Dictionnaire des rimes
Les rimes en : kerdomètre
Que signifie "kerdomètre" ?
Afficher la définitionMasquer la définitionwiktionary.org
- (Téléphonie) Appareil qui servait, sur les anciennes lignes téléphoniques analogiques, à mesurer le bruit et par conséquence le gain (sens électronique).
- Les mesures de gain en basse fréquence, en particulier celles des répéteurs 51 L, répéteurs-dédoubleurs, amplificateurs de radio-circuits, sont effectuées à l'aide d'un kerdomètre différentiel semi-automatique. — (Cables & transmission, volumes 22-23, page 318, Éd. SOTELEC., 1968)
Mots qui riment avec "etre"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "kerdomètre".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ètre , ètres , etre , etres , être , êtres , ettre , ettres , aitre , aitres , aître et aîtres .
-
densimètre
- Instrument qui sert à mesurer la densité d’un corps.
- L’aéromètre, l’alcoolomètre sont des densimètres.
- Pour chaque liquide, il existe un densimètre: pour titrer un vin ou un alcool, c’est un alcoomètre, pour l’eau de mer c’est un salinomètre. — (Alexandre Meinesz, Comment la vie a commencé, 2008)
-
hydrotimètre
- Instrument servant à déterminer la dureté d’une eau, par dosage de ses sels de calcium et de magnésium.
- Une application industrielle des cellules photoélectriques : l’hydrotimètre automatique. — (Société de chimie industrielle (France), Chimie & industrie, volume 46, 1941)
-
vumètre
- (Technique) Appareil servant à contrôler un signal électroacoustique.
- Il se fait à l’aide d'un vumètre offrant un réglage normalisé à 0 dB. Suit l’étage d’égalisation, en général à trois bandes (grave, médium, aiguë) correspondant aux réglages de tonalité que l’on retrouve sur les amplificateurs Hi-Fi. — (Pierre-Louis de Nanteuil, Dictionnaire encyclopédique du son, Dunod, 2008, page 519)
-
polarimètre
- Appareil servant à mesurer la rotation du plan de polarisation de la lumière.
- En définitive, le polarimètre photoélectrique que nous venons de décrire sʼest révélé être un instrument très satisfaisant pour les astronomes, en ce sens quʼil permet dʼatteindre la précision ultime autorisée par la nature corpusculaire de la lumière. — (Jean-Louis Leroy, La polarisation de la lumière et lʼobservation astronomique, 1998)
-
lignomètre
- (Imprimerie) Règle graduée, de section triangulaire ou carrée, servant au comptage des lignes d’un texte composé ; chaque côté possède des graduations correspondant aux différents corps de caractères utilisés.
- À ma sortie du C.F.J., je me suis acheté un lignomètre, un instrument en triangle qui permet de calibrer les articles selon tous les corps d’imprimerie. — (Philippe Gildas, Comment réussir à la télévision quand on est petit, breton, avec de grandes oreilles ?, 2010)
-
hêtre
- (Botanique) Arbre du genre Fagus de la famille des fagacées, à feuilles caduques ovales à nervation pennée et souvent dentées, de haute taille, à écorce lisse gris-clair pouvant fournir du tanin, en particulier le hêtre commun (Fagus sylvatica L. 1753).
- Simple et rustique, elle est située, ma chaumière, comme une habitation de garde, à l’orée d’un joli bois de hêtres, […]. — (Octave Mirbeau, Ma chaumière, dans Lettres de ma chaumière, 1885)
- Seuls, dans un des versants caillouteux de la forêt, deux ou trois vieux hêtres accusaient, par quelques feuilles roussies prématurément, l’arrivée prochaine de l’automne et la mort de l’été. — (Louis Pergaud, Un satyre, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Il y a le pin d’Italie à écorce rouge avec son majestueux parasol ; il y a un cèdre âgé de deux cents ans, des saules pleureurs, un sapin du Nord, un hêtre qui le dépasse ; puis, en avant de la tourelle principale, les arbustes les plus singuliers, un if taillé qui rappelle quelque ancien jardin français détruit, des magnolias et des hortensias ; enfin, c’est les Invalides des héros de l’horticulture, tour à tour à la mode et oubliés, comme tous les héros. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, première partie, chapitre premier)
- « Tu sais ce que c’est, cet arbre-là, oui, là ?– Un orme.– Mais non, un hêtre. Tu vois les dents des feuilles. Passe ta main ; ça pique, hein ? » — ( Marcel Arland, Terre natale, 1938, réédition Le Livre de Poche, page 177)
- Quand il se dresse face à quelque « vieille écorce », chêne, frêne, ou hêtre, plus large qu’une huche, lorsque d’un simple regard, il le cube de la souche au houpier, tant de solives pour le tronc, tant de stères pour les branches […] Arsène André éprouve une virile volupté. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- (Par métonymie) Bois de hêtre travaillé.
- Plancher de hêtre.
- La construction de maisons en hêtre n’est toujours pas un débouché, il faudra encore attendre quelques années avant d’obtenir un process satisfaisant. — (Eric Nurdin, « Un manque de grumes estimé à 20 % », Vosges Matin, 20 octobre 2017)
-
ébulliomètre
- (Chimie) Instrument pour mesurer le point d’ébullition d'un liquide.
- (Œnologie) Appareil pour mesurer le taux d'alcool des boissons, par mesure de la variation de la température d'ébullition.
- C’est la raison pour laquelle l’ébulliomètre comporte un condenseur pour condenser les vapeurs d’alcool. — (Michel Quéré, Cépages hybrides: une expérience de viticulture et vinification en Berry, 2012)
-
champêtre
- Qui appartient, qui est relatif aux champs, à la campagne.
- […] ce visiteur était une espèce de prêtre champêtre qui tue à lui seul une moitié des daims qu’on vole dans la forêt […] — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Bien qu’il s’agisse d’un métier d’appoint pratiqué lors de la basse saison des travaux champêtres, cet artisanat apporte aux paysans de Thu Sy une source de revenu non négligeable. — (Chez les tresseurs de nasses de Thu Sy, lecourrier.vn, 3 janvier 2021)
- (Antiquité) Qualifie les divinités qui présidaient aux biens de la terre et qui étaient particulièrement adorées aux champs.
- Qui est éloigné des villes.
- Don Juan — Quoi, dans ces lieux champêtres, parmi ces arbres et ces rochers, on trouve des personnes faites comme vous êtes ? — (Molière, Don Juan, acte II scène II)
- Mine de rien, il lui annonça son intention d'aller faire un tour à la « butte aux maringouins», comme disait Julie, pour voir de ses yeux comment leur mère s'adaptait à la vie champêtre, elle qui était partie à reculons. — (Micheline Lachance, Le Roman de Julie Papineau, vol.2 : L'Exil, Québec Amérique, 1995, rééd. 2012, chap. 42)
-
sphygmomanomètre
- Tensiomètre permettant de mesurer la tension artérielle.
- Les médecins généralistes utilisent souvent un sphygmomanomètre Vaquez - Laubry.
-
dendromètre
- Instrument propre à mesurer la grosseur et la hauteur des arbres.
- Le brigadier forestier Maury, de Chiny, a imaginé depuis quelques années déjà et construit entièrement de ses mains un dendromètre qui, s’il n’est pas nouveau par son principe même, est plein d’intérêt par sa conception et son exécution. — (Société centrale forestière de Belgique, Bulletin, Volume 23, 1920)
-
parcomètre
- (Canada) (Suisse) Variante de parcmètre.
- Les systèmes suivants sont appliqués : zones bleues, stationnement à terme fixe contrôlé par des disques ou parcomètres, et zones réservées aux livraisons de marchandises dans les magasins. — (Conférence européenne des ministres des transports : Seizième rapport annuel et résolutions du Conseil des Ministres, année 1969, OCDE 1970, p. 97)
- Les clients qui viendront magasiner en voiture n’auront pas à verser d’argent dans les parcomètres durant cette période et cette mesure s’applique à l’ensemble du territoire montréalais. — (TVA nouvelles, Stationnement gratuit partout à Montréal du 14 novembre au 31 décembre, Le journal de Montréal, 22 octobre 2020)
-
mettre
- Placer une personne, ou un animal, ou une chose dans un lieu déterminé.
- Tous les millions que je possède je les ai mis dans un grand coffre, sous le tombeau de Charlemagne, à Aix-la-Chapelle. — (Raymond Queneau, Les Derniers Jours, Gallimard, collection Blanche, 1936)
- Mettre un cheval dans l’écurie, à l’écurie; un oiseau dans une cage, en cage. — Mettre du foin dans le grenier, au grenier. — Mettre du bois dans la cheminée.
- Placer, dans un certain rapport de position, un être animé avec un autre, ou une chose avec une autre, ou un être animé avec une chose.
- On m’a mis à côté de lui à table.
- Mettre un gigot à la broche.
- Mettre des marchandises à bord d’un navire.
- Mettre la main à la plume.
- (Par extension) (Par ellipse) (Vulgaire) En parlant du pénis, permet d’évoquer un rapport sexuel.
- Tu parles d’une obsédée : tout le temps à raconter comment son mari la lui a mise !
- (Québec) Ils pensent rien qu’à se mettre, les adolescents.
- Envoyer, conduire en un lieu, y faire entrer, y établir, en parlant des personnes.
- La dame Labache ne pouvait indiquer le moment. En raison du changement d’heure, survenu la même nuit, la déposante hésitait : elle avait, en se mettant au lit, retardé sa pendule pour s’épargner la peine d’y penser le lendemain […] — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- Mettre un enfant dans un collège, au collège ; dans une pension, en pension; dans une école, à l’école.
- (Par extension) Mettre quelqu’un dans les affaires, dans le commerce, dans l’industrie.
- (Par extension) Mettre un enfant en nourrice, en apprentissage.
- (Sens figuré) Établir ; conférer un emploi.
- Mettre un prince sur le trône.
- Mettre quelqu’un dans un poste.
- Condamner à ; en parlant de certaines peines qu’on inflige, qu’on fait subir.
- Mettre un homme en prison, au cachot, aux arrêts, à l’amende.
- Mettre un enfant en pénitence.
- (Par extension) Infliger une correction.
- La vache, qu’est-ce que tu lui as mis !
- Pour le mettre ? Tu sais ce que je vais te mettre, moi ?!? — (Maëster, Sœur Marie-Thérèse des Batignolles, La Guère Sainte, Drugstore, 2008, ISBN 978-2226175601)
- « Écoutez ça, quand il parle de Lamartine ! Ouh là là, qu’est ce qu’il lui met, à Lamartine !… » — (Michel Houellebecq, La carte et le territoire, 2010, J’ai lu, page 251)
- Réduire, en parlant d'une personne.
- Mettre un homme à la mendicité, en chemise, à sec.
- Mettre quelqu’un aux abois, à quia, à bout.
- Mettre un homme à la retraite, en réforme.
- Revêtir, enfiler sur soi, en parlant de ce qui sert à l’habillement, à la parure.
- Les vieillards étaient prêts. On leur donna des galettes, on leur cousit des sacs, on leur coupa des bandelettes neuves; ils mirent des chaussures neuves, prirent avec eux une paire de lapti de rechange et partirent. — (Léon Tolstoï, Récits populaires, trad. de Charles Salomon, éditions Rencontres, Lausanne, 1961, page 378)
- Mettre sa chemise, son habit, ses souliers, ses gants, son chapeau, etc.
- Il était simplement mis, mais élégamment vêtu d'un pourpoint de drap violet foncé avec do légères broderies de soie de même couleur. — (Alexandre Dumas, Les Deux Diane, 1847, chapitre 1)
- (Quelquefois) Porter habituellement sur soi.
- Il ne met pas de manchettes.
- (Cuisine) Accommoder, apprêter d’une certaine façon, en parlant des choses qui se mangent.
- Mettre une carpe à l’étuvée, au bleu, en matelote; un poulet en fricassée; un lièvre en pâté; des épinards au jus; des œufs à la poulette; des fruits en compote.
- Placer ou employer d’une certaine manière, en parlant de l’argent qu’on possède.
- Mettre son argent, ses fonds dans une entreprise industrielle.
- Mettre son argent en rentes, en viager, à fonds perdu.
- Il a mis beaucoup d’argent au jeu.
- (Agriculture) Ensemencer, planter, employer d’une certaine manière, en parlant des terres.
- On combat l’ivraie annuelle par des assolements; elle ne repousse pas dans un champ mis en luzerne ou en trèfle; s'il est ensemencé en pois gris ou en vesces, elle se trouve étouffée; enfin, elle périt sous les binages […]. — (Ch. de Bussy, Dictionnaire usuel et pratique d'agriculture et d’horticulture, Paris : Humbert libraire-éditeur, 1863, page 390)
- Mettre une terre en blé, en orge, en seigle, en avoine. — Il a mis son terrain en vigne, en bois, en jachère.
- Écrire sur le papier, dans un livre.
- Il a mis cette remarque en marge.
- Il a mis son nom au bas de la lettre.
- Il fut mis sur la liste.
- Il mit ses raisons par écrit.
- Mettre un mot en italiques.
- (Au sens physique ou moral) Faire passer d’un état à un autre, en parlant des personnes et des choses — Note : Dans cette acception, le complément est souvent précédé de la préposition en.
- Mettre une chose en morceaux, en pièces, en poudre, en poussière, en cendre.
- Mettre une vigne en espalier.
- Mettre une armée en bataille, en ligne.
- Mettre du latin en français.
- Mettre des paroles en musique.
- Les 180 rescapés qui se trouvaient à bord de l’Ocean Viking ont enfin pu débarquer la nuit dernière à Porto Empedocle, en Sicile, après 11 jours d’une attente inutile qui a mis des vies en danger. — (180 rescapés débarqués cette nuit après 11 jours d’attente insupportable, sosmediterranee.fr, 7 juillet 2020)
- (Quelquefois) Ajouter à quelque chose une partie qui y manque.
- Ça me fait penser à allumer la téloche pour regarder les infos de 9 h. J'attrape la télécommande et je mets la dix. — (Boris Tzaprenko, Noti Flap, vol.2 : Tribulations détectivesques méziguifères, (autoédition), 2013, page 96)
- Mettre un manche à un balai, un pied à une table, une corde à un violon, un bouton à un habit, une roue à une voiture, un fer à un cheval.
- (Par extension) Action, pour un marchand, d’ajouter de la marchandise dans la partie destinée à un client.
- Alors, ma bonne dame, qu’est-ce que je vous mets ?
- Alors, conformément à la tradition, vous avez droit à trois vœux… Je vous mets quoi ? — (Maëster, Sœur Marie-Thérèse des Batignolles, Sur la Terre comme au ciel…, Fluide Glacial, 2004, ISBN 978-2858154012)
- Employer ses qualités et ses dispositions morales, les manifester dans ses actions, dans ses discours, dans ses ouvrages.
- Mettre de la bonne foi, de l’adresse, de la réserve, de la modération, du mystère, de la discrétion dans sa conduite.
- Mettre de la passion, de la haine, du ressentiment, de la colère, de l’injustice dans une action.
- Mettre de la douceur, de la sévérité, de l’aigreur, de la dureté dans ses discours, dans ses réprimandes.
- Mettre de la chaleur, de la vivacité dans ses paroles.
- Mettre de l’esprit, du jugement, du goût, de l’imagination, de l’art, du sentiment dans ses écrits.
- Mettre de l’âme, de l’expression dans son chant, de l’accent dans son langage.
- (Absolument) Miser.
- Mettre au jeu. : Mettre à la loterie.
- (Familier) Admettre, supposer. — Note : Il est alors généralement suivi de que et d’un verbe conjugué à l’indicatif ou au subjonctif.
- On commence par dire, mettons, que les éléphants c’est trop gros, trop encombrant, qu’ils renversent les poteaux télégraphiques, piétinent les récoltes, qu’ils sont un anachronisme, et puis on finit par dire la même chose de la liberté – la liberté et l’homme deviennent encombrants à la longue… — (Romain Gary, Les Racines du ciel, Gallimard, 1980 (1re édition 1956), page 222)
- J’étais effrayée, voire sottement hilare à l’idée de papoter sur la météo baskets aux pieds et seins à l’air avec, mettons, Jean-Michel Apoual du chalet d’à côté, sandales aux pieds mais surtout sexe à l’air (que les choses soient claires : c’est impossible de ne pas regarder). — (Johanna Luyssen, « Les Teutons à l’air », Libération, 21 août 2018)
- Mettez que je n’ai rien dit.
- Mettons que ce soit vrai.
- Faire consister. — Note : Il est alors suivi de la préposition à et d’un verbe à l’infinitif.
- Mettre sa gloire, son plaisir, son bonheur à faire quelque chose.
- Je mets mon orgueil à vous imiter.
- Faire participer. — Note : Il est alors suivi de la préposition de.
- On le met de toutes les fêtes, de toutes les corvées.
- Faire parler. — Note : Il est alors suivi de la préposition sur.
- On le mit sur ce chapitre.
- Temps nécessaire.
- Nous avons mis deux heures pour venir
- Commencer. (pronominal)
- Il se met à pleuvoir.
- Déposer quelqu’un, au terme d’un déplacement dans un véhicule.
- La voiture la mit au coin de la petite rue de La Chaise. — (Anatole France, Le Lys rouge, 1894, réédition Le Livre de Poche, page 99)
-
turbidimètre
- Appareil de mesure de la turbidité par néphélométrie.
-
vibromètre
- Vibromètre.
-
lettre
- Chacun des caractères d’un alphabet représentant un son, voyelle ou consonne.
- Et le ch dur, par quoi le remplacer ? Ici je me sépare de Ronsard, qui voulait qu’on le remplaçât par le k. Non ; le k n’est pas une lettre française, c’est une lettre à air barbare, cela doit venir du Kamtchatka. — (Émile Faguet, Simplification simple de l’orthographe, 1905)
- Épinal ! Nous descendons. À 425 kilomètres de Paris 326 mètres d’altitude, nous apprend la plaque bleue aux lettres blanches apposée dans la gare […] — (Gustave Fraipont, Les Vosges, 1923)
- Près du commissariat […] un magasin de nouveauté s’intitulait, en lettres énormes également : À la Belle Polonaise […] — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- Il en conclut que si Guillaume aime tant cette lettre K, c’est parce qu’elle affecte l’allure d’un soldat prussien marchant au pas de l’oie. — (Bruno de Perthuis, Du Kapitaine à la Grande Guerre des K, dans Images de l’étranger, Pulim, 2006, page 155)
- Écrire un nombre en lettres ou en toutes lettres : L’écrire, non en chiffres, mais avec les mots qui correspondent aux chiffres.
- (Par extension) (Typographie) Police de caractères ou manière de représenter les lettres.
- Puis, en grosses lettres, cette phrase : « Plus il y aura d'acheteurs de blé, meuniers ou négociants, plus les agriculteurs vendront le leur facilement et cher. ». — (Annales de la Chambre des députés : Débats parlementaires, Paris : Imprimerie du journal officiel, 1921, page 1002)
- Lettre gothique, italienne, bâtarde, ronde ou française, cursive ou courante.
- (Typographie) Chacun des caractères individuels d’une police.
- Le plein, le délié, les jambages, le corps, la queue d’une lettre.
- L’œil de cette lettre est trop petit, est trop gros.
- Bien former, mal former ses lettres.
- Lettre majuscule, minuscule.
- Lettre capitale.
- Lettre du bas de casse.
- Lettre italique.
- Message écrit sur du papier, expédié à un destinataire, généralement sous pli.
- Grégoire ! cria La Hurière, du papier blanc pour écrire une lettre, des ciseaux pour en tailler l’enveloppe ! — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre VII)
- Dans un tiroir, il y avait trente billets de mille francs, trente, attachés, par paquets de dix, avec des faveurs roses, ainsi que des lettres d’amour… — (Octave Mirbeau, Lettres de ma chaumière : La Tête coupée, A. Laurent, 1886)
- Il trouva des papiers d’un caractère absolument privé, et, entre autres, d’ardentes lettres d’amour tracées d’une grande écriture féminine. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 90 de l’édition de 1921)
- le général Sarrail […] interdit aux militaires sous ses ordres d’envoyer leurs lettres par la poste. Toutes les correspondances doivent être remises au vaguemestre. La surveillance est ainsi plus facile. — (Pierre Audibert, Les Comédies de la Guerre, 1928, page 93)
- Dans une lettre adressée au duc de Nevers, en 1208, Innocent III exhale sa rancœur contre les juifs. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- La vieille route est une fondrière que sauf le « piéton », porteur de la gazette ou de lettres, nul étranger n’emprunte plus… — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Pour communiquer une information importante à l’opinion, l’administration publique (centrale et locale) procède principalement par voie d’affichage dans ses bâtiments, ses périodiques et recourt aussi à des communiqués de presse et à des lettres d’information, ainsi qu’à la radio et à la télévision dans un certain nombre de villes et de régions. — (OCDE, Des citoyens partenaires : information, consultation et participation à la formulation des politiques publiques, 2002)
- Nous agissons en écrivant des lettres lorsque nous constatons le non-respect des règles d’utilisation de la majuscule. — (Alain Bouissière, Le Bar du subjonctif, Hatier, 1999)
- Lettre pastorale : Communication adressée par un évêque aux fidèles de son diocèse et lue en chaire par les curés.
- (Imprimerie) Caractère de métal, alliage de plomb, d’antimoine et d’étain, représentant en relief une des lettres de l’alphabet.
- Lettre grise : Grande lettre capitale ornée de certaines figures et ordinairement gravée sur bois ou sur cuivre.
- Faire de la lettre : Distribuer la composition.
- Lever la lettre : Prendre les lettres les unes après les autres dans les cassetins d’une casse et les aligner sur le composteur pour en faire des mots et des chapitres.
- Lettre moulée : Lettre imprimée.
- (Par métonymie) En parlant d’un texte, se dit du sens littéral, par opposition au sens figuré ou extensif.
- La religion comme elle était établie, organisée, hiérarchisée, ressassait une parole morte, elle avait perdu l’esprit pour la lettre. — (Éric-Emmanuel Schmitt, L’Évangile selon Pilate, prologue, Albin Michel, 2000)
- La lettre tue, mais l’esprit vivifie.
- Juger suivant la lettre de la loi.
- S’en tenir à la lettre.
- Il ne faut pas prendre cette phrase, cette expression à la lettre, au pied de la lettre.
- La chose doit s’entendre à la lettre.
- exposemètre
-
viscosimètre
- (Métrologie) Instrument pour mesurer la viscosité.
- Des mesures de viscosité ont été réalisées à l’aide d’un viscosimètre cône/plaque adapté aux viscosités allant jusqu’à 1010 Pa.s. — (Georges Aussedat, Utilisation des ultrafines naturelles dans les enrobés fillerisés , CEBTP , février 1996)
-
admettre
- Recevoir par choix, faveur ou condescendance.
- Admettre quelqu’un dans une société, dans une compagnie, à sa table.
- Admettre quelqu’un au nombre de ses amis.
- Admettre à la participation des sacrements.
- Il fut admis à l’audience du Prince.
- Admettre quelqu’un à se justifier. Permettre qu’il expose ce qui peut le justifier, consentir qu’il se justifie dans les formes.
- Admettre quelqu’un à faire preuve, admettre à la preuve.
- Admettre quelqu’un à faire valoir ses droits à une pension de retraite.
- Admettre les raisons, les excuses de quelqu’un. Les recevoir pour bonnes, pour valables.
- Admettre une requête.
- Reconnaître pour véritable.
- Nous sommes si éloignés de connaître tous les agens [sic] de la nature, et leurs divers modes d’action ; qu’il ne serait pas philosophique de nier les phénomènes, uniquement parce qu’ils sont inexplicables dans l’état actuel de nos connaissances. Seulement, nous devons les examiner avec une attention d’autant plus scrupuleuse, qu’il paraît plus difficile de les admettre ; et c’est ici que le calcul des probabilités devient indispensable, pour déterminer jusqu’à quel point il faut multiplier les observations ou les expériences, afin d’obtenir en faveur des agens [sic] qu’elles indiquent, une probabilité supérieure aux raisons que l’on peut avoir d’ailleurs, de ne pas les admettre. — (Pierre-Simon de Laplace, Essai philosophique sur les probabilités, Mme Ve Courcier, Paris, 1814 (2e édition))
- Notre grand botaniste Tournefort, se fondant principalement sur les observations qu’il avait faites dans la grotte d’Antiparos, et, comme l’a dit Fontenelle, transformant tout en ce qu’il aimait le mieux, avait admis la végétation des pierres. — (Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau, Les Métamorphoses et la généagénèse, Revue des Deux Mondes, 2e période, tome 3, 1856 (pp. 496-519))
- Si l’on admet que, pour végéter, la plante doive retirer du sol les principes minéraux qui lui sont nécessaires, il n’y a plus d’espèces préférantes ni indifférentes, mais uniquement des espèces propres à tel ou tel sol. — (Bulletin de la Société Botanique de France, vol.5, page 73, 1858)
- En admettant donc que les engrais fertilisent le sol en suppléant à la déperdition des matières azotées contenues dans les débris végétaux qui s'épuisent, débris renfermés dans le sol, on peut poser le principe fondamental suivant : « […] ». — (Jean-Augustin Barral, « Application de la chimie à l'agriculture, I : Culture », dans le Journal d'agriculture pratique et de jardinage, sous la direction de Alexandre Bixio, 2e série, tome 1 (juillet 1843-juin 1844), Paris : Librairie agricole de la Maison Rustique, p. 247)
- Les honnêtes gens dorment à cette heure là. Oh ! Il y a bien quelques insomniaques qui reluquent entre les lattes des persiennes, mais personne ne l’admettra jamais. — (André Jacques, Une aventure d'Alexandre Jobin, tome 3 : La Commanderie, Éditions Québec Amérique, 2009)
- (Sens figuré) Autoriser ; permettre.
- Admettre cette préséance, c’est léser l’esprit républicain, porter atteinte aux principes de 89, faire fi des sacrifices consentis par les révolutionnaires de 1830 à 1871, […] ! — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Émile Abdou faillit s’étrangler. Des pétasses qui l’envoyaient aux pelotes avec des airs de garde-chiourme, il ne pouvait l’admettre. — Passez-moi votre Directeur ou je fais un scandale, tonitrua Émile Abdou Cambalele. — (Luc Couillard, Les Soleils du Baboukari, Éditions Les 3 Orangers, 2014)
- Cette affaire n’admet point de retard. — Cette substance admet dans sa composition tel élément.
- Accepter l'accès ou la présence.
- Il se fit admettre à bord d’un brick qui partait de Boston sans son fret habituel de bois, et dont le capitaine se proposait de« rentrer chez lui », à South Shields. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 418 de l’édition de 1921)
- levuromètre
-
saccharimètre
- (Didactique) Instrument qui sert à apprécier la quantité de sucre contenue dans un liquide.
-
connaitre
- Faire ou avoir fait l’expérience permettant une représentation mentale de quelque chose ou quelqu’un. Avoir l’idée, la notion d’une personne ou d’une chose.
- Je ne connais cette personne que de nom, de réputation, de vue.
- Je ne connais rien de plus vil qu’une telle conduite.
- Faire connaitre son opinion.
- Cet enfant ne connait pas encore ses lettres.
- Connaitre le bien et le mal.
- Je ne lui connais point de défauts.
- Il connut alors que le danger devenait pressant.
- Ce chien connait bien son maitre.
- Ce cheval connait le chemin.
- La plupart des animaux connaissent les plantes qui peuvent leur être nuisibles.
- (Sens figuré) Faire acception, prendre en considération.
- Ne point connaitre, ne plus connaitre quelqu’un, quelque chose : N’en pas faire acception, ne point le prendre en considération.
- Il veut que tous soient également soumis à la discipline et il ne connait à cet égard ni parents ni amis.
- Quand il s’agit de ses intérêts, il ne connait personne.
- Ne plus connaitre quelqu’un : Le traiter comme un inconnu, l’oublier, le mépriser.
- Depuis qu’il est en place, il ne connait plus ses amis, il ne connait plus personne.
- J’estime qu’il s’est déshonoré : je ne le connais plus.
- Se faire connaitre : Dire son nom, sa qualité aux gens dont on n’est pas connu.
- Comme on lui refusait l’entrée, il se fit connaitre.
- L’auteur de ce livre ne veut pas se faire connaitre : Ne veut pas se nommer.
- On dit en des sens analogues
- Faire connaitre qui on est.
- Ne vouloir pas être connu.
- Faire ou dire quelque chose qui décèle les dispositions, les qualités bonnes ou mauvaises que l’on a.
- Caton se fit connaitre de bonne heure par son amour pour la liberté.
- Il s’est fait connaitre avantageusement.
- Acquérir une notoriété, une réputation.
- Il s’est fait connaitre par ses écrits.
- Se dit aussi en parlant des choses qu’on a étudiées, dont on a une grande pratique, un grand usage, auxquelles on s’entend bien.
- Il voudrait tout connaitre.
- Connaitre une langue, une science, un art.
- Il connait les mathématiques, le grec, le latin.
- Connaitre à fond une science, une affaire.
- Connaitre les livres, les pierreries, les tableaux, etc.
- Je ne parle point de ce que je ne connais pas.
- Il connait les ruses du métier, ce que l’expérience nous apprend à connaitre.
- Connaitre ses intérêts.
- Il n’y a rien de si connu.
- Le désir de connaitre : Le désir de s’instruire, de s’éclairer.
- Se dit, dans un sens analogue, en parlant des personnes.
- Je connais bien cet homme, et je peux compter sur lui.
- Je le connais pour ce qu’il est.
- Il a trompé bien du monde, on ne le connaissait pas.
- Cet homme gagne à être connu.
- Je le connais incapable de mentir.
- Je connais votre cœur.
- Vous me connaissez mal, si vous m’attribuez de telles intentions.
- Que vous connaissez peu les hommes !
- C’est un homme qui connait bien le monde.
- Dans le même sens, mais avec une légère nuance, il se dit pour apprécier, juger.
- Le siècle qui posséda ce grand homme ne le connut pas.
- On perdit cet écrivain lorsqu’on commençait enfin à le connatre.
- C’est un homme connu.
- Il est connu par son mérite.
- Signifie en outre avoir des liaisons, des relations avec quelqu’un.
- Connaissez-vous quelqu’un de mes juges ?
- Je n’en connais pas un.
- Il connait tout le monde.
- Je vous le ferai connaitre.
- Je ne connais point cet homme-là, ni ne veux le connaitre.
- Nous vous connaissons depuis longtemps.
- (Par euphémisme) Avoir des relations sexuelles.
- Casanova a connu plus d'une centaine de femmes dans sa vie. Casanova, l'amour à Venise
- Sentir, éprouver, tant au sens physique qu’au sens moral.
- On ne connait point l’hiver à la Martinique.
- Vous êtes heureux de n’avoir jamais connu le mal de dents, le mal de tête.
- Il ne connaissait plus le sommeil.
- Connaitre le plaisir, la peur.
- Il n’a jamais connu la haine, la jalousie, etc.
- Son cœur allait bientôt connaitre l’amour.
- Il ne connait point la crainte.
- J’ai connu l’infortune.
- Pratiquer une chose, l’admettre, s’y conformer, s’y soumettre ; dans ce sens, il se joint ordinairement avec la négation.
- En Angleterre, on ne connait point la loi salique.
- Cet usage n’est point connu dans tel pays.
- Ce peuple ne connait point les raffinements du luxe.
- Il ne connait point ces vains ménagements.
- Sa rage ne connut plus de frein.
- Ce cheval connait la bride, les éperons, etc.
- Ne point connaitre de supérieur, de maitre : N’avoir point de supérieur, de maitre, ou prétendre n’en point avoir, et ne pas vouloir obéir.
- Je ne connais de maitre que vous, que lui, etc.
- Il ne connait plus rien : Sa passion le domine tellement qu’aucune considération n’est capable de l’arrêter.
- Sa fureur ne connait plus rien.
- Avoir autorité et compétence pour juger de certaines matières. En ce sens, il se construit toujours avec de ou un équivalent.
- Ce juge connait des matières civiles et criminelles.
- Il en connait en première instance.
- Il en connait par appel.
- Il ne peut pas connaitre de cela.
- (Pronominal) Prendre une juste idée de soi-même, de ses forces, de sa dignité, etc.
- « Connais-toi toi-même » est une des plus belles maximes de la philosophie antique.
- Je me connais, à sa vue il me serait impossible de me contenir.
- Apprenez à mieux vous connaitre.
- Ne point se connaitre, ne plus se connaitre : Se dit d’une personne que la passion met hors d’elle-même.
- Un homme sage et qui sait se connaitre.
- Il ne se connait plus.
- Se connaitre à quelque chose, en quelque chose : Savoir en bien juger.
- Il se connait en mérite, en poésie.
- Vous connaissez-vous à cela ?
- Je m’y connais mieux que vous.
- Il ne s’y connait point du tout.
- (Pronominal) En parlant des choses, être connu, être perçu d’une façon.
- (Proverbial) (Sens figuré), L’arbre se connait à ses fruits : Une doctrine se juge par ses conséquences.
- (Pronominal) S'utilise avec comme sujet une compétence, et comme COD celui qui la possède[1].
- L’informatique, ça me connait.
-
promettre
- S’engager verbalement ou par écrit à quelque chose.
- Celui-ci promettait naturellement à ses électeurs, comme don de joyeux avènement, la séparation de l’Église et de l’État, l'instruction laïque et la suppression du budget des cultes. — (Paul-Gabriel d’Haussonville, L’Enfance à Paris, 1879, Calmann-Lévy, p.161)
- Laurier avait promis ce subside, mais ne l'avait pas fait voter avant son départ pour la conférence impériale de Londres. — (Philippe Auguste Choquette & Robert Rumilly, Un demi-siècle de vie politique, Éditions Beauchemin, 1936, p. 144)
- Dans les cabarets et dans les foires, il haranguait les paysans, et leur promettait la suppression de la robot (corvée) et celle de l'impôt sur le sel et sur le tabac. — (La Revue des deux Mondes, n°21 à 24, page 911, 1949)
- Depuis que le comte lui avait promis son soutien pour les prochaines cantonales, il fayotait sans vergogne et Archibald, en qualité de protégé de ce dernier, trouvait à ses yeux toutes les grâces du monde. — (Dominique Moimeaux, Un coin tranquille à mourir, Editions Edilivre, 2015, chap.21)
- (Sens figuré) Annoncer, prédire, en parlant des personnes et des choses.
- Sous la première République, au moment même où toute l’Europe nous tombait sur le dos, c'est les curés qui ont excités la guerre civile en Vendée, fanatisant les paysans, les menant au combat, et leur promettant le paradis s'ils étaient tués. — (Émile Thirion, La Politique au village, p. 203, Fischbacher, 1896)
- Encore fallait-il savoir quand, où, et comment, nous prenions le risque de contrevenir aux lois de l'Église, notre mère fouettarde. Car en cas de flagrant délit, on nous promettait la géhenne, on imaginait de vertigineuses oubliettes où seraient jetés les coupables. — (Jérome Garçin, « Confesser ses péchés », dans Les huit péchés capitaux, présentation de Jérome Garçin, Editions Complexe, 1991, p. 9)
- Voilà un ciel qui nous promet de l’orage.
- Cette campagne promet une riche moisson.
- (Absolument) (Sens figuré) Faire espérer, donner des espérances, en parlant des personnes et des choses.
- Le seul désir d'avoir des enfants me fit acheter une esclave, dont j'eus un fils qui promettait infiniment. — (Les Mille et Une Nuits, traduction Antoine Galland,1704. IVe nuit)
- Les blés promettent beaucoup cette année.
- (Familier) Assurer qu’une chose sera.
- Je vous promets que je ne le ménagerai pas ; et je vous promets qu’il s’en repentira.
- (Pronominal) Espérer.
- Sa langue, d'une mobilité étonnante, courait amoureusement sur ses lèvres comme si elle se promettait de goûter à toutes les félicités d'ici-bas. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 12)
- Il se promet cela de votre bonté. — Il se promet d’y être bientôt.
- Je n’oserais me promettre que vous me ferez cet honneur.
- Je m’étais promis plus de plaisir que je n’en ai eu. — Qui peut se promettre d’éviter un tel malheur ?
- (Pronominal) Prendre une ferme résolution.
- C'est une idée fixe chez moi et je me suis promis que l'imagerie d’Épinal aurait ma première visite. Y allons-nous ? — (Gustave Fraipont; Les Vosges, 1923)
- (Pronominal) S'engager à se lier à quelqu'un.
- Il faut que vous le sachiez maintenant : en secret je m’étais promise à vous dès l’instant où je vous ai vu vous dévouer d’une manière si magnanime. — (André Gide, Les Caves du Vatican, 1914)
- (Sens figuré) Destiner ; affecter.
- C'est là que, soudain, un lundi matin, mon attachée de presse a cessé de me regarder comme un invendu promis au pilonnage. — (Didier Van Cauwelaert, Le Principe de Pauline, Éditions Albin Michel, 2014)
- riomètre
-
archiprêtre
- Titre de dignité en vertu duquel les curés de certaines Églises ont prééminence sur les autres curés.
- Mgr l’évêque concélébrait avec l’archiprêtre et le vicaire général chargé de la catéchèse diocésaine. — (Alain Demouzon, Monsieur Abel, 1979, section Dimanche, 11 heures)
- Si elles dansent c’est parce qu’elles ont vingt ansEt qu’à vingt ans il faut se fiancerSe fiancer pour pouvoir se marierEt se marier pour avoir des enfantsC’est ce que leur ont dit leurs parentsLe bedeau et même Son ÉminenceL’archiprêtre qui prêche au couventEt c’est pour ça et c’est pour ça qu’elles dansent.— (Jacques Brel, Les Flamandes, 1959)
-
endosmomètre
- (Vieilli) Osmomètre.
- Une membrane fraîche d’estomac de grenouille non dépouillée de mucus (surface muqueuse du côté du curare) est placée sur le pavillon d’un endosmomètre. — (Biologie Médicale, volume 55, 1966)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.