Dictionnaire des rimes
Les rimes en : kantisme
Mots qui riment avec "isme"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "kantisme".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : isme et ismes .
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métamorphisme
- (Géologie) Ensemble des transformations minéralogiques et structurales qui affectent une roche soumise à des conditions de température et de pression différentes de celles de sa formation.
- La formation du pétrole par le métamorphisme du sapropel est due à la chaleur et à la pression, et, peut-être, à la pression seule : mais ce phénomène géologique doit encore être étudié. — (Annales des travaux publics de Belgique, éd. Goemaere, 1907, page 168)
- Dans notre dition, les grès werféniens reposent directement et sans métamorphisme soit sur les roches éruptives et métamorphiques du Culm (Ecromagny), soit, de Lantenot au Rocheret, sur les terrains permiens […]. — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, p. 10)
- L'apport de minéraux de métamorphisme ne peut provenir des auréoles crétacées du Nord-Est car, ainsi que nous allons le voir, les sables albiens de Liart et cénomaniens de La Hardoye sont très pauvres en minéraux paramétamorphiques […]. — (Charles Pomerol, Les sables de l'Éocène supérieur (Lédien et Bartonien) des bassins de Paris et de Bruxelles, Paris : Imprimerie Nationale, 1965, page 138)
- Toutefois, l’étude des carottes de sondage de Dachine a révélé la présence de grenats péridotitiques et éclogitiques qui ont résisté au métamorphisme alors que tous les autres indicateurs, comme les olivines et les pyroxènes, ont été détruits. — (Ramon Capdevila, Les diamants de guyane, Pour la Science, 1er avril 2002)
- En tout, plus de 90 pour cent des météorites astéroïdales observées au cours de leur chute sur Terre, avant leur récupération au sol, portent des traces de fusion (par exemple, les ferreuses, les ferro-pierreuses et les eucrites) ou d’un métamorphisme notable (les chondrites de types 4, 5 et 6). — (Alan Rubin, Les astéroïdes ont eu chaud, Pour la Science, 1er juin 2005)
- (Programmation) Qualité des virus qui changent leur algorithme, sans changer leur sémantique, à chaque cycle de reproduction.
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chamanisme
- (Religion) Système symbolique de médiation entre les humains et les esprits de la nature.
- Ake Hultkrantz présente le chamanisme comme un complexe culturel religio-magique et conclut : puisque le monde surnaturel est le monde de la religion, le chamanisme joue donc un rôle religieux et il n’est pas interdit de supposer que toutes les expériences extatiques à l’origine de renouveaux religieux remontent aux chamans des temps anciens.
- — C’est qui, Pollock ? Excusez mon inculture.— Jackson Pollock était un peintre américain de l’après-guerre. Un expressionniste abstrait, un des chefs de file du mouvement, même. Il était très influencé par le chamanisme. Il est mort en 1956. » — (Michel Houellebecq, La carte et le territoire, 2010, J’ai lu, page 339)
- Le chamanisme, a constaté M. Liogier, a également l’avantage de se présenter comme « une médecine holistique soignant l’esprit et le corps en même temps », et favorisant donc toutes « les pratiques spontanéistes pour se retrouver, s’exprimer, lever ses blocages ».— (Frédéric Joignot, Le boum du tourisme chamanique, Le Monde, 8 mars 2020)
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occasionnalisme
- (Philosophie, Théologie) Théorie selon laquelle toutes les actions des créatures vivantes sont dues à l’intervention de Dieu.
- [Euler] Il n’aime d’ailleurs pas le système de l’occasionalisme[sic], développé par Descartes et ses successeurs, d’après lequel Dieu exécute à chaque instant le mouvement répondant à l’intention de l’âme, celle-ci étant par elle-même incapable de l’exécuter. — (Ernst Mach, traduit par Emile Bertrand, La Mécanique, Librairie scientifique A. Hermann, Paris, 1904, page 421)
- (Lexicographie) Mot peu fréquent, attesté occasionnellement mais ne donnant pas lieu à de nouvelles dérivations.
- La notion d’occasionnalisme a à voir avec la question de l’innovation lexicale.
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montanisme
- (Christianisme) Doctrine de Montanus (IIe siècle) qui prétendait être le consolateur promis par le Christ, condamnait les secondes noces, permettait la répudiation, et commandait un jeûne rigoureux, trois fois de quarante jours.
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bicaméralisme
- (Politique) Système parlementaire qui réunit dans deux chambres des représentants du peuple.
- Le bicaméralisme est le système parlementaire le plus fréquent dans les démocraties, avec la plupart du temps une chambre haute (souvent appelée Sénat) et une chambre basse (au nom très variable : Assemblée nationale, Chambre des représentants ou des communes, Bundestag, etc.).
- (Sens figuré) Système qui joint des représentants du peuple à une instance dirigeante.
- Isabelle Ferreras a quant à elle défendu l’idée d’un véritable bicaméralisme dans les entreprises, avec obligation pour le conseil des actionnaires et le conseil des salariés de se mettre d’accord et d’adopter les mêmes textes et décisions stratégiques. — (Thomas Piketty, Thomas Piketty : « Repenser le code du capital » sur LeMonde.fr, LeMonde. Mis en ligne le 9 septembre 2017, consulté le 19 septembre 2017)
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commensalisme
- (Biologie) Type d’interaction biologique facultatif entre deux êtres vivants dans laquelle l’hôte fournit une partie de sa propre nourriture au commensal qui ne lui nuit et ne le dérange pas comme dans le parasitisme ; il n’obtient en revanche aucune contrepartie évidente de ce dernier (le bénéfice de cette relation n’est pas réciproque) comme dans la symbiose.
- Le commensalisme est une relation non obligatoire à la survie de l’un ou l’autre des individus.
- Le commensalisme est une relation entre deux espèces, dont l’une tire un bénéfice alors que l’autre ne subit aucun dommage et ne tire aucun avantage. — (Pieter van der Meer, Impacts écologiques potentiels à long terme des organismes génétiquement modifiés, 1993)
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euphuisme
- (Littérature) Style précieux qui était à la mode en Angleterre à la cour d’Élisabeth Ire.
- Le faux esprit régnait alors presque partout, – en Angleterre en Italie, en Espagne, en France, – sous différents noms. En Italie, c’étaient les concetti, ou le Marinisme ; en Espagne, les conceptos, ou agudezas (les pointes), ou le Gongorisme, ou le cultisme ; en Angleterre, l’euphuïsme ; en France, l’esprit précieux. — (Émile Deschanel, Boileau, Charles Perrault, Calmann Lévy, 1888, p. 140)
- (Par extension) (Littéraire) Style affecté.
- Plût à Dieu ! madame, nous ne serions pas obligés, quelques beaux esprits de mes amis et moi, de réveiller dans cette pauvre France, engourdie aux bas-fonds de la vulgarité roturière, la politesse des siècles monarchiques et chrétiens, la prudhomie du goût, les grâces de l’euphuisme et les allures fringantes du style gentilhomme. — (Hippolyte Rigault, Conversations littéraires et morales, Charpentier, 1859, p. 260)
- Ces mots s’appellent les uns les autres, éveillés par la consonance, et, sur ces sonorités, ils rebondissent en se multipliant. Ce sont les arabesques de style, les préciosités, les mignardises, l’euphuisme des époques entêtées de recherches. — (Gustave Larroumet, Petits Portraits et Notes d’Art, 1re série, Hachette, 1897, p. 285)
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panlogisme
- Doctrine philosophique selon laquelle la réalité est totalement intelligible, c’est-à-dire qu’elle peut être appréhendée par les concepts et les lois de l’esprit.
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coopératisme
- (Économie) système économique basé les coopératives, les sociétés coopératives ou les associations coopératives.
- Dommage que RONA ait abandonné, au cours de son histoire, la protection contre les OPA que lui offre le coopératisme. — (« OPA sur RONA - La puissance des capitaux », Le Devoir.com, 7 aout 2012)
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affairisme
- Activité, comportement des affairistes.
- À l’image de plusieurs de nos départements ministériels, c’est le copinage et l’affairisme qui sont la règle.
- Doctrine philosophique qui consiste à tout assujettir à l'argent sans scrupule.
- Notre pays est aujourd’hui devenu une exception européenne avec une extrême droite installée au centre du débat public au point de se préparer à la conquête du pouvoir, une droite en décomposition morale, frappée d’égarement idéologique et d’affairisme financier, et une gauche en capilotade, divisée plus que jamais, égarée plus encore. — (Edwy Plenel, Pour les musulmans, La Découverte, Paris, 2014, p. 25.)
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bouddhisme
- (Religion) Voie religieuse orientale née en Inde au VIe siècle avant notre ère, et fondée sur un triple socle appelé « les trois joyaux » : les bouddhistes déclarent prendre refuge dans le Bouddha (le fondateur), dans le Dharma (la doctrine du Bouddha) et dans le Sangha (la communauté des croyants).
- Comme toute autre religion, le bouddhisme a sa métaphysique et sa mythologie ; il a aussi une morale et une organisation qui lui sont propres. — (Jean-Jacques Ampère, La Chine et les travaux d’Abel Rémusat, Revue des Deux Mondes, 1832, tome 8)
- On a beaucoup discuté pour savoir si le bouddhisme est une religion ou une philosophie, et la question n’a jamais été tranchée. Posée en ces termes, elle ne peut avoir de sens que pour un Occidental. [...] Il est un chemin, une voie de salut, celle qui mena le Bouddha à l’Éveil; il est une méthode, un moyen d’atteindre la libération par un travail mental et spirituel intense. — (André Migot, Le Bouddha, Club français du livre, 1960)
- Le bouddhisme lamaïque a créé depuis le XIIIe siècle des liens étroits entre le Tibet et la Mongolie. — (René Cagnat et Michel Jan, Le Milieu des Empires : Entre Chine, U.R.S.S. et Islam, le destin de l'Asie centrale, Robert Laffont, 1981, page 249)
- Je crois donc que, si on veut définir le bouddhisme de la façon la plus simple, il faut d’abord le considérer comme une voie. Et le but de cette voie est d’atteindre ce qu’on peut appeler la « perfection », la connaissance ultime, l’Éveil, ou, techniquement « l’état de Bouddha ». — (Mathieu Ricard, Jean-François Revel Le moine et le philosophe, Robert Laffont, 2012)
- Jusqu’au début du siècle dernier, le bouddhisme passait pour une doctrine nihiliste. L’idée, découlant d’une interprétation erronée de la notion de nirvâna, se retrouve, sous une forme ou une autre, sous la plume de presque tous ceux qui ont écrit sur le bouddhisme au XIXe siècle, et au début du XXe siècle. — (Bernard Faure, Le Bouddhisme, Le Cavalier Bleu, 2014)
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gâtisme
- Sénilité, affaiblissement physique ou intellectuel généralement dû à l’âge.
- Je suis tout à fait raplapla. Le gâtisme approche à grands pas. — (René Maran, Correspondance personnelle, Bibliothèque municipale de Bordeaux, consultable sur le site Manioc.org, 1914)
- ... il vaut mieux se jurer de mourir en peignant plutôt que de sombrer dans le gâtisme avilissant qui menace les vieillards se laissant dominer par des passions abrutissantes pour les sens. — (Philippe Sollers, Éloge de l’infini, Gallimard, page 56, citant Cézanne)
- Il a quatre-vingt-dix ans et se dit gâteux. Je lui demande comment se manifeste son gâtisme. Il me répond : par des larmes. Il n’avait jamais pleuré. Depuis peu, il est envahi à toute occasion par un attendrissement qui lui tire des flots de larmes. — (Michel Tournier, Journal extime, 2002, Gallimard, collection Folio, page 128)
- (Médecine) Décrépitude physique et mentale des paralytiques, aliénés ou personnes très âgées qui souffrent d’incontinence.
- Vos deux parents sont atteints de gâtisme.
- (Par hyperbole) Bêtise, stupidité.
- Personne n’ose attaquer les problèmes de front, c’est du gâtisme généralisé.
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mutualisme
- (Biologie, Éthologie, Zoologie) Collaboration entre individus d’espèces différentes mais sans vivre toujours en contact direct les unes avec les autres comme dans la symbiose vraie.
- Le poisson-clown vit en mutualisme avec une anémone de mer : recouvert de mucus, il participe à lui fournir sa nourriture et elle le protège de prédateurs.
- (Biologie, Botanique, Mycologie) Symbiose entre une plante ou une microalgue (lichen) ou une macroalgue, avec une champignon (mycorhize), une bactérie, ou les deux à la fois, dans lesquels les échanges sont complémentaires et réciproques à la fois.
- (Philosophie) Lien qui fait de l’entraide et de la solidarité humaines un devoir.
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anachronisme
- Faute contre la chronologie.
- Et puis on découvrit — ce dont on aurait pu se douter à l’avance — que le rétablissement de la royauté, à la Henri V, c’est-à-dire avec son cortège d’idées désuètes et de principes périmés, était un anachronisme que la France de 1873 ne supporterait pas un instant. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
- (Par extension) Toute erreur qui consiste à attribuer des usages, des idées, etc., aux hommes d’une époque où ces idées, ces usages n’étaient pas encore connus ou en pratique.
- La Gaule était divisée en une multitude de petits états indépendants, […]. Chacun alors songeait à soi, à sa tribu ; et nous dirions volontiers, si nous ne craignions pas de commettre un anachronisme, que l’amour de la patrie était de l’intérêt de clocher. — (François-Xavier Masson, Annales ardennaises, ou Histoire des lieux qui forment le département des Ardennes et des contrées voisines, Mézières : imprimerie Lelaurin, 1861, page 29)
- Il existe beaucoup d’autres noëls, il en est un originaire des environs de Gérardmer, où il est dit que les rois Mages se voyant menacés par le berger Robin, tirèrent… leurs pistolets ! — Pas mal comme anachronisme ! — (Gustave Fraipont, Les Vosges, 1895)
- Il s’agit de l’anachronisme. Ce péché contre l’intelligence du passé consiste, à partir de nos certitudes du présent, à plaquer sur les personnages d’autrefois un jugement rétrospectif d’autant plus péremptoire qu’il est irresponsable. — (Collectif, Déboulonnage des statues : « L’anachronisme est un péché contre l’intelligence du passé », Le Monde. Mis en ligne le 24 juin 2020)
- (Par extension) Usage propre à une époque révolue.
- Comment se fait-il, citoyen Proudhon, que vous, l’éclaireur avancé de la Révolution et de l’avenir, vous vous soyez rendu coupable de cet anachronisme : Vive l'empereur ! — (Jean-Claude Colfavru, Ne criez pas Vive l’empereur, dans Les Veillées du Peuple, n° 2, mars 1850, page 85)
- Ce qui est digne d'une période révolue.
- Quoi qu’il en soit, l’Empire chérifien, sous sa forme actuelle, est un anachronisme condamné à disparaître. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 13)
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apragmatisme
- (Médecine) Symptôme psychiatrique qui se traduit par une incapacité à entreprendre des actions.
- L’apragmatisme s’observe au cours de la schizophrénie, mais aussi lors des dépressions sévères et de certains troubles névrotiques comme la psychasthénie.
- C’est l’apragmatisme des couches sociales les plus modestes, de ceux qui ont quitté l’école dès la fin de la durée légale, voire même, un peu avant. — (Homo, volumes 14 à 17, 1975)
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modérantisme
- (Politique) État d’esprit, tendance de ceux qui sont d’opinion modérée et qui s’opposent aux partis extrêmes.
- On se mouche comme à l’église avant que le sermon commence, et les durs-à-cuire, ceux qui ont pour opinion « qu’il faut que ce soit comme 93 », écoutent religieusement, tout en regardant de travers les voisins suspects de modérantisme. — (Jules Vallès, L’Insurgé, G. Charpentier, 1908)
- Mes collègues furent moins sensibles à mon argumentation. Aux uns la solution que je proposais parut un peu bien radicale. Les autres la trouvèrent entachée de modérantisme. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
- Dans le numéro IV, Desmoulins souleva plus largement le voile et réclama l’institution d'un Comité de clémence qui lui « paraît une idée grande et digne du peuple français ». À la suite de l'exposé qu'il fit ainsi sur la modérantisme, le club des Cordeliers exclut Camille de son sein. — (Fernand Mitton, La presse française sous la Révolution, le Consulat, l’Empire, Paris : chez Guy Le Prat, 1945, page 159)
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européisme
- Option politique préconisant l’intégration européenne.
- Le b.a.-ba de l’européisme, c’est Pascal Lamy qui, avec sa franchise coutumière, en rappelle la recette dans la revue Le Débat : on y fabrique du politique avec de l’économique, et c’est ainsi qu’il faut continuer. — (L’Express, 9 mai 2005)
- L’européisme espagnol n’a pas son équivalent en France malgré notre rôle pionnier. — (Le Nouvel Observateur, 21 février 2005)
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abolitionnisme
- Fait d’être en faveur de l’abolition de l’esclavage.
- Enfin, l’abolitionnisme quant à lui, se présente comme un système idéologique qui prend le contre-pied des positions réglementaristes. — (Maïko-David Portes, Les enjeux éthiques de la prostitution: éléments critiques des institutions, 2005)
- Courant de pensée en faveur de l’absence de toutes réglementations en matière de prostitution.
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lettrisme
- (Art) Art qui fait des lettres la matière première de la création, sans relation avec son utilité de représentation sonore ou sémantique.
- Les anarchistes sont concernés dans la mesure où les anarchistes s’intéressent à l'art, parce que le lettrisme est à la pointe du plaisir en art, en fait à la pointe de la culture. — (Maurice Lemaître, Où en est le mouvement lettriste ?, dans Le Monde libertaire, n°94, octobre 1963, p.10)
- Le lettrisme apporte en 1950 l’hypergraphie (d’abord nommée « métagraphie »), art basé sur l’organisation des lettres et des signes, et considérée comme un dépassement à la fois de l’art plastique figuratif et abstrait, et aussi du roman à mots.
- Cette passion l’a conduit à se concentrer sur le lettrisme, mouvement d’avant-garde théorisé en 1946 par Isidore Isou et Gabriel Pomerand, qui s’attache non au sens des mots mais à la poésie des sons. — (Roxana Azimi, François Letaillieur, Champollion du lettrisme sur LeMonde.fr, Le Monde. Mis en ligne le 11 août 201, consulté le 11 août 2017)
- (Éducation) Capacité d’une personne, dans les situations de la vie courante, à lire un texte en le comprenant, ainsi qu’à utiliser et à communiquer une information écrite.
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fatalisme
- Doctrine exposant que la situation et les événements (désagréables) sont à mettre au compte de la fatalité, ou de la volonté divine. Négation du libre arbitre.
- Bêtises, bêtises ! je voudrais bien que vous vous donnassiez la peine d’étudier le fatalisme, religion de l'empereur Napoléon. — (Honoré de Balzac, Les Employés, édition définitive)
- [À propos de] l’indiscrète manière d’attribuer à la providence les sottises ou les fautes des individus, et de trouver bien, les événements quels qu’ils soient, par le seul fait qu’ils sont accomplis, et par conséquent permis, ou voulus de Dieu. Ce charabia de piété mal entendue, en glorifiant tout abusivement, ressemble fort au fatalisme musulman. — (Amiel, Journal intime,1866)
- Claude Bernard explique très bien les deux termes : « Nous avons donné le nom de déterminisme à la cause prochaine ou déterminante des phénomènes. Nous n’agissons jamais sur l’essence des phénomènes de la nature, mais seulement sur leur déterminisme, et par cela seul que nous agissons sur lui, le déterminisme diffère du fatalisme sur lequel on ne saurait agir. Le fatalisme suppose la manifestation nécessaire d’un phénomène indépendant de ses conditions, tandis que le déterminisme est la condition nécessaire d’un phénomène dont la manifestation n’est pas forcée. Une fois que la recherche du déterminisme des phénomènes est posée comme le principe fondamental de la méthode expérimentale, il n’y a plus ni matérialisme, ni spiritualisme, ni matière brute, ni matière vivante ; il n’y a que des phénomènes dont il faut déterminer les conditions, c’est à dire les circonstances qui jouent par rapport à ces phénomènes le rôle de cause prochaine. » […] Comme le dit très bien Claude Bernard, du moment où nous pouvons agir, et où nous agissons sur le déterminisme des phénomènes, en modifiant les milieux par exemple, nous ne sommes pas des fatalistes. — (Émile Zola, Le Roman expérimental, 1880)
- (par extension) (Familier) Résignation devant le cours des choses, sur lequel on s’abstient d’agir.
- […] le fatalisme n’opposant aucune précaution contre la peste, ce terrible fléau y enlève très souvent une partie très considérable de la population. — (Adriano Balbi, La Population des deux mondes, Revue des Deux Mondes, tome 1, 1829)
- Et Yasmina essayait de le consoler, de lui inculquer son tranquille fatalisme.- Mektoub, disait-elle. Nous sommes tous sous la main de Dieu et tous nous mourrons, pour retourner à Lui… — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
- Mais comment y parvenir, ajoutent-ils, considérant l’apathie formidable et le fatalisme de nos classes dirigeantes ? — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- (par extension) Enchaînement fatal, inévitable, logique.
- Suis-je une brute inconsciente, livrée au despotisme de l’instinct, vouée au fatalisme de la perversité ? — (Octave Mirbeau, Contes cruels : La Chanson de Carmen (1882))
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aspermatisme
- Synonyme de l’aspermie.
- L’aspermatisme entraîne une stérilité.
- Inversement l’orgasme peut exister sans éjaculation : c’est l’aspermatisme. — (Annales des maladies des organes génito-urinaires, volume 29, 1911)
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atlantisme
- (Politique) Doctrine prônant une forte coopération entre les États-Unis d’Amérique, le Canada et les pays d’Europe dans les domaines politique, militaire et économique.
- Malgré ses accents gaulliens passés, il fait dorénavant montre d’un atlantisme militant.
- L’atlantisme, c’est une préférence pour l’ordre du monde tel qu’il existe, parce qu’il existe. — (Didier Motchane, Un atlantisme à la charentaise : de Jarnac à Maastricht, dix ans de politique étrangère, 1992)
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institutionnalisme
- Doctrine économique qui prône le rôle joué par les institutions dans l'activité économique.
- C'est aux États-Unis que l’institutionalisme a eu son plus grand rayonnement. — (Romeuf t. 1 1956)
- Adhésion envers ce qui est institué.
- Le Christ n'avait ni fondé, ni prévu l'Église (...). Pour les uns elle représentait, avec son institutionalisme rigide, une trahison de son message. — (Philos., Relig., 1957)
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géotropisme
- (Biologie) Propriété d'un organisme vivant de s'orienter ou de se déplacer par rapport à la gravité terrestre.
- Le veau était né. Maladroitement campé sur ses pattes, il constatait l’évidence du géotropisme et la difficulté de se maintenir en équilibre. — (Franck Bouysse, Grossir le ciel, La manufacture de livres, Paris, 2014)
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barbarisme
- (Linguistique) Mot ou forme incorrecte, ou dont le sens est altéré, dévié. → voir impropriété et solécisme
- Un barbarisme heureux reste dans une langue sans la défigurer ; des solécismes ne s’y établissent jamais sans la détruire. — (Chateaubriand, Mémoires d’Outre-Tombe, 1848)
- Par un barbarisme de la basse latinité, on a dit essere au lieu de esse, pour se conformer à la terminaison ordinaire des infinitifs latins; essere ensuite a été contracté en ser; et le futur est composé de cet infinitif et du présent du verbe auxiliaire: ser-ai, ser-as, ser-a. — (August Wilhelm von Schlegel, Observations sur la langue et la littérature provençales, Paris : Librairie grecque-latine-allemande, 1818, page 92 (dans les notes))
- Il y a (dit Voltaire sur un vers du Cid) un dictionnaire d’orthographe où il est dit qu’« invaincu » est un barbarisme. Non ; c’est un terme hasardé et nécessaire. Il y a deux sortes de barbarisme, celui des mots et celui des phrases. Égaliser les fortunes pour égaler ; éduquer, pour donner de l’éducation, voilà des barbarismes de mots. — (François Génin, « De l’Étymologie », chap. 1 de Récréations philologiques, ou Recueil de notes pour servir à l'histoire des mots de la langue française, 2e éd., Paris : chez Chamerot, 1858, p. 28)
- — Jusque midi, je corrige les devoirs de mes élèves. Ce n’est pas amusant…— Ah ?— De lire quinze copies qui, s’il y avait un barbarisme à faire, le contiennent quinze fois. Au crayon rouge, j’inscris mes notes dans le coin : mal, très mal, inepte… — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, collection Le Livre de Poche, pages 97-98.)
- Quant au terme « érotisme », il n'est pas plus dans le Littré qu’humanisme, ces barbarismes étant nés au même moment engendrés par un même père ; la fascisation. — (Thérèse Plantier, Le discours du mâle : logos spermaticos, Paris : Éditions Anthropos, 1980)
- (Par extension) Faute contre la règle ou le bon goût.
- (Par confusion avec barbarie) Acte qui relève de la barbarie.
- La première sélection des écrits de Maurras présentés en traduction au public britannique est donc condamnable à l'avance, parce que contaminée dès le point de départ par sa présupposée affinité avec le barbarisme nazi. — (Charles Maurras et la vie française sous la Troisième République, actes 1er Colloque Maurras, Aix-en-Provence les 6, 7 et 8 décembre 1968, Université d'Aix-Marseille : Institut d'études politiques, Centre Charles Maurras, 1972, p. 108)
- Dès le printemps 1940, il invite ses disciples à refuser de se « plier au barbarisme hitlérien » et publie au début de l'été 1940 un appel pour exhorter les chrétiens « à résister, du moins spirituellement, à la folie allemande qui horrifie les hommes ». — (Philippe Souleau, « Bordeaux, enjeu stratégique de la Seconde Guerre mondiale », dans Les villes en guerre (1914-1945), sous la direction de Philippe Chassaigne & Jean-Marc Largeaud, Armand Colin, 2004, page 52)
- Je ne supporte plus ce que l'Homme me force à faire. Sa haine, sa violence, son barbarisme, je n'en suis pas responsable. — (Razik Alex Menidjel, Les Premiers pas, Éditions Publibook, 2005, page 144)
- Je ne supporte plus cette violence, dit-elle. Où que j'aille à Londres, je ne vois que barbarisme et cruauté. — (Peter Ackroyd, William et Cie, traduit de l'anglais pat Bernard Turle, Éditions Philippe Rey, 2006, chap. 11)
- Puis-je demander au lecteur, […], de se vider l'esprit des images de ce monde, ravagé par les quelques millénaires post-néolithique de barbarisme ; cet antimonde qui se mirait sans cesse dans ses miroirs déformants... — (Pierre Meyer, Un siècle et demi après la fin du Monde, Éditions Publibook, 2011, page 9)
- […] si cette action était démontrée à l'encontre de Morelli, elle constituerait un crime de droit commun, l'achèvement d'un blessé étant un acte de barbarisme odieux, contraire aux lois de l'honneur et de la guerre, depuis longtemps indiscutées par les nations civilisées, et ce fait étant prévu par les dispositions de l'article 233 du Code pénal français. — (Jurisprudence française, 1807 à 1952. Période 1807-1926, page 730, André Bruzin, Jean Nectoux, 1954 - NOTE : Le Journal du droit international, vol. 57, 1930, page 109, pour la même phrase use du mot "barbarie".)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.