Dictionnaire des rimes
Les rimes en : laussou
Mots qui riment avec "ou"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "laussou".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ou , ous , out , outs , oux , oup , oups , oût , oûts , oue et oues .
- boudou
-
vertuchou
- (Vieilli), (Familier) Juron marquant la surprise, la résolution ou l'indignation.
- Je baille un soufflet au premier qui m'appellera encore mademoiselle Thérèse. Vertuchou ! je suis madame la comtesse, il faut que vous le sachiez. — (Voltaire, Le comte de Boursoufle ou Mlle de la Cochonnière Acte 3, scéne 1)
- ‘’Un des côtés du siècle était le délicat, l'autre était le magnifique; et, par la vertu-chou ! on s'amusait’’.’ — (Victor Hugo, Les Misérables, tome V, Livre cinquième, chapitre VI, Les deux vieillards…)
-
voyou
- (Absolument) Gamin des rues ; chemineau vagabond.
- […] une vue de coulisses avec des danseuses en gaze rose, au repos, devant des portants barbouillés de verdures, des petites voyoutes exquises lutinant de grands dadais empesés dans leur tenue de bal […] — (Joris-Karl Huysmans, En ménage, 1922)
- J’ai été une voyou et je regrette, parce que je suis mère et que tout cela m’écœure à présent. — (Kheira Bourahli, L’Orient, l’Occident – Mon pire enfer !, Société des Écrivains, Paris, 2010)
- Des égueulés offraient des cure-dents et des cure-oreilles, et un affreux voyou dont les yeux se fleurissaient de compères-loriots hurlait : l’anneau brisé, la sûreté des clefs, dix centimes, deux sous ! — (Joris-Karl Huysmans, Les sœurs Vatard, 1871)
- (Par extension) (Vieilli) Homme mal élevé ou grossier.
- Le voyou est fumeur. Il aime ça, la pipe, parce que ça le fait cracher souvent, et qu’en crachant il peut salir les paletots et les robes qui marchent devant lui. Bon petit homme ! — (Louis Veuillot, Les Odeurs de Paris, Palmé, Paris, 4e éd., 1867, page 358)
- (Par extension) Homme qui impose sa volonté par la violence, ou qui se procure des revenus de façon malhonnête.
- Rapace et vaniteux, retors et ombrageux, Clovis est le type même du voyou de haute volée, qui jalonnera toute sa carrière d’assassinats commandités, dans le plus pur style mafiosique. — (Pierre Lance, Alésia : un choc de civilisation, 2004)
- En chaire, le vicaire disait que l’école laïque (la laïque) était l’école du crime et que les enfants qui en sortiraient ne feraient que des voyous […] Hélas, à cette époque le fanatisme jouait son plein. — (Claude Rivals, Pierre Roullet, meunier angevin, Éditions Cheminements, 2004, page 184)
- […] des ouvrières pressées débouchaient du métro par bandes et de minces voyous, postés à l’angle de la rue Lepic, sifflaient leurs femmes. — (Francis Carco, Jésus-la-Caille, Le Mercure de France, Paris, 1914)
- Cependant, voyant le danger, les voyous s'étaient regroupés et ils s'avançaient vers Svobodan en faisant tournoyer des fléaux japonais et des chaînes de vélo. — (Jean Failler, Roulette russe pour Mary Lester: Guerre des gangs en Bretagne, Éditions du Palémon, 2018)
- (Par extension) Vaurien.
- Le soudain tutoiement, la violence des mots, enlaidissent Hugues aussitôt. Ce n'est plus qu'un petit voyou, plein de haine. — (Laure Angélis, Le lys écarlate, Editions Pierre Téqui, 1998, page 130)
- dampjoux
- coudoux
- champoux
- lanoux
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jaloux
- Qui a de la jalousie à propos de quelqu’un ou de quelque chose.
- La mort jalouse semblait vouloir que rien ne survécût de la jeune fille, pas même son image. — (Alexandre Dumas, Les Mille et Un Fantômes)
- On remarqua beaucoup, à Plassans, une série d’attaques dirigées par le fils contre les personnes que le père recevait chaque soir dans le fameux salon jaune. La richesse des Roudier et des Granoux exaspérait Aristide au point de lui faire perdre toute prudence. Poussé par ses aigreurs jalouses d’affamé, il s’était fait de la bourgeoisie une ennemie irréconciliable, lorsque l’arrivée d’Eugène et la façon dont il se comporta à Plassans vinrent le consterner. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, ch. III ; réédition 1879, p. 98)
- Le neveu du cheikh Gaafar, qui, tout jeune homme avait lorgné avec une admiration jalouse l’épouse de son oncle, s’enhardit jusqu’à demander sa main. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans « Trois contes de l’Amour et de la Mort », 1940)
- (En particulier) En parlant de la jalousie que cause l’amour.
- Si Titus est jaloux, Titus est amoureux. — (Jean Racine, Bérénice, II, 5, 1670)
- Jalouse !… Je suis jalouse de tout ce qui t’approche. Pour que tes robes ne t’aient pas seule, je les mets quand tu les as portées. — (Pierre Louÿs, Aphrodite, Mercure de France, Paris, 1896)
- Il fallait me dire : « Tu vois, tous ces hommes ont à toi… », me laisser rêver que le monde entier m’appartenait, mais tu as refermé tes bras jaloux sur tout mon avenir, et je n’ai pas voulu, je n’ai pas pu. — (Armand Salacrou, Une Femme libre, acte III, 1934)
- Qui tient beaucoup, qui est fort attaché à quelque chose.
- L’esprit républicain, jaloux à l’excès de sa liberté, prend ombrage de tout ce qui peut lui donner des entraves et se révolte contre la seule idée d’un maître. — (Frédéric II de Prusse et Voltaire, L’Anti-Machiavel, 1739 (édition de 1947))
- Il est jaloux du bâton de commandement qu’il tient dans sa main tremblante, et il sait bien que votre poing vigoureux est là pour l’étreindre. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Qui a à cœur, qui est très désireux de.
- Je suis jaloux d’acquérir, de conserver votre estime. Je suis jaloux de vous prouver le désir que j’ai de vous servir.
- (Marine) (Vieilli) Qualifie un vaisseau qui roule énormément.
- La mauvaise galère qui roulait bord sur bord était jalouse, ne portait pas bien la voile et ne sentait pas la mer, tandis que la galère bien équilibrée était en estive, fine de voiles et s’abrivait à plaisir (elle conservait sa vitesse initiale — Zysberg — ), quand elle avait perdu son erre, elle était morte. — (Pierre Sizaire, Traité du parler des gens de mer, Éditions Patrimoines & Médias, 1996, page 103)
- courgeout
-
rocoue
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe rocouer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe rocouer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe rocouer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe rocouer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe rocouer.
-
caribou
- (Canada) (Zoologie) Nom du renne sauvage.
- […] et ces rennes, — ou plutôt ces « caribous », pour leur restituer leur nom indien, — trompés par l’apparence, s’approchaient à portée des chasseurs, qui ne les manquaient point. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- Les habitats propices pour le caribou forestier se font plutôt rares au sud de Val-d’Or, en Abitibi, selon un rapport scientifique dévoilé par le Conseil de la nation Anishnabe de Lac-Simon. — (TVA Nouvelles, « Manque d’habitats propices pour le caribou forestier », Le journal de Montréal, 21 novembre 2020)
- (Botanique) Nom donné aux mousses dont le caribou se nourrit.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Canada) Boisson composée de vin rouge et d’alcool fort.
- Pour ceux qui prennent un petit coup, papa sort son caribou. — (La Bottine souriante, Dans nos vieilles maisons)
- courlaoux
-
coup
- Impression que fait un corps sur un autre en le frappant.
- Le docteur Paul était ensuite venu, brillamment expliquer à la barre comment les coups avaient occasionné, en effet, seize blessures. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- C’est ainsi que, le 21 adar 4996 (1236), un pêcheur chrétien étant mort des coups que lui avait portés un juif au cours d’une rixe, la foule envahit la juiverie vicomtale, avec l’intention de la mettre à sac. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- J’ai vu des prisonniers jetés à coups de matraque d’un étage à l’autre et qui, hébétés par la torture et les coups, ne savaient plus que murmurer en arabe les premières paroles d’une ancienne prière. — (Henri Alleg, La Question, 1957)
- Et crescendo, la querelle s’envenime en injures, bien sûr, et non en coups, car les deux gondoliers savent pratiquer l’art de « rompre le fer ». — (Annarosa Poli, L’Italie dans la vie et dans l’œuvre de George Sand, Centre interuniversitaire de recherche sur le voyage en Italie, 1960, page 116)
- Instinctivement Éric esquive le coup, bascule en arrière en entraînant l’homme dans sa chute et l’envoie bouler à quelques mètres. — (Michel Remoissenet, Ondes et catastrophes : Du soliton au tsunami, Books on Demand, 2008, page 111)
- Frapper un coup ou deux coups à une porte avec le marteau.
- Faire tomber une grêle de coups sur les épaules de quelqu’un.
- (Sens figuré) Se dit en parlant des choses qui nuisent, qui causent un sentiment pénible, etc.
- On affirme trop souvent qu’après la première génération félibréenne et les œuvres de Roumanille, d’Aubanel et de Mistral, la littérature de langue d’oc n’a point soutenu sa valeur, et que, Mistral disparu, le Félibrige a reçu un coup mortel. — (Émile Ripert, Le Félibrige, Armand Collin, 1924, page 129)
- Il a déjà réussi à faire renvoyer un policier. Il continuera à faire de sales coups jusqu’au bout. — (Ronan Farrow, Annick Cojean, Ronan Farrow : « Ce qui se passe autour de Roman Polanski et d’Adèle Haenel est prometteur », Le Monde. Mis en ligne le 18 novembre 2019)
- Il supporte les coups du sort, du destin, de la fortune avec une noble résignation.
- Cette défaite porta un coup funeste à la gloire de ce prince.
- Son autorité chancelante allait recevoir un dernier coup.
- Cette entreprise a porté un coup à sa fortune.
- Ce chagrin porta un coup à sa santé.
- Décharge et bruit que font les armes à feu lorsqu’on les tire.
- J’avais oublié le cran d’arrêt […] Pour un peu, je pressais la gâchette sans que le coup partît. — (Gaston Cherpillod, Les Changelins, L’Âge d’Homme, 1981, page 147)
- On chantait presque tous les mois des Te Deum pour quelque nouvelle victoire, et le canon de l’arsenal tirait ses vingt et un coups, qui vous faisaient trembler le cœur. — (Erckmann-Chatrian, Histoire d’un conscrit de 1813, J. Hetzel, 1864)
- Mais, saperlotte ! tâchons donc que tout ça se passe tranquillement ; ça vaudrait beaucoup mieux. Puisque nous avons le suffrage universel, il n’y a plus besoin de coups de fusil. — (Émile-Ambroise Thirion, La Politique au village, Fischbacher, 1896, page 248)
- Tirer des coups de canon, de fusil.
- Évènement imprévu qui a frappé quelqu’un soudainement.
- Ce fut un coup de massue, un coup de foudre, un coup de tonnerre pour lui.
- Coup de fortune, de bonheur, de malheur, de hasard.
- Coup du ciel, d’en haut, de la Providence, de la grâce.
- Mort sur le coup.
- Son que rendent certains corps lorsqu’ils viennent à être frappés.
- Un coup de cloche, de tambour, de tam-tam.
- Au coup de minuit, de midi, de trois heures, etc. : Au moment où minuit, où midi, où trois heures, etc., sonnent.
- Je suis arrivé au Monte-Carlo sur le coup de onze heures. — (Jo Barnais, Mort aux ténors, chapitre IX, Série noire, Gallimard, 1956, page 75)
- Action rapide et momentanée.
- D’un coup de rasoir, je lui coupai la tête, et le tronc, d’où un flot de sang s’échappait, gigota quelques secondes sur le parquet. — (Octave Mirbeau, Lettres de ma chaumière : La Tête coupée, A. Laurent, 1886)
- Les portières sont refermées, après la visite du contrôleur. Un dernier coup de sifflet annonce que le train va se mettre en marche… — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre I, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- Lier plusieurs notes d’un coup d’archet. — Un coup de gosier. — Un coup de ciseau.
- (Par extension) Ce qu’on fait rapidement, légèrement, ou sans y apporter le même soin que de coutume.
- Je suis trop pressé pour me faire coiffer, un coup de peigne suffira.
- Donnez un coup de balai à cette chambre.
- Dans la vie de Clémence Dufour, il y avait quand même pas mal de vaisselles, de patins à l’entrée du salon, de « petits coups à donner » sur la table, avant de mettre le couvert. — (Philippe Delerm, Il avait plu tout le dimanche, Mercure de France, 1998, page 68)
- (Par métonymie) Petite quantité de quelque chose.
- Mettre un coup de peinture, de Tipex, d’engrais.
- Mouvement impétueux, comme du vent qui souffle sur la mer, d’une tempête.
- Coup de vent, de mistral.
- Un coup de mer écarta leurs vaisseaux, les jeta, les poussa sur les côtes.
- Manière de jouer, chance au jeu.
- Il a fait un beau coup.
- Action humaine inattendue.
- Les affaires de banque je n'y comprends peut-être pas grand-chose, mais les mauvais coups, je les sens et je dis que cette affaire n'est pas catholique. — (Jacqueline Mirande, Étranger, d'où viens-tu ?, Casterman, 1974, chapitre 2)
- Heureux coup.
- C’est un coup de génie, de désespoir.
- Fois.
- Il a réussi du premier coup.
- Il a encore trois coups à jouer.
- J’ai eu du chagrin de savoir que ton neveu s’était fait refuser aux postes encore un coup. — (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 25)
- Quantité que l’on boit en une fois.
- Pour l’Ogre il se remit à boire ravis d’avoir de quoy si bien regaler ses amis. Il but une douzaine de coups plus qu’à l’ordinaire, ce qui luy donna un peu dans la teste, et l’obligea de s’aller coucher. — (Charles Perrault, Histoires ou Contes du temps passé, Paris, Barbin 1697, page 209.)
- On peut voir à la terrasse des petits cafés des gens qui prennent l’apéro en famille pour tuer le dimanche comme l’homme à la bêche prend un coup de blanc le matin pour « tuer le ver » avant de retrousser ses manches, se cracher dans les mains avant d'empoigner son outil […]. — (Blaise Cendrars, La banlieue de Paris , chap. Ouest, Guilde du Livre/Pierre Seghers, 1949, dans les Œuvres complètes, tome 7, Éditions Denoël, 1963, page 155)
- « Tu bois des coups le samedi soir, et le dimanche matin tout le monde se réunit autour du même centre d’intérêt, la cafetière, pour passer la gueule de bois. » — (Stéphanie Maurice, La passion du tuning, Seuil, 2015, collection Raconter la vie, page 11)
- Acte sexuel expéditif.
- J’ai tiré mon coup.
- T’as cassé mon coup.
- C’était pas un bon coup.
- (Nouvelle-Calédonie) Partie, sortie[1].
- Un coup de chasse.
- Un coup de pêche.
- Un coup de fête.
-
canezou
- Vêtement de femme, sorte de corps de robe sans manches.
- Laurence avait une amazone vert-bouteille pour se promener à cheval, une robe en étoffe commune à canezou orné de brandebourgs pour aller à pied, et chez elle une robe de chambre en soie. — (Honoré de Balzac, Une Ténébreuse Affaire, 1841, chapitre premier)
- Sa jupe orange, restant attachée sous cette sorte de canezou blanc à manches courtes et très-décolleté, composait ainsi un costume beaucoup moins severe. — (Eugène Sue, Les Mystères de Paris, 1843)
- Toujours est-il que ce jour-là Pierrotte avait, — c’est bien le cas de le dire, — un air fort singulier, qu’il resta collé tout le soir au canezou de sa demoiselle, que je ne pus dire un seul mot aux yeux noirs, et que je me retirai de très bonne heure. — (Alphonse Daudet, Le petit Chose, 1868, réédition Le Livre de Poche, page 196)
- Petit châle composé de trois piécettes, porté jusqu'en 1920 dans la région de Guérande (Bretagne)
-
nandou
- (Ornithologie) Oiseau paléognathe apparenté à l’autruche, incapable de voler, et appartenant à l’ordre des rhéiformes et au genre Rhea, dont il existe deux espèces distribuées en Amérique du Sud au sud de l’Équateur : le nandou d’Amérique et le nandou de Darwin.
- La chair du nandou est très-estimée, et Thalcave tenait à fournir son plat au repas commun. — (Jules Verne, Les Enfants du capitaine Grant, 1846)
- Le nandou, n’est pas recommandé à titre d’oiseau de boucherie. — (Louis Figuier, L’Année scientifique et industrielle, Volume 6, 1862)
-
ajout
- Chose ajoutée à une autre
- Des copistes ont fait des ajouts à ce texte.
- Débarrasser un édifice de tous ses ajouts.
- Cette phrase, qui ne figure pas dans Le Journal, est un ajout de l’édition en volume de 1901. — (Pierre Louÿs, Les Aventures du Roi Pausole, 1901)
- (Cartographie) Apport d'une information supplémentaire[1].
-
reloue
- Féminin singulier de relou.
- gouloux
- bercloux
-
joujou
- Jouet d’enfant.
- Voici venir la Saint-Martin et ses brandons, Noël et ses bougies, le jour de l’an et ses joujoux, les Rois et leur fête, le Carnaval et sa marotte. — (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
- Sur l’autre rive, le Châlet des Îles, comme verni de la veille, avait des luisants de joujou neuf. — (Émile Zola, La Curée, 1871)
- Elle aimait les fleurs, les roses surtout,Et le cher bambin, le dimanche,Lui apportait des roses blanchesAu lieu d’acheter des joujoux. — (Charles-Louis Pothier, Les Roses blanches, 1926)
- (Péjoratif) — Je revenais, à la date indiquée, de le changer contre un petit bulldog de cinq millimètres, plus transportable, et je l’avais posé sur la table. Eugénie le vit et me dit : « Mais, ce n’est pas une arme, ça, c’est un joujou. » — (Jean Marie Lazare Caubet, Souvenirs : 1860-1889, Éditions L. Cerf, 1893, page 230)
- (Sens figuré) Personne agréable, distrayante et sans profondeur.
- À force de s’occuper des moyens de rencontrer madame de Chasteller dans un salon, le désir de briller aux yeux des habitants de Nancy, que Lucien commençait à mépriser plus peut-être qu’il ne fallait, fut remplacé, comme mobile d’actions, par l’envie d’occuper l’esprit, si ce n’est l’âme, de ce joli joujou. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
-
chenou
- (Histoire) Sorte de prince de l'ancien Congo.
- Chaque homme a un nombre de femmes proportionné à son rang: le chenou ou chef en a 50, et les mafouks ou officiers, de 10 à 20. — (Jacques W. Mac Carthy, Nouveau dictionnaire géographique universel, Paris : Librairie nationale et étrangère, 1824, page 319)
- Le chef d'une chenounie prend le titre de chenou, et son autorité est héréditaire dans sa famille, en ligne féminine. La fille d'un chenou a droit de se choisir un mari, et il n'est pas permis à celui sur lequel le choix tombe de refuser. — (Léon Guérin, Le tour du monde, ou les mille et une merveilles des voyages: Afrique, Paris : chez Langlois & Leclercq, 1842, page 102)
- Les chenous sont des princes aimant le luxe et la représentation , et rien de plus ridicule que le bizarre accoutrement des chenous depuis la cataracte du Zaïre jusqu'à son embouchure. — (P. Adolphe Mazure, Le portefeuille du jeune amateur de la nature, d'histoire et de l'art, Paris : chez Dehuby, 1838, page 130)
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giou
- (Montréal) (Argot) Délicieux, savoureux.
- Mes filles m’ont surpris hier soir. Nous conversions de choses et d’autres quand l’une m’a dit : « C’est giou ». Ça vient du créole « gou », au sens de délicieux, et ça se prononce « guiou ». — (Jean-Benoît Nadeau, Cette langue qui ne voulait pas changer , L'Actualité, 3 juin 2019)
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hou
- Suppose le cri d’un fantôme.
- Il effrayait les enfants en criant « hou hou ».
- Onomatopée pour huer ou se moquer de quelqu’un.
- Onomatopée pour signifier un doute ou une emphase.
- Quand ils sont arrivés, je te parle de ça, hou, ça remonte à loin, eh bien les niaqués savaient quasiment rien foutre. — (Pierre Lemaître, Le Grand Monde, Calmann-Lévy, 2022)
- lamayou
- briscous
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.