Dictionnaire des rimes
Les rimes en : laiteux
Que signifie "laiteux" ?
Afficher la définitionMasquer la définitionwiktionary.org
- Qui a rapport au lait, à l’allaitement.
- Qui a l’apparence ou la couleur du lait.
- Il se souvient d’un après-midi de septembre où le gris parfait du ciel rendait laiteuse l’eau d’un lac, dans les failles de vastes champs de nénuphars; […]. — (André Malraux, La condition humaine, 1946, réédition Folio Plus Classiques, 2019, page 73)
- Il a beau ne vivre qu’à l’ombre pour conserver sa peau blanche laiteuse, il commence à n’être plus un Adonis. — (Henri Charrière, Papillon, éditions Robert Laffont, 1969, page 401)
- Le pus présent dans les lésions d’actinobacillose est un pus blanc laiteux, inodore, visqueux, renfermant des grains parfois difficiles à observer. — (J.P. Euzéby, Abrégé de Bactériologie Générale et Médicale à l'usage des étudiants de l’École Nationale Vétérinaire de Toulouse, chapitre « Actinobacillus »)
- Puis elle se recouche dans la lumière laiteuse de la lune. — (Diane Meur, Les Vivants et les Ombres, Sabine Wespieser éditeur, 2007, chapitre III-13)
- Qui contient du lait ou qui en a la consistance.
- Le caoutchouc est produit à partir de la sève laiteuse d’un arbre tropical.
- (Par extension) (Cuisine, Ostréiculture) Qualifie une huître remplie de ses œufs.
- Il ne faut manger des huîtres que les mois en r où elles sont laiteuses.
Mots qui riment avec "eu"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "laiteux".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : eu , eus , eut , eux , eud , eue , eues et oeuds .
-
hasardeux
- Qui est lié au hasard, qui relève de l’aléatoire, qui est soumis aux imprévus, dont le résultat est incertain, risqué.
- Et l’on avait encore par la suite réglementé la pose des lacs à terre si bien que c’était de plus en plus hasardeux d’essayer d’en profiter quand les bêtes rusées refusent la « graine », à la branche ! — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Il est toujours hasardeux, et peu professionnel à mon humble avis, de se prononcer de manière aussi précoce. — (Luc Laliberté, Donald Trump, pire président de l’histoire?, Le Journal de Québec, 20 janvier 2021)
- Un coup hasardeux.
- Une entreprise hasardeuse.
- Il se tira heureusement de ce pas hasardeux.
- (Vieilli) Qui hasarde volontiers sa personne, sa fortune, etc.
- Ce pilote est trop hasardeux.
- Un joueur, un marchand, un écrivain hasardeux.
- Humeur hasardeuse.
-
coûteux
- Qui coûte cher.
- Le cycle de l’insecte est de trois semaines. La lutte peut se faire par voie chimique (oxydéméton-méthyl, malation, parathion) mais elle est coûteuse. — (P. Silvestre et M. Arraudeau, Le manioc, 1983)
- Mais tous font état d’un système d’une complexité inouïe. Dans les faits, sa mise en œuvre se révèle coûteuse, incertaine, voire même ubuesque. — (Olivier James, Reach : Le casse-tête des industriels, dans L’Usine nouvelle, n° 3195 du 3 juin 2010)
- La propagande antibritannique des Frères devient alors moins virulente, car trop coûteuse. — (Brigitte Maréchal, Les Frères musulmans en Europe, 2015)
- (Par extension) Qui exige un sacrifice.
- Gloire, victoire coûteuse.
-
capiteux
- Qui porte à la tête, en parlant des liqueurs fermentées.
- On prépare encore une boisson très-capiteuse et agréable au goût, nommée cidresse, avec les poires, en les brassant avec partie égale de pommes bien mûres. Mais elle passe vîte à l’acescence. — (Précis analytique des travaux de l'Académie royale des sciences, belles-lettres et arts de Rouen, pendant l'année 1824, Rouen : Imprimerie de P. Periaux père, 1825, note 1 de la page 70)
- On m’a indiqué le plus ancien cocher de la ville, dans la fumeuse Kneipe où il boit la bière d’octobre, capiteuse et parfumée. — (Jean Ray, La Ruelle ténébreuse, 1932)
- Simon et Fernand apprécièrent surtout la bouteille de "Rabelais", un vin d'Algérie lourd et capiteux, dont les treize degrés, associés à la température extérieure, ne tardèrent pas à rendre les têtes un peu lourdes. — (Bernard Maurin, La fille de là-bas, Éditions Le Manuscrit, 2005, page 72)
- (Par extension) (Parfumerie) Qui porte à la tête, en parlant d’une odeur.
- Et les fleurs donc !... De grandes campanules bleues, des digitales de pourpre à longs calices, toute une forêt de fleurs sauvages débordant de sucs capiteux !… — (Alphonse Daudet, Lettres de mon moulin, La chèvre de monsieur Seguin)
- Les Américaines ont un faible pour la tubéreuse, une fleur blanche solaire et très capiteuse. — (Le parfum de Béatrice Boisserie, février 2016)
- (Par extension) Qui enivre, en parlant d’une personne ou d'une partie de son corps.
- Muserolle.– Dis donc… tu as une portière très capiteuse… elle est rondelette… J’aime ce genre de beauté. — (Eugène Labiche, Doit-on le dire ?, 1872)
- Non, François ne se troublait pas. Cette jouvencelle aux yeux de paille mûre, cette blondeur capiteuse de la chevelure, cet arôme violent d'un corps en plein épanouissement, le remarquait-il ? — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 33)
- Une « show-girl américaine [...] blonde et capiteuse ». — (Jean-Michel Charlier et Jean Giraud, L’homme qui valait 500 000 $, Dargaud, 1984, page 3, case 5, 48 p. ISBN 978-2-205-04342-0 ISBN invalide)
- À intervalle régulier, le mouvement saccadé de ses bras découvrait la fine toison sous ses aisselles et des effluves capiteux remontaient jusqu’à Gabriel. — (Philippe Morvan, Ours, Calmann-Lévy, page 8, 2018)
- (Par extension) (Musique) Qui enivre, en parlant d’une musique.
- Le mélomane peu sensible à ces considérations sera toujours sûr de trouver chez Korngold un métier solide, des sonorités capiteuses et des mélodies sensuelles. — (Jacques-Emmanuel Fousnaquer, « Erich Wolfgang Korngold », in Musiciens de notre temps depuis 1945, éditions Plume et SACEM, Paris, 1992, page 279)
-
poisseux
- Qui est gluant, collant comme de la poix.
- Quand l’animal veut s’offrir un insecte, il lui expédie sa langue poisseuse, où il le prend comme à la glu. — (Jean Rostand, La Vie des crapauds , 1933)
- Une mèche de cheveux, poisseuse de gomina, lui pendait sur le nez, en baguette de tambour, […]. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- (Sens figuré) Les réveils de midi sont lourds et poisseux comme la vie de la veille avec l’amour, l’alcool et le sommeil. On éprouve un sentiment de déchéance à cause des réveils d’autrefois où les idées étaient si claires qu’on eût dit que le sommeil les avait lavées. — (Charles-Louis Philippe, Bubu de Montparnasse, 1901, réédition Garnier-Flammarion, page 94)
- (Sens figuré) — […] et la maison semblait plongée dans un profond sommeil, sans rêves, comme poisseux. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
-
emphysémateux
- (Médecine) Qui souffre d’un emphysème des voies respiratoires.
- S'il n'y a aucun signe plessimétrique ou stéthoscopique indiquant une lésion superficielle du poumon, et si la respiration est simplement affaiblie, on ne peut guère hésiter qu'entre l'existence d'indurations centrales ou disséminées et un état emphysémateux du poumon. — (Commentaire sur De l'auscultation plessimétrique, du docteur Noël Gueneau de Mussy (article paru dans L'Union médicale, 1976, n° 83, 85 & 87), publié dans Archives médicales belges, 1876, vol. 10, p. 198)
-
areligieux
- (Religion) Qui est sans religion.
- Je ne croyais plus depuis longtemps. Mais je ne suis pas antireligieux, non, je suis areligieux. — (Bernadette Sauvaget, « René Lebouvier, baptême moi non plus », 2 février 2015)
- Même si sa recherche a porté d’abord sur des aspects solidement « incarnés » de la culture indienne, il n’a pas voulu opposer une Inde positiviste, ou rationaliste, voire areligieuse et cynique, à l’Inde mystique que l’on propose trop souvent à l’Occident. — (« Louis Renou, L’Inde fondamentale », Annales. Économies, Sociétés, Civilisations, 1981, volume 36, numéro 5, page 841)
- Tous les poètes dans le monde arabo-musulman ont été areligieux, comme je le suis, ne serait-ce que parce que le Coran attaque les poètes encore plus durement que ne les attaquait Platon. — (Adonis, entretien dans Le Point n° 2385, 17 mai 2018, page 160)
-
majestueux
- Qui a de la majesté.
- Deux pages parurent, portant des flambeaux et éclairant une femme d’une taille imposante, d’un maintien majestueux, et surtout d’une admirable beauté. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre V)
- (Par extension) Qui donne l'apparence de la majesté.
- Je lui apportais les bonbons, les gâteaux, les oranges que dans nos représentations les enfants nous donnaient d’un air majestueux en nous disant : « Pour le chien ». — (Hector Malot, Sans famille, 1878)
- En plein Atlantique, […], se dresse un étrange rocher, majestueux et terrible dans son isolement. […]. Rokall dresse son sommet à 21 mètres, hauteur d'une maison de cinq étages, et sa circonférence est d'environ 100 mètres. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Les montagnes s'élevant à des hauteurs majestueuses formaient une espèce de cirque, d'immense amphithéâtre naturel autour du bassin qu'était la rade. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Il y a le pin d’Italie à écorce rouge avec son majestueux parasol ; il y a un cèdre âgé de deux cents ans, des saules pleureurs, un sapin du Nord, un hêtre qui le dépasse ; puis, en avant de la tourelle principale, les arbustes les plus singuliers, un if taillé qui rappelle quelque ancien jardin français détruit, des magnolias et des hortensias ; enfin, c’est les Invalides des héros de l’horticulture, tour à tour à la mode et oubliés, comme tous les héros. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, première partie, chapitre premier)
- C'était une grande pièce de laine, de couleur écrue, un habit majestueux mais lourd et encombrant. La toge était jetée sur l'épaule gauche, drapée sous le bras droit, […]. — (Barry S. Strauss, La mort de César, traduit de l'anglais par Clotilde Meyer, Paris : Albin Michel, 2018)
-
curieux
- Qui a le désir d’apprendre, de voir des choses nouvelles, intéressantes, rares, etc.
- Avoir un esprit curieux.
- Je suis curieux de voir comment il s’en tirera.
- Il était curieux de tout, sauf de lui-même. — (Jacques Damboise, Pensées à penser)
- Qui veut connaître un secret ; qui est indiscret.
- Très curieux de son naturel, il était toujours informé avant quiconque des menus potins du pays et n’avait pas son pareil pour les répandre et les amplifier. — (Louis Pergaud, Un petit logement, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- (Sens figuré) Le vieillard épiait d’un œil plus curieux que moqueur les signes d’impatience et de crainte qui se jouaient sur le charmant visage de sa compagne. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Surprenant, étrange, bizarre.
- La population de Saint-David […] parlait un curieux patois anglais plein d’expressions maritimes. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Ah ! c’était curieux à voir, l’embarquement de Dieudonné pour Rio de Janeiro, c’est moi qui vous le dit ! Ce fut un évènement. — (Albert Londres, L’Homme qui s’évada, page 199, Les éditions de France, 1928)
- Nous signalerons aux basses eaux un curieux mélange de l’association à Rorippa et des associations d’Hydrophytes temporairement exondées. — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, p. 39)
- Fait curieux, la belle-mère ne renchérit pas. Dans la querelle familiale, elle pencherait au contraire pour la gendresse. — (Michel Jeury, Les beaux jours du Docteur Nicolas, Robert Laffont, 2010, chapitre 7)
-
épineux
- Qui a des épines, des piquants.
- Les pâturages, enclavés dans les bois de tous côtés, sauf au levant, où des haies vives érigeaient leurs épaisses barrières épineuses, restaient d’un vert dru malgré la chaleur torride de cette fin d’été. — (Louis Pergaud, Un satyre, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- (Sens figuré) Qui est plein de difficultés, d’embarras, de contrariétés, etc.
- – La montée au temple de la Fortune qui se présente à vous est une des moins épineuses que j’aie vues. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- La question d’argent devient épineuse. Je ne peux plus vivre que pauvrement dans cette grande ville. — (Albert Camus, L'Envers et l'Endroit, Gallimard, 1958, page 82)
- Qui fait des difficultés sur tout, en parlant des personnes.
- Il est désagréable d’avoir affaire à lui, il est trop épineux.
-
hébreux
- Pluriel d’hébreu.
-
sableux
- Composé de sable.
- Les fonds rocheux, vaseux ou sableux.
-
lumineux
- Qui a, qui jette de la lumière.
- Cet événement est d’autant plus rare que cette maman tortue est venue pondre, la nuit, sur une plage « assez hostile », ultrafréquentée la journée, cernée par les réverbères et les enseignes lumineuses. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 31 août 2022, page 7)
- Peu à peu la nuit était venue ; mais la lune était si lumineuse que la chambre s’emplissait de clarté bleue. — (Pierre Louÿs, Aphrodite, Mercure de France, Paris, 1896)
- Une sphère lumineuse, tournant au plafond, scintillait de ses mille petites facettes dont les lueurs éclairaient curieusement les visages. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Les citrouilles lumineuses que l’on voit fleurir un peu partout pour la fête de Halloween sont parfois appelées des « Jack O’Lantern ». — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 21 octobre 2022, page 12)
- (Sens figuré) (Mélioratif) Brillant, génial.
- Ce sont des erreurs qu’on rencontre dans les meilleurs ouvrages, à côté des vérités les plus lumineuses et les mieux démontrées […] — (Adriano Balbi, La Population des deux mondes, Revue des Deux Mondes, tome 1, 1829)
- Nos pères ont excellé dans cette scolastique, qui comprend la partie lumineuse des discussions politiques. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chap. IV, La Grève prolétarienne, 1908, page 199)
- (Par extension) (Mélioratif) Ingénieux.
- Une idée lumineuse.
- Un principe fécond et lumineux.
- (Physique) Relatif à la luminosité, qui a rapport avec le taux d’événements qu’un détecteur est susceptible d’enregistrer.
- Nous serons probablement fixés début août, lorsque les membres des collaborations Atlas et CMS feront part de ce qu’ils ont trouvé dans les analyses des collisions effectuées cette année avec des faisceaux toujours plus lumineux. — (Laurent Sacco, Le LHC bat des records et le LHCb découvre des tétraquarks !, futura-sciences.com, 13 juillet 2016)
-
fiévreux
- Qui cause la fièvre.
- (Sens figuré) — Mais le diable a soufflé là-dessus, de son haleine fiévreuse et empestée, et les pires billevesées ont pris leur vol. L'homme a inventé les dieux et il a crée l'amour avec son cortège de sensibleries ridicules ou criminelles. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 118)
- (Par extension) Où les fièvres sont fréquentes.
- Pays, climat fiévreux.
- La poche mouillée d’un des garçons cachait le caleçon qu’il avait emporté aux étangs fiévreux […] — (Sidonie-Gabrielle Colette, La Maison de Claudine, Hachette, 1922, coll. Livre de Poche, 1960, p. 9)
- Qui a tendance à avoir de la fièvre.
- Tempérament fiévreux.
- Fébrile, qui a de la fièvre.
- Ainsi que cela se produisait chaque fois qu’il avait trop pompé le jour d’avant, il se sentait la tête un peu fiévreuse, le front chaud, les nerfs excités et la gorge sèche. — (Louis Pergaud, « Joséphine est enceinte », dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- (Sens figuré) Fébrile, soumis à une agitation intense et désordonnée.
- Les musiciens tirèrent de leurs instruments un air brutal et voluptueux qui, aussitôt, pénétra l’assistance d’une fiévreuse pâmoison. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- La nuit s’écoula sans qu’aucun bruit répondît à sa fiévreuse attente.
- Des scènes inouïes… La collision avec une baleine géante, les tempêtes épouvantables, les voiliers qui s’égarent, la recherche fiévreuse du minerai, les rencontres violentes avec les Inuits, dont l’un, que Frobisher kidnappe, par désespoir ou par défi, se mord la langue jusqu’à la sectionner. — (Jean-Luc Porquet, « Tout ce qui brille… », Le Canard Enchaîné, 21 juin 2017, page 6)
-
désaveux
- Pluriel de désaveu.
-
douloureux
- Qui cause de la douleur ou qui marque de la douleur.
- Ainsi, vous croyez, n'est-ce pas, sur le rapport de M. Guillotin, que sa machine est le moyen le plus sûr, le plus rapide et le moins douloureux de terminer la vie? — (Alexandre Dumas, Les Mille et Un Fantômes)
- […]; d'abord pisiformes, durs et peu sensibles, ces boutons grossissent, s’abcèdent, deviennent douloureux et fluctuants. — (G. Marotel, Parasitologie vétérinaire, J.-B. Baillière & fils, 1927, page 520)
- Je sentais l’intensité du courant grandir et à mesure ma gorge, mes mâchoires, tous les muscles de mon visage, jusqu’à mes paupières se contracter dans une crispation de plus en plus douloureuse. — (Henri Alleg, La Question, 1957)
- (Par extension) Qualifie les parties du corps, lorsqu’elles deviennent tellement sensibles qu’on n’y saurait toucher sans causer de la douleur.
- L’atteinte des glandes salivaires est plus rare et concerne principalement la parotide qui est dure, saillante et douloureuse à la pression. — (J.P. Euzéby, Abrégé de Bactériologie Générale et Médicale à l'usage des étudiants de l’École Nationale Vétérinaire de Toulouse, chap. « Actinobacillus »,)
- Qui cause de la peine, du chagrin, de l’affliction.
- À ces dévergondages, à ces déliquescences, à ces dépravations, il y a de douloureuses conséquences. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Qui exprime sa douleur, peiné, chagrin, affligé.
- Oscar Wilde n’inspire plus de colère, même aux sectaires de la vertu. Tous n’ont plus, pour lui et pour son martyre, que de la pitié douloureuse. — (Octave Mirbeau La Mort de Balzac, 1907)
- Le front barré des plis de la plus douloureuse perplexité, il était là, immobile […]. — (Louis Pergaud, L’Argument décisif, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Elle accaparait de ses trémolos douloureux notre petit monde rétréci où nous étions en train de merdouiller en chœur par sa faute. — (Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit, Denoël et Steele, Paris, 1932)
- C’était bizarre. Jamalou n’éprouvait plus, devant cette face douloureuse dont les yeux révulsés, la bouche aux lèvres tuméfiée, presque noire, révélaient l’atroce agonie, aucune espèce de compassion. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
-
polypeux
- (Médecine) Qui a rapport au polype, qui est de la nature du polype.
- Tumeur polypeuse.
-
moelleux
- Qui est rempli de moelle.
- Un os moelleux.
- Un bois moelleux.
- (Sens figuré) Qui joint la douceur à la force et qui flatte agréablement le goût, qui n’a rien d’aigre ni de dur, qui a du corps et qui est souple, doux à la main.
- Cette hospitalité que j'ai sollicitée, je l'accepte à une condition, dit Laura, c'est que tu me permettes de confectionner, pour toi et Guillaume, un gâteau de mon enfance, un gâteau moelleux aux pruneaux qu'on nomme dans mon pays far, le far breton. — (Claudette Combes, Une rose pour le soleil, Cid éditions, 1987)
- Nous nous affalons côte à côte dans le grand canapé blanc, moelleux comme un marshmallow géant ; mon corps s'enfonce confortablement dans les coussins tandis que Damen attrape la télécommande et se blottit contre moi. — (Alyson Noël, Éternels, tome 5 : Une étoile dans la nuit, traduit de l'anglais (États-Unis) par Maud Desurvire, 2012, chap. 2)
- Voix moelleuse. — Étoffe moelleuse. — Un lit moelleux. - Des tapis, des coussins moelleux.
- (En particulier) (Peinture) Qualifie un pinceau dont les touches sont larges, grasses et bien fondues, et ces touches elles-mêmes.
- (Par extension) Qualifie des contours souples et gracieux.
- Puis, ces formes trop arrondies, trop moelleuses, arriveront à diminuer la force des aspects, leur virilité. — (Jean de La Varende, Versailles, Paris, édition Henri Lefebvre, 1959, page 180)
-
pétreux
- (Anatomie) Qui est formé par l’apophyse pierreuse du temporal.
- Pneumatisation normale des massifs pétreux et des mastoïdes. — (Jean-Michel Ménager, Résultat d’examen, Clinique Émilie de Vialar, Lyon, 2013)
-
glaireux
- Qui est de la nature de la glaire.
- Elle avait brûlé deux cierges bénits, une douzaine de bougies et commencé une neuvaine, lorsqu’enfin le flux glaireux et nauséabond s'alentit, l'odeur fade devint moins pénétrante, plus lentement, le petit visage quitta son masque cadavérique. — (Jean Rogissart, Mervale, Éditions Denoël, Paris, 1937, page 27)
- Le monstre avait un œil laiteux ; mais l’autre énormément ouvert, brillait d’une menace jaune, tandis que de son nez glaireux sortait par intervalles un souffle ronflant et sifflant. — (Marcel Pagnol, Le château de ma mère, 1958, collection Le Livre de Poche, page 317)
-
hideux
- Qui est difforme à l’excès, affreux et repoussant.
- Il ne restait plus dans la cave que deux choses hideuses à voir, un cadavre sans tête et une tête sans corps. — (Alexandre Dumas, Les Mille et Un Fantômes, 1849)
- Un de nos hommes, pour s'amuser, se mit à loucher et à faire des grimaces; aussitôt un des jeunes Fuégiens, dont le visage était peint tout en noir, sauf une bande blanche à la hauteur des yeux, se mit aussi à faire des grimaces et il faut avouer qu'elles étaient bien plus hideuses que celles de notre matelot. — (Charles Darwin, Voyage d'un naturaliste autour du monde, traduit par Édouard Barbier, 1875, p. 221)
- Combien n'ai-je pas escaladé de ces escaliers délabrés, obscurs, empuantis de senteurs écœurantes et sur lesquels s'ouvraient de hideuses sentines, parfois même démunies d'une seule fenêtre ! — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Elle était hideuse ainsi. On voyait derrière ses lèvres relevées, débarrassées de rouge, décolorées et molles, ses dents malpropres ; un bourrelet de graisse saillait sous le menton. — (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 57)
-
moyeu
- (Mécanique) Milieu de la roue (la roue peut être située sur une voiture, un vélo, etc.) ; gros morceau de bois tourné ou de métal, où s’emboîtent les rais, et dans le creux duquel entre l’essieu.
- Le soleil, semblable à une grande roue d’or dont son disque était le moyeu, épanouissait comme des jantes ses rayons enflammés dans un ciel nuancé de toutes les teintes de l’agate et de l’aventurine. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, 1840, édition Charpentier, 1859)
- Elle figurait assez bien la moitié d’un moyeu de roue d’où s’emboîtaient des rais filant dans tous les sens, pour rejoindre la circonférence même de la roue. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- Un groupe mixte faisait dans le contre-jour une tache sombre, sans cesse élargie par des apports nouveaux, autour d’un personnage dont on n’apercevait que le crâne brillant et graisseux comme le moyeu d’une roue de loterie. — (Antoine Blondin, Monsieur Jadis ou l'École du soir, 1970, réédition Folio, 1972, page 165)
- (Désuet) Jaune d’œuf.
- [Les œufs de la mouette rieuse] Martens les trouva bons et semblables, pour le goût, aux œufs de vanneau ; le moyeu de l’œuf est rouge, et le blanc est bleuâtre […] — (Jacques Christophe Valmont de Bomare, Dictionnaire raisonné universel d’Histoire Naturelle,…, Lyon, Bruyset ainé et C.e, tome 9, p. 51 (lire en ligne))
- (Louisiane) Milieu, centre.
-
queue
- (Anatomie) Appendice postérieur, plus ou moins développé, qui termine la colonne vertébrale d’un très grand nombre de vertébrés.
- C’est un étalon barbe, pas grand, mais bien formé et bien musclé, un alezan étoile de blanc au front, dont la robe dorée, la queue et la crinière blondes, longues et fournies, reluisent au soleil. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 112)
- (Cuisine) Plat, mets avec cet organe.
- Servir une queue de mouton. Potage de queue de bœuf. Queue de bœuf en hochepot.
- (Anatomie) Grandes plumes qui sortent du croupion des oiseaux et qui leur servent pour se diriger dans l’air.
- La queue des hirondelles est fourchée. Une queue de paon.
- (Anatomie) Partie qui s’étend du ventre jusqu’à l’extrémité opposée à la tête, chez les poissons, les cétacés, les serpents et quelques insectes.
- Queue de saumon. Une baleine peut renverser une barque d’un coup de queue.
- (Par extension) Partie mobile d'un animalcule, qui sert à sa locomotion.
- L’œuf pondu par une ascidie composée s’organise rapidement, […]. Comme chez la hermelle et le taret, il se change en larve de toutes pièces ; cette larve à corps ovalaire est munie d’une longue queue qui lui donne quelque ressemblance avec un têtard. — (Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau, Les Métamorphoses et la généagénèse, Revue des Deux Mondes, 2e période, tome 3, 1856, pages 496-519)
- (Par analogie) Choses qui ont quelque rapport (de ressemblance ou de position) avec cet appendice :
- La queue d’une poêle.
- Se dit des cheveux à l’arrière de la tête, lorsqu’ils sont attachés ensemble près du crâne. (En particulier) Longue tresse que portent les hommes en Extrême-Orient.
- Une perruque à queue.
- Dans la plus triste des chambres éclairées par ces vitres sales, on trouvait, devant un ancien bureau de Boule, un grand homme sec, portant par principe politique, de la poudre et une queue ; car il avouait souvent et avec plaisir que les cheveux courts et sans poudre étaient bien plus commodes. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- (Billard) Canne, flèche ou tige avec laquelle le joueur pousse les billes.
- Comme on passait au billard, elle se trouva à côté de Leuwen et séparée du reste de la société ; les hommes étaient occupés à choisir des queues, elle se trouva seule à côté de Lucien. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- (Vulgaire) Pénis, sexe de l'homme.
- Le plus beau con de la famille, c'est le sien ; et je mouille pour elle quand elle ôte sa chemise, moi qui ne suis pas gousse, moi qui aime la queue. — (Pierre Louÿs, Trois filles de leur mère, René Bonnel, Paris, 1926, chapitre II)
- L’une des héroïnes des Mille et une nuits fait même l’éloge de la queue, en lui donnant toutes sortes de sobriquets : le Bélier, le Forgeron, le Père au turban, le Père des délices. Chez les Tunisiens, on parle aussi du Timide, du Pleureur, du Remuant, de l’Inspecteur, du Frotteur, du Guérisseur de l’envie, du Borgne et du Chauve. — (Le Devoir, 4 août 2006)
- Avais-je couché avec le travesti latino ? M'avait-il/elle sucé la queue pendant que j'étais dans le coaltar ? En étais-je réellement arrivé là : capable de n'importe quoi, totalement irrécupérable ? — (Dan Fante, Régime sec, 13e Note Editions, 2009)
- Mutatis mutandis, Hélène fut à M&mnoux ce que Judith Toumignon était à Clochemerle, sans atteindre la chaudasserie extrême de la Jacqueline de La Terre de Zola, qui se fait sauter du soir au matin par tout ce qui porte une queue. — (Lionel Labosse, M&mnoux, Éditions Publibook, 2018, page 157)
- (Musique) Le trait qui part du corps d’une note et monte ou descend, perpendiculairement aux lignes de la portée.
- (Typographie) Ce qui dépasse par en bas du corps de certaines lettres ("g", "j", "p", "q", "y").
- (Architecture) Extrémité d’une pierre longue, entrant dans la construction d’un mur ou d’une voûte.
- (Astronomie) Longue traînée lumineuse qui accompagne la tête d’une comète.
- Cette comète avait la queue tournée vers l’orient.
- (Aviation) Partie arrière du fuselage, et plus particulièrement l’empennage.
- Sur le bord du fleuve, […], il rencontra un autre aéroplane qui lui parut à peine endommagé. […]. Il reposait là, abandonné, et l’eau clapotait sur l’extrémité de sa longue queue. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 332 de l’édition de 1921)
- Un arbre, par-ci par-là, rompait la monotonie des arbustes alignés, mais quelque chose qui n'était pas un arbre se dressait vers le ciel : la queue d'un avion. — (Georges Simenon, Le Blanc à lunettes, ch. II, Gallimard, 1937)
- (Chancellerie) Languette.
- Lettre scellée sur simple queue, celle dont le sceau est sur la partie du parchemin coupée en forme de queue.
- Lettre scellée sur double queue, celle dont le sceau est sur une bande de parchemin qui passe au travers de la lettre.
-
désastreux
- Qui constitue un désastre.
- Événement désastreux. — Mort désastreuse.
- Qui cause des désastres.
- Je suis une maîtresse de maison désastreuse, mais je rattrape le coup en mettant tout en place à la one again. — (Adama Mané, Rêveuse... en sursis, Les Éditions Numeriklivres, 2012)
-
rugueux
- Qui est rude au toucher, qui présente de petites aspérités.
- Elle saisit le feuillage d’une façon très-singulière, faisant sortir pour cet effet une langue longue, rugueuse, très-étroite et noire, en l’entortillant autour de l’objet qu’elle convoîte. — (Étienne Geoffroy Saint-Hilaire, Quelques Considérations sur la Girafe, 1827)
- Plongeant l’éponge dans une jarre d’huile, elle en caressa jusqu’au cou sa maîtresse avant de la frotter avec une étoffe rugueuse qui fit rougir sa peau assouplie. — (Pierre Louÿs, Aphrodite, Mercure de France, Paris, 1896)
- Les filaos géants, à l'écorce rugueuse et noire, étaient très nombreux et s'élevaient vers la voûte de feuillage comme des piliers de cathédrale. — (Michel Lemoine, L'autre univers de Simenon : guide complet des romans populaires publiés sous pseudonymes, Liège,C.L.P.C.F., 1991, page 166)
- Désagréable.
- Et nul repas ne parut meilleur à Jean que ces bouchées frugales, ce vin rugueux, partagés avec son héros dans l’attente du jour, de la gloire. — (Joseph Kessel, L’équipage, Gallimard, 1969, page 84)
- (Sens figuré) Qui est d'un caractère difficile, brusque ; qui manque d'amabilité ou de modération dans ses rapports avec autrui.
- Le barbare dorien, au contact de climats moins durs, avait discipliné sa violence, mais il restait rugueux, tout d'une pièce, très primitif. — (Faure, Histoire de l’art, 1909)
-
antivenimeux
- Relatif à l’antivenin.
- Sur la standardisation du sérum antivenimeux polyvalent préparé par l'Institut Haffkine contre les venins des quatre serpents les plus communs dans l'Inde (cobra, bongare bleu, vipère de Russell et échide carénée). — (Institut Pasteur de Tunis, Archives de l'Institut Pasteur de Tunis : Volume 43, 1966)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.