Dictionnaire des rimes
Les rimes en : lendemain
Mots qui riment avec "un"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "lendemain".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : un , uns , unt , unts , in , ins , int , ints , ingt , aim , aims , ien , iens , éen , éens , yen et yens .
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européen
- Relatif à l’Europe, comme continent.
- Personne de nous ne comprend un mot d’esquimau. Inutile d’ajouter que pour leur part nos deux naturels n’ont aucune idée d’un idiome européen. — (Charles-Edmond Chojecki, Voyage dans les Mers du Nord à bord de la corvette La Reine Hortense, Paris : Michel Lévy frères, 1857, Cambridge University Press, 2012, page 236)
- Toutefois, si un magnanime sentiment de fraternité s’imposait sincèrement et définitivement, sans arrière-pensée, à tous les esprits européens, alors nous n’aurions pas à nous inquiéter du cosmopolitisme marseillais, intéressant embryon de la civilisation future. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- De temps en temps, ces potentats féodaux européens s’unissaient contre les musulmans pillards. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992, page 163)
- Ce conflit dynastique dégénérerait en guerre européenne. C'est pourquoi Dubois se pose en apôtre de la paix. — (Évelyne Lever, La diplomatie secrète du mystérieux abbé Dubois, dans Marianne (magazine) n° 765, 17 décembre 2011)
- (En particulier) Qui est situé en Europe.
- […]le comte d’Artois, le prince de Condé, et les Polignac sortaient de France pour aller demander à l’étranger non-seulement un asile, mais des secours contre la révolution. C’était les premiers de émigrés qui bientôt vont allumer la guerre civile dans leur patrie et former contre elle une coalition européenne. — (Alfred Barbou, Les Trois Républiques françaises, A. Duquesne, 1879)
- Il compare la transformation de l’hexagone à celle des autres grandes nations européennes, devenues petites : Grande-Bretagne, Allemagne, Italie, Suède. — (Emmanuel Todd, Le Fou et le Prolétaire, 1979, réédition revue et augmentée, Paris : Le Livre de Poche, 1980, page 40)
- Relatif à l’Union européenne.
- Pour sortir l’Europe de sa crise, il faut une réorientation de la politique européenne. — (Contribution générale « Réaliser le changement » , pour le congrès de 2012 du Parti socialiste (France))
- En vertu de l’accord signé à la fin de 2020 entre Londres et Bruxelles, les pêcheurs européens peuvent continuer à travailler dans les eaux britanniques à condition de prouver qu’ils y pêchaient auparavant. — (AFP et Reuters, « Licences de pêche : la France va demander à la Commission européenne d’engager une procédure contre le Royaume-Uni », 17 décembre 2021, Le Monde → lire en ligne)
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muscadin
- (Histoire) Mot de la Révolution française utilisé sous la Convention (1793) pour stigmatiser les contre-révolutionnaires ou supposés tels, puis appliqué à partir de la réaction thermidorienne (fin 1794) à la « jeunesse dorée » antirépublicaine, caractérisée par son élégance excentrique.
- Hier, un homme, connu par son patriotisme, passait dans le palais de la Révolution, qui est le repaire des agioteurs. Il entendit six jeunes gens, je dirai plutôt des muscadins, ce nom qu’une jeunesse orgueilleuse s’est fait donner, et qui attestera à la postérité, qu’il a existé en France, au milieu de sa révolution, des jeunes gens sans courage et sans patrie. — (Bertrand Barère, Intervention à la Convention, séance du 5 septembre 1793, in Histoire parlementaire de la Révolution française, tome 29, Philippe-Joseph-Benjamin Buchez, Roux-Lavergne, 1836, page 44)
- — Bon ! dit le chef de la patrouille, et qui me répondra de toi, monsieur le muscadin ?— Danton. Cela te va-t-il ? est-ce un bon patriote, celui-là ? — (Alexandre Dumas, Les Mille et Un Fantômes, 1849)
- Les incroyables et les muscadins, qui furent les élégants et les raffinés de la jeune génération, étaient arrivés à défigurer la parole, en imitant une sorte de gazouillement d’oiseau. Les femmes agrémentaient cette espèce de gamme susurrante, avec des soupirs, des intermittences dans la voix, des demi-sourires et des roulements d’yeux languissants. Les hommes, qui affectaient de prendre, en parlant, les poses les plus nonchalantes, émaillaient leurs discours de « paole d’honneu » et de « je vous zu-e ». — (Paul Lacroix, Directoire, Consulat et Empire : mœurs et usages, lettres, sciences et arts, France, 1795–1815, Librairie de Firmin-Didot et Cie, Paris, 1885, deuxième édition)
- Au premier étage, il y avait d’abord la chambre de « Madame », très grande, tendue d’un papier à fleurs pâles, et contenant le portrait de « Monsieur » en costume de muscadin. — (Gustave Flaubert, Trois Contes : Un cœur simple, 1897)
- (Par extension) (Désuet) Petit-maître, homme qui affecte beaucoup d’élégance dans sa mise.
- Je ressemblais plutôt à un Esquimau qu’à un Français moi qui jadis passais pour le plus joli des muscadins. — (Honoré de Balzac, Le Colonel Chabert, 1844)
- Il y eut un dîner à mourir d’ennui tant ces gens firent de salamalecs ; ils avaient avec eux leur fils, un muscadin, un pisse-vinaigre en perruque. — (Italo Calvino, Le Baron perché, 1957, traduit de l’italien par Juliette Bertrand, 1959, page 103)
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chevalin
- (Équitation) Qui tient du cheval ; qui appartient au cheval.
- Il n’est pas de question zootechnique qui ait été plus débattue, plus controversée que celle de l’amélioration des races chevalines. — (Jean Déhès, Essai sur l’amélioration des races chevalines de la France, École impériale vétérinaire de Toulouse, Thèse de médecine vétérinaire, 1868)
- L’industrie chevaline et mulassière faisant partie de l’une des branches les plus importantes de la fortune agricole de la France, donne par cela même une très grande activité aux transactions ; […]. — (Gabriel Maury, Des ruses employées dans le commerce des solipèdes, Jules Pailhès, 1877)
- (Par analogie) Qui rappelle les traits d’un cheval.
- Visage, profil chevalin.
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forain
- (Sens étymologique) Qui n’est pas du lieu, étranger.
- Le droit de faire la traite fut réservé aux domiciliés, à ceux qui avaient fait souche. [...] Cette décision marquait un premier écart envers la tutelle de la mère patrie. Elle peut être considérée comme le point de départ de la lutte épisodique, mais qui dura cent ans, entre les forains et les domiciliés. — (Jean Hamelin (dir.), Histoire du Québec, Edisem, 1977, page 104)
- (Droit) Saisie foraine, saisie des effets mobiliers d’un débiteur de passage, étranger à la commune.
- (Droit) Audience foraine, audience tenue par le juge de paix, en dehors du chef-lieu de canton.
- (Marine) Extérieur, qualifie un lieu de mouillage en dehors d’un port.
- Un mouillage forain.
- Une attraction foraine (3).Relatif à une foire, qui accompagne ; qui fréquente les foires.
- Ainsi s'affirme, incoercible, le besoin réflexe d'ajuster notre condition à ce qu'elle est et non de suivre l’exclamation superlative des vertiges forains et des boules à facettes des bals pour séduire les filles. — (Boris Rybak, Vers un nouvel entendement, Éditions Denoël, 1973, page 13)
- Une fête foraine.
- Une attraction foraine.
- Un homme avait hérité d’un carrousel, à une époque où l’attraction foraine commençait à s’enrichir des trouvailles de la modernité, du billard électrique à la chasse à l’ours électronique, en passant par le jackpot, le train fantôme, les circuits aériens à grande vitesse et à grand vertiges, les manèges de l’extrême. — (Jean-Pierre Otte, Histoires du plaisir d’exister, 1997)
- Un marchand forain.
- (Par extension) Relatif aux marchands forains.
- Ses cheveux, étalés en frange sur le front, s’y déroulaient avec une élégance foraine du meilleur aloi. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
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quelqu’un
- (Vieilli) Un ou une entre plusieurs. — Note : Il est alors utilisé avec de, en ou un antécédent ; l’on dit plus couramment aujourd’hui un, une, l’un ou l’une.
- Elle est inutile quand le sang est épanché dans les capacités […] ou quand le coup perce quelqu’un des intestins. — (Anonyme, L’Agronome ou dictionnaire portatif du cultivateur, Rouen, 1787)
- Mais votre royaume, monseigneur, répliqua Ivanhoé, votre royaume est menacé de dissolution et de guerre civile, et vos sujets de toute sorte de maux s’ils perdaient leur souverain dans quelqu’un de ces dangers que chaque jour vous vous plaisez à braver […] — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- […] et s’il est trop vieux pour accepter, ce sera avec quelqu’un de ses fils ou de ses neveux. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre IX)
- Encore aujourd’hui, quand il m’arrive de jeter les yeux sur quelqu’un de ces objets que je rapportais de là-bas pour mon musée, ou sur quelqu’une de ces petites lettres que j’écrivais chaque jour à ma mère, je sens tout à coup comme du soleil, de l’étrangeté neuve, des odeurs de fruits du Midi, de l’air vif de montagne, et je vois bien alors qu’avec mes longues descriptions, dans ces pages mortes, je n’ai rien su mettre de tout cela. — (Pierre Loti, Le Roman d'un enfant, 1890)
- Je ne rencontrais chez eux ni jeunes filles, ni jeunes femmes libres, dont quelqu’une eût pu m’intéresser. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
- (Au masculin singulier) Une personne dont l’identité importe peu, mais existante.
- Au milieu de toutes ces impressions, un espoir subsistait : il finirait fatalement par descendre quelque part, et alors, s’il ne s’écrasait pas dans la dégringolade, quelqu’un ou quelque société peut-être le réexpédierait, lui et le ballon, en Angleterre […] — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 90 de l’édition de 1921)
- Il reste à trouver celui qui t’a frappé avec une barre de fer. Celui qui ordonna à quelqu’un d’ordonner à quelqu’un qui ordonna à quelqu’un d’autre de te tuer. — (Vassilis Vassilikos, Z, 1966, traduit du grec par Pierre Comberousse, NRF Gallimard, 1967, page 342)
- (Au masculin singulier) (Familier) Une personne importante, qui sort de l’ordinaire. Une personne qui a du caractère, du mérite, de la valeur.
- Moi j’en ai rien à foutre d’être quelqu’un. Je suis un mec sans ambition. Moi mon bonheur, c’est la pêche et le pastaga. Tu vois, ça va pas chercher bien loin. — (David Thomas, Je n’ai pas fini de regarder le monde, Albin Michel, 2012)
- Il croit être quelqu'un avec ses immeubles, ses cinémas et sa Mustang rouge décapotable, mais ce n'est qu'un gros poisson dans une petite mare, et encore, pas si gros que ça. — (Stephen King, Billy Summers, Albin Michel, 2022)
- (Au pluriel) Plusieurs dans un plus grand nombre. — Note : Utilisé avec de, en ou un antécédent.
- De l’autre côté, quelques-uns parmi nous discutaient s’il fallait ajouter foi aux affirmations du criminel qui s’était montré menteur incorrigible. — (Ivan Tourgueniev, L’Exécution de Troppmann, avril 1870, traduction française d’Isaac Pavlovsky, publiée dans ses Souvenirs sur Tourguéneff, Savine, 1887)
- J’ai lu quelques-uns de ces livres.
- Parmi les nouvelles qu’il a débitées, il y en a quelques-unes de vraies.
- Dès le moment où j’avais mis les pieds devant Notre-Dame, je m’étais trouvé, avec les quelques-uns de la famille, sous les yeux de dizaines, puis de centaines de spectateurs […] — (Georges Simenon, Les Autres, Les Presses de la Cité, 1962, chapitre 7)
- (Au masculin pluriel) Quelques personnes ; certains.
- […] tous tenaient à la main droite ou des épées, ou des piques, ou des arquebuses, et quelques-uns, à la main gauche, des flambeaux qui répandaient sur cette scène un jour funèbre et vacillant […] — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre VIII)
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gardien
- Personne qui garde, qui surveille, qui défend.
- […], les bêtes levèrent leur mufle humide et, dociles à l’invite de leur jeune gardien, gravirent le coteau pour reprendre, […], le chemin de terre bordé de haies vives aboutissant au village. — (Louis Pergaud, Un satyre, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Il pense au gardien de la mine d’Ichmoul mettant en fuite les bandits avec les quatre cartouches de son vieux mousqueton. — (Bachaga Boualam, Les Harkis au service de la France, France-Empire, 1963, page 44)
- Il fit état de la tendresse et de l’affection que le couple de lions manifestait à leur gardien. — (Richard W. Burkhardt, « La voix du gardien du lion, ou les significations multiples des animaux de la ménagerie du Muséum d’Histoire Naturelle », Annales historiques de la Révolution française, volume 2014/3, n° 377, Armand Colin, Paris, juillet-septembre 2014, pages 145-173)
- Celui qui protège ou qui est commis pour protéger quelqu’un ou quelque chose.
- Celui qui garde quelque chose, qui est chargé de veiller à sa conservation.
- Le gardien d’un monument public.
- Gardien de musée, de bibliothèque.
- Profitant des possibilités de sens offertes par le mot « gardien », qui peut désigner un gardien de cimetière mais aussi un gardien de zoo ou de cirque, le texte propose une descente dans le règne animal et prend dès lors l’allure d’une visite à une ménagerie de cirque. — (Pierre Schoentjes, Claude Simon par correspondance : Les Géorgiques et le regard des livres, Librairie Droz, Genève, 1995, page 158)
- (En particulier) (Justice) Celui qui est commis par justice pour garder des meubles saisis, des scellés, etc.
- On l’a établi gardien des effets saisis, des meubles, des scellés.
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bouquetin
- (Zoologie) Espèce de chèvre sauvage vivant en montagne ou en plaine, dont le mâle a de longues cornes à bourrelets et recourbées vers l'arrière.
- Il voulait saisir la crinière de Jehol quand il vit enfin descendre, en dansant, une famille de bouquetins. — (Joseph Kessel, Les Cavaliers, Gallimard, 1967)
- (Zoologie) Variante de bouquetin des Alpes (caprin).
- (Héraldique) Meuble représentant l’animal du même nom dans les armoiries. Il se blasonne comme le bouc dont il se distingue par la forme des cornes. À rapprocher de bouc, chamois, chèvre et mouflon.
- D’argent au bouquetin de sable rampant, accorné d’or et vilené de gueules, qui est de Gais en Suisse → voir illustration « armoiries avec un bouquetin »
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main
- (Anatomie) Partie du corps humain située au bout du bras, qui s’étend du poignet jusqu’au bout des doigts, qui sert à la préhension et au toucher.
- Et quand je m’approchai du fauteuil de grand’mère pour lui baiser la main, elle se détourna et cacha sa main sous son mantelet. — (Léon Tolstoï, Souvenirs, 1851-1857, traduction de Ardève Barine, édition 1922)
- […] ; Joseph offre un bouquet de roses à son amoureuse, qui étend la main pour le prendre. — (Erckmann-Chatrian, Histoire d’un conscrit de 1813, J. Hetzel, 1864)
- Le paysan avait croisé les bras, et ses mains étaient à plat sous ses aisselles. — (Octave Mirbeau, La Bonne, dans Lettres de ma chaumière, 1885)
- D’une main, l’assassin avait dû saisir la vieille femme à la gorge et, de l’autre main, la bâillonner pour l’empêcher d’appeler au secours. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- […], il fouilla de sa main gauche dans sa poche intérieure et en déversa le contenu sur la table. — (Henry Miller, L’ancien combattant alcoolique au crâne en planche à lessive, dans Max et les Phagocytes, traduction par Jean-Claude Lefaure, éditions du Chêne, 1947)
- Malgré moi, les doigts de mes deux mains s’agitèrent follement. — (Henri Alleg, La Question, 1957)
- (Par extension) Habileté manuelle.
- Tous ces objets ont une histoire, on sent encore la main de leur inventeur ou de leur fabricant. — (Cécile Michaut, Patrimoine scientifique : ces instruments sauvés de l’oubli, Le Monde. Mis en ligne le 18 décembre 2018)
- On doit, sans perdre un instant, extirper la tumeur : opération qui exige la main d’un anatomiste, et qui n’est pas sans danger pour celui qui la pratique, l’inoculation de l’ichor gangreneux pouvant causer la mort. — (Mémoires d’agriculture, d’économie rurale et domestique, 1831, page 423)
- Le désert s’étend jusqu’aux environs d’Ouzoun-Ada, et les stations du railway forment autant de petites oasis, créées par la main de l’homme. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre VI, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- (Par analogie) (Zoologie) Partie correspondante chez les animaux dont l’extrémité du membre postérieur est douée de préhension avec un pouce opposé aux autres doigts. (définition trop restrictive à préciser ou à vérifier)
- La main du bonobo est homologue à celle de l’homme.
- (Par analogie) (Fauconnerie) Doigts des pattes postérieures des rapaces.
- La main primitive du Rapace était taillée, si vous vous en souvenez, sur le patron le plus anciennement et le plus universellement adopté par toutes les espèces tétradactyles du règne. Elle portait trois doigts à l’avant contre un seul à l’arrière; et ce système, dit de l’Imparidactylie, était d’uniforme chez les Aigles, chez les Faucons et les autres Diurnes…. — (Alphonse Toussenel, Le monde des oiseaux: ornithologie passionnelle, Troisième partie, Édouard Dentu, 1872, page 595)
- (Par analogie) Filaments permettant à la vigne de s'accrocher à un support.
- On remarque alors au milieu un petit peloton opaque, comme granuleux , très-distinct du reste du globule, et qui, lorsque la température est assez élevée, se développe après quelques heures de séjour dans l’eau, en une tige ordinairement contournée en vrille ou main de vigne, après avoir percé le sphéroïde ovale perpendiculairement au grand axe. — (Isaac-Bénédict Prévost, Mémoire sur la cause immédiate de la carie ou charbon des blés, et des plusieurs autres maladies des plantes, et sur les préservatifs de la carie, Bernard, Imprimeur-libraire, Paris, 1807, page 24)
- (Football) (Par métonymie) Fait de toucher un ballon avec la main ou le bras alors que c’est interdit.
- M. Garrido siffle deux coups francs l’un après l’autre, le premier pour une faute de Neeskens, le second pour une main de Van de Korput à une vingtaine de mètres sur la droite du but de Van Breukelen. — (Thierry Roland, Mes plus grands moments de football, Larousse, 2012, page 237)
- Et que dire de cette main hors de sa surface alors qu’il était pris de vitesse par Nuno Tavares, après un long dégagement de Pau Lopez, qui lui a valu un rouge direct ? — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 5 octobre 2022, page 16)
- (Sens figuré) Travailleur.
- Quelques mains en plus ne feront pas de mal.
- (Sens figuré) Écriture, caractère d’écriture d’une personne.
- Elle a une bonne main.
- Je reconnais sa main.
- Elle lui avait appris à lire, à compter et même elle lui avait acheté à la ville des cahiers à modèles tout faits sur lesquels la petite s’essayait à jouer de la plume ; et Madeleine était contente parce que Lalie laissait espérer une belle main d’écriture. — (Ernest Pérochon, Nêne, 1920)
- Pelle de tôle, à manche de bois très court, dont on se sert pour prendre et pour porter de la braise, de la cendre, etc.
- Ustensile de bois ou de métal, lequel remplace la main humaine pour saisir une quantité de marchandises.
- Les mains les plus usités sont celles en fer-blanc, que l’on emploie pour la plupart des produits secs. — (Albert Seigneurie, Dictionnaire encyclopédique de l’épicerie et des industries annexes, 1904)
- Sorte d’anneau de fer à ressort, qui est au bout de la corde d’un puits, et dans lequel on passe l’anse du seau.
- Sorte d’anneau qui est au-devant d’un tiroir et qui sert à le tirer.
- (Automobile) Morceau de galon plat attaché au-dedans d’une voiture et qu’on tient à la main pour se soutenir.
- (Architecture) Partie d’une rampe d’escalier sur laquelle se pose la main.
- Assemblage de vingt-cinq feuilles de papier → voir main de papier.
- Une main de papier.
- Le papier se vend à la feuille, à la main et à la rame.
- Vingt mains font une rame.
- (Technique) Volume massique du papier.
- Ce papier a une main très élevée.
- (Technique) Façon dont un tissu tombe ou glisse.
- (Sens figuré) (Littéraire) — Le ciel était taché seulement d’une main nuageuse de fines dentelles amarante qui se tendait comme pour nous souhaiter la bienvenue. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- (Cartes à jouer, Poker) Ensemble des cartes tenues par un joueur.
- [...] au terme d'une soirée arrosée plus que de raison, les quatre joueurs galvanisés par l'alcool et une main supposée imbattable retournent tous une straight flush royale, dans les oh! et les ah! de surprise et d'incompréhension. — (Nuit blanche, n° 158, printemps 2020, page 15)
- (Cartes à jouer, Poker) (Guérande) Levée.
- Les levées s’appellent des mains à Guérande. — (Honoré de Balzac, Béatrix, 1838-1844, première partie)
- (Sens figuré) Action ; puissance ; influence ; pression.
- Gravement blessés, tombés au pouvoir de l'adversaire, ils craignent pour leur vie mais sont soignés par des mains qui se révèlent fraternelles. Les trois hommes font l'expérience de l’humanité de ceux qu'ils désignaient jusque là par le terme convenu d'ennemi. — (Ennemis fraternels, 1914-1915: Hans Rodewald, Antoine Bieisse, Fernand Tailhades : carnets de guerre et de captivité, édité par Eckart Birnstiel & Rémy Cazals, Presses universitaires du Mirail, 2002, quatrième de couverture.)
- On sent la main de quelqu’un d’énergique en cette affaire.
- (Sens figuré) Aide ; soutien ; secours.
- Je prétends que les gens qui sont abandonnés sur les bancs de touche de l'égalité pour cause de préjugés ont plus la gniaque que les autres, quand une main se tend vers eux. — (Azouz Begag, La guerre des moutons, éd. Fayard, 2008, page 42)
- Symbole du mariage.
- Le jour où elle avait daigné accueillir l’offre de sa main, il avait cru qu’il allait devenir fou de joie. — (Hector Malot, Un mariage sous le Second Empire, 1873)
- (Métrologie) (Canada) (États-Unis) (Commonwealth) Unité de mesure de la hauteur d’un cheval, du sol au sommet invariable, le garrot.
- Lorsqu'on demande la taille d’un cheval, on répond généralement en " mains " et en pouces additionnels. — (Ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation, et des Affaires Rurales)
- Armoiries avec une main (sens héraldique) (Héraldique) Meuble représentant une main (droite par défaut) dans les armoiries. Elle est généralement posée en pal, les doigts vers le chef. Si les doigts sont vers la pointe, on la dit renversée. Il est possible de préciser dans le blasonnement s’il s’agit d’une main droite (dextre) ou gauche (senestre). De même, on précise généralement si elle est appaumée (paume visible - seulement si la main est senestre) ou contre-appaumée (dos de la main). À rapprocher de bras, dextrochère et senestrochère ou sénestrochère.
- D’azur à une main appaumée d’or, au franc-canton coticé d’or et de gueules de douze pièces, qui est de la commune de Le-Chastang de Corrèze → voir illustration « armoiries avec une main »
- (Par analogie) Ce qui a la forme d’une main humaine.
- Et avec ça, je vous mets une main de bananes ?
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napoléonien
- Propre ou relatif à Napoléon Bonaparte, empereur français de 1804 à 1814 sous le nom de souverain de Napoléon 1er.
- Le mécanicien redoute la machine que le voyageur admire, et les officiers étaient un peu les chauffeurs de la locomotive napoléonienne, s’ils n’en furent pas le charbon. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- En 1830, il reparut dans l’administration comme quart de ministre, lors de cette espèce de conscription levée par Louis-Philippe dans les vieilles bandes napoléoniennes. — (Honoré de Balzac, La Cousine Bette, 1846)
- A Nonancourt, le rempart urbain, bien visible sur le cadastre napoléonien, ne semble pas remonter au delà de la fin du Moyen-Age. — (Yves Guéna, Château et territoire: limites et mouvances, Presses Universitaires de Franche-Comté, 1995, page 38)
- L'empire napoléonien n'en finissait plus de prendre de l'expansion. — (Argument, vol. xxi, n° 1, automne-hiver 2018-2019, page 136)
- (Rare) Relatif à Napoléon III, à ses pompes ou à ses œuvres.
- Au contraire, la polyvalence de la notion de gloire pacifique motive des ralliements politiques de la part d'activistes qui voient dans l'œuvre napoléonienne la continuité de leurs efforts quarante-huitards. Leur ralliement réoriente le patriotisme pacifiste des années 1840, axé sur le peuple, sur le régime et sur l'État. — (Sylvie Aprile, Europe de papier: Projets européens au XIXe siècle, Presses Universitaires du Septentrion, 2016, page 147)
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clin
- Mentionné au xve siècle sous la forme cling, dans l'expression cling d’un œil, dérivé régressif de cligner.
- Mentionné dans les comptes du Clos des galées de Rouen dès le xive siècle dans les dérivés desclinques et reclinquier. Attesté vers 1515-22 vesseaulx a clinc. Terme d'origine germanique, vraisemblablement issu du néerlandais klink(werk) « (bordage à) clins » → voir clenche et le mot anglais clinker.
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chaldéen
- (Antiquité, Géographie) Relatif aux Chaldéens, à la Chaldée.
- Il l’avait vu dans les cuisines, ne pouvait plus s’en passer, et, ayant peine à retenir son nom chaldéen, l’appelait simplement : « l’Asiatique. » — (Gustave Flaubert, Trois Contes : Hérodias, 1877)
- Les astrologues chaldéens passaient leur temps à des observations sidérales et s'appliquaient à régler leur vie d'après les instructions qu'ils croyaient lire dans le ciel. — (Chauve-Bertrand, La Question du calendrier, 1920)
- (Linguistique) (Antiquité) (Vieilli) Relatif au chaldéen. → voir urartéen
- (Religion) Relatif à l’Église catholique chaldéenne.
- Le rite chaldéen ou syrien oriental, fait partie des six familles de rites qui subsistent aujourd’hui avec le rite antiochien (syrien occidental), alexandrin, byzantin, arménien et latin. Ces rites sont communs à la fois aux Églises orientales séparées de Rome et à celles qui lui sont unies. — (Irak, le monde redoute une purification religieuse, Journal La Croix, 23 juillet 2014)
- À l’invitation du chef de l’Église chaldéenne au Liban, Mgr Michel Kassarji, des représentants des communautés assyrienne, copte-orthodoxe et syriaque au Liban ont tenu hier une réunion conjointe pour discuter de leurs droits, à la lumière des débats en cours autour d’une nouvelle loi électorale. — (Les minorités chrétiennes réclament trois sièges parlementaires, L'Orient-Le Jour.com, 22 janvier 2013)
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coccygien
- (Anatomie) Relatif au coccyx.
- Les nerfs coccygiens.
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ceint
- Participe passé masculin singulier de ceindre.
- Troisième personne du singulier du présent de ceindre.
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cipolin
- Aux veines épaisses et ondulées rappelant les feuilles concentriques d’un oignon, pour qualifier du marbre.
- Le reste de l’île est constitué de granité, parsemé et injecté d’amas lenticulaires ou filonniens, de gneiss, d’amphibolites et de marbres cipolins. — (Études rurales, Mouton, 2001, page 97)
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chien
- (Zoologie) Mammifère carnivore de la famille des Canidés, apparenté au loup (dont il est considéré comme une sous-espèce) et domestiqué par l’être humain, existant sous de nombreuses races aux morphologies variables, de nom scientifique : Canis lupus familiaris.
- Il faut que les piqueurs aient l’œil à terre dans tous les lieux où ils croiront de pouvoir en revoir, afin d’aider à leurs chiens & s’assurer que c’est le cerf de la meute qu’ils chassent. — (Encyclopédie ou Dictionnaire universel raisonné des connoissances, tome 42, 1775, page 19)
- Le chien s’était mis à rôder dans les environs, fouillant avidement les tas d’ordures, sans doute pour y déterrer un os ou quelque régal de ce genre. — (Octave Mirbeau, « La Mort du chien » dans Lettres de ma chaumière, 1886)
- Quelques chiens, des braques hongrois, gambadent sur les pelouses. — (Daniel Apruz, Le coq, 1992)
- Le chien, qui se faisait vieux et n’aimait point à découcher, était, comme d’habitude, rentré dès le premier soir et gardait le coin du feu, car on était en hiver. — (Louis Pergaud, Le Retour, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Les chiens distinguent-ils les hommes de leurs sœurs les jeunes filles, de leurs femmes les femmes ; les chiens peuvent-ils être attentifs à d’autres qu’à la vieille demoiselle en visite qui leur dit, grattant le dessous de sa chaise : « Le chat ! » — (Jean Giraudoux, Provinciales, Grasset, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 123)
- L’ouverture donnait sur la loge de Gaby Million où la vedette avait laissé ses chiens. Les bêtes se mirent à aboyer. — Naturellement c’est plein de cabots, crut devoir déclarer spirituellement Mr. Morgan. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- (Sens figuré) (Familier) Personne rude ou sévère, avare, déloyale, ou faisant autrement preuve de bassesse.
- Oui, pourquoi, roumi, chien, fils de chien, viens-tu encore à cette heure, avec ta femme trois fois maudite, me narguer jusque dans ce bouge… — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
- – Maintenant on a la certitude que c’est cette ordure de Jacques qui l’a donné, c’est exactement le même coup que pour Lafont… Son compte est bon !... Ce chien ! Ce chien ! Ce chien ! Ce chien ! » Il sortit de la pièce. — (Elsa Triolet, Le premier accroc coûte deux cents francs, 1944, réédition Cercle du Bibliophile, page 75)
- (Sens figuré) (Bible) Prostitué homosexuel.
- Tu n’apporteras point dans la maison de l’Éternel, ton Dieu, le salaire d’une prostituée ni le prix d’un chien, pour l’accomplissement d’un vœu quelconque ; car l’un et l’autre sont en abomination à l’Éternel, ton Dieu. — (Deutéronome, XXIII, 19, traduction de Louis Segond)
- (Cartes à jouer) Talon de cartes constitué par celui qui distribue au jeu de tarot, le preneur devra écarter autant de cartes avant que la partie commence.
- Faire son chien.
- (Marine) Mâchoire métallique empêchant les deux hunes d’un chalut de s’écarter pendant le trait.
- (Technique) (Vieilli) Chariot servant au transport du minerai.
- (Technique) (Vieilli) Outil de tonnelier.
- (Technique) (Vieilli) Barre de fer avec deux crochets, dont l’un est mobile pour assembler la menuiserie.
- (Technique) Outil utilisé par les cordonniers pour assembler les chaussures.
- Le chien (10) d’un révolver (Par analogie) (Armement) Pièce d’une arme à feu portative, qui assure la percussion de l’amorce de la cartouche.
- L’inconnu arma le pistolet, et l’on entendit au milieu du profond silence qui accompagnait les intervalles du dialogue le craquement du chien. — (Alexandre Dumas, Joseph Balsamo, 1846)
- C’était le petit Gavroche qui s’en allait en guerre. Sur le boulevard il s’aperçut que le pistolet n’avait pas de chien. — (Victor Hugo, Les Misérables, IV, 11, 1 ; 1862)
- Le jeune homme caressait son arme avec amour ; il rabattit le chien à plus de vingt reprises, introduisit son petit doigt dans le canon, examina attentivement la crosse. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, chapitre I ; réédition 1879, page 13)
- […] un très joli fusil, qui paraissait tout neuf. Les canons étaient d'un beau noir mat, la gâchette était nickelée et, sur la crosse sculptée, s'allongeait un chien, noyé dans le bois verni. — (Marcel Pagnol, La gloire de mon père, 1957, collection Le Livre de Poche, page 231)
- La crosse n'en était pas sculptée, et elle avait perdu son vernis ; la gâchette n'était pas nickelée, et les chiens étaient si grands qu'ils avaient l'air d'un ouvrage de ferronnerie. — (Marcel Pagnol, La gloire de mon père, 1957, collection Le Livre de Poche, page 233)
- (Sens figuré) (Familier) En parlant des choses : très mauvais, exécrable.
- Il alla à la fenêtre. La neige tombait toujours et rayait le gris du ciel. – Quel chien de temps ! dit-il. — (Victor Hugo, Les Misérables, III, 8, 8 ; 1862)
- Cela n’est pas tant chien. : Cela n’est pas trop mauvais.
- – Savez-vous, reprit le père, qu’il fait un froid de chien dans ce galetas du diable ? — (Victor Hugo, Les Misérables, III, 8, 8 ; 1862)
- (Ichtyologie) Synonyme d’émissole lisse car elle se rassemble souvent en meutes comme les chiens (poisson).
- Le chien (13) d’une vielle (Musique) Pièce de bois placée entre un bourdon et la table d’harmonie d’une vielle qui permet au joueur de rythmer la mélodie avec un son grésillant.
- Armoiries avec un chien (14) (Héraldique) Meuble représentant l’animal du même nom dans les armoiries. Il s’agit généralement d'un braque mais la race importe peu sauf quand il s’agit d'un lévrier. Il est généralement passant. À rapprocher de goupil, levrette, lévrier, loup et renard.
- Coupé, au premier d’azur, au deuxième ondé d’argent et d’azur de six pièces, au chien braque d’or colleté et bouclé de sable lampassé de gueules brochant sur le tout, qui est d’Hundsbach d’Alsace → voir illustration « armoiries avec un chien »
- (Technique) Pinceau court, en poils de sanglier, utilisé par les doreurs, et destinés à lustrer l’assiette avant la pose d’une feuille d’or.
- (Technique) Héridelle.
- (Maçonnerie) Outil utilisé pour griffer un enduit frais de manière à pouvoir ensuite faire tenir par dessus un parement ou un crépi.
- (Familier) Charme provocant.
- - Oh, elle était belle, continua-t-elle sans tenir compte de l’interruption. Terriblement sexy. Un chien à fleur de peau, et elle savait en jouer, croyez-moi ! — (Tito Topin, Brelan de nippons, Série noire, Gallimard, 1982, page 116)
- Objet d'une ancienne taxe perçue par les communes.
- Le contrôleur lui-même sait que pour ma famille les chiens de chasse n’ont pas plus d’importance que des chiens de berger, et il se garde de les taxer plus d’un franc. — (Jean Giraudoux, Provinciales, Grasset, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 48)
- (Lorraine) (Champagne) (Foresterie, Agriculture, Viticulture) Repas commun célébrant la fin de la période de travail (saison de martelage, vendanges, moissons…).
- Après les vendanges, on tue le chien.
- Suivant l'expression consacrée, les agriculteurs de Pâlis auront donc fait le chien de moisson ce lundi, symbole de la fin des quelques jours de travail intensif qui caractérisent désormais cette épisode toujours délicat dans la saison du paysan. — (Matthieu, Chien de moisson, 31 juillet 2008 → lire en ligne)
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flint
- Verre en cristal servant avec le crown-glass à faire les lentilles achromatiques des microscopes ; il est constitué par trois atomes de quadrisilicate de plomb et deux atomes de quadrisilicate de potasse.
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discount
- (Anglicisme) (Commerce) Réduction du prix de vente d’un produit ou d’une marchandise.
- Fondamentalement, le category killer est une grande surface spécialisée pratiquant un discount agressif. — (Marc Filser, Véronique des Garets, Gilles Paché, La distribution : organisation et stratégie, 2001)
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achéen
- (Antiquité, Géographie) Relatif au peuple des Achéens, les premiers Indoeuropéens à avoir envahi la Grèce, au IIe millénaire av. J.-C.
- Le type très antique, le type achéen célébré par Homère, n’est pas un simple souvenir ; il a reparu plusieurs fois dans le monde. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chapitre VII, La Morale des producteurs, 1908, page 336)
- La chute de la domination achéenne est traditionnellement attribuée à l’invasion dorienne.
- (Antiquité, Géographie) Relatif à l’Achaïe, région de la Grèce antique, située au nord-ouest du Péloponnèse et actuel nome dont le chef-lieu est Patras.
- La description que donnait Bechtel en 1923 du dialecte achéen au tome II de ses Griechische Dialekte, p. 869-888, contient des éléments toujours valables ; mais en incluant des faits linguistiques inhérents à la koina dorienne hellénistique parlée bien au-delà des frontières de l’Achaïe, aussi bien dans le Péloponnèse que dans les régions du Nord-Ouest, Bechtel diluait quelque peu la spécificité de ce dialecte. — (Laurent Dubois, Inscriptions grecques dialectales de Grande Grèce, tome II : Colonies achéennes, Librairie Droz, S. A., Genève, 2002)
- Au Ve siècle av. J.-C., la Ligue achéenne rassemble douze cités, sur une base sans doute plus religieuse que politique.
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béotien
- (Antiquité) Relatif à la Béotie ou aux Béotiens.
- Suivant les positions qu'ils adoptent à l'égard de l'évolution politique de Thèbes et des cités béotiennes, les commentateurs de Ps-Xénophon interprètent son allusion à l'intervention athénienne en Béotie de façons très différentes. — (La Constitution d'Athènes attribuée à Xénophon, traduite et commentée par Claudine Leduc, Annales littéraires de l'Université de Besançon, 1976, page 223)
- Mais il permet de se faire une idée assez précise de l'organisation de la confédération béotienne dans la seconde moitié du Ve siècle, que vient souvent confirmer tel ou tel passage de Thucydide ou de Xénophon. La confédération béotienne, à l'inverse des ligues péloponnésiennes ou athéniennes, ne semble pas avoir d'abord été une symmachie, mais bien plutôt se rattacher à ces Koina qui rassemblaient autour d'un sanctuaire les cités d'un même ethnos. — (Claude Mossé, Les institutions grecques à l'époque classique, éd. Armand Colin, 2008, chapitre 8)
- (Péjoratif) Qui est d’un esprit lourd, qui manque de goût, peu lettré, rustre.
- Nous n’aspirions plus qu’à retourner à Paris, à revoir nos parents, nos amis, les chers boulevards, les chers ruisseaux ; je crois, Dieu me le pardonne, que je nourrissais le désir secret d’assister à un vaudeville ; bref, la vie civilisée, oubliée pendant six mois, nous réclamait impérieusement. Nous avions envie de lire le journal du jour, de dormir dans notre lit, et mille autres fantaisies béotiennes. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, 1840, édition Charpentier, 1859)
- On se rejettera avec ivresse dans la musique simple et mélodieuse : on voudra jouir machinalement, sans aucune intervention de l'esprit. Ce seront là, nous n'en doutons pas, des jours de deuil et de consternation pour la critique. Les hommes spéciaux protesteront et railleront amèrement la vulgarité toute béotienne de cette réaction. Mais le public, heureux de se divertir enfin sans fatigue, la saluera comme une délivrance. — (Albert Lefaivre, La critique musicale en Allemagne, chap. 7, dans la Revue contemporaine, Paris, 1860, série 2, vol. 16, page 62)
- Grand amateur de viande et de femmes, changeant de religion et de conviction tous les trois ans et, à part ça, complètement béotien. — (Gilles Martin-Chauffier, Les corrompus, 1998)
-
incertain
- Qui n’est pas certain, pas assuré.
- Je semble défier la mort et pourtant je ne peux protéger les corps meurtris. Les soldats vont encore être obligés de faire des sacrifices pour un résultat plus qu’incertain, probablement un échec. — (Jean-Louis Riguet, Aristide, la butte meurtrie (Vauquois 1914-1918), Éditions Dédicaces, 2014)
- La victoire fut longtemps incertaine.
- Nouvelle incertaine.
- Qui n’est pas fixé, pas déterminé.
- L’heure de la mort est incertaine.
- à une époque incertaine.
- Qui est variable, mal assuré.
- Mais tous font état d'un système d'une complexité inouïe. Dans les faits, sa mise en œuvre se révèle coûteuse, incertaine, voire même ubuesque. — (Olivier James, Reach: Le casse-tête des industriels, dans L'Usine nouvelle, n° 3195 du 3 juin 2010)
- Le temps est bien incertain.
- Le succès de cette entreprise resta longtemps incertain.
- Il répond d’un ton incertain, avec une voix mal assurée.
- Qui n’a pas une forme ou une nature bien arrêtée.
- Cette panoplie de données objectives et quantifiées permet de dépasser largement l’approche intuitive, pifométrique et incertaine qui reste la plus souvent celle de la psychologie historique. — (Emmanuel Todd, Le Fou et le Prolétaire, 1979, réédition revue et augmentée, Paris : Le Livre de Poche, 1980, page 50)
- Une démarche incertaine.
- Des mouvements incertains.
- Une lueur incertaine.
- Des regards incertains.
- En parlant des personnes, qui manque de certitude ou de résolution.
- Je suis incertain de ce qui pourra m’arriver.
- Je suis incertain de ce que je dois faire.
-
euscarien
- Basque.
- Vous n’avez que faire de mon opinion sur la muse basque, que vous appelez, je ne sais pourquoi, euscarienne. — (Mérimée, Lettres F. Michel, 1850, p. 21)
-
chelléen
- (Préhistoire) (Désuet) Relatif à la période du Chelléen (Paléolithique inférieur) ou à l’industrie lithique qui la caractérise.
- Une grande objection contre l’instrument chelléen, c'est qu’il est trop complexe pour être un instrument primitif ! C’est une illusion qui s’évanouit devant un peu de réflexion. Il est au contraire tout simple et tout naturel que l’instrument chelléen ait été le début de l’industrie humaine. — (Gabriel de Mortillet, Le Préhistorique - Antiquité de l’homme, C. Reinwald, 1883, page 146)
-
bénédictin
- Religieux de l’ordre de Saint-Benoît.
- Les bénédictins dans cette occurrence péchèrent donc par orgueil. Ils se fièrent aux nombreux domestiques du couvent qu’ils croyaient capables de repousser une attaque. […]. Ils se fièrent aussi en Dieu, les pauvres moines, et en leur bonne cause.[…]. Mais les bénédictins avaient mal placé leur confiance. Dieu pour les éprouver sans doute, jugea à propos de les abandonner. — (H. Leymarie, « Excursion à Die », dans la Revue du Lyonnais, Lyon : chez Léon Boitel, 1835, volume 1, page 466)
- Il y existait de toute ancienneté une abbaye […] Elle était primitivement desservie par des bénédictins ; mais vers 1343 Philippe de Valois en fit don aux cordeliers. — (Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau, L’Archipel de Chausey, souvenirs d’un Naturaliste, Revue des Deux Mondes, tome 30, 1842)
- Wary de Dommartin la rebâtit ; d’abord bénédictin au monastère de Saint-Epvre à Toul, puis prieur de Varangéville il céda ensuite son prieuré, moyennant redevance, à Jean de Nicolinis […] — (Gustave Fraipont, Les Vosges, 1923)
- (Sens figuré) Érudit qui se livre au travail sans que rien puisse jamais l’en distraire.
- Néanmoins, il se trouve […] des hommes qui chérissent une vie à l’ombre, un travail tranquille, des Bénédictins égarés dans notre société sans monastère pour eux. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- « Ah çà ! me dit-il, où en es-tu ? Depuis six mois, tu veilles, tu te morfonds ; tu mènes une vie de séminariste qui a fait des vœux, de bénédictin qui prend des bains de science pour calmer la chair ; où cela t’a-t-il mené ? » — (Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, page 124)
- Depuis son installation définitive à Plassans, il menait une existence de bénédictin, cloîtré dans ses livres, loin des femmes. — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre VI)
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entretint
- Troisième personne du singulier du passé simple de entretenir.
- Cette infécondité, qui, de mois en mois, lui fit verser des torrents de larmes, entretint longtemps le mépris de Brigitte, qui lui reprochait de n’être bonne à rien, pas même à faire des enfants. — (Honoré de Balzac, Les Petits Bourgeois, 1844, version écrite par Balzac d’un roman inachevé, repris ensuite par un autre auteur)
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coffin
- Récipient ayant un bout pointu, contenant de l’eau et dans lequel le faucheur transporte sa pierre à aiguiser. Le côté pointu permettait de planter l'objet dans le sol pour éviter que l'eau ne se renverse. Il existait des modèles sans eau dit "sec". Ils sont généralement en bois, mais aussi en corne, parfois en métal.
- L’iconographie médiévale représente à de nombreuses reprises des faucheurs qui portent pratiquement tous un coffin. — (Pascal Reigniez, L’outil agricole en France au Moyen Âge, 2002)
- Avant de manier sa grande faux, le grand-père aiguisait la lame avec une pierre en forme de losange effilé qui reposait dans un auguet, qu’ailleurs on appelle coffin ou coué quand il est en bois. — (Lionel Labosse, M&mnoux, Publibook, 2018, p. 331).
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.