Dictionnaire des rimes
Les rimes en : laque
Que signifie "laque" ?
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- Gomme laque ; sorte de résine, d’un rouge jaunâtre, qui sort des branches de plusieurs espèces d’arbres des Indes orientales.
- Assez loin d’elle, debout devant une table en véritable laque, une personne grassouillette surveillait le samovar de cuivre où chauffait l’eau qui allait servir à la confection du thé. — (Fortuné du Boisgobey, Double-Blanc, Paris : chez Plon & Nourrit, 1889, part. 1, chap. 2.)
- La résine laque, appelée aussi gomme laque ou simplement laque, est le produit d’un insecte de l’Inde, du groupe des Hémiptères et de la famille des Coccidés, le Carteria lacca Signoret, Commstock (Tachardialacca Signoret; Coccus lacca Kern), qui vit principalement sur des Ficus (F, indien, F. religiosa, F. hengalensis, F. laccifera. etc.), et aussi, mais plus rarement sur Vanona squamosa, le Butea frondosa, le Zizyphus jujuba, le Croton lacciferum, le Mimosa cinerea. — (Albert Dubois, Constantes physiques et chimiques des principaux produits résineux du droguier de l'Université de Lyon, 1903, page 23)
- Terre alumineuse, teinte d’un suc colorant, qu’on emploie dans la peinture.
- Laque de Venise, de Florence.
- (Chimie) (Par analogie) Enduit brillant, d’origine industrielle, appliqué sur divers objets.
- Une couche de laque protège la face du CD.
- (Cuisine) (Par analogie) Enduit brillant appliqué sur les mets.
- …vous mêlez au sucre avec un peu de laque au carmin pour colorer. — (Audot, Cuisine campagne et ville, 1896, page 424)
Mots qui riment avec "aque"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "laque".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : aque , aques , âque , âques , ac , acs , ack , ach , ak et aq .
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sandaraque
- (Histoire de la chimie) (Vieilli) Réalgar.
- Le mot Sandaracha a été donné à trois différentes substances : 1°. à une certaine espèce d’Arsenic rouge que les Grecs appelloient σανδαράχη c’est pour quoi on l’appelle à présent Sandaraque des Grecs, pour la distinguer des autres espèces : 2°. à la Résine du Geniévre, que les Arabes appellent Sandarach ou Sandarax, & que leurs interprètes ont appellé Sandaraque des Arabes : 3°. à une substance qui tient le milieu entre le Miel & la Cire, que l’on trouve souvent à part dans les endroits vuides des ruches c'est la nourriture des abeilles lorsqu'elles travaillent : & on l’appelle Sandaracha Erithrace & Cærinthus comme Pline le rapporte. Cette dernière espéce n’est point en usage, & elle n’est point connue dans les Boutiques. Nous avons déja parlé de la premiére espéce qui est la Sandaraque des Grecs, ou la Sandaraque minérale. Nous parlerons ici de la Sandaraque des Arabes. — (Étienne-François Geoffroy, Traité de la matière médicale ou De l'histoire, des vertus, du choix et de l'usage des remèdes simples tome 4, 1743, page 75)
- La ſandaraque des Grecs, qui eſt celle dont ſe ſervoient les Romains, étoit rouſſe, pure, friable, de couleur de cinabre, & ſentant le ſoufre. On lui attibuoit les mêmes propriétés qu’à l’orpiment. Voyez Dioſcoride lib. V. — (François Dujardin, Histoire de la chirurgie depuis son origine jusqu’à nos jours. Tome 1, 1774-1780, page 439)
- Notre arsenic métallique a été entrevu par les alchimistes, qui l’ont regardé comme un second mercure, de nature analogue au vif argent, sublimable comme lui et communiquant pareillement sa volatilité à ses dérivés, spécialement aux sulfures. La sandaraque (réalgar) a été ainsi assimilée au cinabre. Le rapprochement entre le mercure et l’arsenic se complète à ce point de vue, si l’on remarque que l’arsenic blanchit le cuivre par sublimation, comme le fait le mercure, et qu’il attaque de même à chaud la plupart des métaux. — (Marcellin Berthelot, Introduction à l’étude de la chimie des anciens et du moyen âge, 1889, page 239)
- L’orpiment, que l’on retire en abondance des possessions turques, peut être obtenu artificiellement; et le sandaraque rouge, que l’on extrait d’un genre particulier de minerai, peut être imité au moyen du soufre et de l'arsenic, c’est-à-dire par la fumée du cobalt; et le bismuth, nous le savons, n’est pas autre chose que le régule ou corps de ce même cobalt que la nature, en certains endroits, a peut-être dégagé elle-même. — (Gottfried Wilhelm Freiherr von Leibniz, Bertrand de Saint-Germain, Jean-Marie Barrande , Protogaea, 1993, page 51)
- Résine odorante qui coule d’une espèce de cyprès de l’Atlas par les incisions que l’on y fait en été. Note : Utilisée autrefois par les employés aux écritures pour gommer les fautes d’orthographe.
- La sandaraque est une résine qui s’écoule naturellement du Callitris quadrivalvis Vent. (Thuya articulata Desf.). Ce conifère est abondant dans les montagnes de l’Atlas, en Algérie et au Maroc. Elle arrive de cette dernière contrée par la voie de Mogador. — (Albert Dubois, Constantes physiques et chimiques des principaux produits résineux du droguier de l'Université de Lyon, 1903, page 32)
- Dans les forêts des M'dakra, des Achach et des Beni Khiran, outre certaines essences déjà nommées, on trouve le tachta (Quercus ilex ?) et le bellout (Quercus ballota) […], l’arar (Callitris quadrivalvis) qui produit la résine sandaraque, et dont le bois, presque imputrescible, d'un brun rosé, d'un joli dessin et d'une odeur balsamique très agréable, est fort prisé pour la construction et l'ébénisterie; […]. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 218)
- La Sandaraque impure des marchés arabes provient du Thuya et de divers Juniperus. On l’emploie en poudre pour arrêter les petites hémorragies de l’épistaxis. — (Bulletin des sciences pharmacologiques, 1921, volume 28, page 23)
- Voici des grattoirs, de la sandaraque, faites à votre aise. — (Stendhal, Lucien Leuwen, in Romans et Nouvelles, tome I, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1952, page 1298)
- (Par extension) Diverses gommes provenant d’arbres résineux ayant un effet semblable.
- Les anciens avaient une autre sandaraque qui servait de nourriture aux abeilles […] — (Robert James, Dictionnaire universel de médecine, de chirurgie, d'anatomie, Briasson, 1746, page 971)
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mithriaque
- Relatif à Mithra.
- Une des particularités de cette grande route romaine latérale, c’est le nombre des monuments mithriaques, des autels et des inscriptions tauroboliques qui la jalonnaient. — (Charles Lenthéric, Le Rhône, histoire d’un fleuve, Plon, 1892, t. II, p. 100)
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gaïac
- (Botanique) Arbre d’Amérique, de la famille des Rutacées, dont le bois dur, pesant et résineux est très recherché.
- Le gaïac est un arbre commun que l’on retrouve sur tout type de terrain […] Son bois, très dur et imputrescible, est très apprécié des sculpteurs. — (Le Petit Futé Nouvelle Calédonie, 2011-12, p. 44)
- bremmelbach
- alvignac
- albiac
- antugnac
- champsac
- courlac
- bouilhonnac
- civrac
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thériaque
- (Pharmacie) S'est dit d'un médicament sous forme d’opiat et qui était employé comme stomachique et contre les morsures venimeuses.
- C'est ce qui a mis en grand honneur l'anis, le corail rouge, le bouillon de vipère dont parle Mme de Sévigné, l’orviétan, le bézoard, la thériaque, la corne de cerf ou l’œil d’écrevisse réduits en poudre, etc. — (Pierre Janet Les médications psychologiques, tome 1 : L'action morale, l'utilisation de l'automatisme, Paris : chez Alcan, 1919, L'Harmattan, 2007, page 18)
- La « Thériaque » mérite bien son nom de « panacée universelle » pour avoir soigné, ou guéri, des générations de malades pendant plus de deux millénaires. — (Henri Lamendin, Petites histoires de l’art dentaire d’hier et d’aujourd’hui (Anecdodontes), 2006)
- chalvignac
- cromac
- chaunac
- balignac
- aunac
- bestiac
- courcerac
- breitenbach
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bazac
- (Vieilli) (Désuet) Coton filé très fin de Syrie ou de Palestine.
- (Par extension) Toile qui était fabriquée avec ce coton.
- Cependant Savary, T. I. Col. 448. (édit. de Copenhague, 1759 — 1766) art. Bazac, Baza, ne dit nullement que Bazac soit le nom d'une contrée; il dit que ce mot désigne du coton filé, très beau et très fin, qui vient de Jérusalem; ce qui le fait aussi appeler Coton de Jérusalem. Le demi Bazac, et le moyen Bazac, sont des cotons qui viennent du même endroit, mais d'une qualité beaucoup inférieure. — (Alexandre Miltitz, « Manuel des consuls », 1838)
- assac
- canilhac
- autrac
- balsac
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.