autre en le frappant.
- Le docteur Paul était ensuite venu, brillamment expliquer à la barre comment les coups avaient occasionné, en effet, seize blessures. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- C’est ainsi que, le 21 adar 4996 (1236), un pêcheur chrétien étant mort des coups que lui avait portés un juif au cours d’une rixe, la foule envahit la juiverie vicomtale, avec l’intention de la mettre à sac. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- J’ai vu des prisonniers jetés à coups de matraque d’un étage à l’autre et qui, hébétés par la torture et les coups, ne savaient plus que murmurer en arabe les premières paroles d’une ancienne prière. — (Henri Alleg, La Question, 1957)
- Et crescendo, la querelle s’envenime en injures, bien sûr, et non en coups, car les deux gondoliers savent pratiquer l’art de « rompre le fer ». — (Annarosa Poli, L’Italie dans la vie et dans l’œuvre de George Sand, Centre interuniversitaire de recherche sur le voyage en Italie, 1960, page 116)
- Instinctivement Éric esquive le coup, bascule en arrière en entraînant l’homme dans sa chute et l’envoie bouler à quelques mètres. — (Michel Remoissenet, Ondes et catastrophes : Du soliton au tsunami, Books on Demand, 2008, page 111)
- Frapper un coup ou deux coups à une porte avec le marteau.
- Faire tomber une grêle de coups sur les épaules de quelqu’un.
- (Sens figuré) Se dit en parlant des choses qui nuisent, qui causent un sentiment pénible, etc.
- On affirme trop souvent qu’après la première génération félibréenne et les œuvres de Roumanille, d’Aubanel et de Mistral, la littérature de langue d’oc n’a point soutenu sa valeur, et que, Mistral disparu, le Félibrige a reçu un coup mortel. — (Émile Ripert, Le Félibrige, Armand Collin, 1924, page 129)
- Il a déjà réussi à faire renvoyer un policier. Il continuera à faire de sales coups jusqu’au bout. — (Ronan Farrow, Annick Cojean, Ronan Farrow : « Ce qui se passe autour de Roman Polanski et d’Adèle Haenel est prometteur », Le Monde. Mis en ligne le 18 novembre 2019)
- Il supporte les coups du sort, du destin, de la fortune avec une noble résignation.
- Cette défaite porta un coup funeste à la gloire de ce prince.
- Son autorité chancelante allait recevoir un dernier coup.
- Cette entreprise a porté un coup à sa fortune.
- Ce chagrin porta un coup à sa santé.
- Décharge et bruit que font les armes à feu lorsqu’on les tire.
- J’avais oublié le cran d’arrêt […] Pour un peu, je pressais la gâchette sans que le coup partît. — (Gaston Cherpillod, Les Changelins, L’Âge d’Homme, 1981, page 147)
- On chantait presque tous les mois des Te Deum pour quelque nouvelle victoire, et le canon de l’arsenal tirait ses vingt et un coups, qui vous faisaient trembler le cœur. — (Erckmann-Chatrian, Histoire d’un conscrit de 1813, J. Hetzel, 1864)
- Mais, saperlotte ! tâchons donc que tout ça se passe tranquillement ; ça vaudrait beaucoup mieux. Puisque nous avons le suffrage universel, il n’y a plus besoin de coups de fusil. — (Émile-Ambroise Thirion, La Politique au village, Fischbacher, 1896, page 248)
- Tirer des coups de canon, de fusil.
- Évènement imprévu qui a frappé quelqu’un soudainement.
- Ce fut un coup de massue, un coup de foudre, un coup de tonnerre pour lui.
- Coup de fortune, de bonheur, de malheur, de hasard.
- Coup du ciel, d’en haut, de la Providence, de la grâce.
- Mort sur le coup.
- Son que rendent certains corps lorsqu’ils viennent à être frappés.
- Un coup de cloche, de tambour, de tam-tam.
- Au coup de minuit, de midi, de trois heures, etc. : Au moment où minuit, où midi, où trois heures, etc., sonnent.
- Je suis arrivé au Monte-Carlo sur le coup de onze heures. — (Jo Barnais, Mort aux ténors, chapitre IX, Série noire, Gallimard, 1956, page 75)
- Action rapide et momentanée.
- D’un coup de rasoir, je lui coupai la tête, et le tronc, d’où un flot de sang s’échappait, gigota quelques secondes sur le parquet. — (Octave Mirbeau, Lettres de ma chaumière : La Tête coupée, A. Laurent, 1886)
- Les portières sont refermées, après la visite du contrôleur. Un dernier coup de sifflet annonce que le train va se mettre en marche… — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre I, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- Lier plusieurs notes d’un coup d’archet. — Un coup de gosier. — Un coup de ciseau.
- (Par extension) Ce qu’on fait rapidement, légèrement, ou sans y apporter le même soin que de coutume.
- Je suis trop pressé pour me faire coiffer, un coup de peigne suffira.
- Donnez un coup de balai à cette chambre.
- Dans la vie de Clémence Dufour, il y avait quand même pas mal de vaisselles, de patins à l’entrée du salon, de « petits coups à donner » sur la table, avant de mettre le couvert. — (Philippe Delerm, Il avait plu tout le dimanche, Mercure de France, 1998, page 68)
- (Par métonymie) Petite quantité de quelque chose.
- Mettre un coup de peinture, de Tipex, d’engrais.
- Mouvement impétueux, comme du vent qui souffle sur la mer, d’une tempête.
- Coup de vent, de mistral.
- Un coup de mer écarta leurs vaisseaux, les jeta, les poussa sur les côtes.
- Manière de jouer, chance au jeu.
- Il a fait un beau coup.
- Action humaine inattendue.
- Les affaires de banque je n'y comprends peut-être pas grand-chose, mais les mauvais coups, je les sens et je dis que cette affaire n'est pas catholique. — (Jacqueline Mirande, Étranger, d'où viens-tu ?, Casterman, 1974, chapitre 2)
- Heureux coup.
- C’est un coup de génie, de désespoir.
- Fois.
- Il a réussi du premier coup.
- Il a encore trois coups à jouer.
- J’ai eu du chagrin de savoir que ton neveu s’était fait refuser aux postes encore un coup. — (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 25)
- Quantité que l’on boit en une fois.
- Pour l’Ogre il se remit à boire ravis d’avoir de quoy si bien regaler ses amis. Il but une douzaine de coups plus qu’à l’ordinaire, ce qui luy donna un peu dans la teste, et l’obligea de s’aller coucher. — (Charles Perrault, Histoires ou Contes du temps passé, Paris, Barbin 1697, page 209.)
- On peut voir à la terrasse des petits cafés des gens qui prennent l’apéro en famille pour tuer le dimanche comme l’homme à la bêche prend un coup de blanc le matin pour « tuer le ver » avant de retrousser ses manches, se cracher dans les mains avant d'empoigner son outil […]. — (Blaise Cendrars, La banlieue de Paris , chap. Ouest, Guilde du Livre/Pierre Seghers, 1949, dans les Œuvres complètes, tome 7, Éditions Denoël, 1963, page 155)
- « Tu bois des coups le samedi soir, et le dimanche matin tout le monde se réunit autour du même centre d’intérêt, la cafetière, pour passer la gueule de bois. » — (Stéphanie Maurice, La passion du tuning, Seuil, 2015, collection Raconter la vie, page 11)
- Acte sexuel expéditif.
- J’ai tiré mon coup.
- T’as cassé mon coup.
- C’était pas un bon coup.
- (Nouvelle-Calédonie) Partie, sortie[1].
- Un coup de chasse.
- Un coup de pêche.
- Un coup de fête.
- fauroux
- barroux
-
hibou
- (Ornithologie) (Génériquement) (Familier) Nom ambigu désignant de façon générale tout rapace nocturne de l'ordre des strigiformes, caractérisé par de grands yeux frontaux entourés par un cercle de plumes, et qui porte notamment des aigrettes (faisceaux de plumes) sur la tête, caractéristique le distinguant principalement des chouettes, qui est également un substantif ambigu désignant plusieurs genres de rapaces nocturnes peu apparentés les uns aux autres.
- […], cela me serait insupportable, d’autant plus que, la nuit venue, je ne verrai rien, n’étant point nyctalope comme les hiboux, les chouettes, les hulottes et les chats de gouttière. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre II, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- Le hibou ulule, tutube et bouboule (ou bubule).
- (Ornithologie) (Spécifiquement) Nom normalisé désignant trois genres de rapaces nocturnes (Nesasio, Pseudoscops et Asio) comportant un total de neuf espèces, dont des espèces familières répandues dans l'Ancien Monde comme dans le Nouveau Monde telles le hibou des marais (Asio flammeus) et le hibou moyen-duc (Asio otus), caractérisées par la présence d'aigrettes de taille variable et une taille moyenne.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Sens figuré) (Familier) Homme mélancolique et qui fuit la société.
- Vous nous voyez chagrins ainsi que des hiboux, et vous vous amusez à faire les yeux doux. — (François Le Métel de Boisrobert, La Belle plaideuse, 1655)
- C’est un hibou, un vrai hibou.
- (Sens figuré) (Familier) Homme qui, dans une compagnie, se tient à l’écart sans rien dire.
- (Entomologie) Synonyme de fiancée (papillon Noctua pronuba).
- (Héraldique) Meuble représentant l’animal du même nom dans les armoiries. Il est généralement positionné comme la chouette dont il se distingue par les oreilles. À rapprocher de chouette et hulotte.
- De gueules au hibou d’argent, qui est de Village-Neuf → voir illustration « armoiries avec un hibou »
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carcajou
- (Zoologie) Nom donné en Amérique du Nord au mammifère carnivore appelé aussi glouton.
- Mes propres malles parties, la batterie de cuisine démontée ; les provisions souillées, comme par une demi-douzaine de carcajous ; plus de draps ni de couvertures au lit ; les écuries vides d’animaux et de harnais ; l’image la plus parfaite d’une habitation pillée par les barbares et abandonnée par eux. — (Maurice Constantin-Weyer, Un homme se penche sur son passé, 1928, réédition Nelson, page 237)
- Front pâle, large tête, petites oreilles rondes, yeux noirs, museau allongé… pas de doute, c’est bien le carcajou, ce mal aimé. — (Association forestière québécoise, Forêt conservation, Volume 57, 1990)
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avoue
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe avouer.
- Foi de journaliste, j’ai broché plus de cent articles contre les auteurs de qui vous parlez ; mais j’avoue que, si je les ai attaqués, c’était pour dire quelque chose qui ressemblât à de la critique. — (Honoré de Balzac, La Muse du Département, juin 1843-août 1844)
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe avouer.
- Sans égard excessif pour l’équipe sortante, dont quelques piliers sont encore à ses côtés, il s’avoue surpris par le nombre de « projets encarafés » qu’il a découverts dans les placards du palais Rohan. — (Paul Meunier, Collectivités locales, septembre 1995, article disponible sur le site www.la-croix.com)
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe avouer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe avouer.
- Et il faut presque insister pour qu’il avoue avoir eu le premier prix de la Ville, lors du salon d’automne de Guipavas, en novembre 2021. — (journal Le Télégramme, édition Morlaix, 3 août 2022, pages locales, page 14)
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe avouer.
- maoux
- buoux
- chalou
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bijou
- Petit ouvrage de luxe d’un travail élégant et d’une matière précieuse, et qui sert de parure et d’ornement.
- Toutes avaient des bijoux en or et de lourds anneaux passés dans les oreilles. — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
- Corentin Hérubel est le digne héritier de sa mère, la créatrice de bijoux Marie-Laure Hérubel et de sa grand-mère, la sculptrice Florence Enders. — (Saint-Cloud magazine, novembre 2022, page 20)
- Pendant un long moment, Nazira regarda distraitement les bijoux que lui désignait sa mère. Ces breloques, ces bracelets, ces pendentifs, la laissait [sic : laissaient] froide. — (Out-el-Kouloub, Nazira, dans « Trois contes de l’Amour et de la Mort », 1940)
- Son regard s’arrêta sur une soixantenaire assise à sa droite et qui, en raison de tous les bijoux quelle portait à son cou, ses poignets et ses doigts, ne pouvait être qu'une « vieille bourgeoise pétée de thunes » (c'était ses mots). — (Fen, « Le temps, c'est de l'argent ! », dans le recueil Prix de la short Littérature : collection automne 2011, ShortEdition, 2012)
- C'était une fabrique de bijoux et Béatrice soudait l’or, l'argent, le cuivre, préparait les modèles pour les représentants. Elle était devenue une excellente monteuse en bijoux. — (Geb, Béatrice, tome 2, Éditions Publibook, 2007, page 77)
- (Sens figuré) Toute chose élégante et ornée.
- Mais, à part une série d’ouvrages géographiques, historiques, ethnographiques, parmi lesquels il y a des œuvres magistrales, et quelques bijoux littéraires sans prétention à l’exactitude scientifique, beaucoup de ces livres révèlent une connaissance insuffisante du sujet et n’ont souvent servi qu’à propager une foule de notions erronées […]. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, p.8)
- (En particulier) Petite maison élégante et commode.
- Le financier la Cour avait fait un bijou d’un vilain lieu et d’une méchante maison que Chamillart lui avait donnée. — (Louis de Rouvroy, 222, 253)
- Cirey est charmant, c’est un bijou. — (Voltaire, Lettres, vers, 80)
- (Sens figuré) (Familier) Enfant aimable et docile.
- C’est un vrai bijou.
- Maman lui dit : « Pourquoi me fais-tu ces yeux-là, mon bijou? » — (Jean-Paul Sartre, L’Enfance d’un chef, 1938)
- (Sens figuré) (Histoire) Au XVIIe siècle, jeune fille issue de petite noblesse hébergée à La Salpêtrière et jouissant d’un traitement particulier.
- En 1661, écrit Silvio Dumas, « ce refuge abritait 1460 personnes ; on y recevait des filles de petits nobles pauvres ou gênés, lesquelles jouissaient d’un traitement particulier et qu’on appelait les “bijoux”. […] ». — (Jacques Lacoursière, Histoire populaire du Québec, vol. 1, « Des origines à 1791 », 2013, page 162)
- Organes sexuels.
- Les bijoux de famille.
- Les Bijoux indiscrets (titre d’un roman libertin de Diderot).
- (Argot) (XIXe siècle) Rogatons, assortiment de restes provenant de grands restaurants, triés et vendus au rabais à des consommateurs peu fortunés.
- Vous rappelez-vous ces restes achetés aux restaurants, qu’on triait avec soin pour en tirer les meilleurs morceaux, qu’on revendait sous le nom de bijoux ? L’arlequin est composé du reste de ces restes ! — (Eugène Chavette, Restaurateurs et restaurés, 1867)
- La misère devenant plus rude à l’approche de l’hiver, les pauvres gens, qui n’ont pas de quoi acheter du charbon pour faire la cuisine chez eux, se pressent aux alentours du marché aux arlequins (ou aux bijoux, selon les professeurs de langue verte). Là, pour deux sous, on a droit à deux morceaux de viande nageant dans une assiette de sauce brûlante.— (Le Voleur illustré : cabinet de lecture universel, 1872)
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brou
- Enveloppe (constituée de l’épicarpe et du mésocarpe) verte et coriace qui recouvre les noix jusqu’à la récolte en automne et dont la sève, colorante, est employée pour divers usages de consommation et comme teinture, le brou de noix.
- Des noix confites avec leur brou.
- Ratafia de brou de noix, (liqueur faite avec cette écale et qui a des vertus stomachiques).
- L’autre a les mains brunies par le brou des noix qu'il vient de ramasser en Corrèze.— (Violaine de Montclos, Chez Marcel Conche, la nouvelle star, Journal Le POINT, page 64, no 2212 du 29/01/2015)
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miaou
- Onomatopée qui exprime le cri du chat ; bruit du miaulement.
- Il y avait une sorte de supplication touchante et furieuse dans l’accent plaintif et rageur des sempiternels miaou qu’il poussait de seconde en seconde, tantôt s’étirant sur ses pattes comme pour assouplir son corps et pour aiguiser ses griffes, tantôt courbant l’échine à la manière de ces bons apôtres, qui pour obtenir quelque faveur, vous saluent obséquieusement en faisant le gros dos. — (Médéric Charot, Jacques Dumont, C. Lévy, 1876, page 145)
- Sans boire ni manger, elle faisait des retraites prolongées sur le haut des murs, immobile pendant des journées entières à la même place, ne répondant à tous nos appels que par des regards attendris et de plaintifs petits « miaou ». — (Pierre Loti, Le Livre de la pitié et de la mort, Calmann-Lévy, 1891, p. 134)
- lamayou
- aubous
- itxassou
- arrout
- riumayou
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boubou
- (Habillement) Vêtement traditionnel africain, long et très ample, aussi bien porté par des hommes que par des femmes.
- Chez Hédiard, dans le quartier des boutiques chic de la Ville Nouvelle, un femme noire en boubou est entrée. Immédiatement, l’œil de la gérante se transforme en couteau, surveillance sans répit de cette cliente qu’on soupçonne en plus de s’être trompée de magasin, qui ne sent pas qu’elle n’est pas à sa place. — (Annie Ernaux, Journal du dehors, 1993, réédition Quarto Gallimard, page 531)
- Un groupe d’enfants jouaient avec la guenon apprivoisée d’un Flamand efféminé, un habitant de l’impasse qui se faisait appeler Fifi, et qui ne portait que des chemises en pagne et des boubous africains. — (Gaël Faye, Petit Pays, Grasset, 2016, pages 108–109).
- Normand Brathwaite y incarne le professeur en sociologie Napoléon Kiwi Premier, vêtu d’un boubou, un par-dessus commun en Afrique subsaharienne, et s’exprime avec un accent caricatural, à couper au couteau. — (Raphaël Pirro, Radio-Canada retire un épisode de «La Petite vie» avec Normand Brathwaite, Le Journal de Montréal, 11 novembre 2020)
- Un boubou chatoyant.
- (Par métonymie) Les Africains, les Noirs eux-mêmes.
- […] De toute façon, des boubous il y en a. C'est pas ce qui manque [rires]. On les appelle les boubous, les Noirs quoi. […] S’il y a un Français qui me dit « je suis manœuvre », je lui dis « j’ai rien du tout ». […] Le mec il ira pas sur les chantiers, avec un temps comme ça, prendre la pelle, charger, le mec il le fera pas. Non, non, manœuvre, c'est boubou, quoi. Le problème, c'est que le Français, il aura pas la même culture, donc il le fera pas… L'autre, là-bas, boubou, il va aller sur le chantier, le chef il va lui secouer les plumes « tiens tu fais ça, tu vas là, tu montes ça », bon il va le faire… — (Nicolas Jounin, Chantier interdit au public, Paris, La Découverte, 2009, page 19).
- gabillou
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genou
- (Anatomie) Articulation joignant la jambe à la cuisse chez l’être humain.
- Parfois, il la priait de chanter. Alors, couché près de Yasmina, il mettait sa tête sur ses genoux et, les yeux clos, il s’abandonnait à une rêverie imprécise, très douce. — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
- Un livre à demi ouvert sur mes genoux croisés, je suis assis devant la cheminée, où flambe le premier feu de la saison. — (Octave Mirbeau, La tête coupée,)
- Mme C…, demeurant à Einville (M.-et-M.). Depuis treize ans, douleurs rhumatismales intermittentes au genou droit. — (Émile Coué, La Maîtrise de Soi-même par l’autosuggestion consciente, 1922, éd. 1935, page 45)
- Les girls saluaient en ployant les genoux, ainsi que des petites filles qui font la révérence et en envoyant des baisers. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- (Par extension) (Sur les genoux) Giron.
- Le curieux enfant descendit alors brusquement de cheval, arriva sur la pointe des pieds comme s’il eût craint le bruit de ses pas sur le tapis, mit un doigt entre ses petites dents, demeura dans une de ces attitudes enfantines qui n’ont tant de grâce que parce que tout en est naturel, et leva le voile de mousseline blanche qui cachait le frais visage d’une petite fille endormie sur les genoux de sa mère. — (Honoré de Balzac, Une double famille, 1855)
- (Par extension) (Habillement) La partie du vêtement qui le couvre.
- Non seulement, il ne porte que des sabots ou des espadrilles de toile, comme un contrebandier, mais aussi un éternel pantalon avachi, tout rapetassé au fond et aux genoux, […]. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- (Par analogie) Se dit aussi en parlant de quelques animaux quadrupèdes : articulation du carpe joignant l’avant-bras et le canon.
- Le genou du cheval, du chameau, de l’éléphant, etc.
- (Par analogie) (Mécanique) Joint articulé.
- (Familier) Tête complètement chauve.
- auroux
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.