Dictionnaire des rimes
Les rimes en : kermesse
Que signifie "kermesse" ?
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- Nom que l’on donne aux Pays-Bas, en Belgique et dans le nord de la France à des foires paroissiales qui se célèbrent avec des processions, des mascarades, des danses et autres divertissements.
 - [Il] s’imaginant de prodigieuses kermesses, de continuelles ribotes dans les campagnes. — (Joris-Karl Huysmans, À rebours, 1884)
 - […] le roulement de la futaille et le glouglou du liquide houblonné mettaient en joie la marmaille qui faisait cortège : un air de kermesse circulait partout. — (Les Belges jouent au Boche… dans le quotidien La Patrie créole, no 4472, Saint-Denis de La Réunion, 1er décembre 1915, au verso, haut de la 4e colonne → lire en ligne)
 - Puis les cloches sonnèrent de nouveau, annonçant la fin de l’office. Le grand portail s’ouvrit sur la kermesse. Et une poussée de foule eut lieu, une invasion d’hommes, de paysans, de fermiers et de gens de la terre, qui avaient jusque-là attendu dans les cabarets. — (Van der Meersch, Empreinte dieu, 1936)
 - Depuis 2015, la fête commençait dès le lundi soir. Les joueurs étaient disponibles pour tous les médias dans un amphithéâtre ouvert aux partisans dans une atmosphère de kermesse. — (Jean St-Onge, La pandémie et les « festivités » du Super Bowl, radio-canada.ca, 4 février 2021)
 - (Par analogie) Fête de charité en plein air ; fête foraine.
 - C’était [la foire des Mosi] il y a peu d’années encore, une vaste kermesse, un grand marché de campagne, une braderie villageoise… — (Morand, Bucarest, 1935)
 - Mais super, super catholique pratiquante : les scouts, les rallyes, les premières communions, les jupes bleu marine, les cols Claudine, les talons plats, les madeleines confectionnées pour les vendre à la kermesse de monsieur le curé. — (William Rejault, Tous ces jours sans toi, Plon, 2010)
 - Tableau représentant une kermesse.
 - Une kermesse de Rubens.
 - (Sens figuré) (Péjoratif) Sujet de société s’apparentant à un divertissement.
 - Sur cette balance grossière le mérite spirituel de l'art est sans poids ; privé de tout encouragement celui-ci se retire de la kermesse bruyante du siècle. — (Friedrich von Schiller, Lettres sur l'éducation esthétique de l'homme, 1795)
 
Mots qui riment avec "esse"
                        Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "kermesse".
                        Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
                    
Cette liste comprend des mots se terminant par : esse , esses , aisse , aisses , èce , èces et ess .
- vendresse
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                                            transparaisse
                                                                                            
?- Première personne du singulier du présent du subjonctif de transparaître (ou transparaitre).
 - Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de transparaître (ou transparaitre).
 
 - sermesse
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                                            défenderesse
                                                                                            
?- (Droit, Justice) Celle à qui on fait une demande en justice, la partie à laquelle le procès est intenté, par opposition au demandeur ou à la demanderesse.
 - Le portrait de Zanze dans le mémoire du demandeur est si ressemblant, qu’on le retrouve dans la réplique de la défenderesse : même sentiment de religion et d’humanité, même réserve, même ton de mystère, même désinvolture molle et tendre. — (François-René de Chateaubriand, Mémoires d’outre-tombe, tome 6, Garnier, Paris, 1910 (1re édition 1849), page 317)
 - La défenderesse s'est donc rangée à gauche à 50 ou 75 pieds de la moto et elle a mis en fonction ses clignoteurs de gauche. A quinze pieds en avant de l'automobile, le demandeur a soudainement viré à gauche. — (Les recueils de jurisprudence du Québec, publiés par le Barreau de Québec : Cour supérieure, E. Doucet, 1973, page 979)
 - Les employés de la défenderesse rédigèrent divers rapports, pour lesquels le demandeur paya 12 000 fr. — (Laurent Olivier Gilliard, La disparition de L’enrichissement, 1985)
 - Il est intéressant de noter que certains féminins sortis de l’usage courant sont cependant conservés dans la langue juridique, comme demanderesse, défenderesse, venderesse, acquéresse et bailleresse. — (Michaël Lessard, Suzanne Zaccour, « Quel genre de droit ? Autopsie du sexisme dans la langue juridique », dans Revue de droit de l’Université Sherbrooke, no 47, 2017, page 227-298 [texte intégral])
 
 - 
                                            rudesse
                                                                                            
?- Caractère de ce qui est rude, âpre au toucher.
 - La rudesse de la barbe, de la peau.
 - La rudesse de la toile neuve.
 - Une crainte confirmée dès les premiers tours de roue, alors que les vibrations du train m'obligent à glisser sous mes fesses la fameuse saucisse pour amortir les secousses et rendre plus confortable la rudesse granitique du bois de la banquette. — (Richard Di Domenico, Moi, Lautrec / docteur litho - mister ribaud, Editions Phi, 2021)
 - (Sens figuré) Violence, impétuosité.
 - L’attaque fut d’une telle rudesse que l’ennemi lâcha pied aussitôt.
 - Caractère de ce qui est rigoureux, pénible.
 - La rudesse de l’hiver.
 - Caractère de ce qui, par sa dureté, est choquant, désagréable à voir, à entendre, à lire, etc., en parlant de choses.
 - Ses traits ont de la rudesse.
 - – Tu as raison, répondit le père d’un ton de douceur qui contrastait avec la rudesse de la jeune fille, mais c’est qu’on ne te laisserait pas entrer dans les églises. — (Victor Hugo, Les Misérables, III, 8, 7 ; 1862)
 - La rudesse de son style.
 - (Sens figuré) Caractère de ce qu’il y a de rude dans l’esprit, dans le caractère, dans l’humeur, dans les manières d’agir de certaines gens.
 - En entrant, il s'était incliné devant M. Madeleine avec un regard où il n'y avait ni rancune, ni colère, ni défiance, il s'était arrêté à quelques pas derrière le fauteuil du maire ; et maintenant il se tenait là, debout, dans une attitude presque disciplinaire, avec la rudesse naïve et froide d'un homme qui n'a jamais été doux et qui a toujours été patient. — (Victor Hugo, Les Misérables, I, 6, 1 ; 1862)
 - La rudesse de son caractère, de son humeur.
 - Quelle rudesse de langage!
 - La rudesse de l’accueil qui lui a été fait.
 - Traiter quelqu’un avec rudesse.
 
 - vergelesses
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                                            politesse
                                                                                            
?- Bonne manière de vivre, d’agir ou de parler avec quelqu’un, civile, honnête ou courtoise.
 - […]; et quand elles se parlaient, c'était avec politesse, mais avec une mutuelle indifférence. — (Marie-Jeanne Riccoboni, Histoire d’Ernestine, 1762, édition Œuvres complètes de Mme Riccoboni, tome I, Foucault, 1818)
 - Massalie répand sur quelques-uns de nos rivages, avec le langage de la Grèce, la politesse de ses mœurs et l'élégance de son génie. — (Jean-Jacques Ampère, La Littérature française dans ses rapports avec les littératures étrangères au Moyen Âge, Revue des Deux Mondes, 1833, tome 1)
 - Il est à remarquer que la politesse française, autrefois proverbiale, a disparu depuis que l’on a cessé de porter l’épée. Les lois contre le duel achèveront de nous rendre le peuple le plus grossier de l’univers. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
 - La vieille politesse, en effet, n’est plus guère propre qu’à faire des dupes. Vous donnez, on ne vous rend pas. La bonne règle à table est de se servir toujours très mal, pour éviter la suprême impolitesse de paraître laisser aux convives qui viennent après vous ce qu’on a rebuté. Peut-être vaut-il mieux encore prendre la part qui est la plus rapprochée de vous, sans la regarder. Celui qui, de nos jours, porterait dans la bataille de la vie une telle délicatesse serait victime sans profit ; son attention ne serait même pas remarquée. — (Ernest Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, 1883, collection Folio, pages 201-202.)
 - Sans doute les gamins qu’il évangélisait n’usaient pas toujours entre eux et avec leurs camarades des villages voisins d’une politesse et d’une mansuétude qui rappelaient la vieille galanterie française et la charité chrétienne, […] — (Louis Pergaud, Le Sermon difficile, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
 - Je fis mine d’ignorer que sa formule de politesse cachait en fait un ordre. — (Antoine Bello, Les Éclaireurs, 2009 ; édition Folio, 2010, page 261)
 - Actions conformes à la politesse.
 - Tous les passants que je rencontrais portaient la main à leur chapeau de feutre et m'honoraient d'un salut respectueux; ceux que je croisais pour la dixième fois me saluaient une dixième fois, et j'avais fort à faire pour tenir tête à un pareil assaut de politesses. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 49)
 
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                                            impolitesse
                                                                                            
?- Manque de politesse, ignorance ou mépris des règles de la politesse.
 - L’infatuation et le manque d’éducation sont les sources ordinaires de l’impolitesse.
 - N’êtes- vous pas choqué de son impolitesse ? Cette réponse est d’une impolitesse grossière.
 - (Par extension) Action, procédé contraire à la politesse.
 - … ; il poussa même l’impolitesse jusqu'à planter là ces dames pour se mettre à la recherche de la maîtresse de maison et de sa fille. — (Nicolas Gogol, Les Âmes mortes, 1842 ; traduction de Henri Mongault, 1949)
 
 - 
                                            souplesse
                                                                                            
?- Qualité de ce qui est souple, de ce qui se plie aisément.
 - L'humidité donne de la souplesse et de l'élasticité aux fils, et c'est en vue de la facilité du travail que les filateurs maintiennent l'air de leurs salles de préparation et de métier à filer à un degré hygrométrique suffisant. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature; 1re partie: Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
 - Il avait saisi l’arbre à pleins bras, […]. À chaque effort, il se haussait d’une demi-coudée. Dans ses reins se mouvaient des souplesses de lézard ; l’écorce pétillait sous ses orteils nus ; […]. — (Alphonse de Châteaubriant, Monsieur des Lourdines, chap.1, 1910)
 - Le singe est un animal qui a beaucoup de souplesse.
 - Ce cheval a de la souplesse dans les jarrets.
 - (Sports d’hiver) Flexibilité.
 - (Gymnastique) Renversement du corps vers l’avant ou vers l’arrière terminant en position verticale après un passage en pont.
 - Les pouces joints, prêts à saisir la poutre, je ferme mon esprit à tout sauf à la trajectoire de la souplesse arrière — (Alpheratz, Requiem, 2015, page 22.)
 - (Sens figuré) Qualité d'esprit, de style, de voix, etc., qui est souple
 - Il a beaucoup de souplesse dans l’esprit.
 - Il a une grande souplesse de talent.
 - Son style a de la souplesse.
 - Sa voix n’a aucune souplesse.
 - (Sens figuré) Docilité, complaisance, soumission aux volontés d’autrui.
 - Avoir de la souplesse dans les affaires.
 - Il est difficile de réussir dans le monde, si on n’a pas à souplesse, si l’on manque de souplesse.
 - Il a beaucoup, il a trop, il n’a pas assez de souplesse dans le caractère.
 - (Œnologie) Caractérise un vin bien équilibré dont la teneur en tanin et en acide ne heurte pas le palais. Pour les vins qualifiés de souples, la rondeur l'emporte sur l'astringence.
 
 - 
                                            gresse
                                                                                            
?- Graisse
 
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                                            comtesse
                                                                                            
?- (Noblesse) Épouse ou veuve d’un comte.
 - Quoique la comtesse aspirât à régner sur Paris et qu’elle essayât de marcher de pair avec mesdames les duchesses de Maufrigneuse, de Chaulieu, les marquises d’Espard et d’Aiglemont, les comtesses Féraud, de Montcornet, de Restaud, madame de Camps et mademoiselle Des Touches, elle ne céda point à l’amour du jeune vicomte de Portenduère qui fit d’elle son idole. — (Honoré de Balzac, Le Bal de Sceaux, 1830)
 - Je connais des époux assortis : Quand « Monsieur » court le guilledou « Madame » court la prétantaine Et Madame gagne toujours d'une longueur.Voilà, comtesse, des steeples-chases autrement divertissants, avouez-le, que ceux de la Marche ou de Vincennes. — (Émile Villars, Les oeufs de Pâques de M. le Baron, dans Le roman de la Parisienne, Paris : librairie centrale, 1866, page 48)
 - (Noblesse) Femme possédant un comté.
 - En 1214, il fit hommage du sénéchalat de Champagne à la comtesse Blanche et à son fils Thibaut, mineur, qu'il jura de défendre, comme étant son homme lige, contre les fils du comte Henri et contre toute créature morte ou vivante. — (Paulin Paris, « Essai sur la généalogie des sires de Joinville », chap. 10 de la Notice sur les manuscrits du sire de Joinville, dans Histoire de Saint Louis, par Jehan Sire de Joinville, Paris : chez Firmin Didot frères, fils & Cie, 1859, p. cxxxiii)
 - L’abbaye, dit-on, doit son origine à une comtesse Cuniga, une sorte de Barbe-Bleue en jupons, qui avait empoisonné ses sept maris et terrifiait toute la contrée par ses crimes. — (Maurice Grandjean, À travers les Alpes autrichiennes, page 147, A. Mame, 1893)
 - […], la comtesse fit incarcérer le meurtrier et, après jugement, celui-ci fut pendu. L’exécution eut lieu le jour de Pourim. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
 
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                                            caresse
                                                                                            
?- Témoignage d’affection, de tendresse ou de sensualité que l’on donne à quelqu’un, en geste ou en paroles.
 - Ce n’était point une linition douce, une fomentation onctueuse, mais un massage vigoureux, pratiqué à bras raccourcis, et qui rappelait plutôt les éraillures de l’étrille que les caresses de la main. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
 - Aussi, Line ayant l’instinct des caresses en même temps que le désir d’en être l’heureux objet, elle ne doutait pas un instant que les faveurs de son amant ne dussent aborder peu à peu à toutes les parties de son corps où il serait doux de les attendre, et délicieux de les retenir. — (Pierre Louÿs; Les aventures du roi Pausole -1901)
 - Oh ! chère petite ! je te comprends ! dit le colonel en serrant la main de Modeste à un moment où elle l’assaillait de caresses. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
 - Le petit orphelin fut reçu par elle comme un fils, élevé près de sa fille, et partagea avec celle-ci les caresses de la douairière, …. — (Alexandre Dumas, Othon l’archer, 1839)
 - On le dit également des animaux.
 - Ce chien fait des caresses à tout le monde.
 - (Sens figuré) Se dit aussi des choses.
 - Durtal le connaissait ce moment délicieux où l’on reprend haleine, encore abasourdi par ce brusque passage d’une bise cinglante à une caresse veloutée d’air. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
 - Il ne faut pas se fier aux caresses de la fortune.
 - (Par extension) Témoignage par paroles d’une affection plus ou moins sincère.
 - […] , voilà ce qui fait que j’ose vous dire que je ne suis dupe ni des caresses que me fait la maison de France, ni de celles que me fait la maison de Lorraine. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre II)
 
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                                            forteresse
                                                                                            
?- Lieu ou ville fortifiée.
 - Je combattrai au premier rang ; mais mes honnêtes voisins savent bien que je ne suis pas un soldat habile dans les règles de la guerre, ni dans l’attaque des forteresses. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
 - Le gouverneur de la forteresse avait fait ses préparatifs de défense. Des monceaux de pavés garnissaient le haut des tours, entourant les canons, pour lesquels on avait élargit les meurtrières. — (Alfred Barbou, Les Trois Républiques françaises, A. Duquesne, 1879)
 - Louis IX, attachant une grande importance à la place de Carcassonne qui couvrait cette partie du domaine royal devant l’Aragon, […], voulut en faire une forteresse inexpugnable. — (Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888)
 - Belgrade est une ville ouverte, car son ancienne forteresse turque ne peut pas être considérée comme un ouvrage de défense moderne. — (Rodolphe Archibald Reiss, Comment les Austro-Hongrois ont fait la guerre en Serbie, 1915)
 - Une vraie petite forteresse flottante avec trois canons de 20 mm disposés en triangle à l'arrière, deux mitrailleuses latérales et deux piats […] qui se trouvent juste à portée de main du chef mécanicien Denard.— (Pierre Lunel, Bob Denard, le roi de fortune, 1992)
 - Prison militaire.
 - Faut pas prendre les gens pour des cons, qu’ils diront les médecins militaires, et ça t’empêchera pas, mon vieux, d’y aller à la manœuvre, avec la bande à Velpeau, et un coup de pied dans l’arrière-train, plus quatre-vingt-dix jours de forteresse pour couronner le tout, si c’est pas le conseil de guerre, Biribi, Foum, Tataouine et compagnie, et nous, les marrons du feu, on aura la police au cul pendant quelques lustres, tu comprends ? — (Georges Perec, Quel petit vélo à guidon chromé au fond de la cour ?, Denoël, 2000, collection Folio, page 74)
 - (Échecs) Position d’un camp en infériorité mais ne pouvant être délogé.
 
 - 
                                            faiblesse
                                                                                            
?- État de ce qui est faible.
 - Je ressens comme une petite faiblesse.
 - Manque de force ou de vigueur.
 - […] ; mais il est à remarquer qu’invariablement, tous les chevaux destinés aux allures rapides sont ferrés à pince tronquée, en prévision du cas où, à cause de leur faiblesse ou vices de construction, ils battraient le Briquet. — (Gabriel Maury, Des ruses employées dans le commerce des solipèdes, Jules Pailhès, 1877)
 - Une carence en carnitine aboutit à un dysfonctionnement mitochondrial, provoquant finalement la faiblesse musculaire. — (Erica F. Verrillo, Syndrome de fatigue chronique: guide de traitement, 2e édition, traduit par Francine Labelle, Babelcube Books, 2017)
 - (Par extension) Manque d’intelligence.
 - Faiblesse du jugement, de mémoire, de conception.
 - La faiblesse de notre intelligence, de nos facultés.
 - Défaillance ; évanouissement ; syncope.
 - Pour couronner le tout, mon avocat se laisse aller sur son banc, tombe en faiblesse, et ne revient de son évanouissement qu’après avoir bu un verre de vinaigre des quatre-voleurs. — (L.-H., Physiologie de l’avocat, dans Le musée pour rire, tome 1, Paris, Aubert, 1839)
 - Puis elle demanda un verre d’eau, de l’eau par grâce, et avant qu’on eût pu lui en apporter, elle tomba en faiblesse, comme disent les paysans. — (George Sand, Jeanne, 1844)
 - Quand elle revint, le samedi suivant, ce fut pour lui comme un éblouissement. Une telle bouffée de jeunesse lui emplit la poitrine qu’il se sentit une seconde partir en faiblesse. — (Ernest Pérochon, Nêne, 1920)
 - Manque de puissance ou de ressources.
 - De toute manière, attendre trop de l'immigration, pour remédier à notre faiblesse démographique, serait nous exposer à des déceptions. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
 - Dés son commencement la S.D.N. a deux grandes faiblesses : elle fait un peu figure de syndicat de surveillance de l’Allemagne, et ni les États-Unis, revenus à l’isolationnisme, ni l’Union soviétique, « puissance dangereuse », n’en font partie. — (Jacques Delpierrié de Bayac, Histoire du Front populaire, Fayard, 1972, page 14)
 - (Sens figuré) Manque de talent.
 - Cet orateur a été d’une grande faiblesse dans la dernière discussion. On l’applique également, dans ce sens, aux productions de l’art ou de l’esprit.
 - Tous ces tableaux sont d’une extrême faiblesse.
 - Ce passage est d’une faiblesse qui étonne chez un si grand écrivain.
 - Faiblesse d’exécution. — Faiblesse de style.
 - (Sens figuré) Manque de force morale qui dispose à trop d’indulgence, ou qui rend facile à troubler, à émouvoir.
 - Sa générosité n’est pas faiblesse ; son obligeance ne dépasse pas les obligations normales et naturelles ; aucune arrière-pensée en son comportement. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
 - M. le juge d’instruction Guillot demande, avec raison, que l’on enferme aussi étroitement ces candidats à la folie, ces demi-fous, demi-criminels, demi-responsables dont l’acquittement est arraché à la faiblesse et à la crédulité des jurys. — (Polydore Fabreguettes, De la responsabilité des criminels, 1892, page 31)
 - Les Abaves, ces tribus de Huns toujours prêtes à se jeter sur la Thrace et la Grèce, ou sur l’Italie et les Lombards, continuèrent leurs ravages. L’empereur eut la faiblesse de leur promettre une somme assez forte, et dont le paiement devait être renouvelé chaque année, s’ils respectaient les frontières de l’empire. — (Bernard-Germain de Lacépède, Histoire générale, physique et civile de l’Europe: depuis les dernières années du cinquième siècle jusque vers le milieu du dix-huitième, tome 1, Paris : Cellot, Mame & Delaunay-Vallée, 1826, page 385)
 - Ils traitent son indulgence de faiblesse. — Il a la faiblesse de croire tout ce qu’on lui dit.
 - Il eut la faiblesse de n’oser répondre. Surmonter sa faiblesse.
 - Avoir de la faiblesse pour quelqu’un, Ne pas pouvoir, ne pas savoir lui résister.
 - Ce maître a beaucoup trop de faiblesse pour ses élèves.
 - Il faut excuser la faiblesse d’une mère pour ses enfants.
 - (Rare) Défaut de raison, d’empire sur soi-même, et des fautes qui en sont la suite.
 - Il s'agit de se tenir à l'affut des affaires, de les suivre de près, de constituer des dossiers sur chacun des as de la finance tripatouillarde, d'étudier leurs faiblesses et même leurs vices. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, pages 183-184)
 - Certes Don Juan est un tricheur, et même il ne vit que de cela ([…]). Mais une tricherie constante est moins dangereuse que les faiblesses subites d'un honnête homme. — (Denis de Rougemont, Comme toi-même : Essais sur les Mythes de l'Amour, Albin Michel, 1961, page 105)
 - Raïssouli est évidemment un profond psychologue qui connaît nos petites faiblesses et sait comment il faut nous prendre. — (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les éditions de la porte, 1947, page 240)
 - (En particulier) Le fait de succomber à la séduction, en parlant d’une femme.
 - Cette première faiblesse la perdit de réputation.
 - Elle sut faire oublier ses faiblesses.
 - Madame Latour. — Ah ! Madame, n’ayez jamais de faiblesse pour un dompteur de chez Fernando ! — (Georges Feydeau, Monsieur chasse !, 1892)
 - Manque de grosseur, d’épaisseur, de force, de solidité de certaines choses.
 - La faiblesse d’une poutre, d’un pilier, d’un support.
 - (Sens figuré) Le fait pour une chose d'être peu considérable en son genre. — Note : Se dit tant au sens physique qu’au sens moral.
 - L’importance de la diffusion à Paris explique en partie la faiblesse des invendus, qui atteignent environ 20-22 % des exemplaires fournis aux NMPP, et par conséquent la facilité des réglages. — (Patrick Eveno, Histoire du journal "Le Monde" : 1944-2004, Éditions Albin Michel, 2004, page 254)
 - Malgré la faiblesse du nombre, ils voulurent combattre.
 - La faiblesse de ses ressources, de son revenu.
 - La faiblesse de cette résistance étonna l’ennemi.
 - La faiblesse de nos connaissances.
 - La faiblesse d’un raisonnement, d’un argument, d’une preuve.
 - La faiblesse de son zèle, de son amitié.
 
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                                            rengraisse
                                                                                            
?- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe rengraisser.
 - Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe rengraisser.
 - Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe rengraisser.
 - Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe rengraisser.
 - Deuxième personne du singulier de l’impératif présent du verbe rengraisser.
 
 - landresse
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                                            plesse
                                                                                            
?- (Normandie) Haie, plessis, branche d’une haie, ramenée vers le centre de la clôture pour la fortifier.
 
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                                            bailleresse
                                                                                            
?- (Droit) Celle qui baille à ferme ou à loyer ; par opposition à celle qui prend une ferme ou une maison à loyer, et qu’on appelle preneresse.
 - Il est intéressant de noter que certains féminins sortis de l’usage courant sont cependant conservés dans la langue juridique, comme demanderesse, défenderesse, venderesse, acquéresse et bailleresse. — (Michaël Lessard, Suzanne Zaccour, « Quel genre de droit ? Autopsie du sexisme dans la langue juridique », dans Revue de droit de l'Université Sherbrooke, no 47, 2017, page 227-298 [texte intégral])
 
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                                            vicomtesse
                                                                                            
?- (Noblesse) Épouse ou veuve d’un vicomte.
 - Camille et la marquise entrèrent dans Guérande avec la vicomtesse de Kergarouët et sa fille, au grand étonnement de toute la ville ébahie ; elles laissèrent leurs compagnes de voyage à l’entrée de la ruelle du Guénic, où peu s’en fallut qu’il ne se formât un attroupement. — (Honoré de Balzac, Béatrix, 1838-1844, deuxième partie)
 - Ah ! maudite vie de garçon ! Sans mes déportements, ma Célestine serait aujourd’hui la vicomtesse Popinot ! — (Honoré de Balzac, La Cousine Bette, 1846)
 - Dans les mains du chasseur ébloui de tant de générosité, la vicomtesse de Pleurmatin vidait son porte-or. — (Pierre Souvestre et Marcel Allain, Les Amours d’un prince, 1912, chapitre XIX)
 - (Noblesse) Femme possédant une vicomté.
 - Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
 
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                                            caisse
                                                                                            
?- Contenant rigide, de forme cubique ou parallélépipédique, constitué par l'assemblage de panneaux pleins ou à claire-voie, dans lequel on peut mettre des objets, pour les stocker ou les transporter.
 - Ces pierres factices […] sont composées d’un mortier parfaitement dur, mêlé de cailloux concassés de la grosseur d’un œuf, et ont dû être façonnées dans des caisses de bois. — (Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888)
 - Lors de mon déménagement, j'ai mis toutes mes affaires dans des caisses.
 - (En particulier) Coffret dans lequel on serre argent et valeurs.
 - […], Rinaldi expliquait si gaiement comme quoi, son père le destinant à la moinaille, on l'avait enfermé en un couvent d'où il s'était enfui, un beau jour, avec la caisse de l’économe, la nièce de l’abbé et une douzaine de mots latins dans la cervelle pour tout bagage, […]. — (Adrien Paul, Les Malvivants, ou le Brigandage moderne en Italie, Paris : Librairie centrale, 1866, page 131)
 - (En particulier) (Commerce) Machine dans laquelle le marchand enregistre les transactions et place l'argent qu'il reçoit du client lors d'un achat.
 - Les courses sont faites ! Passons à la caisse maintenant.
 - (Par métonymie) Comptoir où les transactions au comptant se déroulent.
 - David, le vendeur fier comme un p'tit banc, l'accompagna à la caisse où une fausse blonde – […] – ramassa, avec un doigté qui n'avait rien à envier à un proctologue, prestement les trois talbins de cinquante euros dont Triquard se fendit. — (Georges Hudiné, Les Coquelicots de Chaville, Société des Écrivains, 2013, page 20)
 - Fonds dont dispose un banquier, un négociant, une administration, etc.
 - Les coopératives ont été longtemps dénoncées comme n'ayant aucune utilité pour les ouvriers ; depuis qu'elles prospèrent, plus d'un politicien fait les yeux doux à leur caisse […]. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap.V, La grève générale politique, 1908, page 208)
 - Sa caisse est de six cent mille francs.
 - Livre de caisse. Registre de la caisse.
 - Établissement où l’on dépose des fonds pour différentes destinations.
 - Caisse d’amortissement.
 - Caisse d’épargne.
 - Caisse des dépôts et consignations.
 - (Par extension) Système où les fonds servent soit ultérieurement, soit sont répartis.
 - Les affaires courantes de la Caisse, en tant qu’elles ne sont pas expédiées par les employés de la Caisse, pourront, par décision du Conseil d’administration, être confiées à des commissions spéciales […]. — (Statut de la Caisse locale générale de secours en cas de maladie pour l'arrondissement de Metz-campagne - Valable à partir du 1er janvier 1914, § 90, imp. H. Jauch, Metz, 1914, page 44)
 - (En particulier) (fr) (Loire) Caisse primaire d’assurance maladie.
 - (Par métonymie) (fr) (Loire) Arrêt maladie, arrêt de travail.
 - Être en caisse.
 
 - epesses
 - maisse
 - clesse
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                                            graisse
                                                                                            
?- Substance onctueuse, de peu de consistance et fondant facilement, dite en chimie corps gras et répandue en diverses parties du corps de l’homme ou de l’animal.
 - Elle était hideuse ainsi. On voyait derrière ses lèvres relevées, débarrassées de rouge, décolorées et molles, ses dents malpropres ; un bourrelet de graisse saillait sous le menton. — (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 57)
 - La graisse l’incommode.
 - (Cosmétologie, Cuisine) Substance onctueuse et aisée à fondre tirée du corps des animaux, servant à diverses utilisations, notamment dans le domaine de la cuisine et de la cosmétique.
 - Devant une bonne choucroute au jambon, ils oublièrent le pudding de graisse de phoque farci aux myrtilles ! — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928, édition Librairie de l’Œuvre Saint-Charles à Bruges, 1938, p.134)
 - Dans un coin, au-dessus de quelques charbons, grillait une tranche de porc dont la graisse pétillait dessus en tombant sur le feu. — (Gustave Flaubert et Maxime Du Camp, Par les champs et les grèves (Voyage en Bretagne), 1886, Le Livre de poche, p. 154, 2012)
 - La graisse d'ours favorisait, dit-on, la pousse des cheveux. — (C. Lapointe, A. Bain et R. Auger, Le site archéologique du palais de l'intendant à Québec, éd. du Septentrion, Québec, 2019, page 124.)
 - Graisse de bœuf, de chapon.
 - Faire fondre de la graisse.
 - Il est tombé de la graisse sur sa robe.
 - (Industrie) Corps gras utilisé pour les besoins de l’industrie d’origine diverses, aussi bien organique que minéral.
 - Graisses animales ou suifs (beurre, margarine, etc.).
 - Graisses végétales (huile d’olive, de noix, de colza, etc.).
 - Graisses minérales (vaseline, etc.).
 - (Mécanique) Corps gras, le plus souvent minéral, servant de lubrifiant pour les systèmes mécaniques.
 - Le plateau de ton vélo a besoin d’un bon coup de graisse.
 - Il va falloir donner de la graisse à tout ça, les rouages sont tout crasseux.
 - (Par analogie) Altération qui se produit dans les vins, les cidres, etc., et qui les fait filer comme de l’huile.
 - Ce vin tourne à la graisse.
 - La maladie de la graisse est due à la bactérie Pediococcus damnosus.
 - (Cartographie, Typographie) (Topographie) Épaisseur du trait ou du jambage d’un caractère ou d'une police[1].
 - (Dans la Bible) Fertilité de la terre, du sol (→ voir engrais).
 - Que Dieu vous donne une abondance de blé et de vin, de la rosée du ciel et de la graisse de la terre - Bible, Genèse, XXVII, 28, dans la traduction de Louis Isaac Lemaistre de Sacy (1613-1684)
 
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                                            joliesse
                                                                                            
?- (Rare) Qualité de ce qui est joli.
 - Le Picard de la côte est moins dru, d'une charpente moins massive que celui qui habite l'intérieur des terres; j'ai vu dans le Vimeu des visages virils d'une rare noblesse; et la joliesse des Abbevilloises est légendaire. — (Henri Potez, La jeunesse de Denys Lambin (1519-1548), dans la Revue d'histoire littéraire de la France, éd. Armand Colin, 1902, p. 387)
 - Vers sa dix-huitième année, il devait perdre tout d’un coup le fruit de ses expériences, comme se préparant à entrer dans un monde où les raffinements, les joliesses devenaient un bagage encombrant. — (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, collection Le Livre de Poche, page 122.)
 - Que m’importe d’être laide ? disait-elle régulièrement à la jeune femme. La joliesse n’eût jamais pu m’apporter un destin plus heureux que de vivre avec vous. — (Amélie Nothomb, Mercure, Éditions Albin Michel, Paris, 1998, page 223)
 - Leur grâce fragile disait la joliesse de l’infante défunte. — (Amélie Nothomb, Journal d’Hirondelle, Éditions Albin Michel, Paris, 2006, page 75)
 - Que cette représentation soit une construction fantaisiste née de la joliesse des enluminures importe peu. — (Joseph Morsel et al., L’Histoire (du Moyen Âge) est un sport de combat…, 2007)
 
 
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.