Dictionnaire des rimes
Les rimes en : jeannette
Que signifie "jeannette" ?
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- Croix d’or suspendue au cou.
- Elle était vêtue d’une délicieuse robe bleue en velours de coton, toujours le fichu clair, des grappes de raisins en grenat et or aux oreilles, les cheveux en ringlet, la jeannette astucieuse, de petits souliers en satin noir, des bas de soie gris, et des gants de Suède ; puis des airs de reine et des coquetteries de jeune fille à prendre tous les Rogron de la rivière. — (Honoré de Balzac, Pierrette, 1840)
- Madame Magloire avait un bonnet blanc à tuyaux, au cou une jeannette d’or, le seul bijou de femme qu’il y eût dans la maison. — (Victor Hugo, Les Misérables, 1862)
- Elle portait des boutons de turquoise aux oreilles, une jeannette au cou, un ruban de velours bleu dans les cheveux. — (Émile Zola, Le Ventre de Paris, Georges Charpentier, Paris, 1873)
- Comme la vieille fille s'écartait, outrée, tripotant sa jeannette, elle découvrit la bonne, Anna, en coiffe d'Auray, qui marchait sur son ombre. — (Hervé Bazin, Cri de la chouette, Grasset, 1972, réédition Le Livre de Poche, page 36)
- Sorte de planche à repasser les manches.
- La jeannette est une petite planche qui permet un repassage minutieux des emmanchures, des manches et des poignets. — (Louise Robitaille, Qui aime repasser?, Cahier Week-end du Journal de Montréal, 15 octobre 2022)
- (Botanique) (Familier) Nom vernaculaire ambigu désignant tantôt le narcisse des poètes (Narcissus poeticus), tantôt le narcisse jaune (Narcissus pseudonarcissus); ce dernier est d'ailleurs appelé plus spécifiquement "jeannette jaune".
- Elle indiqua, du menton, la fenêtre, le ciel pur, la vallée visible entre les feuilles étroites et les bourgeons aigus … - Je voudrais allez par là … Rapporter des jeannettes jaunes. — (Colette, Duo, 1934)
- (Scoutisme) Jeune scoute féminine âgée de 8 à 12 ans.
- A neuf ans elle avait voulu entrer dans ce mouvement scout, elle avait entendu dire que les jeannettes faisaient leur promesse et ce mot l'avait littéralement transportée. — (Véronique Olmi, Les évasions particulières, Le Livre de Poche, 2022)
- (Belgique) (LGBT) (Injurieux) Insulte homophobe, tapette.
Mots qui riment avec "ette"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "jeannette".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : aite , aites , ept , ète , ètes , ette , ettes , aîte , ête et êtes .
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amourette
- Amour de pur amusement, sans véritable passion.
- S'agit-il d'un complot ou d'un crime, eh! mon Dieu ! les chefs vont être à vos ordres; mais comprenez donc, monsieur le baron, qu'ils ont d'autres chats à fouetter que de s'occuper des cinquante mille amourettes de Paris. — (Honoré de Balzac, « Splendeurs et misères des Courtisanes », dans les Œuvres illustrés de Balzac, Paris : chez Marecq & Cie & chez Gustave Havard, 1852, volume 2, page 21)
- Ainsi donc, vous prenez, ma chère madame Mignon, les fantaisies de Modeste, les effets de ses lectures pour des amourettes. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Et ce qui s’était passé dans ce kiosque ne montrait-il pas plutôt que c’était une amourette, vive pour le moment, mais sans conséquence pour l’avenir ? — (Hector Malot, Un mariage sous le Second Empire, 1873)
- Quant à l’isolement des sexes dont le but est de prévenir les précoces amourettes, souvent charmantes, en tout cas normales, il ne réussit qu’à faire des collèges, couvents, séminaires et pensionnats, des pépinières de pédérastes et de lesbiennes. — (Jean Marestan, L'Éducation Sexuelle, Éditions de la « Guerre Sociale », 1910)
- J’avais vécu enfermée jusqu’alors, cloîtrée avec les Dames de Reims et quand je rentrais chez nous pour les vacances je n’avais pas eu la plus petite amourette. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 51)
- Des histoires, des aventures, des flirts, des romances et des liaisons. Des amourettes sans importance et sans lendemain qui, avec du recul, ne semblaient exister qu’au pluriel. — (Ida Junker, Les années fastes, chez l'auteur à Asnières, 2007, page 9)
- (Plus rare) Personne qui est objet d’un tel amour.
- Pour celui de l’automne, le bal du Commencement en octobre, je n’avais pas osé demander à mon amourette de l’époque, Sue Ann, de m’accompagner. — (Philippe Labro, L’Étudiant étranger, 1986, Éditions Gallimard, 2013, chapitre 18)
- Ce qui m’étonne encore davantage, c’est quand je regarde des photos de vous […], combien vous êtes tout au long de ces années d’exil, la Marilem de mes tendres mais fougueux désirs, et combien vous ressemblez à mon amourette de l’école primaire, qui portait souvent une jupe plissée à carreaux bleus et verts qui faisait mes délices, […]. — (Philippe Jaroussault, Fille des pures consciences, 2011, Mon Petit Éditeur, page 350)
- (Botanique) (Agriculture) Un des noms vernaculaires de la brize (Briza media) [2].
- L’herbe à Guernesey, c’est l’herbe de partout, […]. Vous y trouvez des fétuques et des paturins, comme dans la première herbe venue, plus […] l’amourette qui tremble, le souci pluvial, la fléole, le vulpin […]. — (Victor Hugo, Les Travailleurs de la mer, part. 1 : L'archipel de la Manche, éd. 1883, chapitre 4)
- (Botanique) (Agriculture) Un des noms vernaculaires d’une espèce d'arbrisseau sud-américain de la famille des moracées, à bois très dense et recherché en ébénisterie pour la fabrication d'objets haut de gamme tels les archets, les stylos de luxe, les manches de couteau, etc. (Brosimum guianense).
- (Botanique) Un des noms vernaculaires du muguet (Convallaria majalis).
- Dès 1904, les midinettes se promenaient avec un brin de muguet, appelé aussi amourette, piqué dans leur corsage. — (Michel Cointat, Histoires de fleurs : Les plus jolies fleurs du jardin, L'Harmattan, 2002, page 101)
- (Ille-et-Vilaine, Calvados) (Botanique) Un des noms vernaculaires de la matricaire (Matricaria recutita) [1].
- (Bassin parisien, Champagne, Picardie, Anjou) (Botanique) (Agriculture) Un des noms vernaculaires de la morelle noire (Solanum nigrum) [1].
- (Botanique) Un des noms vernaculaires du lychnis des prés ; fleur de coucou (Silene flos-cuculi) [2].
- Notre prédilection, ce printemps-là, se maintint pour certaines prairies pleines d’amourettes roses ; et au retour je rapportais toujours des gerbes de ces fleurs. — (Pierre Loti, Le Roman d'un enfant, 1890)
- (Botanique) Un des noms vernaculaires de la saxifrage mousse ; gazon turc (Saxifraga hypnoides) [2].
- (Boucherie, Cuisine) (Surtout au pluriel) Moelle qui se trouve dans la colonne vertébrale du veau ou du mouton, quand elle est cuite et qu’elle peut être détachée des os.
- C’est le tango des bouchers de la VilletteC’est le tango des tueurs des abattoirsVenez cueillir la fraise et l’amouretteEt boire du sang avant qu’il soit tout noir. — (Boris Vian, Les Joyeux Bouchers, 1954)
- (Boucherie, Cuisine) (Surtout au pluriel) À l’origine testicules de coq, puis d’autres animaux de boucherie. Pour les béliers, on parle plus d’animelles.
- Amourettes d’agneau. Pfff ! Elles ont un nom beaucoup trop joli pour ce qu’elles sont en réalité. J’utiliserai donc le mot « couilles » dorénavant, puisque ce mot exprime beaucoup mieux mon impression sur cette partie de la bête. — (Couilles (ou amourettes) d’agneau, site www.obsessiongourmande.com, 25 juin 2009)
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houlette
- Bâton que porte un berger et au bout duquel est une plaque de fer faite en forme de gouttière, pour jeter des mottes de terre aux moutons qui s’écartent et les faire revenir.
- En parlant ainsi, il fit tourner sa lourde hallebarde pardessus sa tête, avec autant de facilité que l’eût fait un berger avec sa houlette. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Il lui semblait voir et entendre la Pucelle dans toute la rudesse du langage rustique qu’elle devait avoir avant de quitter la houlette pour le glaive. — (George Sand, Jeanne, 1844)
- La Guerliche, qui ramassa prestement chapeau, panetière, houlette et manteau, s’en affubla, rassembla les moutons et revint au village. — (Charles Deulin, Les Muscades de la Guerliche)
- Mademoiselle, rondelette et nantie d'une houlette à rubans, ne sort jamais qu’avec son père par les sentiers où les précèdent l'âne, la chèvre et les chiens, tandis que la mère ivre morte dort dans la cuisine où se tiennent les maîtres. — (Marcel Jouhandeau, Chaminadour, Gallimard, 1941 et 1953, collection Le Livre de Poche, page 338)
- (Sens figuré) Symbole de l’état de berger, de pasteur.
- Vous vous promenez dans le monde avec votre pauvre humble sourire, qui demande grâce, une torche au poing, que vous semblez prendre pour une houlette. — (Georges Bernanos, Journal d’un curé de campagne, 1936, réédition Le livre de poche, 1968, page 161)
- Si elle a bien compris monsieur le Curé, il faut agir auprès des âmes comme un chien de berger, regrouper les brebis égarées sous la houlette du Bon Pasteur, et sans tarder. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- (Jardinage) Ustensile dont on se sert pour lever de terre les oignons de fleurs.
- (Par analogie) (Art) Instrument en forme de pelle ou de spatule.
- (Vieilli) (Liturgie) Crosse d'un évêque[3].
- (Prestidigitation) Tour de prestidigitation où une carte semble se lever seule d’un paquet de cartes égalisées.
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analphabète
- Qui ne sait ni lire ni écrire.
- Et la culture d'un peuple analphabète, ce sont ses chansons, ses légendes et ses contes. — (Michel Laurin, La littérature québécoise en 30 secondes, Hurtubise, 2017, page 32)
- Alors qu’il est analphabète et ne possède pas d’ordinateur, que le représentant du fournisseur, la société X, lui a indiqué qu’il s’engageait pour la création d’un site Internet — (Cour d'appel de Lyon, 13 octobre 2016, n° 14/08884, Doctrine.fr, 2016)
- (Sens figuré) Ignare, qui ne sait rien.
- Analphabète pluridisciplinaire, il s’évertue tout de même à se donner une contenance à la hauteur de sa fortune. — (Yasmina Khadra, Morituri, éditions Baleine, 1997, page 51)
- Un idiot, un gros moche, un tas analphabète sur lequel crachent même les boudins. — (Régis Jauffret, Lacrimosa, Gallimard, 2008)
- malfaite
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épaulette
- Bande de toile, d’étoffe, de ruban, cousue à la partie du vêtement qui couvre le dessus de l’épaule.
- Les épaulettes d’une chemise, d’une robe.
- (Histoire, Militaire) Bande de galon rembourrée que les soldats portaient sur chaque épaule, qu’on porte encore sur certains uniformes d’apparat, et qui est ordinairement garnie à son extrémité d’une touffe de franges pendantes.
- Les colonels portent aussi deux épaulettes à graine d’épinard, mais tout en or ou tout en argent ; ils ont encore deux galons au haut du schakos. — (Paul Dupuy, Abrégé élémentaire des différences les plus remarquables entre la France et l’Espagne, 1829, page 158)
- Cette partie, appelée passementerie d’or et d’argent, comprenait les épaulettes, les dragonnes, les aiguillettes, enfin cette immense quantité de choses brillantes qui scintillaient sur les riches uniformes de l’armée française et sur les habits civils. — (Honoré de Balzac, La Cousine Bette, 1846)
- — « À la santé du roi ! dit-il en buvant ; il m’a fait officier de la Légion d’honneur, il est juste que je le suive jusqu’à la frontière. Par exemple, comme je n’ai que mon épaulette pour vivre, je reprendrai mon bataillon après, c’est mon devoir. » — (Alfred de Vigny, Servitude et grandeur militaires, 1835)
- Qu’importe à un homme de votre sorte de faire la guerre comme sous-lieutenant ou comme capitaine ? Laissez la petite vanité de l’épaulette aux demi-sots. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- Ces deux amis, pour qui la différence des épaulettes n’existait plus, atteignirent Francfort au moment où Napoléon débarquait à Cannes. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- (Aujourd'hui) (Militaire) Bande de tissu sur un support rigide, portant l’indication d’un grade, que l’on glisse sur une patte d’épaule.
- (Entomologie) Pièce située à la base des ailes antérieures de hyménoptères.
- (Marine) Entaille dans l'arête d'une pièce de bois pour y faire rentrer un autre bois.
- (Typographie) Morceau de métal destiné à soutenir la partie supérieure de la colonne.
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asyndète
- (Rhétorique) Suppression des particules de coordination ou des conjonctions, et par extension de toute liaison attendue ou logique, dans l’ordre grammatical ou sémantique.
- Un exemple d’asyndète célèbre est : « Je suis venu, j’ai vu, j’ai vaincu. »
- Les raisons qui ont amené les auteurs à employer l’asyndète doivent être étudiées séparément pour l’oeuvre de chaque auteur. — (Bibliothèque de la Faculté de philosophie et lettres de l’Université de Liège, numéro 258, 1991)
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émouchette
- (Équitation) Sorte de caparaçon garni tout autour de petites cordes pendantes qui sert à protéger un cheval des atteintes des mouches.
- Mettre une émouchette sur un cheval.
- Sur l’invitation de l’assesseur, Thomassin remit « deux bouts de tresse et une émouchette de cheval, les bouts de tresse ayant la longueur d'une demi-aune chacun ». — (La Nouvelle revue, 1920)
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patinette
- Jouet d’enfant muni d’un guidon et composé d’une planche portée par deux ou trois roues sur laquelle on pose un pied, l’autre étant utilisé pour la propulsion.
- Cette cour, aux larges pavés qui avaient, jadis, retenti sous les sabots des chevaux de race et où, maintenant, cahotait une patinette montée par un moutard glapissant, nous la traversâmes sans mot dire. — (Léo Malet, L’Ours et la Culotte, 1955, chapitre VIII)
- Tout près, quelques enfants pas encore couchés faisaient des tours de patinette. — (Philippe Delerm, La vie en relief, Seuil, 2021, page 157)
- Engin de déplacement et de sport de conception identique au précédent mais prévu pour adultes. Spécifiquement conçue pour la vitesse, la patinette se caractérise par une roue avant de grande taille (650 à 700 mm). Certains modèles permettent d’atteler un chien de traîneau.
- En août 2003, Alpo Kuusisto a parcouru Paris-Brest-Paris en quatre-vingt-cinq heures en patinette.
- Skis très courts.
- (Sport) Sport pratiqué à l’aide de ces skis.
- (Lorraine) (Populaire) Carré de tissu à mettre sous ses pieds pour ne pas salir, ou, plus particulièrement, pour ne pas rayer le parquet.
- Te penseras à mettre tes patinettes, je ne veux pas que te me rayes le parquet !
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baguette
- Petit bâton mince, plus ou moins long et flexible.
- On coupa des baguettes et l’on chercha des perches légères, mais aucune ne se trouva être assez grande pour atteindre la grenouille, qui bâillait toujours, la gueule ouverte, sur sa feuille de nénuphar. — (Louis Pergaud, Un sauvetage, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- (Pyrotechnique) Tige de bois que l’on attache au corps d’une fusée volante.
- Enfin, une baguette en bois sec et léger , ayant la forme d’une pyramide à quatre pans, est fixée à la fusée, dont elle sert à diriger le vol. — (J. Upmann, Ernst von Meyer, Traité sur la poudre : les corps explosives et la pyrotechnic, Dunod, 1878, page 801)
- (Musique) Bâton terminé par un bout arrondi servant à la percussion. → voir baguette de tambour
- […] le second avec une espèce de crochet qui fait rendre à la peau tendue un son légèrement différent de celui que produit la percussion de la baguette ordinaire. — (Eugène Burnouf, L’Inde Française, Bertrand, 1835)
- (Musique) Instrument servant au chef d’orchestre pour diriger les musiciens.
- Plusieurs coups de baguette assénés sèchement par le chef d'orchestre sur son pupitre interrompirent le colloque. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- (Lutherie) Élément composite d’un archet.
- L’archet, tel qu’on le fabrique de nos jours, se compose d’une baguette en bois dur et assez souple à la fois ; c’est le bois de Fernambouc qui est généralement préféré. — (Dictionnaire de l’académie des beaux-arts, Volume 2, Firmin Didot frères, 1868, page 96)
- (Histoire, Militaire) Tige qui servait à bourrer une arme à feu.
- Il est vrai que c’est une arme réellement très commode ; à part le surcroît de dépense des douilles, le fusil Lefaucheux a de grands avantages sur l’arme à baguette ; avec lui on est toujours sur de bien charger son arme […] — (Traité de la fabrication des canons de fusils, 1864, page 3)
- (Par extension) Châtiment exercé en frappant avec un bâton.
- Qui épargne la baguette hait son fils, celui qui l’aime le corrige soigneusement. — (Sydney H. Aufrere, Michel Mazoyer, Clémence et Châtiment, Éditions L’Harmattan, 2009, page 45)
- (Contes de fée) Instrument servant à réaliser des tours de magie ou des enchantements. → voir baguette magique
- Au secours ! Un voleur très très bête a kidnappé Fifolette pour lui voler sa baguette ! — (Mimi Zagarriga, Alice A. Morentorn, La fée Fifolette et le voleur de baguette, Bayard Jeunesse, 2020)
- (Cuisine) Ustensile permettant de prendre la nourriture pour manger, couramment utilisé en Extrême-Orient. Note : souvent utilisé au pluriel.
- Comme chacun le sait, il faut deux baguettes pour manger du riz. — (Jacques Philipp, UNIX : les mécanismes internes : notions de base, Presses de l’École nationale des ponts et chaussées, 1991, page 17)
- (Travail du cuir) Verge servant à étendre les peaux pour le séchage.
- […] à l’étuve les peaux y sont suspendues par des baguettes de cornouiller, comme cela se pratique dans le corroyage. — (Charles Laboulaye, Dictionnaire des arts et manufactures, de l’agriculture, des mines etc.: A - F, Volume 1, Comon, 1853)
- (Divination) Bâton grâce auquel on résout un problème. → voir baguette divinatoire
- La Baguette y conduit le Devin ; & fait connoitre que les meurtriers y sont entrez (sic). — (Pierre Le Brun, Histoire Critique Des Pratiques Superstitieuses, Bernard, 1733, page 149)
- (Radiesthésie) (Hydrologie) Bâton fourchu en bois flexible que le sourcier tient dans ses mains pour découvrir une veine d’eau. → voir baguette de coudrier et baguette de sourcier
- Dans la Nouvelle—Angleterre, où les sources sont très abondantes et toujours pures, l’usage de la baguette est moins fréquent. — (Louis Christin Emmanuel Apollinaire, Nouveau manuel complet des sorcier ou La magie blanche, Libraire Encyclopédique de Roret, 1853, page 47)
- (Mythologie) En rhabdomancie, verge en bois de tamaris servant à deviner les événements.
- Les insulaires de Mélélin se servaient d’une baguette de tamaris, et croyaient qu’Apollon avait donné à cette plante la vertu de deviner. — (Jacques-Paul Migne, Dictionnaire universel de mythologie, 1855, page 1187)
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fourgonnette
- Véhicule utilitaire de petite taille, fermé, tôlé ou muni de petite fenêtres, Avec généralement deux portes à l'avant.
- Le Cadillac Escalade est à 2022 ce que ces fourgonnettes ultra-luxueuses ont été aux années 1990. — (Benoît Charette, Carl Nadeau, Éric LeFrançois, L’Annuel de l'automobile 2022, 2021, page 160)
- Entre deux séries de traite, le fermier court remplir les bidons bleus et les charge dans la fourgonnette. — (Bernadette Dubourg , Du lait frais pour les glaces et les amateurs, sudouest.fr, 17 août 2013)
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répète
- (Apocope) Répétition.
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boette
- (Pêche) Variante de boëtte.
- Le pêcheur ayant filé sa ligne devait lui imprimer à deux mains un mouvement continuel de montée et de descente afin d'attirer l'attention du poisson sur la boette fixée au hain. — (Robert de Loture, Histoire de la grande pêche de Terre-Neuve, Paris : Éditions Gallimard, 1949, rééd. en fac-similé Saint-Malo : Ancre de Marine Éditions, 1994, p. 36)
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indiscrète
- Personne qui manque de retenue, de réserve.
- C’est une indiscrète à qui l’on ne peut se fier.
- Elle s’attarda à l’entrée du prétoire, telle une indiscrète qui écoutait aux portes, risqua un toctoc discret mais personne ne vint. — (Denise Mina, La Nuit où Diana est morte, 2013)
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maigrelette
- (Familier) Personne particulièrement maigre.
- Elle reprend trente kilos, son mari la quitte, définitivement, non sans l’avoir copieusement trompée avec une maigrelette qui travaille à l’étage audessous. — (Éric Nataf, Régime mortel, 2008)
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jaunette
- Féminin singulier de jaunet.
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montagnette
- (Familier) Petite montagne.
- (Alpes) (Construction) Espèce d’habitation temporaire de montagne, mieux aménagée qu’un chalet et comportant des aménagements pour le bétail.
- La montagne et le village peuvent se dédoubler. À la partie inférieure de la zone pastorale, parfois même au-dessous de cette zone, existe alors la montagnette. Toujours occupée par les animaux au printemps et à l’automne, la montagnette est essentiellement un habitat pastoral, mais parfois elle possède des cultures, de sorte qu’elle doit être définie tantôt comme une montagnette pastorale, tantôt comme une montagnette pastorale agricole. Sous l’une comme sous l’autre forme, la montagnette n’est pas particulière aux Alpes françaises ; elle n’est autre, en effet, que le mayen du Valais, le Vorsass ou Voralm de la Suisse allemande, le Maiensass allemand, la casolare italienne du Tyrol, le fourest du Val Pellicce, la casina du Valcamonica, le stavolo des Alpes carniques. — (Philippe Arbos, La Vie pastorale dans les Alpes françaises : étude de géographie humaine, A. Colin, 1922)
- Le bas de l’étage pastoral, parfois même la bande située au-dessous, tôt débarrassés de neige, reçoivent le bétail au printemps et à l’automne : la montagnette des Alpes françaises, le mayen du Valais, le Vorsass ou Voralm de la Suisse allemande, le Maïensass allemand, la casolare italienne du Tyrol, la casina du Val camonica, le stavolo des Alpes carniques, autant de noms pour désigner cette station, — nous négligeons les nuances d’exploitation entre la montagnette pastorale et la montagnette agricole. — (Maximilien Sorre, Les Fondements biologiques de la géographie humaine, A. Colin, 1950)
- Une difficulté se présente quand on recherche où se trouvent les montagnettes dans les diverses régions des Alpes françaises du Nord. Les bâtiments dont le rôle est celui que nous venons de rappeler ne portent pas toujours le nom de montagnette et il faut éviter de les confondre avec des remues ou des petites montagnes. Dans le Chablais, à Montriond et à Morzine, on utilise les pâturages du milieu, véritables montagnettes, puisque l’on y conduit le bétail au printemps et que le troupeau y revient pendant une quinzaine de jours en automne après l’inalpage. Dans la vallée d’Abondance (Chablais), et à Samoëns (Giffre) on emploie l’expression basse-montagne. Or certaines d’entre elles sont de véritables montagnettes, fréquentées du 20 mai au 21 juillet et, après l’inalpage, en septembre. Dans la vallée du Doron de Bozel, Saint-Bon, Pralognan, Saint-Jean, Saint-Martin possèdent des montagnettes mais, aux Allues, on a des mandes, à Planay et à Champagny-le-Bas, des hameaux ou métairies. En Maurienne, le paysan ne fait pas toujours de différences entre montagnette et petite montagne. Dans la commune de Valmeinier, les uns appellent montagnettes ce que d’autres désignent sous le nom de remue.II. — Les types de bâtiments : Les caractères générauxLa montagnette, intermédiaire entre le village et la montagne, tient également le milieu entre la maison permanente et le chalet. C’est une véritable habitation, plus petite, et d’un aménagement plus simple que celle du village, mais possédant l’essentiel pour permettre à un ménage de vivre pendant plusieurs semaines et, dans le cas des montagnettes agricoles et pastorales, plusieurs mois. Le plus souvent, une seule pièce à la fois cuisine, salle à manger et chambre à coucher. Pour le bétail, une ou deux écuries, parfois une porcherie, si possible isolée tout en s’accolant au bâtiment. Pour les récoltes, une grange. Pour le beurre et le fromage, comme il s’agit toujours de la tomme familiale, la cuisine suffit pour la fabrication. Un caveau à lait, parfois une cave à fromage complètent l’installation. Comparée au chalet de montagne, la montagnette est certainement plus vaste. La grange, destinée à contenir le fourrage réservé au bétail et celui que l’on descendra au village en automne et en hiver, ne ressemble pas à l’étroit grenier des chalets de montagne. La montagnette est aussi mieux construite. Grâce à des chemins relativement aisés, on peut apporter à pied d’œuvre des matériaux que l’on ne trouve pas toujours sur place, et la bâtisse dépendra moins que le chalet, plus difficilement accessible, des conditions du milieu. Enfin, la montagnette doit abriter humains et troupeau au printemps et en automne, à ces saisons intermédiaires où le climat capricieux peut connaître de brusques coups de froid, des chutes de neige tardives ou précoces. Alors que le chalet, demeure estivale, n’aura guère besoin de se protéger contre le mauvais temps, le bâtiment-étape devra se montrer plus prudent. — (Mélanges géographiques offerts au doyen Ernest Bénévent, professeur de géographie à la Faculté des lettres d’Aix, 1920–1953, Éditions Ophrys, 1954)
- Ainsi va le troupeau, de remue en remue. Après un séjour d’un mois à la montagnette juste le temps de faire quelques tommes pour les besoins du ménage, on donne le signal de l’emmontagnée, vers le 10 juin. Bêtes et hommes entament la longue marche vers les hauts alpages, proches des neiges éternelles qui narguent les blancs nuages. À la Saint-Michel (29 septembre), on prend doucement le chemin du retour, en s’accordant une étape généreuse à la montagnette, où le troupeau consomme la réserve de foin engrangée sur place au long de l’été.[…]Remue : déplacement des troupeaux, des hommes et du matériel d’un chalet à l’autre à l’alpage, ou entre le village et la montagnette.Montagnette : petite montagne [sic : Sens erroné !].Emmontagnée : la montée à l’alpage des troupeaux, des hommes et du matériel. — (Roger Loyet, Les Sentiers du petit bonheur, La Fontaine de Siloé, Montmélian, 2001, illustrations de Véronique Foltran et Jean-Luc Sollero, ISBN 2-842206-180-2 ISBN invalide)
- (Sens figuré) Petit tas.
- Je suis alors obligé par ma seule force psychique de dématérialiser cette montagnette de bois rouge, de la vaincre par les associations qui lui sont corrélées, tels le souvenir de parties effrénées ou la poésie que le jeu contient en lui-même avec ses caractères, ses bambous et ses dragons qui m’avaient tant plus que j’avais écrit à 20 ans 1 nouvelle intitulée 1 partie de mah-jong que je dois posséder dans mes archives, et qui racontait, autant qu’il m’en souvienne, le destin croisé de divers joueurs dans l’ambiance à la Duras et à la Paul Morand. — (Thomas Clerc, Intérieur, Gallimard, Paris, 2013)
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bouffette
- Petite houppe qu’on attache à divers objets pour servir d’ornement.
- Il faut des bouffettes à ce harnais.
- On se sent transporté dans un monde inouï, impossible et cependant réel. ― Les troncs d’arbre ont l’air de fantômes, les hommes d’hyènes, de hiboux, de chats, d’ânes ou d’hippopotames ; les ongles sont peut-être des serres, les souliers à bouffettes chaussent des pieds de bouc ; ce jeune cavalier est un vieux mort, et ses chausses enrubannées enveloppent un fémur décharné et deux maigres tibias. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
- Le théâtre de Marseille avait prêté les costumes ; l’or, la soie, le velours, les étendards brodés, les écus d’armes, les cimiers, les caparaçons, les rubans, les nœuds, les bouffettes, les fers de lance, les cuirasses faisaient flamber et papilloter l’Esplanade comme un miroir aux alouettes. — (Alphonse Daudet, La défense de Tarascon, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, collection Le Livre de Poche, 1974, page 61)
- Le premier mouvement des chiens avait été de suivre leur maître, mais je leur ordonnai de rester près de moi, et, habitués à obéir, ils revinrent sur leurs pas. Je m’aperçus alors qu’ils étaient muselés, mais au lieu d’avoir le nez pris dans une carcasse en fer ou dans un filet, ils portaient tout simplement une faveur en soie nouée avec des bouffettes autour de leur museau ; pour Capi, qui était à poil blanc, la faveur était rouge ; pour Zerbino, qui était noir, blanche ; pour Dolce, qui était grise, bleue. C’étaient des muselières de théâtre. — (Hector Malot, Sans famille, Dentu E., 1887, pages 1-347)
- (En particulier) Nœuds de ruban un peu renflés qui font partie de certains ajustements d’homme ou de femme.
- Leurs robes […] offraient à l’œil plusieurs rangs de garnitures, où brillaient l’or, l’argent, les perles, au milieu de bouffettes de gazes et de guirlandes de fleurs artificielles. — (Julie de Quérangal, Philippe de Morvelle, Revue des Deux Mondes, T. 2 ,4, 1833)
- (Histoire, Marine) Troisième voile du grand mât de galère. [2]
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longuette
- Féminin singulier de longuet.
- Ses blagues sont un peu longuettes. — (Jehan Rictus, Journal quotidien, cahier 105, 11 juillet 1920, p. 32)
- Il a la taquinerie longuette. — (Sidonie-Gabrielle Colette, Le Képi, Fayard, 1943 ; éd. Le Livre de Poche, 1968, p. 29)
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casquette
- Couvre-chef traditionnellement d’homme, fait d’étoffe ou de peau, qui a ordinairement une visière sur le devant.
- Pensant à son accoutrement, il se défit de son faux-col et de sa casquette blanche d’aéronaute, qui pouvaient le trahir […] — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 356 de l’édition de 1921)
- […] ils avaient des casquettes à visière de cuir et à galon d’or, comme les collégiens ou les « séminards » […] — (Louis Pergaud, Deux Veinards, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Quand on se rappelle avoir vu passer aux mêmes endroits ces officiers gris, tout en hausse-cols et en casquette […], cela vous fait tout de même quelque chose. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Mais un grand escogriffe en smoking et coiffé d’une casquette à carreaux sortait de la limousine et accourait vers les trois femmes qui l’accueillirent fraîchement. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- Le gosse séché et réconforté remonta sur le pont avec une superbe casquette de yachtman juchée sur le capuchon de son anorak. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Il préférait la musique classique et les chemisettes à carreaux mais, pour attirer les concupiscences, il devait avoir la tenue wesh-wesh, l'allure racaille, la casquette Nike, visière retournée en prime. — (Antoine Gouguel, Chifoumi !, Éditions du Frigo, 2011, page 77)
- Apanage du bourgeois et du voyou, le feutre est un accessoire qui se perd. Symbole de civilité, de tact. Secours des timides mal entraînés à la galanterie. Hautement préférable à la casquette de base-ball, grossier couvre-chef avec sa visière aussi allongée qu'une langue d'iguane et aussi raide qu'une queue de poêle à frire, flanquée de deux porte-jarretelles croisés sur la nuque. — (Philippe Delaroche, Caïn et Abel avaient un frère, Éditions de l'Olivier / Le Seuil, 2000, pp. 338-339)
- (Sens figuré) Ce que l’on représente dans un débat, une discussion, une négociation.
- Le maire [et enseignant] bénéficie d'une double casquette : il est à la fois agent de l'Etat et agent de la commune en tant que collectivité territoriale. — (Stessy Speissmann redevient enseignant, Vosges Matin, 15 mai 2016)
- (Familier) (Automobile) Accident de véhicule tout-terrain au cours duquel ce dernier bascule (par l’avant ou non) puis se retourne.
- Le 4x4 a fait une casquette dans les dunes, mais grâce aux arceaux, il y a eu plus de peur que de mal.
- (Commerce) Dernière étagère au sommet de la gondole permettant de placer de la décoration ou de déposer les produits qui ne rentrent pas dans le rayon.
- (Familier) Mal de crâne ; gueule de bois.
- Cette dernière se prend au jeu et entame une partie de « chat-bite »… Par chance, la femme de mon voisin ne s’en aperçoit pas, et pour cause, elle tient une de ces casquettes ! — (Jyhel, La Bulle du Temps, Éditions Publibook, 2011, page 85)
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émette
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de émettre.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de émettre.
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guignette
- (Ornithologie) Chevalier gambette.
- La guignette est estivale et commune sur les berges sablonneuses des rivières du département. — (Revue francaise d’ornithologie: 1909-1901, volume 1, 1910)
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balayette
- Petit balai, souvent sans manche.
- Pour fourguer une balayette à chiotte, il faisait une tragédie shakespearienne. Il vendait en poète. C'était un artiste. — (Franz Bartelt, Le Jardin du bossu, Gallimard, 2004)
- Au moins, si je passais un coup de balayette, je garderais mes mains occupées. — (Jenna Black, Péchés Capitaux: Morgane Kingsley - Volume 5, 2010)
- Verena, qui a saisi une balayette et une pelle, ramasse le verre brisé. — (Sarai Walker, (In)visible, traduit de l’anglais américain par Alexandre Guégan, Gallimard, 2017, page 278.)
- (Soierie) Petit balai de bruyère utilisé dans le filage des cocons de soie.
- (Familier) Coup de pied sec porté au niveau de la cheville ou du tibia dans le but de faire chuter quelqu'un.
- (Vulgaire) Pénis.
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margoulette
- (Familier) Mâchoire.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Par métonymie) Visage, gueule.
- Mais, buvez un verre de vin, vous le méritez bien. Il faut vous mettre du velours sur l’estomac, si vous voulez entretenir convenablement votre margoulette. Monsieur, le vin de Vouvray, bien conservé, c’est un vrai velours. — (Honoré de Balzac, L’Illustre Gaudissart, 1832)
- Vous me paraissez tous de bons garçons, et assez convaincus pour aller vous faire casser la margoulette. Ces margoulettes, je les salue, mais j’efface la mienne !… — (Jules Vallès, L’Insurgé, 1886)
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mazette
- (Désuet) Mauvais petit cheval.
- Il était monté sur une mazette.
- Une petite, une vieille mazette.
- (Désuet) (Sens figuré) (Familier) Celui qui manque de force ou d’ardeur, soit en marchant, soit en portant des fardeaux.
- Vous n’avancez pas, vous êtes une mazette.
- Parce que pour faire un coup pareil, en plein quartier des Halles, c'est sûrement pas une mazette ! — (F. Carco, L'homme traqué, 1922)
- Personne inhabile à quelque jeu qui demande de la combinaison ou de l’adresse.
- Il ne sait pas jouer, c’est une mazette.
- (Désuet) (Par extension) Personne ou chose de mauvaise qualité ; insuffisante dans son emploi.
- Ah ! ces sacrées femmes, ça ne peut pas perdre un milliard sans tourner de l’œil. Quelles mazettes ! — (Maurice Leblanc, La Comtesse de Cagliostro, 1924)
- Le docteur Bonfant est mort, c’est bien, nous avons le devoir de nous taire, mais le moins qu’on pourrait dire, si le silence au-dessus d’une tombe n’était pas sacré, c’est qu’il était une mazette et un criminel. — (Jean Anouilh, Le Voyageur sans bagage, 1937)
- Décidément, les types de l’autre rive tiraient comme des mazettes. — (Jean de Baroncelli, Vingt-six hommes, Grasset, 1941, page 155)
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faite
- Féminin singulier de fait.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.