Dictionnaire des rimes
Les rimes en : lamalou
Mots qui riment avec "ou"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "lamalou".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ou , ous , out , outs , oux , oup , oups , oût , oûts , oue et oues .
- braslou
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mandchou
- (Géographie) Relatif à la Mandchourie, aux Mandchous ou à la langue mandchoue.
- Au deux millième coup, Mony rendit l’âme, Le soleil était radieux. Les chants des oiseaux mandchous rendaient plus gaie la matinée pimpante. — (Guillaume Apollinaire, Les Onze Mille Verges ou les Amours d'un Hospodar, chapitre 9, 1907)
- Le service était fait par des maîtres d'hôtel mandchous, en longues tuniques de soie bleue fumée. — (Pierre Benoit, Le Soleil de minuit, Albin Michel, 1930, réédition Le Livre de Poche, page 33)
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thou
- (Archaïsme) Tu.
- Thou hast been faithful.
- Tu as été fidèle.
- riumayou
- châteauroux
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bardou
- (Vieilli) (Péjoratif) (Désuet) Lourdaud, imbécile
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- bullou
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loue
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de louer.
- Je loue toutes ces coïncidences, je m’émerveille de cette tuerie perpignanaise, j’ai envie de rire. — (Hervé Commère, Les Ronds dans l’eau, Fleuve Noir, 2011, chapitre XXIX)
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de louer.
- Les censeurs royaux ayant délicatement découpé la figure du Pauvre dans le chef-d’œuvre découronné, décordialisé, le Christ ôté, le Roi très-chrétien se sentit la conscience en paix; et on loue beaucoup Sa Majesté d’avoir répliqué aux fanatiques qui ne pouvaient souffrir don Juan sur la scène française : « Mais il n’est pas récompensé !… » — (Désiré Laverdant, Les renaissances de Don Juan, tome premier, 1864, page 134)
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de louer.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de louer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de louer.
- goux
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coût
- (Comptabilité) Ce qu’une chose coûte ; son prix de revient.
- Le coût de la vie augmente sans cesse.
- Le coût d’une assurance.
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ourdou
- Langue nationale du Pakistan très proche du hindi, mais influencée par le perse et s’écrivant avec l’alphabet arabe. Également parlée dans le nord-ouest de l’Inde, elle en est l’une des 22 langues officielles.
- L’hindi ne veut pas céder à l’ourdou ; abandonner le dévanagari, lui semblerait un déshonneur. L’ourdou n'est pas plus traitable, et il tient obstinément à l'alphabet arabe, qui lui rappelle la gloire des conquérants. — (Jules Barthélemy-Saint-Hilaire, L'inde anglaise: son état actuel, son avenir, Paris : chez Perrin et Cie, 1887, p. 236)
- « Le plus difficile est de trouver des professeurs et des instituteurs parlant le patchoun, l’ourdou, le farsi, l’arabe et le grec en même temps », reconnaît Nikos Filis, ministre grec de l’éducation. — (Thomas Jacobi, Les Grecs veulent réussir la rentrée des enfants migrants, journal La Croix, 13 septembre 2016, page 2)
- Dans son œuvre uche burj lahore de (Les Hautes Tours de Lahore), l'écrivain compose la préface en pendjabi tandis qu'il a recours tantôt au pendjabi et tantôt à l’ourdou pour la pièce de théâtre. L’ourdou est employé comme langue de narration, tandis que le pendjabi est la langue réservée aux échanges et aux dialogues. — (Shahzaman Haque, Représentations et usages de l'ourdou en tant que langue littéraire chez Intizar Hussain et Ashfaq Ahmad, dans Le proche et le lointain : Enseigner, apprendre et partager des cultures étrangères, sous la direction de Évelyne Argaud, Malek Al-Zaum et Elena Da Silva Akborisova, éd. Archives contemporaines, 2017, page 51)
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agout
- Écoulement.
- Bave.
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hibou
- (Ornithologie) (Génériquement) (Familier) Nom ambigu désignant de façon générale tout rapace nocturne de l'ordre des strigiformes, caractérisé par de grands yeux frontaux entourés par un cercle de plumes, et qui porte notamment des aigrettes (faisceaux de plumes) sur la tête, caractéristique le distinguant principalement des chouettes, qui est également un substantif ambigu désignant plusieurs genres de rapaces nocturnes peu apparentés les uns aux autres.
- […], cela me serait insupportable, d’autant plus que, la nuit venue, je ne verrai rien, n’étant point nyctalope comme les hiboux, les chouettes, les hulottes et les chats de gouttière. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre II, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- Le hibou ulule, tutube et bouboule (ou bubule).
- (Ornithologie) (Spécifiquement) Nom normalisé désignant trois genres de rapaces nocturnes (Nesasio, Pseudoscops et Asio) comportant un total de neuf espèces, dont des espèces familières répandues dans l'Ancien Monde comme dans le Nouveau Monde telles le hibou des marais (Asio flammeus) et le hibou moyen-duc (Asio otus), caractérisées par la présence d'aigrettes de taille variable et une taille moyenne.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Sens figuré) (Familier) Homme mélancolique et qui fuit la société.
- Vous nous voyez chagrins ainsi que des hiboux, et vous vous amusez à faire les yeux doux. — (François Le Métel de Boisrobert, La Belle plaideuse, 1655)
- C’est un hibou, un vrai hibou.
- (Sens figuré) (Familier) Homme qui, dans une compagnie, se tient à l’écart sans rien dire.
- (Entomologie) Synonyme de fiancée (papillon Noctua pronuba).
- (Héraldique) Meuble représentant l’animal du même nom dans les armoiries. Il est généralement positionné comme la chouette dont il se distingue par les oreilles. À rapprocher de chouette et hulotte.
- De gueules au hibou d’argent, qui est de Village-Neuf → voir illustration « armoiries avec un hibou »
- cantaous
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droue
- Nom vulgaire de diverses graminées qui fournissent un fourrage de mauvaise qualité.
- giroux
- lanneanou
- brenoux
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dégoût
- Manque de goût, d’appétit.
- Il a un si grand dégoût, qu’il ne peut manger de rien.
- Il n’a plus de fièvre, mais il lui est resté du dégoût.
- Vaincre, surmonter son dégoût.
- Répugnance violente éprouvée pour ce qui est perçu comme nuisible à sa santé.
- D’écœurement, de dégoût et d’indigestion, Tintin vomit tripes et boyaux et faillit en crever pendant la nuit. — (Louis Pergaud, « La Traque aux nids », dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Des hoquets de dégoût convulsèrent de nouveau leurs faces hâlées, zébrées de rides : depuis un mois, ils avaient bu de l’eau dans laquelle mijotait ce noyé ; depuis un mois tout le pays s’abreuvait de cette pourriture. — (Louis Pergaud, « Un petit logement », dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Le dégoût est une réaction émotionnelle de défense atavique à l’encontre d’agents extérieurs susceptibles de nous contaminer : les sécrétions corporelles (morves, vomissures, excréments), les parasites (vers, poux, etc.), les corps en décomposition et les vecteurs de maladies contagieuses (pestiférés, lépreux). Le dégoût entraîne une réaction de rejet, voire de destruction, des substances ou des individus virtuellement contaminants. — (Mathieu Ricard, Plaidoyer pour l’altruisme, NiL, Paris, 2013, page 450)
- Répugnance qu’on a pour certains aliments.
- Elle nous imposait ses goûts et ses dégoûts. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 23)
- (Sens figuré) Aversion qu’on prend pour une chose ou pour une personne.
- Elle guettait les passants, mais avec un air d'indifférence profonde, presque de dégoût. — (Isabelle Eberhardt, Yasmina,1902)
- Si Gobineau a été l'objet du dégoût, de la crainte, de l’ostracisme de nos « rationalistes », c’est qu’il s'est élevé à la fois contre leurs faux raisonnements et contre leur absurde principe de la primauté de la raison : […]. — (Louis Thomas, Arthur de Gobineau, inventeur du racisme (1816-1882), Paris : Mercure de France, 1941, page 33)
- (Sens figuré) Déception dans l’usage d’une chose qui en amène la répugnance. — Note : En ce sens, on l’emploie surtout au pluriel.
- Il fut abreuvé de dégoûts.
- Il a eu bien des dégoûts dans sa carrière.
- Éprouver, essuyer des dégoûts.
- Il connaît tous les dégoûts du métier.
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vaudou
- Religion animiste originaire de l’ancien royaume du Dahomey, répandue au Bénin et au Togo, aux Antilles et en Amérique latine, principalement.
- En Haïti, le vaudou mélange vaudou d’Afrique de l’Ouest et folklore religieux chrétien.
- Dieu de cette religion.
- Un vaudou trônant en divinité principale dans un sanctuaire n’est plus qu’une divinité secondaire dans le temple voisin.
- Adepte de ce culte.
- Les vaudous forment parmi les noirs [des États-Unis] une société secrète, une sorte de franc-maçonnerie placée sous l’invocation d’un être tout-puissant et surnaturel qui gouverne toutes les choses d’ici-bas. — (Lar. 19e)
- Les vaudoux parurent subitement pris de vertige et ils furent à l’instant agités de mouvements convulsifs dans lesquels la partie supérieure du corps, la tête et les épaules semblèrent se disloquer ; une exaltation fiévreuse s’empara de tous. — (Bernard Mouralis, L'Europe, l'Afrique et la folie, 1993)
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amou
- Amour.
- Amou bondye san mezi.
- L'amour de Dieu est incommensurable.
- authiou
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guilledou
- Aventures galantes.
- Le baron Hartmann le regardait, repris d’une admiration fraternelle d’ancien coureur de guilledou. — (Émile Zola, Au Bonheur des Dames, 1883)
- Jamais elle n’avait beaucoup souffert de ses infidélités, du continuel guilledou qu’il courait, par un besoin de nature ; et maintenant l’existence était réglée, il avait deux femmes, une à chaque bout de la ligne, sa femme à Paris pour les nuits qu’il y couchait, et une autre au Havre pour les heures d’attente qu’il y passait, entre deux trains. — (Émile Zola, La Bête humaine, 1889)
- « Parfois je me fâche : – « Tu as vingt ans, lui dis-je, et tu n’en profites pas. Cours donc un peu le guilledou ; alors, de le courir ne te dit rien ? Demain, s’il te dit, il sera trop tard. » Il est buté. Il ne fume même pas. Et avec ça garçon boucher et beau comme le Jésus de Jérusalem. Le vice ne se commande pas. » — (Marcel Jouhandeau, Chaminadour, Gallimard, 1941 et 1953, collection Le Livre de Poche, page 169)
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boubou
- (Habillement) Vêtement traditionnel africain, long et très ample, aussi bien porté par des hommes que par des femmes.
- Chez Hédiard, dans le quartier des boutiques chic de la Ville Nouvelle, un femme noire en boubou est entrée. Immédiatement, l’œil de la gérante se transforme en couteau, surveillance sans répit de cette cliente qu’on soupçonne en plus de s’être trompée de magasin, qui ne sent pas qu’elle n’est pas à sa place. — (Annie Ernaux, Journal du dehors, 1993, réédition Quarto Gallimard, page 531)
- Un groupe d’enfants jouaient avec la guenon apprivoisée d’un Flamand efféminé, un habitant de l’impasse qui se faisait appeler Fifi, et qui ne portait que des chemises en pagne et des boubous africains. — (Gaël Faye, Petit Pays, Grasset, 2016, pages 108–109).
- Normand Brathwaite y incarne le professeur en sociologie Napoléon Kiwi Premier, vêtu d’un boubou, un par-dessus commun en Afrique subsaharienne, et s’exprime avec un accent caricatural, à couper au couteau. — (Raphaël Pirro, Radio-Canada retire un épisode de «La Petite vie» avec Normand Brathwaite, Le Journal de Montréal, 11 novembre 2020)
- Un boubou chatoyant.
- (Par métonymie) Les Africains, les Noirs eux-mêmes.
- […] De toute façon, des boubous il y en a. C'est pas ce qui manque [rires]. On les appelle les boubous, les Noirs quoi. […] S’il y a un Français qui me dit « je suis manœuvre », je lui dis « j’ai rien du tout ». […] Le mec il ira pas sur les chantiers, avec un temps comme ça, prendre la pelle, charger, le mec il le fera pas. Non, non, manœuvre, c'est boubou, quoi. Le problème, c'est que le Français, il aura pas la même culture, donc il le fera pas… L'autre, là-bas, boubou, il va aller sur le chantier, le chef il va lui secouer les plumes « tiens tu fais ça, tu vas là, tu montes ça », bon il va le faire… — (Nicolas Jounin, Chantier interdit au public, Paris, La Découverte, 2009, page 19).
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trou
- Ouverture au travers d’un corps ou qui y pénètre à une certaine profondeur.
- Sa spécialité consistait à scier les dés et à les piper. Il m'expliqua l'opération, car achetant lui-même l'ivoire, il le débitait en petits cubes dont il forait certains côtés pour les bourrer de plomb, en ayant soin de reboucher ensuite les trous à l'aide d'un mélange de poudre d'os et de sécotine. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Les trous seront effectués à la tarière hélicoïdale ou à la barre à mine avec comme objectif d'enfoncer la tige à 1 mètre de profondeur. — (Vincent Thècle, Peupliers : comment réussir les nouvelles plantations., dans La France agricole, n° 3361 du 26 novembre 2010)
- Faire un trou dans une muraille.
- Il y a un trou à vos bas, à votre manteau.
- Regarder par le trou de la serrure.
- Les trous d’une flûte ; le trou d’une aiguille.
- (Mécanique) Un trou borgne est une perforation qui ne traverse pas en entier.
- (Jeux) (Au trictrac) Avantage de douze points, que celui qui les gagne marque par un fichet qu’il met dans un trou.
- Il faut douze trous pour gagner une partie. — Je marque un trou.
- (Golf) Cavité où il faut introduire la balle.
- Un golf de dix-huit trous.
- (Par extension) Parcours pour atteindre un trou.
- (Sens figuré) Lacune, manque, vide.
- Il y a un trou de vingt briques dans mon budget.
- Car il y avait maintenant comme un trou de silence, quinze jours pendant lesquels Ferdinand n'avait été relié à aucun des siens. — (Georges Simenon, Le Blanc à lunettes, chapitre VIII, Gallimard, 1937)
- Alors en cas de panne de réveil d’un bénévole ou de trou dans le planning, c’est lui que l’on appelle à la rescousse pour assurer le fonctionnement du dépôt de pain. — (Camille Bordenet, Solène Cordier et Solène Lhénoret, Les maires des petites communes, Don Quichotte fatigués, Le Monde. Mis en ligne le 27 septembre 2018)
- (Familier) Lieu dont on veut indiquer la petitesse d’une manière exagérée.
- Je m'intéressais à l'officier de ligne venu, Dieu sait d'où, s'ennuyer dans un trou de province, […]. — (Nicolas Gogol, Les Âmes mortes, 1842 ; traduction de Henri Mongault, 1949)
- Pas plus tard qu’hier, tout le monde se serait précipité pour voir un ballon partir, et maintenant il n’y a pas un trou à la campagne qui n’ait son départ de ballon tous les dimanches… — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 6 de l’édition de 1921)
- Je me demande si nous ne ferions pas mieux de quitter Vichy, et d’aller nous enterrer dans un trou de campagne. — (Jean Anouilh, Le Bal des voleurs, 1938)
- En dépit de son armée de fonctionnaires, Siuwensin était un trou, profondément plongé dans sa léthargie rurale. — (Ursula Le Guin, La Main gauche de la nuit, 1969 ; trad. de Jean Bailhache, 1971)
- Bailleul passe au rang de ces estimables trous de province, chers de tout temps au roman français, où des magistrats plus ou moins titrés et de petits nobles préférant les commodités de la ville à l’inconfort de leurs terres jouent au trictrac entre deux bougeoirs d’argent. — (Marguerite Yourcenar, Archives du Nord, Gallimard, 1977, page 61)
- (Argot) (Prison) Cachot où sont détenus les prisonniers punis d'infractions aux règles.
- — Putain de ma race, j'aurais mieux fait d'aller au trou. Là-bas, au moins, on te choufe que trois fois par jour, alors qu'ici, chiennerie, j’peux même pas me taper un petit gars à la bataille... — (Dmitri Bortnikov, Le Syndrome de Fritz, traduit du russe par Julie Bouvard, Lausanne & Paris : Les Éditions Noir sur Blanc, 2010)
- Plus généralement, tout lieu d’incarcération.
- Avec le père au trou et la mère aux abonnés absents, au sein de groupuscules extrémistes, les frérots avaient cru reconstituer une famille. — (Luc Baranger, Maria chape de haine, ch. 3, Baleine, 2010)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.