Dictionnaire des rimes
Les rimes en : journalisme
Que signifie "journalisme" ?
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- (Journalisme) Profession de journaliste.
- Mais le journalisme est terriblement encombré. La lutte pour la vie y est terrible, surtout à Paris ; je connais des hommes de beaucoup de talent qui n’y trouvent même pas de quoi vivre. Par contre, j’avoue que des crétins y font fortune. — (Lettre de Charles-Ange Laisant à Fernand Pelloutier du 19 janvier 1886 ; citée par Maurice Foulon dans Fernand Pelloutier, Le livre du centenaire, 1967)
- À quoi servent les faits divers ? […]. En règle générale, à faire du très mauvais journalisme, caressant le lecteur dans ses pulsions malsaines quitte à pulvériser les lignes jaunes du métier : […]. — (Nicolas Demorand, Trouble, dans Libération (journal), no 9535, 7 & 8 janvier 2012, p.3)
- Ensemble des journaux d’une ville ou d’un pays.
- Le journalisme, qui porte avec la promptitude du rayonnement, en quelques heures et en petit volume, d’une extrémité d’un empire à l’autre, ne pouvait pas exister. La parole était livre, jamais page […] — (Lamartine, Gutenberg)
Mots qui riment avec "isme"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "journalisme".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : isme et ismes .
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oenilisme
- Orthographe par contrainte typographique d’œnilisme.
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anévrisme
- (Médecine) Tumeur produite sur le trajet d’une artère par la dilatation des membranes.
- L’autopsie à laquelle on a procédé sur-le-champ a démontré que cette mort était due à la rupture d’un anévrisme à son dernier période. — (Honoré de Balzac, Splendeurs et misères des courtisanes, 1838-1847, troisième partie)
- Je me rappelle, à la Charité, un malheureux atteint d’un énorme anévrisme de l’aorte, lequel avait rongé peu à peu la cage thoracique et battait sous la peau. Nous attendions, d’une minute à l’autre, l`issue fatale. — (Léon Daudet, Souvenirs littéraires – Devant la douleur, Grasset, 1915, réédition Le Livre de Poche, page 129)
- Le curé ne s’en effrayait pas pour les enfants, mais bien pour les vieux, qui risquaient d’être emportés par une rupture d’anévrisme ou de n’importe quoi, avec un noir péché sur la conscience. — (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 130)
- (Par extension) Lésion des veines et des artères.
- (Par extension) Dilatation morbide du cœur.
- Diplomate, un anévrisme suspend dans votre cœur la mort à un fil. — (Honoré de Balzac, La Peau de chagrin, 1831)
- Mon père venait de mourir d’un anévrisme dont il souffrait depuis longtemps, et ce fut moi qui reçus la lettre. — (Alexandre Dumas, Les Mille et Un Fantômes, 1849)
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isochronisme
- (Mécanique) Égalité de durée dans les mouvements d’un corps.
- L’isochronisme des vibrations du pendule.
- Le cercle ne possède une telle propriété, qui est l’isochronisme rigoureux , que dans la mesure où l’amplitude est « très petite ». — (Fabien Chareix, La philosophie naturelle de Christiaan Huygens, 2006)
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beylisme
- Attitude des héros de Stendhal, caractérisée par une conscience de soi, une énergie, une recherche du bonheur.
- Nous savons des jeunes hommes qui, dans le beylisme, trouvent encore de quoi « ennoblir leur type ». — (François Mauriac, Petits essais de psychologie religieuse, L’Artisan du Livre, 1933, page 93)
- Culte de Stendhal, de sa vie, de son œuvre, de sa pensée.
- Gourmont pousse peut-être le beylisme un peu loin, si imiter, lui, à son âge, avec sa valeur, et imiter des amusements de Stendhal, mérite cette appréciation. — (Paul Léautaud, Journal littéraire, Folio, 2013, page 275)
- (Rare) Passion pour les études consacrées à Stendhal.
- On ne saurait guère être dit stendhalien si l’on n'est pas un peu beyliste, et si l'on n'a pas lu non seulement Stendhal, mais les classiques du beylisme. — (Albert Thibaudet, Réflexions sur la littérature, La Nouvelle Revue française, 1938, page 256)
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euphémisme
- Atténuation de faits ou d’idées désagréables, tristes ou choquantes en les exprimant de façon plus douce, plus indulgente, plus décente.
- ‘S veschtami po gorodou !… »J’avais appris au cours de mon dîner avec l’hôtelier, le sens de cette phrase fatidique : « Vos affaires pour aller en ville ! » C’est l’horrible euphémisme qu’on adresse aux condamnés qui vont être exécutés. — (Maurice Dekobra, La Madone des sleepings, 1925, réédition Le Livre de Poche, page 159)
- Très à son aise, en bras de chemise, Peloteux flirtait avec une jeune bergère dont le troupeau paissait non loin de là, inconscient des turpitudes de sa maîtresse.Quand je dis que Peloteux flirtait, je prie le lecteur de ne voir dans ce terme qu’un euphémisme dû à mon extrême réserve, car si le prince de Galles flirtait de la sorte avec lady Namitt dans les salons de Windsor, je vois d’ici la tête de l’impératrice des Indes. — (Alphonse Allais, « L'École des tambours », Vive la vie !, in Œuvres anthumes, Robert Laffont, « Bouquins », 1989, page 153)
- Au qualificatif un peu cru de « trav », ils cherchent à substituer un euphémisme qui leur paraisse plus aimable et parlent d’éonisme. À cause du chevalier d’Éon. — (Pauline Pascal, Traveland : la dame et le travesti : témoignage, 1997, page 113)
- Ils avaient d'ailleurs le don de jeter un voile pudique sur les réalités qui les gênaient. La tuberculose, cette maladie de pauvres, n'était qu'une mauvaise pleurésie (mais en est-il de bonnes?); un avortement, une petite intervention chirurgicale; la fugue d'une jeune fille, quelques jours de repos à la campagne, une faillite, de mauvaises affaires; une maladie mentale, une légère dépression due au surmenage. Un moribond allait tout doucement ou, pis encore, tout doucettement… Mais tu m'avais de bonne heure appris à traduire en clair ces hypocrites euphémismes. — (Pierre Gérin, Comme un vol de corbeaux, MFR éditeur, 2000, pages 85-86)
- Son quotidien n'est pas facile, c'est un euphémisme. « J'ai les genoux en compote, je marche avec un déambulateur. En plus, j'ai de l'arthrose. »— (Sébastien Bourcier, « Près de deux Tourangeaux sur dix sont obèses », La Nouvelle République, 7 décembre 2016)
- L'euphémisme sans doute le plus connu est celui de « solution finale » pour désigner une extermination de masse. — (Argument, vol. XXIV, n° 1, automne-hiver 2021-2022, page 163)
- Quant à moi (la petite Eléna), ma mère m’avait envoyée vivre chez les Chèvreloup, à partir de Noël 1994, le temps que les « ennuis » de mon père prennent fin (c’était l’euphémisme pour « mise en examen »). — (Lolita Pille, Eléna et les joueuses, Éditions Stock, Paris, 2019, p. 32)
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barbarisme
- (Linguistique) Mot ou forme incorrecte, ou dont le sens est altéré, dévié. → voir impropriété et solécisme
- Un barbarisme heureux reste dans une langue sans la défigurer ; des solécismes ne s’y établissent jamais sans la détruire. — (Chateaubriand, Mémoires d’Outre-Tombe, 1848)
- Par un barbarisme de la basse latinité, on a dit essere au lieu de esse, pour se conformer à la terminaison ordinaire des infinitifs latins; essere ensuite a été contracté en ser; et le futur est composé de cet infinitif et du présent du verbe auxiliaire: ser-ai, ser-as, ser-a. — (August Wilhelm von Schlegel, Observations sur la langue et la littérature provençales, Paris : Librairie grecque-latine-allemande, 1818, page 92 (dans les notes))
- Il y a (dit Voltaire sur un vers du Cid) un dictionnaire d’orthographe où il est dit qu’« invaincu » est un barbarisme. Non ; c’est un terme hasardé et nécessaire. Il y a deux sortes de barbarisme, celui des mots et celui des phrases. Égaliser les fortunes pour égaler ; éduquer, pour donner de l’éducation, voilà des barbarismes de mots. — (François Génin, « De l’Étymologie », chap. 1 de Récréations philologiques, ou Recueil de notes pour servir à l'histoire des mots de la langue française, 2e éd., Paris : chez Chamerot, 1858, p. 28)
- — Jusque midi, je corrige les devoirs de mes élèves. Ce n’est pas amusant…— Ah ?— De lire quinze copies qui, s’il y avait un barbarisme à faire, le contiennent quinze fois. Au crayon rouge, j’inscris mes notes dans le coin : mal, très mal, inepte… — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, collection Le Livre de Poche, pages 97-98.)
- Quant au terme « érotisme », il n'est pas plus dans le Littré qu’humanisme, ces barbarismes étant nés au même moment engendrés par un même père ; la fascisation. — (Thérèse Plantier, Le discours du mâle : logos spermaticos, Paris : Éditions Anthropos, 1980)
- (Par extension) Faute contre la règle ou le bon goût.
- (Par confusion avec barbarie) Acte qui relève de la barbarie.
- La première sélection des écrits de Maurras présentés en traduction au public britannique est donc condamnable à l'avance, parce que contaminée dès le point de départ par sa présupposée affinité avec le barbarisme nazi. — (Charles Maurras et la vie française sous la Troisième République, actes 1er Colloque Maurras, Aix-en-Provence les 6, 7 et 8 décembre 1968, Université d'Aix-Marseille : Institut d'études politiques, Centre Charles Maurras, 1972, p. 108)
- Dès le printemps 1940, il invite ses disciples à refuser de se « plier au barbarisme hitlérien » et publie au début de l'été 1940 un appel pour exhorter les chrétiens « à résister, du moins spirituellement, à la folie allemande qui horrifie les hommes ». — (Philippe Souleau, « Bordeaux, enjeu stratégique de la Seconde Guerre mondiale », dans Les villes en guerre (1914-1945), sous la direction de Philippe Chassaigne & Jean-Marc Largeaud, Armand Colin, 2004, page 52)
- Je ne supporte plus ce que l'Homme me force à faire. Sa haine, sa violence, son barbarisme, je n'en suis pas responsable. — (Razik Alex Menidjel, Les Premiers pas, Éditions Publibook, 2005, page 144)
- Je ne supporte plus cette violence, dit-elle. Où que j'aille à Londres, je ne vois que barbarisme et cruauté. — (Peter Ackroyd, William et Cie, traduit de l'anglais pat Bernard Turle, Éditions Philippe Rey, 2006, chap. 11)
- Puis-je demander au lecteur, […], de se vider l'esprit des images de ce monde, ravagé par les quelques millénaires post-néolithique de barbarisme ; cet antimonde qui se mirait sans cesse dans ses miroirs déformants... — (Pierre Meyer, Un siècle et demi après la fin du Monde, Éditions Publibook, 2011, page 9)
- […] si cette action était démontrée à l'encontre de Morelli, elle constituerait un crime de droit commun, l'achèvement d'un blessé étant un acte de barbarisme odieux, contraire aux lois de l'honneur et de la guerre, depuis longtemps indiscutées par les nations civilisées, et ce fait étant prévu par les dispositions de l'article 233 du Code pénal français. — (Jurisprudence française, 1807 à 1952. Période 1807-1926, page 730, André Bruzin, Jean Nectoux, 1954 - NOTE : Le Journal du droit international, vol. 57, 1930, page 109, pour la même phrase use du mot "barbarie".)
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épicurisme
- (Philosophie) Philosophie, morale et manière de vivre des Épicuriens ou disciples d'Épicure.
- Trois nouveaux courants, fort opposés, s'imposent : l’épicurisme, le stoïcisme et le scepticisme ; leur point commun est l'attention accordée aux questions éthiques, au point que le savoir lui-même se laisse subordonner à cette visée. — (Lambros Couloubaritsis, Aux origines de la philosophie européenne: De la pensée archaïque au néoplatonisme, De Boeck Supérieur, 2003, page 571)
- Selon l'épicurisme ou du moins selon Lucrèce, l'âme se compose partiellement de particules de feu. — (Jean Bollack et André Laks, Études sur l'épicurisme antique, 1976)
- Haï, Épicure le fut et le sera parce qu'il est un des héros de l'humanité. […]. Et si, à sa suite, l'ensemble de l’épicurisme fut maudit, et calomnié comme libertinage dévergondé, c'est parce qu'il guérit de la peur dont tout pouvoir, religieux ou politique, a besoin ! — (Robert Redeker, Les épicuriens, professeurs de liberté, dans Marianne du 5 au 11 février 2011, p.72-73)
- (Par dogmatisme religieux) Propension à jouir de la vie sans entrave. — Note : Dans ce sens il est donné en mauvaise part.
- Au surplus, qu'on examine sans prévention l'effet social que produirait nécessairement l’épicurisme phalanstérien : l'homme habitué à ne marcher que sur des tapis moelleux, […], peut-il être doué du moindre courage? Le gastrolâtre n'est-il pas naturellement enclin à l'égoïsme? L'homme adonné aux voluptés érotiques n'est-il pas étranger aux élans de la piété? — (Louis Rousseau, Exposition critique des théories phalanstériennes, dans Croisade du XIXe siècle, Paris : chez Debécourt, 1841, p.472)
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civisme
- Dévouement et attachement du citoyen à la Cité, tels qu'il assume ses devoirs avant de réclamer ses droits.
- Probité, civisme, instruction sont des qualités indispensables dans les commissaires qui en seront chargés. — (Diplomatique-pratique ou, Traité de l'arrangement des archives et trésors des chartes, Pierre Camille Le Moine, 1765)
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fonctionnalisme
- (Art) Doctrine architecturale qui met la priorité à la fonction sur l’apparence.
- On nous objectera alors que toute la théorie du fonctionnalisme n’est qu’un mensonge pour épater les naïfs, puisqu’un des chefs de l’école paraît l’avoir employée de cette façon. — (Charalambos Ath Sfaellos, Le fonctionnalisme dans l’architecture contemporaine, 1952)
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lamarckisme
- (Biologie) Théorie selon laquelle l'environnement dans lequel vit une espèce végétale ou animale amène cette espèce à se modifier pour s'adapter.
- Si donc le darwinisme, pas plus que le lamarckisme, ne nous éclairent sur l'origine des callosités, quelle hypothèse explicative nous reste-t-il? La mutationniste, qui rallie aujourd'hui la pluralité des savants. — (Jean Rostand, La vie des crapauds, 1933)
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laconisme
- Manière laconique d’exprimer sa pensée, concision.
- Le laconisme vaut mieux que le bavardage.
- Un faire-part imprimé, collé sur une vitre, annonçait la mort d’un client. Aucun nom sous le sien. Nulle mention d’ami ni de famille. […] Cet avis mortuaire, avec son laconisme, me parut d’une indicible tristesse. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- (Sens figuré) Simplicité, minimalisme.
- Elle est bien frêle et sèche, mais à peine nerveuse et, en dépit du laconisme de ses repas, elle se porte très bien, n’est même jamais souffrante. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- Seurat dont le génie, tôt interrompu, mais congénitalement total, est fait pour occuper tout le parcours qui va du rigoureux laconisme à la poésie infinie. Esprit de géométrie et esprit de finesse s'allient chez lui pour un miracle. — (Jean Cassou, Panorama des arts plastiques contemporains, Paris, Gallimard, 1960)
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laïcisme
- (Religion) Position qui tend à donner aux institutions un caractère non religieux.
- Ce que l’école primaire de la troisième République et le laïcisme intégral ont pu créer de valable se trouve en toute sa force représenté dans l’Yonne mieux qu’en aucune autre région. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- C’était plus qu’il n’en fallait pour inquiéter les partisans des régimes d’autorité […] Pour enrayer les progrès du laïcisme et des mouvements revendicatifs, ceux-ci mirent tout en action, essayant jusqu’à des coups d’État. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Malheureusement, il n’existait aucun attachement philosophique au laïcisme et à ses valeurs de scepticisme, d’expérimentation et de tolérance, si essentielles au pluralisme politique. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992)
- (Péjoratif) (Politique) Défense excessive de la laïcité, notamment par prise de position anti-religieuse.
- Il convient de répéter ici qu'il ne s'agit pas de ce que certains appellent un « laïcisme » ou pire une « laïcardise ». La religion et les institutions religieuses, les postures religieuses, les pensées religieuses, font partie de notre histoire et elles participent au débat démocratique et à la société civile, […]. — (Jean-Michel Quillardet, « La laïcité à la française a-t-elle vécu ? », le 7 avril 2007, sur le site Le Figaro / FigaroVox (www.lefigaro.fr))
- (Religion) (XVIe siècle) Doctrine tendant à réserver aux laïcs une certaine part dans le gouvernement de l’église.
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panthéisme
- (Philosophie) Système philosophicoreligieux qui affirme l’identité substantielle de Dieu et du monde et n’admet d’autre Dieu qu’une substance infinie dont tous les êtres sont des modes.
- Le panthéisme est l'idée fondamentale de la doctrine de Bouddha, mais c'est un panthéisme raffiné. Or, le panthéisme, quand on le raffine, mène loin : s'il n'y a qu'une substance absolue dont toutes les existences particulières sont des manifestations, on sera facilement conduit à nier que ces existences soient autre chose que de purs phénomènes, c'est-à-dire des apparences, […]. — (Jean-Jacques Ampère, « La Chine et les travaux d'Abel Rémusat », Revue des Deux Mondes, 1832, tome 8)
- La réalité à donner aux substances finies pour échapper à l'éléatisme ou au panthéisme a gêné à l'excès tous les philosophes ; […]. — (Jules Simon, Introduction de : « Œuvres de Descartes », édition Charpentier à Paris, 1845)
- Les babys conservent le Coran, mais en l’altérant sensiblement sur plusieurs points; ainsi ils croient à la métempsycose, ils veulent l’émancipation de la femme, ils remplacent le théisme par un véritable panthéisme, […]. — (J. Chantrel, Statistique religieuse dans le monde, dans Le Catholique du 7 août 1869, page 94)
- Et puis, de mes contemplations continuelles des choses de la nature, de mes méditations devant les fossiles venus des montagnes ou des falaises et entassés dans mon musée, naissait déjà, au fin fond de moi-même, un vague panthéisme inconscient. — (Pierre Loti, Le Roman d'un enfant, 1890)
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panslavisme
- Doctrine politique, culturelle et sociale qui valorise l’identité commune que partageraient les différents peuples slaves (qu’ils soient russes, polonais, tchèques, slovaques, slovènes, croates, serbes, monténégrins, macédoniens, bosniaques, bulgares, biélorusses, ukrainiens, kachoubes, sorabes ou ruthènes) et qui préconise leur union, en général sous l’égide de la Russie.
- Il resituait l’idéologie de cette société secrète dans la mouvance plus générale du panslavisme et distinguait, dans la Confrérie, un mouvement prorusse et un mouvement pro-ukrainien. — (Julie Grandhaye, Les décembristes, 2020, page 233)
- Le panslavisme a été défini par un idéologue croate Vinko Pribojević au XVe siècle, repris par un missionnaire croate Juraj Križanić (Yuri Krijanich) au XVIIe siècle et surtout développé par le philosophe russe N. I. Danilevski (1822-1885).
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étatisme
- Doctrine qui préconise la concentration des organismes industriels, commerciaux, etc., entre les mains de l’État et qui exagère les droits de l’État au détriment de ceux de l’individu.
- Son développement fut, donc, une lutte incessante contre les forces de l’étatisme et celle du capitalisme. — (Georges Guezennec, La Yougoslavie autogestionnaire: bilan critique d’une époque prestigieuse, 1991)
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papisme
- (Religion) (Péjoratif) Terme dont les protestants se servent pour désigner le catholicisme.
- La Conspiration des Poudres consomma pour longtemps la ruine du catholicisme en Angleterre. Le papisme devint lié, dans les esprits, à de sombres images de complot contre la sûreté de l’État, […]. — (André Maurois, Histoire d'Angleterre, Fayard, 1937, page 392)
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conceptualisme
- (Philosophie) Doctrine qui considère les idées générales comme le résultat d’une construction de l’esprit.
- On ne peut plus résoudre le problème fondamental de la Scolastique, celui de l’accord de la raison et de la foi ; ou, si on tente de le résoudre en partant du conceptualisme ou du nominalisme, on sombre dans l’hérésie et l’on encourt les condamnations de l'Église […] — (Louis Rougier, Histoire d’une faillite philosophique : la Scolastique, 1925, éd. 1966)
- Le conceptualisme d’Abélard.
- Le conceptualisme de Kant.
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automobilisme
- (Automobile) Terme général qui désigne tout ce qui concerne les véhicules automobiles à vocation utilitaire ou dédiés au tourisme.
- L°automobilisme a pris, dans ces dernières années, une extension considérable : les voitures de promenade, de tourisme, les fiacres, les omnibus pour le transport en commun, les voitures de livraison, les camions, ont successivement demandé à la mécanique une traction plus puissante et plus économique. — (MM. Rochet, Guénot et Mesnager, Rapport sur l’automobilisme. Mémoire présenté au Congrès international de mécanique de 1900, reproduit en pages 69-90 du Bulletin de la Société d’encouragement pour l’industrie nationale, numéro de juillet 1900, page 69.)
- Les jeunes gens que j'ai connus les plus fanatiques d’automobilisme étaient auparavant les moins curieux de voyages. Le plaisir n'est plus ici de voir du pays, ni même d'arriver vite dans tel lieu, où du reste plus rien n'attire ; mais bien précisément d'aller vite. — (André Gide, Journal, août 1910 ; Éditions Gallimard, collection Bibliothèque de la Pléiade, Paris, 1948, page 310.)
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arthritisme
- (Médecine) Affection caractérisée par le ralentissement des fonctions nutritives, entraînant différents troubles, tels que goutte, diabète, etc.
- Le tempérament arthritique, et l’arthritisme rhumatismal, et surtout goutteux, sont de ce nombre et au premier rang. — (A. Dechambre, L. Lereboullet, Gazette hebdomadaire de médecine et de chirurgie, 1867)
- Si je disais non, vous bouderiez d’abord, puis je vous vois élaborer ensuite un autre itinéraire, élire une autre source salutaire à votre arthritisme… — (Colette, La Retraite sentimentale, 1907)
- Redoutant une obésité menaçante, Zola purgeait son arthritisme en faisant régulièrement deux heures de bicyclette par jour aux environs de Médan. — (Charles Lalo, L’Économie des passions, Librairie Philosophique J. Vrin, 1947)
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ouvriérisme
- (Politique) Doctrine politique qui prône l’administration des affaires publiques par des comités d’ouvriers.
- L’appartenance originaire à la classe avait chez eux dégénéré en ouvriérisme, en sentiment de supériorité ontologique sur les intellectuels militants. — (Jorge Semprún, Le Mort qu’il faut, 2001, p. 109)
- Cet ouvriérisme de prophètes était en effet le fruit de la révision du marxisme opérée par Lénine, qui […] avait hérité d’un marxisme revu par le populisme russe, et ébranlé par la crise révisionniste. — (Romain Ducoulombier, Le Premier Communisme français (1917-1925) : Un homme nouveau pour régénérer le socialisme, Les Notes de la Fondation Jean-Jaurès — Histoire et Mémoire, N°42, août 2004, p. 28)
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dualisme
- (Religion) Système qui suppose la coexistence, dans l’univers, dans l’homme ou dans les choses, de deux principes, de deux parties, de deux éléments.
- Le dualisme manichéen expliquait le monde par le concours et l’antagonisme de deux principes divins, le principe du Bien et le principe du Mal.
- (Politique) État politique ou social, dans lequel deux éléments différents coexistent.
- La guerre de 1914 a mis fin au dualisme de l’Autriche-Hongrie.
- (Droit constitutionnel) Régime parlementaire où le gouvernement est responsable politiquement à la fois devant le Parlement et devant le chef de l’État.
- (Par extension) Position qui se situe entre deux éléments opposés.
- Ce dualisme de Freud ne se construit pas sur une opposition entre la matière et le mental, mais entre la réalité objective, dont il ne conteste pas un instant l’existence, et la réalité fictionnelle […] — (Lionel Naccache, Le Nouvel Inconscient : Freud, le Christophe Colomb des neurosciences, Odile Jacob, 2009, page 420)
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moralisme
- Forme intégriste ou formaliste de l’attachement à la morale.
- Dans les jardins d'Europe, et jusque chez les peuples les plus naturels, en Italie et en Espagne, l'indécrottable moralisme petit-bourgeois a représenté le progrès, l'humanité, le courage militaire, en personnages hideux. — (Henry de Montherlant, La Petite Infante de Castille, 1929, page 610)
- Si l’idée de déflétrir notre nature équivaut à transformer nos besoins, à ne pas les satisfaire en l’état, il peut sembler que le danger moral que l’on encourt est celui d’un moralisme idéaliste, d’oublier les besoins de l’autre en l’état. — (Stanley Cavell, Conditions nobles et ignobles, traduction de C. Fournier et S. Laugier, 1993, page 114)
- La morale aboutit à la nature cultivée; le moralisme équivaut à une amputation. — (Irène de Buisseret, Deux langues, six idiomes, Ottawa, Carlton Green, 1975, page 379)
- (Philosophie, Religion) Doctrine ou attitude qui érige la morale en absolu et affirme la prééminence des valeurs morales sur les autres valeurs.
- Nul en effet, si ce n’est Bourdaloue peut-être, ne représente plus parfaitement que l’auteur des Essais de morale [Pierre Nicole] ce moralisme chrétien (…) qui va dominer pendant la seconde moitié du XVIIe siècle. — (Henri Bremond, Histoire littéraire du sentiment religieux en France depuis la fin des guerres de religion jusqu’à nos jours, tome 4, 1920, page 419)
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fondamentalisme
- (Religion) Doctrine suivie par certains théologiens protestants prônant le retour aux fondements de la foi religieuse en s'inspirant du sens littéral des Écritures.
- Le fondamentalisme est né aux États-Unis, dans le contexte du protestantisme. En 1919, des pasteurs presbytériens, baptistes et méthodistes fondent la World's Christian Fundamentals Association, pour défendre les points de la foi qui leur paraissent fondamentaux. Ils soutiennent en particulier une interprétation littérale de la Bible. Prenant à la lettre le récit de la création du monde en six jours dans la Genèse, ils rejettent les théories de Darwin sur les origines de l'homme et sur l'évolution. — (Xavier Ternisien, Intégrisme, fondamentalisme et fanatisme: la guerre des mots, sur le site Le Monde (www.lemonde.fr/international/), 8 octobre 2001)
- (Par extension) Interprétation littérale de tous textes, par exemple juridiques ou religieux.
- Le fondamentalisme juridique.
- … le fondamentalisme est opposé à la séparation des ordres religieux et politiques et il entend subordonner le politique au religieux. C'est un principe ancien qui est particulièrement virulent dans l'islam aujourd'hui, mais qui a prévalu aussi dans d'autres religions dans le passé . — (Yves-Charles Zarka (philosophe),- Ses vrais adversaires et ses faux amis- Journal La Croix, page 12, 17 avril 2015)
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paramagnétisme
- (Magnétisme) Propriété qu’a le magnétisme de donner aux corps une direction parallèle à la ligne des pôles, quand ces corps sont placés entre les deux pôles d’un électro-aimant énergique, courbé en fer à cheval.
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gasconnisme
- Variante de gasconisme.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.