Dictionnaire des rimes
Les rimes en : lapouyade
Mots qui riment avec "ade"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "lapouyade".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ade , ades , oide , oides et ad .
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onguligrade
?- (Zoologie) Se dit des mammifères qui marchent sur leurs ongles, c’est-à-dire sur leurs sabots.
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tartarinade
?- Fanfaronnade, galéjade, exagération ridicule, vantardise que personne ne prend au sérieux, mais qui au contraire, amuse, bouffonnade.
- Puis je réagis, je blague, je tente de crâner vis-à-vis de moi-même ; il me semble que cette position critique ne peut durer ; je me dis que je sortirai vivant de ce mauvais pas et qu’un jour, plaisantant mes angoisses, je raconterai cet épisode, en prenant une tasse de thé, à des dames souriantes qui croiront à des tartarinades. — (Jean Galtier-Boissière, La Fleur au fusil, Baudinière, Paris, 1928)
- Les tartarinades du va-t-en-guerre des plateaux-télé.
- Coup, action aussi spectaculaire qu'inutile et inconsidérée ; audace prudente, motivée par la vanité et le désir de faire parler de soi.
- Cela s'est terminé à Notre-Dame par une sorte de fusillade qui n'était qu'une tartarinade. — (Jean Lacouture, De Gaulle, 1990)
- Friandise habituellement à base de chocolat.
- Si, au Canada, la plupart des écoles vont jusqu'à interdire le chocolat, les tartarinades de chocolat, originaires d’Italie, est un des goûters les plus populaires dans les cours de récréation européennes. — (site www.france-jeunes.net)
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pantalonnade
?- Bouffonnerie, postures comiques, semblables à celles d’un pantalon, d’un farceur.
- Les parades bien plus réjouissantes des courtisans étaient restées sans effet […] sans que tant de merveilleuses pantalonnades pussent seulement éclaircir son beau front. — (Charles Deulin, « Les Trentes-Six Rencontres de Jean du Gogué », in Cambrinus et autres Contes, XIXe siècle)
- (Par extension) Subterfuge ridicule pour sortir d’embarras.
- Il s’en est tiré par une pantalonnade.
- Fausse démonstration de joie, de douleur, de bienveillance.
- Tout plutôt que cette pantalonnade au nom d'un passé légendaire et d'un pays perdu ! — (Henri Troyat, Aliocha, Flammarion, 1991, page 103)
- Sa joie, sa douleur, l’intérêt qu’il feint de porter à votre affaire n’est qu’une pantalonnade.
- Le deuil qu’il affiche est une sinistre pantalonnade.
- Fausse démonstration de connaissances.
- Je vous l’ai dit, excepté la sensation de l’uniforme sur laquelle j’appuie, parce que c’est encore là une sensation dont votre génération à congrès de la paix et à pantalonnades philosophiques et humanitaires n’aura bientôt plus la moindre idée, et l’espoir d’entendre ronfler le canon dans la première bataille où je devais perdre (passez-moi cette expression soldatesque !) mon pucelage militaire, tout m’était égal ! — (Jules Barbey d'Aurevilly, Le Rideau cramoisi, 1874, réédition Gallimard, collection Folio Classique, page 44)
- On n’y prouvait pas la divinité de Jésus-Christ par Mahomet ou par la bataille de Marengo. Ces pantalonnades théologiques, qu’on faisait applaudir à Notre-Dame, à force d’aplomb et d’éloquence, n’avaient aucun succès auprès de ces sérieux chrétiens. — (Ernest Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, 1883, collection Folio, page 126)
- Réalisation pitoyable.
- [...], c’était un endroit artificiel, recréé, à l’écart des flux authentiques du commerce mondial, une pure pantalonnade touristique. — (Michel Houellebecq, Sérotonine, Flammarion, 2019, page 273)
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ménade
?- Bacchante, femme qui célébrait les fêtes de Bacchus et se livrait à un délire qui allait jusqu’à la fureur.
- Ce rite a été bâti pour évoquer le pouvoir des ménades afin d’atteindre un état de conscience différent pour s’ouvrir à des visions. La méthode utilisée pour atteindre cet état de conscience : Flagellation, vin & danse. — (Danse oraculaire extatique des ménades-Source : Autonomatrix - Corpus Fecundi Index (trad. Fr.Eradikator))
- La foi a cela de particulier que, disparue, elle agit encore. La grâce survit par l’habitude au sentiment vivant qu’on en a eu. On continue de faire machinalement ce qu’on faisait d’abord en esprit et en vérité. Après qu’Orphée, ayant perdu son idéal, eut été mis en pièces par les ménades, sa lyre ne savait toujours dire que « Eurydice ! Eurydice ! » — (Ernest Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, 1883, collection Folio, page 19.)
- (Par extension) Femme méchante ou emportée.
- lafeuillade
- chancelade
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estocade
?- (Anciennement) Épée longue et droite, sans tranchant.
- Ambroise parut bientôt au réfectoire, où les bénédictins récitaient malines en l’attendant ; il n’avait pas quitté son froc et sa cagoule, mais endossé par-dessous une cotte de mailles et posé sur sa tête un heaume dont la visière et le ventail fermés se recourbaient comme un bec d’aiglon, et dont le cimier représentait des os de mort en croix ; il s’était précautionné de deux épées, l’une courte dite braquemard, l’autre nommée estocade ou épée de longueur, outre une miséricorde pour achever un vaincu à terre. — (Paul Lacroix, Les Francs-Taupins, histoire du temps de Charles VII, Imprimerie de Walder, Paris, 1834, page 75)
- Grand coup allongé d’épée ou de fleuret donné avec la pointe de l’arme.
- Encore un mot. Ne vous faites pas un point d’honneur de ne pas rompre ; au contraire, faites-le marcher ; il manque d’haleine, essoufflez-le, et, quand vous trouverez votre belle, une bonne estocade dans la poitrine, et votre homme est à bas. — (Prosper Mérimée, Chronique du règne de Charles IX, Charpentier, 1842, page 100)
- La Goberge n’était brave naturellement qu’à coup sûr, et depuis que ses estocades lui avaient failli, ce spadassin frissonnait en regardant seulement la poignée de sa rapière. — (Auguste Maquet, Le Comte de Lavernie, L. de Potter, 1853, t. 3, page 256)
- De Morguen se rua sur lui tête baissée et lui porta sous le busc de la cuirasse une estocade bien roide, pour lui transpercer le ventre. — (Maurice Maindron, Le Tournoi de Vauplassans, E. Plon, Nourrit et Cie, 1895, page 184)
- Au commandement d’Alcide, péremptoire, ces ingénieux guerriers, posant à terre leurs sacs fictifs, couraient dans le vide décocher à d’illusoires ennemis, d’illusoires estocades. — (Louis-Ferdinand Céline (Louis-Ferdinand Destouches), Voyage au bout de la nuit, Denoël et Stelle, Paris, 1932 (réédition Gallimard, Folio #28, 2019, page 189)
- (Par extension) (Tauromachie) Coup d’épée porté par le matador pour achever le taureau.
- L’épée lui était entrée dans le front et avait piqué la cervelle, coup défendu par les lois de la tauromachie, le matador devant passer le bras entre les cornes de l’animal et lui donner l’estocade entre la nuque et les épaules, ce qui augmente le danger de l’homme et donne quelque chance à son bestial adversaire. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, 1840, édition Charpentier, 1859)
- Les estocades produisent immédiatement la mort lorsque, pénétrant entre deux vertèbres, le fer tranche la moelle épinière, ou atteint ce que les toreros appellent la erradura. Le coup tue le taureau, même quand l’épée n'est entrée qu’à moitié. — (Théophile Gautier, La Peau de tigre, H. Souverain, 1858, t. 3, page 58)
- (Littéraire) (Sens figuré) Attaque violente et soudaine.
- Pour moi chétif, je fais la guerre jusqu’au dernier moment, jansénistes, molinistes, Frérons, Pompignans, à droite, a gauche, et des prédicants, et J. J. Rousseau. Je reçois cent estocades, j’en rends deux cents, et je ris. Je vois à ma porte Genève en combustion pour des querelles de bibus, et je ris encore ; et, Dieu merci, je regarde ce monde comme une farce qui devient quelquefois tragique. — (Voltaire, Correspondance, lettre à M. le cardinal de Bernis, 22 décembre 1766, dans Œuvres complètes, t. 41, L. Hachette, 1890, page 160)
- Brutalement, il se précipita sur elle, et, sans une parole, sans une caresse non plus, mais avec une force de rut extraordinaire, avec un élan de tout son être et de toute sa volonté, par une brève et décisive et profonde estocade d’étalon, il la viola, les yeux fermés lui aussi, et s’imaginant qu’il engrossait la terre elle-même. — (Jean Ridhepin, Le Cadet, G. Charpentier, 1890, page 121)
- laruscade
- cousteillades
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salade
?- Mets à base d’herbes potagères, ou de certains légumes, assaisonné d’une vinaigrette et parfois agrémenté d’autres ingrédients.
- Il fut intéressé par la salade de carottes râpées en longues lamelles. Il en prit une fourchettée, mâcha. Le goût le surprit. Il n'appréciait pas. — (Roger Hanin, Les sanglots de la fête, Grasset, 1996)
- Herbes potagères destinées à être ainsi assaisonnées.
- La solution se trouve dans les jardins disséminés çà et là. Beaucoup d’habitants y passent une partie de la journée, devisant joyeusement de parcelle à parcelle en plantant des salades. — (Michel Eltchaninoff, « Carnet de la drôle de guerre », dans la newsletter du 21/03/220 de Philosophie Magazine)
- Mets composé de divers ingrédients mélangés dans un saladier, tel qu’un mélange de fruits et de sirop, de morceaux de viande assaisonnés, etc.
- Notre dessert sera une salade de fruits.
- (Argot) Situation confuse et compliquée, brouillamini, pot-pourri.
- Quelle salade !
- Il règne dans cet ouvrage une grande confusion : c’est une salade des idées et des sujets les plus disparates.
- (Argot) (généralement au pluriel) Discours mensonger, baratin, boniment.
- Raconter des salades.
- Il ignorait tout ce qui se passait dans le monde, sauf les choses du cyclisme, et quelques mots entendus presque malgré lui au cours des conversations à l’usine ou chez son père ; encore fermait-il volontairement les oreilles à ces mots-là, reflets des « salades » avec quoi, croyait-il, on essayait de l’empêcher de gérer à sa guise sa propre vie. — (Roger Vailland, 325.000 francs, 1954, réédition Le Livre de Poche, page 216)
- – Assez de salades ! dit-il d'une voix menaçante. Voilà l'argent ! prenez-le et fichez le camp ; il nous faut ce cheval. — (Paul Berna, Le cheval sans tête, 1955, réédition Le Livre de Poche, 1980, page 47)
- (Par analogie) (Argot militaire) Pièce de camouflage destinée à être posée sur un casque et ressemblant à de la végétation.
- lahourcade
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pasquinade
?- (Histoire) Placards satiriques qu’on attachait à la statue de Pasquin à Rome.
- (Par extension) Railleries bouffonnes et triviales.
- Je n’aurais pas pardonné aux Excellences leurs pasquinades diplomatiques, si elles avaient dérangé ma vie. — (Pierre Loti, Aziyadé, 1879)
- Pour comble de malheur, un jeune homme ayant composé, à la mode de province, un impromptu sur les danseurs, on attribua cette pasquinade à Tchitchikov. — (Nicolas Gogol, Les Âmes mortes, 1842 ; traduction de Henri Mongault, 1925, page 199)
- Freemantle, homme grossier et sans grande imagination, a recours à la lamentable pasquinade que vous connaissez pour arriver à ses fins. — (Jean Ray, La Cité de l’indicible peur, 1943)
- Faire des pasquinades.
- Un faiseur de pasquinades.
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aillade
?- (Cuisine) Divers plats contenant beaucoup d'ail.
- Une aillade de veau.
- De son côté, Plaute fait état d'un ragoût à l'ail qu'il nomme alliatum, terme qui se transformera en Gaule puis dans la France médiévale en aillade ou aillée. — (Jean-Paul Clébert, Le livre de l'ail, Éd.Barthélémy, Avignon 1987)
- (Cuisine)(En particulier) Pain sec ou grillé, frotté à l'ail et arrosé d’huile d’olive, parfois dans certaines régions on y rajoute des noix pilées.
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reparade
?- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe reparader.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe reparader.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe reparader.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe reparader.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe reparader.
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jérémiade
?- (Familier) Plainte fréquente et importune.
- Partant de ce point, ne sommes-nous pas autorisé à nous demander ce que signifient ces jérémiades forcées qui consistent à déplorer continuellement le sort de nos anciennes races ? — (Jean Déhès, Essai sur l’amélioration des races chevalines de la France, École impériale vétérinaire de Toulouse, Thèse de médecine vétérinaire, 1868)
- Seulement celles-ci sont subordonnées à une histoire d'amour; le mythe permet d'éviter la jérémiade syndicaliste. — (Thierry Jousse, Le goût de la télévision: anthologie des Cahiers du cinéma, 2007)
- Entre jérémiades et désinformation, le président sortant a-t-il servi la cause des deux candidats républicains qui espèrent s’emparer des derniers sièges du Sénat? — (Luc Laliberté, Stratégie risquée de Trump?, Le Journal de Québec, 5 janvier 2021)
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canonnade
?- Tir simultané de plusieurs canons.
- La canonnade de Valmy retentissait encore à l’heure où se réunissait la Convention nationale, le 21 septembre 1792. — (Ch. Rémond, Les trois Républiques et les trois Carnot Paris : chez Georges Maurice, 1881, page 32)
- Vers huit heures, la canonnade est si violente que la brume se lève. — (Jean Giraudoux, Retour d'Alsace - Août 1914, 1916)
- Les Français qui étaient sortis de l'Argonne, avaient occupé la colline de Valmy d'où ils canonnèrent les Prussiens. Brunswick dut livrer contre eux une bataille à front renversé ; il fut surpris par l'allant des Français et la vigueur de leur canonnade. — (Guy Cabourdin, Yves Burnand, Encyclopédie illustrée de la Lorraine: Histoire de la Lorraine, vol.2, 1992, page 30)
- (Sens figuré) Suite d'éléments servant à faire une attaque.
- Un moment désarçonnés par une attaque aussi inattendue, ils répliquent par une canonnade de cinq articles signés « Un ultramontain ». — (Patrice Groulx, François-Xavier Garneau – Poète, historien et patriote, Montréal, Boréal, 2020, p. 155)
- fibroide
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bravade
?- Action de braver ; paroles ou gestes de défi envers un individu ou un groupe.
- Vous les avez vus, vous les voyez quotidiennement, en guise de bravade contre l’application de la loi des associations aux ordres religieux, ouvrir avec fracas les chaires de nos églises aux membres des congrégations dissoutes, qui n’ont jamais eu le droit d’y monter. — (Discours d’Émile Combes à Auxerre, 4 septembre 1904)
- L’agent voyer partit, sans vouloir dire adieu, presque décidé, par bravade, à payer sa bière. — (Jean Giraudoux, Provinciales, Grasset, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 154)
- Et puis, je tiens à manger ma côtelette, en ce jour de pénitence, non par bravade, mais pour vous signifier que j’ai gardé ma volonté intacte et que je ne céderai sur aucun point. — (François Mauriac, Le Nœud de vipères, Grasset, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 41)
- Ils agissaient ainsi par bravade sans doute, mais nous savons que la bravade et le cynisme sont toujours une défense, plus ou moins consciente, contre le jugement d’autrui, le masque d’une honte secrète, une manière d’aller au devant d’un affront possible, de rendre terreur pour mépris. — (Georges Bernanos, La France contre les robots, Robert Laffont, 1947)
- Il avait perdu ses cheveux mais, par bravade ou coquetterie, ne portait pas de perruque. — (Antoine Bello, Les Falsificateurs, deuxième partie, chapitre 3)
- (Par extension) (Péjoratif) Feinte bravoure.
- Votre cartel recevrait une prompte réponse, dit le pèlerin, si votre antagoniste était là ; mais, la chose étant comme elle est, ne troublez pas la paix de cette salle avec des bravades sur l’issue d’un combat qui, vous le savez bien, ne peut avoir lieu. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Ces Gascons, dit Mazarin en riant, valent presque les Italiens pour la bravade. — (Alexandre Dumas, Vingt ans après, “Gascon et Italien”, chapitre V)
- Au milieu de la catastrophe, Trump pérore tous les jours à la télévision, enfilant mensonges, approximations et bravades autosatisfaites, l’œil rivé sur son propre audimat et sur l’audience qu’il recueille sur les réseaux sociaux. — (La lettre politique de Laurent Joffrin, « États-Unis : la faillite populiste », dans Libération du 8 avril 2020)
- (Histoire) Fête provençale.
- Il existe en vérité beaucoup de modèles de « fête traditionnelle » : du pèlerinage à la fête baladoire, de la bravade provençale à la kermesse flamande. — (Les Fêtes de la révolution, sous la direction de Jean Ehrard et Paul Viallaneix, Colloque de Clermont-Ferrand, du 24 au 26 juin 1974, Société des études robespierristes, Paris, 2002)
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stade
?- (Antiquité grecque) Mesure de longueur valant à peu près 180 mètres.
- Le stade grec ou italique, stade primitif, stadion, dont 8 ⅓ formaient le mille, se divisait en 6 plèthres = 10 amma = 60 acènes = 100 orgyies = 120 bême-diploun ou pas doubles = 240 bême-aploun = 400 coudées naturelles = 600 pieds.Le stade olympique faisait 400 coudées olympiques = 600 pieds olympiques.Le stade pythique ou delphique de 1000 pieds delphiques était de même valeur que le stade olympique. — (Horace Doursther, Dictionnaire universel des poids et mesures, anciens et modernes, M. Hayez, Bruxelles, 1840)
- Aristote, d’après certains savants de son époque, considérait le stade, ou coudée égyptienne au temps de Sésostris, comme formant la cent millième partie du pôle à l’équateur. — (Jules Verne, Aventures de trois Russes et de trois Anglais, 1872)
- Or, depuis Abydos jusqu’à la côte opposée, il y a un trajet de sept stades. — (Frédéric Zurcher et Élie-Philippe Margollé, Les Naufrages célèbres, Hachette, Paris, 1873, 3e édition, 1877, page 2)
- (Par extension) Carrière ou enceinte ayant cette longueur et où les Grecs s’exerçaient à la course.
- Il est probable que, sans avoir construit d’édifices qui puissent se comparer aux cirques-hippodromes romains, les artistes grecs de la force et de l'agilité se sont produits autant sur les places publiques que dans les stades, comme celui d'Olympie, […]. — (Encyclopaedia universalis, tome 5, 1990, page 928)
- Courir dans le stade.
- Gagner le prix du stade.
- (Sport) (Par métonymie) Bâtiment qui entoure ce terrain de sport où se déroulent des compétitions sportives.
- Le stade de France.
- (Médecine) Période ou degré d’une maladie intermittente.
- Cette maladie est à un stade avancé.
- (Par extension) Degré ou palier dans une évolution.
- L’efficacité parasitaire des adultes peut se trouver limitée par la rupture de la coïncidence spatio-temporelle entre le stade réceptif des hôtes (œufs en cours d’embryogenèse) et le stade agressif du parasitoïde (Nenon, 1974). — (Annales de zoologie, écologie animale, volume 10, Institut national de la recherche agronomique, 1978, page 539)
- Une partie des larves des deuxième et troisième stades et toutes celles du quatrième stade hivernèrent. — (Revue de pathologie végétale et d’entomologie agricole de France, volumes 29-30, 1950, page 113)
- Le médecin traitant et le pneumologue en particulier ont donc un rôle important, en liaison avec le médecin du travail pour intervenir à tous les stades de la prévention primaire, secondaire et tertiaire vis-à-vis des risques respiratoires d’origine professionnelle. — (Dominique Choudat, « Risques professionnels et leur prévention », dans Pneumologie, sous la direction de Gérard Huchon, Éditions Masson, 2001, page 37)
- lacaussade
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dérobade
?- Action de se dérober.
- Ceux qui traitent la dérobade de lâcheté ne devaient pas reprocher à Abel de ne pas s’être enfui devant la provocation de Caïn, mais bien de n’avoir pas su se préparer à de tels affrontements. — (Richard Goulet, La philosophie de Moïse: essai de reconstitution d’un commentaire philosophique préphilonien du Pentateuque, 1987)
- Enfin, il souffrait physiquement. Cette souffrance était grande ; mais, même si elle eût été moindre, elle eût encore été terrible pour un être dont toutes les lâchetés devant la rudesse de la vie s’étaient conjurées depuis longtemps pour le maintenir dans cette dérobade complète du paradis artificiel. Il n’y avait en lui aucune ressource qui puisse le défendre contre la douleur. — (Pierre Drieu La Rochelle, Le Feu follet (1931))
- Marcel Drouin […] me fit sentir l’incorrection [d’une telle démarche], et je la sentais bien de moi-même ; mais rien ne m’est plus difficile qu’un geste qui peut paraître une dérobade. — (André Gide, Journal 1889-1939, Bibliothèque de la Pléiade, Éditions Gallimard, 1951, page 327)
- Ce cheval a fait une dérobade.
- (Sens figuré) Cette réponse n’est qu’une dérobade.
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rondade
?- (Gymnastique) Élément acrobatique latéral d'élan, qui commence comme une Roue et arrive avec les 2 pieds en même temps par l'action d'une courbette. Permet de créer des séries acrobatiques vers l'arrière.
- Série acrobatique arrière au sol : Rondade-flip-salto
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bastonnade
?- Volée de coups de bâton.
- Le 7 septembre 1700, le major lui fit donner une bastonnade de soixante-seize coups de la corde goudronnée et trempée à la mer. Le lendemain, il lui fit donner une seconde bastonnade de quarante-un coups, lui disant : « À demain, à demain ; songe à ce que tu auras à faire. » — (Journal des galères, dans le Bulletin historique et littéraire, Paris, 1869, vol.18, page 237)
- Dans les premiers âges historiques, on ne voit pas seulement les maîtres frapper et fouetter leurs esclaves ; les rois eux-mêmes administrent le supplice de la bastonnade. — (La bastonnade et la flagellation légales, dans Le Magasin pittoresque, 1854, vol.8, page 54)
- Qu’est-ce que c’est que cette batterie où vous avez contus de bastonnade un petit vicomte Albert de Ramonchamp ? — (Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, 1831)
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ennéade
?- Ensemble de neuf éléments, choses ou personnes.
- (En particulier) (Mythologie égyptienne) Groupe des neuf divinités de la mythologie égyptienne.
- La grande ennéade de Karnak.
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alcade
?- (Droit) (Vieilli) Juge ou magistrat d’Espagne, dont l’attribut distinctif est une longue batte blanche.
- DON CARLOS. Je te fais alcade du palais. — (Victor Hugo, Hernani ou l’Honneur castillan, 1830)
- Nous y rencontrâmes quelques alcades des environs, dont la physionomie eût paru suspecte au coin d’un bois, et qui auraient bien fait de se demander leurs papiers à eux-mêmes avant de se laisser circuler librement. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
- Maire en Espagne.
- L’on a vu des taureaux de muchas piernas (de beaucoup de jambes), comme on les appelle techniquement, franchir la seconde enceinte, comme en fait foi une gravure de la Tauromaquia de Goya, le célèbre auteur des Caprices', gravure qui représente la mort de l’alcade de Torrezon, misérablement embroché par un taureau sauteur. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
- Mais, sire, nous étions mariés devant l‘alcade et devant le prêtre. Elle a juré sur l’Évangile… — (Pierre Louÿs, Les Aventures du roi Pausole, 1901)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.