Dictionnaire des rimes
Les rimes en : légère
Que signifie "légère" ?
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- Féminin singulier de léger.
- La vive et légère indigène, comme un chamois dans les roches alpestres, marchait d’un pied sûr au milieu des glaçons. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, 1873)
- Le terrien ne peut, à la façon du chasseur amérindien, décabaner selon ses caprices et ceux du gibier, et dresser autour d’un piquet sa tente légère, car s’il est le gardien de sa maison, sa maison le garde. — (Cahiers de géographie de Québec, 1967, no 22 à 24, page 215)
Mots qui riment avec "ère"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "légère".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ère , ères , ere , eres , erre , erres , aire , aires , air , airs , ert et erts .
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batelière
- (Navigation) Celle dont la profession est de conduire un bateau, principalement sur une rivière.
- Une fille de Granville, âgée de 24 ans, ayant pris l’état de batelière pour faire subsister sa mère, âgée de 70 ans, alloit tous les jours avec son canot, du môle à terre , et de terre au môle. — (Laurent-Pierre Bérenger, Le Peuple instruit par ses propres vertus, Paris, Librairie de la veuve Nyon, 1805, p. 69)
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contrefaire
- Imiter une personne, une chose.
- Contrefaire quelqu’un.
- Contrefaire la voix, les gestes d’un autre.
- Comme nous la questionnons sur un chat-huant qui vient de se faire entendre, elle nous dit : « Oh ! en voilà un qui ne m’épouvante pas. Je vais le contrefaire et il approchera. Les bêtes sont notre amusement à la campagne. » Aussitôt, ses mains en porte-voix sur sa bouche, elle pousse un cri comme un éclat de rire et l’on devine à un certain bruit de feuilles et d’ailes mêlées que le chat-huant doit voleter près de là. — (Marcel Jouhandeau, Chaminadour, Gallimard, 1941 et 1953, réédition Le Livre de Poche, pages 384-385)
- Il est trop tôt pour que le soleil darde ses rais dans cette rue étroite, mais on devine qu’il va faire beau, une de ces journées de printemps qui contrefont l’été. — (Marguerite Yourcenar, Archives du Nord, Gallimard, 1977, page 105)
- Lullaby avait ouvert les lettres, et elle avait répondu en signant du nom de la mère ; elle avait même téléphoné un jour au bureau du censeur en contrefaisant sa voix pour expliquer que sa fille était malade, très malade, et qu’elle ne pouvait pas reprendre les cours. — (Jean-Marie Gustave Le Clézio, Lullaby, 1978, collection Folio Junior, page 57)
- Copier les autres, dans le dessein de les tourner en ridicule.
- Ce petit drôle contrefait tout le monde.
- Il le contrefait à merveille.
- Feindre d’être ce qu’on n’est pas.
- Contrefaire l’insensé.
- Contrefaire l’homme de bien.
- On ne peut pas se contrefaire longtemps.
- Silvia.— Tu ne sais ce que tu dis. Dans le mariage, on a plus souvent affaire à l’homme raisonnable qu’à l’aimable homme ; en un mot, je ne lui demande qu’un bon caractère, et cela est plus difficile à trouver qu’on ne pense. On loue beaucoup le sien ; mais qui est-ce qui a vécu avec lui ? Les hommes ne se contrefont-ils pas, surtout quand ils ont de l’esprit ? — (Marivaux, Le Jeu de l’amour et du hasard, 1730)
- (En particulier) Imiter par contrefaçon, par contrefaction.
- Contrefaire son écriture.
- L'un de ces arrêts rappela l'interdiction de contrefaire des ouvrages pour lesquels un éditeur avait obtenu un privilège en payant un droit qui lui assurait l'exclusivité de l'édition et de la diffusion pendant un temps donné. — (Albert Ronsin, L'imprimerie Vivot à Bruyères (Vosges), 1763-1816, Journées d'études vosgiennes, 2005)
- Il restait à vérifier avec la pièce qui fait foi en la matière, à savoir le procès verbal de délibération, document autographe au format A3, difficile à contrefaire. — (Alain Garrigou, Sarkozy et l’Université – la revanche personnelle d’un cancre., Fondation Copernic, février 2009)
- Les Gaulois contrefirent les statères macédoniens. — (Ernest Bosc, L. Bonnemère, Histoire des Gaulois sous Vercingétorix, Librairie de Firmin-Didot, Paris, 1882)
- Déguiser.
- Mme Busselet attaque toujours ses phrases trop haut comme si elle voulait contrefaire sa voix et paraître ridicule à tout prix, aussi a-t-on peur de rire, mais à la fin malgré elle, elle retombe dans son registre qui est lugubre et c'est vous qui avez l'air moqué. — (Marcel Jouhandeau, Chaminadour, Gallimard, 1941 et 1953, réédition Le Livre de Poche, page 269)
- Rendre difforme, défigurer.
- Il a eu des convulsions qui lui ont contrefait tout le visage.
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cosignataire
- (Droit) Celui, celle qui signe une même pièce avec un autre.
- Il s’agit de servir celui qui a été mon chef dans la France Libre, qui d’un vaincu avait fait de moi un vainqueur, cosignataire de la capitulation sans condition de l’Allemagne, le 8 mai 1945 à Berlin. — (François Flohic, De Gaulle intime, 2010)
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chère
- Personne considérée chère, qui est tenu avec une affectueuse haute estime ou, par ironie, à qui est adressé une forme de dédain.
- Aicard et Mendès, s’esclaffant devant une glace, rectifiaient le désordre de leurs chevelures, ainsi que deux filles de maison publique, après le départ du client : « Ah ! ma chère, ce qu’on a pu rigoler ! » — (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux, Grasset, 1914, réédition Le Livre de Poche, page 86)
- Oui, ma chère, et le rapt est bel et bien consommé, répondit Eugénie. — (Alexand Dumas, Le Comte de Monte-Cristo, C. Lévy, 1889 → lire en ligne)
- (Vieilli) Visage.
- Voulant cacher ma honte et sa colère, Elle couvrit son front d’une meilleure chère. — (Mathurin Régnier, Élégies, IV)
- (Vieilli) Bon accueil, réception caressante.
- Il ne sait quelle chère lui faire, il ne sait comment il doit le recevoir.
- Ne sachant quelle chère me faire. — (Marquise de Sévigné, 291.)
- À qui la mère pour ne se découvrir fait plus mauvaise chère. — (Mathurin Régnier, Satires, II)
- S’il y avait auprès de vous une personne bien faite, qui vous fît bonne chère. — (Vincent Voiture, Lett. 187)
- Il [Johnson] ne faisait pas meilleure chère aux Américains qu’il souhaitait de voir pendre. Jamais patriote ne fut plus violent. — (Julien Green, Samuel Johnson, dans Suite anglaise, 1972, Le Livre de Poche, page 26)
- Tout ce qui regarde la quantité, la qualité, la délicatesse des mets et la manière de les apprêter.
- Ce respect de la chère et de ceux qui s’y adonnent, Guy le tient de Marie-Léonie Savoy. — (France Mutuelle Magazine, n° 175, janvier-février-mars 2023, page 50)
- Et ce pauvre hère, ragaillardi lui aussi par le thé et la bonne chère, traduit alors la reconnaissance de son estomac repu par un concert qui porte la satisfaction générale à son comble. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 32)
- Jamais encore je n’avais voyagé dans des conditions si fastueuses. En wagon spécial ou dans les meilleures autos, toujours les meilleures chambres dans les meilleurs hôtels, la chère la plus abondante et la mieux choisie. — (André Gide, Retouches à mon « Retour de l’U.R.S.S. », 1937)
- Une bécasse, c’est chère de prince ; et c’était pour se la réserver que les chasseurs avaient obtenu l’arrêté de prohibition ! — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
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aptère
- (Zoologie) Qualifie un animal dépourvu d'ailes.
- Grand chasseur, le crapaud dévore toutes sortes de petits invertébrés, aptères ou ailés. — (Jean Rostand, La vie des crapauds, 1933)
- (En particulier) Qualifie les insectes dépourvus d'ailes alors que d'autres individus de la même espèce ou d'espèces appartenant au même taxon peuvent en avoir.
- Chez les fourmis, la caste des ouvrières est aptère alors que les individus reproducteurs possèdent des ailes fonctionnelles.
- (Antiquité) Qualifie les représentations allégoriques de la victoire sans les ailes qu'elle porte habituellement.
- (Antiquité) Est utilisé pour qualifier un temple sans colonnades latérales.
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équerre
- (Technique) (Architecture, Géométrie, Peinture, Maçonnerie, Mathématiques, Menuiserie) Instrument destiné à tracer un angle droit ou la perpendiculaire.
- Cet exercice de géométrie permet d'utiliser l’équerre et le compas.
- L’équerre est un instrument en métal ayant la forme d’un cylindre ou d’un prisme à huit pans. La surface latérale porte quatre fenêtres longitudinales munies dans leur axe de crins de cheval et terminées par une fente. Ces fenêtres sont établies à 90° l’une de l’autre. En regardant par une fente, on peut voir le crin de la fenêtre opposée. Pour obtenir un alignement il suffit de faire placer sur la ligne de visée de la fenêtre des jalons les uns derrière les autres. En regardant dans la fenêtre de côté on peut faire opérer un jalonnement perpendiculaire au précédent. L’équerre se monte sur un piquet qui lui sert de pied. — (Marcel Draux, Émile Benoist, La Géométrie des débutants, Éditions Draux-Benoist, 1936, page 66)
- L’adolescence ne commettant rien sans frénésie, je dérobais à la table de mon père une petite équerre d’acajou qui sentait la boîte à cigares, puis une règle en métal blanc… — (Sidonie-Gabrielle Colette, Le Képi, Fayard, 1943 ; éd. Le Livre de Poche, 1968, page 117)
- Ce qui est à angle droit ou possède la forme d’un angle droit.
- Ces bordures de buis sont taillées à l’équerre.
- Deux palais magnifiques, celui d’Othon-Henri et celui de Frédéric IV, forment équerre au coin droit de la place. — (Théophile Gautier, Ce qu’on peut voir en six jours, 1858, réédition Nicolas Chadun, page 80)
- (Technique) Pièce en forme d’angle droit, de té, destinée à consolider les assemblages.
- (Gymnastique) Figure statique, consistant à maintenir les membres inférieurs horizontaux par la force des muscles abdominaux, tandis que le tronc est vertical, en appui sur les mains.
- (Héraldique) Meuble représentant une équerre de charpentier dans les armoiries. Elle est parfois utilisée comme bordure partielle de quartier (→ voir escarre).
- Note : Les côtés de l’angle droit peuvent être de même longueur mais généralement les illustrateurs la représente avec un côté plus court que l’autre. Le côté long est positionné en fasce vers le chef et le court en pal vers la pointe. On voit souvent les extrémités des branches de l’équerre biseautées mais il n’y a pas de règle en la matière. Si la position est différente, on blasonnera la direction de l’angle.
- De gueules à l’équerre d’or à dextre l’angle dirigé vers le canton dextre de la pointe, senestrée d’un dauphin couronné d’or, qui est de la commune de Robion du Vaucluse → voir illustration « armoiries avec une équerre »
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caractère
- Empreinte, marque, figure tracée sur une surface quelconque avec une plume, un burin, un ciseau ou de toute autre manière, et à laquelle on attribue une signification. Note : Se dit particulièrement des lettres et autres figures dont on se sert dans l’écriture ou dans l’impression.
- J’aimerais autant que vous me dissiez que l’Iliade d’Homère, ou la Henriade de Voltaire est un résultat de jets fortuits de caractères. — (Denis Diderot, Pensées philosophiques, texte établi par J. Assézat, Garnier, 1875-77)
- Ce qui m’étonne, c’est que le propriétaire dudit bouquin ne semble pas le lire de droite à gauche. Est-ce qu’il ne serait pas imprimé en caractères chinois ? — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre VI, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892, Page:Verne - Claudius Bombarnac.djvu/72)
- La littérature tatare et kiptchake (ou ancien tatar) en caractères arméniens constitue une part intégrante de la culture arménienne et possède une valeur philologique certaine. — (Claude Mutafian, Arménie, la magie de l'écrit, Centre de la Vieille Charité , éd. Somogy, 2007, page 338)
- (Imprimerie) Type dont se servaient les imprimeurs.
- Il fabriqua, en 1621, des poinçons pour former des caractères hébreux, chaldaïques, syriaques, arabes, grecs et allemands, et pour les lettres fleuries, les notes de musique, les vignettes et les fleurons, et rendit public, durant cette année, un cahier d'épreuves de ces caractères, qu'il avait gravés. — (« Jean Jannon », dans Biographie ardennaise ou Histoire des Ardennais qui se sont fait remarquer par leurs écrits, leurs actions, leurs vertus et leurs erreurs, par Jean-Baptiste-Joseph Boulliot, Paris, 1830, vol. 2, page 56)
- On appelle caractère, en typographie, toute lettre ou signe quelconque qui se trouve en relief à l’extrémité d’un petit parallélipède [sic] de métal fondu, ou d’un morceau de bois, si ce sont des lettres destinées aux affiches. — (Pierre Larousse, Grand dictionnaire universel du XIXe siècle, 1866-1877 → consulter cet ouvrage, tome 3, page 350, article « Caractère »)
- Caractères neufs. — Caractères d’imprimerie. — Graver, fondre des caractères.
- Caractère usé.
- La force de corps, l’œil d’un caractère.
- (Par métonymie) (Imprimerie) Ensemble des types d’une même famille.
- Garamond est le caractère littéraire français par excellence depuis François Ier. — (Emmanuel Hocquard, Le cours de Pise, POL Éditeur, 2018, page 82)
- Ce caractère n’a pas encore servi.
- Ce caractère est bon, est mauvais.
- (Par analogie) (Informatique) Donnée qui représente un élément de texte selon un système de codage.
- Caractère alphanumérique, de contrôle, spécial, imprimable.
- Les 128 caractères du code ASCII.
- Une requête SQL se termine toujours par le caractère « ; ». — (Nicolas Larrousse, Création de bases de données, Pearsons, 2006)
- (Par ellipse) (Programmation) Type de donnée existant dans certains langages de programmation, contenant un caractère.
- Une variable caractère.
- (Sciences) (Vieilli) Signe, abréviation utilisé dans une science, dans un art.
- Caractères algébriques, caractères astronomiques.
- (En particulier) (Chimie) (Vieilli) Signe dont les chimistes se servent pour représenter en abrégé les substances qu’ils emploient dans leurs opérations.
- Mission, autorité, pouvoir pour faire ou dire quelque chose.
- Il n’a pas caractère pour agir, il parle sans caractère.
- Ce qui distingue une personne des autres à l’égard des mœurs, de l’âme.
- Des observateurs mal informés ont pris cela pour du charme, ou même pour une faiblesse de ce qu’ils croyaient être le caractère autrichien. C’était faux ; il est toujours faux de vouloir expliquer les phénomènes d’un pays à travers le caractère de ses habitants. Car l’habitant d’un pays a toujours au moins neuf caractères : un caractère professionnel, un caractère de classe, un caractère sexuel, un caractère national, un caractère politique, un caractère géographique, un caractère conscient, un inconscient, et peut-être même encore, un caractère privé ; il les réunit dans sa personne, mais s’en trouve dissocié, et n’est plus finalement qu’un petit vallon creusé par cette multitude de cours d’eau, vallon dans lequel ils viennent s’écouler pour en ressortir ensuite et remplir d’autres vallons avec d’autres ruisselets. C’est pourquoi tout habitant de la terre possède encore un dixième caractère, qui n’est rien d’autre que l’imagination passive d’espaces non encore remplis ; ce caractère donne à l’homme toutes ses libertés, sauf une : celle de prendre au sérieux ce que font ses autres caractères (neuf pour le moins), et ce qui leur arrive ; donc, en d’autres termes, la seule liberté, précisément, qui pourrait remplir cet espace. — (Robert Musil, L’Homme sans qualités, 1930-1932, traduction de Philippe Jaccottet, 1956, pp. 42-43)
- Les desservants peuvent, désormais, disparaître ; le peuple tiendra. Il tiendra, car il est, par caractère, obstiné ; car il vit groupé dans un rayon peu étendu. — (Auguste Billaud, La Petite Église dans la Vendée et les Deux-Sèvres, 1800–1830, Nouvelles Éditions Latines, 1961, page 594)
- La tête en l’air, qui suit à Oxford quelques cours de botanique, se prépare à devenir pasteur quand une chance imprévue s’offre à elle : on lui propose de partir, au titre d’homme de compagnie du capitaine Robert Fitz-Roy, âgé de vingt-six ans et au caractère difficile, pour un très long voyage d’étude. — (Jean d’Ormesson, C’est une chose étrange à la fin que le monde, 2010, ISBN 978-2-221-12336-2)
- Montrer un grand, un beau, un noble caractère.
- Force, vigueur de caractère.
- Trait de caractère.
- Caractère doux, gai, sérieux, sournois, triste, vindicatif, perfide, etc.
- Il y a des caractères difficiles à dompter.
- Le poète dramatique doit saisir, tracer, développer habilement les caractères.
- Garder, soutenir, diversifier les caractères.
- Faire sentir l’opposition des caractères.
- Comédie de caractère.
- (Par analogie) Tour d’esprit, qualité bonne ou mauvaise qui distingue un peuple des autres.
- Les étranges figures dont tout Mangarévien bigarrait sa peau […] lui donnaient un air martial et terrible, que ne démentait pas son caractère ; car il passait, avant sa conversion, pour le plus féroce insulaire de l’Océanie. — (Caret, Archipel de Mangaréva (Îles Gambier), dans Revue de l’Orient, 1844)
- Le caractère de cette nation est la légèreté, la fierté, etc.
- (Absolument) Force d’âme, fermeté.
- Il a montré, dans cette occasion, beaucoup de caractère.
- C’est un homme à caractère.
- N’avoir pas de caractère, être sans caractère, manquer de caractère.
- Expression, air expressif, personnel, original, en parlant surtout des figures peintes ou sculptées.
- Il y a du caractère, il n’y a point de caractère dans sa physionomie.
- Cette tête a un grand caractère, est d’un grand caractère.
- (Par extension) Expression musicale.
- Un beau caractère de tête.
- Cette ouverture n’a point de caractère.
- Ce qui est le propre d’une chose ; ce qui la distingue.
- Les rives de la Moselle sont vraiment pittoresques et réjouissantes au possible ; pour les artistes elles offrent un caractère tout particulier. — (Gustave Fraipont, Les Vosges, 1895)
- Vers le soir la tempête présentait des caractères cycloniques et je pris la cape, les amures à tribord, pour m’éloigner du centre de la dépression. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil ; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Le sol y est compact, souvent imperméable, marécageux par endroits, d’où le caractère mésohygrophile de la flore […] — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, p. 14)
- Et s’il y a un judaïsme de rite aschkenazi, avec son caractère propre, qui le distingue nettement du judaïsme sefardi, ce n’est pas d’Allemagne qu’il est originaire, mais bien de France. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- À l’encontre des autres routes d’Europe, celles du Royaume Uni n’avaient jamais été soumises à aucun essai organisé de redressement et d’aplanissement, et c’est à cela sans doute qu’il faut attribuer leur caractère pittoresque. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 47 de l’édition de 1921)
- (Botanique, Géologie, Zoologie) (Au pluriel) Marque essentielle qui distingue une substance, une plante, un animal de tout autre.
- Dire quels sont les caractères d’une plante, d’un insecte.
- Caractères constants, variables.
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découvert
- Qui n’est pas couvert.
- Allée découverte, Dont les arbres ne se rejoignent pas par le haut.
- Se montrer, sortir à visage découvert, Sans voile, en parlant des femmes musulmanes.
- (Par extension) Ouvert, exposé.
- Place découverte.
- Le flanc du régiment est découvert, Exposé aux attaques de l’ennemi.
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taire
- Ne pas dire ; passer sous silence.
- Il vous a bien dit telle chose, mais il vous en a tu beaucoup d’autres.
- C’est un homme sûr et qui ne dit jamais rien de ce qu’il faut taire.
- Maitriser un sentiment ; le contraindre au silence.
- Il a fait taire son ressentiment.
- Ne pas faire de bruit ; en ce sens, il se dit des animaux, et généralement de tout ce qui est capable de faire du bruit.
- Faites taire cet enfant.
- Faites taire ces chiens.
- Notre canon a fait taire celui de l’ennemi, il a mis celui de l’ennemi hors d’état de continuer à tirer.
- (Pronominal) Garder le silence, s’abstenir de parler.
- – Je suis citoyen britannique ! – continua Bert, obstiné. – Vous n’êtes pas obligés d’écouter, mais rien ne me force à me taire. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 352 de l’édition de 1921)
- Dans dix ans, parmi les vestiges de Beaumat, les souffles du vent, les croassements des corbeaux et la chute des pierres retentiront seuls ; nulle oreille humaine ne les entendra et la cloche du village elle-même se taira, fatiguée de tinter seulement pour les morts. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Il a manqué une belle occasion de se taire, il a parlé mal à propos, il s’est fait du tort en parlant.
- Se taire sur quelque chose ou simplement se taire, ne pas divulguer un secret.
- Il se tut sur ce que le hasard lui avait fait découvrir.
- Il promit de se taire.
- Ne pouvoir se taire d’une chose, la publier partout, en parler sans cesse.
- Il ne peut se taire sur le service, du service que vous lui avez rendu.
- En de telles circonstances, tous les ressentiments doivent se taire.
- La mer et les vents se turent à la voix de Jésus-Christ.
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chevalière
- (Noblesse) Celle qui avait reçu l’ordre de la chevalerie.
- Chevaleresse ou chevalière, les mots existent au Moyen Âge, en latin comme dans les langues d’oïl et d’oc, non seulement pour désigner la femme d’un chevalier, mais aussi la cavalière, celle qui combat à cheval, ou encore la dame qui appartient à un ordre de chevalerie. — (Sophie Cassagnes-Brouquet, Chevaleresses : une chevalerie au féminin, Place des éditeurs, 2013, page 7)
- (À notre époque) Femme portant le grade de chevalier dans certains ordres religieux, militaires ou civils.
- Les chevalières de la Légion d’honneur — (« Les chevalières de la Légion d’honneur », dans Le Petit Journal, 18 juin 1865, page 1 [texte intégral])
- Comme les femmes n’occupent chez nous aucune position officielle ni dans la magistrature, ni dans le clergé, ni dans l’armée, le nombre des services rendus à l’État par les petites et les grandes dames est nécessairement fort restreint. On serait obligé d’accorder des brevets de chevalières, d’officières ou de commandeuses aux mères de famille qui ont le plus d’enfants, et aux jeunes filles qui en ont eu le moins. — (Henri Rochefort, La grande Bohême, Librairie Centrale, Paris, 1867, page 174)
- C’est en 1887 que Mme Furtado-Heine a été décorée de la Légion d’honneur. A cette-là, la Légion ne comptait ou n’avait compté que très peu de chevalières en dehors des religieuses. […] Mlle Rosa Bonheur reste aujourd’hui la seule officière. — (« Les femmes décorées », dans Le Gaulois, no 5515, 12 décembre 1896, page 1 [texte intégral])
- Veiler (Véronique, Marie-Thérèse, Claude), lieutenante-colonelle. Chevalière du 18 janvier 2001. — (« Décret du 30 octobre 2019 portant promotion et nomination dans l’ordre national du Mérite en faveur des militaires n’appartenant pas à l’armée active », dans Journal officiel de la République française, 1er novembre 2019 [texte intégral])
- Officière de l’Ordre du Canada et chevalière de l’Ordre national du Québec, Andrée Lachapelle a participé au début de la télévision québécoise dans les années 1950. — (« Andrée Lachapelle est décédée », dans Métro, 21 novembre 2019 [texte intégral])
- (Désuet) (Noblesse) Épouse d’un chevalier.
- Dira-t-on aujourd’hui Monsieur l’Écuyer, Madame l’Écuyère, Monsieur le Chevalier, Madame la Chevalière ? — (Antoine-Louis-Pierre-Joseph Godart de Belbeuf, De la noblesse française en 1861, 1861)
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apollinaire
- (Mythologie grecque, Mythologie romaine) En l’honneur d’Apollon.
- Les jeux apollinaires.
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amphotère
- (Chimie) Qui agit à la fois comme un acide et comme une base : qui peut fournir un ion H+ et capter cet ion.
- L’eau est un composé amphotère.
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articulaire
- (Anatomie) Qui a rapport aux articulations.
- Un rhumatisme articulaire.
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chaisière
- Femme qui fabrique des chaises.
- Femme qui loue des chaises dans une église.
- La chaisière de la cathédrale, à se préoccuper trop âprement de la location de ses chaises, risque d’oublier qu’elle sert un dieu. — (Antoine de Saint-Exupéry, Lettre à un otage, 1943, page 62)
- Délurier qui a poursuivi ses études aux frais des prêtres, sort du grand séminaire après trois mois de théologie pour être sacristain « dans une église, dit sa mère, où il gagnera plus d'argent que le Curé ». À cette solution personne ne perdra rien, ni la nature : il épouse la chaisière. — (Marcel Jouhandeau, Chaminadour, Gallimard, 1941 et 1953, réédition Le Livre de Poche, page 229)
- Femme qui loue des chaises dans un jardin public.
- J’entre dans les jardins du Luxembourg, tout déserts et luisants de pluie. J’erre lamentablement dans les allées. Je lorgne les statues frileuses et la pièce d’eau où l’averse crépite tristement. Ma vie me semble aussi vide et lugubre que ce parc privé de lumières. Une chaisière se hâte, le dos rond, emmitouflée de châles noirs, le long des chemins trempés. Elle a un nez rouge. Elle serre un carnet de tickets multicolores contre son ventre. On entend tinter ses sous dans sa vaste poche de drap. Et, je ne sais pourquoi, la vision de cette vieille grelottante et laide hausse mon angoisse jusqu’au désespoir. Je cours vers les grilles. Je hèle un taxi. — (Henri Troyat, Le mort saisit le vif, 1942, réédition Le Livre de Poche, pages 95-96)
- On s’assied au Luxembourg quand une chaisière n’est pas en vue et on se regarde. C’est décevant et on s’en veut. Je n’avais pas réalisé jusqu’ici que ce pouvait être un problème d’argent de s’asseoir ! — (Benoîte et Flora Groult, Journal à quatre mains, Denoël, 1962, page 227 (entrée du 29 août 1942))
- Femme qui s’occupe de placer les chaises.
- Officiellement, elle était « assistante sociale », elle était aussi « chaisière », toujours présente pour installer les chaises avant les réunions. — (Le Papier de Verre, bulletin de l’URSA (Unité pour la recherche et les soins en alcoologie), Centre hospitalier des Quatre-Villes, Saint-Cloud, n° 54, janvier 2020, page 1)
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délétère
- (Médecine) Nuisible ou dangereux pour la santé, nocif, qui peut causer la mort.
- Il arrive donc que dans un milieu clos, et après un certain temps, tout l’oxygène de l’air est remplacé par l’acide carbonique, gaz essentiellement délétère. — (Jules Verne, De la Terre à la Lune, 1865)
- Le chagrin, l'alcool et les mille agents délétères au milieu desquels elle vivait avaient eu raison de sa robuste santé de petite nomade habituée à l'air pur de la plaine. — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
- Nous voguions vers l’Afrique, la vraie, la grande; celle des insondables forêts, des miasmes délétères, des solitudes inviolées, vers les grands tyrans nègres vautrés aux croisements de fleuves qui n’en finissent plus. — (Louis-Ferdinand Céline (Louis-Ferdinand Destouches), Voyage au bout de la nuit, 1932, Gallimard (Folio #28 réédition 2019) page 141)
- L’odeur s'est accentuée. Pas franchement délétère, vaguement irritante seulement. — (Glen Cook, Le Château noir, 1984)
- (Sens figuré) Nuisible, qui cause du tort.
- Mais avant de quitter les quatre terrains sur lesquels s’appuie la haute propriété parisienne, ne faut-il pas, après les causes morales dites, déduire les causes physiques, et faire observer une peste, pour ainsi dire sous-jacente, qui constamment agit sur les visages du portier, du boutiquier, de l’ouvrier ; signaler une délétère influence dont la corruption égale celle des administrateurs parisiens qui la laissent complaisamment subsister ! — (Honoré de Balzac, La Fille aux yeux d’or, 1835)
- […] ; or, après trois décennies d’hégémonie idéologique néolibérale et de pari sur la main invisible du marché, les retombées délétères du capitalisme de casino et l’effilochage du lien social qu’il entraine semble redonner, […], une nouvelle actualité à ce souci. — (Alexis Lacroix, « Quand la justice sociale redevient une idée neuve », dans Marianne, no 665, du 16 janvier 2010)
- Et l’annulation de la relâche, doublée des tutorats, entre autres, pourrait aider à faire reculer cet autre virus délétère, celui de l’ignorance. — (Antoine Robitaille, Pourquoi il faut annuler la semaine de relâche, Le Journal de Québec, 12 janvier 2021)
- (Sens figuré) (Morale) Pernicieux, capable de corrompre.
- Ce sont des maximes délétères.
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cohéritière
- (Droit) Celle qui hérite avec un ou plusieurs autres.
- Elles sont cohéritières.
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complaire
- S’accommoder au sentiment, au goût de quelqu’un pour lui plaire.
- Non, me dit-il, si pour vous complaire je souscris à la nécessité d'une Guerre, il seroit fâcheux que vous ne souscrivissiez pas, pour avoir votre Guerre, à la nécessité d'une somme à laquelle vous ne sauriez trouver à redire. — (Mr. de Lambertt, Mémoires pour servir à l'histoire du XVIIIe siècle, Amsterdam : chez Pierre Mortier, 1734, vol. 11, p. 648)
- Je veux bien vous complaire en cela. — Ce que j’en fais n’est que pour lui complaire.
- (Pronominal) Se plaire, se délecter en soi-même, en ses productions, en ses ouvrages, y mettre sa satisfaction, son plaisir. — Note d’usage : En ce sens, il se prend presque toujours en mauvaise part.
- En s’occupant d’Arthur, elle s’était complue à croire qu’un homme, en apparence si doux, si délicat, devait être resté fidèle à son premier amour. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832, page 41)
- Ce pressentiment, je n’essayai pas de le repousser, tant il me satisfaisait. Au contraire, je m’y complus avec une joie intense. — (Octave Mirbeau, Le Journal d’une femme de chambre, 1900. p. 440.)
- Je me complus à mon obscurité, je souhaitai la prolonger, m’en faire un mérite. J’enviai les détenus célèbres qui ont écrit dans des cachots sur du papier à chandelle. — (Jean-Paul Sartre, Les mots, 1964, collection Folio, page 155.)
- Le désert solognot se confirme et semble se complaire dans son isolement comme au temps où marécages et autres humidités l'écartaient du reste du monde. petits nous sommes petits nous resterons. — (Gérard Bardon, Intercommunalité en Loir-et-Cher : Le sud en miettes !, dans Le petit Solognot (n°550) & Le petit Blaisois (n°8 bis) du 28 novembre 2012.)
- Et donc ces intermédiaires, qui se sont complu à allumer une guerre artificielle entre les internautes et les créateurs, étaient certainement les plus mal placés pour proposer une telle déclaration des droits… A moins que ce ne soit comme dans la Ferme des Animaux d’Orwell et qu’avec le temps, les mots de cette déclaration universelle soient appelés à changer pour révéler leur véritable sens : dans l’écosystème de la création, "les animaux sont tous égaux", mais "certains animaux sont plus égaux que d’autres". Et comme par hasard, ce sont toujours les porcs qui gagnent à ce jeu, et pas les créateurs ! — (Lionel Maurel, Ivre, le Forum d’Avignon veut écrire une déclaration des droits et pond une déclaration de guerre… sur scinfolex.com, le 26 novembre 2013)
- Cependant, il ne se masqua pas la vérité : il n'était pas prêt à déambuler dans une foule en compagnie de Cathy. Parce que des sans-gêne se complairaient à jouer les étonnés ou à lui poser des questions fines comme le gros sel ! — (Roger Beteille, Les pouvoirs de Jean, Éditions du Rouergue, 2016)
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boyaudière
- Celle qui prépare les boyaux pour les usages industriels.
- A l’occasion de cette réflexion, nous ne croyons pas trop déplaire au lecteur en lui donnant ici la liste des principales professions nommées par Restif et figurées par Binet, dans les Contemporaines du commun et dans les Contemporaines par gradation. Plusieurs de ces professions n’existent plus aujourd’hui. […] Boyaudière — (Jules Assézat dans Nicolas Edme Restif de La Bretonne, Les Contemporaines, tome 2, Alphonse Lemerre, Paris, 1876, page 272-275)
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apophysaire
- Qui se rapporte à l'apophyse d'un os.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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chaudière
- (Vieilli) Chaudron.
- Une quarantaine de trappeurs et de guerriers comanches étaient disséminés çà et là, […], quelques-uns accroupis devant deux ou trois feux sur lesquels étaient suspendues des chaudières, où rôtissaient d’énormes quartiers de venaison, préparaient le repas de leurs compagnons. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
- […] : au sortir des presses, le jus est immédiatement amené dans des chaudières à double fond, où l’on fait circuler un courant de vapeur qui le porte à la température de 75 à 80° ; […]. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 125)
- Récipient clos, de cuivre, de tôle ou de fonte dans lequel l’eau se transforme en vapeur.
- La vapeur, tant pour le service de la machine et d’une pompe spéciale que pour le chauffage des bassines, est produite par deux chaudières dont une de rechange. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature ; 1re partie : Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- Quatre heures après nous stoppions dans une clairière, décidés à renouveler la provision d’eau de la chaudière. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- (Par extension) (Plomberie) Appareil qui produit de l'eau chaude ou de la vapeur dont la circulation permet notamment de faire fonctionner le chauffage central.
- Par régulation thermostatique, la chaudière se déclenche seulement si la chaleur solaire est insuffisante; néanmoins l’eau caloporteuse est préchauffée et réduit l’augmentation de température nécessaire. — (« Notre sélection parmi les produits les plus performants », dans Copropriété & Travaux, n° 3 : automne 2007, page 29)
- Les propriétaires de poêles, inserts ou chaudières à bois, particulièrement, multiplient les achats précoces. — (journal Le Télégramme, édition Morlaix, 3 août 2022, page 3)
- (Pêche) (Désuet) Caudrette.
- (Héraldique) Meuble représentant un chaudron.
- (Cyclisme) (Péjoratif) Coureur dopé.
- (Québec) Seau.
- Est-ce que ta chaudière est pleine ?
- La distribution de viande en chaudière par une entreprise de la Mauricie sur le territoire de Baie-Comeau dérange au point où la Ville entend modifier sa réglementation pour mettre fin à ce commerce. — (Vanessa Limoges, « De la viande vendue en chaudière dérange à Baie-Comeau », Le journal de Québec, 2 décembre 2020)
- (Péjoratif) Chaudasse, femme qui paraît très portée sur le sexe.
- C’est une chaudière celle-là !
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capsulaire
- (Botanique) Qui forme capsule.
- Fruit capsulaire.
- (Anatomie) Dépendant de capsules.
- Ligaments capsulaires.
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corsaire
- (Marine) Bâtiment qui, en temps de guerre, était armé en course par des particuliers en vertu d'une commission du gouvernement (la lettre de marque).
- - Il nous gagne, s'écria le Français.- C'est un corsaire colombien, lui dit à l'oreille le capitaine. Nous sommes encore à six lieues de terre, et le vent faiblit. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Deux mots encore sur la marine marocaine, cette marine si redoutée, autrefois, quand les corsaires barbaresques infestaient les eaux européennes, étendant leurs déprédations à tout le littoral méditerranéen et jusqu'aux côtes de l'Angleterre. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 88)
- (Par métonymie) Le commandant d'un tel bâtiment.
- Quand les deux bricks se touchèrent, la secousse tira le corsaire de sa rêverie, et il dit deux mots à l’oreille d’un jeune officier qui se tenait à deux pas de lui. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- En principe, les corsaires pouvaient s’emparer de tous les navires ennemis et visiter le neutres, afin de s’assurer que ceux-ci n’avaient pas à leurs bords des fraudeurs, des smogleurs, ou de la contrebande de guerre. — (Étienne Dupont, Le vieux Saint-Malo : Les Corsaires chez eux, Édouard Champion, 1929, page 52)
- Pirate.
- Les corsaires d’Alger, du Maroc. - Il est tombé entre les mains des corsaires.
- (Sens figuré) (Familier) Homme que son extrême cupidité rend dur, impitoyable, inique.
- Ce jeune corsaire s’exila, sans s’occuper de mademoiselle Mignon, à qui la liquidation faite au Havre ôtait toute sa valeur. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- (Sport) Boule qui a fini son parcours sans avoir touché le piquet final. Elle permet au joueur de placer ses partenaires et de déplacer ses adversaires.
- (Habillement) Pantalon relativement moulant qui descend jusque mi-mollet, intermédiaire entre la culotte aristocratique du XVIIIe siècle et le pantalon.Un corsaire.
- Le corsaire redevient à la mode.
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espère
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de espérer.
- Ça me motive et j’espère qu’on me le reproposera un jour. — (journal CNEWS, 11 octobre 2018, page 20)
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de espérer.
- Le chercheur espère toujours secrètement (sans vraiment y croire complètement) que ses activités de recherche (en terme d’investigations empiriques (et les interactions avec les acteurs qui vont avec) d’analyses, de descriptions, d’explications, sur un mode oral ou écrit) pourront contribuer à désaffaiblir les acteurs, à réduire leurs situations problématiques en modifiant les processus et les situations de disqualification / catégorisation institutionnels qui le traversent et le constituent en partie (Payet, 2011). — (Denis Laforgue, Le chercheur, les institutions et leurs acteurs faibles : expertise ou conversation ?, XXVIIe colloque européen du réseau REFUTS : ”L’ingénierie sociale en Europe. Quel rôle pour les travailleurs sociaux et les “personnes concernées” ?”, Réseau REFUTS, juillet 2016, Toulouse)
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de espérer.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de espérer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de espérer.
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cirière
- (Vieilli) Celle qui travaille en cire, qui fait et vend toutes sortes de cierges et de bougies.
- A l’occasion de cette réflexion, nous ne croyons pas trop déplaire au lecteur en lui donnant ici la liste des principales professions nommées par Restif et figurées par Binet, dans les Contemporaines du commun et dans les Contemporaines par gradation. Plusieurs de ces professions n’existent plus aujourd’hui. […] Cirière — (Jules Assézat dans Nicolas Edme Restif de La Bretonne, Les Contemporaines, tome 2, Alphonse Lemerre, Paris, 1876, page 272-275)
- Les femmes sont également cirières et employées aux diverses manipulations qui aboutissent à la fabrication de cire à cacheter, boutonnières, employées à la vente des bouchons, émailleuses et ouvrières pour perles fausses ; l’industrie des fleurs artificielles en occupe un très grand nombre. — (Léon Abensour, La Femme et le Féminisme avant la Révolution, Éditions Ernest Leroux, Paris, 1923, page 191-192)
- À l’inverse de la veuve Cachet, l’héritage de la veuve Bournier l’obligeait presque à continuer en tant que maîtresse cirière. — (Janine Lanza, « Les veuves dans les corporations parisiennes au xviiie siècle », dans Revue d’histoire moderne et contemporaine, 2009, page 92-122 [texte intégral])
- (Zoologie) (Par ellipse) Abeille qui fabrique la cire utilisée pour construire les alvéoles.
- Nous les appellerons Abeilles nourrices ou petites abeilles, par opposition à celles dont l’abdomen peut se dilater et-qui méritent le nom de cirières. (…) Dans une de ces épreuves, nous peignîmes de couleurs différentes celles de l’une et de l’autre classe pour observer leur conduite, et nous ne les vîmes point changer de rôle. Dans un autre essai, nous donnâmes aux Abeilles d’une ruche du couvain et du pollen ; nous vîmes aussitôt les petites Abeilles s’occuper de la nourriture des larves, tandis que celles de la classe cirière n’en prirent aucun soin. Lorsque les ruches sont approvisionnées en alvéoles vides, les Abeilles cirières dégorgent leur miel dans ces magasins et ne font point de cire ; mais si elles n'ont point d'alvéoles pour l'y déposer, ou si la reine né trouve pas des cellules faites pour y pondre ses œufs, les cirières retiennent dans leur estomac le miel qu’elles ont amassé, et au bout de vingt-quatre heures la cire leur suinte entre les anneaux du ventre. Alors commence le travail des alvéoles.(…) On ne voit les cirières se montrer aux portes de la ruche avec de gros ventres que lorsque la campagne fournit une abondante récolte de miel ; et elles ne se servent du contenu de leur estomac pour élaborer de la cire que lorsque la ruche n'est pas remplie de gâteaux. Dans le cas contraire, elles dégorgent leur récolte dans les magasins. — (F. Huber, Origine de la cire, La Science élémentaire, lectures pour toutes les écoles, C. Delagrave (Paris), 1882)
- Les cirières, pour y construire, dans les deux heures qui suivent, un gâteau d’alvéoles gros comme deux mains jointes où, en toute éventualité, la reine puisse se cacher et même y pondre tout de suite des œufs qui seront l’espoir de la collectivité. — (Henri Vincenot, La Billebaude, 1978, page 283)
- La boulette qui résulte de cette opération passe ensuite de cirière en cirière avant de parvenir aux abeilles chargées de la construction des alvéoles. — (Les Cirières travaillent sans relache… sur Le blog de Ong-Mat, 10 juillet 2010)
- (Par extension) (Art plastique) Artiste qui travaille la cire.
- Toutefois, cette configuration rationnelle, valorisant l’ordonnance est contrecarrée par d’imperceptibles débordements qui démontrent l’affectivité de la cirière en pleine production d’images. — (Sylvie Ollivier, La cirière de l’image / Irene F. Whittome, Galerie Samuel Lallouz, Montréal. Du 6 juin au 22 août 1992, p. 21)
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bétonnière
- (Maçonnerie) Machine utilisée pour fabriquer le béton qui comprend une cuve tournante pour le malaxer.
- Cette pratique n'est pas acceptable car elle sous entend que les gâchées seront réhomogénéisées dans la bétonnière portée (une gâchée sèche pouvant compenser une gâchée humide), ce qui est tout à fait aléatoire. — (Yves Charonat, Fabrication du béton hydraulique, Ed. Techniques Ingénieur (notice C 2-225), p.38)
- Les appels d’offres ont été passés, des fouilles ont d’ores et déjà débuté. Faites chauffer les bétonnières ! — (Paul Leclerc, Les forcés de la route, Le Canard Enchaîné, 5 juillet 2017, page 5)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.