Dictionnaire des rimes
Les rimes en : kernoues
Mots qui riment avec "ou"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "kernoues".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ou , ous , out , outs , oux , oup , oups , oût , oûts , oue et oues .
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goût
?- Celui des cinq sens par lequel on discerne les saveurs.
- Le gras, un goût ? Tout dépend comment on définit ce dernier. Si l’on réduit le goût à la saveur fondamentale captée par les récepteurs de la cavité buccale, le gras ne peut encore accéder à ce glorieux titre, car les biochimistes ne sont pas tous d’accord. — (Camille Labro, Le gras, précieux révélateur de saveurs, Le Monde. Mis en ligne le 26 juillet 2019)
- Tout le monde a appris à l’école qu’on pouvait détecter quatre goûts fondamentaux : le salé, le sucré, l’amer et l’acide. Mais saviez-vous qu’il existe en réalité une cinquième saveur? C’est l’umami! — (Élise Madé, L’umami, ce goût qui fait dire « miam! », ici.radio-canada.ca/mordu, 10 novembre 2021)
- Avoir le goût bon, le goût fin, le goût sûr, le goût mauvais, le goût dépravé, le goût usé.
- Cela plaît au goût, chatouille le goût, flatte le goût.
- Saveur.
- Des petits pois, ainsi préparés, peuvent se conserver plusieurs années sans perdre le goût qu'ils ont dans la primeur. — (Armand Étienne Maurice Havet, Le dictionnaire des ménages, page 363, 1822)
- On obtient ainsi de l'eau-de-vie qui possède un goût empyreumatique, dit goût de feu, très prononcé ; on peut le faire disparaître en partie en distillant de nouveau l'eau-de-vie. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 143)
- Il fut intéressé par la salade de carottes râpées en longues lamelles. Il en prit une fourchettée, mâcha. Le goût le surprit. Il n'appréciait pas. — (Roger Hanin, Les sanglots de la fête, Grasset, 1996)
- Nous nous souvenons du premier dîner avec l’être aimé (nous pouvions à peine manger, tant le désir de l’autre nous emplissait). Nous nous souvenons du goût de son corps sur notre langue. — (Françoise Vergès, À vos mangues !, traduction de Dominique Malaquais, dans Politique africaine, 2005/4, n° 100, page 319)
- On faisait brûler légèrement les pommes de terre au lard au fond d'une casserole en fonte pour donner à ce simple ragoût un petit goût de roussi agréable. — (Paul Dunez, Les Grandes Hazelles: L’Émeraude des Ardennes, L'Harmattan, 2011, page 91)
- Odeur.
- On sent ici un goût de renfermé.
- Ce tabac a un goût de pourri.
- Y a comme un goût.
- Appétence des aliments, plaisir qu’on trouve à boire et à manger.
- Ce malade ne trouve goût à rien, ne prend goût à rien.
- Il a entièrement perdu le goût.
- Le goût commence à lui revenir.
- (Sens figuré) Faculté de sentir, de discerner les beautés et les défauts qui se trouvent dans les ouvrages d’esprit, dans les productions des arts.
- Il a le goût fin, délicat.
- Il a bon goût.
- C’est avoir le goût fort mauvais que de trouver de l’esprit à cela.
- Le goût des pointes.
- Finesse de goût.
- Délicatesse de goût.
- Le goût particulier d’une nation.
- Le goût français.
- (Par extension) Sentiment agréable ou avantageux qu’on a de quelque chose.
- — Si tu veux rester, dit-il, je te garderai, mais sans gages parce que tu n’es pas assez fort ; plus tard, je ne dis pas.Je le remerciai.— À ton goût, ce que j’en disais c’était pour toi ; bon voyage ! — (Hector Malot, Sans famille, 1878)
- Mais cette effervescence sociale n’est pas du goût des autorités de l’Empire. L’activisme de Camélinat lui vaut quelques démêlés avec la justice. — (Rosa Moussaoui, Zéphyrin Camélinat (1840-1932) Un long chemin, de la commune au communisme, dans L'Humanité, 7 septembre 2011)
- Satisfaire tous les goûts.
- Cet ouvrage est au goût de tout le monde.
- Avoir le goût difficile.
- Attrait qui porte vers certaines choses et du plaisir qu’on y trouve.
- Il n’a aucun goût pour la musique.
- Le goût de la solitude.
- Inspirer à quelqu’un le goût d’une chose.
- Prendre goût à une chose.
- Il n’a point goût au travail qu’on lui impose.
- Son goût le porte à ce genre d’études, vers ce genre d’études.
- Mettre en goût d’une chose, en donner envie, désir et aussi Exciter à la faire.
- Les dernières émeutes les avaient, pour ainsi dire, mis en goût pour les mouvements publics. — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, chapitre XXVI, 1826)
- Ce qu’on lui dit de ce livre le mit en goût, et il voulut le lire.
- Ses premiers gains le mirent en goût.
- Ce facile succès le mit en goût de continuer.
- Mme de Schwanthaler, mise en goût par ses succès de canotière, passait sa vie sur l’Isar en costumes extravagants. — (Alphonse Daudet, La pendule de Bougival, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, réédition Le Livre de Poche, 1974, page 57)
- Faire une chose par goût, La faire pour son plaisir.
- Ouvrages de goût, Ouvrages, objets qui ne sont faits que pour l’agrément, pour l’ornement.
- En effet, le Marquisien se soucie peu de l’argent et, pour obtenir son copra, certains capitaines exploitent son goût pour l’alcool, ce qui est défendu par la loi mais très difficile d’empêcher. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Elle nous imposait ses goûts et ses dégoûts. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 23)
- (Vieilli) Inclination qu’on a pour certaines personnes.
- On a remarqué qu’il avait du goût pour cette jeune fille et on pense qu’il l’épousera.
- Ce n’est point de l’amour, c’est un goût passager.
- Manière dont une chose est faite, caractère particulier de quelque ouvrage.
- Des ornements d’un goût recherché, d’un goût mesquin.
- Ce meuble est de bon goût, de mauvais goût, d’un goût nouveau.
- Bernard sourit, hocha la tête et, glorieux de son vêtement coupé dans une étoffe cannelle de mauvais goût, m’offrit une cigarette. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- Voilà une plaisanterie d’assez mauvais goût.
- Une galanterie de bon goût.
- Une toilette de bon goût.
- Cet artiste travaille dans un fort mauvais goût.
- Un mobilier d’un goût sévère.
- (En particulier) Manière propre à un artiste, de la manière d’une école, et du caractère général d’un siècle.
- Ces vers sont dans le goût de Racine.
- Ce tableau est dans le goût de Michel-Ange, de Raphaël.
- Le goût de la Renaissance.
- Ce tableau est dans le goût vénitien.
- Cette pièce est bien du goût du XVe siècle.
- Il a écrit dans le goût de son siècle.
- (Par ellipse) Bon goût ; agrément ; grâce ; élégance.
- Les cache-nez masculins et féminins sont d'un goût parfait au Comptoir des Indes, et, à cette époque de fin d’année, il est bon de signaler les dessins les plus séduisants et les plus nouveaux. — (« Revue des magasins », dans Le Moniteur de la mode: journal du grand monde, n° 50 du 14 décembre 1873, Paris : chez Adolphe Goubaud & fils, page 2)
- Avoir du goût.
- Un homme de goût, plein de goût.
- Les lois, les règles du goût.
- C’est un critique du goût le plus sur.
- Manquer de goût.
- Le goût s’épure.
- Le goût se perd.
- L’étude, la lecture forment le goût.
- La perversion du goût.
- Un ouvrage fait avec goût.
- Il y avait dans cette parure plus de richesse que de goût.
- La magnificence et le goût de ces fêtes.
- Le goût brille dans ses moindres ouvrages.
- (Sens figuré) Propriété ; caractéristique.
- « La liberté a souvent, hélas, le goût du sang versé », a clamé le président de la République. « Au nom de la nation, je m’incline devant leur sacrifice, je m’incline devant la douleur des familles », a-t-il poursuivi avant de décrire en quelques mots la carrière de chaque soldat. — (Le Monde avec AFP, L’hommage national aux treize soldats morts au Mali : « La liberté a souvent, hélas, le goût du sang versé », Le Monde. Mis en ligne le 2 décembre 2019)
- cazaunous
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joujoux
?- Pluriel de joujou.
- Lui, si doux et si caressant, il était grimaud ; il criait à propos de tout, il voulait jouer et brisait ses joujoux. — (Honoré de Balzac, Mémoires de Deux Jeunes Mariées, 1842, chapitre XL)
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hou
?- Suppose le cri d’un fantôme.
- Il effrayait les enfants en criant « hou hou ».
- Onomatopée pour huer ou se moquer de quelqu’un.
- Onomatopée pour signifier un doute ou une emphase.
- Quand ils sont arrivés, je te parle de ça, hou, ça remonte à loin, eh bien les niaqués savaient quasiment rien foutre. — (Pierre Lemaître, Le Grand Monde, Calmann-Lévy, 2022)
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décloue
?- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe déclouer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe déclouer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe déclouer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe déclouer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe déclouer.
- cantaous
- chanteloup
- brenoux
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hibou
?- (Ornithologie) (Génériquement) (Familier) Nom ambigu désignant de façon générale tout rapace nocturne de l'ordre des strigiformes, caractérisé par de grands yeux frontaux entourés par un cercle de plumes, et qui porte notamment des aigrettes (faisceaux de plumes) sur la tête, caractéristique le distinguant principalement des chouettes, qui est également un substantif ambigu désignant plusieurs genres de rapaces nocturnes peu apparentés les uns aux autres.
- […], cela me serait insupportable, d’autant plus que, la nuit venue, je ne verrai rien, n’étant point nyctalope comme les hiboux, les chouettes, les hulottes et les chats de gouttière. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre II, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- Le hibou ulule, tutube et bouboule (ou bubule).
- (Ornithologie) (Spécifiquement) Nom normalisé désignant trois genres de rapaces nocturnes (Nesasio, Pseudoscops et Asio) comportant un total de neuf espèces, dont des espèces familières répandues dans l'Ancien Monde comme dans le Nouveau Monde telles le hibou des marais (Asio flammeus) et le hibou moyen-duc (Asio otus), caractérisées par la présence d'aigrettes de taille variable et une taille moyenne.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Sens figuré) (Familier) Homme mélancolique et qui fuit la société.
- Vous nous voyez chagrins ainsi que des hiboux, et vous vous amusez à faire les yeux doux. — (François Le Métel de Boisrobert, La Belle plaideuse, 1655)
- C’est un hibou, un vrai hibou.
- (Sens figuré) (Familier) Homme qui, dans une compagnie, se tient à l’écart sans rien dire.
- (Entomologie) Synonyme de fiancée (papillon Noctua pronuba).
- (Héraldique) Meuble représentant l’animal du même nom dans les armoiries. Il est généralement positionné comme la chouette dont il se distingue par les oreilles. À rapprocher de chouette et hulotte.
- De gueules au hibou d’argent, qui est de Village-Neuf → voir illustration « armoiries avec un hibou »
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itou
?- (Familier) (Vieilli) De même, également, pareillement.
- « En ces temps-là, la Bourgogne était heureuse »… et la Franche-Comté itou. — (Louis Pergaud, La Disparition mystérieuse, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- PIERROT : Aga, guien, Charlotte, je m’en vas te conter tout fin drait comme cela est venu ; car, comme dit l’autre, je les ai le premier avisés, avisés le premier je les ai. Enfin donc j’estions sur le bord de la mar, moi et le gros Lucas, et je nous amusions à batifoler avec des mottes de tarre que je nous jesquions à la teste ; car, comme tu sais bian, le gros Lucas aime à batifoler, et moi par fouas je batifole itou. — (Molière, Dom Juan ou le Festin de pierre, acte II, scène première)
- Le mot itou est aussi un bel exemple d’étymologie populaire […]. Beaucoup de gens croient qu’il viendrait du too anglais […]. Pourtant, une simple recherche dans le Petit Robert permet de trouver que itou ne vient pas de l’anglais. Il s’agit d’une altération dialectale de l’ancien français et atot, qui voulait dire « avec ». — (Anne-Marie Beaudoin-Bégin, La langue rapaillée, éditions Somme toute, 2015, page 87)
- « Salut Fozzy— Salut, mec.— Content de te retrouver.— Itou, mec. » — (Bernard Lenteric, La nuit des enfants rois, 1981, édition Le livre de poche, page 45.)
- chaumoux
- mijoux
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déjoue
?- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de déjouer.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de déjouer.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de déjouer.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de déjouer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de déjouer.
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barrou
?- Troisième personne du singulier du prétérit de barrar.
- lamalou
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genou
?- (Anatomie) Articulation joignant la jambe à la cuisse chez l’être humain.
- Parfois, il la priait de chanter. Alors, couché près de Yasmina, il mettait sa tête sur ses genoux et, les yeux clos, il s’abandonnait à une rêverie imprécise, très douce. — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
- Un livre à demi ouvert sur mes genoux croisés, je suis assis devant la cheminée, où flambe le premier feu de la saison. — (Octave Mirbeau, La tête coupée,)
- Mme C…, demeurant à Einville (M.-et-M.). Depuis treize ans, douleurs rhumatismales intermittentes au genou droit. — (Émile Coué, La Maîtrise de Soi-même par l’autosuggestion consciente, 1922, éd. 1935, page 45)
- Les girls saluaient en ployant les genoux, ainsi que des petites filles qui font la révérence et en envoyant des baisers. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- (Par extension) (Sur les genoux) Giron.
- Le curieux enfant descendit alors brusquement de cheval, arriva sur la pointe des pieds comme s’il eût craint le bruit de ses pas sur le tapis, mit un doigt entre ses petites dents, demeura dans une de ces attitudes enfantines qui n’ont tant de grâce que parce que tout en est naturel, et leva le voile de mousseline blanche qui cachait le frais visage d’une petite fille endormie sur les genoux de sa mère. — (Honoré de Balzac, Une double famille, 1855)
- (Par extension) (Habillement) La partie du vêtement qui le couvre.
- Non seulement, il ne porte que des sabots ou des espadrilles de toile, comme un contrebandier, mais aussi un éternel pantalon avachi, tout rapetassé au fond et aux genoux, […]. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- (Par analogie) Se dit aussi en parlant de quelques animaux quadrupèdes : articulation du carpe joignant l’avant-bras et le canon.
- Le genou du cheval, du chameau, de l’éléphant, etc.
- (Par analogie) (Mécanique) Joint articulé.
- (Familier) Tête complètement chauve.
- lestiou
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coût
?- (Comptabilité) Ce qu’une chose coûte ; son prix de revient.
- Le coût de la vie augmente sans cesse.
- Le coût d’une assurance.
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bantou
?- Relatif au groupe ethnique des Bantous, ensemble de peuples parlant quelque quatre cents langues apparentées dites bantoues, présents en Afrique, du Gabon aux Comores d’ouest en est et de la République Centrafricaine à l’Afrique du Sud du nord au sud.
- Dans les cours et les jardins de la ville européenne étaient dissimulées les « boyeries », c'est-à-dire les habitations sommaires dans lesquelles était logé le personnel domestique bantou : cuisiniers, « boys de maison », « lavadaires », […]. — (Jean Sauvy, Le Katanga, 50 ans décisifs, Société continentale d'éditions modernes illustrées, 1961, page 260)
- Cette désintégration, survenue au début du XIXe siècle, avant l’arrivée des Européens, est représentative de la tendance permanente à la fissiparité des royaumes bantous. — (Gérard Prunier, « Évolution des critères de définition ethnique en Ouganda du XVIe siècle à la fin de l'ère coloniale », chap. 14 de Les ethnies ont une histoire, actes du colloque, Paris, 21-22 février 1986, organisé par le Centre de recherches africaines, sous la direction de Jean-Pierre Chrétien et Gérard Prunier, Paris : Karthala, 2003, page 204)
- On entend parfois dire que le comorien est une variété de swahili. Cette idée est fausse. Mais il est vrai que le swahili est une langue bantoue, comme le comorien, et qu'ils sont proches. — (Mohamed Ahmed-Chamanga, « La langue comorienne : Unité et diversité », dans Plurilinguisme, politique linguistique et éducation: Quels éclairages pour Mayotte, sous la direction de Foued Laroussi & Fabien Liénard Publications des universités de Rouen et du Havre, 2011, page 28)
- C'est ainsi qu'il racontait dans les colonnes de cet hebdomadaire que le président de la République était invincible et qu'il nous avait été envoyé par nos ancêtres bantous. — (Alain Mabanckou, Petit Piment, Seuil, 2015, page 44)
- Relatif à une langue des Bantous.
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troue
?- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de trouer.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de trouer.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de trouer.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de trouer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de trouer.
- ceyroux
- chalou
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serou
?- Troisième personne du pluriel du présent de srát.
- ventoux
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trou
?- Ouverture au travers d’un corps ou qui y pénètre à une certaine profondeur.
- Sa spécialité consistait à scier les dés et à les piper. Il m'expliqua l'opération, car achetant lui-même l'ivoire, il le débitait en petits cubes dont il forait certains côtés pour les bourrer de plomb, en ayant soin de reboucher ensuite les trous à l'aide d'un mélange de poudre d'os et de sécotine. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Les trous seront effectués à la tarière hélicoïdale ou à la barre à mine avec comme objectif d'enfoncer la tige à 1 mètre de profondeur. — (Vincent Thècle, Peupliers : comment réussir les nouvelles plantations., dans La France agricole, n° 3361 du 26 novembre 2010)
- Faire un trou dans une muraille.
- Il y a un trou à vos bas, à votre manteau.
- Regarder par le trou de la serrure.
- Les trous d’une flûte ; le trou d’une aiguille.
- (Mécanique) Un trou borgne est une perforation qui ne traverse pas en entier.
- (Jeux) (Au trictrac) Avantage de douze points, que celui qui les gagne marque par un fichet qu’il met dans un trou.
- Il faut douze trous pour gagner une partie. — Je marque un trou.
- (Golf) Cavité où il faut introduire la balle.
- Un golf de dix-huit trous.
- (Par extension) Parcours pour atteindre un trou.
- (Sens figuré) Lacune, manque, vide.
- Il y a un trou de vingt briques dans mon budget.
- Car il y avait maintenant comme un trou de silence, quinze jours pendant lesquels Ferdinand n'avait été relié à aucun des siens. — (Georges Simenon, Le Blanc à lunettes, chapitre VIII, Gallimard, 1937)
- Alors en cas de panne de réveil d’un bénévole ou de trou dans le planning, c’est lui que l’on appelle à la rescousse pour assurer le fonctionnement du dépôt de pain. — (Camille Bordenet, Solène Cordier et Solène Lhénoret, Les maires des petites communes, Don Quichotte fatigués, Le Monde. Mis en ligne le 27 septembre 2018)
- (Familier) Lieu dont on veut indiquer la petitesse d’une manière exagérée.
- Je m'intéressais à l'officier de ligne venu, Dieu sait d'où, s'ennuyer dans un trou de province, […]. — (Nicolas Gogol, Les Âmes mortes, 1842 ; traduction de Henri Mongault, 1949)
- Pas plus tard qu’hier, tout le monde se serait précipité pour voir un ballon partir, et maintenant il n’y a pas un trou à la campagne qui n’ait son départ de ballon tous les dimanches… — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 6 de l’édition de 1921)
- Je me demande si nous ne ferions pas mieux de quitter Vichy, et d’aller nous enterrer dans un trou de campagne. — (Jean Anouilh, Le Bal des voleurs, 1938)
- En dépit de son armée de fonctionnaires, Siuwensin était un trou, profondément plongé dans sa léthargie rurale. — (Ursula Le Guin, La Main gauche de la nuit, 1969 ; trad. de Jean Bailhache, 1971)
- Bailleul passe au rang de ces estimables trous de province, chers de tout temps au roman français, où des magistrats plus ou moins titrés et de petits nobles préférant les commodités de la ville à l’inconfort de leurs terres jouent au trictrac entre deux bougeoirs d’argent. — (Marguerite Yourcenar, Archives du Nord, Gallimard, 1977, page 61)
- (Argot) (Prison) Cachot où sont détenus les prisonniers punis d'infractions aux règles.
- — Putain de ma race, j'aurais mieux fait d'aller au trou. Là-bas, au moins, on te choufe que trois fois par jour, alors qu'ici, chiennerie, j’peux même pas me taper un petit gars à la bataille... — (Dmitri Bortnikov, Le Syndrome de Fritz, traduit du russe par Julie Bouvard, Lausanne & Paris : Les Éditions Noir sur Blanc, 2010)
- Plus généralement, tout lieu d’incarcération.
- Avec le père au trou et la mère aux abonnés absents, au sein de groupuscules extrémistes, les frérots avaient cru reconstituer une famille. — (Luc Baranger, Maria chape de haine, ch. 3, Baleine, 2010)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.