Dictionnaire des rimes
Les rimes en : lapine
Que signifie "lapine" ?
Afficher la définitionMasquer la définitionwiktionary.org
- (Glirologie) Femelle du lapin.
- Connais-tu la différence entre un lapin et sa femelle ? Le mâle fait des pételles rondes, la lapine, pointue aux deux bouts. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- (Péjoratif) Femme qui a beaucoup d’enfants.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
Mots qui riment avec "ine"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "lapine".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ine , ines , inne , innes , îne , înes , yne et ynes .
-
boudine
- (Belgique) (Ardennes) (Familier) Ventre.
- Il a mal à sa boudine.
- (Champagne) (Picardie) Nombril.
- Regarde-le, il a la boudine qui ressort !
-
bécassine
- (Ornithologie) Espèce d’oiseau petit échassier limicole, oiseau de passage plus petit qu’une bécasse, qui a aussi le bec fort long.
- Les espèces les plus communes sont la bécassine ordinaire, la double bécassine et la bécassine sourde. — (Louis Figuier, Les poissons, les reptiles et les oiseaux, 1868)
- […], après une autre étape de quatre heures, atteignons Souk El-Arbâ (le marché du mercredi), dans un cirque rocheux où les pluies ont formé de nombreux étangs regorgeant d’oiseaux aquatiques : canards, poules d’eau, bécassines, hérons, etc. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 152)
- Qui n’a pas tenu dans sa main le corps tiède et velouté d’une bécassine à peine blessée, ne connaît rien de cet oiseau singulier qui montre alors une extraordinaire confiance. — (Michel Déon, Un taxi mauve, 1973)
-
latine
- Féminin singulier de latin.
- A la différence des gens de condition élevée, il n’a pas été formé à une culture classique qui a pour effet de dénationaliser les intelligences, si j’ose ainsi dire, en les accommodant à la manière grecque et latine. — (préface du livre : François Cadic, Contes et légendes de Bretagne, librairie Galles, Vannes, 1950, page 5)
-
bitumine
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe bituminer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe bituminer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe bituminer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe bituminer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe bituminer.
-
mouline
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de mouliner.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de mouliner.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de mouliner.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de mouliner.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de mouliner.
-
flamine
- (Antiquité) Prêtre romain attaché au service spécial d’une divinité.
- Chacun des flamines était désigné par le nom du dieu dont il était le ministre.
- Il n’y eut d’abord que trois flamines, celui de Jupiter, celui de Mars et celui de Romulus.
-
fumagine
- Petite masse de champignons microscopiques, généralement noirs, qui se développent sur le miellat déposé par les pucerons (homoptères) sur les organes végétaux.
- La fumagine constitue une salissure qui nuit à la qualité commerciale de la plante ou du fruit.
- L’oranger. La fumagine est un champignon qui s’installe sur le miellat rejeté par les insectes piqueurs et forme une pellicule noire sur les feuilles. Cette couche se répand et entraîne la mort de l’arbre… — (Gontier Josette, L'oranger, 95 p., pages 52-53, 2000, Actes Sud, Le nom de l'arbre)
-
alexandrine
- (Vieilli) (Rare) (Musique) Sorte de musique et de danse.
- (Vieilli) (Rare) (Textile) Étoffe qui imitait celles fabriquées à Alexandrie.
- Variété de poire.
-
ovine
- Féminin singulier de ovin.
-
grenadine
- Suc de grenade.
- Sirop de grenadine.
- (Par analogie) Préparation sirupeuse industrielle à base de mélange de jus de fruits rouges, et destiné à être diluée pour l’alimentation humaine.
- Sur la table, près de la chevelure de la fille, un verre à moitié plein d'un liquide dont Louis se demanda, à cause de sa couleur, si c'était de la grenadine. — (Patrick Modiano, Une jeunesse, Gallimard, collection Folio, 1981, pages 58-59)
- Ils s'assirent à une table dans le jardin de la ferme d'Auteuil et commandèrent deux laits grenadine. — (Patrick Modiano, Une jeunesse, Gallimard, collection Folio, 1981, page 115)
- À dix-sept heures, comme un grand nombre d’amoureuses locales, je reçus un kori à la grenadine. Je croquai la glace pilée et colorée avec enthousiasme. — (Amélie Nothomb, Ni d’Ève ni d’Adam, Albin Michel, Paris, 2007, p. 66)
- (Textile) Soie qu’on emploie dans la fabrication de la dentelle noire.
- Signalons encore le marabout qu’on mouline à nouveau après teinture, la soie à coudre, composée de trois à vingt-deux fils, la soie à tricoter, la soie tordue, l'ovalée, la plate, la grenadine. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature; 1re partie: Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- (Par analogie) Tissu léger fait de soie noire.
- Même, sans avoir la moindre envie d’en acheter, elle se fit montrer de la grenadine et de la gaze de Chambéry. — (Émile Zola, Au Bonheur des Dames, 1883)
-
léonine
- Féminin singulier de léonin.
-
lupuline
- (Botanique) (Agriculture) Luzerne à très petites fleurs jaunes.
- La lupuline est velue; elle a des racines fibreuses, des tiges étalées et anguleuses, des folioles obovales, dentelées au sommet ou entières. — (Gustave Heuzé, Les Plantes fourragères, 1861)
-
ondine
- (Mythologie) Génie féminin des eaux dans la mythologie germanique. (Le masculin ondin est beaucoup plus rare.)
- Tour à tour ondine ou sylphide, cette fluide créature voltigeait dans les airs. — (Honoré de Balzac, La Peau de chagrin, 1831)
- Ce n’étaient plus un petit bûcheron et une petite pêcheuse, — mais un Sylphe et une Ondine, lesquels, plus tard, furent unis légitimement. — (Gérard de Nerval, Les Filles du feu, Chansons et légendes du Valois, 1854)
- Triomphe des êtres fantastiques masculins ! Manifestement les sirènes et les ondines n’ont guère eu d’influence ! Cependant voici dans la région de Saint-Hubert et de Virton de quoi sauver l’honneur féminin : là, c’est Marie Crochet qui vous attirera dans l’eau. — (Albert Doppagne, Esprits et génies du terroir, J. Duculot, 1977, page 74)
- (Fantastique) Créature mythique représentée avec un torse humain et une queue de poisson ; sirène.
- (Sens figuré) (Poétique) Jolie baigneuse.
-
fine
- (Typographie) Terme utilisé communément dans l’imprimerie et par les typographes pour désigner une espace insécable, mais d'une largeur fixe non justifiable (en cas de justification des lignes complètes de paragraphes entre les deux marges), et plus fine (entre un sixième et un quart de cadratin, selon les polices de caractères utilisées) que l’espace normale (un demi cadratin) séparant les mots ; la fine est utilisée soit en juxtaposition avec certains signes de ponctuation, soit aussi (dans les conventions typographiques françaises) comme séparateur de groupes de chiffres dans un nombre ou un numéro.
- On insèrera en français une fine avant les signes de ponctuation double comme les deux-points, le point-virgule, le point d’exclamation, le point d’interrogation, ainsi qu’à l’intérieur des guillemets français, ou parfois aussi après une puce ou un tiret demi-cadratin en tête d’un élément dans une liste ou énumération afin que les premiers termes de chaque élément apparaissent verticalement alignés en cas de justification des paragraphes. On utilisera aussi la fine comme séparateur de groupes de chiffres dans les nombres et numéros.
- Les fines typographiques juxtaposées aux signes de ponctuation dans les documents déjà mis en page sont le plus souvent codées U+2009 (un cinquième de cadratin, soit 0,2 em) dans les normes Unicode et ISO/IEC 10646. Cependant les typographes francophones recommandent traditionnellement souvent plutôt U+2005 (la fine d’un quart de cadratin, soit 0,25 em), contrairement aux typographes anglophones qui lui préfèrent traditionnellement U+2006 (la fine d’un sixième de cadratin, soit 0,166 em, presque invisible et très souvent omise). La différence de largeur entre les fines dépend de la façon dont sont conçues les polices de caractères utilisées, et notamment de l’approche incluse dans les glyphes eux-mêmes, puisque les typographes français ont souvent utilisé dans leurs polices une avance plus réduite que les typographes anglophones, afin de faire tenir plus de texte dans les lignes de paragraphes, sans trop augmenter le nombre de pages dans les ouvrages imprimés. Les polices de caractère modernes tiennent compte de la conception de leur glyphes pour ajuster la largeur de la fine typographique U+2009 qu’elles contiennent. Les autres fines à largeur constante U+2005 et U+2006 sont réservées aux typographes pour le rendu final des documents déjà totalement mis en page, avec des polices de caractères bien déterminées.
- Dans certains cas, la fine typographique U+2009 peut être partiellement justifiable (et légèrement agrandie) mais uniquement en cas d’activation de la justification des espaces d’approche intercaractère. La justification usuelle des paragraphes ne fait souvent pas appel à cet ajustement (nécessaire seulement dans la présentation de colonnes de texte très étroites afin d’éviter des espacements excessifs entre les mots lorsque les paragraphes sont justifiés), mais ne justifiera que les autres espaces. Les autres espaces fixes U+2000..U+2006, exprimées en cadratins, ne sont normalement pas affectées par la justification, et sont donc recommandées chaque fois que l’espace doit absolument conserver une largeur fixe, mais elles restent sécables.
- Toutefois, toutes ces fines ont le défaut de rester encore sécables (à cause d’une omission non corrigeable dans les propriétés Unicode du caractère U+2009), et une autre fine de largeur équivalente (mais insécable) a été ajoutée plus récemment (depuis Unicode 5.1) pour corriger ce défaut, codée U+202F. Cette dernière n’est pas encore supportée par nombre de polices, et les navigateurs internet ou moteurs de rendus, s’ils la traitent correctement comme insécable, omettent souvent de la remplacer par U+2009 quand cette dernière est disponible dans les polices utilisées. Pour ces raisons, la fine typographique devrait plutôt être représentée en SGML de façon symbolique avec « &nnbsp; », afin que les moteurs de rendus puissent déterminer plus librement le caractère Unicode équivalent à utiliser ; en HTML cependant (et aussi dans les documents graphiques SVG), cette référence symbolique (absente de leurs normes) n’est que rarement supportée par les moteurs de rendu : on lui préférera alors «   » (U+2009), un caractère bien supporté mais rendu insécable par une propriété CSS « white-space:nowrap ».
- (Vieilli) Eau-de-vie de raisin, en particulier cognac, de qualité supérieure. Apocope de fine champagne.
- — Je veux, dit Bénin, un grog au rhum.— Tiens ! moi aussi.— Je ne connais pas ça messieurs…, mais j’ai de la fine que je ne vous dis que ça.— Donnez de la fine ! — (Jules Romains, Les Copains, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 83)
- Sur ces mots, il a commandé trois nouvelles fines à l'eau. — (Jo Barnais, Mort aux ténors, chapitre IX, Série noire, Gallimard, 1956, page 89)
- Ce traitement, on l’imagine N’est que pour la petite angine,Car s’il s’agit d’une grosse angineFaut ajouter un litre de fine. — (Jean Constantin, La petite angine, 1960)
- L’oncle Jules rapportait du Roussillon des raisins à l’eau-de-vie, des gâteaux mielleux qui collaient aux dents, un foie d’oie comme un cœur de veau, de la fine d’avant le déluge, et des R remis à neuf. — (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, page 26)
- Toute seule au barDans un coin noirUne blonde platineSirote sa fine — (Chagrin d'amour (groupe), Chacun fait (c'qui lui plaît), 1981)
- (Industrie minière) Fraction fine issue d’un concassage ou d’un broyage.
- Les opérations de broyage marquent usuellement le terme des opérations d’épuration des fines, que celles-ci soient destinées à l’agglomération ou à la carbonisation. — (Ch. Berthelot, Épuration, séchage, agglomération et broyage du charbon, Paris : chez Dunod, 1938, page 362)
- Aphérèse de perle fine.
- Et voilà au cou de Bertille, médusée, deux cents fines tirées du profond des mers chaudes où le requin parfois vient croquer du plongeur. — (Hervé Bazin, Cri de la chouette, Grasset, 1972, réédition Le Livre de Poche, page 114)
-
longrine
- (Construction) Élément de fondation horizontal répartissant les charges de l’ouvrage sur ses points d’appui.
- Le pont s'ouvre en tournant à peu près horizontalement sur un pivot : pour diminuer le poids et la portée, il est coupé en deux moitiés au milieu du passage, en sorte que chaque moitié tourne de son côté et vient se placer parallèlement à la rive. La fig. 3 représente une de ces moitiés : elle est composée de fortes longrines, croisées par des traversines, avec madriers en plate-forme, garde-fous , bouteroues, etc. — (Dictionnaire technologique ou nouveau dictionnaire universel des Arts et Métiers, Paris : chez Thomine, 1829, vol. 16, p 477)
- Des moises doubles J pinçaient ce poteau D, reposaient sur la longrine F, mordaient les trois poteaux G, H, I, celui G étant appuyé sur le parement incliné du merlon, et venaient saisir le poteau postérieur K également incliné. — (Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888)
- (Chemin de fer) Traverse plus longue que l'ordinaire, sur laquelle reposent les rails au niveau des croisements et des bifurcations.
-
esculine
- Hétéroside toxique et anticoagulante issue de l'écorce du marronnier d’Inde, (Aesculus hippocastanum.L). Son aglycone est l'esculétine un dérivé de la coumarine et son glucide le glucose.
- De l’écorce des jeunes rameaux (de marronnier) de moins de 5 ans, on extrait aussi l’esculine, pour ses vertus médicinales. Au XVIIIe siècle, à une époque où l’acide salicylique n’avait pas encore été isolé, l’écorce des marronniers était recherchée pour ses effets fébrifuges quand le quinquina venait à manquer. Depuis la fin du XIXe siècle, l’écorce du marronnier d’Inde est aussi administrée contre les troubles de la circulation veineuse : varices et hémorroïdes. — (Tordjman, N., "Le marronnier", 95 p., pages 77-78, 1999, A. Sud, Le nom de l'arbre)
-
pectine
- Polyoside rattachée aux glucides composée d'une chaîne principale d'acide uronique lié en 1-4, acide polygalacturonique en zig-zag, polymère de polysaccharides acides.
- Nos résultats concordent avec ceux obtenus par McComb et McCready : avant tout dosage, il est nécessaire de désestérifier les pectines, par exemple en les laissant 30 mn à température ambiante en présence de soude 0,05 N. — (Annales de technologie agricole, volume 24, 1975, page 106)
- La pectine est présente en grande quantité dans certaines algues, dans les pépins et les zestes de groseilles, pomme et coing.
-
assassine
- (Droit) Femme qui assassine.
- Je ne crois pas non plus qu’assassine puisse être pris substantivement ; il n’est admissible que comme adjectif, encore y a-t-il très peu d’occasion où l’on puisse l’employer. Il se peut, pourtant, que du temps de Corneille, il fût reçu en poésie, ou qu’il ait projeté d’en enrichir la langue française : ce qu’il y a de certain, c’est que l’Académie ne l’a point adopté comme substantif féminin, et peut-être a-t-elle eu tort ; car les crimes et les assassinats étant communs aux deux sexes, pourquoi dit-on : c’est un assassin, et pourquoi rejette-t-on : c’est une assassine ? — (Lekain, Mémoires de Lekain, précédés de réflexions sur cet acteur et sur l’art théâtral, Étienne Ledoux, Paris, 1825, page 79-80)
- — Vous êtes des voleuses, des assassines !… C’est un meurtre abominable que vous venez de commettre ! — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, page 366)
-
examine
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de examiner.
- Mais dans ce travail j’examine avant tout le penser avant le discours et l’œuvre, la possibilité de dé-penser les positions données, lorsque la pensée se meut encore entre des thèses, admet l’incertitude des positions et s’entraîne à laisser les vérités se mouvoir sous les pieds et s’abîmer, voire, s’il le faut, se précipiter dans l’abîme. — (Susanna Lindberg, Entre Heidegger et Hegel, 2011, page 11)
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de examiner.
- Lorsqu’on examine des coupes minces dans l’alcool ou l’éther, on voit d’abord les globules d’éléagnine se vacuolariser, puis se fragmenter au bout de quelques heures en globules plus petits; en faisant agir l’acide acétique ou l’ammoniaque, la dissolution s’effectue progressivement de la périphérie vers le centre avec rapidité et les contenus cellulaires prennent une teinte uniformément verte. — (Beihefte zum Botanischen Centralblatt: Systematik, Pflanzengeographie, angewandte Botanik, etc, volume 25, partie 2, 1909)
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de examiner.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de examiner.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de examiner.
-
lanoline
- (Chimie, Cosmétologie) Matière grasse issue du suint de la laine.
- Cette suintine épurée, débarrassée des acides gras, des savons et neutralisée, donne un sous-produit appelé la lanoline qui est employée en pharmacie et dans l'industrie. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature; 1re partie: Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- La vaseline est la base la plus courante des pommades : on la rend plus adhésive en l'additionnant de lanoline […] qui absorbe plusieurs fois son poids d'eau. — (Marcel Hégelbacher; La Parfumerie et la Savonnerie. -1924, page 134)
- Solution alternative peu usitée, les langes en laine – pléonasme étymologique – matière riche en lanoline, avaient la propriété de supporter l’urine, qui se combinait avec la lanoline pour tuer les bactéries & neutraliser l’ammoniaque. — (Lionel Labosse, M&mnoux, Publibook, 2018, p. 458).
-
adultérine
- Féminin singulier de adultérin.
-
câline
- Féminin singulier de câlin.
- Mais elle, le priait, câline et tendre: Oh, papa, partons, je t'en supplie. — (Guy de Maupassant, Une vie, 1883, réédition Folio Classique Gallimard, 1974, page 29)
-
chalcosine
- Minéral synonyme de chalcocite.
- Au 16e siècle, il connut une intense activité minière pour le cuivre et l’argent (chalcopyrite, bornite, chalcosine, cuivre gris). — (Jean-Paul Jacob, Michel Mangin, De la mine à la forge en Franche-Comté: des origines au XIXe siècle, 1990)
-
fistuline
- (Botanique) Genre de champignons dont les tubes ne sont pas soudés entre eux.
- On ne voyait pas les brins de ses cheveux : juste une masse, épaisse comme une fistuline, un gros champignon collé au pied d’un chêne. — (Orlando de Rudder, Le comte de Permission, 2009)
-
latrines
- (Construction) Lieu où l’on satisfait les besoins naturels, toilettes.
- Il y a deux classes de moralistes et des politiques: ceux qui n’ont vu la nature humaine que du côté odieux ou ridicule, et c’est le plus grand nombre […] ceux qui ne l’ont vue que du beau côté et dans ces perfections […] Les premiers ne connaissent pas le palais dont il n’ont vu que les latrines. — (Sébastien-Roch Nicolas de Chamfort, Maximes et pensées, chapitre I, Maximes générales, 1795)
- Mon père était donc professeur de septième, professeur élémentaire, comme on disait alors.J’étais dans sa classe.Jamais je n’ai senti une infection pareille. Cette classe était près des latrines, et ces latrines étaient les latrines des petits !Pendant une année j’ai avalé cet air empesté. On m’avait mis près de la porte parce que c’était la plus mauvaise place, et en ma qualité de fils de professeur, je devais être à l’avant-garde, au poste du sacrifice, au lieu du danger… — (Jules Vallès, L’Enfant, G. Charpentier, 1889)
- Il me semble qu’il n’y a pas besoin d’être artiste pour cela et que, même sans flair particulièrement fin, on ne choisit pas d’aller villégiaturer dans des latrines pour être plus à portée de respirer des excréments. — (Marcel Proust, À la recherche du temps perdu, Du côté de chez Swann, 1913, Éditions Gallimard, Folio n°1924, 1987, page 288)
- Aujourd'hui, 892 millions de personnes défèquent à l’air libre et 2,4 milliards manquent de toilettes et de latrines, soit un bon tiers de l’humanité. — (Loïc Chauveau, L’urine, un trésor à récupérer, Sciences & Avenir, 10 février 2020)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.