Dictionnaire des rimes
Les rimes en : lestiou
Mots qui riment avec "ou"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "lestiou".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ou , ous , out , outs , oux , oup , oups , oût , oûts , oue et oues .
- halbout
-
genoux
- Pluriel de genou.
- Il balbutia quelques mots, puis tira son couteau de sa poche, un eustache à manche de corne, coupa son pain par le milieu et en mit la moitié sur les genoux de la jeune mère, qui regarda étonnée ; mais il avait déjà tourné le coin de la rue. — (Anatole France, Les dieux ont soif, Calmann-Lévy, 1912, chapitre 6)
- Devant la porte, étaient réunies à genoux vingt-quatre jeunes filles, appartenant aux familles les plus distinguées de Verrières. — (Stendhal, Le Rouge et le Noir, 1830)
-
bagou
- Bavardage où il entre de la hardiesse, de l’effronterie, et même quelque envie de faire illusion ou de duper.
- Il n’a pas d’esprit, ni de connaissances réelles, il n’a que du bagou.
- Il prouva qu’il montait bien à cheval ; il avait du bagou, on en fit un cavalier. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- Lucie et Dosia s’émerveillaient, riaient, s’indignaient, craignaient l’interrompre, toutes à l’admiration de ce bagou. — (Paul Adam, Chair molle, 1885)
- Fallait-il discuter d’une affaire où le bagou et la ruse étaient de mise ? « Laisse-moi parler », disait ma grand-mère. — (Marcel Arland, Terre natale, 1938, réédition Le Livre de Poche, page 146)
- Le bagou de cet homme était celui d'un commis voyageur, mais soudain sa voix grasse devenait précieuse. Alors il parlait meubles et livres. — (Patrick Modiano, Une jeunesse, Gallimard, collection Folio, 1981, page 21)
- Invariablement, le sauveur arrivait sale, décharné, le ventre creux, le regard fixe et doté d’un bagou à se faire écouter des libellules. — (Eric-Emmanuel Schmitt, L'Évangile selon Pilate, Albin Michel, 2000, prologue)
- (Acadie) Ragots.
- Dans le temps, les hommes s'attroupaient chez le barbier du village pour causer, transmettre ou entendre les plus récents ragots, qui au pays s'appelaient du bagou. — (Antonine Maillet, Clin d’œil au Temps qui passe, Leméac, 2019, page 167)
- cazalrenoux
-
coup
- Impression que fait un corps sur un autre en le frappant.
- Le docteur Paul était ensuite venu, brillamment expliquer à la barre comment les coups avaient occasionné, en effet, seize blessures. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- C’est ainsi que, le 21 adar 4996 (1236), un pêcheur chrétien étant mort des coups que lui avait portés un juif au cours d’une rixe, la foule envahit la juiverie vicomtale, avec l’intention de la mettre à sac. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- J’ai vu des prisonniers jetés à coups de matraque d’un étage à l’autre et qui, hébétés par la torture et les coups, ne savaient plus que murmurer en arabe les premières paroles d’une ancienne prière. — (Henri Alleg, La Question, 1957)
- Et crescendo, la querelle s’envenime en injures, bien sûr, et non en coups, car les deux gondoliers savent pratiquer l’art de « rompre le fer ». — (Annarosa Poli, L’Italie dans la vie et dans l’œuvre de George Sand, Centre interuniversitaire de recherche sur le voyage en Italie, 1960, page 116)
- Instinctivement Éric esquive le coup, bascule en arrière en entraînant l’homme dans sa chute et l’envoie bouler à quelques mètres. — (Michel Remoissenet, Ondes et catastrophes : Du soliton au tsunami, Books on Demand, 2008, page 111)
- Frapper un coup ou deux coups à une porte avec le marteau.
- Faire tomber une grêle de coups sur les épaules de quelqu’un.
- (Sens figuré) Se dit en parlant des choses qui nuisent, qui causent un sentiment pénible, etc.
- On affirme trop souvent qu’après la première génération félibréenne et les œuvres de Roumanille, d’Aubanel et de Mistral, la littérature de langue d’oc n’a point soutenu sa valeur, et que, Mistral disparu, le Félibrige a reçu un coup mortel. — (Émile Ripert, Le Félibrige, Armand Collin, 1924, page 129)
- Il a déjà réussi à faire renvoyer un policier. Il continuera à faire de sales coups jusqu’au bout. — (Ronan Farrow, Annick Cojean, Ronan Farrow : « Ce qui se passe autour de Roman Polanski et d’Adèle Haenel est prometteur », Le Monde. Mis en ligne le 18 novembre 2019)
- Il supporte les coups du sort, du destin, de la fortune avec une noble résignation.
- Cette défaite porta un coup funeste à la gloire de ce prince.
- Son autorité chancelante allait recevoir un dernier coup.
- Cette entreprise a porté un coup à sa fortune.
- Ce chagrin porta un coup à sa santé.
- Décharge et bruit que font les armes à feu lorsqu’on les tire.
- J’avais oublié le cran d’arrêt […] Pour un peu, je pressais la gâchette sans que le coup partît. — (Gaston Cherpillod, Les Changelins, L’Âge d’Homme, 1981, page 147)
- On chantait presque tous les mois des Te Deum pour quelque nouvelle victoire, et le canon de l’arsenal tirait ses vingt et un coups, qui vous faisaient trembler le cœur. — (Erckmann-Chatrian, Histoire d’un conscrit de 1813, J. Hetzel, 1864)
- Mais, saperlotte ! tâchons donc que tout ça se passe tranquillement ; ça vaudrait beaucoup mieux. Puisque nous avons le suffrage universel, il n’y a plus besoin de coups de fusil. — (Émile-Ambroise Thirion, La Politique au village, Fischbacher, 1896, page 248)
- Tirer des coups de canon, de fusil.
- Évènement imprévu qui a frappé quelqu’un soudainement.
- Ce fut un coup de massue, un coup de foudre, un coup de tonnerre pour lui.
- Coup de fortune, de bonheur, de malheur, de hasard.
- Coup du ciel, d’en haut, de la Providence, de la grâce.
- Mort sur le coup.
- Son que rendent certains corps lorsqu’ils viennent à être frappés.
- Un coup de cloche, de tambour, de tam-tam.
- Au coup de minuit, de midi, de trois heures, etc. : Au moment où minuit, où midi, où trois heures, etc., sonnent.
- Je suis arrivé au Monte-Carlo sur le coup de onze heures. — (Jo Barnais, Mort aux ténors, chapitre IX, Série noire, Gallimard, 1956, page 75)
- Action rapide et momentanée.
- D’un coup de rasoir, je lui coupai la tête, et le tronc, d’où un flot de sang s’échappait, gigota quelques secondes sur le parquet. — (Octave Mirbeau, Lettres de ma chaumière : La Tête coupée, A. Laurent, 1886)
- Les portières sont refermées, après la visite du contrôleur. Un dernier coup de sifflet annonce que le train va se mettre en marche… — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre I, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- Lier plusieurs notes d’un coup d’archet. — Un coup de gosier. — Un coup de ciseau.
- (Par extension) Ce qu’on fait rapidement, légèrement, ou sans y apporter le même soin que de coutume.
- Je suis trop pressé pour me faire coiffer, un coup de peigne suffira.
- Donnez un coup de balai à cette chambre.
- Dans la vie de Clémence Dufour, il y avait quand même pas mal de vaisselles, de patins à l’entrée du salon, de « petits coups à donner » sur la table, avant de mettre le couvert. — (Philippe Delerm, Il avait plu tout le dimanche, Mercure de France, 1998, page 68)
- (Par métonymie) Petite quantité de quelque chose.
- Mettre un coup de peinture, de Tipex, d’engrais.
- Mouvement impétueux, comme du vent qui souffle sur la mer, d’une tempête.
- Coup de vent, de mistral.
- Un coup de mer écarta leurs vaisseaux, les jeta, les poussa sur les côtes.
- Manière de jouer, chance au jeu.
- Il a fait un beau coup.
- Action humaine inattendue.
- Les affaires de banque je n'y comprends peut-être pas grand-chose, mais les mauvais coups, je les sens et je dis que cette affaire n'est pas catholique. — (Jacqueline Mirande, Étranger, d'où viens-tu ?, Casterman, 1974, chapitre 2)
- Heureux coup.
- C’est un coup de génie, de désespoir.
- Fois.
- Il a réussi du premier coup.
- Il a encore trois coups à jouer.
- J’ai eu du chagrin de savoir que ton neveu s’était fait refuser aux postes encore un coup. — (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 25)
- Quantité que l’on boit en une fois.
- Pour l’Ogre il se remit à boire ravis d’avoir de quoy si bien regaler ses amis. Il but une douzaine de coups plus qu’à l’ordinaire, ce qui luy donna un peu dans la teste, et l’obligea de s’aller coucher. — (Charles Perrault, Histoires ou Contes du temps passé, Paris, Barbin 1697, page 209.)
- On peut voir à la terrasse des petits cafés des gens qui prennent l’apéro en famille pour tuer le dimanche comme l’homme à la bêche prend un coup de blanc le matin pour « tuer le ver » avant de retrousser ses manches, se cracher dans les mains avant d'empoigner son outil […]. — (Blaise Cendrars, La banlieue de Paris , chap. Ouest, Guilde du Livre/Pierre Seghers, 1949, dans les Œuvres complètes, tome 7, Éditions Denoël, 1963, page 155)
- « Tu bois des coups le samedi soir, et le dimanche matin tout le monde se réunit autour du même centre d’intérêt, la cafetière, pour passer la gueule de bois. » — (Stéphanie Maurice, La passion du tuning, Seuil, 2015, collection Raconter la vie, page 11)
- Acte sexuel expéditif.
- J’ai tiré mon coup.
- T’as cassé mon coup.
- C’était pas un bon coup.
- (Nouvelle-Calédonie) Partie, sortie[1].
- Un coup de chasse.
- Un coup de pêche.
- Un coup de fête.
-
résout
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe résoudre.
- On ne peut nier que, lorsque l’on modifie la crase du sang d’un animal, par l’injection dans les veines d’un liquide facilement circulable, étranger à la composition du sang, ou qui augmente considérablement la proportion d’un de ses principes composants ; on ne peut nier, dis-je, que par l’injection de ce liquide, on ne produise immédiatement un trouble violent, général, de l’organisme, qui, si la liqueur mélangée au sang n’est pas nuisible à l’organisation, se résout tout à fait, au bout de peu de temps, par l’activité de quelques uns des émonctoires naturels. — (Henri Bouley, De la morve, de sa nature et de sa contagion sous forme chronique, dans Recueil de médecine vétérinaire, volume 20, École nationale vétérinaire d’Alfort, 1843, pages 85-86)
-
contrefous
- Première personne du singulier de l’indicatif présent de contrefoutre.
- Deuxième personne du singulier de l’indicatif présent de contrefoutre.
- injoux
- vintrou
- armbouts
-
vertuchou
- (Vieilli), (Familier) Juron marquant la surprise, la résolution ou l'indignation.
- Je baille un soufflet au premier qui m'appellera encore mademoiselle Thérèse. Vertuchou ! je suis madame la comtesse, il faut que vous le sachiez. — (Voltaire, Le comte de Boursoufle ou Mlle de la Cochonnière Acte 3, scéne 1)
- ‘’Un des côtés du siècle était le délicat, l'autre était le magnifique; et, par la vertu-chou ! on s'amusait’’.’ — (Victor Hugo, Les Misérables, tome V, Livre cinquième, chapitre VI, Les deux vieillards…)
- brenoux
- arnoux
-
noue
- Littré[1] le donne d’origine germanique et l’apparente à nook, (« coin, angle de deux murs ») en anglais, nok (« faîte, came ») en néerlandais, Nocke (« came ») en allemand, apparenté à nochère.
- Pour le TLFi[2], du bas-latin *nauca, crase de *navica, diminutif de navis (« nef, navire »), apparenté à nacelle.
-
flipou
- Troisième personne du singulier du prétérit de flipar.
-
chabichou
- Fromage de chèvre du Poitou à pâte blanche et molle à croûte naturelle.
- Le chabichou, grâce à l’entregent obstiné de Ségolène Royal, allait obtenir, en 1990, l’appellation d'origine contrôlée. — (Claude Fouchier, Ségolène, l’électron libre: chroniques picto-charentaises : comment elle gouverne la région Poitou-Charentes, 2006)
-
remous
- (Marine) Retour de l’eau sur elle-même dans le sillage d’un navire en marche.
- Tournoiement d’un fluide autour d’un obstacle.
- Envisagé du bord, un débarquement semblait d'autant plus difficile qu'outre les remous et les brisants qui encerclaient l'îlot, la configuration du rocher ne s'y prête guère. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- L'arrière-bec est la partie profilée d'une pile en rivière, côté aval, destinée à réduire le remous dû au courant.
- Contre-courants qui se forment sur les bords d’une rivière.
- Après avoir accosté la berge à travers le remous, le radeau avait trouvé un abri.
- (Sens figuré) Mouvements en sens divers.
- Puis, il se renversa sur sa chaise, épanoui, les prunelles chargées de jubilation, le ventre ballotté de remous. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 12)
- En octobre dernier, l’attribution du prix Nobel de littérature à Bob Dylan a suscité quelques remous amusants. Sans surprise, certains tenants de la « grande culture » s’en sont trouvés assombris. — (Evelyne Pieiller, L’art de la dissonance, Le Monde diplomatique en février 2017)
- restoue
-
absous
- Qui est acquitté, pardonné, ou excusé.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- puyperoux
-
genou
- (Anatomie) Articulation joignant la jambe à la cuisse chez l’être humain.
- Parfois, il la priait de chanter. Alors, couché près de Yasmina, il mettait sa tête sur ses genoux et, les yeux clos, il s’abandonnait à une rêverie imprécise, très douce. — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
- Un livre à demi ouvert sur mes genoux croisés, je suis assis devant la cheminée, où flambe le premier feu de la saison. — (Octave Mirbeau, La tête coupée,)
- Mme C…, demeurant à Einville (M.-et-M.). Depuis treize ans, douleurs rhumatismales intermittentes au genou droit. — (Émile Coué, La Maîtrise de Soi-même par l’autosuggestion consciente, 1922, éd. 1935, page 45)
- Les girls saluaient en ployant les genoux, ainsi que des petites filles qui font la révérence et en envoyant des baisers. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- (Par extension) (Sur les genoux) Giron.
- Le curieux enfant descendit alors brusquement de cheval, arriva sur la pointe des pieds comme s’il eût craint le bruit de ses pas sur le tapis, mit un doigt entre ses petites dents, demeura dans une de ces attitudes enfantines qui n’ont tant de grâce que parce que tout en est naturel, et leva le voile de mousseline blanche qui cachait le frais visage d’une petite fille endormie sur les genoux de sa mère. — (Honoré de Balzac, Une double famille, 1855)
- (Par extension) (Habillement) La partie du vêtement qui le couvre.
- Non seulement, il ne porte que des sabots ou des espadrilles de toile, comme un contrebandier, mais aussi un éternel pantalon avachi, tout rapetassé au fond et aux genoux, […]. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- (Par analogie) Se dit aussi en parlant de quelques animaux quadrupèdes : articulation du carpe joignant l’avant-bras et le canon.
- Le genou du cheval, du chameau, de l’éléphant, etc.
- (Par analogie) (Mécanique) Joint articulé.
- (Familier) Tête complètement chauve.
-
fagoue
- (Anatomie) Pancréas chez le bétail, bœuf, porc…
- Nous nous régalâmes d’un thymus de veau aux fines herbes, très supérieur à la fagoue qu’on trouve d’ordinaire chez les bouchers. — (Pierre Bettencourt, Le littrorama ou Le triomphe de la roue libre, 1989)
- auboue
-
cagou
- (Ornithologie) Échassier de la Nouvelle-Calédonie ; il ne vole pas, ses ailes ne lui servant qu’à accélérer sa course[2].
- M. le comte Vignes a fait don au Muséum de vingt-six couples d’oiseaux des plus rares, et entre autres d’une paire de cagoux ; c’est la première fois que ces oiseaux, qui appartiennent à la famille des échassiers, ont pu être rapportés vivants de la Nouvelle-Calédonie ; haut de trente centimètres environ, le cagou est gris cendré. — (Journal officiel 2 février 1875, page 884, 1ière colonne)
- branoux
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.